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Quand la légèreté sur la balkanisation devient un danger national

(Par Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé, Activiste, Penseur et Notable de Madimba)

Le Congo traverse un moment critique. Depuis des années, le mot balkanisation circule dans le débat public, souvent traité avec légèreté. Récemment, Mike Mukebayi, cadre du parti Ensemble pour la République, a affirmé qu’il n’y aurait « aucune menace » de balkanisation en RDC et que l’administration de territoires occupés par des forces irrégulières n’était pas inquiétante.

Cette vision est dangereuse. La menace est réelle. La banaliser, c’est s’exposer à la perte de souveraineté. Mike Mukebayi a cité Martin Fayulu et son message de mi-novembre 2025, mais ce sont aussi des voix lucides, comme Charles Onana, qui ont documenté depuis des années les stratégies visant à morceler le pays pour contrôler ses richesses et ses ressources stratégiques.

Mike Mukebayi doit comprendre que personne n’a peur de débats structurants sur la balkanisation. Au contraire, ils sont nécessaires pour nommer le danger, le cerner et y faire face. Mais ces débats doivent être honnêtes et basés sur les faits, pas sur la théorie.

La vérité juridique et historique

Contrairement à ce que certains affirment, la balkanisation n’exige pas de référendum. Elle se produit souvent de fait, par le vide du pouvoir central et l’action de forces externes et internes.

Et la Constitution congolaise est claire : aucun peuple, aucune communauté n’a le droit unilatéral de demander l’autodétermination. La souveraineté nationale appartient à tous les Congolais, une et indivisible. Tout projet de sécession est donc illégal et anticonstitutionnel.

Ce pays a été fondé dans la douleur, défendu dans le sang, protégé au prix de sacrifices incommensurables.

Lumumba dénonçait déjà en 1960 « le complot de morcellement du Congo », fomenté par les puissances coloniales.

Mobutu en avait fait un pilier idéologique : « Le Zaïre restera un et indivisible ».

Laurent-Désiré Kabila en avait fait un serment : « Ne jamais trahir le Congo ».

Et le prophète Joseph Mukungubila Mutombo, qui, depuis des décennies, a tiré la sonnette d’alarme contre les menaces externes et internes visant à partitionner notre Nation, parfois avant même que la classe politique ne prenne conscience des dangers, tous ont combattu la partition de notre pays. Tous ont compris que la vigilance n’est pas optionnelle : elle est vitale pour l’existence même de la nation.

Et pour ceux qui doutent, un signe symbolique demeure : la carte géographique de la RDC s’est dessinée telle quelle sur un ancien pavé d’une synagogue à Capernaüm en Israël, comme un rappel que ce pays ne sera jamais balkanisé.

Débattre de la balkanisation n’est pas une peur imaginaire. C’est une obligation civique.

Fermer les yeux, relativiser ou nier le danger, c’est faire le jeu de ceux qui veulent démanteler la RDC.

Le message est simple : un Congo divisé serait un marché. Un Congo uni reste une nation à défendre, avec la détermination de nos martyrs et la bénédiction du Dieu de ce pays.

Quand la légèreté sur la balkanisation devient un danger national
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Dégradation des logements destinés aux IXes Jeux de la Francophonie

Isidore Kwandja met fin à toute confusion !

Depuis quelques jours, plusieurs personnes nous envoient la vidéo où l’on voit des infrastructures initialement construites pour loger les athlètes pendant les IXes Jeux de la Francophonie.

Nous tenons à préciser que la direction du Comité national des Jeux de la Francophonie dont nous avons eu le privilège et l'honneur de présider, avait pour mandat uniquement d’organiser les Jeux et de faire un Rapport général aux autorités compétentes, pour dispositions utiles.

La construction des infrastructures et leur maintenance ne relevaient pas de notre compétence. C’était la compétence du ministère des Infrastructures et Travaux Publics (ITP) qui avait signé les différents contrats avec les entreprises privées et qui assurait en même temps le suivi technique par l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) et le Bureau Technique de Contrôle (BTC), d’une part, et du ministère des Finances qui assurait les paiements nécessaires pour la bonne exécution des travaux, d’autre part. Les deux ministères étaient par ailleurs membres du Bureau du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie, l’organe d’orientation, de contrôle et de décision.

Mais étant donné le retard pris dans la construction du Village des Jeux, les athlètes ont finalement été logé dans les homes de l’université de Kinshasa.

Toutefois, dans notre Rapport général final, nous avions fait une série de recommandations au gouvernement, pour préserver et pérenniser cette œuvre grandiose réalisée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour promouvoir le sport en République démocratique du Congo.

Entre autres, nous avions proposé la création d’un organisme en mode PPP, qui devait assurer la gestion, l’entretien et la maintenance, avec les entreprises privées qui avaient construit ces infrastructures.

IKN

 

Dégradation des logements destinés aux IXes Jeux de la Francophonie
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Hommage à la communauté !

(Par le Professeur Patience Kabamba)

Il est possible de constater, sur la base d'observations empiriques, que les individus d'origine congolaise manifestent un niveau de compétence élevé lorsqu'ils exercent leurs activités de manière autonome. On observe l'émergence de praticiens de la médecine en Europe et en Amérique, ainsi que de scientifiques et d'auteurs de l'envergure de Mudimbe. L'Afrique du Sud compte un nombre important de médecins congolais qui font preuve d'une compétitivité accrue. Il convient de rappeler que le docteur Richard Mavakala parvenait à résoudre, avec une habileté remarquable, la quasi-totalité des cas d'accouchements complexes, contrairement à ses collègues indiens qui tendaient à se soustraire à ces complications.

Plus près de nous, le docteur Nzomvuama, un chirurgien cardiaque de renom, peut être cité. À l'Université pédagogique nationale, des collègues professeurs, dotés d'une pensée à la fois fine et précise, sont rencontrés. La problématique centrale réside dans la difficulté à structurer la République démocratique du Congo en dépit de ses nombreuses compétences.

Ce pays est périodiquement et de manière répétée confronté à un conflit armé incessant. Il convient d'examiner les raisons pour lesquelles ces compétences ne parviennent pas à se coaliser en vue de l'édification d'une nation prospère, capable d'assurer sa propre défense et de protéger ses richesses face aux prédateurs tant nationaux qu'internationaux. La difficulté fondamentale réside dans la prédominance du collectif, du communautaire et du communautarisme, c'est-à-dire, la priorité accordée à la communauté par rapport à l'individu.

Le MDW constituera un hommage à l’esprit communautaire. La communauté ne saurait être considérée comme une construction d'ordre mental ou physiologique; elle constitue plutôt une naturalité structurale fondamentale.

L'enfant de petite taille, né prématurément. La relation sociale constitue le fondement. L'absence d'interaction compromet la capacité de subsistance. Le collectif ne saurait être considéré comme un agencement secondaire, ni comme une élaboration artificielle, mais plutôt comme une assise primordiale de la communion originelle.

L'être humain constitue un sujet historique intrinsèquement lié à une communauté. L'individu isolé ne génère aucune production, contrairement à la collectivité qui en est à l'origine. La singularité humaine résulte d'un système communiste et communautaire.

Dans « Le Geste, la Parole et l’Outil », André Leroi-Gourhan expose que l'être humain possède un geste générateur de la parole, lequel engendre l'outil dans une immanence communiste. L'émergence du geste, de la parole et de l'outil ne résulte d'aucun contrat social préétabli. La langue et la parole constituent une immanence.

En tant qu’humanisme et naturalisme accompli, et en tant qu’abolition positive de l’appropriation privative, impliquant par conséquent une appropriation réelle de l’essence humaine par l’homme et pour l’homme, « le communisme est la vraie solution de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme, la vraie solution de la lutte entre l’existence et l’essence, entre objectification et affirmation de soi, entre liberté et nécessité, entre individu et genre. » Il constitue l’énigme de l’histoire résolue, et il se perçoit en tant que solution. (Marx, Manuscrit de 1844).

Le premier instant de l’histoire humaine revêt un caractère d’immortalité.

Le capital possède la capacité d'absorber et de consommer l'ensemble des ressources disponibles. Il a assouvi une avidité insatiable envers les espaces, les forêts, les corps et les sexualités. Il s'agit là du vampire par excellence, du cannibale suprême. Il est possible d'observer des corps émaciés d'enfants congolais qui succombent toujours à la malnutrition, cette situation étant imputable à l'allocation de ressources financières à l'acquisition de biens immobiliers en France ou en Belgique.

Chaque jour, nos forêts subissent un prélèvement massif de bois d’œuvre, acheminé par des camions-remorques, incluant des troncs issus d’arbres centenaires. Le capitalisme engendre la destruction de notre environnement. La prostitution des jeunes femmes et des très jeunes filles, motivée par la nécessité de se nourrir, entraîne une destruction de leur sexualité, conséquence d'un système capitaliste où les parents sont privés de revenus décents en raison de l'accaparement excessif de richesses par leurs dirigeants.

Le capital a par conséquent intégré nos sexualités et les a entièrement consommées, mais il demeure irréfutable. Le capital est susceptible d'intégrer toute chose, voire de nous accabler par le biais du narcissisme et de la marchandisation.

Néanmoins, un jour, dans une rue de Kinshasa, un homme observe une femme et perçoit, dans son regard, l'éclat d'une lumière d'éternité. Il est impossible pour le capital d'intégrer cet élément. Cette situation représente un défi insurmontable pour le capital.

L'amour constitue la métrique de notre relation interpersonnelle. Il existe des individus, hommes et femmes, dont le regard révèle une aspiration illimitée.

La persistance de l’aspiration fondamentale à un désir véritable et illimité se manifeste par une errance continue, une confrontation à l’adversité, une résistance indéfectible, une contestation permanente, une dissimulation récurrente, et une réapparition inexorable. Les individus opposeront invariablement une résistance aux prédateurs, qu'ils soient d'origine nationale ou internationale.

La persistance de la quête inextinguible du plaisir charnel est un phénomène constant. Il s'agit d'une aspiration fondamentale : la corrélation entre l'idéal communiste et la réalité historique.

L’agent double persévère invariablement ; il ne saurait renoncer. Il s'agit de la radicalité de la victoire christique, du triomphe de l'amour sur un capital destructeur.

L'amour, l'éros, et non l'érotique, confère une signification à notre lutte en faveur de la justice et d'une paix prospère en République démocratique du Congo. L'amour ne se manifeste pas de manière isolée.
Il s'agit d'un phénomène où deux singularités convergent conceptuellement. La communauté des biens, tant matériels qu'affectifs, est génératrice d'organismes incendiaires transformateurs du monde. Il est inapproprié de confisquer les avoirs des citoyens congolais si l'on prétend les apprécier, en particulier pour financer des constructions en Europe.

L'attachement au bien-être des citoyens congolais implique la volonté d'engager le dialogue avec les entités qui font obstruction à leur développement. L’Autre nous a enseigné qu’il est possible de mourir pour l’être aimé.

Hommage à la communauté !
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L’extraversion de certains universitaires africains

Les universitaires africains apparaissent, pour la plupart, extravertis dans leur démarche intellectuelle, versant souvent dans un mimétisme passif, que l’on pourrait qualifier de syndrome du perroquet. À la lecture de leurs travaux, l’on constate une tendance persistante à emprunter des grilles d’analyse occidentales pour les appliquer, parfois mécaniquement, aux réalités socio-culturelles africaines. Ainsi, pour expliquer des notions telles que le peuple, la nation, le droit, la liberté, la philosophie ou encore la théologie, beaucoup recourent spontanément aux catégories grecques et latines, comme si leurs propres cultures et langues étaient incapables de produire des concepts adéquats pour penser, comprendre et interpréter le réel.

Pour inverser cette dynamique, il importe de recommencer à penser le monde à partir d’un promontoire africain, selon une épistémologie enracinée dans la matrice culturelle africaine. Car connaître, dit-on, commence toujours par la connaissance de soi.

De surcroît, il est impératif pour les Africains de renoncer à l’asile mental et à l’aliénation culturelle, conditions préalables à l’émergence d’une véritable émancipation intellectuelle et épistémologique. Tant que nous continuerons de raisonner à travers les schèmes mentaux forgés par l’Occident, notre épanouissement collectif comme individuel demeurera incertain. Comme le rappelle si bien Bob Marley : « Émancipe-toi toi-même de l'esclavage mental ; personne d'autre que toi ne peut libérer ton esprit. »

À propos des langues et cultures africaines, Lilyan Kesteloot écrit avec justesse :

« C'est aux Africains à défendre leurs langues et leurs cultures en général. Nul ne voudra ni ne saura le faire à leur place. Il appartient sans doute à cette génération et aux suivantes de tenir là une promesse et un pari que les pères de la négritude échouèrent à concrétiser. »

(Histoire de la littérature négro-africaine, p. 313).

Cependant, défendre les langues africaines ne signifie pas rejeter les langues étrangères, car — comme le disait Engelbert Mveng — « chaque langue que j’apprends est une conquête, et me rend plus homme » (cité par Kesteloot, p. 319). L’ouverture linguistique n’est pas une aliénation, surtout dans un monde marqué par la mondialisation, où — selon Kesteloot — « le bilinguisme, voire le trilinguisme, doit être considéré comme un luxe, et non plus comme une aliénation » (ibid.).

Toutefois, il faut reconnaître que certaines réalités profondément enracinées dans la sensibilité d’un peuple ne peuvent être pleinement exprimées qu’à travers la langue maternelle. Kesteloot le formule clairement :

« Tout un domaine de la sensibilité de l’homme ne peut s’extérioriser que dans sa langue maternelle. C’est la part inviolable, particulière, intraduisible de toute culture. L’Africain ne peut renoncer à ses idiomes traditionnels sans ressentir une amputation grave de sa personnalité. »

(Anthologie négro-africaine, p. 11)

Dans la même perspective, Oscar Bimwenyi Kweshi rappelle que l’emprunt culturel n’est pas en soi une faiblesse, pourvu qu’il soit librement consenti et non subi. Mais il demeure nécessaire de se défaire de ce qu’on appelle la « syntaxe hexagonale », cette imitation excessive des modes d’expression français qui conduit certains universitaires africains à se percevoir plus Français que les Français eux-mêmes, au risque de s’éloigner des réalités africaines.

Enfin, Kesteloot souligne avec force que :

« La survie des langues africaines dépendra essentiellement du crédit que les Africains eux-mêmes leur accorderont. Ceci est aussi vrai pour la survie de la civilisation africaine tout entière. Sans cette survie, aucune indépendance politique ni aucun développement économique ne pourra jamais lever le préjugé qui pèse encore aujourd’hui sur le barbare, le primitif, l’évolué, le “singe des Blancs”. Ce préjugé s’amplifie lorsque l’Africain moderne adopte sans réserve les modes de vie européens, les philosophies, l’art même de l’Europe : cela prouve qu’il n’avait rien de valable à conserver, n’est-ce pas ? C’est donc aussi la justification a posteriori de l’action coloniale ! »

(Anthologie négro-africaine, p. 12).

Prof. Alain Mutela Kongo

L’extraversion de certains universitaires africains
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Moïse Moni Della : Félix Tshisekedi apte pour la guerre ?

"S'il faut que je devienne militaire pour sauver mon pays, je le ferai ".

Cette déclaration fracassante du président Félix Tshisekedi à Doha mérite une analyse approfondie.

L'on sent une détermination, une mutation, une orientation, une transformation du civil  au militaire déterminé à faire la guerre. D'aucuns diront que ce n'est pas la première fois qu'il fait ces genres des déclarations intempestives. Il avait déjà dit qu'il ira s'installer à Goma jusqu'au retour de la paix. Il n'avait pas non plus hésité de dire : "S'il faut que je meurs pour que la paix revienne en RDC, je le ferai ".

On se souviendra aussi de ses propos belliqueux où il avait menacé le Rwanda à des termes très durs : "À la moindre escarmouche, je vais attaquer Kigali à partir de Goma. " Mais l'homme n'a pas été seulement celui qui fait des déclarations en l'air,  sans suite, sans contenu comme disent certaines personnes. Il a aussi lié ses paroles en actes dans d'autres circonstances. Comme quand il avait promis, au cours d'un voyage à Washington, qu'il allait déboulonner le système Kabila. Beaucoup avaient parlé alors d'un canular, d'une illusion. J'étais aussi parmi ceux qui n'ont pas cru, mais il a effectivement déboulonné le système Kabila jusqu'à pousser ce dernier en exil, avant d'être condamné.

Au regard de notre Constitution, le président n'a même pas besoin de devenir militaire pour faire la guerre. La loi fondamentale, dans son article 83, stipule que président de la République est le commandant suprême des forces armées. Ce qui fait de lui d'office chef des armées. Patrice Lumumba était non seulement Premier ministre mais aussi ministre de la Défense après l'accession de notre pays à l'indépendance.  L'actuel ministre de la Défense de la France est une femme sans être militaire. Ceci pour affirmer que le président Tshisekedi peut très bien conduire la guerre sans être militaire, à condition d'être entouré d'officiers capables, valables, patriotes et non ventriotes. Pas des généraux affairistes qui considèrent l'armée comme une entreprise commerciale.

Notre armée a connu en son sein des valeureux officiers et militaires à l'image de Mamadou Ndala, Mbudza Mabe, Bahuma etc...

C'est aussi l'occasion de tordre le coup à une polémique sur la nomination de l'actuel Vice-Premier Ministre en charge de la Défense Me Guy Mwadiavita et le Ministre délégué à la Défense Eliezer Ntambwe. Pour certaines personnes,  les deux membres du gouvernement chargés de la Défense sont des civils, d'où ils seront incapables de bien piloter ces ministères.

Une telle affirmation est dénouée d'objectivité intellectuelle et scientifique. Il n'y a pas au monde une école qui forme les ministres de la Défense. Il y a un érudit en matière militaire qui disait : " L'armée est une affaire sérieuse qu'on ne peut pas donner sa gestion à un militaire."  C'est un problème de compétence, d'expérience et d'entourage. Eliezer Ntambwe, à peine nommé, vient de proposer une loi en faveur des anciens combattants. Cette mesure peut avoir comme conséquence de susciter de l'émulation et des vocations pour intégrer l'armée surtout pendant cette période où les jeunes hésitent.

Face à l'agression rwandaise, il n'appartient pas seulement au président de la République de devenir militaire, c'est une affaire de tout Congolais de s'imprégner de l'esprit militaire. L'armée, c'est aussi et surtout un état d'esprit. Lorsqu'un peuple se soulève, il est plus fort qu'une arme atomique.  Félix Tshisekedi passera mais la RDC restera à jamais. C'est pour cette raison que nous devons nous mobiliser et nous rassembler en dépit de nos différences et divergences dans un grand mouvement que nous dénommons "Le camp de la Nation", Cana, en sigle. C'est l'antithèse de ceux qui veulent la "Yougoslavisation " de notre pays. L'union fait la force, l'union fait la paix, l'union engendre le progrès.

Moise Moni Della

-Ancien Vice-ministre de la presse et de l'information.

-Président du Conade

Moïse Moni Della : Félix Tshisekedi apte pour la guerre ?
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Maintien en poste de Félix Tshisekedi jusqu'à la fin de l'agression ?

(Omer Nsongo die Lema)

Sous le titre : "Élection après la guerre, l’UDPS ferme la porte à toute perspective d’un scrutin en 2028", le site "congo-etatsunis.tv" reprend intégralement l'article publié le 5 novembre 2025 dans sa page Facebook...

Dans cette dépêche, l'auteur relève 3 cas de figure. Premier cas : "le parti présidentiel semble préparer l’opinion à l’idée d’un possible report du scrutin" pour cause de guerre. Deuxième cas : "Félix Tshisekedi restera au pouvoir jusqu’à ce que la paix revienne à l’Est’’. En d’autres termes, jusqu'à ce que l'agression rwandaise prenne fin. Troisième cas de figure : "le Chef de l’État serait investi d’une 'mission divine' pour 'sauver la RDC de la main du Rwanda"'.

Vouloir une chose et son contraire

Vrai ? Faux ? En communication, ça s'apparente à une sonde. On veut s'assurer du soutien de l'opinion nationale à cette perspective. Ce qui laisse supposer que l'idée d'une prorogation du mandat de Félix Tshisekedi est déjà adoptée.

Ainsi, comme dans une distribution des rôles pour une scène d'art dramatique, les tâches sont réparties pour une "campagne de sensibilisation" sur l'après 2028. Objectif : promouvoir la thèse de l'impossible tenue des élections pour cause de la guerre, euphémisme pour dire fin de l'agression rwandaise.

Dans cette répartition, il y a des acteurs qui squattent les médias, principalement les chaînes dites YouTube.

Certaines sources suggestionnent d'ailleurs  l'existence d'une proposition de loi allant dans ce sens.

Député national Udps, Éric Ngalula est formel : "Nous parlerons de 2028  quand la paix sera revenue à l'Est. Tant qu'il n'y a pas de paix, il n'y aura pas d'élections dans ce pays".

Dans les deux cas, tous se réfèrent au second mandat de Joseph Kabila prorogé de deux ans (2016-2018).

Il se fait seulement que ceux qui promeuvent ce schéma doivent aller au bout de la logique, c'est-à-dire accepter l'instauration d'une Transition issue d'un Dialogue.

Pour mémoire, les Négociations du centre Interdiocésain catholique de Kinshasa) organisées du 12 au 31 décembre 2016 à l'initiative de la CENCO en furent un pour avoir remplacé le Dialogue de la Cité de l'Union africaine clôturé le 18 octobre de la même année.

On ne peut pas vouloir une chose (maintien en poste de Félix Tshisekedi après 2028) et son contraire (rejet du Dialogue).

Un danger réel pour le Président de la République

Il y a aussi ceux qui lient la tenue des élections à la fin de l'agression rwandaise.

Autant le leur dire d'emblée : c'est une réflexion irrationnelle.

Et pour cause !

Primo, l'agression rwandaise est soumise au même principe que toutes les guerres qui se produisent au monde depuis la nuit des temps : on sait comment elle commence ; on ne sait jamais comment elle se termine.

La guerre en cours a démarré en 2022 avec comme première prise territoriale importante la cité de Bunagana, à la frontière congolo-ougandaise. Les éléments du M23 ayant attaqué la RDC sont partis du mont Sabinyo où se croisent trois frontières : RDC-Ouganda, RDC-Rwanda, Rwanda-Ouganda. Les sources fiables affirment que l'infiltration s'était opérée du côté de la frontière rdcongolaise-ougandaise.

Depuis, on ne fait aucun effort pour élucider ce "mystère".

Tout ce que nous savons pour l'instant est que la crise sécuritaire entre la RDC et le Rwanda est  "gérée" par le Processus de Washington, processus qui ignore deux acteurs importants voisins de Kigali : Kampala et Bujumbura.

Le souhait de tous les Congolais étant sa fin dans l'immédiat, faut-il encore qu'on y parvienne ! Cela veut simplement dire que cette guerre va se terminer soit avant, soit pendant, soit après l'année 2028.

En clair, selon la volonté des protagonistes internes et externes !

En plus, comme le souligne si bien Didier Mumengi dans une vidéo, on fait bien la guerre lorsqu'on connaît très bien l'ennemi, notamment ses motivations.

Peut-on dire de la RDC qu'elle connaît l'ennemi Rwanda dans ses motivations profondes ?

Vraisemblablement, non ! A moins de s'être ressourcée suffisamment auprès des experts...

À supposer, après adoption au Parlement de cette proposition de loi et promulgation de celle-ci par le Président de la République, que le Rwanda mette subitement fin à la guerre en 2026 ou en 2027, avec quel argument le Pouvoir soutiendra-t-il la thèse de l'impossible tenue des élections en 2028 ?

Déjà, l'argument de lier le processus électoral à l'occupation des territoires est un non-sens en ce que le scrutin de 2023 a eu lieu en pleine guerre ; la cité de Bunagana étant occupée comme bien d'autres localités où il n'y a pas eu élections ! Pourtant, le scrutin validé par la Céni et la Cour constitutionnelle a légitimité le mandat actuel du chef de l'Etat.

Secundo, faire dépendre le maintien en poste de ce dernier par la fin de la guerre a un côté "absurde".

En effet, autour de Félix Tshisekedi gravitent des "va-t-en-guerre" qui voudraient la prolongation de l'agression pour une raison ou une autre. Par exemple la fierté d'infliger une défaite retentissante à Paul Kagame, si seulement on y parvient. Ou encore l'affairisme selon l'adage "Faites la guerre pendant que nous faisons des affaires" !

Bien plus, ces "va-t-en-guerre" peuvent même devenir un danger réel pour le Président de la République s'il lui arrive de s'investir sérieusement et totalement dans le schéma d'une solution négociée.

Capables de toutes les compromissions, ils peuvent s'allier avec toutes les puissances extérieures et toutes les forces politiques et sociales intérieures pour maintenir le pays en état de guerre permanent.

Au final, c'est Félix Tshisekedi qui en fera les frais.

Voir Felix Tshisekedi pris au piège d'une prorogation du mandat au forcing

Au regard de ce qui précède, le chef de l'État ne gagne rien du schéma d'un processus électoral lié à la fin de la guerre, encore moins d'une prolongation de mandat sans passer par le Dialogue.

Par contre, il a tout à gagner en initiant le Dialogue national pour la Refondation de la République Démocratique du Congo et à y proposer un cahier des charges convaincant.

Après tout, le Dialogue national sera la "confrontation des cahiers des charges".

Dans cette optique, il ne va nullement de son intérêt d'agir avec flottement comme cela semble bien le cas en ce que tantôt il donne l'impression d'être pour cette initiative, tantôt il s'y oppose.

Car, il se met dans une situation délicate si, s'inspirant de la sagesse de Salomon, les forces politiques et sociales actuellement indexées du fait de ne pas dénoncer l'agression rwandaise se réveillent un matin et le fassent publiquement avec pour seul argument le salut de la Nation !

On ne voit pas quelle fierté ni honneur le chef de l'État pourrait en tirer en convoquant dans ces conditions le Dialogue national. Il ne pourrait même pas poser d'autres conditions qui auraient pour conséquence de convaincre l'opinion d'être à la base du "blocage" !

Le risque, comme on peut le percevoir au regard de tous les cas de figure évoqués ci-dessus, est de voir Félix Tshisekedi pris au piège d'une prorogation du mandat au forcing !

Pour rappel, ses opposants (politiques, armés, religieux etc.) n'ont pas de mandat constitutionnel.

Pour rappel, ses opposants (politiques, armés, "religieux", etc.) n'ont pas de mandat constitutionnel !

Lui, il y est soumis...

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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Maintien en poste de Félix Tshisekedi jusqu'à la fin de l'agression ?
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L’Université Pédagogique Nationale rénovée : une avancée tangible portée par la vision du Président Tshisekedi

(Par Guelord Ndokuta, Journaliste Professionnel & Expert en Communication)

 

Longtemps confrontée à la vétusté de ses infrastructures, l’Université Pédagogique Nationale (UPN) entre désormais dans une nouvelle ère. Grâce à un vaste programme de réhabilitation, l’ensemble du campus universitaire a été entièrement modernisé : bâtiments administratifs, auditoires, laboratoires, espaces étudiants et installations techniques.

Un chantier ambitieux rendu possible par la vision du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place la jeunesse, la formation et l’innovation au cœur de son action pour le développement national.

Un campus transformé pour le présent et l’avenir

Autrefois marqué par des bâtiments vieillissants et des conditions d’apprentissage difficiles, le site de l’UPN renaît aujourd’hui dans toute sa splendeur.

Les infrastructures rénovées offrent désormais un cadre moderne, sécurisé et inspirant, à la hauteur des standards internationaux.

Auditoires spacieux et climatisés, équipements technologiques, bibliothèques réaménagées, espaces verts repensés : tout a été conçu pour favoriser l’excellence académique et la recherche scientifique.

Cette transformation globale fait de l’UPN un pôle universitaire de référence, non seulement pour la RDC, mais pour toute la région.

Une concrétisation de la vision du Chef de l’Etat

Cette rénovation intégrale s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo : celle d’un Congo tourné vers le progrès et la modernité, où l’éducation devient un levier de transformation sociale et économique.

Le Chef de l’État l’a toujours rappelé : le développement du pays passe par la qualité de son enseignement et la valorisation de sa jeunesse.

A travers l’UPN, cette vision se concrétise de manière visible, mesurable et tangible.

Une fierté nationale et un engagement durable

La modernisation de l’Université Pédagogique Nationale n’est pas seulement une réussite infrastructurelle ; elle est aussi un symbole fort de la renaissance du système éducatif congolais.

Elle redonne confiance aux étudiants, motive le corps enseignant et témoigne d’une volonté politique d’investir dans le savoir.

En transformant l’UPN, la Présidence de la République prouve que le changement est en marche — un changement concret, durable et orienté vers l’avenir.

Un message d’espoir pour la jeunesse congolaise

Pour des milliers d’étudiants, cette rénovation est bien plus qu’une amélioration matérielle : c’est une promesse.

La promesse d’un avenir où l’éducation devient la clé du succès individuel et collectif, dans une RDC qui avance, se modernise et croit en son potentiel.

Par Guelord Ndokuta

Journaliste Professionnel & Expert en Communication

L’Université Pédagogique Nationale rénovée : une avancée tangible portée par la vision du Président Tshisekedi
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Les politiques jusqu’aux-boutistes et chaotiques de Félix Tshisekedi conduisent la RDC à l’apocalypse

La situation politique actuelle en RDC est plus ubuesque à telle enseigne qu’on a jamais vu cette forme d’obsession délirante de s’en prendre à certaines figures emblématiques de l’opposition, aux membres de la société civile et aux journalistes. Ce qui se passe aujourd’hui demeure impitoyable et la vie politique ressemble à un immense champ des mines. Si nous sommes dans une période de grande instabilité politique, il n’y a pas d’autre mot pour ce que vivent les congolais, un pays en ruines. Ceux qui sont aux manettes refusent de voir cette réalité, mais préfèrent choisir la politique de l’autruche ou se délecter du buzz, de deepfakes.

Aujourd’hui il est impératif de nous interroger sur ce que nous voulons être comme nation au lieu d’aggraver les différentiels existants. Il ne faut pas dépasser les bornes en demandant au Conseil d’État de prendre la mesure d’interdiction de 12 partis politiques qui se sont alliés à la plateforme initiée par l’ex président Joseph Kabila: « Sauvons le Congo » . Ce déferlement du machiavélisme sans limite reflète le niveau de la culture politique luciférienne demeurant une autre forme de violence politique au Congo. Les dérives autoritaires et anti-démocratiques ne se justifient pas dans le contexte actuel de la déliquescence de la société congolaise où toute forme de despotisme ruine à la cohésion nationale. Ces jusqu’aux-boutismes politiques de la présidence congolaise ne peuvent qu’exacerber les tensions, conduire au chaos généralisé. A bien des égards, nous vivons une période la plus sombre de l’histoire de notre pays caractérisée par la condamnation à mort d’un ancien président de la république. Du jamais vu ! Pour compléter ce registre des postures extrémistes, la stratégie de la chaise vide pour refuser la participation de l’AFC/M23 à la conférence internationale tenue en France ce 30 octobre 2025 afin d’aborder la crise humanitaire dans la région des Grands Lacs a été mal perçue. D’ailleurs les organisateurs ont subi un camouflet puisque l’AFC/M23 a refusé la réouverture de l’aéroport de Goma comme l’a souhaité tout haut le président français. Selon le journal Le Figaro (31/10/25), le M23 qui n’était pas invité à la conférence de Paris « juge inopportun l’appel lancé par la France pour la réouverture de l’aéroport de Goma. Paris ne peut rouvrir un aéroport puisque les premiers concernés ne sont pas là ». Ce qui se passe en Rdc ressemble à un vaste théâtre où la voyoucratie devient un mode de gestion politique et le narratif anti-plateforme « Sauvons le Congo » tourne en plein régime. Il reste beaucoup d’inconnu dans la situation volatile du pays. Près de 7 millions de personnes déplacées en Rdc et surtout les congolais de grandes métropoles à l’instar de Kinshasa, Lubumbashi en ont assez surtout de la guerre et de l’insécurité.

Tous ces intermittents de la connerie doivent dégager. Comme nous le soulignons à maintes reprises, pour négocier la paix il y a deux logiques : celle de rapport de force pour imposer la paix et celle du dialogue. Dans le contexte actuel de la RDC, seul le dialogue national inclusif reste la solution suprême puisque les causes générant les conflits armés sont à fortiori endogènes. Le problème aujourd’hui de la violence urbaine demeure un phénomène sociétal. Il faut opter pour des approches efficientes afin de le résoudre. Il ne s’agit pas de traquer les « Kuluna » dans tous les coins ou recoins de la ville de Kinshasa. Etre jeune en Rdc=Etre sans emploi. Il s’agit d’une question de société concernant les piliers sur lesquels les gouvernants doivent s’appuyer à l’avenir dans le cadre des politiques d’emploi. Le chaos auquel nous assistons dans la problématique de la lutte contre la délinquance juvénile doit prendre fin. Si les jeunes se tournent vers la criminalité, c’est par manque d’opportunité d’emplois. Le taux de chômage inquiète la jeunesse congolaise et il demeure une bombe à retardement. C’est une réalité inacceptable pour un pays possédant des richesses importantes. Il faut changer de paradigme. Le gouvernement doit davantage mettre en œuvre la politique de l’éducation professionnelle et orienter les jeunes vers des formations techniques. Si le taux de la pauvreté en 2025 est estimé à environ 73,5 % de la population selon la Banque Mondiale, il est impératif de bien souligner qu’en Rdc comme ailleurs la pauvreté reste un grand facteur majeur influençant les comportements criminels chez les jeunes. Les jeunes qui sont issus de milieux défavorisés à Kinshasa ou à Lubumbashi sont confrontés à des grands défis financiers importants tels que l’insécurité alimentaire, le manque de vêtements adéquats...Dans ces conditions la délinquance apparaît comme une solution rapide pour satisfaire ces besoins matériels urgents. Le vol, la vente de drogues deviennent comme des moyens de survie. Pour combler ce manque d’opportunités éducatives et professionnelles, le Gouvernement doit assumer ses fonctions régaliennes et davantage octroyer aux congolais des salaires décents et non de salaires de misère. Si la Rdc figure parmi les pays les plus pauvres du monde, avec 85,3 % des congolais vivant dans l’extrême pauvreté selon la Banque Mondiale, les autorités sont comptables de cette misère. D’ici 2030, le nombre de personnes pauvres atteindra 8 millions selon World Bank. Il existe un grand chaos dans ces domaines entre les tendances démographiques et les prévisions économiques.

Comment peut-on enfin s’accommoder dans un système politique de despotisme? Notre responsabilité nous incombe de faire ce que nous devons faire. La Rdc s’enfonce dans des chaos inédits. Le président congolais est responsable de l’instabilité actuelle et c’est entendu les responsables politiques ne sont pas à la hauteur et dans certains cas, lamentables. Les uns ne pensent qu’à leurs familles, les autres comme leur président qu’à attiser les braises, les ressentiments. Comme le souligne cette pensée : «si quelqu’un veut posséder toutes les richesses à l’exclusion de ses nombreux frères, celui-là est un impitoyable tyran, un barbare sans cœur, une bête insatiable». Nous vivons dans un monde au bord de basculement et tous les patriotes congolais sont appelés à former des alliances contre ces médiocres, des gens sans substrats intellectuels, ces radins aimant le bling-bling qui gouvernent afin que nous fassions autrement les politiques de développement durable une fois au pouvoir. Que les charognards qui ne sont que les gardiens de leurs intérêts momifiés dans leur structure mentale dégagent.

Professeur Florent Gabati

Ancien envoyé spécial

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Les parents du jeune congolais Christmas Boina Kazadi assassiné en Écosse implorent l'implication de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi pour que la vérité éclate!

Déjà plus d'un mois que le compatriote Christmas Boina Kazadi a été retrouvé mort dans son domicile à Glasgow (Ecosse) dans des circonstances obscures, mystérieuses. Tout porte à croire que c'est la police écossaise qui a mis fin à la vie de ce jeune de 19 ans. Suite à la pression de la famille du défunt et des médias congolais, Police Scotland décide finalement  d'ouvrir une enquête sur ce crime odieux déguisé en suicide, pendaison. Mais pourquoi refuse-t-elle d'impliquer la partie congolaise ?

Souvenons-nous : le samedi 27 septembre 2025 vers midi, le corps sans vie du jeune étudiant Christmas Boina Kazadi a été retrouvé, selon la police écossaise, pendu à la garde-robe de son habitation. Pourtant, l'entourage ou le voisinage n'avait constaté rien de suspect ce jour-là. Le garçon avait un pépin avec sa copine Irlandaise - Nigériane.

Cette jeune fille a prétendu avoir alerté la police de Glasgow pour que celle-ci aille récupérer ses vêtements au domicile où elle cohibait avec son copain. Que s'est-il passé lorsque les policiers s'y étaient rendus ? Mystère. Le père de la jeune fille a, quant à lui, joint par téléphone, le jour du drame, la mère de Christmas qui se trouvait en ce moment-là à Kinshasa en visite familiale. Tara Mbuyi Kazadi explique que le papa de la copine de Christmas lui demandait si elle savait où se trouvait le jeune homme car, la veille, la police avait procédé à son arrestation puis à sa relaxation. Quelques heures après, le même jour, elle apprenait la mort de son fils.

Curieusement, Police Scotland ne s'est même pas donnée la peine d'interroger ces deux principaux suspects. Par contre, la police écossaise a catégoriquement refusé de donner des éléments probants à la mère du défunt rentrée précipitamment en Grande-Bretagne. L'enquête était bloquée pendant plusieurs semaines. Aucun média britannique n'a diffusé  cette triste nouvelle. Clairement, l'objectif était d'étouffer cette affaire.

Heureusement qu'ici en République démocratique du Congo de même que dans la diaspora congolaise, les médias ont largement fait écho de ce crime odieux dont est victime un jeune compatriote plein d'avenir. Il y a plusieurs zones d'ombre. Tout récemment, un sit-in a été organisé devant l'ambassade de Grande-Bretagne à Kinshasa par la famille et un groupe de jeunes kinois. Un mémorandum avait été déposé pour réclamer que justice soit faite comme l'indiquaient des banderoles et affiches.

Plusieurs correspondances ont été adressées à des officiels congolais dont la Ministre d'État aux Affaires étrangères, le Ministre des Droits Humains, le Ministre délégué des Congolais de la diaspora, pour tirer la sonnette. Les jours passent, le corps Christmas Boina Kazadi toujours à la morgue, et le père du défunt, Didier Boina Bogas, encore à Kinshasa faute de visa, frais de voyage, moyens pour l'ouverture d'une enquête indépendante ou d'un procès en vue de condamner les présumés coupables.

Raison pour laquelle les familles Boina et Kazadi sollicitent l'implication personnelle de la Très Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, face à cette puissance européenne. Cette mère de famille s'est toujours illustrée par sa sollicitude et sa bienveillance à l'égard de ses compatriotes. Son accompagnement, de même celui de sa fondation, s'avère indispensable en vue du dénouement de cette affaire macabre. Le deuil a trop duré.

Justice pour Christmas. C'est le cri du coeur de la famille qui a besoin du soutien de tout le monde dans cette bataille judiciaire. C'est en quelque sorte comme le combat de David contre Goliath. La vérité finit toujours par triompher. Pour toute assistance à la famille, prière de contacter ces numéros :

+447445050048 (UK)

+243818100461 (RDC)

Vive les droits de l'Homme !

James Mpunga Yende

Les parents du jeune congolais Christmas Boina Kazadi assassiné en Écosse implorent l'implication de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi pour que la vérité éclate!
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