Kinshasa, 03 mai 2025. L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, présenté comme un « sage » par l’Union Africaine, incarne aujourd’hui aux yeux de nombreux Congolais une figure de plus en plus décriée, voire rejetée. Son éventuelle venue en République Démocratique du Congo, dans le cadre des efforts de paix pour l’Est du pays, suscite une vive inquiétude et une ferme opposition. Pourquoi ? Parce que le peuple congolais ne veut plus de médiateurs silencieux face au crime.
Obasanjo n’est pas neutre.
Sa proximité avec l’ancien président Joseph Kabila, scellée notamment dans l’accord obscur de mars 2023, laisse planer un doute sérieux sur la sincérité de son engagement pour la paix en RDC. Pire, il n’a jamais élevé la voix contre les exactions du M23, ni contre le soutien avéré que ce mouvement rebelle reçoit du Rwanda et de l’Ouganda. Pas un mot sur les viols, les massacres, les déplacements massifs et les pillages de ressources que subissent nos populations depuis des années.
Peut-on faire confiance à un homme qui, face à tant d’atrocités, choisit le silence ? Peut-on encore croire à une médiation menée par quelqu’un qui n’a jamais condamné les bourreaux de notre peuple ?
Le peuple congolais n’est pas dupe.
Derrière le masque de la diplomatie, il voit les compromissions, les jeux d’intérêts et les réseaux opaques. La RDC a trop souffert de ces médiations biaisées qui, sous couvert de paix, ont souvent consolidé l’impunité et la prédation.
Nous appelons les autorités congolaises à rester fermes. La souveraineté de notre nation ne doit pas être bradée au nom de consultations diplomatiques douteuses. Si Obasanjo tient à fouler le sol congolais, qu’il le fasse en tant que témoin des douleurs que son silence a cautionnées, et non comme artisan d’une paix qu’il n’a jamais véritablement défendue.
Nous appelons aussi le peuple congolais à la vigilance. Si cette visite se confirme, des actions citoyennes, légales et pacifiques doivent être entreprises pour exprimer notre rejet. Car accueillir Obasanjo aujourd’hui, c’est insulter les victimes de Goma, de Bunagana, de Rutshuru, de Kishishe… C’est faire une place à la complaisance là où nous avons besoin de justice.
Le temps est venu d’exiger des médiateurs responsables, courageux et intègres. Le temps est venu de dire NON à l’hypocrisie diplomatique. Obasanjo n’est pas le bienvenu en RDC.
Le Chef de l'Etat, Son Excellence Félix TSHISEKEDI s'est totalement investi dans le financement des projets de développement pour notre pays et tient absolument à l'amélioration des conditions de vie de la population.
Cependant, on pourrait constater avec regret que les efforts du Président de la République sont souvent anéantis par une gestion tournée vers les petits intérêts égoïstes de certains de ses collaborateurs et ce, au détriment de l'intérêt général.
Nicolas KAZADI relève avec raison et avec objectivité que certains veulent d'abord s'en mettre plein les poches avant même de travailler ou avant d'obtenir des résultats ! D'autres, réfléchissent aux conséquences que lorsque celles - ci sont là et doivent les subir !
Un changement de mentalité ne se décrète pas !
Ceci dit, Nicolas KAZADI plaide pour un changement de paradigme !*
Les résultats ne viennent pas par miracle !
Le développement nécessite une rigueur et une discipline sans faille !
Pour soutenir le Président de la République à qui l'on ne peut rien reprocher à ce stade.
Et, pour aider le pays à avancer, il va falloir crever l'abcès en nous disant la vérité en face !
Des transformations et des changements s'imposent de manière indispensable si nous souhaitons réussir.
Nicolas KAZADI ancien Ministre des Finances et actuellement Député National est mieux placé pour évoquer cette remise en question pouvant permettre le recadrage de cette situation déplorable !
Un bon remaniement Ministériel et les résultats tant voulus par le Président de la République ne peuvent être possible que si les propres collaborateurs du Chef de l'Etat prennent le courage de dénoncer ce qui ne marche pas tout en restant attaché à la cohésion nationale.
L'intervention de Nicolas KAZADI tombe au bon moment pour favoriser des échanges sincères pour l'intérêt général !
Enfin, il faut retenir aussi que Nicolas KAZADI a été victime de la machine qui bloque le pays et qui empêche malheureusement au Chef de l'Etat d'accomplir ses objectifs à l'avantage du Peuple Congolais.
Dany Mukendi wa Dinanga, le citoyen qui défend la Patrie, la cohésion nationale et le vision du Chef de l'Etat
L’interview accordée par Nicolas Kazadi à Madame Paulette Kimuntu Kimpiob le week-end dernier continue de faire jaser. Largement saluée par l’opinion publique autant pour la sincérité de l’ancien ministre des Finances que pour l’exactitude des faits rapportés, elle est utilisée par certains à des fins de manipulation politicienne, en sortant les propos de leur contexte pour leur donner une connotation anti-pouvoir en place. L’objectif est de présenter Nicolas Kazadi comme un anti-régime, et de l’opposer à sa propre famille politique.
Pourtant, le Député UDPS de Miabi posait une problématique générale caractéristique des Congolais, utilisant, d’ailleurs, le ‘‘nous’’ collectif pour s’exprimer. Il ne s’agissait pas du tout de la stigmatisation d’un pouvoir auquel il appartient, du reste, lui-même. C’est ce dont témoignent les propos de l’ancien argentier national tels qu’il les a prononcés : « C’est la culture congolaise, nous aimons beaucoup la jouissance. Dès que l’argent est disponible, nous nous partageons d’abord, nous réfléchirons après. Nous nous donnons des salaires, nous nous distribuons des primes, et nous réfléchissons après ». Il faisait ici allusion aux plus de 28 millions de dollars que s’étaient arrogés les membres d’une commission de renégociation du contrat dit chinois au titre de jetons de présence sous la houlette de l’IGF chef de service Jules Alingete en toute illégalité.
A la question de savoir ce qu’il pense des accusations de Jean Marc Kabund selon lesquels les dirigeants du pays issus de l’UDPS étaient des jouisseurs, qui sortaient beaucoup d’’argent du pays pour le placer dans les paradis fiscaux, Nicolas Kazadi a défendu les siens : « Non, on lui a demandé de venir donner les preuves de ses affirmations, il n’a pas su ». Avant de poser à nouveau le problème de manière générale : « Jouisseurs, c’est le Congolais qui aime la jouissance, le congolais aime la musique, le congolais aime la fête, ça c’est la nature congolaise. Ce n’est pas mauvais, malheureusement, ça doit être accompagné par le travail ».
Et de défendre à nouveau le parti présidentiel : « C’est un problème général. L’UDPS est minoritaire au gouvernement, beaucoup de membres du gouvernement sont venus d’autres partis ».
Démystification d’un homme
Voilà les propos de Nicolas Kazadi traduits par nos soins tels qu’il les a tenus lors de son interview sur la chaîne La Lionne TV de Paulette Kimuntu Kimpiob. Il n’y a donc pas de quoi essayer de manipuler l’opinion en réinterprétant à diverses sauces ce qui est pourtant clair.
Ces interprétations diverses visent à occulter un autre objectif important de cette sortie médiatique : la démystification d’un homme qui par monts et valons, n’a eu de cesse de s’acharner à éliminer les pions majeurs de l’UDPS et de saborder la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat : Jules Alingete Key. Beaucoup l’ignorent car l’affaire n’a pas été rendue publique : à peine nommé à la tête de l’Inspection générale des finances, l’homme avait porté de graves accusations contre Augustin Kabuya, l’accusant d’un enrichissement illicite de 16 millions de dollars américains qu’il détiendrait dans ses comptes. Pour y voir clair, le chef de l’Etat avait dû charger la Cellule nationale de renseignements financiers, CENAREF, de mener l’enquête. A l’issue de cette dernière, il fut établi qu’il n’en était rien, et que les accusations contre Augustin Kabuya étaient fausses. Jules Alingete n’a jamais présenté ses excuses au secrétaire général de l’UDPS.
Par la suite, il va s’attaquer lourdement à d’autres ministres issus du parti du chef de l’Etat, dont les résultats plaidaient en leur faveur : Tony Mwaba de l’ESPT, qui a héroïquement porté la politique de gratuité de l’enseignement de base à bon port, et Nicolas Kazadi des Finances, qui a réussi à quadrupler le budget de l’Etat en à peine 4 ans. Le tout par des lynchages médiatiques monstrueux afin de saper leur image dans l’opinion en dehors de tout processus judiciaire.
Je souhaite apporter un commentaire citoyen à votre article publié ce matin, intitulé « RDC : La Cour Constitutionnelle s’en va-t’en guerre contre 500 Députés Nationaux ? ». Je tiens à rappeler que la Cour Constitutionnelle a pour rôle de veiller à la conformité des lois avec la Constitution. Elle ne traite pas directement des affaires pénales ou des détournements de biens publics, qui relèvent plutôt du pouvoir judiciaire, comme les tribunaux et les cours d’assises.
Je ne sais pas comment l’affaire Matata a été portée devant cette institution sans qu’une condamnation ait été prononcée par une juridiction compétente. Cependant, même si la Cour constitutionnelle ne peut pas directement poursuivre un député pour un détournement, elle peut jouer un rôle dans la validation ou la contestation des lois ou des procédures concernant la responsabilité des députés.
Par ailleurs, de nombreux responsables politiques, aujourd’hui en RDC ou ailleurs, se réfugient derrière leur immunité ou leur popularité pour éviter de répondre à la justice lorsqu’ils sont mis en cause dans des affaires de gestion des biens publics. Quand l’on n’a rien à se reprocher et que l’on n’a rien à cacher, il n’y a pas de raison de se dérober ou de chercher à opposer les institutions, ce qui crée un climat délétère dans un pays qui en a déjà bien assez besoin. Un homme politique doit être exemplaire et agir avec intégrité.
Si un élu refuse de répondre devant la justice, qui, alors, jugera les députés, sénateurs et autres représentants élus par le peuple ? L’impunité a causé beaucoup de tort à notre pays. Les hommes politiques détournent des millions, au détriment du développement. Nous voyons tous l’état de notre pays, pourtant immensément riche ! Même si certains ont été poursuivis pour détournement de biens publics, cela a-t-il toujours abouti à leur relaxe par les électeurs ? Rien n’est moins sûr.
Je suis préoccupé par la tournure que prend cette affaire. En cette période de crise militaire profonde, nous avons besoin, comme le disait Aristote, d’un sage capable de rétablir l’ordre dans notre pays et de moraliser ceux qui en ont la responsabilité. Il est essentiel d’observer ce qui se passe ailleurs pour construire un Congo juste, où tout le monde pourra profiter, et pas seulement une élite.
En 2009, je faisais le post doctorat à Emory University, à Atlanta. J’étais invité à l’université Johns Hopkins à Washington DC pour répondre à l’ancien secrétaire pour l’Afrique, monsieur Herman Cohen. Ce dernier défendait la thèse selon laquelle l’État congolais devrait laisser le Rwanda exploiter les minerais du Congo et payer les redevances. Il avait même eu une pique contre l’ancien président Nicolas Sarkozy qu’il accusait d’avoir volé son idée. En effet, le président français avait dit la même chose quelques mois auparavant. Ma réponse à monsieur Cohen était simple et claire. Votre proposition est économiquement plus rentable et plus efficace que le statu quo conflictuel que l’on connaît pour le moment. Malheureusement, le Congo n’est pas uniquement un espace économique – un espace extractif – mais plutôt un espace politique et social. La manière d’organiser une entité extractive est complètement différente de la manière d’organiser un espace politique. L’efficacité politique concerne la gestion des ambitions sociales, de la formation de la jeunesse et du repos paisible des anciens. L’efficacité économique se réduit à l’augmentation des revenus et des bénéfices ou au produit intérieur brut (GDP). Ma réponse n’avait pas plu à monsieur Herman Cohen. Il m’a rétorqué que je n’étais qu’un post-doc. C’est-à-dire que ma réponse n’avait pas beaucoup de valeur, car, selon lui, je n’avais pas le titre qu’il fallait pour le contredire. C’était pour lui une manière de botter en touche et d’éviter de regarder le reflet du miroir que je lui renvoyais.
Depuis le 25 avril 2025, le principe que défendait Herman Cohen a été amélioré et est devenu la doctrine de l’administration Trump pour arrêter le conflit qui dure déjà plusieurs décennies au Congo en proposant des bénéfices extractifs. Le résumé de l’accord de principe est que les Rwandais et les Congolais devraient travailler ensemble pour extraire les minerais de l’est du pays. La proposition de Cohen était de laisser le Rwanda exploiter les minerais de l’Est et de payer les redevances à la RDC. Pour le présent accord, le Rwanda et le Congo l'exploiteront ensemble et chacun prendra sa part des bénéfices. Le but est d’obtenir une paix entre les deux pays en les faisant collaborer dans l’exploitation minière de la partie est du pays. Pour permettre la faisabilité de ce projet, les USA promettent d’y injecter 200 milliards de dollars pendant 5 ans, en raison de 40 milliards de dollars par an. Cet argent permettra d’intégrer ce projet et de rendre la région non seulement pacifique, mais aussi prospère.
Maintenant, il y a eu plusieurs réactions auxquelles je ne voudrais pas revenir entièrement. Pour les uns, cet accord consacrerait le bradage des richesses du Congo en échange de la protection d’un régime. Ceux qui réfutent cet accord trouvent que l’on a fait la part belle au Rwanda qui nous agresse depuis des lustres sous le prétexte de la recherche des FDLR qui font plus de mal au Congo qu’au Rwanda. L’argent des Américains n’arrangerait pas les relations du Congo avec le Rwanda, qui sont détériorées depuis plusieurs décennies. C’est une illusion de les refaire par le biais de l’économie.
Les soutiens de cette proposition américaine pensent que, selon les chaînes de valeurs, le Congo pourrait profiter de cet accord. L’extraction minière pourrait être à la base de la création d’emplois pour les Congolais. Cependant, pour que les Congolais profitent au maximum de la couverture financière américaine, il faut qu’une grande partie des Congolais reçoivent une formation technique capable de leur rapporter suffisamment de revenus. Au lieu d’être de simples ouvriers ou manœuvres, les ingénieurs congolais doivent être au cœur de cette exploitation minière. Pour cela, il faut les former. L’argent américain pourrait servir à la formation de la jeunesse congolaise aux métiers de l’exploitation minière ; d’ingénieurs des ponts et chaussées pour améliorer les routes dans toute la république, pas uniquement sur les lieux d’extractions minières. Les minerais permettront donc de résoudre les problèmes des infrastructures congolaises. Les supporteurs de ce projet pensent que des infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires construites avec l’argent américain et qui couvriraient tout le territoire national relèveraient le niveau des revenus des Congolais. Bref. Les tenants de cet accord pensent que l’élément économique supplanterait les réticences sur la question de souveraineté. Ils pensent qu’une économie intégrée dans l’est du pays bénéficierait aux deux pays et éviterait les conflits pour se concentrer sur la production économique qui relèverait le niveau de vie dans les deux nations.
Le MDW aimerait voir comment les deux types d’arguments pourraient être combinés. Comment garder sa souveraineté nationale d’une part et profiter des richesses du pays qui seront exploitées en commun accord avec le Rwanda ? L’équation n’est pas d’une part une souveraineté dans la pauvreté et d’autre part une prospérité qui conduirait à la perte de la souveraineté nationale. Il existe des situations de zones franches dans le monde, mais celles-ci n’entament en rien la souveraineté politique et administrative de ces entités fonctionnant en zones franches.
Le caviar est que nous n’avons pas uniquement à faire à des espaces d’extractions minières. Les Kivus, le Maniema, l'Ituri et la province orientale sont constitués d’une diversité de populations qui vivent ensemble dans une relative harmonie offerte par la constitution congolaise. La présence des populations rwandaises dans le sol congolais a perturbé l’équilibre ethnique ; et l’incursion des militaires rwandais à l’est du Congo sous prétexte de la poursuite des FDLR, des Rwandais accusés d’être responsables du génocide de Tutsi en 1994 au Rwanda alors qu’ils n’avaient à l’époque que dix ans. Le Rwanda est aussi accusé de soutenir une rébellion congolaise qui remet en question le régime congolais en place.
D’après l’accord de principe signé le 25 avril 2025, le Rwanda devrait retirer son soutien au M23. Mais ce dernier est devenu une force autonome capable de prendre des villes dans le pays. En dissociant le M23/ADF du Rwanda, le régime congolais n’enlève pas l’épée de Damoclès qui pend sur la tête de ses dirigeants. L’accord ne parle pas des rébellions congolaises. Il est basé sur le principe selon lequel une prospérité économique réduirait drastiquement les risques de confrontations militaires. Un point de vue que le MDW ne partage pas, car la souveraineté, le sens de l’appartenance et le vivre-ensemble sont des éléments au-delà de l’économique. Les économies politiques sur lesquelles est construit cet accord ne font que sanctionner les décisions que la dialectique des forces productives demande d’exécuter. Cependant, nous devons nous rappeler aussi que l’histoire a du sens et qu’elle a un sens. L’auto-abolition de la valeur de l’argent fera resurgir les relations qui n’ont été construites que sur les bases économiques. Les Congolais doivent préparer une expertise nationale et financière pour être capables de se prendre en charge demain, et cela ne peut pas se faire dans un contexte de prédation endémique qui caractérise le Congo. Ce deal est temporairement le seuil dialectique de l’histoire, mais il exige du Congo un préparatif militaire, politique et des compétences techniques pour devenir maitre de son avenir dans un futur proche.
ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL
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PROGRAMME ETAT DE DROIT ET LUTTE CONTRE L’IMPUNITE ET LES CRIMES INTERNATIONAUX EN RDC.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°001/CIEGS/RDC/AFRIQUE/2025 DU
29 AVRIL 2025.
Concerne : LE DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MAKE DRC GREAT AGAIN OU RENDRE A LA RDC SA VRAIE GRANDEUR, SA SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE, SON AUTODETERMINATION DES PEUPLES AINSI QUE L’INTANGIBILITE DES SES FRONTIERES NATIONALES HERITEES DE LA COLONISATION.
VIVE LE DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS MAINTENANT OU LA SORTIE DEFINITIVE ET INCONDITIONNELLE DE LA RDC DE TOUTES LES ORGANISATIONS SOUS – REGIONALES, REGIONALES ET INTERNATIONALES A SAVOIR : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO ETC. ET CELA A LA DEMANDE DU PEUPLE CONGOLAIS.
VIVE L’APPEL A L’ORGANISATION DU REFERENDUM POPULAIRE DE SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET D’AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS CONFORMEMENT A L’ARTICLE 5 DE LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, A LA CHARTE DES NATIONS UNIES, A LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES, AU PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES AINSI QU’AU PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS ECONOMIQUES ET SOCIOCULTURELS RATIFIES PAR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
VIVE LE DRC EXIT OU LE BREXIT DUR ET TOTAL CONGOLAIS MAINTENANT OU LA SORTIE TOTALE ET IMMEDIATE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DE LA FRANCOPHONIE AINSI QUE DE TOUTES LES ORGANISATIONS SOUS – REGIONALES, REGIONALES ET INTERNATIONALES A SAVOIR : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO ETC. ET CELA A LA DEMANDE DU PEUPLE CONGOLAIS.
LE SEIGNEUR JÉSUS - CHRIST VEUT FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43: 19) ET CREEER UN CONGO NOUVEAU EN COMMENCANT PAR LE RESPECT DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET L'AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS AINSI QUE SA SORTIE TOTALE, INCONDITIONNELLE ET DEFINITIVE DE TOUTES LES ORGANISATIONS SOUS – REGIONALES, REGIONALES ET INTERNATIONALES A SAVOIR : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO ETC.
ECOUTONS TOUS SANS EXCEPTION ET EXCLUSION : GRAND ET PETIT, HOMME ET FEMME, JEUNE ET VIEUX, LIBRE ET OPPRIME, RICHE ET PAUVRE A PRESENT CE QUE DIT CLAIREMENT LA PAROLE PUISSANTE DE DIEU :
LES TENEBRES NE REGNERONT PAS TOUJOURS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 8 : 1 - 23 ; 9 : 1 - 4, JEAN 1 : 1-18 ; JEAN 8 : 12 ; JEAN 14 : 6 ET 1 JEAN 1 : 1-10).
LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TENEBRES A VU UNE TRES GRANDE LUMIERE (ESAIE 9 : 1 – 4).
VOICI, JE VEUX FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43 : 18 – 21 ; ROMAINS 8 : 28-29 ; 2CORINTHIENS 5 : 17).
Rappelant clairement le contenu global des alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Insistant et rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo, gages de développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de notre cher et beau pays le Congo – Démocratique ou encore mieux le Congo - Kinshasa.
Insistant clairement sur le fait que, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL depuis sa création en 2000 à toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques, opérationnels et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux être Social et de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre congolais et congolaise sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes, morales et républicaines en RDC en vue du mieux être social du peuple Congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral et de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de garantir, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie dans le strict respect de la démocratie, de la Paix Internationale, de la Justice qui élève une nation, de l’Etat de droit, dans la lutte contre les inégalités et injustices sociale d’où qu’elle viennent et partout où elles se produisent en République Démocratique du Congo, en Afrique et partout à travers le monde ainsi que l’implémentation de la culture de la bonne gouvernance dans un esprit et de la culture des valeurs chrétiennes, morales et républicaines acceptées par tous sans exception et exclusion.
Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL félicite le Chef de l’Etat Congolais et Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour avoir pris autrefois le courage politique et pour avoir ouvertement boycotté autrefois la réunion de huit clos devant sanctionner la fin des travaux de la 19ème Sommet de la Francophonie tenue en République Française à cause de la position jugée depuis très longtemps injuste, complaisante, très partisante et du silence complice ainsi que du comportement affichée depuis très longtemps par cette Organisation Internationale vis – à vis de la guerre d’agression Rwandaise vis – à - vis de la République Démocratique du Congo à l’Est du pays dont est victime depuis très longtemps la République Démocratique du Congo sous le silence complice de la Communauté Internationale, position en parfaite harmonie avec le peuple congolais souverain primaire, Maitre et Propriétaire de la République Démocratique du Congo qui avait totalement salué et soutenu cette décision selon les conclusions des études stratégiques, des entretiens et des consultations directes à la base longtemps menées par notre Organisation de Défense des Droits de l’Homme et de Développement durable et Intégral et de mieux être social du peuple congolais le CIEGS RDC AFRIQUE.
Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL félicite aussi le Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, Vital KAMHERE à Brazza – Ville en République du Congo lors de la 16ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la Région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (AFP) avait ouvertement et publiquement déclaré qu’aucun de nos neuf pays voisins n’avait condamné le Rwanda et qu’il s’était indigné face au silence complice et régional, à l’hypocrisie, à la complaisance et à cette indifférence totale des pays voisins de la RDC concernant l’agression dont la RDC est victime à l’est du pays de la part du Rwanda et le peuple congolais souverain primaire, Maitre et Propriétaire de la République Démocratique du Congo le félicite sincèrement pour avoir pris autrefois ce courage politique de dénoncer, de condamner et d’interpeller la conscience des responsables des 9 pays limitrophes de la RDC à Brazza – Ville lors de la 16ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la Région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (AFP), ce qui ouvre logiquement et incontestablement la voie à des très grandes réflexions et des questionnements dans la pensée du peuple congolais de savoir pourquoi ces neufs pays limitrophes de la RDC n’avaient - ils pas eu le courage politique de dénoncer et condamner l’agression Rwandaise conformément à la Résolution N° 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de tous les Rapports des Experts des Nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme, de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, du Pacte International relatif aux Droits Civils et politiques, du Droit International et du Droit International humanitaire ainsi que de tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l’Homme ratifiés par la RDC et le Rwanda et pourquoi pas aller même au delà pour imposer des très lourdes sanctions internationales politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres contre le Rwanda pour agression de la RDC à l’instar et au même titre que la Russie à cause de cette agression de la RDC par le Rwanda et dans le cas contraire pourquoi pas prendre des décisions politiques fortes pour quitter carrément et définitivement et totalement cette organisation de la Francophonie et cette Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la Région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (AFP) à cause de la position jugée depuis très longtemps injuste, complaisante et partisante ainsi que du comportement affichée depuis très longtemps par cette Organisation Internationale vis – à vis de la guerre injuste et injustifiée d’agression à l’Est dont est victime depuis très longtemps de 1994 à ce jour la République Démocratique du Congo, position en parfaite harmonie avec le peuple congolais souverain primaire, Maitre et Propriétaire de la République Démocratique du Congo qui avait totalement salué et soutenu cette décision selon les conclusions des études stratégiques, des entretiens et des consultations directes à la base longtemps menées par notre Organisation de Défense des Droits de l’Homme et de Développement durable et Intégral et de mieux être social du peuple congolais le CIEGS RDC AFRIQUE.
En plus le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL félicite encore une fois de plus le Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, Vital KAMHERE pour avoir réussi à faire adopter le rapport sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo avec des récentes données au cours la 15ème Session ordinaire de l’Assemblée Parlementaire du Forum des Parlements des Pays de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) à Luanda en République d’Angola en insistant qu’il faut que ce rapport mentionne la présence de l’Armée Rwandaise sur le territoire Congolais, car se limiter à la présence du M23 dans la partie est de la République Démocratique du Congo ne reflète plus la réalité à l’heure actuelle où tout est clair que nous sommes occupés par le Rwanda. Nous sommes entre leaders, nous nous devons nous dire la vérité avait – il déclaré ouvertement et publiquement et cela va tout droit en accord avec la Résolution N° 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de tous les Rapports des Experts des Nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme, de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, du Pacte International relatif aux Droits Civils et politiques, du Droit International et du Droit International humanitaire ainsi que de tous les instruments internationaux relatifs aux Droits de l’Homme ratifiés par la RDC et le Rwanda et pourquoi pas aller même au delà pour imposer des très lourdes sanctions internationales politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres à cause de cette agression de la RDC par le Rwanda et pourquoi pas prendre des grandes décisions politiques pour quitter carrément et définitivement cette organisation le CIRGL et ce Forum des Parlements des Pays de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) ou à cause de sa position jugée depuis très longtemps complaisante et partisante ainsi que du comportement affichée depuis très longtemps par cette Organisation Internationale vis – à vis de la guerre d’agression à l’Est dont est victime depuis très longtemps la République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu’à ce jour, position en parfaite harmonie avec le peuple congolais souverain primaire, Maitre et Propriétaire de la République Démocratique du Congo qui avait totalement salué et soutenu cette décision selon les conclusions des études stratégiques, des entretiens et des consultations directes à la base longtemps menées par notre Organisation de Défense des Droits de l’Homme et de Développement durable et Intégral et de mieux être social du peuple congolais le CIEGS RDC AFRIQUE.
De ce fait, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL en sa qualité de Conseiller Spécial et Géostratégique de toutes les Institutions de la République Démocratique du Congo conformément à ses Statuts et Règlement Intérieur notariés recommande au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et au Gouvernement de la République Démocratique du Congo d’activer rapidement et sans plus tarder ni tergiversation les dispositions de l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin d’organiser rapidement un referendum de souveraineté nationale et internationale et d’autodétermination du peuple congolais et de la République Démocratique du Congo et cela conformément ou encore en harmonie avec la Charte des Nations Unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif au Droits civils et politiques, le Pacte International relatif aux Droits économiques et socioculturels ainsi que tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l’Homme ratifiés par la République Démocratique du Congo en vue du retrait total, immédiat, inconditionnel et définitif de la République Démocratique du Congo de toutes les Organisations Sous – Régionales, Régionales et Internationales à savoir : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO etc que le peuple Congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo considère comme injustes, partisanes, totalement dépassées, déphasées, surannées et obsolètes et qui n’apportent plus rien dans le cadre de la vie quotidienne du peuple congolais, du développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la République Démocratique du Congo selon les conclusions des études géostratégiques, des consultations populaires directes et des entretiens directs menés à la base auprès du peuple congolais par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL, d’autant plus qui depuis très longtemps, le peuple congolais ne leurs font pas du tout confiance et considèrent toutes ces Organisations comme budgétivores et que l’argent du contribuable Congolais dépensés dans les cotisations auprès de ces Organisations Sous - Régionales, Régionales et Internationales peuvent désormais être affectées dans d’autres lignes budgétaires et servir par exemple à la paie des fonctionnaires de l’Etat Congolais, des militaires, des policiers, des enseignants, des professeurs d’Universités, des Médecins, des Infirmiers, des agronomes, des vétérinaires, des pharmaciens et autres catégories socioprofessionnelles et aussi à renforcer le programme de la reconstruction et le développement de la RDC à travers des programmes spécialisés tels que le Programme de Développement Local des 145 Territoires, le programme de la Couverture Santé Universelle (CSU), le Programme de la gratuité de l’éducation, le programme de la gratuité de la maternité, la construction des routes, des écoles, des hôpitaux, des Centres Hospitaliers Universitaires, des ponts, des ports et des aéroports etc.
C’est pourquoi, pour terminer ce Communique de Presse, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET DE MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : LA SOCIETE CIVILE DE LA RECOMPOSITION ET RESTRUCTURATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en sigle LA SOCIRECO, LE DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET L’ETAT DE DROIT ET LA JUSTICE SOCIALE DISTRIBUTIVE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO lance encore un S.O.S et un appel urgent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions de la République, des pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l’Etat en République Démocratique du Congo d’agir rapidement en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin de faire respecter la Constitution en occurrence l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo en appelle très vite à l’organisation rapide et sans plus tarder du referendum de souveraineté nationale et Internationale et d’autodétermination du peuple congolais afin d’activer le DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS DUR ET TOTAL en vue de la sortie totale, rapide, inconditionnelle, immédiate et définitive de la RDC de toutes ces Organisations Sous – Régionales, Régionales et Internationales à savoir : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO etc.
A titre de rappel, c’est aussi à l’issue d’une marche de colère et de protestation organisée à Kinshasa en RDC le 04 Décembre 2022 par les Catholiques Congolais qui demandaient ce qui suit : le départ de la MONUSCO, la suspension de la participation de la RDC à l’OIF, retirer la RDC de l’EAC, la non mutualisation des armées et que tous les accords engageant la RDC passent par le Parlement Congolais pour examen, débat avant toute ratification. Ce qui a motivé, incité et amené le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET DE MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL d’organiser des études géostratégiques, des consultations populaires directes et des entretiens directs menés à la base auprès du peuple congolais pour savoir exactement ce que pense le peuple congolais sur cette affaire et sur ce dossier.
Et c’est aussi depuis très longtemps que le peuple congolais, Maître, Souverain et propriétaire de la République Démocratique du Congo ne cesse de réclamer tout haut, ouvertement et publiquement auprès du Chef de l’Etat et Président de la République Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO toutes affaires cessantes de faire sortir ou de retirer totalement et définitivement la République Démocratique du Congo de l’EAC (Communauté des Etats d’Afrique de l’Est) qu’il considère comme dépassée, déphasée, surannée, obsolète, sans aucune vision pour la République Démocratique du Congo et sans aucun impact pour le mieux être social du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre et aussi pour le développement durable et Intégral de la République Démocratique du Congo et malheureusement sans succès et sans résultat et la voix du peuple Congolais n’a jamais été attendu par le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo jusqu’à ce jour et jusqu’à preuve du contraire (1Rois 12 : 1 - 24 ; Proverbes chapitres 1 à 9 ; Ecclésiaste 9 : 16 - 17 ; Jérémie 29 : 8 ; Jérémie 35 : 15 ; Jérémie 44 : 4 ).
Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Matthieu 11 : 15 ; Apocalypse 2 : 16 - 17 ; Apocalypse 2 : 26 ; Apocalypse 3 : 6 ; Apocalypse 3 : 16 ; Apocalypse 2 : 22).
LE CIEGS RDC AFRIQUE
ONGDH DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME
ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL
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Après la lecture de la Déclaration du 25 avril 2025 signée à Washington par les deux ministres des Affaires Etrangères de la RDC et du Rwanda, on peut soit penser que la Déclaration se contredit ou qu’elle ne se contredit pas.
On pense que la Déclaration se contredit quand on conclut qu’après avoir affirmé, en son point 1, le respect des frontières de chaque pays et surtout de sa souveraineté sur son territoire, elle laisse entendre, en son point 3, que les deux pays vont cogérer leurs ressources naturelles où qu’elles se situent sur le territoire de l’un d’eux.
On pense que la Déclaration ne se contredit pas quand on conclut que chaque pays gère souverainement seul les ressources naturelles qui sont sur son territoire mais les deux pays coopèrent (coopérer est le mot qui est utilisé dans la Déclaration et non cogérer) uniquement sur la mise en valeurs des ressources naturelles qui les rassemblent.
Je suis de ceux qui disent que ladite Déclaration ne se contredit pas. Je soumets ici, à l’appréciation de chacun, l’argumentaire qui soutient ma compréhension de ladite Déclaration.
Quelles sont ces ressources qui rassemblent physiquement les deux pays ? Ce sont évidemment celles qui sont frontalières. Or il y en a.
En ce qui concerne le domaine de l’hydroélectricité, nous avons deux centrales sur la rivière Ruzizi (centrales de Ruzizi 1 et Ruzizi 2) et une autre encore au niveau des études de faisabilité (la centrale de Ruzizi 3). Ces trois centrales rassemblent nos trois pays (Burundi, RDC et Rwanda) car elles sont construites sur la Ruzizi qui forme la frontière entre la RDC et les deux autres pays. Elles sont ainsi cogérées dans le cadre la CEPGL à travers une société commune que les trois pays qu’elles rassemblent ont créé le 20 août 1974, Electricité de la Région des Grands Lacs, (EGL). Dans la convention créant cette société, le DG est obligatoirement un Congolais, le poste de DGA est confié au Rwanda et le Siège est placé à Bujumbura au Burundi. En 2013, j’ai été envoyé à Kigali, puis à Bujumbura, comme expert, par notre ministre de l’environnement de l’époque, Monsieur Bavon N'Sa Mputu, pour valider, avec les experts de deux autres pays, une étude de faisabilité effectuée par un bureau d’étude italien sous financement de la Banque Africaine de Développement. L’EGL est, dans la région où sévit aujourd’hui la guerre, ce qu’est la Snel dans le reste du pays. Elle est mise en mal par la guerre. Il est donc normal que la Déclaration demande une coopération saine et pacifique de ces trois centrales. On se rappelle, d’ailleurs, que quand l’AFDL avait occupé la région de la rivière Ruzizi en 1996, elle s’était empressée de couper le courant électrique à la partie congolaise (zaïroise à l’époque) qui bénéficie du courant électrique de deux centrales (Ruzizi 1 et 2). En outre, tout le monde sait que les animaux qui vivent dans des parcs frontaliers se déplacent librement d’un pays à l’autre sans demander des visas. On sait aussi que le gaz méthane qui est dans le fond du lac Kivu s’étend de part et d’autre de la frontière entre la RDC et le Rwanda et ne se déplace vers les pompes situées dans les deux pays qu’en obéissant aux lois physiques et non aux lois juridiques. Quant aux ressources minérales déjà découvertes et à découvrir dans cette région frontalière, elles peuvent bien se situer de part et d’autre de la frontière ou à sa proximité. On comprend, dès lors, que leur mise en valeur demande une coopération apaisée dans la paix.
J’ai des difficultés à comprendre la lecture du point 4 de la partie 3 de la Déclaration qui porte sur le « Cadre d’Intégration Economique Régionale » que font certaines personnes en l’opposant à la partie 1 qui traite de « la Souveraineté, l’Intégrité Territoriale et la Gouvernance de deux pays ». Pourtant le point 4 précise que la coopération sur la mise en valeur des ressources naturelles ne concerne que celles qui rassemblent les deux pays ! Pour moi, les centrales hydroélectriques d’Inga, de Mobayi Mbongo, de Katende, de Kakobola, etc. tout comme les gisements miniers du Katanga, du Kasaï et d’autres régions non frontalières, ainsi que les forêts de la Tshuapa, toutes ces ressources naturelles éloignées de la frontière, donc qui ne rassemblent pas les deux pays, soient concernés par la mise en valeur conjointe entre la RDC et le Rwanda.
Parmi ceux qui, à mes yeux, font une mauvaise lecture de la Déclaration du 25 avril 2025, vont jusqu’à dire que la coopération sur la mise en valeur de ces ressources qui rassemblent nos deux pays (frontalières) hypothèque la souveraineté de la RDC. Pourtant, depuis le 20 août 1974, donc depuis plus d’un demi-siècle, que l’EGL (Electricité de la Région des Grands Lacs) est créée et cogérée par les trois pays (Burundi, RDC et Rwanda) ces lecteurs n’ont jamais dit que cette gestion commune hypothèque la souveraineté de notre pays. Ladite Déclaration n’a pas créé cette cogestion des ressources naturelles frontalières qui existe depuis la naissance de nos trois pays, elle la confirme seulement.
Voilà ma lecture de la Déclaration des ministres des Affaires Etrangères de la RDC et du Rwanda, le 25 avril 2025, à Washington.
Je crois que je dois profiter de ce moment pour informer ceux qui ne le savent pas encore et rappeler à ceux qui le savent déjà que la stratégie de confier les concessions des ressources naturelles du Congo aux sociétés privées contre la protection des frontières du pays avait commencé dès le lendemain de la clôture de la Conférence de Berlin de 1885 avec le roi Léopold 2, alors souverain du Congo, par la création des sociétés à charte. Quand il a cédé le Congo à la Belgique en 1908, les colonisateurs belges avaient repris la même stratégie et l’ont même renforcée.
L’I.A. informe : «Les sociétés à charte ont joué ainsi un rôle fondamental dans la protection de l'intégrité territoriale du Congo belge. Elles ont agi comme des instruments d'administration directe, de répression des résistances internes, et de protection contre les menaces extérieures. En utilisant la Force Publique, en exploitant des ressources stratégiques, en construisant des infrastructures, et en exerçant des pouvoirs judiciaires et militaires, elles ont permis à Léopold II de maintenir son autorité sur le territoire. Cependant, cela a été réalisé au prix de pratiques brutales, de violations des droits humains et d'une exploitation inhumaine des populations congolaises».
Donc ce que le gouvernement voudrait faire avec les Américains en leur donnant des concessions d’exploitation des ressources naturelles contre leur participation à la sécurisation de l’intégrité du territoire de notre pays et de notre souveraineté est la stratégie qui avait permis à la Belgique, un petit pays, de garder le Congo belge contre la convoitise de grandes puissances qui contrôlaient les colonies voisines. Nous avons eu tort d’abandonner cette politique après l’indépendance ; voilà où cette inconscience nous a amenés. Tous les pays du monde le font. On ne donne rien pour rien comme nous l’avons fait depuis le 30 juin 1960. En ce moment même, l’Ukraine est en train de le faire avec les mêmes Etats-Unis d’Amérique grâce à ses minerais stratégiques.
Voici une liste de quelques sociétés à charte créées par Léopold II et maintenues dans leurs rôles par la colonisation belge.
1. La Société Anonyme du Haut-Congo (S.A.H.C.)
- Création : En 1887.
2. La Compagnie du Congo pour le Commerce et l'Industrie (CCCI)
- Création : En 1888.
3. La Compagnie du Congo Français (CCF)
- Création : En 1894.
4. La Compagnie du Katanga
- Création : En 1906.
5. La Société Royale du Congo belge (Société Générale de Belgique)
- Création : Bien que fondée avant la période de Léopold II, cette société a joué un rôle important dans l'exploitation des ressources du Congo.
6. La Compagnie de l'État Indépendant du Congo (EIC)
- Création : Avant la création de l'État belge au Congo, Léopold II a fondé l'État Indépendant du Congo en 1885, une entité privée placée sous son contrôle personnel. Il a utilisé différentes sociétés à charte pour exploiter les ressources.
7. La Compagnie du Congo belge (Société Générale du Congo)
- Création : Cette société a été formée après la cession du Congo par Léopold II à l'État belge en 1908.
Les documents, ci-après, démontrent que les sociétés à charte n'étaient pas seulement des entités économiques, mais qu'elles jouaient également un rôle dans l'administration et le contrôle militaire du territoire congolais, en étroite collaboration avec la Force Publique.
8. La Compagnie des Chemins de Fer du Congo (CFR)
- Création : Fondée dans les années 1890, cette société était chargée de construire et de gérer les lignes de chemin de fer qui permettaient le transport des matières premières extraites, telles que le caoutchouc et le minerai de cuivre, vers les ports.
Pour des chercheurs sur le sujet, l’Intelligence Artificielle qui m’a fourni les noms de quelques sociétés à charte m’a aussi fourni la liste ci-dessous de documents que l’on peut consulter pour des informations plus détaillées sur le rôle des sociétés à charte au Congo pendant l’époque belge dans notre pays.
1. La Force Publique de sa naissance à 1914
Cet ouvrage, réalisé par la deuxième section de l'État-major de la Force Publique et publié par l'Institut Royal Colonial Belge en 1952, offre une analyse détaillée de la création et du développement de la Force Publique. Il met en lumière la participation des militaires à l'histoire des premières années du Congo, notamment en lien avec les sociétés à charte.
2. Memoire Online - L'armée dans la stabilisation politique d'un État : cas de la RDC
Cette étude souligne que la Force Publique a été officiellement mentionnée pour la première fois dans le décret du 30 octobre 1885, définissant la structure du gouvernement de l'EIC. Elle avait pour attributions l'occupation et la défense du territoire, le maintien de la sécurité, et l'exécution des lois, décrets et règlements. La création de la Force Publique est donc directement liée aux structures mises en place par Léopold II et les sociétés à charte.
3. La « Force Publique », institution coloniale belgo-congolaise
Un article qui décrit la Force Publique comme une institution créée en 1885 par Camille-Aimé Coquilhat, sur ordre du roi Léopold II. La Force Publique servait de police nationale et de répression contre les populations locales, contrôlant la production de ressources telles que l'ivoire et le caoutchouc, souvent en collaboration avec les sociétés à charte.
4. Force Publique - Mémoires de Guerre
Ce site fournit des informations sur l'organisation et les missions de la Force Publique, soulignant les problèmes de discipline et les abus de pouvoir de certains officiers. Il mentionne également la collaboration entre la Force Publique et les compagnies privées dans l'administration du territoire.
Comme de coutume, la belle série de questionnements de ce libre-penseur et chercheur émérite, Pasu Lundula, est à découvrir à la quatrième de couverture de son œuvre. En voici quelques-uns : « La France est-elle la patrie des droits de l’homme ? Quel pays est-elle ? Est-elle l’amie de l’Afrique ? Comment sont les Français ? Pourquoi ont-ils préféré Pétain à de Gaule en 1940 ? Est-il le décolonisateur de l’Afrique ? … Qu’apportent les sommets France-Afrique aux Africains ? Qui arrêtera la France-Afrique ?... »
L’auteur de « La France sans masque » affirme s’accorder lui-même une palme d’or car, selon lui, ce livre comble un vide béant. Dans sa préface de 2007, il écrit : « Les ouvrages sur la France remplissent des rayonnages entiers de bibliothèques, mais la France vu par un Noir y est quasiment introuvable ; c’est là que réside l’intérêt de ce bouquin dont le titre illustre parfaitement l’originalité de mon propos : il a le mérite de faire entendre un son de cloche que personne ne peut se permettre d’ignorer. »
Dans sa préface de 2021, Pasu Lundula dit que la première édition de ce bouquin a eu un grand écho au Congo et qu’il n’a pas manqué des gens pour le qualifier de chef-d’œuvre. Il y a eu une pile des réactions aussi bien par mails que nez à nez. Selon lui, il se dégage l’effarement des Congolais par le fait de se trouver en face d’une France qu’ils ne s’imaginaient pas le moins du monde : de « la patrie des droits de l’homme » tant claironnée ad nauseam. L’auteur déclare qu’il est le premier Noir à avoir pondu un ouvrage sur la France de cette veine.
« La France n’est pas la patrie des droits de l’homme »
Après les deux préfaces, le tout premier point qui suit, s’intitule « Haro sur un mythe ». La France est-elle la patrie des droits de l’homme ? Pasu Lundula répond qu’il n’a jamais avalé cette couleuvre. Il dit que c’est une enseigne mensongère. D’après lui, la France n’est pas la patrie des droits de l’homme mais elle est plutôt la patrie de la Déclaration des droits de l’homme. Les Français peinent de faire en sorte que la réalité soit conforme à la « Déclaration ».
Plus loin, l’auteur écrit, noir sur blanc : « Aucun pays au monde n’exalte les droits de l’Homme, jusqu’à satiété, autant que la France. Quand on pratique l’esclavage et la colonisation, avec des slogans tels que LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE et qu’on continue à piller, à tromper et à massacrer tout en se proclamant la patrie des lumières est le comble des combles. La France devait normalement en avoir honte. » A sa manière, Pasu Lundula démystifie la France et apporte ainsi une réponse claire à son premier questionnement.
Avec des mots durs, cet écrivain explique que l’Histoire nous enseigne que jusqu’en 1791, Haïti, alors Saint-Domingue, faisait vivre la France et que c’est là, en Haïti, que l’Hexagone a tiré la richesse qui a énormément contribué, par l’exploitation monstrueuse des esclaves Noirs, à lui donner son visa d’entrée dans le gotha des pays riches. Pasu Lundula martèle que la première défaite de Napoléon Bonaparte c’est Haïti en 1804 et non pas Waterloo en 1815.
Quel pays est la France ?
La charpente de cet ouvrage comprend, en outre, le point 2 intitulé « France », le point 3 « Portrait des Français », le point 4 « Vè République ». Ici, l’auteur brosse, « sans masques », les portraits de quelques grandes figures de ce pays européen dont De Gaule, Foccart, Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron. Le point 5 c’est « Les Noirs en France », le point 6 « Les Juifs en France », le point 7 « Les Arabes en France », le point 8 « Les Asiatiques en France », le point 9 et tout dernier « Des vérités à retenir ».
Selon l’auteur, la France est un pays des paradoxes. C’est une grande nation qui doit son rayonnement dans le monde par son histoire tumultueuse, son ingéniosité, sa littérature. Il ajoute que ce pays n’a pas inventé la révolution ; la révolution anglaise de 1688 et la révolution américaine de 1776 l’ont devancé.
Abordant le « Portrait des Français », cet écrivain indique que la France n’est pas exempte de racisme même si c’est reconnu comme un délit. Selon lui, sept, ou même huit Français sur dix, sont racistes. Il ajoute que les racistes sont repartis en deux catégories : les ultras et les condescendants. Il dit aussi que le débat est une passion française. Le livre est une denrée précieuse pour les Français. Et ils savent valoriser leurs œuvres, ils sont amateurs d’arts et fous des spectacles.
L’auteur rappelle que De Gaule était un amoureux des livres. Pour la France, Charles de Gaule a été l’homme providentiel par excellence. Il a gagné son pari quand il a changé en victoire la défaite écrasante de tout un peuple abasourdi et résigné.
Plus loin, dans « Des vérités à retenir », Pasu Lundula donne la définition de la francophonie : « La francophonie est le nouvel avatar de l’impérialisme français, elle est la plus vénéneuse, par son caractère soporifique, et la pire forme des impérialismes des temps modernes. » Il ajoute que les sommets France-Afrique sont, pour l’Afrique, une insulte suprême. Selon lui, sans l’Afrique, la France n’est rien. Bien d’autres vérités sont à y découvrir.
Ce livre immensément riche de plus de 300 pages mérite d’être lu et relu. Et s’il était publié en France, sa publication aurait eu des effets d’un séisme, écrit-il. Pasu Lundula donne cette conclusion à la quatrième de couverture : « La France s’est construite sur des mythes tellement forts que tout regard critique, émanant d’un Africain, ressemble, aux yeux des Français, à une transgression. Ce livre ne heurtera que les sots. »
Le weekend d’aujourd’hui a connu un embouteillage monstre quant au sujet à traiter pour le MDW. La disparition du pape François le lundi de Pâques était au rendez-vous.
Pour bien appréhender l’intérêt des écrits du libre-penseur Pasu Lundula, il faut toujours commencer par lire la quatrième de couverture. L’on y découvre une série d’interrogations fondamentales permettant de mieux cerner le sujet.