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L'Inde et les Pays du Sud

 

(Par Amb Ashok Sajjanhar)

Introduction

Les relations de l'Inde avec les Pays du Sud sont profondément ancrées dans des histoires communes, des luttes communes et des aspirations mutuelles au développement et à l'autonomie. Figurant parmi les pays les plus vastes et les plus influents du Sud, l'Inde a évolué, passant du statut de leader au sein du Mouvement des Non-Alignés (MNA) à celui d'acteur incontournable de la coopération Sud-Sud contemporaine.

Le partenariat de l'Inde avec les pays du Sud a été propulsé à un niveau supérieur par le Premier Ministre Narendra Modi, qui a organisé le premier Sommet de la Voix des Pays du Sud (VOGSS) les 12 et 13 janvier 2023, deux semaines après la prise de fonction de l'Inde à la présidence du G20. Ce sommet a été suivi d'un autre plus tard dans l'année, puis d'un troisième en 2024.

Sommet de la Voix des Pays du Sud (VOGSS) est l’effort de l’Inde visant à fournir une plate-forme commune pour délibérer sur les préoccupations, les intérêts et les priorités des pays en développement, échanger des idées et des solutions, et s’unir dans la voix et le but de forger des solutions de développement.

Historique

Le concept des Pays du Sud englobe des régions d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie et d'Océanie, représentant des pays en développement partageant des contextes historiques de colonisation et de marginalisation économique. Le rôle de l'Inde au sein des Pays du Sud est crucial, tirant parti de sa puissance économique croissante, de son cadre démocratique et de son positionnement géopolitique stratégique pour défendre une gouvernance mondiale équitable.

La coopération économique de l'Inde avec les pays du Sud se caractérise par le commerce, l'investissement et l'aide au développement. Les relations commerciales ont connu une croissance substantielle, notamment avec les pays d'Afrique et d'Amérique latine. Par exemple, les échanges commerciaux de l'Inde avec l'Afrique sont passés de 5 milliards de dollars en 2001 à 90 milliards de dollars en 2020, faisant de l'Inde le troisième partenaire commercial de l'Afrique. De même, les échanges commerciaux de l'Inde avec l'Amérique latine ont atteint 50 milliards de dollars en 2020, tirés par les importations de pétrole et les exportations de produits pharmaceutiques, d'automobiles et de biens d'ingénierie.

L'investissement est un autre aspect essentiel de l'engagement économique de l'Inde. Les entreprises indiennes ont réalisé des investissements importants dans des secteurs tels que les télécommunications, l'industrie pharmaceutique, l'agriculture et l'exploitation minière dans les pays du Sud. En Afrique, les entreprises indiennes ont investi plus de 50 milliards de dollars, créant des emplois et contribuant au développement des infrastructures. En Amérique latine, les investissements indiens dans des secteurs comme les technologies de l'information et les énergies renouvelables sont en hausse, favorisant ainsi le développement durable.

De plus, les programmes d'aide au développement de l'Inde soulignent son rôle de partenaire du progrès. Grâce au programme de Coopération Technique et Économique Indienne (ITEC), l'Inde a fourni des formations, des services de renforcement des capacités et une assistance technique à plus de 160 pays. Ce programme couvre un large éventail de domaines, notamment la santé, l'éducation, l'agriculture et les technologies de l'information, contribuant ainsi au développement des ressources humaines dans les Pays du Sud.

Ces dernières années, la politique étrangère de l'Inde a de plus en plus privilégié les Pays du Sud. Le Sommet du Forum Inde-Afrique, le Forum pour la coopération Inde-Îles du Pacifique (FIPIC) et les Sommets Inde-CARICOM sont des exemples notables des engagements structurés de l'Inde visant à approfondir ses liens avec l'Afrique, les pays insulaires du Pacifique et l'Amérique du Sud respectivement. Ces plateformes facilitent le dialogue, la coopération au développement et les partenariats d'investissement.

Par ailleurs, le leadership de l'Inde au sein de l'Alliance Solaire Internationale (ISA) illustre son rôle dans la promotion du développement durable par la coopération Sud-Sud. L'ISA, initiative lancée par l'Inde et la France en 2015, vise à mobiliser des ressources et à promouvoir l'adoption de l'énergie solaire dans les pays tropicaux. Avec 121 pays membres, dont beaucoup sont du Sud, l'ISA souligne l'engagement de l'Inde dans la lutte contre le changement climatique et la promotion des énergies renouvelables.

Le Sommet de la Voix des Pays du Sud (VOGSS)

Sommet de la Voix des Pays du Sud (VOGSS) offre aux économies émergentes et aux pays du Sud une plateforme leur permettant d'exprimer leurs perspectives, leurs défis et leurs solutions innovantes sur la scène internationale. Lancé dans le but de faire entendre la voix des pays à revenu faible et intermédiaire, le Sommet met à profit son influence pour appeler les économies développées à réorienter leur approche envers les pays en développement.

Les Trois VOGSSs

L'Inde a organisé le premier VOGSS, un événement unique en son genre, au cours des premières semaines de sa présidence du G20 en janvier 2023. Ce forum virtuel s'est déroulé en dix sessions, afin d'attirer l'attention internationale sur les priorités, les perspectives et les préoccupations des pays en développement. Le Premier ministre Modi a présidé les sessions inaugurales et finales des dirigeants. L'Inde a pu intégrer les contributions reçues lors de ces sessions aux délibérations et aux débats du G20.

Fort du succès du premier VOGSS, l'Inde a accueilli le 2ème VOGSS le 17 Novembre 2023, sous le thème « Ensemble, pour la croissance de tous, avec la confiance de tous ». Ce thème s'inscrivait dans le prolongement de la philosophie indienne du Vasudhaiva Kutumbakam et de l'idéologie de gouvernance du Premier ministre Modi, « Sabka Saath, Sabka Vikas, Sabka Vishwas ». Le sommet s'articulait autour de trois axes principaux :

  • Partager les résultats et les progrès réalisés dans les priorités des Pays du Sud pendant la Présidence Indienne du G20.
  • Amplifier la voix des Pays du Sud et délibérer sur la voie à suivre pour atteindre leurs objectifs communs
  • Maintenir la dynamique d’échange et de partage d’idées et de bonnes pratiques entre nos pays, générée vers notre aspiration commune à un ordre mondial plus inclusif, représentatif et progressiste.

Ces deux éditions du Sommet ont vu la participation de plus de 100 pays du Sud.

Le 3ème VOGSS, dont le thème principal était « Les Pays du Sud autonomes pour un avenir durable », a permis d'approfondir les discussions menées lors des précédents sommets sur une série de défis complexes qui continuent d'affecter le monde, tels que les conflits, les crises alimentaires et énergétiques, le changement climatique et le fardeau de la dette, autant de facteurs qui affectent de manière disproportionnée et grave les pays en développement. Lors de ce sommet, les Pays du Sud ont débattu des défis, des priorités et des solutions pour les Pays du Sud, notamment en matière de développement. Le sommet a vu la participation de 173 dignitaires de 123 pays, dont 21 Chefs d'État et de Gouvernement, 34 Ministres des Affaires Étrangères et 118 Ministres et Vice-Ministres. Cela témoigne de la sincérité et de l'engagement de l'Inde à faire progresser le développement collectif des Pays du Sud, ainsi que de la priorité accordée par le Premier Ministre Modi à la collaboration avec les Pays du Sud.

Le Premier Ministre Modi a présenté une proposition pour un Pacte mondial de développement global comprenant quatre éléments :

  • Le commerce pour le développement;
  • Renforcement des capacités pour une croissance durable;
  • Partage de technologie; et,
  • Financements concessionnels et subventions spécifiques à des projets.

Avec la participation de pays représentant plus de 60 % de la population mondiale, le Sommet a renforcé la centralité des Pays du Sud dans la quête collective d’un avenir inclusif pour tous.

Une réalisation importante du soutien de l’Inde et la promotion des intérêts des Pays du Sud a été l'admission de l'Union Africaine en tant que membre à part entière du G20 le premier jour de la présidence Indienne du G20, le 9 Septembre 2023.

Conclusion

La dynamique géopolitique de l'Inde avec les Pays du Sud a considérablement évolué au fil des ans, reflétant sa puissance économique croissante, ses intérêts stratégiques et son aspiration à devenir un acteur majeur sur la scène internationale. Cet engagement proactif de l'Inde auprès des pays du Sud témoigne de son engagement en faveur d'un monde multipolaire où les pays en développement ont une voix significative dans les affaires internationales. Grâce à des efforts soutenus en matière de diplomatie, de coopération économique et de partenariats stratégiques, l'Inde est en mesure de jouer un rôle central dans l'évolution de la dynamique des Pays du Sud.

Alors que le monde est confronté à des défis complexes tels que le changement climatique, les inégalités économiques et les changements géopolitiques, le rôle de l’Inde en tant que partenaire des Pays du Sud est appelé à devenir de plus en plus important.

En tant que leader et partenaire, l'Inde continue de jouer un rôle crucial dans l'avenir des pays du Sud. Grâce à une coopération soutenue, au respect mutuel et à des aspirations communes, l'Inde et les Pays du Sud peuvent relever ensemble les défis et saisir les opportunités du 21ème siècle.

 

 

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« Kuluna » au Sénégal : de l’insulte politique à un miroir de l’intégration africaine

(Par Diallo Amadou)

Depuis janvier 2025, un mot venu d’ailleurs a pris racine dans le jardin politique et social sénégalais. Kuluna, mot importé de la République Démocratique du Congo (RDC), désigne, à l’origine, des bandes de jeunes délinquants violents. Mais au Sénégal, il a connu un glissement sémantique étonnant, devenant une métaphore politique, une insulte sociale, et parfois même un ressort humoristique. Quelles significations prend ce mot dans le contexte sénégalais ? Et que révèle-t-il de plus profond sur nos sociétés et nos liens africains ?

Origine du terme : une réalité dure et multiforme

En RDC, les Kulunas sont des jeunes souvent issus des milieux défavorisés, organisés en gangs urbains. Machettes ou couteaux à la main, ils sont tristement connus pour semer la peur à Kinshasa ou dans d’autres grandes villes. Ce phénomène s’explique par une exclusion sociale, l’absence de structures d’encadrement, et un sentiment d’abandon par l’État. Des opérations de police comme « Likofi » (2013-2014) ont tenté de les neutraliser, mais non sans excès, violations des droits humains et exécutions extrajudiciaires dénoncées par plusieurs ONG.

Au Congo-Brazzaville, le terme Kuluna existe aussi, mais il est souvent confondu avec d’autres expressions locales. Là-bas, ce sont les "bébés noirs" qui représentent cette jeunesse marginalisée et violente. En Côte d’Ivoire, ce sont les "microbes", ces jeunes agresseurs, souvent livrés à eux-mêmes, qui incarnent ce même phénomène de violence urbaine juvénile. Ainsi, à travers plusieurs pays africains, le phénomène est similaire, mais les appellations varient, soulignant des dynamiques communes de rupture sociale.

Kuluna au Sénégal : satire, politique et langage populaire

Au Sénégal, le mot Kuluna a été détourné de son sens initial criminel. Il est aujourd’hui employé dans les débats publics, notamment sur les réseaux sociaux, pour désigner des figures perçues comme brutales, extrémistes ou nuisibles dans le champ politique. Certains l’utilisent pour qualifier des partisans zélés de l’ancien régime, d’autres pour désigner ceux du pouvoir actuel. Dans tous les cas, il s’agit d’un mot chargé, provocateur, et fortement symbolique, utilisé pour ridiculiser, dénoncer ou alerter.

Satire politique et cousinage à plaisanterie : un art sénégalais

Cet usage ironique du mot Kuluna n’est pas nouveau dans la culture sénégalaise. Il fait écho à une tradition profondément enracinée : le cousinage à plaisanterie, appelé kal en wolof, kathiolor en diola, dendiraagal en pulaar ou sanankuya en mandingue.Cette tradition permet aux membres de certaines ethnies ou familles de se moquer librement les uns des autres, parfois de manière très directe, mais toujours dans un cadre respectueux et pacifique. C’est un mécanisme de régulation sociale, de critique ritualisée, où l’humour devient un instrument de cohésion. Appeler quelqu’un « Kuluna » dans le contexte politique sénégalais relève du même mécanisme culturel : on accuse, on provoque, on ironise, mais souvent pour désamorcer ou détourner la tension. Cela démontre encore une fois la puissance du langage populaire sénégalais, capable d’absorber un mot étranger, de le transformer, et de lui donner un sens local, culturellement assumé.

Le mot Kuluna présente une double dimension, à la fois insulte politique et forme de revendication sociale. Sur le plan politique, il est devenu une arme discursive servant à discréditer un adversaire, qu’il soit issu de l’ancien régime, de l’opposition ou même du pouvoir en place. Sur le plan social, il témoigne de la créativité du langage populaire sénégalais, toujours prompt à détourner les mots pour en faire des outils de satire et de critique. Enfin, sur le plan symbolique, ce terme reflète une tension continentale plus profonde : celle d’une jeunesse africaine souvent marginalisée, diabolisée ou instrumentalisée, mais rarement écoutée, valorisée ou réellement intégrée dans les processus de décision.

Kuluna et l’imaginaire d’une Afrique en quête de sens

L’itinéraire du mot Kuluna, de Kinshasa à Dakar, dépasse le simple transfert lexical. Il révèle un véritable dialogue culturel africain, où les mots circulent, changent de sens et s’adaptent aux réalités locales. Cette mobilité linguistique spontanée témoigne d’une unité souterraine entre les peuples, une forme de compréhension mutuelle qui dépasse les frontières. Le mot Kuluna, qu’il désigne des gangs urbains, des jeunes marginalisés ou des figures politiques controversées, met en lumière des fractures sociales partagées. Partout, la jeunesse africaine cherche à s’exprimer, à se faire entendre, que ce soit dans les rues ou sur les réseaux sociaux. Le mot devient alors l’écho d’un cri commun : celui d’une génération en quête de sens et de justice.

Plutôt que de renforcer les stigmatisations, cette réappropriation du mot peut ouvrir la voie à un nouvel imaginaire panafricain. Dans les médias, la littérature ou les discours militants, Kuluna pourrait symboliser la résilience, la résistance, et l’audace de nos jeunesses. Une Afrique qui rit, qui crée, qui dénonce, mais surtout qui s’écoute et se comprend. En cela, Kuluna devient bien plus qu’un mot : il devient un miroir de nos luttes communes et un levier de transformation collective.

Conclusion

L’apparition du mot Kuluna dans le lexique politique et social sénégalais n’est pas anodine. Elle révèle notre capacité à interpréter, détourner et donner du sens, tout en montrant que nos sociétés sont connectées bien au-delà des frontières politiques. Le mot devient alors un pont : un pont entre les jeunesses africaines, souvent confrontées aux mêmes défis ; un pont entre tradition et modernité, entre le cousinage à plaisanterie et la satire numérique ; un pont entre souffrances vécues et expressions libérées. C’est peut-être dans ces mots qui voyagent et changent de peau que se cachent les premières briques de l’intégration africaine- une intégration qui ne viendra peut-être pas seulement des sommets politiques, mais bien du langage des peuples.

Diallo Amadou :

Co-fondateur du CIRI (Cabinet intégré des Relations internationales),

Spécialiste en relations internationales

« Kuluna » au Sénégal : de l’insulte politique à un miroir de l’intégration africaine
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80ème anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise : Hommage à l'histoire, inspiration pour l'avenir

 A l'occasion du 80e anniversaire de la victoire dans la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise et la Guerre antifasciste mondiale, ainsi que du 80e anniversaire de la fondation des Nations Unies, Karim Badolo, journaliste africain de CGTN Français, a visité un musée pour ressentir le grand esprit de résistance contre l'agression japonaise nourri par le peuple chinois.

Il y a de cela 80 ans, le peuple chinois, après une résistance farouche, a remporté la victoire de la guerre contre l'agression japonaise. Huit décennies après, la commémoration de cette guerre de résistance est marquée par le symbole de la bravoure et de la mémoire des victimes. Il faut le dire, l'agression japonaise contre la Chine a été dévastatrice. Selon des statistiques disponibles, la guerre a fait plus de 35 millions de victimes militaires et civiles chinoises. Le montant des pertes économiques directes subies par la Chine a dépassé les 100 milliards de dollars, et celui des pertes indirectes, 500 milliards de dollars. Les Chinois ont mené une résistance résolue et intrépide contre les forces japonaises en anéantissant plus de 1,5 million de soldats japonais dans leurs rangs.

A Beijing, le musée du Parti communiste chinois retrace les épisodes marquants de la Guerre de résistance du peuple contre l'agression japonaise. Le peuple chinois a payé un lourd tribut dans cette guerre. Toutefois le sacrifice en valait la peine pour reconquérir la souveraineté et la dignité nationales piétinées.

La Guerre de résistance a soutenu stratégiquement les opérations alliées contre le fascisme sur le champ de bataille européen et dans d'autres parties de l'Asie. Les forces chinoises ont perturbé les offensives du fascisme japonais qui était de connivence avec ceux allemand et italien. La résistance chinoise a constitué une partie importante de la victoire de la guerre antifasciste et a joué un rôle considérable dans la lutte pour la paix mondiale.

En 2020, lors d'un symposium commémorant le 75e anniversaire de la victoire de la Guerre contre l'agression japonaise et de la guerre antifasciste, le président Xi Jinping avait rappelé la gratitude du peuple chinois pour l'aide et le soutien précieux apportés par les pays et les peuples épris de paix et de justice du monde, les organisations internationales et toutes les forces antifascistes. Pour lui, leurs actes touchants et leur noble caractère resteront toujours dans le cœur du peuple chinois.

80 ans après cette douloureuse épreuve, le peuple chinois rend un vibrant hommage aux héros de la résistance. Pour marquer le 80e anniversaire de la grande victoire, un défilé militaire est prévu pour le 3 septembre sur la place Tian'anmen à Beijing. À l'occasion, le président Xi Jinping passera en revue les troupes et prononcera un discours. Au-delà de cette victoire, le peuple chinois a pris conscience de l'importance de l'unité et de la résilience pour bâtir une nation forte et prospère. Plus que jamais, la Chine a fait de la paix et de la stabilité le socle d'un développement harmonieux et équitable. Résolument tournée vers la recherche de la paix, la Chine mise sur des relations de bon voisinage et accentue son ouverture au monde en magnifiant le dialogue des civilisations.

L'épilogue de la Seconde Guerre mondiale contre le fascisme en 1945 a ouvert les yeux de l'humanité sur la nécessité d'œuvrer en faveur de la paix. L'un des événements inspirés par les leçons de cette période meurtrière a été la création de l'Organisation des Nations Unies avec pour objectifs, entre autres, le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

80 ans après, le monde se remémore, partagé entre espoir et amertume. En dépit des efforts consentis en faveur de la paix dans le monde, des conflits complexes, longs et interconnectés, bafouent les principes de l'ONU et mettent à mal même son existence. L'ONU explore encore le chemin de la paix. L'écume d'un monde en crises multidimensionnelles embrume l'horizon d'une coexistence pacifique, compromettant les chances d'une mondialisation bénéfique.

80ème anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise : Hommage à l'histoire, inspiration pour l'avenir
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Genecost à Libreville : la mémoire en prière, la colère en silence

(Par le Prof. Félix Wata)

 

Depuis 2022, chaque 2 août, les Congolais commémorent le Génocost, un mot fort pour dire l’indicible : les Congolais de Libreville ont rejoint ceux de Kinshasa comme d’ailleurs pour se recueillir et dire « plus jamais ça ».

A Libreville, la tradition a été respectée. Cette fois-ci la messe a remplacé les débats, mais la révolte est toujours aussi vivace.

Dans une atmosphère de recueillement mais pesante de douleurs inavouées, la communauté congolaise de Libreville a marqué la commémoration du Génocost, cette journée qui rappelle les innombrables vies brisées par les conflits successifs qui ravagent la République Démocratique du Congo depuis trois décennies.

A l’église Saint Michel de Nkembo, dans le 2ème arrondissement de Libreville, pas de cris, pas de pancartes. Mais une sobre messe chargée de symboles. Dans chaque regard, dans chaque prière, dans chaque parole des officiants résonnait une révolte sourde contre une communauté internationale devenue complice par son silence.

« Nous prions pour nos morts, mais nous refusons d'enterrer notre mémoire, » confiait sobrement Jean Marie N’sapu, un participant présent à ce culte.

Dérivé des mots « génocide » et « cost » (coût, profit), le terme Génocost désigne les massacres de millions de Congolais liés à la prédation économique et aux guerres par procuration sur le sol congolais depuis 1998.

A travers cette commémoration, les Congolais ont exprimé leur refus de voir leur souffrance diluée dans des simples épanchements hypocrites ou en rester dans les rapports diplomatiques. Ils dénoncent une injustice géopolitique flagrante : alors que le monde s’émeut ailleurs, les morts congolais continuent de s’empiler dans un quasi-anonymat assourdissant.

Silence international et complicités régionales

Au centre de la colère, un acteur bien identifié : le Rwanda

Accusé à plusieurs reprises par l’ONU et diverses ONG avec preuves accablantes   d’être un acteur majeur dans l’exploitation illégale des ressources du Congo via des groupes armés, Kigali reste étrangement ménagé sur la scène internationale. Les Congolais y voient une preuve accablante du double standard. Jusqu’à quand s’interrogent les patriotes congolais qui n’en peuvent plus.

« Le Rwanda est devenu le bras armé d’intérêts plus vastes. Un proxy. Mais qui se cache derrière ? Qui achète le coltan, l’or, les diamants de sang congolais ? », s’est interrogé un jeune intervenant de la communauté. Y aurait-il encore mystère sur l’identité des receleurs. Rien n’est moins sûr !

Les regards se tournent vers les multinationales, les marchés occidentaux, et certaines puissances qui, sous couvert d’aide au développement, ferment les yeux sur l’horreur.

Mais le Génocost, ce n’est pas seulement un cri de douleur. C’est aussi une main tendue vers le futur. Car si les Congolais de l’intérieur et de la diaspora ont décidé de s’inscrire dans la dynamique de commémoration, ils n’entendent pas en rester au stade de simples jérémiades. Décidés à agir aussi et franchir un palier.

S’approprier l’Histoire, réécrire le futur

Ils revendiquent le droit de s’approprier et raconter eux-mêmes leur histoire, loin des récits fabriqués ailleurs, loin des analyses tronquées qui ont tendance à vouloir réduire les drames du Congo à de simples querelles byzantines entre Congolais.

Cette mémoire assumée est aussi le socle d’une ambition plus vaste : celle de porter plus fort le statut de pays solution.

Au-delà de nombreux défis apparents qui se dressent devant eux, les Congolais veulent croire à un destin nouveau. Un pays riche de ses terres, de ses cultures, de ses esprits. Un pays qui peut, s’il se libère des tutelles invisibles et des griffes sanguinaires, devenir une puissance d’équilibre pour l’Afrique. La reconquête de sa souveraineté s’impose de ce point de vue comme bataille ultime.

De l’instabilité sécessionniste remontant aux premières heures d’indépendance, la RDC a traversé des fortunes diverses, alternant heures de gloire et périodes sombres. Maintenant l’on parle de la signature des accords de Washington et de Doha et du dialogue imminent sélectif ou inclusif, c’est selon.

Hier, le pays est passé par d’autres étapes non moins déterminantes comme la Conférence nationale souveraine dans les années 90 ou les accords de Sun City de 2003. A chaque fois qu’elle s’est retrouvée à la croisée de chemins, la RDC a toujours su réinventer des formes de résistance et de résilience.

A un moment donné, il faut savoir se donner les moyens de franchir un cap décisif en mettant fin à un cycle pour passer à un autre.

C’est une question de temps, de sursaut national et surtout de remise en question de la part de tous les pantins agissant comme acteurs bien trempés dans la chaine de complicité interne à cause des intérêts nombrilistes.

« Le Congo ne doit plus être un terrain de pillage, de viols, d’errance. Il doit pleinement jouir son statut de pays solution et s’imposer ainsi comme une source de prospérité, d’espérance et de solutions africaines aux problèmes africains et au-delà de par le monde, » a déclaré un patriote présent à la cérémonie.

Genecost à Libreville : la mémoire en prière, la colère en silence
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Film chinois « Dead to Rights » : un triomphe mondial qui ranime la mémoire de la Seconde Guerre mondiale

(Par Zhang Shanhui, Présentatrice et chroniqueuse CGTN Français)

 

 

Succès absolu en Chine, « Dead to Rights » – film historique inspiré de faits réels – plonge le spectateur dans le Nankin de 1937. Réfugiés dans le studio-photo Jixiang, des habitants ordinaires, contraints de développer les négatifs des envahisseurs, découvrent des images qui témoignent du massacre et risquent leur vie pour faire éclater la vérité.

Tout le casting parle le dialecte nankinois ; sur les réseaux, les spectateurs saluent un « drame purificateur » qui « lave l’âme » sans recourir à la violence gratuite, mais en mettant en lumière le courage du quotidien. Sortie internationale dès le 7 août : Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Canada, Malaisie, Singapour. Versions russe, coréenne, britannique, allemande et française en préparation.

La guerre de résistance en Chine contre l’agression japonaise constitue une partie essentielle de la Seconde Guerre mondiale. Le nombre de victimes militaires et civiles chinoises dépasse 35 millions, dont plus de 3,8 millions de soldats, soit un tiers du total des pertes humaines de tous les pays belligérants. Toute histoire est l’histoire du présent ; l’histoire est la réalité du passé. La mémoire et la compréhension de la Seconde Guerre mondiale conditionnent la ligne rouge de la justice pour l’humanité et déterminent la capacité de la civilisation à poursuivre sa marche sur la voie de la justice et de la paix. Aujourd’hui, chacun doit continuer à prendre l’histoire comme miroir et, dans le grand changement de ce siècle, protéger avec détermination les acquis de la victoire de 1945.

Film chinois « Dead to Rights » : un triomphe mondial qui ranime la mémoire de la Seconde Guerre mondiale
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CISCE : la connectivité au cœur de la 3ème édition

(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

La 3e Exposition internationale des chaînes d'approvisionnement de Chine (CISCE) se déroule du 16 au 20 juillet 2025 à Beijing. La présente édition met l'accent sur l'impératif de dynamiser les chaînes d'approvisionnement dans un contexte de menaces tarifaires et de protectionnisme. Le thème «Connecter le monde pour un avenir partagé» du CISCE 2025 rappelle l'importance d'une coopération mondiale basée sur des principes inclusifs dans la bonne marche de l'économie. À l'heure de l'économie mondialisée, la connectivité mérite toute une attention particulière à cet événement. C'est pourquoi, de par son envergure, le CISCE se positionne comme une plate-forme de rencontres et d'opportunités pour les acteurs de la chaîne d'approvisionnement à travers le monde. Depuis la première édition, le Salon s'est voulu comme un bien public international où toutes les entreprises ont leur place pour se connecter aux autres.

La 3e édition du CISCE se tiendra sur une aire de 120 000 m2, signe de la réputation qu'il a acquise en si peu de temps. Ce sont plus de 650 entreprises et institutions nationales et étrangères en provenance de 75 pays, régions et organisations internationales qui prendront part au CISCE 2025. Le taux de participation des entreprises étrangères est estimé à 35%, avec une présence remarquée des compagnies européennes et américaines. Le nombre d'exposants, selon les estimations des organisateurs, devrait atteindre 1 200. La Thaïlande et les provinces chinoises du Shandong et du Guangdong sont les invitées d'honneur de cette édition.

La principale innovation majeure de cette édition est l'élargissement des catégories de produits. En effet, six zones d'exposition principales qui comprennent la fabrication avancée, l'énergie propre, les véhicules intelligents, la technologie numérique, les modes de vie sains et l'agriculture verte vont offrir une panoplie de choix aux visiteurs. La zone d'exposition pour la chaîne d'innovation va particulièrement mettre l'accent sur la commercialisation des technologies développées issues des laboratoires et la dynamisation de l'intégration efficace entre la chaîne d'innovation et la chaîne industrielle.

En mettant la connectivité au cœur de l'édition 2025 du CISCE, il s'agit de consolider les jalons d'une coopération étroite afin d'assurer une continuité dans l'approvisionnement des chaînes d'approvisionnement industrielles. Face aux incertitudes inhérentes aux tarifs douaniers et au protectionnisme qui pourraient entraver les flux des échanges économiques, les entreprises sont appelées à prendre des mesures proactives pour garantir un fonctionnement normal des chaînes d'approvisionnement. Le CISCE 2025 aura pour objectif d'encourager la connectivité pour non seulement bâtir un système mondial d'approvisionnement inclusif, mutuel bénéfique et ouvert, mais aussi partager les expériences en matière d'innovation technologique.

Le CISCE œuvre à la construction de chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales plus sûres, plus stables, plus ouvertes et plus inclusives. Il permet de prendre en compte l'intégration des nouvelles technologies et l'évolution actuelle vers la régionalisation, la diversification, la numérisation et la durabilité afin de remodeler l'architecture des chaînes d'approvisionnement et de favoriser l'émergence de nouveaux modèles économiques. Face aux barrières commerciales protectionnistes et de considérations géopolitiques qui empiètent sur la division traditionnelle du travail, la Chine propose le CISCE comme un point d'appui d'ouverture d'un nouveau levier de collaboration transfrontalière.

(Photo : VCG)

 

CISCE : la connectivité au cœur de la 3ème édition
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Menaces de nouveaux tarifs douaniers contre les BRICS : Halte au protectionnisme improductif

(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Alors que les dirigeants des BRICS sont réunis à Rio de Janeiro au Brésil pour le 17e  sommet de la plate-forme, le président américain Donald Trump brandit la menace de nouveaux tarifs contre les pays membres. Le président Trump justifie sa menace par le fait que les BRICS mèneraient une politique anti-américaine. Sous le prétexte de sa politique protectionniste qui foule aux pieds les règles du commerce international, Donald Trump fustige les BRICS qui se prononcent pour un multilatéralisme sur l'échiquier mondial.

La position des BRICS s'est toujours inscrite en faveur d'une multi-polarité des relations internationales aussi bien sur le plan économique que diplomatique. Les pays membres des BRICS, abritant près de la moitié de la population mondiale et contribuant pour 30% du PIB mondial, ont le droit d'appeler à une gouvernance inclusive et respectueuse des intérêts de chaque partie. La configuration du monde a considérablement changé et il est tout à fait normal que l'on bascule vers un équilibre des rapports.

En réaction à la menace de Trump, Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que le mécanisme des BRICS est une plate-forme importante pour la coopération entre les marchés émergents et les pays en développement. En clair, les BRICS plaident en faveur de l'ouverture et de l'inclusivité, de la coopération gagnant-gagnant et de l'absence de confrontation entre les camps.

Contrairement aux allégations de Trump, les BRICS ne visent aucun pays dans leur volonté de promouvoir le multilatéralisme. C'est dans la collaboration sur un pied d'égalité et d'inclusivité que la gouvernance mondiale sera au service d'un développement partagé. Les tarifs douaniers entravent la bonne marche de l'économie mondiale déjà minée par des conflits multiformes. Le protectionnisme est improductif et compromet la mondialisation dans tous les secteurs d'activités.

Au lieu de verser dans la surenchère, il est temps de prendre conscience que l'interaction respectueuse entre les pays, petits ou grands, est le seul modèle de coopération profitable à l'humanité toute entière. Les confrontations n'ont rien apporté à la bonne marche du monde. Au contraire, elles ont plus causé de préjudices à l'humanité. En dépit des divergences qui peuvent exister, il y va de l'intérêt de tous de prendre en compte les intérêts des autres pour que les siens soient à l'abri. Brandir les tarifs douaniers comme épouvantail n'entravera pas le cours de l'histoire. Le monde sera multipolaire ou il ne le sera pas. Il faut se convaincre que le dialogue, le respect mutuel et la coopération demeurent les outils nécessaires pour une gouvernance mondiale apaisée et tournée vers la résolution des défis communs de l'humanité. Donc halte au protectionnisme improductif !

(Photo : VCG)

Menaces de nouveaux tarifs douaniers contre les BRICS : Halte au protectionnisme improductif
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31ème anniversaire du décès du Généralissime Kim Il Sung : Kabasele Tshimanga a envoyé un Message de Soutien au Président Kim Jong Un

Le 8 juillet 1994 est entré dans l'histoire de la République Populaire Démocratique de Corée. En effet, ce jour-là, le Généralissime Kim Il Sung, Libérateur du peuple coréen et Fondateur de la République nord-coréenne, est décédé. Ainsi, cette date est commémorée annuellement par le peuple coréen. À cette occasion, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l'Internationale Antifasciste et partenaire du Parti du Travail de Corée, PTC, vient d'adresser un message de soutien au Secrétaire Général du PTC, le Maréchal Kim Jong Un. La teneur dudit message signé par le Président National de l’UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo, se présente comme suit :

Au Très Respecté Camarade KIM JONG UN

Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée

Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée à PYONGYANG

Cher Camarade Secrétaire Général,

A l’occasion du 31me Anniversaire du décès du Généralissime KIM IL SUNG, Fondateur de la République Populaire Démocratique de Corée, j’ai l’honneur        de Vous adresser, par la présente, le message de soutien au nom des Camarades de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et au mien propre.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, partenaire du Parti du Travail de Corée, PTC, garde toujours à l’esprit l’éminent rôle joué par le Généralissime KIM IL SUNG en faveur du Peuple Coréen à travers l’édification d’une société socialiste dont les Révolutionnaires du monde entier sont fiers.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, saisit cette occasion pour réitérer son engagement indéfectible dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre nos deux Partis.

Veuillez agréer, Cher Camarade Secrétaire Général, les salutations révolutionnaires de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.

LE PRESIDENT NATIONAL,                                 

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

 

31ème anniversaire du décès du Généralissime Kim Il Sung : Kabasele Tshimanga a envoyé un Message de Soutien au Président Kim Jong Un
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La jeunesse européenne et chinoise dialogue sur le lac Kunming

Auteur : Zhu Jingtian

Présentatrice, CGTN Français

En célébrant les 50 ans des relations diplomatiques Chine-UE, des jeunes français et chinois se sont retrouvés sur un bateau inspiré des pavillons traditionnels, orné de motifs de dragons. La présentatrice de CGTN Français Zhu Jingtian a annoncé qu'elle était contente de faire une petite balade sur le lac Kunming avec ses amis européens. Puis, elle a invité tout le monde à partir.

Devant eux, le Pavillon des Fragrances bouddhiques, sur la Colline de la Longévité, a illustré l'architecture en bois harmonieuse avec la nature. Matt Laing a répondu aux questions sur les différences entre le Palais d'Été et les jardins royaux européens. En Chine, selon lui, les espaces naturels sont beaucoup plus verts et colorés. Il a souligné que la grande différence résidait dans les couleurs et la structure : en Chine, l'architecture était ancrée dans la nature, tandis qu'en Europe, des espaces précis pour les jardins avaient été créés.

Passant devant la rue de Suzhou, Pauline Menez a abordé le sujet du shopping en Chine, expliquant que la façon de consommer avait énormément évolué. Elle a été marquée par l'adoption technologique, le choix diversifié et la rapidité des achats en ligne. Elle a montré son polaroïd acheté en ligne, qu'elle utilisait pour photographier ses souvenirs.

Sur l'impact du commerce en ligne chinois en Europe, Pauline a dit que de grandes plateformes logistiques chinoises étaient arrivées en Europe, utilisant l'IA pour prévoir les demandes et assurer la rapidité des livraisons. Elle a estimé que cela facilitait les échanges commerciaux et offrait plus de choix aux consommateurs européens.

Sur le Pont des Dix-Sept Arches, Thomas Adler a exprimé son admiration pour la protection du patrimoine chinois, soulignant que le Palais d'Été en était un bel exemple, comparable à la conservation des cathédrales et des palais en France, avec le désir commun de transmettre l'histoire aux générations futures.

Après la visite du pont, le bateau a repris sa route vers la Digue de l'Ouest. La présentatrice a servi du thé au jasmin et des douceurs traditionnelles, puis tous ont chanté la chanson folklorique chinoise "Mo Li Hua" et la chanson française "La Vie en rose".

Plus qu'un échange culturel, le dialogue entre les jeunes est devenu un symbole d'amitié et de coopération. Comme les fleurs épanouies dans ce décor enchanteur, les relations sino-européennes ont fleuri avec éclat, portées par la curiosité et la collaboration des jeunes.

 

La jeunesse européenne et chinoise dialogue sur le lac Kunming
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A l'occasion du 214ème anniversaire de l'indépendance du Venezuela : L'Uds adresse un message de félicitations au Président Maduro

 Samedi le 5 juillet 2025 dernier, la République Bolivarienne du Venezuela a célébré le 2147ème anniversaire de son indépendance. En effet, le 5 juillet 1811, un Congrès réunissant les représentants des provinces proclama l'indépendance du Venezuela.

A cette occasion, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a adressé un message de félicitations au Président de la République Bolivarienne du Venezuela. Ce message qui porte la signature du Président Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, est ainsi libellé :

Très Cher Camarade Président,

Au nom des Camarades de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l’Internationale Antifasciste, et au mien propre, j’ai l’honneur de Vous adresser    le présent message de félicitations à l’occasion de la célébration                          du 214me anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la République Bolivarienne du Venezuela que Vous avez l’insigne honneur de diriger remarquablement.

Obtenue dans la douleur et de haute lutte sous la direction du Libérateur Simon BOLIVAR, l’indépendance de la République Bolivarienne du Venezuela a inspiré beaucoup de peuples encore colonisés à l’époque dans le monde. Elle demeure           un modèle de lutte pour toutes les Nations en quête de leur indépendance réelle et effective.

Je saisis cette occasion pour saluer chaleureusement la Révolution bolivarienne conduite des mains de maître par l’Immortel Commandant Hugo CHAVEZ, Inventeur du socialisme du 21me siècle. Par ailleurs, je n’oublierai pas votre inlassable détermination à parachever son œuvre et à défendre la souveraineté de votre pays.

Je souhaite donc joyeux anniversaire à la République Bolivarienne du Venezuela, à son brave Peuple et aux valeureux dirigeants du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, notre partenaire.

Veuillez agréer, Très Cher Camarade Président, les salutations révolutionnaires de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.

LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI                                     Sénateur honoraire, Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

 

 

 

A l'occasion du 214ème anniversaire de l'indépendance du Venezuela : L'Uds adresse un message de félicitations au Président Maduro
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