Eco

All Stories

Dans son itinérance au Kongo Central, Boma : Judith Suminwa s’engage à relancer l’activité économique

En visite dans la ville de Boma ce mercredi 1er octobre 2025, dans le cadre de son itinérance dans la province du Kongo Central, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a annoncé des mesures fortes pour la relance du port international de Boma, autrefois poumon économique de la RDC.

Les plus pertinentes et vitales mesures se résument notamment à travers:

  • le retour des services portuaires, conformément aux recommandations du Chef de l’Etat ;
  • la signature prochaine des décrets nécessaires pour concrétiser cette relance ;
  • et le dialogue annoncé avec les partenaires privés, notamment du secteur brassicole, en vue de la réouverture des usines à l’arrêt comme Bralima.

Dans son mot de remerciement à la population bomatracienne, le Maire par intérim, Me Claudelle Phemba, a salué la maturité, la discipline et le sens du civisme de la part de ses administrés qui se sont autant mobilisés pour réserver «un accueil exemplaire» à Judith Suminwa, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement. A l’en croire, ces trois vertus ont ainsi honoré la ville et renforcé l’image d’un « Boma uni, digne et résolument tourné vers l’avenir ».

Plusieurs engagements ont été consignés dans le cahier des charges porté par le Maire a.i à la Cheffe du Gouvernement en vue de répondre aux préoccupations urgentes de la population bomatracienne notamment : la signature d’un décret autorisant l’importation et le déchargement au Port de Boma, des véhicules usagés ; le bétonnage de 3 kilomètres de la route entrée Kikuku-Bralima ; le curage de la rivière Kalamu ; et la construction du Stade Sokol, qui est un symbole de fierté pour la jeunesse ainsi que toute la population de cette ville historique.

Pour Me Claudelle Phemba, autorité urbaine, ces promesses ne sont pas de simples annonces, «elles sont les fondations d’un nouveau départ pour la ville de Boma». Un renouveau qui tire son fondement dans l’engagement collectif, la dignité et la foi des bomatraciens en leur ville.

Il sied de noter que la visite de la Première Ministre marque un tournant décisif pour la ville portuaire et historique de Boma en vue de relancer son activité économique. Les engagements fermes pris par la Cheffe du Gouvernement répondent à un seul objectif : ‘’redonner à Boma son rôle stratégique dans l’économie nationale et créer des emplois locaux’’.

César Nkangulu

Dans son itinérance au Kongo Central, Boma : Judith Suminwa s’engage à relancer l’activité économique
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Affaire Minerais-Infrastructures : les USA invités à emboîter le pas à la Chine !

L'affirmation est de Bamada.net sous le titre *"Le Congo ne vendra pas ses ressources minérales aux États-Unis, déclare le président FATSHI"* paru le 23 septembre 2025 avec pour source identifiée Reuters

Selon l'auteur, « Malgré son soutien à la médiation américaine, cela ne signifie pas que nous allons vendre aux enchères nos ressources minérales », a déclaré Tshisekedi aux journalistes à New York. « Nous allons, dans le cadre de ce partenariat, travailler au développement des secteurs miniers, au développement de la chaîne de valeur, au développement des infrastructures avec un accent particulier sur l’énergie », a-t-il déclaré. Tshisekedi a indiqué que le pays avait signé un partenariat stratégique avec la Chine. « Aujourd’hui, nous négocions un partenariat similaire avec les États-Unis. Nous espérons le mener à bien », a-t-il déclaré. L'auteur souligne que "l’Administration Trump s’est déclarée désireuse de mettre fin aux combats qui ont fait des milliers de morts cette année et d’attirer des milliards de dollars d’investissements occidentaux dans une région riche en tantale, or, cobalt, cuivre et lithium. La date limite pour la mise en œuvre d’une partie de l’accord américain est ce mois-ci".

Ils se comptent par les doigts de la main

Ainsi, l'information principale est que Félix Tshisekedi s'est appuyé sur le contrat sino-congolais pour faire valoir le deal minier avec les Américains. Il est effectivement établi que c'est au travers du contrat sino-congolais que la RDC se dote depuis 2008 d'infrastructures économiques et sociales dans plusieurs domaines, entre autres les voies de communication, la santé, l'éducation, l'eau, l'électricité etc. Aujourd'hui, par exemple, c'est par contrat amendé via l'Avenant n°5 en 2024 que le Congo a ses premières rocades à Kinshasa.

C'est vrai qu'en 2007, lors de la présentation de ce programme au Congrès réunissant l'Assemblée nationale et le Sénat, Joseph Kabila avait convié les autres partenaires à s'en inspirer dans l'objectif bien précis de booster la reconstruction nationale. Hélas ! pour des raisons plutôt politiciennes que politiques, la formule "minerais en contrepartie des infrastructures" avait été combattue par les partenaires extérieurs Occidentaux.

On se rappelle de la campagne entreprise contre ce contrat par la Belgique. Son ministre des Affaires étrangères Karel de Gutch s'était personnellement rendu à Beijing pour dissuader la Chine d'accepter ce type de troc "interdit" dans les systèmes économiques modernes.

On se rappelle également de la campagne menée par l'IGF sous la gestion de Jules Alingete, mis entre 2021 et 2023 sous pression américaine pour le casser. Preuve qu’entre 2007 et 2023, Américains et Européens n'en voulaient pas !

Le constat fait par des observateurs pragmatiques est que tout en poussant Félix Tshisekedi à tourner le dos aux Chinois, les Occidentaux ne lui ont pas apporté des solutions pragmatiques.

Sous son premier mandat, il a reçu soit au pays, soit à l'étranger des investisseurs américains et européens. Rebelote depuis son second mandat : ils se comptent par les doigts de la main, ceux des investisseurs occidentaux à se manifester. En témoignent les zones économiques spéciales. Elles ont un taux de remplissage qui ne dépassent pas 25 %.

Choisir entre le peu qu'on vous donne et le trop qu'on vous promet

Les Congolais ont été habitués à des entreprises économiques et, à la fois, ‘’sociales’’. Les grosses unités industrielles héritées de la colonisation fonctionnaient ainsi. Aux côtés de la production industrielle, il y avait des cités résidentielles, des écoles, des centres médicaux, des marchés, des aires sportives, des centres culturels, des routes de desserte agricole, etc.

C'est ce qui faisait la force de la Gécamines (UMHK) au Katanga, de la Miba au Kasaï, des Plantations Unilever au Kwilu, de la Cimenterie de Lukala au Kongo Central etc. jusqu'à ce que vienne l'estocade avec le fameux PAS (Programle d'Ajustement Structurel) qui s'est révélé globalement catastrophique pour les économies des pays en voie de développement.

Le binôme "Entreprise-Cité résidentielle" n'a pas été totalement éliminé. La formule "Ressources naturelles en contrepartie des infrastructures de base" est tout ce qu'il y a d'incontournable, surtout pour des États comme la RDC *plus à construire qu'à reconstruire*, des États qui, à défaut d'avoir du liquide pour financer leurs infrastructures, ont des minéraux, des végétaux, des hydrocarbures etc. qui intéressent des preneurs.

Pari pris et relevé par la Chine en s'intéressant aux minerais de la RDC "mis en jachères" par les Occidentaux dans la foulée de la Perestroïka.

Et comme l'affirment les connaisseurs, les Américains et les Européens ont exploité de façon industrielle les minerais congolais entre 1925 et 1990, tandis que les Chinois n'y opèrent que depuis 2015, avec la *première cathode de cuivre produite par la SICOMINES S.A. (SCM)*, sept ans après le démarrage du financement des premières infrastructures en 2008.

Tous les observateurs le savent : la Chine détient à elle seule 60 % de l'exploitation minière dans l'ensemble du Katanga.

Pourquoi et comment ? Aucune preuve ne pourra être produite du refus des autorités congolaises de ces 25 dernières années d'accorder des permis d'exploration ou d'exploitation des minerais du Congo aux investisseurs Occidentaux.

Si on peut reprocher au régime Kabila d'avoir ouvert les mines congolaises aux Chinois - encore que la formule "Minerais en contrepartie des Infrastructures" avait été proposée initialement à l'axe Bruxelles-Washington qui n'en avait pas voulu, peut-on reprocher au régime Tshisekedi d'avoir éconduit un seul investisseur Occidental ? Au contraire !

Au cours de ces sept années de son mandat, le Président de la République n'a eu de cesse de multiplier des initiatives pour s'attirer la sympathie des opérateurs américains et européens, tous domaines confondus.

Hélas, ils ne viennent ; continuant d'hésiter pour mille et une raisons.

La morale à tirer est que le chef de l'État est appelé à choisir entre le peu qu'on lui donne (peut-être les Chinois) et le trop qu'on lui promet (certainement par les Occidentaux). Entre-temps, c'est grâce à ce peu-là qu'on peut avoir des réalisations visibles que le trop avec ses réalisations en mirages ! C'est par ce peu-là qu'on peut brandir un bilan...

CP

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Rentrée parlementaire aujourd’hui : Adolphe Muzito prévoit 20,3 milliards USD dans son avant-projet de Budget 2026

Si le Vice-premier ministre, ministre chargé du Budget, Adolphe Muzito, semble gagner son pari d’augmenter le budget de l’Etat pour l’exercice 2020, le plus dur est à venir pace qu’il faut trouver cet argent. Cet avant-projet de loi de finances qui a été adopté vendredi 12 septembre dernier au Conseil des ministres est fixé à 20,3 milliards USD.

Equilibrée en recettes et en dépenses, cette loi des finances enregistre une hausse de 14,8% par rapport à la loi de finances rectificative de 2025. L’un des principaux objectifs est de doubler les recettes courantes de l’Etat d’ici 2028.

Le Gouvernement prévoit ainsi de les faire passer de 8,5 milliards USD en 2023 à 17 milliards USD en 2028, échéance qui coïncidera avec la fin du deuxième quinquennat présidentiel. Pour atteindre ce cap, l’exécutif entend appliquer une stratégie ambitieuse de mobilisation et de réformes dans le secteur des finances publiques, avec une pression fiscale projetée à 12,6 %.

Les indicateurs macroéconomiques retenus pour l’année 2026 se présentent comme suit : une croissance économique attendue à 5,3%, un taux d’inflation moyenne estimé à 7,1%, un taux de change projeté à 2 900,3 FC pour 1 USD, un PIB nominal évalué à 92,7 milliards USD et une pression fiscale fixée à 12,6%.

Selon Adolphe Muzito, les mesures fiscales, douanières et non fiscales contenues dans ce projet seront renforcées par un Plan stratégique de mobilisation des ressources de l’Etat, élaboré en collaboration avec le Fonds monétaire international (FMI).

Cet avant-projet de loi de finances est présenté comme une étape déterminante dans la politique de bonne gouvernance et de développement économique engagée par le Gouvernement congolais.

Cependant, tout se joue au niveau de l’orthodoxie financière dans ce pays où les détournements se chiffrent en termes de plusieurs millions de dollars. Au moins on peut espérer depuis le retour de 19 millions de Constant Mutamba dans le Trésor public qu’il en sera désormais ainsi.

En outre, l’activisme de la Cellule nationale des renseignements financiers à dénicher partout les comptes publics tripotés, permettra d’atteindre les objectifs assignés dans ce budget. Tout est donc mis en œuvre pour doter la République d’un budget attendu par tout le monde. 

La Pros.

Rentrée parlementaire aujourd’hui : Adolphe Muzito prévoit 20,3 milliards USD dans son avant-projet de Budget 2026
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Adolphe Muzito rassure les partenaires techniques et financiers sur la rigueur et la transparence budgétaire

Dans le cadre du bouclage du processus d’élaboration du projet de loi de finances pour l’exercice 2026, le Vice-Premier Ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, a tenu une concertation, ce mercredi 20 août 2025, au Centre Financier de Kinshasa, avec les PTF, partenaires techniques et financiers, de la République Démocratique du Congo. C'était en présence du Ministre d'État en charge du Plan et de la Coordination de l'Aide au Développement, Guylain Nyembo, ainsi que du Vice-Ministre du Budget, Elysée Bokumwana.

Cette rencontre, déroulée dans un climat d’échanges constructifs, avait pour objectif principal de finaliser les arbitrages techniques, en vue du bouclage du projet budgétaire. Elle s’inscrit dans une démarche de transparence et de coopération entre le Gouvernement et ses partenaires, dans le but d’assurer la crédibilité, la soutenabilité et l’inclusivité du futur budget.

"Le Vice-premier ministre nous a présenté la projection budgétaire pour 2026, avec naturellement un budget à la hausse, y incluant les recettes à la hausse, avec une perspective 2024-2028 de recettes qui doubleraient la période précédente", a indiqué Fabrice Basile, chargé d'affaires ad intérim de la délégation de l'Union européenne.

Le VPM du Budget Adolphe Muzito a réaffirmé la volonté du Gouvernement de renforcer la discipline budgétaire, d’accroître la mobilisation des recettes internes et de mieux orienter les dépenses publiques vers les priorités sociales et économiques.

"Le VPM a exprimé sa volonté de pouvoir aller de pair avec ses différents partenaires pour pouvoir accompagner la vision exprimée par le chef de l'État, qui est de pouvoir développer le pays, accompagner les populations dans le désenclavement du pays", a ajouté Fabrice Basile.

Les partenaires techniques et financiers, quant à eux, ont salué cette approche participative et exprimé leur disponibilité à accompagner le pays dans la mise en œuvre des réformes budgétaires ambitieuses, engagées sous le leadership du nouveau Gouvernement.

"Naturellement, en tant que partenaire, nous sommes là pour soutenir la RDC dans les réformes qu'elle conduit. Nous avons fait part naturellement de certaines de nos préoccupations, qui vont dans le sens d'augmenter la transparence des exercices pour les recettes, de manière à capter les recettes qui existent dans le pays, mais aussi de manière à avancer... Donc, nous serons là en tant que partenaires, pour pouvoir les accompagner au mieux", a indiqué le chargé d'affaires a.i. de la délégation de l'UE.

Parmi les partenaires techniques et financiers présents à cette concertation avec le VPM Adolphe Muzito, figurent, entre autres, le FMI -Fonds monétaire international-, la BM -Banque mondiale-, la BAD -Banque africaine de Développement-, l'UE -Union européenne-, l'UA -Union africaine-, Enabel, GIZ et l'AFD -Agence française de Développement-.

La Pros.

RDC : Adolphe Muzito rassure les partenaires techniques et financiers sur la rigueur et la transparence budgétaire
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Pour permettre la stabilité monétaire, RDC : la BCC vend 50 millions USD aux banques commerciales

La stabilité monétaire est un levier important dans une économie pour maintenir la valeur de la monnaie nationale en vue de favoriser la stabilité économique, renforcer la confiance des investisseurs et faciliter le commerce international. C’est dans cette optique que la Banque Centrale du Congo, « BCC », a annoncé à travers un communiqué officiel signé par André Wameso Nkualoki, Gouverneur, avoir vendu, le 18 août 2025, un montant de 50 millions USD aux banques commerciales, au taux de 2 776 CDF contre 1 USD américain.

Cette mesure qui vise à contenir les pressions sur la monnaie locale a été encouragée par les experts qui voient en cela un mécanisme conjoncturel et un signal de fermeté envoyé aux acteurs économiques.

D’autres, par ailleurs, estiment que « la stabilité durable du Franc Congolais dépendra de la diversification de l’économie et de l’amélioration des recettes d’exportation », a indiqué un analyste financier.

Il faut noter que « la BCC encourage vivement la population ainsi que les opérateurs économiques à orienter et à conclure leurs opérations de change par voie bancaire et ce, dans le respect du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux ».

César Nkangulu

Pour permettre la stabilité monétaire, RDC : la BCC vend 50 millions USD aux banques commerciales
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image