Le Président constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela, monsieur Nicolas Maduro Moros, a célébré ses 3 ans D'ÂGE le dimanche 23 novembre 2025 dernier. Comme à l'accoutumée, les messages de félicitations lui ont été adressés en provenance de quatre coins du globe.
Les Présidents russe, cubain, chinois, vietnamien, biélorusse et tant d'autres n'ont pas raté l'occasion pour exprimer leur amitié à leur collègue vénézuélien. Dans la foulée, des organisations anti-impérialistes mondiales ont aussi manifesté leur attachement au leader de la Révolution bolivarienne. En République Démocratique du Congo, l'Union des Démocrates Socialistes, et ses Branches Spécialisées (LIFUDS et UJUDS) ainsi que la Section Congolaise de l'Internationale Antifasciste ont, pour leur part, adressé les leurs au Président Nicolás Maduro Moros.
Dans son message signé par son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, l’Union des Démocrates Socialistes a loué "la constance et la persévérance du Président vénézuélien qui lui ont permis, fort heureusement, d'accéder à la Magistrature Suprême de la République Bolivarienne du Venezuela et de conduire des mains de maître la Révolution bolivarienne, œuvre du Commandant Hugo Chavez", en ajoutant qu'il a réussi à édifier une grande puissance souveraine et inviolable qui fait la fierté du Peuple Vénézuélien dans un environnement très difficile marqué par des sanctions et des pressions des impérialistes".
La Lifuds salue un homme de conviction et de dignité
Pour sa part, la Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’Union des Démocrates Socialistes, LIFUDS, Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, a salué, dans son message, "un homme de conviction, de dignité, un vrai résistant. L'héritier du Commandant Hugo Chávez a su porter haut et avec fermeté la flamme de la Révolution bolivarienne, malgré les pressions, les blocus, les tentatives de déstabilisation et les campagnes d’isolement orchestrées par les forces impérialistes". Elle a reconnu son engagement en faveur d’un monde multipolaire, de la solidarité Sud-Sud et de la dignité des peuples opprimés qui a fait de lui une figure essentielle de la résistance anti-impérialiste de notre temps".
Le Président National de l'Union de la Jeunesse de l'UDS, UJUDS, Me Dieudonné Ngalamulume Mupangila, a, de son côté, souhaité longévité au Président Maduro pour qu'il poursuive la lutte contre l'impérialisme, le fascisme, le sionisme, le capitalisme et le néocolonialisme dans le monde. Tout en émettant le vœu de voir "cet anniversaire rallumer en lui la flamme d'un révolutionnaire qui ne doit jamais reculer face à l'oppression des puissances impérialistes".
L’internationale antifasciste RD. Congo admire son parcours
La Section Congolaise de l'Internationale Antifasciste n'a pas cette occasion pour présenter ses vœux au Leader vénézuélien. Son Secrétaire-Rapporteur, monsieur Cyrille Mwauka Masimango, a produit aussi un message poignant. Il a admiré le "parcours d’un dirigeant dont l’existence est profondément consacrée à la défense de l’autonomie des peuples et à la construction d’une société affranchie de toute domination extérieure".
Il a souligné son engagement pour construire une société juste et souveraine, source d’inspiration pour toutes les forces progressistes. Il a poursuivi en ces termes : "l’Internationale Antifasciste – RD Congo salue votre détermination dans la lutte pour l’émancipation et la souveraineté des peuples".
Au sommet de G20 de Johannesburg, à la clôture des travaux, samedi 22 novembre dernier à Johannesburg, le Président français n’a pas manqué de réserver quelques paragraphes sur la situation en RDC. C’est une France battante qui prend à cœur les atrocités de violence subies par cette population de l’Est congolais. Des résolutions audacieuses à l’initiative de Paris ont permis le vote de la résolution 2773 de l’ONU qui a réaffirmé, sans ambages, le respect de la souveraineté du territoire congolais et le retrait des forces d’agression à savoir, le Rwanda.
Macron, connu pour son franc-parler, n’a pas eu sa langue en poche en ce qui concerne notamment, la réouverture de l’aéroport de Goma, chef-lieu de la province occupée du Nord-Kivu. Il a déploré que l’effort n’avait pas été fourni par les rebelles M23-AFC en ce termes : « Je note qu’aujourd’hui, l’effort n’a pas été fait par le M23 et ceux qui contrôlent l’aéroport de Goma pour permettre sa réouverture, alors même que les conditions administratives ont été mises en place par la République Démocratique du Congo ».
Dans ce sens, le Chef de l’État français a rappelé la conférence humanitaire de Paris du mois d’octobre dernier, qui avait mobilisé 1,5 milliard d’euros, soulignant une nécessité pour les populations victimes des combats dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
«A Paris, nous avons avancé avec cette conférence humanitaire qui a permis de mobiliser des fonds pour un plan qui n’était pas financé. Nous avons largement dépassé le milliard d’euros, atteignant 1,5 milliard. Avant le sommet, nous étions à 150 millions d’euros. Donc, nous avons multiplié par dix le soutien humanitaire en République Démocratique du Congo. C’était une nécessité. Il faut que nous continuions d’avancer. La situation est terrible dans tout l’Est et dans les régions équivalentes», a rappelé Macron.
Il a réitéré, à cette occasion, son appel aux parties prenantes pour résoudre cette situation, rappelant les processus de paix en cours, qui visent à résoudre la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Et le Président français de réitérer : « Je demande vraiment à toutes les parties prenantes, sur le sujet humanitaire, d’avancer immédiatement. De plus, comme vous le savez, une réunion de médiation a eu lieu à Doha, qui a également permis d’avancer sur l’aspect politique et la discussion avec le M23. Nous continuons d’avancer. Je pense qu’il est essentiel d’unir tous les efforts, y compris ceux de l’Union africaine ».
Entretemps, le gouvernement congolais a réaffirmé que la réouverture de l’aéroport de Goma ne serait possible que par les institutions nationales, une approche contestée par ceux qui contrôlent cette ville : les rebelles M23/AFC, soutenus par le Rwanda.
La parole citoyenne n’a jamais été aussi libre, ni aussi fragile. À force de s’exprimer partout, elle semble s’être vidée de son sens. Des foules connectées protestent à coups de hashtags, des peuples s’indignent par vagues virales, des débats planétaires s’épuisent en 280 caractères.
Dans cette ère du « tout dire », les démocraties trébuchent sur un paradoxe vertigineux : plus on parle, moins on s’écoute.
Des États-Unis à l’Europe, de Montréal à Paris, une même lassitude s’installe, celle d’un monde saturé de mots, mais orphelin d’écoute.
C’est dans ce contexte que la France, terre de révolutions et d’idées, surprend en renouant avec un geste aussi ancien que subversif : écrire.
Avec Ma Lettre à Macron, l’entrepreneur Mathieu Burthey propose une forme d’expression citoyenne à contre-courant du tumulte numérique. Pour un euro symbolique, chacun peut envoyer une carte postale imprimée et expédiée à l’Élysée.
Ni pétition ni revendication, mais une correspondance démocratique, où la lenteur du mot remplace la rapidité du clic et où l’acte d’écrire redevient un moyen de faire bouger les lignes.
Quand tout le monde parle, mais que plus personne n’écoute
Jamais la société contemporaine n’a autant communiqué.
Les réseaux sociaux bruissent, les débats s’enchaînent, les opinions s’entrechoquent.
Et pourtant, le sentiment d’impuissance grandit.
De la France au Canada, de la Belgique aux États-Unis, une même impression s’impose : la démocratie bruisse, mais n’écoute plus.
C’est dans ce climat de saturation que Mathieu Burthey, entrepreneur français, a conçu Ma Lettre à Macron.
"La gravité de la situation en France m’inquiète profondément. Personne ne comprend plus vraiment ce qui se passe. J’ai voulu créer un outil simple, à la portée de tous, pour permettre à chacun de dire ce qu’il a à dire."
Ici, pas de manifeste politique, pas de pétition collective : une seule carte, un seul message, une voix à la fois.
Ce que l’on envoie n’est pas un simple courrier, mais une présence physique, une parole qui retrouve son poids.
Une carte, un euro, un symbole
Le principe est d’une limpidité rare : sur le site www.ma-lettre-a-macron.fr, chaque citoyen rédige un message, règle un euro symbolique, et la plateforme se charge d’imprimer et d’expédier la carte à l’Élysée.
Chaque envoi est unique, signé, affranchi, et adressé.
Ce n’est pas une réaction en ligne, mais une démarche réfléchie, volontaire, assumée.
Ce coût symbolique ancre l’acte dans la réalité.
Loin de la gratuité impulsive du numérique, l’euro versé redonne de la valeur à la parole.
Il transforme l’expression en engagement concret.
Ce geste, à la fois intime et collectif, rappelle que la démocratie repose sur une idée simple : la participation.
Mais ici, elle prend une forme inattendue, celle d’une correspondance civique.
Redonner chair à la parole
Le projet s’appuie sur une technologie maîtrisée.
Ma Lettre à Macron utilise la solution Eazypostcard.com, développée par le fondateur lui-même.
Initialement pensée pour les entreprises souhaitant automatiser leurs envois postaux, la plateforme a été réorientée vers un objectif civique : transformer le numérique en relais, et non en barrière.
« J’ai voulu transformer la technologie en outil d’expression », explique Mathieu Burthey.
Chaque message transite ainsi du virtuel au tangible : un clic devient une carte, une idée devient un objet. L’encre remplace le pixel, le silence remplace le bruit.
Une manière poétique, mais profondément politique, de redonner sens au mot communication.
Une initiative sans drapeau, mais pas sans convictions
Ma Lettre à Macron se veut totalement indépendante.
Aucune affiliation politique, aucune orientation partisane : le projet appartient à ceux qui s’en emparent.
Chacun écrit ce qu’il veut, avec ses mots, ses émotions, ses convictions.
Certains expriment la colère, d’autres la reconnaissance ou la lassitude.
Tous participent à un même mouvement : réhabiliter la parole libre.
« Je ne revendique rien », précise Mathieu Burthey. « Je souhaite simplement encourager chacun à faire sa part, si modeste soit-elle, pour contribuer à retrouver notre belle France. »
Cette liberté absolue est l’essence même du projet.
Elle fait écho à une aspiration universelle : retrouver un espace d’expression directe, sans médiation, sans censure, sans slogan.
Et, par-delà les frontières, l’idée trouve un écho familier : celui d’un besoin mondial de réhumaniser la parole politique.
Du cri collectif à la voix singulière : un nouvel angle démocratique
Le projet n’est pas né d’une colère, mais d’un constat.
La société semble avoir épuisé ses modes d’expression traditionnels : les manifestations, les débats télévisés, les réseaux sociaux.
À force de crier ensemble, la parole individuelle s’est dissoute.
Ma Lettre à Macron propose l’inverse : faire de la voix de chacun une matière commune, lente, lisible, authentique.
Un projet français à portée internationale
Si le concept est né en France, il s’inscrit dans une dynamique universelle.
L’idée de Ma Lettre à Macron touche à des questions qui dépassent largement le cadre hexagonal : la représentation, la parole citoyenne, la confiance dans les institutions.
À l’heure où les mouvements sociaux se multiplient à Londres, à New York ou à Montréal, la démarche française attire l’attention pour sa singularité :
plutôt qu’une manifestation, une correspondance.
Dans les pays francophones comme la Belgique, la Suisse ou le Québec, l’initiative résonne déjà comme un écho familier : celui d’une société qui cherche à réinventer le dialogue.
Et dans les sphères anglophones, elle intrigue : une France réputée pour ses révoltes de rue choisit désormais l’écriture comme moyen d’expression civique.
Là réside sa puissance symbolique : Ma Lettre à Macron devient le miroir d’un monde où écrire est redevenu un acte politique.
Le parcours d’un entrepreneur au service du civisme
Derrière cette idée, un profil singulier : celui d’un entrepreneur habitué aux crises.
Depuis quinze ans, Mathieu Burthey dirige un cabinet de conseil pour les entreprises en difficulté. Son expérience l’a confronté à la perte de dialogue, à la méfiance, à la désunion. Il en a tiré une conviction : quand la communication s’effondre, tout vacille. C’est ce constat qui l’a poussé à créer une passerelle entre l’entreprise et la citoyenneté.
Ses deux autres projets, Eazypostcard.com et Flypool.me, témoignent du même ADN : faire du numérique un outil d’action, non de distraction.
Avec Ma Lettre à Macron, il applique cette philosophie à la sphère civique : la technologie au service du lien, la simplicité au service du sens.
Sans subvention, sans réseau politique, sans sponsor : un projet indépendant, auto-financé, bâti sur la conviction que les citoyens peuvent, par un simple geste, réinventer la participation démocratique.
Mathieu Burthey Téléphone : +33781429552 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Israël est accusé d’avoir employé des « pratiques génocidaires » à Gaza et de laisser libre cours à sa « rhétorique expansionniste » au Moyen-Orient. Ces conclusions, rassemblées dans un document finalisé avant le cessez-le-feu actuel entre Israël et le Hamas, proviennent d’un comité onusien chargé d’enquêter sur les exactions du pays dans les territoires arabes occupés.
Rédigé par les ambassadeurs du Sri Lanka, de la Malaisie et du Sénégal auprès de l’ONU, le rapport, publié mardi, met en lumière une dégradation continue de la situation au Moyen-Orient : intensification des opérations militaires au Liban, durcissement de l’occupation en Cisjordanie, expansion de la colonisation dans le Golan syrien, et une impunité persistante malgré les décisions récentes de la Cour internationale de Justice (CIJ) et les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
Le triumvirat à l’origine de l’étude forme un comité spécial créé en 1968 par l’Assemblée générale de l’ONU pour enquêter sur les pratiques israéliennes dans les territoires arabes occupés. Dans son précédent rapport, en septembre 2024, le comité évoquait la « possible commission d’un génocide » à Gaza. Il affirme désormais, preuves et témoignages à l’appui, que des pratiques génocidaires ont bien été employées par Israël à Gaza, où 86,3 % du territoire est classé zone interdite ou en évacuation, où 60 138 Palestiniens ont été tués depuis octobre 2023, et où les morts indirectes – famine, maladies, effondrement du système de soins – devraient encore augmenter.
Consacré à la période allant d'août 2024 à juillet 2025, le rapport détaille le blocus quasi total de l’aide humanitaire imposé pendant plusieurs mois à l’enclave palestinienne, un mécanisme délibéré, selon le comité, ayant entraîné la famine. Il relève aussi des frappes menées dans des lieux préalablement qualifiés par Israël de « zones de sécurité » et la mort de centaines de civils sous les tirs de l’armée israélienne, alors qu’ils tentaient d’atteindre des convois alimentaires.
Le bilan humain parmi les travailleurs humanitaires est décrit comme sans précédent : 212 humanitaires morts, dont 130 membres du personnel de l’ONU.
Cisjordanie : un durcissement simultané
Si Gaza concentre l’attention internationale, le comité avertit que la Cisjordanie – l’autre territoire censé constituer, avec Gaza, la base d’un futur État palestinien indépendant – bascule elle aussi dans une spirale de violence.
Raids militaires à Jénine, Tulkarem ou Naplouse, recours à des chars dans des zones densément peuplées, plus de 40 000 déplacés, 399 Palestiniens tués par les forces israéliennes : le rapport décrit un rythme d’opérations inédit depuis des années.
Il dénonce aussi la montée des violences de colons, parfois commises avec l’appui direct ou indirect des autorités, et la multiplication des avant-postes israéliens en territoire palestinien, dont certains ont été ensuite légalisés. Le transfert de responsabilités administratives à des responsables civils favorables à l’annexion de la Cisjordanie occupée, dont Jérusalem-Est fait partie, est selon le Comité « de nature à saper toute possibilité de souveraineté palestinienne ».
Le chapitre consacré aux détentions souligne un recours accru à des pratiques « systématiques » de mauvais traitements. Depuis octobre 2023, date du début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, 18 000 Palestiniens ont été arrêtés, dont 1 450 enfants et 560 femmes.
Expansion régionale : du Golan syrien au sud du Liban
Le rapport met également en cause un agenda expansionniste dépassant les frontières de la Cisjordanie et de Gaza.
« Les revendications incessantes d’Israël en faveur d’une Terre d’Israël sans frontières sont incompatibles avec une paix juste et durable et ne feront qu’apporter davantage de souffrance et de dépossession au Moyen-OrientLes revendications incessantes d’Israël en faveur d’une “Terre d’Israël” sans frontières sont incompatibles avec une paix juste et durable et ne feront qu’apporter davantage de souffrance et de dépossession au Moyen-Orient », ont souligné mardi les membres du comité, dans un communiqué de presse accompagnant la publication du rapport.
Dans le Golan syrien occupé, Israël cherche selon eux à doubler la population des colons et affirme vouloir rester « indéfiniment » dans de nouvelles zones occupées, plus profondément à l’intérieur du territoire syrien.
Au Liban, les opérations militaires israéliennes contre le Hezbollah l’an dernier ont fait des milliers de morts et de blessés, notamment « le plus grand nombre de personnels médicaux tués dans un conflit armé en 2024 ».
Ces éléments dessinent, selon le comité, une trajectoire géopolitique cohérente : un mouvement d’expansion territoriale qui complique encore toute perspective de règlement politique.
Impunité : un diagnostic central
« Malgré les ordonnances contraignantes de la CIJ et les mandats d’arrêt de la CPI, Israël agit dans une impunité totale, soutenue par l’appui diplomatique, financier et militaire de puissants États tiers et par l’absence de sanctions internationales », note le rapport.
Le Comité recommande des sanctions internationales contre Israël et un embargo total sur les armes. Il appelle les États membres de l’ONU à coopérer pleinement avec la CPI et à mener des enquêtes sur les entreprises et personnes ayant participé aux violations graves documentées dans le rapport.
« Il ne peut pas être acceptable que quelqu’un d’un autre pays se rende en Israël, s’engage dans l’armée, commette des crimes de guerre et réintègre ensuite simplement la société sans aucune responsabilité », écrit-il.
D’autres foyers d’inquiétude
Le rapport aborde également la campagne de délégitimation contre l’UNRWA, l’agence onusienne chargée de soutenir les réfugiés palestiniens, alors que 330 de ses employés ont été tués. Il décrie également les restrictions visant les ONG étrangères en Israël et l’usage accru de l’intelligence artificielle dans les opérations militaires du pays à Gaza, véritable « terrain d’essai » pour l’industrie israélienne de la défense.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a qualifié l’adoption d’une résolution sur Gaza par le Conseil de sécurité « d’étape importante dans la consolidation du cessez-le-feu » dans l'enclave palestinienne ravagée par deux ans de guerre.
Le chef de l'ONU souligne qu’il est important de continuer à avancer vers la deuxième phase du plan américain, qui mènera à un processus politique visant à parvenir à une solution à deux États entre Israël et les Palestiniens, a précisé son porte-parole dans une note à la presse publiée lundi soir.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi un projet de résolution présenté par les États-Unis approuvant le plan du Président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre dans l’enclave palestinienne et autorisant la mise en place d’une force internationale de stabilisation.
« Il est désormais essentiel de traduire cette dynamique diplomatique en mesures concrètes et urgentes sur le terrain », a déclaré M. Guterres.
L’ONU est déterminée à s’acquitter des tâches qui lui sont confiées dans la résolution, à intensifier l’aide humanitaire afin de répondre aux besoins des civils à Gaza et à appuyer tous les efforts visant à faire passer les parties à la phase suivante du cessez-le-feu, a ajouté son porte-parole.
Pour davantage de camions, de couloirs et d’accès
De leur côté, des agences humanitaires se plaignent du fait que, malgré des « avancées majeures » plus d’un mois après le cessez-le-feu, elles ne parviennent toujours pas à acheminer suffisamment d’aide à Gaza pour répondre aux besoins de centaines de milliers de personnes déplacées et traumatisées par deux années de guerre.
« Nous parvenons à acheminer davantage d’aide, mais ce n’est pas suffisant », a ainsi affirmé mardi Ricardo Pires, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), lors d’une conférence de presse à Genève.
« En ce qui concerne les nouveaux développements, la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU et l’amélioration de l’accès à l’aide, c’est absolument quelque chose que nous allons demander. Cela fait partie de l’accord et nous avons besoin de voir s’ouvrir davantage de couloirs humanitaires. Nous avons besoin de voir arriver davantage d’aide, davantage de camions, davantage de couloirs, et encore une fois, davantage d’accès », a-t-il insisté.
Comme de nombreuses autres agences, l’UNICEF affiche son optimisme quant à l’amélioration de la situation grâce au plan de paix. Mais l’agence note que tout nouveau plan ou cadre doit vraiment placer les enfants au centre de ses préoccupations. « Un plan qui donne la priorité aux enfants jette les bases d’une paix durable, de la dignité et d’opportunités pour la population de Gaza ».
Une réalité qui reste tragique
En attendant, la réalité sur le terrain « reste tragique ». La situation des enfants et des familles à Gaza est toujours « catastrophique et extrêmement grave », selon l’UNICEF.
Avec la baisse des températures, qui créent de nombreuses difficultés pour une population déjà épuisée par deux ans de conflit, les pluies torrentielles et les inondations ont aggravé les souffrances, notamment pour les milliers de déplacés qui vivent dans des abris de fortune. L’UNICEF estime que 17.000 familles ont été touchées au cours des trois ou quatre derniers jours.
« Nous sommes témoins d’histoires déchirantes de familles désespérées qui se sentent complètement perdues et épuisées après que leurs tentes ont été inondées. La plupart d’entre elles ont été déplacées à plusieurs reprises et ont tout perdu au cours des deux dernières années. Leurs biens, leurs maisons, leurs proches ».
« Lorsque les enfants dorment dans des tentes inondées sans vêtements chauds ni literie sèche, que beaucoup d’entre eux ne reçoivent pas l’alimentation nécessaire, qu’ils ont une immunité très faible et qu’ils sont déjà traumatisés par le conflit, l’hiver devient extrêmement dangereux », a fait valoir M. Pires.
Discret mais omniprésent dans plusieurs secteurs clés, le fonds Mayan Properties étend son empreinte en Afrique dans le sillage de sa maison mère, Resources Investment. Un partenariat pour plus d’un millier de clés. L’accord signé le 27 octobre entre le géant hôtelier français Accor et le fonds émirati Mayan Properties porte sur cinq projets, dont certains en Mauritanie et aux Comores. Filiale de Resources Investment qui se concentre sur des secteurs jugés clés tels que l’agriculture, les ressources minières ou la technologie, Mayan Properties est aujourd’hui actif dans dix pays, dont sept en Afrique (Maroc, Mauritanie, Tchad, Congo, Somalie, Comores et Guinée).
Spécialisé dans l’immobilier locatif, Mayan gère un portefeuille de plus de 300 millions de dollars (plus de 256 millions d’euros). Son accord avec le groupe français qui affiche 5,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et se positionne comme le septième acteur mondial de l’hôtellerie, vise à accélérer le déploiement des marques Novotel et Mövenpick. Bien implanté sur le continent avec 175 établissements et 15 marques, Accor espère ainsi densifier son réseau aux côtés de Mayan, à Moroni aux Comores pour Mövenpick et à Nouakchott en Mauritanie pour Novotel. Sollicités, les deux partenaires n’avaient pas donné suite au moment de la publication.
« Cet accord de développement avec Mayan Properties constitue une avancée majeure dans notre engagement à nous développer en Afrique subsaharienne. Avec la signature des hôtels Novotel Nouakchott et Mövenpick Moroni, et trois autres à venir, nous posons les fondements d’un portefeuille diversifié qui répond aux besoins réels du marché et soutient la croissance à long terme du secteur touristique africain », souligne Maya Ziade, directrice du développement de la division Premium, Midscale & Economy pour le Moyen-Orient, l’Afrique et la Turquie chez Accor.
Aux Comores, où Mayan est présent depuis 2024 et la reprise du Golden Tulip resort, le montant de la transaction n’a pas été divulgué. L’opération s’inscrit dans un programme de transformation visant à hisser le complexe au rang d’hôtel 5 étoiles sous la marque Mövenpick d’ici deux ans, avec 159 chambres à terme. Installé sur un site de 80 000 m2, entouré de verdure et bordé par l’océan, l’établissement a vocation à attirer à la fois une clientèle d’affaires et de vacanciers se rendant sur Grande Comore.
Forte présence de Mayan en Mauritanie
En Afrique, Mayan opère souvent en toute discrétion mais consacre une part notable de ses investissements à la Mauritanie. À Nouakchott, la filiale de Resources Investment prévoit la construction d’un hôtel de 170 chambres. Le Mauritania Novotel Hotel se composera de deux chalets, assortis d’une aire de jeux et d’une piscine. Parallèlement, le fonds développe un ensemble de 50 villas dotées de divers équipements – mosquée, restaurants, supermarchés –, sans préciser leur localisation exacte.
Au-delà de l’hôtellerie, Mayan étend ses activités au secteur de la santé, avec un réseau de cliniques déployées dans dix régions. Le Centre Zayed pour enfants autistes, inauguré en 2018 à Nouakchott, est également géré par la société. Financé par les Émirats arabes unis, il accueille quelque 240 enfants.
En lien avec Abou Dhabi, Mayan pilote divers projets publics, dont le port de pêche de Tanit sur la côte atlantique. Doté d’un financement de 6,5 millions de dollars, ce chantier, soutenu par le fonds d’Abou Dhabi pour le développement, vise à moderniser les infrastructures destinées aux pêcheurs artisanaux comme aux flottes industrielles. Il sera accompagné d’une usine de glace alimentaire destinée à renforcer l’industrie halieutique et la chaîne du froid.
Toujours en Mauritanie, Mayan est engagé dans la construction d’un pipeline de 180 km destiné à approvisionner en eau potable 11 000 personnes. L’eau sera prélevée dans le fleuve Sénégal et traitée dans une station située dans la région de Nouakchott. Le projet, évalué à 75 millions, est financé conjointement par l’État mauritanien et un don émirati.
Abou Dhabi, Riyad, Doha, une rivalité du Golfe en Afrique
L’alliance entre Accor et Mayan Properties s’inscrit dans la dynamique plus large d’une poussée massive des capitaux du Golfe en Afrique. Depuis une dizaine d’années, fonds souverains et investisseurs privés venus d’Abou Dhabi, Riyad et Doha multiplient leurs prises de position dans les infrastructures, l’énergie, les ports et l’hôtellerie. Une stratégie qui répond à la fois au besoin de diversification post-pétrole et à la sécurisation de secteurs jugés stratégiques, de la logistique à l’eau en passant par le tourisme.
En 2023, le fonds émirati Mubadala a investi 360 millions de dollars dans l’opérateur hôtelier suisse Aman Group, ouvrant la voie à un portefeuille de sites de luxe, dont l’Amanjena à Marrakech. Parallèlement, deux établissements estampillés Nobu sont en développement en Égypte, renforçant la présence du fonds dans l’hôtellerie premium.
Du côté qatari, la référence demeure Kasada Hospitality Fund. Créé en 2018 dans le cadre d’une joint-venture entre Accor et la Qatar Investment Authority (QIA), le fonds a levé plus de 500 millions de dollars. Il est aujourd’hui implanté dans huit pays (Afrique du Sud, Cameroun, Côte d’Ivoire, Kenya, Namibie, Nigeria, Sénégal et Rwanda) et détient une vingtaine d’actifs sous les enseignes Mövenpick, Pullman, Wojo et Ibis.
Lors de sa 43ᵉ session, qui s’est tenue du 30 octobre au 13 novembre 2025 à Samarkand, en Ouzbékistan, l’UNESCO a pris une décision historique, le swahili, ou kiswahili, est désormais officiellement reconnu comme langue de travail lors des grandes réunions de la Conférence générale de l’Organisation.
Une victoire pour l’Afrique et la RDC
Cette reconnaissance marque un tournant pour les langues africaines sur la scène internationale. Pour la première fois, une langue africaine accède à un statut officiel au sein de l’UNESCO, rejoignant l’arabe, le chinois, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol.
Le succès tanzanien, porté par les conseils nationaux du swahili de Tanzanie (BAKITA) et de Zanzibar (BAKIZA), est salué par tout le continent. Le représentant de la Tanzanie auprès de l’UNESCO, Ali Jabiri Mwadini, a insisté sur le fait que cette avancée appartient à toute l’Afrique et aux millions de locuteurs swahili dans le monde.
Pour la RDC, où le swahili est l’une des quatre langues nationales, cette décision a une signification particulière. Elle renforce la place du swahili dans l’éducation, les médias, la diplomatie et la culture, et valorise le patrimoine linguistique congolais.
Une langue pour l’inclusion et le développement
L’adoption du swahili par l’UNESCO illustre son engagement pour la diversité linguistique et culturelle. Cette décision ouvre de nouvelles opportunités aux jeunes, chercheurs et experts africains pour participer pleinement aux échanges internationaux, notamment dans leur langue maternelle.
Elle s’inscrit également dans la stratégie « Priorité Afrique » de l’UNESCO (2022-2029), qui encourage l’usage des langues africaines dans le dialogue mondial et le développement des capacités locales.
Un soutien diplomatique continental
D’autres pays africains ont également exprimé leur soutien. L’ambassadrice de l’Ouganda auprès de l’UNESCO, Doreen Ruth Amule, a salué le swahili comme « un pont entre des peuples divers », soulignant son rôle clé dans l’unité africaine et la coopération internationale.
Enjeux et perspectives pour la RDC
Pour le Congo, cette reconnaissance internationale du swahili pourrait accélérer la formation d’interprètes et de traducteurs, et stimuler la production de contenus éducatifs et médiatiques en swahili. C’est aussi une opportunité pour renforcer l’identité culturelle congolaise et africaine sur la scène mondiale.
Cependant, certains défis demeurent, le développement de ressources pédagogiques, technologiques et professionnelles devra suivre pour soutenir son usage officiel. La modernisation du swahili est essentielle pour que la langue joue pleinement son rôle dans la diplomatie, l'éducation et le commerce.
Le Swahili, Outil Stratégique de l’Afrique
La reconnaissance du Swahili comme langue de travail de l’UNESCO marque une victoire diplomatique et culturelle majeure pour l'Afrique et pour le Congo en particulier. C’est un message clair que les langues africaines ont leur place dans le dialogue international. Pour la RDC et le continent, le swahili devient un outil stratégique de communication, de culture et de développement, capable de rapprocher les peuples et de projeter l’Afrique dans le monde.
Agence de presse Xinhua : À l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, certains membres du Congrès américain ont publié une déclaration accusant à tort la partie continentale de la Chine de déformer depuis longtemps l’essence de la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Ils ont affirmé que la partie continentale de la Chine tentait de lier cette résolution au principe d’une seule Chine afin d’isoler Taiwan au sein des Nations Unies. Ils ont appelé la communauté internationale à soutenir la participation significative des autorités taiwanaises aux Nations Unies et à ses organes subsidiaires. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Guo Jiakun : La Déclaration du Caire et la Déclaration de Potsdam exigent explicitement que tous les territoires que le Japon a volés à la Chine, tels que Taiwan et les Îles Penghu, soient restitués à la Chine. Cela constitue un élément important de l’ordre international de l’après-guerre. Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. C’est sur la base de ce fait et de cette condition préalable qu’en 1971, la 26e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté à une écrasante majorité la résolution 2758, rétablissant tous les droits légitimes de la République populaire de Chine au sein des Nations Unies. La résolution a solennellement affirmé qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, que Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois, que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine, et qu’il n’existe pas de « deux Chine » ou de « une Chine, un Taiwan ».
Actuellement, la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies reste un document valide et pertinent. Elle a établi non seulement une règle d’airain qui ne doit pas être enfreinte, mais aussi un principe absolu qui fait partie intégrante de l’ordre international existant. Toute déclaration ou action remettant en cause la résolution 2758 de l’Assemblée générale constitue une tentative visant à saper les fondements de l’ordre international d’après-guerre et à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. De telles tentatives sont vouées à l’échec.
D’un point de vue historique, lors des délibérations de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le projet de résolution 2758, quelques pays ont présenté une proposition de « double représentation » visant à créer « deux Chine » ou « une Chine, un Taiwan ». Cette proposition n’a jamais été adoptée et a été rejetée. Ce qui ne s’est pas produit à l'époque ne se produira certainement pas aujourd’hui.
D’un point de vue juridique, la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies a réglé une fois pour toutes la question de la représentation de l’ensemble de la Chine, y compris Taiwan, aux Nations Unies. Cette résolution possède une portée juridique large et faisant autorité. De 1971 à 1972, les agences du système des Nations Unies ont successivement expulsé les « représentants » des autorités taiwanaises et rétabli le siège légitime de la République populaire de Chine, conformément à la résolution. Le Secrétariat des Nations Unies a également émis un avis juridique clair soulignant que « Taiwan n’a pas de statut indépendant en tant que province de la Chine ».
Dans la pratique, depuis l’adoption de la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies, le système des Nations Unies et d’autres organisations internationales et régionales ont adhéré au principe d’une seule Chine et ont clairement indiqué que toute question relative à la participation de la région de Taiwan aux activités des organisations internationales doit être traitée conformément au principe d’une seule Chine. Les documents officiels des Nations Unies utilisent exclusivement l’appellation « Taiwan, province de Chine ». Au total, 183 pays ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du respect du principe d’une seule Chine.
Nous tenons à souligner une fois de plus que l’avenir de la région de Taiwan réside dans la réunification nationale. Avec une mère patrie forte et prospère, nos compatriotes taiwanais bénéficieront d’un espace de développement plus vaste et se sentiront plus en sécurité avec plus de dignité. La tendance historique selon laquelle la Chine parviendra et doit parvenir à la réunification du pays est inéluctable.
Reuters : Le visa K, qui entrera en vigueur ce mercredi, a suscité un vif intérêt à travers le monde. Pourriez-vous nous donner des détails concernant la procédure de demande, les frais, les avantages associés et les mesures incitatives pour le visa K ?
Guo Jiakun : Afin de promouvoir les échanges et la coopération entre les jeunes talents scientifiques et technologiques de Chine et d’autres pays, la Chine a décidé d’ajouter un nouveau type de visa à ses catégories de visas ordinaires, à savoir le visa K. Pour plus de détails sur le visa K, veuillez consulter les informations qui seront bientôt publiées par les ambassades et consulats chinois à l’étranger.
China Review News : Récemment, les autorités taiwanaises ont envoyé des représentants de divers horizons effectuer des visites provocatrices dans plusieurs pays sous différents prétextes. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Guo Jiakun : Nous avons pris note de la situation concernée.
Les autorités de Lai Ching-te envoient des personnes à titre dit « privé » ou « non officiel » dans différents pays au nom de la promotion du commerce, de la technologie et de la culture, ce qui leur permet de diffuser ouvertement des informations erronées et des mensonges afin de faire avancer leur programme séparatiste, de courtiser des forces extérieures pour soutenir leur tentative de rechercher l’« indépendance de Taiwan » et de dissimuler leur incompétence embarrassante en matière de gouvernance par des actes vantards. Elles ont donné un spectacle hideux devant le monde entier, ne faisant que révéler une fois de plus leur programme néfaste, leurs intentions malveillantes et leur jeu méprisable. Rien de ce qu’ils font ne changera jamais le fait que Taiwan fait partie de la Chine, ni ne saurait ébranler l’adhésion de la communauté internationale au principe d’une seule Chine.
Je tiens à souligner une fois de plus qu’il n'existe qu'une seule Chine dans le monde, que Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant l’ensemble de la Chine. Il s’agit là d’un consensus international général et d’une norme fondamentale régissant les relations internationales. Le principe d’une seule Chine est la condition préalable et la base de l’établissement et du développement des relations diplomatiques entre la Chine et tous les autres pays. Certains politiciens occidentaux, à la recherche d’intérêts égoïstes, sont obstinés à entretenir des relations officielles avec la région de Taiwan. Cela ne manquera pas d’avoir un impact sur la confiance bilatérale et la coopération mutuellement bénéfique avec la Chine. Nous exhortons les pays concernés à respecter leur engagement politique envers la Chine, à honorer leur engagement en faveur de l’unité de la Chine par des actions concrètes, à veiller à ce que les politiciens concernés rompent définitivement avec les forces sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » et à ne pas continuer à se placer du côté opposé à plus de 1,4 milliard de Chinois.
La juste cause du peuple chinois en faveur de la réunification nationale est inéluctable, et l'adhésion de la communauté internationale au principe d'une seule Chine est inébranlable. Toute tentative visant à remettre en cause le principe d’une seule Chine, ou à défier le droit international et l’ordre international, se heurtera inévitablement à l’opposition unanime de tout le peuple chinois et de tous les peuples épris de paix et de justice à travers le monde.
Reuters : Samedi dernier, Nathan Law s’est vu refuser l’entrée à son arrivée à Singapour et a été renvoyé vers les États-Unis. Singapour a-t-elle conclu un accord d’extradition avec la Région administrative spéciale de Hong Kong ? Si oui, Singapour n’aurait-elle pas dû renvoyer Nathan Law vers Hong Kong ?
Guo Jiakun : Je ne suis pas au courant de cela. Les pays ont le droit de gérer de manière autonome leurs politiques d’entrée et de sortie. La personne que vous mentionnez est recherchée par la police de Hong Kong en vertu de la loi pour avoir mené des activités anti-chinoises et cherché à déstabiliser Hong Kong.
China Daily : Les autorités taiwanaises ont récemment publié le nouveau Livre blanc sur la politique maritime, affirmant que ces dernières années, les activités fréquentes des navires des garde-côtes de la partie continentale de la Chine autour des eaux de Diaoyu Dao avaient perturbé les navires japonais et les bateaux de pêche dans les eaux concernées. Elles ont ajouté que la partie continentale de la Chine utilisait cela pour mettre en évidence le différend concernant la souveraineté sur Diaoyu Dao. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Guo Jiakun : Diaoyu Dao et ses îles affiliées ont toujours fait partie intégrante du territoire chinois. Face à des provocations qui portent atteinte à la souveraineté territoriale de la Chine, le gouvernement chinois se doit de prendre toutes les mesures nécessaires pour y répondre. Les démarches concernées sont légitimes, légales et pleinement justifiées.
Les deux rives du détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine. Défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale est la responsabilité commune de tous les Chinois des deux rives du détroit. Les autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) ont pris le noir pour le blanc, mêlé le vrai et le faux, renié leurs ancêtres, complètement renoncé à la position nationale et porté atteinte aux intérêts de la nation chinoise dans son ensemble. Leurs actions révèlent une fois de plus jusqu’où les forces sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » sont prêtes à aller, sans aucune limite morale, pour obtenir des gains politiques égoïstes. Ce qui les attend, c'est le mépris du peuple chinois des deux côtés du détroit et le jugement de l'histoire.
Reuters : Lors de sa rencontre avec la ministre des Affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Choe Son Hui, le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré que les deux parties avaient la responsabilité de promouvoir conjointement la paix et le développement dans la région. Auparavant, le président des Affaires d’État de la RPDC Kim Jong Un a déclaré que la RPDC ne renoncerait jamais à ses armes nucléaires. La Chine soutient-elle l’utilisation et le développement d’armes nucléaires par la RPDC à des fins d’autodéfense ?
Guo Jiakun : Concernant les discussions entre les ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la RPDC, la Chine a publié un communiqué de presse que vous pouvez consulter. La position et la politique de la Chine sur la question de la péninsule coréenne restent cohérentes et constantes. La Chine continuera à jouer un rôle constructif à sa manière pour maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule et promouvoir le règlement politique de la question coréenne.
Bloomberg : Le Wall Street Journal a rapporté que la Chine exhortait les États-Unis à modifier leur formulation sur la question de Taiwan, exigeant que Washington passe d’une déclaration selon laquelle il ne soutient pas l’ « indépendance de Taiwan » à une déclaration formelle de son opposition à l’« indépendance de Taiwan ». La Chine peut-elle confirmer ces informations et fournir plus de détails ?
Guo Jiakun : La question de Taiwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et constitue la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines. Le principe d’une seule Chine est une norme fondamentale régissant les relations internationales et un consensus général de la communauté internationale. Il constitue également le fondement politique des relations sino-américaines. L’adhésion au principe d’une seule Chine implique nécessairement de s’opposer à l’« indépendance de Taiwan ».
Bloomberg : Vous venez de dire que l’adhésion au principe d’une seule Chine implique nécessairement de s’opposer à l’« indépendance de Taiwan ». Les États-Unis adhèrent à une politique d’une seule Chine, et non au principe d’une seule Chine. Il s’agit d’une différence. La Chine exige-t-elle que les États-Unis modifient leur politique d’une seule Chine et s’opposent à l’« indépendance de Taiwan » ?
Guo Jiakun : Je viens de répondre à cette question. Nous exhortons les États-Unis à traiter la question de Taiwan conformément au principe d’une seule Chine et aux trois communiqués conjoints sino-américains.
The Paper : Selon certaines informations, le 27 septembre, le ministre en chef de l’État indien du Tamil Nadu a déclaré qu’une bousculade s’était produite lors d’un rassemblement organisé par un acteur célèbre ce jour-là, faisant au moins 36 morts et plus de 50 blessés. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Guo Jiakun : Nous avons pris note de cette tragédie. Nous exprimons nos profondes condoléances pour les victimes et présentons notre sincère sympathie aux familles endeuillées et aux blessés. L’ambassade de Chine en Inde a exprimé dans l’immédiat ses condoléances et a présenté sa sympathie. D’après les informations dont nous disposons, jusqu'à présent, aucun ressortissant chinois n’a été signalé parmi les blessés ou les victimes de cet incident.
Au cœur de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, région aux paysages divers et aux cultures multiples, les femmes jouent un rôle croissant dans la transformation et le développement de la société. Quel que soit leur domaine de compétence, elles incarnent une même énergie : celle de la persévérance et du dévouement au bien commun.
L'esprit de la célèbre citation de Mao Zedong « les femmes portent la moitié du ciel » se manifeste ici avec force. Dans les ateliers, artistiques, mécaniques, ou dans les bureaux, les femmes du Xinjiang contribuent chacune à leur manière à relier le passé et l'avenir, la culture et la technologie. Leurs parcours témoignent d'une région en mouvement où le travail féminin est à la fois source d'équilibre, d'innovation et d'inspiration.
Lors de mon voyage au Xinjiang, j'ai pu rencontrer des femmes dont le courage et la détermination m'ont profondément marquée : une ingénieure qui répare des trains dans une région où ce métier est encore largement considéré comme masculin, et trois autres jeunes femmes passionnées par la sauvegarde du patrimoine culturel local dédiant leur énergie à préserver les trésors historiques de la région. Ces rencontres m'ont ouvert les yeux sur un aspect souvent méconnu du Xinjiang : le rôle central des femmes dans la modernisation, la culture et la mémoire collective.
Au Xinjiang, les femmes bousculent les normes. À Urumqi, dans un atelier bruyant entouré de rails et de wagons, la jeune ingénieure explique avec fierté son travail quotidien : réparer des trains qui traversent des milliers de kilomètres à travers la Chine. Elle n'est pas simplement une technicienne, elle est le symbole de la possibilité pour les femmes de s'affirmer dans les milieux traditionnellement masculins, de gravir les échelons professionnels et de contribuer activement au développement économique de la région.
Plus au sud, sur le site des grottes de Kizil, trois autres jeunes femmes s'emploient à sauvegarder le patrimoine culturel. La première reproduit à la main les dessins se trouvant dans les grottes grâce à des pigments naturels. La seconde, médiatrice culturelle, est entre autres chargée de faire connaître le site au grand public et d'organiser des expositions. La troisième dont le travail est davantage axé sur la recherche, réalise des modélisations numériques du lieu. J'ai pu ressentir la passion qui les animait et leur envie de partager leurs connaissances sur ces grottes. À leur manière, elles contribuent à protéger l'identité et la mémoire historique. Leur engagement démontre que la culture et l'histoire peuvent être des leviers puissants pour l'émancipation et la reconnaissance des femmes.
Ces femmes font face à de nombreux défis. Pourtant, leur détermination reste intacte. Elles sont la preuve vivante qu'avec du courage et de la persévérance, il est possible de transformer les normes et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour les générations futures.
Une précision s'impose d'emblée à propos de la minorité Ouïgoure brandie comme victime expiatoire en Chine. Elle n'est ni en prison à ciel ouvert, ni en prison à ciel fermé ! Au contraire, elle affirme ouvertement son appartenance à la Chine une et unique...
Cette Chine triomphante qui avance à son rythme avec pour recette "Triple A" : « Apprendre, Appliquer, Avancer »...
10 septembre 2025. Urumqi (lire Ouroumtsi), capitale de Xinjiang, l'une des plus grandes provinces chinoises en termes de superficie avec ses 1.665.000 km2 et pour particularité d'avoir une longue frontière en partage avec 8 États voisins, en l'occurrence, classés en ordre alphabétique : l'Afghanistan, l'Inde, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Mongolie, le Pakistan, la Russie et le Tadjikistan. C'est la province choisie par « THE SILK ROAD ECONOMIC BELT JOINT CONSTRUCTION COUNTRIES" » (avec la collaboration de « MÉDIA HEAD SEMINAR ») pour la rencontre des professionnels des médias venus de 20 pays d'Afrique, d'Amérique, d'Europe et d'Asie, Chine comprise. Il est vrai que la motivation s'explique et se justifie lorsqu'on sait comment et combien les « grands médias étrangers » traitent (lire maltraitent) la question des minorités ethniques chinoises - Ouïgours en tête.
A XINJIANG COMME AU KIVU ET EN ITURI
En six jours, l'occasion nous a été donnée d'aller au cœur de Xinjiang, successivement dans les villes d'Urumqi, de Kashi et de Yining.
Les organisateurs ont alterné les visites des sites avec des échanges avec des scientifiques.
À ce stade, pour nous RDC, il y a des enseignements à tirer, s'agissant de la question des minorités.
D'emblée, il y a lieu de l'admettre : la Bible, pour les judéo-chrétiens auxquels s'identifient les Congolais dans leur majorité, présente les tribus de Lévi, de Siméon et de Benjamin comme étant minoritaires.
Ainsi, les minorités tribales existent depuis des temps immémoriaux.
Sous certains cieux, elles s'intègrent facilement dans le tissu national. Sous d'autres, l'intégration est problématique. Généralement, là où l'intégration est «artificiellement rendue hypothétique», c'est là où la manipulation s'installe et fait des ravages. Malheureusement, c'est souvent la main de l'Occident qui est pour beaucoup, sinon pour tout.
La preuve éloquente, c'est la RDC au travers de la situation sécuritaire qui prévaut à l'Est. Cet Est ayant la singularité d'être riche en ressources naturelles. Dont les minerais et les hydrocarbures qui font courir le monde entier et entretiennent l'insécurité !
Effectivement, comme au Kivu et en Ituri, Xinjiang a dans son sous-sol de l'or, du cuivre, du plomb, du zinc et de l'uranium. Comme au Kivu et en Ituri, Xinjiang a aussi du pétrole ! Comme au Kivu et en Ituri, Xinjiang pratique l'élevage à un niveau élevé (pas moins de 25 millions de tête de bétail) en même temps que l'agriculture intensive pour la production, en autosuffisance, du riz, des légumes, des fruits, outre du poisson.
À la différence cependant du Kivu et de Ituri, Xinjiang vit une économie florissante grâce à la politique du développement intégré appliquée ces dernières années sous le mandat du Président Xi Jinping.
En effet, le Gouvernement chinois a trouvé la formule indiquée pour lutter efficacement contre le terrorisme dont le terreau naturel est partout la pauvreté : d'abord la cohabitation pacifique des tribus grâce, d'un côté, au respect des valeurs culturelles locales et, de l'autre, à l'accompagnement économique de la province.
Du textile de laine et de coton à Urumqi à la Hi-tec avec la production du power bank sur base du lithium Xinjiang en passant par la fabrique des engins lourds pour l'agriculture et même pour le creusement des tunnels à Kashi : c'est la démonstration de la puissance d'une Chine qui continue de fasciner parce que fière de sa culture façonnée des millénaires durant.
Région « physiquement » hostile à tout développement, Xinjiang autrefois sans eau pour cause d'aridité, a aujourd'hui un couvert végétal impressionnant. Le génie chinois a résolu le problème d'eau, et les arbres plantés il n'y a même pas une décennie attire de l'eau.
Conséquence : à 90 ℅, les artères urbaines ont trois allées vertes. Première allée verte pour automobiles. Deuxième pour motos et vélos. Troisième pour piétons.
Forte est l'envie de dire à l'Autorité congolaise établie : M. le Président, « envoyez nos urbanistes à Xinjiang » ! Car, là, les nouvelles villes sont en train de remplacer les vieilles villes grâce aux plans d'aménagement innovants.
Juste un exemple par rapport à la réhabilitation en cours de l'avenue Kasa-Vubu, à Kinshasa. Tels que les travaux se font, ils ne résolvent pas pour de bon le problème. Celui-ci se posera à niveau dans vingt ou trente ans. Pour rappel, la même avenue avait été réfectionnée de fond en comble sous la vice-présidence Yerodia sur toute sa longueur, de la Place Commerciale de Kitambo et la Place de la Poste.
En Chine, une telle avenue serait soit élargie (quitte à indemniser les propriétaires des maisons riveraines), soit dotée d'un viaduc qui irait Place de la Poste au pont Cabu avec des bretelles sur le Boulevard Triomphal, l'une menant vers le Bld Lumumba, l'autre l'avenue Libération, ex-24 !
En Chine, des Boulevards comme Lumumba et Coopération RDC-Japon (ex-Poids Lourds) seraient redimensionnés avec ces trois allées vertes.
Déjà, les zones industrielles ressemblent à des parcs avec le même couvert végétal.
Quant à l'électricité, elle est fournie régulièrement, la Chine ayant énormément investi dans les énergies renouvelables.
Au Congo, ce n'est pas impossible. Car l'Autorité de l'État est la même dans tous les pays du monde. L'essentiel est de l'exercer pour le bien de la communauté.
INCONTOURNABLE ROUTE DE LA SOIE
Ainsi, comme on peut le deviner, le reportage porte essentiellement sur la province de Xinjiang signifiant « Nouvelle Région Frontière ».
Selon l'Histoire, «Ce nom fut donné à cette région vers 1760, lors de sa conquête par les Mandchous de la dynastie Qing, lorsque l'empereur Qialong décide de placer la culture ouïghoure sous sa protection personnelle, à la fin de la guerre Dzoungar-Qing (1657-1758), opposant les Mandchous et Mongols orientaux au khanat mongol dzoungar qui la contrôlait alors. En 1884, la région devient la province du Xinjiang, statut qu'elle garde sous la république de Chine (1912-1949) et au début de la république populaire de Chine. En 1955, elle prend le statut actuel de région autonome ouïghoure du Xinjiang».
Ainsi, conclut-on, «Le Xinjiang est la plus grande région de Chine. Son chef-lieu est Urumqi (Ouroumtsi), située au nord de la région, sur l'ancienne route de la soie».
Cette Route de la Soie qui, dans sa configuration actuelle telle que voulue par l'Administration Xi Jinping, est devenue, pour paraphraser Nashidil Rouiaï dans son article portant le titre «Nouvelles routes de la soie, Belt and road initiative (B.R.I.)», un projet «central dans la politique économique chinoise. Il concerne plus de 68 pays regroupant 4,4 milliards d’habitants et représentant près de 40 % du produit intérieur brut (PIB) de la planète. Les banques et institutions financières chinoises, notamment la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), ont largement été sollicitées pour mettre en place un tel projet». Elle ajoute que ce projet vise «à créer une nouvelle génération de comptoirs transnationaux. Dans son versant maritime, ce réseau de routes commerciales inclut les espaces africains riverains de l’Océan indien».
Avec une vision grandissime comme celle-là, les actes de terrorisme ont tout d'un goulot d'étranglement.
Le Gouvernement chinois l'a compris. Pendant qu'on veut instrumentaliser la minorité ouïghoure, Pékin donne à la région autonome de Xinjiang les moyens du progrès. Et le peuple ouïghour sait que entre «un tiens» de son pays et «deux-tu-l'auras» de l'étranger, le choix est clair : il reste chinois ! Après tout, il l'est d'abord.
Résultat : depuis une vingtaine d'années, les actes de terrorisme à Xinjiang se sont raréfiés.
C'est ce que nous allons découvrir dans les éditions à venir.