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Controverse autour de la passation de pouvoir à la CADECO

La récente passation de pouvoir à la tête de la Caisse d'Épargne du Congo (CADECO) s'est déroulée dans un climat de vives tensions. L'événement a soulevé des interrogations sur le traitement réservé à la Directrice Générale sortante, Juliette Mbambu Mughole, notamment dans un contexte qui serait marqué par la réintégration d'agents qu'elle aurait précédemment sanctionnés pour des faits présumés de détournement.

Un bilan salué face à une transition houleuse

La cérémonie de remise-reprise entre Juliette Mbambu Mughole et son successeur, Célestin Mukeba Muntuabu, était attendue comme l'aboutissement d'un redressement notable. Sous la direction de Mme Mbambu, la CADECO, autrefois décrite comme une institution en grande difficulté, aurait retrouvé une viabilité financière et une crédibilité renforcée. La nomination de l'ancienne gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Mme Malangu Kabedi, au poste de Présidente du Conseil d'Administration (PCA), est d'ailleurs souvent interprétée comme un signal positif de cette nouvelle dynamique.

Cependant, la cérémonie de passation a été marquée par un incident. L'ancien PCA, Monsieur Jean-Pierre Dikoma, aurait publiquement déclaré : « J’avais promis de virer la DG et le DGA. Je l’ai fait. » Ces propos, tenus alors que la cérémonie avait été délocalisée du siège social au ministère du Portefeuille, ont été perçus par de nombreux observateurs comme une humiliation publique plutôt que comme une simple formalité administrative.

Des interrogations sur la suite des événements

Selon ses soutiens, le bilan de Juliette Mbambu Mughole serait remarquable. Elle est créditée d'avoir mené à bien 92 % des audits internes, lesquels auraient conduit à des sanctions contre des agents impliqués dans des malversations. Dans ce contexte, sa nomination au poste de Directrice Générale Adjointe à l'Institut des Musées Nationaux est perçue par certains non comme une promotion, mais comme une possible mise à l'écart.

Cette situation alimente la thèse d'une campagne ciblée à son encontre, où sa rigueur et son intransigeance dans la gestion des deniers publics auraient pu déranger.

Les enjeux derrière la controverse

En toile de fond, plusieurs analystes avancent une hypothèse : le redressement financier de la CADECO aurait aiguisé les convoitises. L'institution, désormais assainie et performante, représenterait un enjeu stratégique et financier majeur.

Dans cette perspective, la gestion de Juliette Mbambu Mughole, jugée intègre et indépendante par ses partisans, aurait pu être considérée comme un obstacle à certaines ambitions. L'affaire soulève ainsi, selon certains commentateurs, une question plus large sur la valorisation de la compétence et la protection des dirigeants réformateurs face aux intérêts politiques et financiers en République Démocratique du Congo.

La Pros.

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La LIFUDS présente à la deuxième édition de la conférence à l'échelle mondiale des femmes

Du 16 au 18 juillet 2025 à l'Hôtel Pullman de Kinshasa, la Plateforme "Femme, tu es un remède à travers le monde" organise la Deuxième Édition de la Conférence à l'échelle mondiale des femmes" sous le thème "Femme  face à la spécificité de ses multiples missions au sein de la société".

La Ligue des Femmes de l'Union des Démocrates Socialistes, LIFUDS, y prend une part active. Elle est représentée par sa Présidente Nationale, Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, Première Vice-Présidente Nationale de l’UDS chargée des Femmes.

Cette Conférence réunit plusieurs femmes venues d'horizons divers ainsi que de l'étranger.

A titre d'exemple, on peut citer la Vénérable Epouse du Général Sony Kafuta, Madame Nicole Bankale Sony, de l'Armée de l'Eternel ; la Visionnaire Rebecca Muke Mungende, Madame Marie-Josée Ifoku, ancienne candidate à la présidence en 2023, et autres Micheline Shabani.

La journée d'ouverture a été marquée par des interventions, entre autres, celles de la Visionnaire Rebecca Muke Mungende, de Marie-Josée Ifoku, de Séraphine Kilubu.

JKMN/CP

La LIFUDS présente à la deuxième édition de la conférence à l'échelle mondiale des femmes
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Par la voix de Lucy Tamlyn, ambassadrice des Etats-Unis en RDC : Washington annonce des mesures punitives en cas de non-respect des engagements

L’ambassadrice des Etats-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a apporté plus d’éclairage sur l’accord signé à Washington entre les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais. Cette interview de la Représentante de Donald Trump en RDC vise à mettre fin à la confusion dans l’interprétation diverse de ce document. Des réponses ont été apportées sur l’économie en ce qui concerne la fin de l’USAID. A cet effet, Kinshasa était le premier pays francophone d’Afrique récipiendaire de cette aide. L'important, dit-elle, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ci-après, l’intégralité de l’interview.

RFI : Les États-Unis ont démantelé l'USAID. La fin de cette aide est un coup dur pour les ONG. À quoi va ressembler désormais l'aide américaine en RDC ?

L'important, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ce sont des domaines prioritaires dans notre engagement bilatéral et nous restons le plus grand bailleur en RDC.

Est-ce que vous sauriez, après ces réajustements, nous dire à combien s'élève l'aide américaine ?

Ce que je peux dire, c'est que les États-Unis restent engagés à soutenir la santé, y compris la réponse pour les personnes vivant avec le VIH-Sida et les réponses d'urgence là où les besoins sont les plus urgents et où se trouvent les plus vulnérables. Je ne peux pas donner un chiffre exact, évidemment, c'est moins qu'auparavant et nous sommes aussi en train de faire une évaluation de l'assistance. Donc, ça va être plus clair dans les mois à venir, quelles seront les formes et les montants de l'assistance.

Fin juin toujours, madame l'Ambassadrice, s'est tenue en Angola, le sommet États-Unis Afrique. Que faut-il en retenir ?

C'était une grande réussite. Presque 2,5 milliards de dollars en nouveaux accords et engagements qui ont été annoncés. C'est aussi une opportunité pour expliquer que nous donnons la priorité aux échanges commerciaux plutôt qu'à l’aide et tout en encourageant les partenariats pour stimuler une croissance fondée sur l'investissement. Je peux ajouter aussi qu'il y a eu la réunion de cinq présidents africains à la Maison Blanche. Cet événement se veut le premier d'une série de discussions continues que nous voulons entamer avec les dirigeants africains. Et cela veut dire que c'est vraiment le début d'un engagement beaucoup plus étroit qu'auparavant.

Parmi les questions abordées en Angola, celle du corridor de Lobito, qui est stratégique pour la RDC, cette voie ferrée qui relie déjà en partie la façade maritime de l'Angola aux zones minières en RDC de Kolwezi. Quels sont les engagements financiers américains dans ce domaine et dans quel but ?

Les États-Unis investissent dans ce corridor parce qu'il représente un levier de transformation économique. Bien sûr, il y a des bénéfices pour nos deux pays.

Le projet de Lobito, concrètement, on en est où côté congolais ?

Nous sommes en pleine discussion avec le gouvernement pour connaître leurs intentions. Il s'agit de trouver une forme de concession qui va être attirante pour le secteur privé. Parce que ce qui est différent par rapport à ce corridor, c'est que le financement va directement au secteur privé. Ce n'est pas de gouvernement à gouvernement.

On serait plutôt sur l'option de la réhabilitation de la voie existante ou sur le projet de construction du nouveau tronçon qui avait été envisagé ?

À ce stade, c'est plutôt la réhabilitation du tronçon existant. Nous sommes vraiment dans les étapes préliminaires, mais nous sommes très étroitement liés avec l'Union européenne. L’Union européenne est très impliquée.

Lobito, c'est un projet très stratégique. Il doit permettre l'exportation des minerais des régions enclavées de la RDC vers l'Angola. Et en avril, par ailleurs, lors de la visite de Massad Boulos à Kinshasa, le président Tshisekedi a annoncé l'existence d'un accord minier entre la RDC et les États-Unis. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? Quels sont les minerais congolais les plus stratégiques pour le marché américain ?

Il y en a plusieurs, mais évidemment, le cobalt et le cuivre sont importants pour toutes les économies industrialisées.

On parle du lithium également ?

Oui le lithium aussi. Ce que je peux dire par rapport à cet accord minier, c'est plutôt qu’il s’agit de plusieurs accords. Ce sont des accords qui visent à améliorer le climat des affaires. Parce que même s'il y a une ouverture claire pour les sociétés occidentales, l'expérience ici montre qu’il y avait des obstacles pour l'investissement. Donc, ce que nous cherchons à faire, c'est d'améliorer le climat des affaires en travaillant étroitement avec le gouvernement, avec les institutions. Et ça va donner le feu vert pour les sociétés américaines de venir ici investir.

Donald Trump a obtenu un premier accord entre Kinshasa et Kigali pour faire cesser le conflit à l'Est. C'est sans précédent. Comment la diplomatie américaine est-elle parvenue à un tel résultat ?

Après trente ans de conflit, il est vraiment temps que la souffrance cesse et que la souveraineté et l'intégrité territoriale congolaise soient respectées. Donc, voici pourquoi les États-Unis ont insisté pour que cet accord de paix vienne avec un calendrier, un plan et des témoins. Le processus de mise en œuvre a bel et bien commencé avec la création d'un mécanisme de sécurité conjoint entre la RDC et le Rwanda. Et ce mécanisme coordonne la neutralisation des FDLR et le retrait progressif des troupes rwandaises. C'est un accord réaliste fondé sur des engagements réciproques. Et je voulais aussi dire que cet accord est différent, car nous avons clairement dit qu'il y aurait des conséquences si les engagements ne sont pas respectés. Cet accord a aussi de nouveaux aspects. En plus des engagements sécuritaires, il fournit l'incitation d'un cadre d'intégration économique régionale.

Vous parlez de conséquences. Quel type de conséquences ?

Les conséquences peuvent être les mesures punitives, par exemple les sanctions ou les autres leviers diplomatiques. Un exemple des aspects positifs des propos incitatifs : il y a un projet hydroélectrique de 760 millions de dollars qui reliera le Burundi, le Rwanda et la RDC. C'est un projet qui existe depuis longtemps, pas encore mis en œuvre, qui a juste besoin de la paix pour démarrer.

Et donc ça, c'est un projet sur lequel vous êtes prêt à investir, si l'accord tient ?

Une société américaine fait partie de ce projet, il y a plusieurs pays, plusieurs sociétés. C'est un projet assez complexe qui lie les trois pays. Et ça dépend du mécanisme qui va (met en oeuvre) l'accord des trois pays. (C'est un exemple) de l'importance d'arriver à une paix durable qui va permettre la confiance nécessaire entre ces trois pays, et donner le feu vert pour que ce projet puisse commencer.

Vous l'avez dit, le suivi de la mise en œuvre de cet accord va être crucial. Jusqu'où les États-Unis sont prêts à s'impliquer dans ce suivi ?

En fait, les États-Unis font partie, comme observateurs, du mécanisme de coordination sécuritaire et aussi du mécanisme de suivi. Et ce comité, qui inclut aussi le Qatar et Togo, assure un accompagnement constant de la mise en œuvre.

Dans le cadre de cet accord. Une nouvelle rencontre est prévue prochainement à Washington avec les trois présidents. Que faut-il en attendre ?

Le président Trump a hâte de (recevoir) ces deux présidents à Washington pour signer un accord de paix entre président Kagamé et président Tshisekedi. L’objet de cette nouvelle rencontre, c'est de signer l'accord au niveau présidentiel, mais aussi d'ouvrir la possibilité pour ce cadre d'engagement économique et (d'inaugurer) un avenir plus prospère pour la région et pour les deux pays.

Charlotte Cosset/RFI/La Pros.

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Vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa : Germaine Tshinyama sensibilise le personnel féminin aux enjeux de la guerre dans l’Est

A l’approche du 30 juin, date commémorative de l’accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à sa souveraineté nationale, la vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Germaine Tshinyama Nzolantima, a honoré le personnel administratif féminin de cette institution en leur offrant des pagnes et une enveloppe comme symbole d’encouragement. C’était au cours d’une journée de méditation organisée ce mardi 24 juin 2025 à Kinshasa.

S’inscrivant dans un contexte national marqué par l’insécurité persistante dans la partie Est du pays, la vice-présidente a appelé les femmes de cet organe délibérant à s’unir dans la prière en faveur de la RDC et de l’encadrement des enfants.

«La célébration du 30 juin marque notre indépendance. Surtout en souvenir du 08 mars dernier, je n’ai malheureusement pas pu vous rencontrer, car l’Est de notre pays était alors envahi et profondément meurtri. J’avais estimé que ce n’était pas un moment propice aux festivités. Même aujourd’hui, ce n’est toujours pas le moment de faire la fête, mais j’ai tout de même souhaité vous offrir un petit présent et vous inviter à un moment de méditation. À travers ce geste, j’aimerais que nous nous unissions dans la prière pour notre pays et que nous renforcions l’encadrement de nos enfants. Car, comme on le dit, éduquer une femme, c’est éduquer une nation. Il est essentiel de leur faire comprendre les véritables enjeux de ce qui se passe à l’Est», a-t-elle déclaré.

Accueillant ce geste «d’attention et de proximité humaine», le personnel féminin de cette institution a exprimé sa «profonde» gratitude, tout en saluant «la détermination, la résilience et la bravoure» de l’autorité provinciale.

«A l’occasion de la journée de méditation organisée par l’honorable vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, nous vous remercions de tout cœur pour votre marque de sympathie. Dans les moments difficiles comme dans les instants de bonheur, vous n’avez jamais cessé de penser à nous. Cela témoigne de votre amour et de votre soutien indéfectible à notre égard. Ainsi, vous êtes un modèle pour toutes les femmes de la République, et en particulier pour nous, par votre détermination, votre résilience et votre bravoure. Votre essence élevée vous place au centre de nos pensées comme une véritable héroïne. Que le Dieu Tout-Puissant vous accorde toutes les grâces nécessaires pour un mandat encore plus fructueux », a déclaré la représentante du personnel administratif de l’APK.

Au-delà de sa portée symbolique, ce moment de partage et de recueillement a été salué comme une initiative renforçant les liens entre les agents de l’organe délibérant de la ville et leur hiérarchie.

Jackson Mutamba

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Lutte contre la corruption : Chimène Polipoli réaffirme l'engagement déterminé de l'Assemblée Nationale

La Questeur de l'Assemblée Nationale, l'honorable Chimène Polipoli Lunda, a réaffirmé la détermination de la chambre basse du Parlement à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Elle représentait le Président de l'Assemblée Nationale, l'honorable Vital Kamerhe, lors d'un déjeuner de concertation parlementaire organisé ce vendredi 20 juin 2025 par l'Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD, ou IDLO en anglais).

Placée sous le thème « Rôles et contribution du législateur dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption», cette rencontre a rassemblé des parlementaires, des représentants d'institutions publiques et des partenaires techniques et financiers.

Dans son allocution, la Questeur Chimène Polipoli a qualifié la corruption de «menace majeure qui freine le développement, fragilise la démocratie et met en péril la cohésion nationale ». Elle a insisté sur le rôle crucial du Parlement, qui agit à la fois comme législateur, organe de contrôle de l'action gouvernementale et représentant du peuple.

Mme Polipoli a rappelé que l'Assemblée Nationale s'engage à soutenir activement la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption 2022-2026, adoptée par le Gouvernement. Pour ce faire, plusieurs initiatives parlementaires ont été mises en avant, notamment : le renforcement du contrôle sur les finances publiques, l’amélioration des mécanismes de lutte contre les conflits d’intérêts, ainsi que la relance du débat sur la déclaration de patrimoine et la responsabilité éthique des élus.

La Questeur a également salué l’engagement du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a positionné la lutte contre ce fléau au cœur de son mandat. Selon elle, « cet engagement de haut niveau constitue une base solide pour construire une gouvernance intègre et crédible ».

L'élue de la circonscription de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami, a par ailleurs souligné la nécessité pour les parlementaires d'incarner eux-mêmes l'exemplarité. « L’éthique et la responsabilité politique doivent guider leur conduite, afin de répondre aux attentes croissantes des citoyens », a-t-elle déclaré. Elle a conclu en réaffirmant la volonté de faire du Parlement un pilier de la transparence et de la redevabilité, exprimant l'espoir que cette journée de réflexion aboutisse à des recommandations concrètes pour renforcer la lutte contre la corruption dans le pays.

Ce discours témoigne de la volonté de l'Assemblée Nationale de s'impliquer activement dans la consolidation d'une gouvernance plus transparente et responsable, répondant ainsi aux attentes fortes de la société civile et de la communauté internationale.

La Pros.

 

Lutte contre la corruption : Chimène Polipoli réaffirme l'engagement déterminé de l'Assemblée Nationale
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