L'Ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni, Prof Ngokwey Ndolamb, posant avec Dr Déborah Kayembe, à l'honneur de l'initiative'' la personne du mois '' de juillet 2024
All Stories
La Ministre Léonnie Kandolo Omoyi du Genre, Famille et Enfant a exprimé le jeudi 4 juillet 2024, son engagement profond à doter la RD. Congo d’une Stratégie nationale de promotion de la masculinité positive. Elle l’a indiqué dans son allocution prononcée hier, jeudi 4 juillet 2024, au moment du lancement de l’atelier de validation de cette nouvelle politique. C’était en présence de nombreuses personnalités et des acteurs sectoriels. Dans son mot, la Ministre Kandolo a assuré que la prochaine étape, après la validation, consistera à soumettre la Stratégie nationale au Gouvernement pour sa mise en œuvre effective. Pour elle, la promotion de la masculinité positive en RD. Congo contribuera à réduire les violences basées sur les genres.
« La Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive qui va être élaborée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant, sous la coordination de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive « CTM » et l’appui de la Cellule d’Etudes et de Planification de la Promotion de la Femme, de la Famille et la Protection de l’Enfant (CEPEE) est le seul cadre de référence fédérateur pour les acteurs qui travaillent sur cette thématique. Aussi, j’invite les partenaires au développement de tout mettre en œuvre pour que, dès son adoption, cette stratégie bénéficie d’une large vulgarisation et d’une mise en œuvre effective et efficiente à travers l’ensemble du territoire national », a affirmé la Ministre Léonnie Kandolo.
La Pros.
Mot de Son Excellence Léonnie KANDOLO OMOYI
Ministre du Genre, Famille et Enfant
Atelier de Validation de la Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités ;
En vos qualités et titres respectifs
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’occasion de l’atelier de validation de la Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive dont l’objectif général est de contribuer à la réalisation de l’équité genre et de l’égalité de sexe à travers l’implication des hommes et des garçons dans la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille.
Avant toute chose, permettez-moi de rendre un vibrant hommage à Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, Champion Africain de la Masculinité Positive, pour son engagement ferme à réduire les inégalités de sexe et promouvoir la parité homme- femme dans notre pays. La nomination de Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, comme Première femme, Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, après 64 ans d’accession de notre pays à la souveraineté nationale, est une preuve éloquente de la vision du Chef de l’Etat d’une nation égalitaire sans violences, ni discriminations basées sur le genre.
Dans le même esprit, la mise en place par Son Excellence Madame la Première Ministre d’un Gouvernement composé de 31 % de femmes vise à concrétiser cette vision du Chef de l’Etat.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
L’historique de la masculinité positive est étroitement liée aux efforts pour lutter contre les violences basées sur le genre et la promotion de l’égalité des sexes. En effet, tel qu’exprimé dans la Constitution de notre pays et dans la Politique Nationale Genre, la vision de développement de la République Démocratique du Congo, à long terme, est de bâtir, avec tous les acteurs, une société sans discrimination où les hommes et les femmes, les filles et les garçons ont les mêmes chances et droits de participer au développement du pays et de jouir, ensemble, des bénéfices de sa croissance.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive qui va être élaborée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant, sous la coordination de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive « CTM » et l’appui de la Cellule d’Etudes et de Planification de la Promotion de la Femme, de la Famille et la Protection de l’Enfant (CEPEE) est le seul cadre de référence fédérateur pour les acteurs qui travaillent sur cette thématique.
Aussi, j’invite les partenaires au développement de tout mettre en œuvre pour que, dès son adoption, cette stratégie bénéficie d’une large vulgarisation et d’une mise en œuvre effective et efficiente à travers l’ensemble du territoire national.
En ce qui concerne mon ministère, je me chargerai personnellement, de présenter cette stratégie au Gouvernement de la République et au Champion Africain de la Masculinité Positive pour sa mise en œuvre.
Je vous souhaite à toutes et à tous des fructueux travaux !
Je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 04 Juillet 2024
Dix-neuf ans après l’assassinat de Franck Ngyke Kangundu, journaliste congolais, et de son épouse Hélène Mpaka, résonne encore dans les mémoires des professionnels des médias et des citoyens de la RD. Congo. Cette tragédie survenue dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005, au quartier Mombele, dans la commune de Limete à Kinshasa, reste un symbole poignant de la violence et de l'intolérance contre la liberté d'expression dans le pays.
Un Assassinat Cruel et Injustifiable
Pour la première fois dans l'histoire congolaise, un journaliste a été abattu de manière aussi impitoyable, accompagné de son épouse, devant leurs enfants Djoudjou, Francine, Grâce, Olive et Landrine.
Cette nuit fatidique, Franck Ngyke Kangundu avait bouclé son édition au journal "La Référence Plus" et était rentré chez lui avec Hélène Mpaka. Leur fille, Grâce Ngyke, avait ouvert le portail de leur maison lorsque les assaillants ont attaqué, ôtant la vie du journaliste Franck et de son épouse Hélène.
Cet Assassinat continue jusqu'à ce jour à soulever des questions sans réponse surtout auprès des orphelins du couple Ngyke.
La mort cruelle d'Hélène Mpaka soulève de nombreuses questions.
Pourquoi ces assaillants ont-ils également tué l'épouse du journaliste ? Était-elle un témoin gênant ? Avait-elle reconnu les assaillants ? Hélène Mpaka, en tant qu'épouse et mère, n'avait aucune raison de subir un tel sort. Son droit de vivre lui a été arraché de manière brutale et injustifiée, faisant d'elle une victime de trop dans ce tragique incident.
Une Reconnaissance Nationale Méritée
Franck Ngyke Kangundu était plus qu'un journaliste ; il était un chevalier et un combattant de la liberté d'expression. Sa mort, ainsi que celle de son épouse, doit être reconnue et honorée au niveau national. Le couple mérite une reconnaissance officielle de la République ainsi que d'autres confrères tués injustement pour leur sacrifice et pour le message puissant qu'ils laissent derrière eux : la lutte pour la liberté d'expression ne doit jamais être réduite au silence par la violence et l'intolérance.
19 ans après l'assassinat du journaliste Franck Ngyke Kangundu et son épouse Hélène Mpaka, un groupe de Plaidoyer a été mise en place pour réclamer la reconnaissance nationale des 22 journalistes assassinés au rang des Martyrs de la liberté de la presse.
Cette reconnaissance sera un héritage qui va perdurer et inspirer les générations actuelles et futures à continuer de défendre les droits humains fondamentaux, y compris la liberté d'expression, contre toutes les formes d'oppression.
Amara Chukwu
(Par Katherine McVicker, fondatrice d'Arts Connect Africa et directrice de Music Works International)
Dans quelques mois, cela fera 38 ans que le septième album studio de Paul Simon, «Graceland», est sorti. L’album a remporté le Grammy de l’album de l’année en 1987 et est devenu (et reste) l’album le plus vendu de tous les temps de Paul Simon. Ce succès n’est pas seulement dû à son mélange éclectique de genres tels que la pop, le rock, l’a capella, le zydeco et les genres musicaux sud-africains comme l’isicathamiya et le mbaqanga, mais aussi parce qu’il s’agissait d’une déclaration politique, en particulier parce qu’il est sorti à une époque où les artistes et organisations musicales occidentales avaient décidé d’imposer un boycott de l’art et de la musique sud-africains en raison de la politique d’apartheid du pays.
Mais plus important encore, l’album a lancé les carrières internationales de certains des groupes sud-africains qui y figurent, comme LadySmith Black Mambazo, qui a remporté son premier Grammy Award en 1988, et a commencé à faire des tournées dans le monde entier après cela. Le groupe a remporté quatre autres Grammy Awards depuis lors.
Des efforts ont été faits pour recréer un tel projet interculturel depuis Le plus notable est sans doute « The Lion King: The Gift » de Beyonce Knowles en 2019, dans lequel elle a fait participer des artistes comme Wizkid, Burna Boy, Mr. Eazi, Tiwa Savage, Yemi Alade, Niniola Apata, Busiswa, Shatawale et Niniola Apata, entre autres.
Les deux projets, ainsi que ceux similaires à plus petite échelle, soulignent tous deux que la musique africaine est la musique du futur. L’Afrique ayant actuellement la population la plus jeune, il ne fait aucun doute que l’Afrique jouera un rôle majeur dans les arts et l’industrie créative à l’avenir. Le filet d’eau deviendra bientôt un déluge. On pourrait donc s’attendre à ce que des projets interculturels comme Graceland et The Gift se produisent plus régulièrement. Comme l’ont prouvé les succès de Graceland et, dans une certaine mesure, de The Gift, un projet musical interculturel peut apporter de nombreux avantages. Pour citer un exemple hypothétique, que se passerait-il si Temilade «Tems» Openiyi, qui est récemment devenue le visage du genre musical nigérian non conventionnel connu dans les cercles de fans sous le nom de «Alte», collaborait avec l’artiste de jazz américaine et lauréate d’un Grammy Award Samara Joy sur un projet de type Graceland qui comprendrait un EP commun et le soutien d’un cours humanitaire pour les communautés locales des deux collaborateurs ?
Pour Tems, une collaboration avec une artiste lauréate d’un Grammy Award comme Joy pourrait apporter une crédibilité internationale à sa musique. Pour comprendre les implications, il convient de noter qu’en Europe et en Amérique du Nord, le jazz a une énorme influence sur la culture musicale populaire. Ses artistes dominent souvent les prix de la musique comme les Grammy Awards. Les artistes africains qui ont remporté ou ont été nominés pour des Grammy Awards, comme Fela Kuti, son fils, Femi Kuti, Miriam Makeba, Angelique Kidjo et Hugh Masekela, entre autres, sont soit des artistes de jazz à part entière, soit ont une forte influence jazz dans leur genre musical. En d’autres termes, un EP de jazz pourrait être exactement ce dont elle a besoin pour enfin atteindre l’objectif. Samara Joy a eu l’opportunité de bénéficier du type d’appréciation musicale que sa musique mérite sur la scène mondiale et que ses prédécesseurs comme Kidjo et Makeba ont atteint. Outre Tems, Omah Lay et Johnny Drille sont un autre duo de musiciens nigérians Alte qui ont déjà une base de fans suffisamment solide, tandis que Richard Bona et Chief Adujah sont deux artistes de jazz afro-américains qui pourraient bénéficier du nouveau marché africain qu’un échange culturel peut apporter.
Pour Samara Joy, une collaboration avec un artiste ayant une base de fans locale comme Tems pourrait être une opportunité de faire des incursions sur le marché africain et de créer une base de fans pour sa musique en Afrique. Bien que les fans africains ne soient peut-être pas très friands de jazz comme les Européens et les Américains, le succès de Fela et Hugh Masekela prouve que le jazz combiné à un contenu et une esthétique locaux peut prospérer sur la scène musicale africaine, ce qui serait une victoire pour une artiste comme Joy qui peut faire connaître sa musique à de nouveaux publics. De plus, Joy étant elle-même afro-américaine, sa musique ne sera pas accusée de paternalisme et d’appropriation culturelle comme les détracteurs l’ont fait à Graceland lors de sa sortie.
Mais au-delà des artistes eux-mêmes, un projet d’échange culturel serait un délice pour les promoteurs de concerts et autres professionnels de l’industrie musicale de différentes régions africaines et offrirait également des opportunités de tournées mondiales lorsque l’artiste américain décide de réciprocité avec l’artiste partenaire de collaboration d’Afrique.
Graceland a peut-être été le premier exemple très réussi d’échange musical et culturel entre Américains et Africains, mais ce ne sera pas le dernier, car il n’est plus exagéré de suggérer que la musique africaine est l’avenir. Cependant, il faut un mécanisme qui garantira que, premièrement, ces échanges puissent se produire plus souvent et, deuxièmement, qu’il s’agisse d’un véritable échange culturel dont les deux parties bénéficient le plus équitablement possible. De cette façon, les gens du monde entier peuvent profiter du goût de la musique africaine et la musique africaine peut apporter une certaine valeur au continent africain lui-même. Construire cette structure est ce que nous essayons de réaliser à Arts Connect Africa.
(Angèle Masini Cimbu, Miss Indépendance 2024)
(Première dauphine Mulongoy Micheline du Haut –Katanga et Angèle Masini, Ambassadrice de la beauté kasaienne)
La couronne de l’édition 2024 de Miss indépendance République Démocratique du Congo a été remportée par la candidate numéro 9 de la province du Kasaï oriental au cours de la soirée finale tenue le 29 Juin au Chapiteau du restaurant Le 19, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
« Je suis très heureuse de remporter la couronne de Miss indépendance RDC. C’est la plus grande joie de ma vie d’être élue Ambassadrice de la beauté congolaise en général et de ma province d’origine, en particulier. Au-delà de la consécration, cette couronne est une lourde responsabilité parce que je serai appelée à la défendre tous les jours de ma vie que ce soit au niveau national ou à l’étranger », a déclaré Masini Cimbu Angèle, Miss Indépendance 3ème édition.
Et d’ajouter : « Je dédie cette couronne à ma mère et mon père ainsi qu’à toute ma famille. Mais également à mes challengeuses et candidates miss qui ont participé à cette finale. La compétition n’a pas été facile pour nous vu le critérium imposé par l’équipe du jury de cette édition. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour remercier notre chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qui a soutenu cet évènement pour sa réussite».
Agée de 20 ans avec 1.72 m de taille, la nouvelle Ambassadrice de la beauté congolaise est étudiante en deuxième licence économie à l’Université américaine de Kinshasa.
« Je suis encore étudiante. Ma passionnée est l’entrepreneuriat et le business. Ce prix que je viens de gagner, permettra de lancer mon projet dans le domaine de la pisciculture dans ma province du Kasaï oriental. Je ne suis pas tribaliste. Donc, je ne peux pas me limiter seulement dans ma province d’origine. L’idée est aussi d’étendre ce projet sur toute l’étendue de la république afin que toute la population congolaise en bénéficie », a indiqué la lauréate.
Cadeau d’une voiture pour la Miss
Au terme de cette soirée, la Miss Angèle Masini a reçu, outre la couronne, plusieurs cadeaux, notamment une voiture de marque Suzuki, un chèque de 5000 dollars américains et un voyage en Allemagne (aller –retour Kinshasa –Berlin).
Selon le comité organisateur de ce concours de beauté, la mission de la Miss indépendance RDC est de valoriser et promouvoir l’image de de sa province à travers les potentialités touristiques, culturelles et la beauté physique et intellectuelle, auprès de visiteurs au pays et en dehors des frontières nationales.
Par ailleurs, le prix de la Première dauphine a été attribué à la province du Haut Katanga qui a été représentée par Mulongoy Micheline. Tandis que le titre de la deuxième dauphine est revenu Henris Lokaso de la province de la Tshopo. Le prix Miss fair play a été décerné à la représentante de la province de Kwilu, Esther Mbembo.
Rappelons que la subliminale reine Angèle Masini succède à Océane Ambapeto qui a été élue Miss Indépendance 2023 pour le compte de la Ville province de Kinshasa. Elle est la première fille du Kasaï orientale à inscrire son nom dans le palmarès de Miss Indépendance RDC.
Il sied noter que Mme Catherine Kathungu, ancienne ministre de la culture, arts et patrimoines ainsi que le journaliste Jean Marie Kassamba, Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ont fait partie de la composition du jury de cette édition 2024.
Ce concours national de beauté a connu la participation de 24 candidates représentant chacune sa province d'origine, à savoir : Bas Uélé, Équateur, Haut Lomami, Haut Uélé, Ituri, Kasaï, Kasaï central, Kinshasa, Kongo central, Maniema, Kwilu, Mai Ndombe, Mongala, Tshuapa, Sud kivu, Nord Kivu, Sud Ubangi, Tanganyika, Sankuru, Tshopo, Kasaï –oriental, Lualaba, Haut Katanga, Kwilu.
La Cérémonie de la soirée Miss Indépendance 2024 a été agrémentée par le ballet Umoja, la chanteuse Faya Tess et le chanteur Reddy Amisi.
Vision et objectif de Miss indépendance
Lancé en 2022, le projet Miss Indépendance est une initiative de Mme Véronique Kashala, Ambassadrice du tourisme en RDC dont l’objectif principal est de rendre la felle congolaise indépendante ou encore autonome. Ce concours national de beauté vise également à valoriser la beauté féminine et à offrir l’opportunité à la jeune fille congolaise de promouvoir sa potentialité intellectuelle et toutes connaissances sur la culture générale. Il réunit et met en compétition les 26 élues Miss provinciales dont chacune est appelée à défendre sa province au cours d'une soirée finale à Kinshasa, la Capitale devant les personnalités politiques, socioculturelles, les partenaires du gouvernement ainsi que les invités de marque.
La soirée finale Miss indépendance est organisée chaque année, en marge de la célébration de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance.
JDL
Pendant que l’humanité jette les fleurs sur le Président de la République Félix Tshisekedi d’avoir confié la primature pour la première fois dans l’histoire du pays à une femme, en la personne de Judith Suminwa, de l’autre côté, la société civile Femmes Mains dans la main pour le Développement Intégral (FMMDI), via une déclaration faite par sa Directrice Générale Nathalie Kambala ce mercredi 26 juin 2024 dernier, pousse pour la représentativité égale des genres au sein des Gouvernements provinciaux dont la mise en place a commencé depuis la semaine dernière.
Nathalie Kambala insiste sur la nécessité de veiller à la représentativité féminine, dans la composition des gouvernements de toutes les 26 provinces que compte la RDC. Cette déclaration vise non seulement à promouvoir la parité, mais aussi à lutter contre le népotisme et le tribalisme, afin de doter le pays d’une équipe équilibrée, capable de défendre valablement la vision du chef de l’Etat Felix Tshisekedi qui est celle d’améliorer le social des congolais dans tous les secteurs de la vie.
«Je voudrais demander la prise en compte de la dimension genre dans la formation des gouvernements provinciaux, les cabinets, les ministères provinciaux et aussi intégrer égalitairement les femmes et les filles pour qu’elles puissent apporter leur expertise au développement de leur province », a indiqué la Directrice de ce mouvement féministe depuis Kananga.
Cette déclaration vient interpeller les gouverneurs de province sur les capacités de femmes d’assumer de grandes responsabilités dans tous les secteurs de la vie.
Il y a lieu de noter que ce cri d’alarme a été lancé avant que n’intervienne la publication de l’équipe gouvernementale de la ville-province de Kinshasa, composée de 10 membres dont une femme.
Aimé Kimbungu
La ministre d’Etat, ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola, a reçu, la semaine dernière, l’Inspecteur général de finances, Jules Alingete, dans son cabinet de travail. Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont discuté sur les voies et moyens à mettre en place pour parvenir à une forte mobilisation des recettes foncières, et ce, en vue de booster ce secteur.
Trois années se sont écoulées depuis que l’inspection générale de finances avait mis sa main à la patte sur les finances congolaises, et dont, les résultats sont connus de tous. Plusieurs recouvrements forcés dans les institutions publiques ont été initiés dans le but de contrôler et évaluer avec rigueur et détermination, les fonds leur alloués.
Le patron de l’inspection générale de finances s’est dit déterminé à poursuivre davantage son combat, pour le bien du pays.
« Nous avons parcouru les étapes de cette collaboration et nous avons compris que les orientations de la ministre des Affaires foncières une franche collaboration avec l’IGF dans le souci que cet accompagnement puisse davantage produire des bons résultats », a déclaré le patron de l’IGF.
Jules Alingete a réitéré son soutien indéfectible au ministère des Affaires Foncières tout en promettant d’intervenir dans les tout prochains jours, avec l’ensemble des partenaires concernés tels que la Cellule des Renseignements Financiers (CENAREF) et les Conservateurs des Titres Immobiliers (CTI) pour permettre à cette branche de l’équipe Suminwa de concrétiser la vision politique de Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat.
Aimé Kimbungu
Communiqué de Presse de l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) N°49/AC/PR/KN/06/24
Kinshasa, le 29 juin 2024
L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) tient à féliciter chaleureusement toutes les femmes journalistes qui ont été promues au rang de Rédactrices en cheffes, Rédactrices en cheffes adjointes et Secrétaires de rédaction par la décision n°70/ACP/DG/BMB/MFN 2024 du 28 juin 2024, prise par M. Bienvenu Bakumanya, Directeur Général de l'Agence Congolaise de Presse (ACP).
Cette promotion marque une avancée significative vers les objectifs de l'ACOFEPE qui milite activement pour la reconnaissance et le renforcement du pouvoir des femmes journalistes dans les rédactions de presse écrite, ainsi que pour une représentation équitable dans les postes de direction et de prise de décision.
L'ACOFEPE salue la décision éclairée du Directeur Général de l'ACP qui contribue de manière substantielle à l'agenda Genre en promouvant le leadership féminin dans les médias. Cette initiative renforce notre engagement commun pour une égalité de genre et une représentation équilibrée au sein des instances décisionnelles des médias publics.
Nous appelons les consœurs promues à prendre pleinement conscience des responsabilités qui leur sont confiées et à exécuter leurs nouvelles tâches avec diligence et compétence. Leur leadership et leur engagement seront déterminants pour affirmer et consolider la présence des femmes à des postes stratégiques au sein de l'ACP.
L'ACOFEPE reste déterminée à soutenir toutes les initiatives qui visent à promouvoir le rôle des femmes dans les médias et à garantir une égalité réelle et durable.
ACOFEPE-RDC
‘’Aujourd’hui, plus que jamais, cette journée est l’occasion d’agir et de faire en sorte que les droits et la situation des veuves soient reconnus. Il s’agit de leur fournir des informations sur l’accès à une part équitable lors de la dissolution du régime matrimonial afin de liquider le patrimoine conjugal…’’ C’est par ces mots que Mme la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo, a procédé au lancement des activités commémoratives de de la Journée Internationale des veuves. Cette journée, célébrée le 23 juin de chaque année, a été une occasion pour ce membre du gouvernement a appelé les organismes internationaux à lutter contre toutes formes de discriminations dont font l’objet les veuves et orphelins de par leur vulnérabilité. Elle a saisi cette opportunité pour exhorter les veuves à prendre conscience des prérogatives leur attribuées par la résolution 65/189 de l’Assemblée Générale des Nations Unies en décembre 2010, les protégeant ainsi de tout abus. Le Directeur Général de l’Office National pour la Promotion de la Stabilité de la Famille, ONAF en abrégé, qui a pris également la parole à cette occasion, a honoré les veuves pour leur courage, résilience et leur contribution inestimable dans la société. Il a appelé à Promouvoir la stabilité de la veuve, pour que sa voix soit entendue et ses droits préservés. La Représentante de l’ONU Femmes a, en ce qui la concerne, remercié le gouvernement de la Rdc à travers le Ministre du Genre, Famille et Enfant de les avoir associés à cet événement de la célébration de la journée internationale des veuves. Comme vous le savez, a-t-elle indiqué, chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits des veuves, les droits des femmes ou le développement durable. Ces journées, poursuit-elle, permettent au système des Nations Unies, aux pouvoir publics et à la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources. ‘‘Les femmes veuves sont souvent victimes de beaucoup d’injustices et de discriminations sociale en République Démocratique du Congo. Le décès du conjoint entraine automatiquement la perte de tous les droits de la femme veuve. Spoliation des biens, privation de l’héritage et soumission dégradante de la part des membres de belle famille sont les quelques faits couramment vécus lorsqu’une femme congolaise perd son mari. Cependant, ces femmes qui perdent leurs maris subissent une grande perte, elles continuent de contribuer de manière cruciale à la vie de leurs familles.
En cette journée internationale des veuves, nous saluons ici leurs accompagnements pour ce qui est de continuer, à prendre soin des enfants, à gérer leurs foyers et leurs emplois, et à maintenir leurs rôles leader. Nous le faisons avec le plus grand respect, car elles le fond tout en faisant face à l’adversité, non seulement en raison de leur chagrin, mais aussi à cause des conventions sociales discriminatoires’’, a-t-elle déclaré. Ci-après, le Discours intégral de Mme Léonnie Kandolo, en marge de cette journée internationale des veuves.
MOT DE SON EXCELLENCE MADAME LA MINISTRE DU GENRE, FAMILLE ET ENFANT A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES VEUVES.
Monsieur le Bourgmestre de la Commune de la Gombe, Madame la Secrétaire Générale au Genre, Famille et Enfant, Monsieur le Directeur Général de l’ONAF, Chers Partenaires, Mesdames et Messieurs à vos titres et qualités, Chères veuves et chers orphelins, La journée internationale des veuves célébrée le 23 juin de chaque année vise à éliminer les différentes discriminations que subissent les veuves et informer les communautés sur leurs vulnérabilités. Laissées dans l’ombre, ces femmes font face à des défis considérables après la perte de leurs époux. Historiquement, la résolution 65/189 de l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptée le 21 Décembre 2010 a officiellement proclamé cette journée pour sensibiliser à la marginalisation des veuves et promouvoir leurs droits fondamentaux et leur dignité. Au niveau du droit international, les droits des veuves sont indirectement garantis par la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la convention relative aux droits de l’enfant. Aujourd’hui, plus que jamais, cette journée est l’occasion d’agir et de faire en sorte que les droits et la situation des veuves soient reconnus. Il s’agit notamment de leur fournir des informations sur l’accès à une part équitable lors de la dissolution du régime matrimonial afin de liquider le patrimoine conjugal. Au niveau du droit international, les droits des veuves sont garantis par la déclaration universelle des droits de l’homme, la convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et la convention relative aux droits de l’enfant. Au niveau national, la République Démocratique du Congo met en place quelques instruments juridiques pour pallier aux différentes discriminations. Il s’agit entre autres :
- De la constitution du 18 février 2006 ;
- Du Code de la Famille révisé ;
- Du plan stratégique National de Lutte contre les violences basées sur le Genre etc. Pour cette année, les Nations Unies ont retenu pour thème : les veuves et orphelins face aux défis sécuritaires : « agissons ensemble ». Au niveau National, dans son rôle d’assurer la participation de la femme au développement de la Nation, sa représentation significative et son intégration effective au sein des institutions de l’Etat, mon Ministère à travers l’Office Nationale pour la Promotion de la famille a retenu le thème suivant : « Promotion de la stabilité des veuves ». Sur ce, il est prévu une série d’activités à réaliser pendant la quinzaine sur l’éducation financière des veuves ainsi que la sensibilisation sur les droits successoraux. La République Démocratique du Congo, notre chère patrie, connait un taux élevé de veuves causé, non seulement par des morts naturelles mais aussi par de multiples conflits armés. Monsieur le Bourgmestre, Madame la Secrétaire Générale au Genre, Famille et Enfant, Monsieur le Directeur Général de l’ONAF, Chers Partenaires, Mesdames et Messieurs à vos titres et qualités, Chères veuves et orphelins, Le Gouvernement de la République, sous la vision de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO Président de la République et Chef de L’Etat et de Son Excellence Madame Judith SUMINWA TULUKA, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement qui porte cette vision, ne ménage aucun effort pour que la République Démocratique du Congo soit représentée à tous les rendez-vous où la thématique des droits des femmes, veuves et enfants est évoquée. Je dois également évoquer dans mon adresse de ce jour les multiples efforts du Gouvernement de la République dans la recherche du bien-être de la famille, à savoir :
- La révision du code de la famille en juillet 2016 ;
- L’adoption de la loi portant protection de l’enfant ;
- La masculinité positive ;
- Et les multiples initiatives d’autonomisation et des subventions accordées à l’entrepreneuriat des femmes par le Gouvernement et ses partenaires. La journée mondiale des veuves doit constituer pour nous une occasion de réflexion sur le caractère vulnérable de ces derniers ainsi qu’une opportunité pour les aider à comprendre qu’ils constituent une couche active de la population appelée à jouer un rôle participatif pour le développement de notre cher et beau pays. En conclusion, en tant que veuve, je tiens à vous dire que vous n’êtes pas seules. Je connais vos luttes et je m’engage à être à vos cotés pour vous aider à surmonter les défis auxquels vous faites face. Que Dieu bénisse les veuves et les orphelins ! Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo !
Je vous remercie.
(Par Claudine Ndusi)
I. ETAT DE LA QUESTION
Après l’annonce officielle du Gouvernement SUMINWA, publié dans la nuit de mardi à mercredi 29 mai 2024, d’aucuns s’interrogent sur le démembrement du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale. En effet, la lecture par la porte-parole du chef de l’Etat de l’ordonnance nommant les membres dudit gouvernement, fait ressortir le changement de dénomination de deux ministères. A savoir:
1. le Ministère de la Santé Publique qui devient «Ministère de la Santé Publique et Prévoyance Sociale» ;
2. le Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale devient « Ministère de l’Emploi et Travail ». Ce changement signifie que, désormais, toutes les questions relatives à la prévoyance sociale en RDC seront traitées par le Ministère de la Santé Publique avec comme implication le changement de tutelle des établissements publics en charge de ces questions notamment la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et le Fonds de Solidarité de Santé (FSS).
La présente note, apporte un éclairage sur le danger de ce démembrement et le disfonctionnement qui pourrait s’en suivre, créant ainsi, un désordre dans notre système de protection sociale qui n’a pas encore atteint sa maturité (dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notre pays n’a pu intégrer que 3 branches sur les 9 prévues par la convention 102 de l’OIT).
II. APERCU DE LA PREVOYANCE SOCIALE EN RDC
-La prévoyance sociale est définie comme un régime instauré dans l’entreprise ou au niveau d’une branche professionnelle et destiné à offrir aux salariés une couverture sociale complémentaire « décès, invalidité, maladie, etc.» De ce fait, elle est liée aux questions de l’emploi.
Pour se conformer à la convention 102 de l’Organisation Internationale du Travail du 28 juin 1952, l’écosystème mondial de la prévoyance sociale s’organise au tour du ministère en charge de l’emploi et du travail. Aussi, l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) et la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) dont la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RDC est membre œuvrent dans le même sens.
Conformément à l’article 122 point 14 de la Constitution de la RDC qui dispose: « le droit du travail et de la prévoyance sociale la république a pu se doter d’une Loi n 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles concernant le régime général de la sécurité sociale qui décline les trois branches ci-après:
-La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle;
-La branche des prestations aux familles qui couvre les allocations familiales, prénatales et de maternité;
-La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et de survivants.
Les trois branches susmentionnées sont effectives à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à ce jour.
Tous ces principes, autant que les concepts utilisés dans la Loi évoqué ci-haut, doivent être compris et interprétés au regard du système normatif international de sécurité sociale avec comme principaux piliers les normes de la CIPRES et celle de la convention de Genève.
Au-delà de cela, il faudra noter que le budget de la CNSS est constitué des cotisations sociales, d’où l’implication des partenaires sociaux: les employeurs et travailleurs à la gestion du régime. Cependant, il apparait clairement que le ministère de la santé n’a rien avoir avec la gestion de la sécurité sociale des travailleurs ou mieux, les assujettis du régime général de sécurité sociale.
III. DANGER DU DEMEMBREMENT DU METPS
III.1. Violation des textes juridiques qui organisent la prévoyance sociale tant sur le plan national qu’international
-La convention 102 de GENEVE du 28 juin 1952 ratifiée par la RDC;
-La constitution de la RDC du 18 février 2006 en son article 122 point 14
-La loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015/2002 de 2002 portant Code du Travail; Le Décret n°18/027 DU 14 juillet 2018 portant Création, Organisation et Fonctionnement de la CNSS;
-Le Décret n° 22/34 du 17 octobre 2022 fixant les modalités de contrôle de l’Etat sur les mutuelles; Décret n°22/13 du 09 avril 2022 portant organisation et fonctionnement du Fonds de Solidarité de Santé (FSS);
-Décret n°22/35 du 17 octobre 2022 déterminant la liste des maladies professionnelles en RDC.
III.2. incompatibilité institutionnelle
1. Difficulté de gestion de la CNSS
La gestion de la CNSS est fondée sur la tripartite à cause de sa principale source de financement. En effet, elle vit des cotisations des travailleurs et des employeurs. Il est évidant que la sécurité sociale repose sur le salaire qui tire son fondement du contrat de travail, cependant, toutes ces questions ne concernent pas le ministère de la santé;
Par ailleurs, il faut noter que le taux de cotisations sociales se discute au Conseil National de Travail, or, le ministère de la santé ne gère pas le Conseil National de Travail ; La Gestion de la tripartite les questions syndicales, l’arbitrage des conflits individuels et collectifs de travail, la détermination du salaire minimum garantie, etc.… sont étroitement liées au ministère de l’Emploi.
2. Au plan international: difficulté de référant pour la CNSS
En détachant la CNSS DU Ministère de l’Emploi, cette dernière perdrait ses repères au plan international au regard des différents engageants avec l’OIT, L’AISS, la CIPRES, etc...
Tous ces éléments réunis démontrent que, loin de renforcer la sécurité sociale en RDC, la déportation de la prévoyance sociale au ministère de la santé publique entrainerait un disfonctionnement des institutions, un recul par rapport aux avancées enregistrées dans la protection sociale des travailleurs congolais, alors qu’au niveau régional la CNSS est plébiscité parmi les meilleures caisses de sécurité sociale.
IV. RECOMMANDATIONS
-Avant l’investiture du gouvernement, corriger la dénomination des ministères concernés en reconstituant l’intitulé du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale;
-Se référer aux passerelles de collaboration existantes entre les deux ministères (Sante Publique / Emploi, Travail et Prévoyance Sociale) tel qu’organisé par les textes juridiques ci-haut énoncés.
Fait à Kinshasa, le 31 mai 2024
Honorable NDUSI M’KEMBE Claudine
Ministre Honoraire de l’ETPS
Témoignage poignant
Après l'assassinat de mes parents en novembre 2005, j'étais nouvellement inscrite en première année de Graduat à l'IFASIC, tout comme mes sœurs. Chaque soir, je devais aller chercher l'argent pour les transports pour moi et mes sœurs afin que nous puissions continuer à aller à l'école et moi, à l'Université.
Pourtant, à l'enterrement de mes parents, le gouvernement congolais de l'époque avait promis de prendre en charge nos études et notre survie sociale. Rien n'a été fait jusqu'à ce jour où ce double crime totalise 19 ans.
M. Ipakala André Abeiyi Mobiko, l'Editeur Responsable du quotidien *La Référence Plus, a sauvé ma vie.
En m'approchant, il m'a proposé de rejoindre l'équipe de rédaction de son journal, une sorte de remplacement pour mon défunt père, afin de gagner quelque chose à la fin du mois pour faire survivre mes sœurs et surtout pour continuer nos études.
C'était dur pour moi qui devais prématurément travailler et me battre pour me confirmer sur le terrain. J'ai accepté sa proposition et après six mois de stage professionnel, j'ai été inscrite sur la liste de paie, touchant entre 100 et 150 USD.
M. Ipakala, inspiré par l'esprit de Dieu, nous a soutenus pour résister à cette souffrance que nous endurons depuis 19 ans.
Aujourd'hui, je suis une vraie femme journaliste, grâce à Monsieur Ipakala, qui m'a donné les béquilles pour affronter la vie et me battre pour honorer le nom de mon père à travers mon combat. Plus tard, je vous raconterai comment j'ai pu étudier à l'IFASIC.
Vifs remerciements
MERCI M. l'Editeur. Aujourd'hui, il est toujours à mes côtés pour me soutenir dans le combat pour la reconnaissance nationale des 22 journalistes assassinés en RDC, érigés au rang de Martyrs de la Liberté de la Presse. Oui, parce qu'il a été lui aussi victime de ce drame, tout comme nous.
Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke
La République Démocratique du Congo (RDC), riche en ressources naturelles mais en proie à des défis persistants, se trouve à un tournant crucial de son histoire. Dans ce contexte, l'Organisation Non-Gouvernementale pour le Développement (ONGD) Adaaye émerge comme une force de changement, déterminée à revitaliser le système pédagogique congolais. Cet essai examine les impératifs et les principes fondamentaux qui sous-tendent la nécessité d'une réforme du système pédagogique en RDC.
Les Défis Actuels du Système pédagogique en RDC
Le système éducatif actuel de la RDC est confronté à une multitude de défis, mettant en évidence la nécessité d'un changement radical. Malgré la décision gouvernementale de rendre l'enseignement gratuit, la qualité de l'éducation demeure préoccupante. Le modèle académique est obsolète et excessivement long, retardant l'entrée des individus sur le marché du travail et entravant le développement économique. Adaaye critique également la transition incomplète du paradigme éducatif, soulignant l'importance d'une réforme pédagogique authentique et ancrée dans la réalité congolaise.
Les Objectifs de la Réforme du système pédagogique
L'objectif principal de la réforme pédagogique proposée par Adaaye est de former une nouvelle génération de leaders congolais, capables de relever les défis complexes de l'avenir. La crise actuelle de leadership en RDC est en partie attribuable à un déficit de formation adéquate. Ainsi, Adaaye s'engage à préparer les jeunes à prendre des décisions éclairées, à résoudre les problèmes avec créativité, et à guider le pays vers un avenir meilleur. Cette réforme vise à libérer la jeunesse congolaise des contraintes d'un système éducatif obsolète, en la dotant des compétences nécessaires pour réussir dans un monde en constante évolution.
Les Principes de la Réforme
La réforme du système pédagogique proposée par Adaaye est guidée par plusieurs principes fondamentaux :
- Autonomie et Innovation : La transition vers un système pédagogique autonomisé, mettant l'accent sur l'innovation et la créativité, est essentielle pour répondre aux besoins du 21e siècle.
- Qualité sur la Quantité : Plutôt que de se concentrer uniquement sur l'accessibilité, la réforme vise à garantir la qualité de l'éducation dispensée, en alignant les programmes sur les normes internationales et en promouvant l'excellence académique.
- Courte Durée des Études : Réduire la durée des études est impératif pour faciliter l'entrée rapide des individus sur le marché du travail, contribuant ainsi au développement économique du pays.
- Réforme Pédagogique Holistique: La réforme vise à synchroniser la maturité intellectuelle et physique des apprenants, tout en tirant parti des ressources locales et en intégrant des approches pédagogiques innovantes adaptées à la réalité congolaise.
Un Appel à l'Action
En tant que présidente de l'ONGD Adaaye, je lance un appel à toutes les parties prenantes de l'éducation en RDC pour qu'elles unissent leurs efforts en faveur de la réforme du système pédagogique. Il est impératif de ne pas rester immobiles face aux défis qui nous confrontent. J'invite les leaders, les autres ONGD et le gouvernement à se joindre à nous dans cette entreprise cruciale. Ensemble, nous pouvons créer un avenir meilleur pour la jeunesse congolaise, où l'éducation est un moteur de progrès et d'innovation. L'heure d'agir est venue, et nous devons saisir cette opportunité pour réellement transformer le paysage éducatif de la RDC.
En conclusion, la réforme du système pédagogique en République Démocratique du Congo est une nécessité pressante. Guidée par des principes d'autonomie, d'innovation et de qualité, cette réforme vise à former une nouvelle génération de leaders capables de relever les défis du 21e siècle. Ensemble, en unissant nos forces, nous pouvons concrétiser cette vision et préparer la jeunesse congolaise à un avenir prometteur et prospère.
(Par Nancy Ngalula Mbuyi Yowa, Directrice de publication, Kento-Mag)
La République Démocratique du Congo a récemment connu un événement historique avec la nomination de Madame Judith Suminwa Tuluka en tant que Première Ministre. Cette décision marque un changement significatif vers une représentation équilibrée des genres au sommet de la gouvernance du pays.
Cette nomination, sans précédent depuis l'indépendance de la République Démocratique du Congo, représente une avancée majeure vers l'autonomisation des femmes dans la sphère politique. Madame Suminwa Tuluka apporte avec elle une expérience approfondie et une compétence reconnue, ainsi qu'une passion indéniable pour le progrès et le développement de notre nation.
En tant que magazine dédié à mettre en lumière le potentiel et la contribution des femmes africaines, nous accueillons cette nomination avec un enthousiasme débordant. C'est un signal clair de progrès et d'inclusion, soulignant la valeur des femmes en tant que leaders et décisionnaires dans notre société.
Madame Suminwa Tuluka incarne l'excellence et la détermination, des qualités essentielles pour relever les défis complexes auxquels notre nation est confrontée. Son leadership éclairé ouvrira la voie à de nouvelles opportunités pour les femmes congolaises et servira d'inspiration pour les générations futures.
Nous félicitons chaleureusement Madame Suminwa Tuluka pour cette réalisation remarquable et nous sommes convaincus qu'elle saura relever les défis qui se présentent à elle avec compétence et détermination.
Nous lui souhaitons tout le succès dans l'exercice de ses nouvelles fonctions et nous sommes impatients de voir les contributions positives qu'elle apportera à notre pays.
Dans le même temps, nous exhortons les autorités à continuer de favoriser une représentation équilibrée des genres dans toutes les sphères du gouvernement, y compris aux postes de gouverneur des provinces et dans la ville province de Kinshasa. Il est impératif de capitaliser sur cette nomination historique en encourageant davantage de femmes à occuper des postes de leadership et de responsabilité.
Nous sommes convaincus que l'implication accrue des femmes dans la prise de décision contribuera à renforcer la gouvernance, à promouvoir l'égalité des genres et à accélérer le développement socio-économique de notre nation.
À nos chers lecteurs, nous vous invitons à vous joindre à nous pour célébrer cette avancée historique et à soutenir le leadership visionnaire de Madame Judith Suminwa Tuluka. Ensemble, continuons à promouvoir l'inclusion et l'égalité des genres pour un avenir meilleur pour tous.