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L'initiative pour la gouvernance mondiale : Insuffler une dynamique inclusive dans la coopération internationale

(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Le débat général de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies s'est ouvert au siège de l'ONU à New York le 23 septembre. Mais pendant des débats intenses, des termes comme « divergence » et « différend » sont fréquemment apparus dans l'opinion publique. Dans son discours, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré sans détour que le multilatéralisme était « attaqué », soulignant que « la coopération internationale n'est pas naïve ». Derrière ces divergences, se cachent le déficit de gouvernance mondiale et l'urgente nécessité de réformer et d'améliorer cette gouvernance.

L'Initiative pour la gouvernance mondiale arrive à point nommé. L'Initiative pour la gouvernance mondiale, mise en avant lors du dernier sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) début septembre, souligne les principes suivants : respecter l'égalité souveraine, se conformer à l'état de droit international, pratiquer le multilatéralisme, préconiser une approche centrée sur les personnes et se concentrer sur les prises de mesures concrètes, a déclaré vendredi le Premier ministre chinois Li Qiang lors du débat de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies, soulignant que cette initiative offre une voie importante pour la mise en place d'un système de gouvernance mondiale plus juste et plus équitable.

Lancée dans le sillage du 80e anniversaire de la création des Nations Unies et de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Initiative pour la gouvernance mondiale se présente comme un symbole de promotion de la paix à travers le monde. Certes, le monde reste marqué par des menaces multiformes avec des relents d'hégémonisme et de repli sur soi, mais la paix demeure un idéal à promouvoir vaille que vaille. Il importe comme le suggère le premier principe du concept de reconnaître et de respecter la souveraineté de toutes les nations du monde. Les voix de tous les pays, petits ou grands, riches ou pauvres, méritent d'être prises en compte. Chaque pays devrait être à mesure de s'autodéterminer, de tracer sa propre voie sans être sous le joug d'une puissance quelconque. C'est dans cet élan de respect de la souveraineté de chacun que la gouvernance mondiale sera inclusive et au service de tous. Dans ce registre, les pays du Sud global devraient être mieux écoutés d'autant plus qu'ils ont longtemps été victimes d'une vision unilatérale du monde. Absent des cercles de décisions, il est temps d'ouvrir de nouvelles perspectives pour le Sud global dans le contexte actuel du monde.

L'Initiative pour la gouvernance mondiale prône la conformité à l'état de droit international. Le constat est établi que le Sud global est sous-représenté dans les instances internationales. Comment la gouvernance mondiale peut-elle être juste dans une configuration où bon nombre de pays n'ont pas de voix au chapitre?  L'Afrique est absente des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU alors que la plupart des décisions qui y sont prises la concernent. Ces injustices méritent d'être réparées pour améliorer significativement la gouvernance mondiale. De nouvelles économies émergentes ont vu le jour, mais restent encore défavorisées sur le marché international. Il faut en finir avec ces anachronismes qui défavorisent de nombreux pays dans les échanges économiques et commerciaux. La gouvernance mondiale doit ouvrir les passerelles pour tous les pays.

La conformité à l'état de droit international suppose que l'on se départisse d'une approche unilatérale sur l'échiquier mondial. L'Initiative pour la gouvernance mondiale appelle à une expression sans faille du multilatéralisme. C'est un principe fondamental pour que la gouvernance mondiale prenne en compte les intérêts de chaque partie. Il ne saurait y avoir de nations qui subissent le diktat des autres sous le prétexte qu'ils sont pauvres ou petits. Il est impératif de privilégier la concertation, la consultation et de prendre en compte les intérêts de tous. Dans cette perspective, il est important de renforcer le pouvoir d'une instance comme l'ONU, de la rendre plus démocratique afin que toutes les nations puissent prendre part aux décisions inhérentes à la gouvernance mondiale. Les organisations régionales et sous-régionales devraient également être mises à contribution pour promouvoir le multilatéralisme à l'échelle mondiale.

Que serait une gouvernance mondiale si l'homme n'est pas au cœur de ses priorités? C'est pourquoi l'Initiative pour la gouvernance mondiale exhorte à la promotion d'une approche centrée sur les personnes. Les questions de santé, d'éducation, d'alimentation et de libre circulation des hommes méritent une attention particulière au sein de la gouvernance mondiale. Le bien-être des personnes doit être la priorité des priorités dans les instances décisionnelles à l'échelle de la planète. L'avenir de l'humanité repose sur les soins que l'on apporte aux personnes. L'on ne saurait parler de paix dans un monde où les hommes n'ont pas accès à une éducation de qualité, où ils ont du mal à se soigner, à se nourrir ou à se déplacer librement... La gouvernance mondiale doit être au service de l'humanité, à défaut, elle n'aura aucune résonance.

L'Initiative pour la gouvernance mondiale propose que l'on dépasse les vœux pieux pour promouvoir des actions concrètes. Aux grands maux, dit-on, il faut de grands remèdes. Les problèmes communs de l'humanité méritent une approche globale afin de trouver des solutions adéquates. Aux discours, il faut joindre les actes pour donner espoir, pour rassurer. L'humanité est confrontée à des défis colossaux que sont le changement climatique, les conflits meurtriers. Ensemble, dans un esprit de solidarité, l'on devrait y remédier. La gouvernance mondiale doit être une gouvernance de solutions aux problèmes de l'humanité tout entière. De ce fait, il y a lieu de renforcer les chaînes de solidarité entre nations pour bâtir la communauté d’avenir partagé pour l'humanité.

L'Initiative pour la gouvernance mondiale est un concept au service de l'humanité. Il poursuit l'objectif d'apporter plus d'efficacité dans la résolution des problèmes de l'humanité et de servir les intérêts de tous les pays dans une dimension inclusive. Ce concept doit être particulièrement approprié par les pays en développement pour mieux se faire entendre. Il doit être promu pour insuffler une dynamique inclusive dans la coopération internationale. En ce 80e anniversaire de l'ONU, il faut changer de cap en privilégiant des relations empreintes de respect mutuel et d'inclusion. Chaque partie doit jouer sa partition dans le destin commun de l'humanité.

(Photo : VCG)

L'initiative pour la gouvernance mondiale : Insuffler une dynamique inclusive dans la coopération internationale
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L'Egypte en première ligne dans la crise de Gaza

 

Dès le début de la guerre israélienne à Gaza, l'Egypte a joué un rôle actif en faveur du peuple palestinien, alliant volonté politique, influence diplomatique et action humanitaire. Le pays du Nil a fermement soutenu les Palestiniens, assurant à la fois la protection de leurs droits et l'aide aux personnes touchées par la guerre.

Sur le plan politique, Le Caire a déclaré à plusieurs reprises que l'expulsion violente ou délibérée des Palestiniens constituait une « ligne rouge ». À travers des sommets internationaux, des recours juridiques et des contacts diplomatiques réguliers, l'Égypte envoie un message clair : la stabilité de la région passe par une solution à deux États et le renforcement de l'Autorité palestinienne.

Dans le cadre des négociations de cessez-le-feu, Le Caire a conclu des accords provisoires sur les échanges de prisonniers et a renforcé l'aide humanitaire, malgré des actions militaires contraires aux accords. Les efforts égyptiens se poursuivent, visant à créer des couloirs sûrs pour l'acheminement de l'aide et à relancer les négociations de paix.

Parallèlement, l'action humanitaire de l'Égypte apporte une solution concrète aux besoins des personnes déplacées. Environ 80 % de l'aide destinée à Gaza transite par l'aéroport d'Al-Arish, tandis que de nouvelles infrastructures et des camps temporaires à Rafah, Deir al-Balk et Hanyouns offrent abri et soutien aux personnes touchées. Les conférences humanitaires organisées au Caire posent les bases de la reconstruction et du retour à la normale dans la région.

Le soutien constant et multidimensionnel de l’Égypte apporte non seulement un soulagement aux Palestiniens, mais positionne également le pays comme un allié indéfectible dans une région pleine de défis, envoyant le message que la paix et l’aide humanitaire peuvent coexister malgré l’adversité.

Abdelsattar Barakat

(Correspondant à Athènes pour le journal "Al-Ahram", ainsi que pour la chaîne "Al-Qahera News", la chaîne d'information nationale d'Egypte).

 

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RDC-Chine : Zhao Bin met en valeur l’opéra Wu pour consolider les liens culturels !

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 La semaine dernière, Kinshasa a accueilli un évènement inédit consacré à la présentation de l’opéra Wu, un art théâtral originaire de la province chinoise de Zhejiang. Le spectacle s’est déroulé dans un climat de parfaite convivialité, au centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, situé en face du Palais du peuple, en présence de plusieurs officiels congolais et chinois. Pour Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, le choix porté sur Kinshasa pour la toute première performance de l’opéra Wu sur la scène africaine revêt un caractère symbolique et marque, en même temps, un engagement ferme aligné dans la perspective du rapprochement continu des liens culturels entre la RDC et la Chine.

‘’Le premier message est celui de l’amitié. Le niveau des relations entre nos deux pays dépend largement des échanges entre nos peuples et de la connaissance mutuelle de nos cultures… Le choix de Kinshasa comme escale africaine de cette troupe artistique de haut niveau montre l’importance et l’estime que nous attachons à la capitale congolaise, reconnue comme un centre culturel de l’Afrique centrale. Avec la remise du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, nous portons un contenu qui enrichit sa mission et renforce son rôle dans la vie culturelle congolaise’’, a indiqué le Diplomate Zhao Bin, à l’occasion de cet évènement-là. Grand ami de la Chine, Modeste Bahati Lukwebo, deuxième Vice-Président du Sénat, présent au spectacle, a affirmé que la présentation de l’opéra de Jinhua, autre nom de l’opéra Wu, à Kinshasa, constitue un pont stratégique qui va favoriser les échanges entre les peuples congolais et chinois, ouvrant une nouvelle voie pour le renforcement de l’amitié sino-congolaise.

Ce qu’il faut savoir

L'opéra Wu, communément appelé opéra Jinhua, comprend six styles vocaux différents. Par ordre chronologique, le plus ancien de ces styles est le Gaoqiang, né il y a plus de 500 ans sous la dynastie Ming, suivi par l'opéra Kunqu, l'opéra Luantan et l'opéra Hui. Au milieu de la dynastie Qing, ces quatre styles étaient devenus des genres relativement indépendants, englobant les principaux genres mono-chantés du paysage lyrique chinois. À la fin de la dynastie Qing, les troupes d'opéra Hui et d'opéra Luantan de Jinhua et de Quzhou ont progressivement adapté les arts narratifs locaux du Tanhuang et du Shidiao, ajoutant ces deux styles à leur répertoire. À la fondation de la République populaire de Chine, ces six styles étaient devenus un ensemble éclectique, connu collectivement sous le nom d'opéra Wu.

GM

RDC-Chine : Zhao Bin met en valeur l’opéra Wu pour consolider les liens culturels !
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L’espoir au cœur du bassin du Congo : réflexions sur ma visite à Yangambi

(Un éditorial de Alyson King, OBE, Ambassadrice du Royaume-Uni en République Démocratique du Congo)

Du 1er au 5 septembre 2025, l’ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, Alyson King, OBE, s’est rendue à la Tshopo, précisément à Yangambi pour découvrir de près les projets financés par le Royaume-Uni et échanger avec les acteurs locaux sur les initiatives de conservation de l’environnement dans le bassin du Congo.

23 septembre 2025 - Escalader une tour en métal de 55 mètres - l’équivalent de onze étages- pour se retrouver au-dessus de la canopée de la forêt, n’est pas le quotidien d’un ambassadeur ou une ambassadrice. Nous sommes généralement plus habitués à « l’écosystème » des bureaux, des réunions et des évènements.

Pourtant, cette expérience nous offre une nouvelle perspective- à la fois physique et mentale, sur le Congo. Ça nous rappelle que la RDC ne se résume pas à Kinshasa. Ce n’est pas seulement les grandes villes, les infrastructures, les mines ou même le conflit. C’est un pays vaste, avec des forêts immenses qui constituent plus de 65% de la surface du pays, avec une riche diversité autant humaine que naturelle. 

La Reserve de Biosphère de Yangambi, située au nord-est du pays dans la province de la Tshopo, a été pendant longtemps une importante base pour la recherche scientifique et pour les initiatives de développement local et durable en RDC. La « tour à flux », qui a testé notre état physique pendant notre visite en début septembre, est pour l’instant la seule tour de ce type dans tout le Bassin du Congo.  Elle mesure les échanges de gaz au-dessus de la forêt, nous aidant à comprendre la contribution du Bassin du Congo à la stabilisation du climat mondial.

C’est grâce aux scientifiques et collègues comme Deborah et Nestor, que nous avons rencontrés lors de notre visite, et aux recherches importantes menées à Yangambi et dans d’autres sites similaires, que le monde commence à comprendre l’importance et la richesse du Bassin du Congo. Comme l’a évoqué Baba Dioum, le premier ingénieur forestier du Sénégal, « On ne protège que ce que l’on aime, on aime que ce que l’on connait et on ne connait que ce que l’on apprend ».

On estime que plus de 80 millions de personnes dépendent des forêts du Bassin du Congo pour leur survie, et les études montrent que plus de 300 millions d’Africains sont affectés par les pluies générées par ces forêts. Pour le monde, le Bassin du Congo est le « poumon » le plus important, grâce à son absorption de carbone, qui aide à stabiliser le climat global. La RDC seule représente 62% du Bassin du Congo.

Ici à Yangambi, nous avons également pu visiter différentes solutions et initiatives qui sont menées avec les communautés locales pour soutenir le développement économique et la protection de la forêt. Les demandes en agriculture et pour le bois-énergie en RDC contribuent à une augmentation de déforestation, mais la bonne nouvelle c’est qu’il y a des solutions ! Les projets d’agriculture durable, comme les “champs d’écoles paysannes”, ou l'on enseigne le compostage, l’apiculture, l’agroforesterie et d’autres pratiques durables, soutiennent l’environnement et une approche à plus long-terme, mais aussi très souvent un meilleur rendement et donc un meilleur revenu pour les familles.

Cela fait plusieurs années que le Royaume-Uni travaille avec la RDC pour soutenir des solutions durables qui intègrent le développement économique avec une perspective durable à long terme, c’est-à-dire, qui considèrent et répondent aux impacts sur l’environnement et le climat- comme ici à Yangambi. Nous travaillons aussi avec le secteur privé, pour soutenir des entreprises qui développent des alternatives pour protéger les forêts, ainsi que sur les questions importantes de gouvernance forestière.

Dans deux mois, en Novembre, les représentants des pays du monde se retrouveront encore une fois à la 30ème « Conférence des Parties », la « COP30 », pour échanger sur l’atteinte de nos objectifs internationaux pour le climat. Ça sera la première fois que cette conférence aura lieu dans un pays de forêt tropicale- le Brésil. Les pays forestiers ont un rôle important à jouer, en tant que « pays solutions » - tout comme les pays industrialisés. Mais ce n’est qu’avec un effort conjoint que nous pourrons nous rapprocher de notre objectif commun de maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés Celsius, et de limiter les impacts négatifs qui sont déjà une réalité dans beaucoup de pays du monde, dont en RDC, avec des inondations plus régulières et es effets dévastateurs. Chaque personne peut jouer un rôle- que ce soit simplement en refusant de jeter une bouteille en plastique au bord de la rue par crainte boucher les caniveaux.

Descendre la tour à Yangambi est encore plus difficile que monter. Même si cette nouvelle perspective nous rappelle l’immensité et la beauté des forêts de la RDC, c’est en retournant au sol qu’on se rend compte que ce n’est pas juste qu'une question de forêts et de conservation, mais une question très réelle pour les personnes, les familles et les communautés locales pour qui la forêt est source de vie.  La conservation n’est donc pas juste un objectif pour protéger la nature – c’est aussi une lutte pour soutenir un développement local inclusif qui bénéficie aux populations. Les projets en place à Yangambi ne sont que le début. 

L’espoir au cœur du bassin du Congo : réflexions sur ma visite à Yangambi
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Journalistes conviés par le Ministère du Commerce à Hunan : Les congolais expérimentent la modernité du TGV chinois entre Shanghai et Ningbo

Le marathon poursuit son chemin. Les journalistes RD. Congolais invités en Chine pour participer à un séminaire de renforcement des capacités à Changsha, ont découvert une nouvelle facette du réseau ferroviaire chinois. Après avoir passé 24h à Shanghai et longé les berges du fleuve Huangpu, le groupe s’est dirigé, jeudi 18 septembre 2025, vers la gare de Shanghai Hongqiao pour embarquer à bord du train à grande vitesse, en direction de Ningbo.

Le trajet, long d’environ 250 kilomètres, a été parcouru en moins de deux heures, offrant aux journalistes une expérience directe de l’efficacité et du confort du TGV chinois. À travers les grandes vitres du train, les participants ont pu admirer la transition du paysage urbain de Shanghai aux zones industrielles et agricoles qui bordent la route vers Ningbo.

Sur place, la délégation a pu constater comment la modernisation des infrastructures ferroviaires contribue au dynamisme économique et au rapprochement des grandes villes chinoises.

"C’était une première sur le chemin de fer chinois. À première vue, le réseau ferroviaire chinois, du moins pour le tronçon compris entre Shanghai et Ningbo, est impressionnant, il supplante des cours d’eaux, traverse des tunnels et donne surtout un aperçu panoramique sur les villes reliées", a commenté un des visiteurs et membre de l'équipe congolaise, pour ne pas le citer, Chris Mumpakani, de la Cellcom présidentielle.

Pour lui, décidément, ce voyage ne fut pas seulement un déplacement, mais également une immersion dans une technologie qui transforme la mobilité et les échanges en Chine.

A la fin de la journée, les journalistes congolais, encadrés soigneusement par leur guide, repensaient à ce trajet éclair. Un simple voyage en train, mais une expérience révélatrice sur la façon dont la Chine relie ses villes, son économie et son futur.

Gloire Mfemfere

Depuis Ningbo (Chine)

Journalistes conviés par le Ministère du Commerce à Hunan : Les congolais expérimentent la modernité du TGV chinois entre Shanghai et Ningbo
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Chine : zoom sur l’Institut Professionnel du Commerce Extérieur de Hunan, une école de l’unité sino-africaine

 

L’Institut professionnel du commerce extérieur de Hunan, est un établissement public de l’Etat, qui dispose d’un cursus complet d’études, réputé par son rapprochement avec l’Afrique, dans l’organisation des séminaires de formation à l’intention des journalistes et fonctionnaires de l’Etat, réagissant à l’initiative ‘‘ceinture et la route’’ prônée par le président Xi Jinping. Depuis 2013, plus de 10.000 personnes, dont les journalistes et fonctionnaires de l’Etat venus de plus de 120 pays dans le monde, ont été formés dans cette école, permettant de promouvoir la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et les autres pays. En 2024, l’Institut a reçu le titre de l’Unité exceptionnelle de la coopération en matière de l’éducation et des sciences humaines, à la 5ème conférence mondiale sur l’éducation professionnelle Chine-Afrique, tenue à Tianjin, ville située au Nord-Est de la Chine.

En ce jour, l’Institut organise du 12 au 25 septembre, une session de formation pour les professionnels des médias en République Démocratique du Congo. La formation consiste à offrir aux participants une nouvelle vue d’une Chine développée, dans plusieurs secteurs, notamment en matière de lutte contre la pauvreté ; les infrastructures routières, sanitaires, culturelles, technologiques et tant d’autres.

L’Institut professionnel du commerce extérieur de Chine se trouve dans la ville de Changsha, Chef-lieu de la province de Hunan. Sa concession couvre une superficie d’environ 450.000 m2 dont près de 200.000 m2 est occupé par des belles constructions. Il compte 10 facultés, dont la faculté des Affaires internationales ; la faculté des langues étrangères des affaires ; faculté de comptabilité, Economie et Commerce ; Tourisme ; Beaux-arts ; Aide étrangères ; formation continue et coopération internationale ; ainsi que la faculté des cours politiques et département des cours publics. L’école compte en ce jour, plus de 10400 étudiants à temps plein et plus de 500 personnels enseignants. Au total, il y a 24 professeurs et 98 professeurs associés, 258 Chef de travaux titulaires d’une maîtrise ou d’un diplôme supérieur.

Au cours de cinq dernières années, les enseignants de cette école ont remporté 91 concours provinciaux et nationaux de capacité professionnelle, dont 1 prix national d’enseignement. Plus de 100 projets clés provinciaux et nationaux ont été mis en place par ces enseignants, plus de 120 recherches ont mis en place, et plus de 110 articles ont été publiés.

Depuis sa fondation il y a 70 ans, l’Institut renommé comme le berceau des talents du commerce de Hunan, a transporté plus de 100.000 talents dans diverses industries commerciales à la société et est devenu un instrument professionnel de haute qualité dans l’industrie économique et commerciale étrangère.

Mise en place des projets de coopération en Afrique

Dans le cadre de l’initiative ‘‘ceinture et la route’’ qui permet à la Chine de s’ouvrir davantage à travers le monde, l’Institut a mis en œuvre des projets de coopération technique dans certains pays africains tels que le Centre de formation d’Omdurman au Soudan, et le Centre de formation professionnelle au Burkina-Faso. Il est le seul institut professionnel du pays en matière de coopération et d’aide étrangère qui fournissent le cursus d’études complet aux étudiants internationaux.

Par ailleurs, il y a lieu de noter que l’industrie de l’éducation professionnelle et du commerce sino-africaine dirigée par cet établissement, a été incluse dans l’une des mesures de mécanisme du comité du parti provincial de Hunan et le gouvernement provincial dans l’une des mesures destinées à la construction de la zone pilote pour une coopération économique et commerciale approfondie entre la Chine et l’Afrique dans la zone pilote de libre-échange de la Chine.

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Chine : zoom sur l’Institut Professionnel du Commerce Extérieur de Hunan, une école de l’unité sino-africaine
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La CIFTIS capte l'attention du monde, les invités internationaux échangent sur les opportunités de coopération

La Foire internationale du commerce des services de Chine (CIFTIS) se tient du 10 au 14 septembre à Beijing. Elle attire des invités du monde entier venus échanger et interagir, mais sert aussi de plateforme importante pour les pays explorant la coopération dans divers domaines. CGTN Français a recueilli les témoignages de plusieurs invités étrangers lors du salon spécialisé dans le tourisme et la culture. Tous ont salué l'utilité de la plateforme et fait part de leurs attentes concernant l'Initiative pour la gouvernance mondiale promue par le président chinois Xi Jinping.

"La Chine ouvre la voie et mène la direction, et la CIFTIS en est la meilleure preuve !" Alexandros Modiano, président du conseil d'administration de l'Institut de Gouvernance Urbaine Ouest-Est et ancien maire d'Athènes, ne cache pas son enthousiasme pour la CIFTIS. Il a déclaré que cette dernière avait construit un pont entre les villes du monde entier : grâce à Beijing, hôte de l'événement, les représentants de villes de différents pays et continents ont pu se réunir. Ils peuvent non seulement élargir leurs horizons et apprendre des expériences des autres, mais aussi partager leurs propres pratiques. C'est précisément, selon lui, la valeur de la Fédération mondiale des villes touristiques en tant qu'organisation globale. Parlant de la direction du développement mondial, M. Modiano a affirmé sans équivoque que "le protectionnisme ne peut pas nous mener loin". "L'histoire a déjà prouvé que le modèle gagnant-gagnant, inspiré par la notion de communauté d’avenir partagé pour l'humanité, est la seule voie correcte à suivre", a-t-il ajouté. Il a notamment souligné que la Chine, forte de sa propre expérience de développement, était devenue un "exemple vivant" de l'ouverture et du gagnant-gagnant : "Nous sommes ici pour célébrer le choix réussi de la Chine en faveur du 'développement ouvert et de la connexion entre les peuples'." Concernant l’Initiative pour la gouvernance moniale proposée par le président chinois Xi Jinping, M. Modiano a également exprimé des attentes positives. Il a indiqué que l'Initiative pour la civilisation mondiale, l'Initiative pour la sécurité mondiale et l'Initiative pour le développement mondial avaient déjà mis en place un cadre clair et fourni une solution chinoise pour l'avenir du monde. Il est convaincu, sur la base de sa connaissance des initiatives mondiales précédemment proposées par la Chine, que cette initiative prolongera inévitablement le noyau du "gagnant-gagnant" et injectera une nouvelle dynamique dans la construction d'un avenir partagé pour l'humanité.

Aris Modiano, un étudiant en gestion du tourisme, a décrit le marché du tourisme et de la culture chinois comme "inimaginable". À ses yeux, la particularité du marché touristique chinois réside non seulement dans le fait que "la proportion des touristes nationaux est extrêmement élevée", mais aussi dans l'attitude amicale de la population. Selon lui, cette combinaison de "dynamisme local + chaleur humaine" est très rare dans le monde. En tant qu'étudiant dans le domaine du tourisme, Aris a participé au CIFTIS avec des "objectifs d'apprentissage " clairs. Il espère rapporter à son université les connaissances acquises lors de l'événement, non seulement pour enrichir ses recherches académiques, mais aussi pour jeter les bases de sa future carrière.

Wendely Manely Ramirez GÃmez, représentante du maire de Punta Cana (République Dominicaine), a mis l'accent sur les gains obtenus grâce à sa participation annuelle à la CIFTIS. Elle a déclaré qu'elle avait non seulement acquis des stratégies de coopération ciblées sur le marché chinois, mais aussi établi des liens étroits avec des maires venus de nombreux pays du monde : "Ce qui attire le plus les gens au salon, c'est qu'il peut devenir un 'carrefour' d'échanges culturels et de partage d'informations, permettant aux expériences des différents pays de créer des étincelles." Wendely a souligné que la CIFTIS apportait non seulement des opportunités de coopération à court terme, mais aussi une "méthodologie" pour le développement à long terme. À ses yeux, la CIFTIS aide les petits pays à développer leur tourisme et à s'intégrer dans la coopération globale.

"Développer le tourisme urbain ne peut pas se faire 'seul' ; il faut absolument coopérer pour gagner ensemble", a affirmé Ranasinghe Arachchge Manoj Chaminda Ranasinghe, directeur du projet de gestion des terres et de développement environnemental de Colombo (Sri Lanka). Il a déclaré que sa participation à la CIFTIS avait pour but de "tirer des leçons" : collecter les expériences de développement du tourisme et de la culture de différents pays, puis les combiner avec la réalité locale du Sri Lanka pour promouvoir le développement du secteur. "La CIFTIS nous donne une excellente occasion de 'tirer parti des expériences des autres'.

De responsables municipaux à des jeunes étudiants, d'invités nord-américains à des représentants asiatiques, la CIFTIS, avec son attitude ouverte et sa plateforme pragmatique, a permis aux invités du monde entier de sentir la dynamique de la culture chinoise. Comme l'ont déclaré plusieurs invités, cet événement n'est pas seulement un échange "mutuel", mais deviendra également un "catalyseur" pour promouvoir la coopération globale dans divers domaines et construire une communauté d’avenir partagé pour l'humanité, injectant une dynamique durable dans le développement mondial.

(Par Zhang Hui)

 

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Assassinat des dirigeants du Hamas : l'UDS condamne Israël !

 

Les négociateurs du Hamas présents à Doha au Qatar ont failli être décimés par l'Israël. Cet acte barbare a été énergiquement condamné par l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, dans un communiqué daté du 12 septembre 2025 dernier.

 

COMMUNIQUE

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, exprime sa plus vive condamnation de l’opération meurtrière menée par l'Israël contre les Membres du mouvement Hamas, du reste ses négociateurs à Doha au Qatar.

Cet acte fasciste constitue une grave violation du droit international, de la souveraineté du Qatar, et des principes élémentaires de la diplomatie ainsi qu'une menace pour la stabilité régionale.

En s’autorisant des exécutions extraterritoriales, comme à ses habitudes, l'Israël bafoue une fois de plus, les normes internationales et renforce son isolement sur la scène mondiale.

L’UDS rappelle que la paix au Proche-Orient ne pourra être construite que sur le respect du droit des peuples à l’autodétermination, y compris celui du peuple palestinien. La fuite en avant sécuritaire et la politique d’assassinats ciblés ne feront qu’alimenter les cycles de violence.

L'UDS s'étonne que cet assassinat soit intervenu, quelques jours, après que l'administration américaine par la bouche du Président Trump ait exigé la reprise des négociations israélo-palestiniennes pour la libération des otages israéliens encore aux mains du Hamas.

L'UDS estime que la présence des négociateurs palestiniens à Doha en ce moment-là s'apparente à une souricière tendue par le duo USA-Israël pour décimer la direction du Hamas.

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, s'insurge contre de telles méthodes de nature à perpétuer le conflit israélo-palestinien dans l'intérêt de l'impérialisme et du sionisme alliés.

 

Fait à Kinshasa, le 12 Septembre 2025

POUR L'UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,

Ange NGOYA KAZADI

2ème Vice-Présidente Nationale chargée des Relations Internationales et de l’Internationalisme Révolutionnaire

Assassinat des dirigeants du Hamas : l'UDS condamne Israël !
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Xi Jinping : Le développement de différents pays ne peut se passer d'un environnement international de coopération ouverte, et aucun pays ne peut retourner à l'isolement

Le président chinois Xi Jinping a assisté à la réunion virtuelle des dirigeants des BRICS par liaison vidéo à Beijing le 8 septembre et a prononcé un discours important intitulé «Aller de l'avant dans la solidarité et la coopération».

"La mondialisation économique est un courant irrésistible de l'histoire. Le développement de différents pays ne peut se passer d'un environnement international de coopération ouverte, et aucun pays ne peut retourner à l'isolement. Quelle que soit l'évolution de la situation internationale, nous devons rester résolument engagés à bâtir une économie mondiale ouverte pour partager les opportunités dans l'ouverture et obtenir des résultats gagnant-gagnant. C'est sous un vent fort que l'herbe montre sa résilience et c'est le feu féroce qui révèle l'or véritable. Tant que nous faisons preuve de responsabilités et de solidarité, le navire géant du BRICS saura résister à l'épreuve des aléas internationaux et avancer solidement sur le long terme", a déclaré M. Xi.

Xi Jinping : le multilatéralisme est l'aspiration commune de tous les peuples, la tendance générale de notre temps et le fondement important de la paix et du développement dans le monde

Le président chinois Xi Jinping a assisté à la réunion virtuelle des dirigeants des BRICS par liaison vidéo à Beijing le 8 septembre et a prononcé un discours important intitulé « Aller de l'avant dans la solidarité et la coopération ».

Selon lui, "le multilatéralisme est l'aspiration commune de tous les peuples, la tendance générale de notre temps et le fondement important de la paix et du développement dans le monde. L'Initiative pour la gouvernance mondiale que j'ai avancée vise à promouvoir les actions conjointes des différents pays en vue d'un système de gouvernance mondiale plus juste et plus équitable. Il nous faut poursuivre le principe d'amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, et préserver le système international centré sur l'ONU et l'ordre international fondé sur le droit international, de sorte à consolider le fondement du multilatéralisme. En même temps, nous devons promouvoir activement la démocratisation des relations internationales et accroître la représentation et le droit à la parole des pays du Sud global. Nous avons à perfectionner le système de gouvernance mondiale par la réforme et à mobiliser pleinement les différentes ressources, de sorte à mieux relever les défis communs auxquels fait face l'humanité."

 

 

Xi Jinping : Le développement de différents pays ne peut se passer d'un environnement international de coopération ouverte, et aucun pays ne peut retourner à l'isolement
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En Chine, le chef de l'ONU appelle à « mettre les peuples au premier plan»

Réunis lundi à Tianjin, en Chine, les dirigeants d’une dizaine de pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont entendu lundi un appel sans détour du Secrétaire général de l’ONU. Devant cette structure eurasienne de coopération sécuritaire, António Guterres a décrit un monde en bascule, fracturé par les guerres, la dette et le dérèglement climatique.

«Nous avançons vers un monde multipolaire. C’est une réalité – et une opportunité », a-t-il lancé lors du sommet de l'OCS, en présence des chefs d'États de ses trois principaux membres, le président du pays hôte, Xi Jinping, son homologue russe, Vladimir Poutine, et le premier ministre indien, Narendra Modi.  Mais, a-t-il rappelé, « les injustices et les fractures s’accentuent ».

Un réquisitoire contre les guerres en cours

Le chef de l’ONU a fait de la paix sa première priorité. À propos de Gaza, il a dénoncé « l’ampleur des morts et des destructions » et appelé à « un cessez-le-feu immédiat et permanent ; la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ; et un accès humanitaire sûr, durable et sans entraves ». Puis il a martelé : « Plus d’obstacles. Plus d’excuses. Plus de mensonges. »

Sur l’Ukraine, António Guterres a jugé qu’« il est plus que temps » d’engager un cessez-le-feu ouvrant la voie à « une paix juste, globale et durable – conforme à la Charte des Nations Unies, au droit international et aux résolutions de l’ONU ». Il a également cité le Soudan, le Myanmar, le Sahel et l’Afghanistan, autant de crises où il exhorte à protéger les civils et promouvoir le dialogue.

Réformer la finance, accélérer le climat

Le Secrétaire général a appelé les pays membres de l’OCS, qui regroupent au total plus de trois milliards de personnes, à user de leur poids pour réformer une architecture financière internationale « qui doit refléter les réalités d’aujourd’hui ». Selon lui, il faut « tripler la capacité de prêt des banques multilatérales de développement, apporter un véritable allègement de la dette et mobiliser des capitaux privés à grande échelle ».

Sur le climat, son avertissement s’est fait plus pressant encore : « Nous approchons d’un point de bascule et nous avons besoin de réductions significatives des émissions ». António Guterres a insisté sur la responsabilité particulière des pays du G20 – responsables de 80 % des émissions mondiales – et a invité les dirigeants à présenter des plans climatiques renforcés lors du sommet spécial sur le climat qui aura lieu le 24 septembre, à New York.

Technologies et gouvernance mondiale

Dernier volet de son plaidoyer : l’intelligence artificielle. Le patron de l’ONU a défendu les nouveaux mécanismes créés par l’Assemblée générale – un panel scientifique international et un dialogue mondial sur la gouvernance de l’IA – afin d’éviter une fragmentation technologique. « Nous avons besoin de garde-fous pour garantir la sécurité, l’inclusion et la confiance », a-t-il insisté.

Alors que l’ONU fête cette année son 80e anniversaire, António Guterres a salué l’Initiative chinoise pour la gouvernance mondiale, présentée ce même jour, qui, selon lui, « s’ancre dans le multilatéralisme » et « souligne l’importance de préserver un système international ayant l’ONU en son centre et un ordre international fondé sur le droit international ».

« Ensemble, donnons vie à la promesse de la Charte », a-t-il conclu, appelant à un avenir de « paix, dignité et solidarité ».

(Avec l’ONU)

En Chine, le chef de l'ONU appelle à « mettre les peuples au premier plan»
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