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Commémoration des victimes du GENOCOST, Dénis Mukwege : ‘‘… La justice pour les millions de victimes congolaises est non négociable …’’

Samedi 2 août 2025, les congolais, de partout à travers le monde, ont commémoré les victimes du génocide pour des gains économiques, « GENOCOST ». A Kinshasa, une cérémonie officielle a été organisée par le gouvernement de la République sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, où un mémorial a été érigé en hommage de toutes les victimes tombées lors de cette guerre du Congo. Dr Dénis Mukwege, prix Nobel de la paix a, dans une déclaration publique du samedi 2 août, commémoré le «début de la deuxième guerre du Congo ». Ce qu’il qualifie de « conflit » le plus meurtrier depuis la 2ème guerre mondiale a, selon lui, ouvert la voie à un cycle de violences qui se poursuivent jusqu’à ce jour. L’intégralité de sa déclaration est reprise ci-dessous.

Commémoration du début de la deuxième guerre du Congo

En ce 2 août, nous commémorons le début de la deuxième guerre du Congo. Ce conflit, qui est le plus meurtrier depuis la 2e guerre mondiale, a ouvert la voie à un cycle de violences qui se poursuivent jusqu’à ce jour. Nous rendons hommage aux victimes et aux communautés martyres de trois décennies d'exploitation, d’asservissement et d'extermination planifiée.

L'actuelle guerre d’agression que subit les Kivus s'inscrit dans la ligne droite d'une planification orchestrée depuis 1998. Le dernier rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC a encore démontré que le mobile principal de la résurgence du M23 contrôlé par l’armée rwandaise réside dans l’accaparement des ressources minières congolaises, compromettant sérieusement l’intégrité de la chaine d’approvisionnement des minerais stratégiques essentiels à l’économie mondiale.

Pourtant, après des décennies de pillages et de crimes, les autorités congolaises poursuivent le bradage de nos ressources et l’abandon de notre souveraineté avec la conclusion d’accords de paix précipités, opaques et non-inclusifs. A l’instar de la présence prédatrice des Chinois opérant en RDC, les récentes initiatives diplomatiques s’inscrivent une fois de plus dans une logique extractiviste néocoloniale choquante. En effet, pour chercher à obtenir la paix, le régime de Kinshasa s’est engagé à travers les Accords de Washington et de Doha à légaliser le pillage de nos ressources et à légitimer l’occupation de nos agresseurs.

La diplomatie congolaise se distinguerait davantage en exigeant un Tribunal Pénal international pour la RDC, en déployant des efforts continus pour réclamer des sanctions internationales à l’encontre des agresseurs et en réclamant la mise en œuvre de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Dans l'intervalle, il est révoltant de constater que le plan de balkanisation de la RDC poursuit inexorablement son cours. Après l'invasion des zones minières et l'installation d'administrations parallèles, les rebelles de l'AFC/M23 s'appuient sur le climat de terreur qu'ils ont instillé dans les territoires qu'ils occupent pour promouvoir un fédéralisme qui préfigurera l’éclatement du pays, alors que toutes les structures de la République sont en faillite. Ces revendications s'inscrivent clairement dans un plan bien huilé des acteurs de la déstabilisation de la Nation congolaise de concourir à la naissance d'un nouvel État dans l'Est de notre pays. Malheureusement, si notre population ne se réveille pas aujourd'hui, nous risquons d'être la dernière génération à avoir grandi dans les frontières actuelles de la RDC.

En cette journée du GENOCOST, qui signifie « le génocide pour des gains économiques », nous réaffirmons que la justice pour les millions de victimes congolaises est non négociable et qu’aucun accord ne pourra mener à une paix durable en sacrifiant la justice et le droit international. Nous sommes encouragés par l’organisation d’activités de commémoration à Kinshasa et dans de nombreuses villes de la RDC mais aussi dans divers pays d’Afrique, d’Europe, aux Etats-Unis et même au Brésil.

Personne ne viendra sauver le Congo à notre place. Après trente ans de violences inouïes, il est évident qu'aucun dirigeant du monde ne placera notre souffrance au rang de ses priorités, en lieu et place de servir les intérêts du peuple qui l'a élu. C'est pourquoi, aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre vigilance, votre prise de conscience et votre détermination pour insuffler une nouvelle trajectoire à notre Nation, et tourner une fois pour toutes cette page sombre de l’histoire de la RDC, de l’Afrique et de l’humanité.

Commémoration des victimes du GENOCOST, Dénis Mukwege : ‘‘… La justice pour les millions de victimes congolaises est non négociable …’’
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Point épidémiologique semaine 27, Mpox et Choléra, RDC : le Gouvernement renforce la riposte !

Le Ministre de la Santé publique, Dr Samuel Roger Kamba, a présidé hier, lundi 14 juillet 2025, la réunion de coordination stratégique, une réunion hebdomadaire d’évaluation des épidémies en cours, avec un focus particulier sur la variole du singe (Mpox) et le Choléra. Les équipes techniques, les partenaires ainsi que les experts nationaux et internationaux ont pris part à cette réunion importante.

Situation épidémiologique de la Mpox

Les indicateurs montrent une tendance globale à la baisse : 529 cas suspects investigués (cumul : 90 994 depuis la SE 1/2024) ; 135 cas confirmés cette semaine (cumul : 26 613) ; 603 338 personnes vaccinées à ce jour.

Une migration progressive des cas est observée, passant des jeunes enfants aux enfants plus âgés, y compris dans les zones endémiques ainsi que dans les provinces de l'Est, en particulier les Kivus.

L’ensemble du Gouvernement, par l’entremise du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, réaffirme sa détermination à lutter contre cette épidémie. «Nous appelons à une mobilisation communautaire active et au respect strict des mesures d’hygiène pour contenir cette épidémie».

Situation épidémiologique du Choléra

La situation épidémiologique du choléra reste préoccupante avec une progression continue observée cette semaine : 2 085 cas notifiés (soit une augmentation de près de 19 % par rapport à la semaine précédente) ; 95 décès enregistrés ; Sur 83 prélèvements analysés, 42 % se sont révélés positifs au choléra (35 cas).

Les experts de santé publique ont rapporté que parmi les cas de décès enregistrés, 16 enfants à l’orphelinat Mama Koko à Kinshasa ont été signalés. Les zones les plus touchées sont les provinces de la Tshopo, de l’Equateur (Mbandaka) et de Lomami.

Une campagne de vaccination est en cours dans 4 provinces, avec une extension prévue dans 11 zones à haut risque. Il a été mentionné qu’un appui des partenaires notamment de l’UNICEF a aussi été relevé dont 20 tonnes de kits pour combattre cette épidémie de choléra.

Devant cette épidémie, l’ensemble du Gouvernement, à travers le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, reste engagé pour y faire face. « Nous invitons la population à rester mobilisée et à appliquer strictement les règles d’hygiène pour contenir sa progression ».

Pendant ce temps, cette épidémie vient d’être officiellement déclarée dans la province de Maï-Ndombe après la confirmation de deux des trois premiers échantillons par l’INRB. Confirmation faite par le Gouverneur de cette province annonçant jusqu’à ce jour 233 cas suspects, dont 30 décès avec une moyenne de 25 malades accueillie dans les différents centres et unités de traitement de choléra dans les sept zones de santé touchées.

César Nkangulu

Point épidémiologique semaine 27, Mpox et Choléra, RDC : le Gouvernement renforce la riposte !
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Lutte contre le Mpox , Santé : la France remet 100 000 doses de vaccin MVA-BN à la RDC

La République Démocratique du Congo a officiellement reçu, lundi 23 juin 2025, un lot de 100 000 doses de vaccins MVA-BN contre le Mpox (variole du singe). La remise a été effectuée par l’Ambassadeur de France en RDC, au nom du gouvernement français, au Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale.

Un don qui illustre la solidité de la coopération sanitaire entre la France et la République Démocratique du Congo. Il vient appuyer les efforts nationaux pour endiguer l’épidémie de Mpox, qui continue d’affecter plusieurs régions du pays.

Le vaccin MVA-BN, approuvé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est reconnu pour son efficacité dans la prévention de cette maladie virale.

Ces 100 000 doses permettront de renforcer la campagne de vaccination en cours, en ciblant les populations les plus vulnérables et à risque. Il permettra également de protéger les groupes les plus exposés et de briser la chaîne de transmission.

Au nom du gouvernement congolais, le Directeur de cabinet du Ministre de la Santé a exprimé sa profonde gratitude envers la France pour ce geste de solidarité qui répond à une urgence de santé publique.

Lors de la cérémonie officielle, l’Ambassadeur de France a souligné que ce don, estimé à 11 millions USD, incarne « un destin sanitaire partagé » :

« Protéger les Congolais, c’est aussi protéger les Français ».

Le DG de l’INSP, qui a réceptionné le vaccin, a salué « un geste de solidarité fort et émouvant » et assuré une utilisation rigoureuse, transparente et efficace, au service de la population congolaise.

Cette action s’inscrit dans l’approche « Une seule santé », promue par l’OMS, qui appelle à une réponse coordonnée face aux menaces sanitaires mondiales.

César Nkangulu

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Choléra : l’OMS engagée pour une résilience en vue de renforcer la réponse d’urgence

L’épidémie de Choléra ne cesse de grimper dans la ville-province de Kinshasa avec une dizaine des zones de santé touchée. L’Organisation Mondiale de la Santé, « OMS », engagée dans la lutte contre cette épidémie s’active, aux côtés du Ministère de la Santé publique pour renforcer la réponse d’urgence. Ainsi, 6890 Kits d’intrants vitaux – Kits sanitaires et de WASH – ont été fournis hier, lundi 23 juin 2025 pour la prise en charge des patients.

Il s’observe une forte recrudescence des cas de choléra dans plusieurs provinces de la RDC, a alerté l’Institut Nationale de Santé Publique (INSP), depuis le début de cette année 2025. 30 902 cas confirmés en laboratoire dont 664 décès, majoritairement survenus en milieu communautaire. Certaines zones urbaines de la capitale congolaise, Kinshasa, sont comptées parmi les plus touchées par cette épidémie avec 41 nouveaux cas enregistrés depuis une semaine dont 3 décès. Elles présentent un cumul de cas de 136 patients depuis le début de l’année, a rapporté un communiqué de l’INSP dimanche 22 juin 2025.

Les zones de santé de Limete, Matete et Kokolo sont actuellement les plus touchées dans la capitale. Dans plusieurs communes de Kinshasa, les populations vivent dans une promiscuité aiguë, parfois sans installations hygiéniques appropriées et le manque d’eau potable.

Et pour faire face à cette montée croissante des cas dans la capitale, l’OMS vient en rescousse au Ministère de la Santé Publique en apportant des Kits sanitaires en vue d’arrêter cette expansion de choléra, a fait savoir le Docteur Guy Kalambayi, responsable de la préparation et du Règlement sanitaire International (RSI).

« Nous appuyons MSF dans la réponse contre le Choléra, particulièrement dans la zone de santé de Kokolo où il y a énormément de cas, en mettant à sa disposition les intrants nécessaires », a-t-il indiqué.

Des intrants ultra nécessaires qui, selon Serge Kamo, Pharmacien Manager Pool d’urgence Congo, permettront aux techniciens de terrain de «mener à bien cette activité de riposte dans les zones urbaines de Kinshasa.

«Avec cette donation, nous serons bien outillés pour pouvoir mener à bien cette activité de riposte, a mentionné ce haut responsable de la structure des Médecins Sans Frontières en RDC.

Dans le contexte aggravé des inondations qui ont secoué la ville de Kinshasa, la population est invitée à adopter des gestes barrières en vue de prévenir l’ascension gravissime des cas de choléra dans la capitale. Ainsi, dans son communiqué, l’Institut Nationale de Santé Publique a relevé quelques éléments clés pour freiner sa propagation.

-Se laver fréquemment les mains avec l’eau propre et du savon ;

-Faire bouillir ou chlorer l’eau de boisson ;

-Garder les latrines propres ;

-Eviter les aliments crus ou mal cuits vendus à l’air libre ;

-Se rendre rapidement au centre de santé le plus proche en cas de symptômes (diarrhée aiguë, vomissements, déshydratation).

Mise en place d’une riposte sanitaire efficace

Des mesures sanitaires sont ainsi mises en place par ce service du ministère de la santé publique, notamment :

-Renforcement de la surveillance épidémiologique ;

-Déploiement d’équipes médicales mobiles dans les zones touchées ;

-Fourniture de kits de traitement et de réhydratation orale aux structures sanitaires ;

-Campagnes communautaires de sensibilisation sur les règles d’hygiène ;

-Désinfection des sources d’eau et distribution de pastilles de chlore aux ménages vulnérables.

César Nkangulu

 

Choléra : l’OMS engagée pour une résilience en vue de renforcer la réponse d’urgence
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Est de la RDC : 23 tonnes de médicaments essentiels livrées par le PNUD et le Fonds mondial après des mois de rupture

Goma, 18 juin 2025 — Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), a livré 23 tonnes de médicaments vitaux contre le VIH et la tuberculose dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu – une avancée majeure pour les populations en crise de République démocratique du Congo (RDC). Cette opération vise à rétablir l’accès aux soins pour des milliers de patients privés de traitement depuis plusieurs mois.

Ces médicaments, notamment des antirétroviraux, des traitements antituberculeux et des kits de dépistage, permettront aux centres de santé de reprendre leurs services de traitement et de prévention, suspendus dans de nombreuses zones faute de stocks.

« Ce n’est pas seulement une livraison de médicaments, c’est un signal fort de solidarité et de dignité », a déclaré Damien Mama, Représentant résident du PNUD en RDC. « Après des mois de pénurie, cette opération marque le début d’un effort plus large pour aider les communautés à se relever. À travers notre Plan de réponse à la crise, nous œuvrons à la fois pour répondre à l’urgence, restaurer les services de base et bâtir la résilience sur le long terme. »

Cette aide sanitaire s’inscrit dans le cadre du 7e cycle de financement du programme du Fonds mondial, mené par le PNUD pour soutenir la réponse nationale au VIH et à la tuberculose sur la période 2024–2026. Ce programme vise à réduire les nouvelles infections VIH et les décès liés au Sida, à faire reculer l’incidence et la mortalité dues à la tuberculose, et à lutter contre la stigmatisation envers les personnes affectées.

Depuis janvier 2025, l’offensive du groupe armé M23 a provoqué le déplacement de plus de 4,1 millions de personnes, la mort de plus de 7 000 civils, et la déscolarisation de 375 000 enfants. Environ 60 cas de violences sexuelles sont signalés chaque jour. Les infrastructures sont détruites, les banques fermées, et les services essentiels interrompus. En tout, 6,1 millions de personnes ont besoin d’un appui immédiat.

Face à cette urgence, le Plan de réponse à la crise du PNUD pour l’Est de la RDC prévoit une intervention multisectorielle de 25,6 millions de dollars sur six mois, axée sur le retour des déplacés, la relance des services publics, l’appui aux survivantes de violences basées sur le genre, et la promotion de la cohésion sociale. À ce jour, 14,6 millions de dollars ont déjà été engagés, mais 11 millions de dollars doivent être urgemment mobilisés.

« Les populations congolaises ont fait preuve d’un courage exceptionnel face à l’adversité », a souligné Damien Mama. « Cette livraison marque une avancée majeure, mais le chemin de la reconstruction est encore long. Nous avons besoin d’un soutien durable pour restaurer les systèmes de santé, protéger les vies et redonner espoir».

Avec l’appui des autorités nationales, de la société civile et des partenaires internationaux, le PNUD et le Fonds mondial réaffirment leur engagement à ne laisser personne de côté. Cette intervention est un premier pas concret vers la reconstruction, la stabilité et la dignité retrouvée pour les communautés de l’Est de la RDC.

Est de la RDC : 23 tonnes de médicaments essentiels livrées par le PNUD et le Fonds mondial après des mois de rupture
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Couverture santé universelle : Des structures médicales impliquées en ordre dispersé avec le Gouvernement

 Les structures assurant la couverture santé universelle ont décidé de suspendre le prestigieux programme qui cadre avec la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à cause de non-paiement des factures. La couverture santé universelle couvre, entre autres, les consultations prénatales, l’échographie, les accouchements simples et compliqués (y compris par césarienne), les soins du nouveau-né, la vaccination, les consultations postnatales, la planification familiale et l’accès aux médicaments. Parmi ces établissements figurent des structures confessionnelles privées notamment, celles de l'Eglise catholique, de l'Eglise du Christ au Congo et de l'Armée du salut.

Dans une correspondance adressée au coordonnateur du Conseil national de la Couverture santé universelle (CSU), ces structures déplorent le retard de 8 mois de paiement des factures pour les accouchements, le non-paiement des consultations prénatales, préscolaires et des échographies obstétricales pendant plus de 20 mois, le non-paiement de soldes de 30% des factures des accouchements antérieurs et la livraison que d’une partie de médicaments.

«Ainsi, nous avons décidé qu'à partir du 5 juin 2025, seuls les consultations et les accouchements resteront gratuits, mais les frais connexes seront payants. A partir du 19 juin, si aucune solution n’est trouvée, tous les actes seront payants afin d’éviter l’irréparable dans nos structures», lit-on dans la correspondance qui date du 29 mai dernier.

Ces structures précisent que le programme ne pourra reprendre qu'après règlement des arriérés par le gouvernement et la signature d'un avenant à la convention.

«Cette mesure est prise dans l'attente d'une réaction concrète du Gouvernement et de la signature de l'avenant sur la convention de collaboration spécifique aux structures confessionnelles, dans le souci d'assurer réellement des soins de qualité à notre population », ajoutent-elles.

Pour rappel, le programme de « gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né» a été lancé en septembre 2024 par le président de la République.

«L’objectif fondamental de ce programme est de garantir des soins et des services de santé de qualité et gratuits à toutes les femmes enceintes, à celles qui ont accouché et aux nouveau-nés pendant leur premier mois de vie», avait déclaré Félix Tshisekedi lors du lancement du programme à l’hôpital militaire du camp Tshatshi.

La ville de Kinshasa, où 350 structures médicales sont accréditées par le programme, n’est que la province pilote. Il était initialement prévu que le programme s'étende à plusieurs autres provinces fin 2024, grâce notamment à l’appui financier de la Banque mondiale.

Michel Okaso

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