Les membres du cabinet du rapporteur et ceux de la rapporteure adjointe ont pris part mercredi 1er octobre dernier à la remise- reprise entre les députés nationaux Dominique Munongo Inamizi qui a eu à démissionner et Jacques Djoli Eseng’Ekeli. Les deux personnalités se sont livrées à la signature et échange de quelques documents importants.
En effet, la rapporteure sortant, l’honorable Dominique Munongo, a exprimé, à cette occasion, sa gratitude à l’endroit de Jacques Djoli avant de lui avouer avoir beaucoup appris auprès de cette grande figure politique et scientifique.
Le rapporteur de la chambre basse, Jacques Djoli, a, pour sa part, indiqué que « c’est un grand honneur de travailler avec Dominique en termes des compétences et d’humanisme. »
Dominique Munongo a également remis les clefs de son bureau et de tout le charroi automobile, patrimoine de l’Assemblée nationale à sa disposition entre les mains du secrétaire général de cette deuxième institution, Jean Nguvulu.
Ce dernier a, à son tour, remis toutes les clefs au chef de cabinet du rapporteur de l’Assemblée nationale.
C’est le 22 septembre que la députée nationale Dominique Munongo avait démissionné de ses fonctions de rapporteure adjointe de la chambre basse du Parlement.
La Cheffe de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo, MONUSCO, a présenté, ce mardi 30 septembre 2025, son briefing du rapport trimestriel du Secrétaire Général devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, à New York, sur la situation sécuritaire en RDC. Dans son allocution, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC a invité les responsables politiques à «être inclusifs» et à «choisir le dialogue». Car, sans cela, dit-elle, «les élections générales de 2028 ne pourront bénéficier d’un climat de sécurité et de confiance». Elle a aussi appelé à «condamner les discours de haine d’où qu’ils proviennent». Ci-dessous, un extrait de son allocution devant le Conseil de sécurité.
Extrait de l’allocution de Bintou Keita, RSSG de l’ONU
Permettez-moi d’abord de souligner les progrès enregistrés depuis le 27 juin. Plusieurs jalons importants ont été franchis. Des pays et organisations régionales : les États-Unis, le Qatar, l’Union africaine, la Communauté d’Afrique de l’Est et la Communauté de Développement de l’Afrique australe se sont engagés de manière concrète en faveur de la paix. Les parties se sont engagées dans les pourparlers de paix. À la suite de la signature de l’Accord de Washington le 27 juin, deux réunions du Comité de surveillance conjoint et du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité ont eu lieu. Les pourparlers de Doha ont repris. Ils ont abouti à la signature en juillet d’une déclaration de principe entre le Gouvernement de la RDC et l’AFC/M23. Les facilitateurs de l’Union africaine ont rencontré des femmes, des leaders communautaires et des représentants de la société civile. Tous sont des acteurs indispensables pour une paix inclusive. Toutefois, la paix tarde à se concrétiser sur le terrain.
Depuis juin, la MONUSCO a comptabilisé 1’087 civils tués lors d’actes de violence en Ituri et au Nord-Kivu. Et le bilan s’alourdit de jour en jour. Monsieur le Président, Au sein du pays, une initiative de dialogue interne a vu le jour. Elle est portée par les principales confessions religieuses et soutenue par le Président Félix Tshisekedi. Elle a déjà produit des résultats : une feuille de route publiée en août marque une étape décisive. Ouvrir l’espace civique et renforcer la cohésion sociale sont essentiel. Sans cela, les élections générales de 2028 ne pourront bénéficier d’un climat de sécurité et de confiance. J’appelle tous les responsables politiques à être inclusifs. A condamner les discours de haine d’où qu’ils proviennent. A choisir le dialogue. En même temps, j’exhorte la population à s’abstenir de tels discours, à ne pas propager la désinformation et la mésinformation.
Monsieur le Président, Cependant, la violence n’est pas l’apanage d’un seul groupe armé. Les Forces démocratiques alliées (ADF) ont également continué leurs attaques au Nord-Kivu et en Ituri. Lié à l'État islamique Province d’Afrique centrale, les ADF ont exécuté 300 civils au cours des trois derniers mois. Les ADF ciblent les rassemblements solennels. Les services religieux. Les funérailles. Des hommes, des femmes et des enfants sont tués, blessés ou enlevés. En Ituri également, les affrontements entre la Convention pour la Révolution Populaire (CRP) et l'armée congolaise viennent ajouter au lourd bilan. Les attaques de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) persistent. Et les civils, malheureusement, sont pris au piège. Dans la nuit de dimanche à lundi, la MONUSCO a abrité 3’500 personnes dans sa base de Gina après les affrontements entre le CRP et les FARDC.
Dans ce contexte, j'exhorte tous les groupes armés participant au dialogue de paix Aru II en Ituri, à honorer leurs engagements et à libérer les 400 enfants qu'ils détiennent encore. Au Sud-Kivu, la situation des droits de l’homme reste profondément préoccupante. Bien que cette province ne relève plus du mandat opérationnel de la MONUSCO depuis juillet 2024, la situation qui s’y développe demande l’attention de ce Conseil. Les Wazalendo et les groupes armés alliés continuent d’opérer en toute impunité, et de graves violations et abus des droits de l’homme persistent. La MONUSCO continue de recenser les violations et abus graves, y compris les violences sexuelles liées au conflit. Nous savons toutefois que tous les cas ne sont pas signalés. Dans les zones contrôlées par l’AFC/M23, les restrictions à la liberté de mouvement réduisent encore davantage notre capacité à mener des enquêtes sur le terrain. Le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme doit pouvoir accéder à ces zones afin de surveiller la situation des droits de l'homme, conformément au mandat confié par le Conseil. À cet égard, j’encourage le déploiement de la commission d’enquête indépendante sans délai, pour laquelle le financement est encore pendant.
Dans ce contexte, j'exhorte tous les groupes armés participant au dialogue de paix Aru II en Ituri, à honorer leurs engagements et à libérer les 400 enfants qu'ils détiennent encore. À ce jour, le Plan de réponse humanitaire n’a reçu que 15,2 % du financement requis, contre 41 % à la même période l’an dernier. Le retrait de certains bailleurs majeurs a provoqué un effondrement du financement. Résultat : Plus de 27,7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, dont 5,7 millions en Ituri et au Nord-Kivu. Dans certains endroits, l’aide est suspendue. Moins de personnes recevront une assistance. Pour d’autres, les rations seront réduites. La mortalité maternelle augmente. L’écart se creuse entre besoins vitaux et moyens disponibles.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l’Internationale Antifasciste, condamne l'attaque perpétrée par l'Israël contre la Flottille Global Sumud, un convoi humanitaire de 500 activistes au secours la Bande de Gaza.
L'armée israélienne a arraisonné beaucoup de bateaux qui naviguaient dans les eaux méditerranéennes, se dirigeant vers Gaza en vue de briser son blocus illégal et d'acheminer de l'aide humanitaire. L'UDS dénonce enfin le sabotage des communications des navires empêchant l'envoi de signaux de détresse et la diffusion en direct de cette action illégale et injustifiée. L'UDS rappelle enfin que ces actes constituent une forme d'agression contre la solidarité internationale en faveur de la Palestine.
Antonio Guterres met de nouveau en cause l'AFC/M23. Dans son dernier rapport publié ce jeudi 2 octobre sur la situation en RDC, le secrétaire général des Nations unies affirme que ces trois derniers mois, le M23 – soutenu par l'armée rwandaise – a poursuivi son expansion dans les territoires de Walikale et de Masisi, au Nord-Kivu. Il décrit aussi des opérations militaires intensives dans les zones sous contrôle du mouvement, notamment contre les bastions des FDLR et des groupes Nyatura.
Dans son dernier rapport, l'ONU a recensé 1 154 violations et atteintes aux droits humains à travers la RDC, rien que sur les trois derniers mois. Selon ce document, l'AFC/M23 en est le principal responsable, avec notamment l'exécution sommaire de 539 personnes. Le rapport met aussi en cause les Wazalendo et d'autres groupes armés affiliés, accusés du meurtre de 59 civils.
À Rutshuru, aux côtés de l'armée rwandaise, dit le rapport, l'AFC/M23 a mené de vastes opérations contre les FDLR. Dans la chefferie de Bwisha, l'une de ces opérations a conduit au massacre d'au moins 335 civils, dont 52 femmes et 24 enfants, dans des zones agricoles. Un des bilans les plus lourds jamais documentés depuis la résurgence de l'AFC/M23 en 2022, dit le rapport. « Oui, nous nous sommes battus avec les FDLR dans la région, pas contre des civils. Il y a eu des morts dans les deux camps, mais les chiffres donnés sont faux », réagit l'AFC/M23.
Antonio Guterres pointe aussi la poursuite du recrutement volontaire et forcé dans les zones contrôlées par l'AFC/M23 : au moins 1 454 personnes arrêtées arbitrairement auraient été envoyées de force dans des camps de Rutshuru pour un entraînement militaire. « Faux », rétorque l'AFC/M23. Mais le mouvement reconnaît tout de même qu'il dispose d'une prison dans le Rutshuru.
Le rapport fait également état de destructions d'habitations, de commerces et de déplacements forcés de populations. Ce document tombe dans un contexte de reprise des combats, alors que, selon la médiation, un nouveau round de pourparlers de paix entre Kinshasa et l'AFC/M23 est attendu à Doha d'ici à deux semaines.
La République démocratique du Congo souffre sérieusement de manque d'infrastructures routières de bonne qualité permettant la circulation des véhicules et d'autres usagers de la route. Ce problème se pose avec acuité dans la province du Sud-Ubangi où la route nationale numéro 6 reliant Gemena (la capitale provinciale) au port d'Akula se trouve actuellement dans un état de délabrement très avancé.
"Des véhicules sont embourbés, immobilisés dans des bourbiers profonds, rendant le trafic quasi-impossible. Des passagers, commerçants et autres transporteurs restent bloqués pendant plusieurs jours, exposés aux intempéries et à l’insécurité, dans une zone où la route est censée être le seul lien entre plusieurs localités enclavées", s'est plaint un habitant de Gemena, qui fait régulièrement des navettes entre Gemena-Akula.
Et autre habitant de la capitale provinciale du sud-Ubangi nous a fait parvenir le constat malheureux suivant.
"La route Gemena-Akula n'est plus une route, c'est un champ de pièges, une succession de bourbiers qui condamne les usagers à la souffrance.des bourbiers et des ponts effondrés, rendant le trajet extrêmement difficile pour les usagers.
Chaque saison pluvieuse transforme le trajet en calvaire : véhicules bloqués, marchandises abîmées, malades transportés sur des motos au risque de leur vie, enfants qui marchent des kilomètres parce qu'aucun transport ne peut passer", témoigne un ressortissant du sud-Ubangi, interrogé par nos reporters. Et d'ajouter que "la seule bonne route qui existe dans cette province, c'est la piste d'atterrissage de l'aéroport national de Gemena". Et, pourtant, la route Gemena-Akula, longue de 115 kilomètres, est d'une importance capitale sur le plan économique, car elle facilite le trafic entre Kinshasa- Akula- Gemena. Cette voie, pourtant stratégique pour l’économie et pour les usagers. La laisser dans cet état est un vrai suicide pour la province du Sud-ubangi, qui souffre également du mauvais état d'autres tronçons routiers comme celui reliant Gemena à la cité portuaire de Mogalo, qui est presque dans le même état.
La RN6 n'est donc pas une simple route, elle représente une artère vitale pour le ravitaillement des marchés, l’évacuation des produits agricoles vers le port d’Akula et les échanges avec les territoires voisins. Son état critique impacte directement le prix des denrées alimentaires (à cause du coût élevé de transport), la scolarisation des enfants, l’accès aux soins de santé de bonne qualité à Gemena et à Budjala ainsi que le développement local dans cette partie de la République.
Vivement la réhabilitation de la RN6
Face à cette situation alarmante qui ne cesse de s’aggraver, plusieurs voix s’élèvent. Les leaders communautaires, les organisations de la société civile et les habitants demandent l’intervention urgente du Gouvernement central via le Ministère des Infrastructures et l’implication des élus du Sud-ubangi, pour qu'une action urgente soit entreprise, pour rendre carrossable cette importante voie de communication.
C'est le cas du jeune Leader et notable de la province du sud-Ubangi, Andy Bemba Batindi, l'un des fils de feu Papa Jeannot Bemba Saolona, qui est parmi ceux qui se préoccupent de l'état de la route Gemena-Akula, au regard de son importance dans l'approvisionnement de la ville de Kinshasa en denrées alimentaires et autres produits alimentaires, en provenance de cette riche province agricole.
"Avec une production annuelle des produits alimentaires estimée à : -Manioc (14.000.000 tonnes) ; -Arachide (23.000.000 tonnes) ; -Maïs (4.000.000 tonnes) ; -Banane (1.000.000 tonnes) ; - Riz (1.000.000 tonnes) et avec la possibilité d’accroître encore ces rendements, l’espace Ubangi dispose à lui seul du potentiel de nourrir la ville de Kinshasa.
C’est pourquoi le Gouvernement central doit porter une attention particulière aux routes de desserte agricole de cette région, notamment en asphaltant la RN6 (Gemena-Akula), véritable cordon ombilical reliant le Sud-Ubangi à Kinshasa, la capitale.
Si nous voulons réellement combattre l’insécurité alimentaire dans une ville de plus de 20 millions d’habitants, comme Kinshasa, qui ne produit presque rien, il faut s’appuyer sur les grands bassins de production, comme le Sud-Ubangi", a plaidé le Président National de Nouvelle Pensée (NP) et Opérateur socio-économique dont les activités sont handicapées notamment par l'impraticabilité de cette route.
Enfin, la route Gemena-Akula étant une route nationale, c'est le Gouvernement central, qui a la charge de mobiliser les moyens conséquents pour sa réhabilitation. Et surtout que le Gouvernement provincial du Sud-Ubangi n'a pas les moyens nécessaires pour s'engager dans une telle entreprise. Le Gouverneur de province, Miché Mobonga s'est contenté le weekend dernier de lancer un appel à l'apaisement à la population et aux usagers de cette importante et stratégique voie routière.
La Corée hausse le ton pour la paix et le respect strict de la souveraineté de la RDC !
Le Musée national de la RDC, situé dans la commune de Lingwala, à Kinshasa, a servi de cadre hier, jeudi 2 octobre 2025, à la tenue d’une manifestation empreinte d’amitié et de solennité, organisée pour célébrer la fête nationale de la Corée du Sud. Cette magnifique occasion a rassemblé des personnalités de haut rang, des ressortissants coréens et des invités congolais.
D’après l’Ambassadeur de Corée en poste à Kinshasa, Jeong Hong Geun, la fête nationale de son pays symbolise l’engagement et constitue un moment clé pour réfléchir aux nouveaux départs. Dans son allocution de circonstance, il a souligné des perspectives de coopération stratégiques que Séoul entend déployer pour renforcer ses relations amicales avec la partie congolaise. Selon ce Diplomate, la Corée, conformément à la vision de son Président, Lee Jae-myung, attache un intérêt ferme au respect de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC.
‘’En tant qu’Ambassadeur de la République de Corée, je souhaite partager avec vous trois valeurs mises en avant par ce nouveau gouvernement coréen. Dans le contexte du Congo, je les résume par les « 3 P ».
Le premier « P » est la Paix. Sans paix, la démocratie et le développement durable s’effondrent. Cela vaut pour la RDC, pour la péninsule coréenne, comme pour le reste du monde. A cet égard, nous saluons la signature, en juin dernier à Washington, de l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda, et appelons à sa pleine mise en œuvre. Nous rendons hommage au leadership du Président de la République, Félix Tshisekedi ainsi qu’aux efforts des États-Unis, du Qatar et de l’Union africaine. La Corée soutient fermement la souveraineté, l’indépendance, et l’intégrité territoriale de la RDC, et exprime sa solidarité avec les populations de l’Est du Congo. En coopération avec les agences des Nations Unies, nous continuerons de contribuer aux programmes humanitaires visant à protéger les civils et les droits humains. En tant que membre élu du Conseil de sécurité de l’ONU, la Corée félicite également la RDC pour son élection et attend avec confiance sa contribution active à la paix, au Congo, dans la région et dans le monde entier’’, a rassuré, dans son discours percutant, l’Ambassadeur Jeong Hong Geun.
La Pros.
Allocution de l’Ambassadeur de la République de Corée à l’occasion de la Réception de la Fête nationale à Kinshasa, République Démocratique du Congo 2 octobre
Distingués représentants du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, Excellences, Membres du corps diplomatique, Chers Coréen, Mesdames et Messieurs, Mbote ! Bonsoir ! Annyeonghaseyo !
Aujourd’hui, c’est la deuxième réception que j’organise en tant qu’ Ambassadeur en RDC, pour célébrer ensemble la Fête nationale de la Corée, « Gaecheonjeol ». Elle signifie « l’ouverture du ciel » et le commencement d’un monde nouveau. Pour les Coréens, c’est toujours un moment propice pour réfléchir aux nouveaux départs.
Cette année, la signification de « l’ouverture » résonne avec une force plus particulière. Le peuple coréen a montré au monde sa résilience et sa passion pour la démocratie. À travers un processus pacifique et démocratique, un nouveau gouvernement a été investi en juin dernier.
Distingués invités,
En tant qu’Ambassadeur de la République de Corée, je souhaite partager avec vous trois valeurs mises en avant par ce nouveau gouvernement coréen. Dans le contexte du Congo, je les résume par les « 3 P ».
Le premier « P » est la Paix.
Sans paix, la démocratie et le développement durable s’effondrent. Cela vaut pour la RDC, pour la péninsule coréenne, comme pour le reste du monde. À cet égard, nous saluons la signature, en juin dernier à Washington, de l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda, et appelons à sa pleine mise en œuvre. Nous rendons hommage au leadership du Président de la République, Felix Tshisekedi ainsi qu’aux efforts des États-Unis, du Qatar et de l’Union africaine.
La Corée soutient fermement la souveraineté, l’indépendance, et l’intégrité territoriale de la RDC, et exprime sa solidarité avec les populations de l’Est du Congo. En coopération avec les agences des Nations Unies, nous continuerons de contribuer aux programmes humanitaires visant à protéger les civils et les droits humains.
En tant que membre élu du Conseil de sécurité de l’ONU, la Corée félicite également la RDC pour son élection et attend avec confiance sa contribution active à la paix, au Congo, dans la région et dans le monde entier.
Mesdames et Messieurs,
Le deuxième « P » est le Partenariat.
Guidée par l’esprit de « Ne laisser aucun pays de côté », la Corée renforce sa coopération avec ses partenaires à travers le monde. Autrefois pays dévasté par la guerre, nous sommes aujourd’hui reconnus pour notre technologie de pointe, notre innovation numérique, ainsi que pour la culture coréenne, des séries au K-pop. Notre développement n’a jamais été égoïste : nous avons choisi la voie de la croissance partagée et du partenariat. La Corée attache une grande valeur à son partenariat avec la République Démocratique du Congo. Grâce à l’expertise de notre agence de coopération, la KOICA, nous avons accru nos actions communes dans les domaines de l’infrastructure, de l’énergie, de la santé, de l’éducation et des échanges culturels. Le lieu même où nous sommes réunis aujourd’hui – le Musée national du Congo – témoigne de ce partenariat. Nous continuerons à l’approfondir pour l’avenir.
Le dernier « P » est le Pragmatisme, ou la Diplomatie pragmatique.
Le Président Lee Jae-myung a mis en avant une vision de « diplomatie pragmatique ». Avec cette vision, la Corée s’emploiera non seulement à mettre fin à la guerre sur la péninsule coréenne, mais aussi à assumer sa responsabilité de contribuer à la paix et à la prospérité mondiales. Notre monde est confronté à des crises multiples : guerres, catastrophes naturelles, changement climatique, maladies infectieuses et bien d’autres défis.
Nous ne pouvons plus perdre de temps dans les idéologies ou les rhétoriques vaines. Nous avons besoin de politiques pragmatiques, capables d’apporter des résultats concrets pour la vie de nos citoyens. Il en va de même en RDC. Depuis des décennies, ce pays est reconnu pour son immense potentiel : son grand fleuve, ses forêts vastes, ses ressources abondantes, et sa jeunesse dynamique. Il est maintenant temps de transformer ce potentiel en résultats tangibles grâce à des approches pragmatiques. La Corée se tiendra aux côtés du Congo pour réaliser cette vision, dans une coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant.
Distingués invités,
En ce jour spécial, puisse l’esprit de notre fête nationale, Gaecheonjeol, briller comme une lumière pour le Congo et pour l’humanité entière. Je vous exprime ma profonde gratitude pour votre présence aujourd’hui et je vous invite à lever votre verre.
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a procédé, mercredi 01 octobre 2025, dans la salle de banquet de l'ambassade de la République démocratique du Congo, à Bruxelles, à la décoration de l'Inspecteur de police belge à la retraite Patrick Boenders affectueusement appelé " Monsieur Congo" du titre d’Officier dans l'ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba.
Cette distinction honorifique conférée, par ordonnance présidentielle signée le 18 septembre 2025, reconnaît le rôle déterminant joué par Patrick Boenders lors des manifestations de la communauté congolaise vivant en Belgique en assurant la sécurité des participants et en facilitant le rassemblement de la diaspora congolaise en toute sécurité.
Présidée par le chef de l'État, en sa qualité de Grand chancelier des ordres nationaux, la cérémonie s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités congolaises et belges.
"En vous décernant cette distinction, la Rd Congo exprime sa gratitude non seulement à un homme de mérite mais aussi à travers vous, au peuple belge pour l'amitié et la solidarité constamment manifestée à l'égard de notre communauté", a salué le chef de l'État, avant d'ajouter qu'il "forme le vœu que cet acte symbolique consolide davantage des liens de coopération et de fraternité entre le Royaume de Belgique et la RDC".
Visiblement ému, le récipiendaire belge de 69 ans, inspecteur à la retraite a exprimé ses sincères remerciements pour l'honneur et la reconnaissance.
"J'ai travaillé avec de nombreuses communautés africaines mais c'est avec votre communauté que j'ai tissé des liens étroits professionnels et surtout des relations humaines qui m'ont permis d'exercer ma fonction avec tout le respect et la considération que j'ai pour votre grand pays" a témoigné Patrick Boenders.
La remise d'une médaille à cet ancien officier belge est non seulement justifiée par ses actions exemplaires mais elle a aussi une portée symbolique et pratique significative. Elle représente une reconnaissance des efforts déployés pour le bien-être des citoyens congolais vivant en Belgique.
Dans le cadre de la nouvelle stratégie canadienne pour l'Afrique, intitulée « Stratégie du Canada pour l'Afrique : un partenariat pour une prospérité et une sécurité partagées », il se tiendra du 11 au 13 novembre 2025, à Moncton, dans la province du Nouveau-Brunswick, au Canada, un Forum Canada-Afrique sur l’industrie portuaire et l’économie bleue (CAPBLEU 2025), qui vise à favoriser les échanges commerciaux, à bâtir des ponts économiques durables et à ouvrir des lignes maritimes directes entre le Canada et l’Afrique, sans passer par l’Europe, pour faciliter l’exportation des produits canadiens et l’importation des matières premières pour l’industrie canadienne.
En effet, le Canada qui avait longtemps concentré près de 75 % de ses exportations vers les États-Unis, entend maintenant diversifier son économie en se tournant vers d’autres horizons et en explorant des nouveaux marchés, notamment sur le continent africain qui comptera 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050 et un marché de consommation estimé à 6 600 milliards de dollars américains.
Le Forum Canada-Afrique vise notamment à mettre en relation les acteurs de la chaîne portuaire et maritime du continent africain avec leurs homologues canadiens ; à faciliter les occasions d’affaires et d’investissements dans l’économie bleue ; à présenter des solutions canadiennes de logistique verte et de technologies portuaires ; à promouvoir les corridors logistiques et les carrefours portuaires du Nouveau-Brunswick ; et à développer la connectivité intermodale et les partenariats publics-privés.
Sous le thème : « ports, corridors et prospérité partagée », cette rencontre internationale de haut niveau, soutenue par le gouvernement du Nouveau-Brunswick et présentée par UNI Coopérative Financière, connaîtra la participation de plusieurs ministres du gouvernement fédéral et provinciaux du Canada, des ministres des gouvernements africains, des dirigeants portuaires, des responsables des infrastructures maritimes, des représentants d’organisations internationales, des chefs d’entreprises, des institutions canadiennes et africaines telles que la Chambre de commerce du Canada, le Conseil du patronat du Québec, la Compagnie maritime d'affrètement - Compagnie générale maritime (CMA CGM) et plusieurs autres acteurs clés de la chaîne logistique et maritime.
Il s’agit d’un rendez-vous stratégique et une occasion d'importance cruciale à saisir pour l’avenir du port en eau profonde de Banana actuellement en construction à l'embouchure du fleuve Congo, capable d'accueillir de grands navires, de nouer des contacts anticipatifs avec d'autres acteurs du monde maritime et portuaire à l'échelle internationale.
En 2026, la République démocratique du Congo sera enfin dotée d’un accès maritime direct sur l’océan Atlantique et vers les marchés internationaux. Le Port de Banana deviendra ainsi une infrastructure indispensable à l'essor de l'économie nationale, qui va certainement réduire la dépendance de notre pays aux ports des pays voisins tels que l'Angola, le Congo-Brazzaville, le Cameroun, ou encore le Kenya, mais surtout booster le commerce extérieur, renforcer la croissance économique et attirer des capitaux étrangers.
Il est important de noter que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a consenti des investissements importants pour faire aboutir ce projet d'importance vitale pour l’économie nationale, s'attend à ce que cette infrastructure capitale puisse faciliter l’importation de marchandises et l’exportations de matières premières, renforcer les échanges et les investissements, contribuer fortement à la croissance et la prospérité économiques, à la création d’emplois et à la réduction de pauvreté.
Le Forum Canada-Afrique est donc, pour la République démocratique du Congo, une excellente occasion d'anticiper et de nouer des partenariats stratégiques avec des ports nord-américains et d’importants pays maritimes, comme le Canada qui est bordé par trois océans (Pacifique, Atlantique et Arctique), possède le plus long littoral du monde et dispose d'un vaste espace maritime grâce à ses eaux intérieures.
Les organisateurs de ce Forum ont adressé une invitation officielle à Madame la Première Ministre, Cheffe du gouvernement, pour assurer une pleine participation de la République démocratique du Congo aux réflexions stratégiques de cette rencontre de haute portée économique.
Il convient de souligner que l’Afrique est plus proche du Canada que certains ports d’Europe et de l’Asie, qu'on ne le pense. Actuellement, le complexe portuaire de Tanger Med au Maroc a lancé des services maritimes directs vers le Canada, principalement vers Halifax via la compagnie CMA CGM, pour le transport de marchandises uniquement, rendant ainsi les exportations marocaines plus compétitives outre-Atlantique.
Il est également bon de savoir que la province du Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue au Canada, avec le français et l'anglais comme langues officielles. Elle est également membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), aux côtés du Québec, à avoir le statut de gouvernements provinciaux membres à part entière (ou de plein droit) de l'OIF, et ce, depuis leur adhésion respective en 1977 et 1971.
Le Député national élu de Mont-Amba, à Kinshasa, pour le compte de l'Union Pour la Nation Congolaise (UNC), Jean-Baudouin Mayo Mambeke, est sorti de son silence, exprimant son point de vue au sujet du départ de son chef de parti, Vital Kamerhe, du perchoir de l'Assemblée nationale. Dans un entretien avec la presse, le SG honoraire de l'UNC a salué le geste posé par l'Honorable Vital Kamerhe en quittant dignement ses fonctions de président de la chambre basse du Parlement.
"Le Président Vital Kamerhe, en homme libre, préservant son honneur et sa dignité, a démissionné. Lui, au moins, il sait démissionner et ce n'est pas la première fois qu'il le fait. Je voudrais qu'il y ait encore beaucoup d'exemples de ce genre dans ce pays. Que les gens sachent démissionner lorsqu'on leur dit que ça ne va pas, lorsqu'il y a une motion initiée contre eux.
Mais on voit plutôt le contraire, on voit les gens s'acharner, les gens verser dans la corruption, pour ne pas partir.
Vital Kamerhe a voulu être collé à la morale et à l'éthique politique. Et il a démissionné et il est parti. Je crois qu'il mérite quand-même un chapeau d'honneur pour ça", a-t-il indiqué. Après la démission de Vital Kamerhe et celle de la Rapporteur Adjointe, Dominique Munongo, les trois autres membres du bureau visés par les pétitions ont été épargnés. Certains ont conclu que Vital Kamerhe était victime d'un règlement des comptes politique. Un avis que ne partage vraiment pas l'ancien Ministre du Budget.
"Je suis mal placé pour le dire. C'est la politique, dans notre pays, ça marche parfois comme cela. Il y a eu le rapport de la Commission Spéciale. Le Bureau de l'Assemblée nationale l'a fait adopter tel qu'on l'a vu, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de débat, et un peu dans le brouhaha. Vous savez, au Parlement, c'est la règle d'or : qui sont pour, qui sont contre, qui s'abstiennent. Dès que cette règle-là est brandie, le débat est clos, et on s'incline.
Il n'y a pas de problème, l'essentiel, c'est notre pays, la République Démocratique du Congo. Toutes ces petites choses, tous ces petits calculs, ça importe peu.", a martelé Jean-Baudouin Mayo Mambeke, qui a également tordu le coup aux rumeurs selon lesquelles Vital Kamerhe était forcé de quitter ses fonctions de président de l'Assemblée nationale.
"Non, la démission de Vital Kamerhe n'était pas forcée. Sa démission était totalement volontaire. Ça vient de sa propre volonté. Il a fait un constat, il a analysé la situation, il est parti.
Moi et Vital Kamerhe cheminons ensemble en politique, depuis 2004. Je crois le connaître quelque peu. D'ailleurs, vous avez un exemple dans le passé. Ce n'est pas la première fois qu'il démissionne. C'est quelqu'un qui sait démissionner. Les autres congolais ne savent pas démissionner. Ils sont même prêts à ramper, à faire des courbettes, à s'humilier. Ici, Vital a puisé dans son honneur propre. Il a démissionné, parce que la majorité de ses collègues députés nationaux n'était plus d'accord avec lui. Il n'a pas voulu forcer la note. Il a démissionné. Il ne s'est pas humilié. Démissionner, ce n'est pas s'humilier. Bien au contraire, nous devons encourager des tels comportements dans la vie politique congolaise.
En plus, après on son départ, on va voir la suite. J'espère que nous aurons un autre président, qu'on élira dans les prochains jours. Et j'espère que les choses vont aller mieux que sous Vital Kamerhe. Je souhaite le meilleur pour nous les députés nationaux.", a-t-il souligné. L'honorable Jean-Baudouin Mayo a également saisi cette opportunité pour se prononcer sur les propos du Chef de l'État, tenus en marge de son séjour à New-York, selon lesquels il n'était pas impliqué dans les déboires de Vital Kamerhe à l'Assemblée nationale.
"Parce que le Président de la République, lui-même le dit, comment voulez-vous que, moi, je doute. Le Président Félix Tshisekedi a dit qu'il n'était pas au courant et qu'il a appris la démission de Vital Kamerhe comme tout le monde. Comment voulez-vous que moi je mette en doute sa parole.
Pour peu que je l'observe, le Président Félix Tshisekedi, c'est quelqu'un qui laisse évoluer parfois les choses. Voyez ce qui s'est passé dans son propre parti politique, l'UDPS, il n'est pas intervenu pendant longtemps. C'est à peine, il y a une semaine, qu'il a réuni le Secrétaire Général, Augustin Kabuya, et l'autre, Déo Bizibu, pour leur parler.
Je me rappelle, au début de cette affaire, le Président Tshisekedi se referait à son père (feu le Patriarche Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, d'heureuse mémoire) qui disait que c'est la vitalité du parti. Et moi, je dirais aussi que, parfois, il faut laisser ce qui vit vivre, c'est la vitalité. Il ne faut pas tout arrêter.
Quand le Président dit qu'il n'était pas au courant, moi, Mayo, j'y crois. Pourquoi voulez vous que j'aille pinailler ailleurs, pour dire que c'est faux, il était au courant. Moi, je n'agis pas comme ça", a expliqué, l'élu de Mont-Amba, pour qui, le départ du Leader de l'UNC du perchoir de l'Assemblée nationale ne signifie pas qu'il rompt son partenariat politique avec le Chef de l'État ou qu'il quitte l'Union Sacrée de la Nation.
"Le partenariat politique entre le Président Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe n'est pas fini et n'était pas lié à sa présence de ce dernier à la tête du Bureau de l'Assemblée nationale.
L'UNC est toujours alliée à l'UDPS. Hier, Kamerhe était Directeur de cabinet du Chef de l'État, il était Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Economie, Président de l'Assemblée nationale. Demain, qui sera-t-il ? Dieu seul le sait.
Le Président Vital Kamerhe, lui-même, dans son discours, lorsqu'il démissionnait, a dit qu'il restait un allié à l'Union Sacrée au Président de la République. Il ne faut pas chercher à créér des problèmes là où il y en a pas.
Quant à notre parti, l'UNC, il va continuer à œuvrer au sein de la famille politique du Chef de l'État.
Bien sûr que nous allons monter des stratégies, définir des objectifs à poursuivre et à atteindre.
C'est vrai que c'est notre président Vital Kamerhe, c'est notre frère. Sa démission nous a fait mal en tant qu'humain. On ne va pas en rester là. On va se relever. Nous allons continuer à travailler et nous allons tenir compte de nos alliés, pour que nous puissions conserver le pouvoir", a tranché Jean-Baudouin Mayo Mambeke.
Trois membres du bureau de l’Assemblée nationale ont échappé, de justesse, au gril des députés pourtant décidés de faire tomber tout le bureau. Il s’agit du rapporteur, de la questeure et de son adjointe. Seuls Vital Kamerhe et Dominique Munongo ont quitté le perchoir avant de retrouver leurs sièges dans cette chambre du Parlement comme députés ordinaires. Les rescapés auraient eu la vie sauve grâce à l’intervention de la commission dirigée par le député UDPS, Peter Kazadi.
En dépit de cette situation, l’UNC réitère sa fidélité à Félix Tshisekedi et à l’Union sacrée. A cet effet, le parti de Kamerhe a organisé, samedi 27 septembre dernier, une matinée politique à l’initiative de son secrétaire interfédéral, le député Gaborian Mboma.
Il était question de présenter la position actuelle du parti aux cadres et militants présents à Kinshasa avant la décision du Bureau politique attendue dans les jours à venir.
A cette occasion, le parti de l’ancien Président de l’Assemblée nationale a renouvelé publiquement son appartenance à la plateforme de l’Union sacrée de la Nation ainsi que son soutien indéfectible au président de la République, Félix Tshisekedi.
Selon le député Gaborian Mboma, élu de Tshangu et secrétaire interfédéral de l’UNC, ville de Kinshasa, sa formation va continuer à œuvrer pour l’intérêt de la population congolaise.
A l’en croire, la démission de Vital Kamerhe est un acte de responsabilité et de grandeur. Il a souligné que ce retrait n’est pas une fin politique, mais une preuve de leadership lucide, visant à préserver la stabilité institutionnelle.
«Tout ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, c’est le fruit de la jalousie. Ils sont jaloux de l’intelligence de notre président. Mais malgré ce complot, l’UNC, étant la deuxième force politique de l’Union sacrée, réaffirme sa loyauté au président de la République et son appartenance à l’Union sacrée de la Nation. En tant que deuxième force de la majorité, l’UNC va continuer à œuvrer avec son président pour l’intérêt de la population », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Nous appelons toutes les bases de notre parti politique à demeurer sereines, mobilisées et confiantes en l’avenir de notre formation, derrière notre président national et le président de la République ».
En conclusion, Gaborian Mboma a indiqué que depuis 2018, le soutien de Vital Kamerhe et son parti à Félix Tshisekedi n’ont jamais faibli.
Contrairement aux rumeurs propagées sur la toile, l'élection du nouveau président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) s'est passée dans un climat de sérénité et en toute transparence. Aucune contestation majeure n'a été enregistrée comme ont tenté de l'insinuer certaines personnes malintentionnées.
Claude Mbuyi, le nouveau président du CNJ a été le candidat de l'unanimité, en battant tous ses adversaires grâce à son programme riche et ambitieux qui a convaincu les électeurs.
Accompagné de la Ministre de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, ainsi que de madame la secrétaire générale du même ministère, le nouveau président du CNJ a été reçu au lendemain de son élection par le Président de la République Félix Tshisekedi.
Cela a mis fin aux allégations mensongères qui ont circulé autour de cette élection du président du CNJ propagées notamment, à l'endroit de Mme la Secrétaire Générale à la Jeunesse et Initiation à la nouvelle citoyenneté, Thérèse Mbujibungi.
En effet, après plusieurs vérifications effectuées concernant ces allégations, il s'avère que la Secrétaire Générale n'a joué aucun rôle pouvant déterminer l’impliquer dans une quelconque fraude électorale.
Les accusations portées contre sa personne sont tout simplement l'œuvre de personnes désireuses de ternir gratuitement son image, jalouses de l'excellent travail qu’elle abat au Secrétariat Général à la Jeunesse et Initiation à la nouvelle citoyenneté.
Ces individus qui cherchent à tout prix à voir la dame quitter le poste qu'elle occupe afin de s'en accaparer.
En tant que Secrétaire Générale, Thérèse Mbujibungi a collaboré avec la Ministre de la Jeunesse pour veiller à l’encadrement et au bon déroulement des élections du président de la CNJ, Mr Claude Mbuyi, qu’elles ont ensuite présenté au Président de la République après son élection.
Ce même encadrement, fort de l'expertise dont elle dispose, est actuellement mis au service de la Ministre Grâce Emie Kutino et Claude Mbuyi, qui débutent leur parcours au ministère.
Contrairement à ce que certains cherchent à faire, la Secrétaire Générale, d'après plusieurs témoignages recueillis au sein du ministère de la Jeunesse, ne joue aucun rôle qui soit susceptible d’influencer Grâce Emie Kutino à poser des actes répréhensibles.
Les relations entre la Ministre et la Secrétaire Générale, reposent sur une collaboration visant à relever les défis de trouver des solutions efficaces aux multiples problèmes de la jeunesse, comme l'a d'ailleurs indiqué la Ministre Grâce Emie Kutino lors d'une émission sur la radio locale.
Cette prise de parole a été appréciée à sa juste valeur par de nombreux observateurs, qui estiment qu’elle constitue un signe d'amélioration rapide de la jeune Ministre, que beaucoup ont voulu minimiser durant ses premiers jours dans le ministère.
Ceci démontre une meilleure collaboration avec experts que la Ministre de la Jeunesse a trouvés, parmi lesquels Thérèse Mbujibungi, considérée comme la première collaboratrice de Grâce Emie Kutino. Comme qui dirait « Derrière une grande Ministre se cache une grande Secrétaire Générale».
Le procès Joseph Kabila s’achève, aujourd’hui mardi 30 septembre, par le verdict attendu de la Haute cour militaire après près de 3 mois de procédure. L’audience est prévue à 9 heures. Le prédécesseur de Tshisekedi est poursuivi par cette haute juridiction militaire pour son rôle présumé dans les activités du mouvement armé M23-AFC.
Il sied d’indiquer que l’audience, préalablement prévue le 1er septembre dernier, avait été reportée à la demande des avocats de la partie civile, qui avaient sollicité un délai supplémentaire pour déposer de nouveaux éléments. Le 19 septembre, la partie civile a réévalué à 30,6 milliards USD le montant des dommages et intérêts réclamés à Joseph Kabila, contre 24 milliards initialement. Les avocats de la République ont également demandé la confiscation de tous les biens de l’ancien chef de l’État et plaidé pour une condamnation à perpétuité.
Par ailleurs, le ministère public avait soutenu cette requête rappelant que l’Auditeur général des FARDC avait requis, le 22 août, la peine de mort ainsi que la saisie des avoirs de l’accusé.
Le ministère public avait requis la peine de mort à l’encontre de l’ancien sénateur à vie. En attendant, l’audience qui avait précédé celle dont le réquisitoire du ministère public avait été prononcé, avait prévu de présenter quelques témoins.
Mais, les témoins n’y étaient pas présents. Le ministère public a eu à évoquer des raisons sécuritaires. Entretemps, certains pays de l’Afrique australe ont eu à exprimer leurs inquiétudes après la réquisition de la peine de mort prononcé contre l’ancien sénateur à vie.
Ces derniers craignent que cette décision ne crée un précédent aux conséquences graves pour la stabilité politique régionale. Ils ont exhorté les autorités congolaises à calmer le climat politique autour de cette affaire jugée hautement sensible.
Le Zimbabwe, fidèle allié de l’ex-président, a adopté une position particulièrement critique. Le président Emmerson Mnangagwa aurait d’ailleurs abordé la question directement avec Joseph Kabila et Cyril Ramaphosa, le dirigeant sud-africain, qui cherche à mettre en place une médiation. Pretoria aurait même suggéré une rencontre tripartite afin de réduire les tensions, selon la même source.
Mais au bout du compte, la procédure à la haute militaire s’est poursuivie normalement jusqu’à son aboutissement qui sera rendu public aujourd’hui à la Haute cour militaire, qui siège en matière répressive au premier degré dans la salle habituelle de ses audiences, située au rez-de-chaussée du Nouveau Palais de Justice, au croisement des avenues des Bâtonniers et Pumbu à Kinshasa/Gombe.
(Par Raïssa Malu, Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté)
Comment vous présenter les nouvelles orientations du Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté ? C'était la préoccupation qui taraudait mon esprit lorsque je suis tombée sur la publication de Tridia, qui travaille sur le sujet de recherche suivant : "La République Démocratique du Congo peut-elle se permettre de décoloniser son curriculum ? Analyse économique des réformes linguistiques et des contenus". Dans son post, elle félicitait le Ministère pour la mise en ligne de nombreux documents sur nos sites web. La belle aubaine ! Voilà l’occasion pour vous expliquer comment, depuis juin 2024, nous avons enrichi le cadre politique et programmatique du ministère avec un portefeuille de réformes qui abordent simultanément l'offre, la demande d'éducation, la qualité, et la résilience du système.
Le socle stratégique : de la SSEF au Plan Quinquennal
La structuration du système éducatif congolais a débuté avec la Stratégie Sectorielle de l'Éducation et de la Formation (SSEF 2016-2025). Document de référence pour le secteur, elle a été élaborée de manière concertée et participative, impliquant plusieurs ministères de l'époque. Cette stratégie avait pour objectif de guider l'action gouvernementale et de coordonner les interventions sur une période de dix ans, en vue de bâtir un système éducatif inclusif et de qualité qui contribue au développement national, à la promotion de la paix et d'une citoyenneté démocratique active. Elle s'articule autour de trois axes principaux : l'accès (promouvoir un système éducatif plus équitable), la qualité (créer les conditions pour un enseignement de qualité) et la gouvernance (instaurer une gestion transparente et efficace). Pour atteindre ces objectifs, la SSEF se décline en programmes concrets, allant de la généralisation de la gratuité de l’enseignement primaire à la rénovation des programmes scolaires, en passant par le renforcement de la gouvernance (Système d'Information et de Gestion de l'Éducation – SIGE, redevabilité) et l'intégration de l'éducation à la paix et à la gestion des risques.
Si la SSEF a posé les fondations du système, l'entrée en fonction du Gouvernement Suminwa 1 en juin 2024 a marqué une accélération décisive dans la mise en œuvre des réformes, concrétisée par l'élaboration du Plan Quinquennal (2024-2029). Ce cadre directeur vise à transformer le système éducatif sous le signe d'une vision « inclusive, équitable, moderne et résiliente ». Il s'articule autour de cinq objectifs stratégiques majeurs : améliorer l'accès et l'équité à une éducation de qualité, renforcer le développement professionnel des enseignants et des inspecteurs, intégrer les technologies de l'information et de la communication (TIC), et promouvoir une nouvelle citoyenneté. Pour concrétiser ces objectifs, le Plan Quinquennal s'appuie sur cinq axes prioritaires clairs : la modernisation des infrastructures et l'équipement numérique, la révision des programmes scolaires et la formation continue du personnel, la rationalisation administrative et la coordination avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), l'intégration des valeurs civiques, ainsi que l'usage de l'intelligence artificielle et le développement des compétences pour le développement durable. Cette transformation est soutenue par un financement diversifié (ressources publiques, appuis des PTF, et mécanismes innovants comme le financement participatif) tout en veillant à la rationalisation des dépenses. En substance, ce plan est un appel à l'engagement de toutes les parties prenantes pour réussir collectivement cette transformation.
Professionnaliser les acteurs : la formation continue
Dans la lignée du Plan Quinquennal, qui priorise le développement professionnel des enseignants, la Politique Nationale de Formation Continue des Enseignant(e)s du Secondaire (PNFCES) 2025-2029 a été élaborée comme un référentiel normatif et opérationnel. Cette politique érige la formation continue en un droit et une obligation pour le corps enseignant, avec pour objectifs d'améliorer la qualité des apprentissages, de garantir l'équité, d'adapter les compétences aux réformes et aux TIC, et d'harmoniser les pratiques à l'échelle nationale et provinciale. La PNFCES confie la mise en œuvre de cette stratégie à l'Inspection Générale, via le Service National de la Formation (SERNAFOR), tout en organisant une gouvernance à plusieurs niveaux qui encourage les partenariats. En professionnalisant le développement continu des enseignants, elle établit un lien direct et essentiel entre la formation, la progression de carrière et la qualité globale des apprentissages.
Améliorer l'accès et la qualité de vie des élèves : l'alimentation scolaire
Dans la continuité des efforts pour renforcer le système éducatif, le Plan Quinquennal ne se limite pas à la formation des enseignants. Il intègre aussi des initiatives clés pour l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves, comme en témoigne la Stratégie Nationale de l’Alimentation Scolaire (2025-2030) de la RDC récemment validée. Il s’agit d’un cadre multisectoriel. L'alimentation scolaire est considérée comme un levier essentiel pour améliorer l’accès à l'éducation, la rétention des élèves et leurs résultats d'apprentissage en garantissant un repas quotidien, sain et issu de la production locale. Le diagnostic opérationnel identifie les défis logistiques et la nécessité de financements stables, tandis que la stratégie structure les rôles de l'État et des partenaires (PTF, secteur privé) pour assurer la pérennité du programme et le contrôle qualité le long des chaînes d'approvisionnement locales.
Assurer la résilience du système : l’éducation en situation d’urgence
Dans le prolongement des axes de la SSEF 2016-2025, et en réponse aux défis récurrents de résilience et à la politique de prévention/gestion des risques, le Ministère a mis un accent particulier sur la protection du droit à l'éducation en période de crise. C'est dans ce contexte qu'a été élaborée la Stratégie de l’Éducation et de la Formation en Situation d’Urgence (SEFSU) 2025-2029. Ce document sert de feuille de route opérationnelle pour garantir la continuité de l’éducation, la protection et la qualité des apprentissages, même dans les contextes de crises. La stratégie repose sur trois grandes orientations claires : assurer la continuité et la protection (espace temporaire d’apprentissage, appui psychosocial) ; garantir la qualité et l'adaptation (ajustement des contenus aux réalités des crises) ; et enfin, renforcer la gouvernance et la coordination (planification et outils de Suivi & Évaluation). En institutionnalisant une capacité d’anticipation et de réponse éducative, la SEFSU "blinde" le système pour que les acquis des autres réformes ne soient pas remis en cause par les chocs externes.
Renforcer la gouvernance : la rationalisation des Bureaux Gestionnaires
L'ensemble de ces stratégies (PNFCES, Alimentation Scolaire, SEFSU) ciblent la qualité de l'enseignement, l'accès et la résilience du système. Pour garantir l'efficacité de ces investissements en amont, il est essentiel d'assurer une gouvernance administrative et financière solide, ce qui constitue l'un des axes prioritaires du Plan Quinquennal. C'est dans cette optique que nous avons accéléré une autre réforme structurelle majeure : la Rationalisation des Bureaux Gestionnaires. Un Bureau Gestionnaire (BG) est une structure qui assure la gestion administrative, pédagogique, financière et patrimoniale, de manière directe ou indirecte, des écoles publiques gérées par l’Etat (écoles non-conventionnées) et par les Confessions religieuses (écoles conventionnées). Leur rationalisation vise à transformer l'administration en un système plus cohérent, efficient et pleinement fonctionnel, impératif pour consolider la gratuité de l'enseignement primaire et assurer son extension future. Elle s'attaque aux problèmes causés par la prolifération non planifiée des BGs, source d'inefficacités, de chevauchements de tâches et d'un manque de transparence dans la gestion des ressources. L'objectif est clair : optimiser l’utilisation des ressources humaines et financières, clarifier les rôles et responsabilités, et mettre fin aux recrutements et affectations irréguliers qui alourdissent le budget de l'État et compromettent l'appui pédagogique aux écoles.
Pour concrétiser cette étape normative essentielle, le Ministère a établi des mesures réglementaires fortes en mars 2025. Ces textes (arrêtés) définissent désormais des critères de création rigoureux pour les Établissements Publics d'Enseignement et les Bureaux Gestionnaires, établissent une procédure stricte de validation à tous les niveaux de la gouvernance (mettant fin aux phénomènes d'enseignants Nouvelles Unités (NU) et Non Payés (NP)) et fixent les cadres organiques provisoires pour une meilleure maîtrise des effectifs du personnel administratif. En définitive, cette réforme de la Rationalisation constitue un levier fondamental pour une administration éducative plus performante et efficiente, garantissant la viabilité à long terme des autres politiques et contribuant directement à l'amélioration des résultats d'apprentissage pour tous les élèves.
Sécuriser le périmètre scolaire : les nouvelles procédures d'obtention des arrêtés
En plus de la Rationalisation des Bureaux Gestionnaires, le Ministère s'est attaqué à un autre foyer d'inefficacité et de corruption : la création anarchique d'écoles et l'obtention monnayée des arrêtés. Pendant longtemps, le phénomène des écoles fonctionnant sans statut légal, ou avec de faux agréments, a miné la crédibilité du système, et alourdi artificiellement les effectifs d'enseignants non payés (NP). Pour mettre fin à cette malsaine tradition et garantir que l'offre éducative soit à la fois légale et viable, le Ministère vient de publier un nouveau Manuel de Procédure de Création et d’Agrément des Établissements Scolaires Publics et Privés. Ce manuel instaure une démarche de transparence et de contrôle qualité intégrée au système réformé. Pour les établissements publics, par exemple, la procédure est désormais multi-niveaux et rigoureuse, nécessitant la validation successive du Comité Sous-Provincial, du Comité Provincial de l’Enseignement, du Comité Technique Provincial de Rationalisation (CTPR) et, enfin, du Comité Technique National de Rationalisation (CTNR). En subordonnant l'existence légale de toute école à ces mécanismes de validation clairs, le Ministère assure que seuls les établissements répondant réellement aux besoins de la carte scolaire et aux critères de viabilité (infrastructures, personnel qualifié, équipements) peuvent être créés. Cette réforme est le corollaire indispensable à la PNFCES (qui garantit la qualité des enseignants) et à la Rationalisation des BG (qui maîtrise les cadres organiques), car elle sécurise le périmètre même de l'éducation nationale contre la fraude et l'opportunisme.
Moderniser la certification : l'Examen d'État à l'ère du numérique
Pour que toutes les réformes précédentes — de la formation des enseignants à la sécurisation des écoles et des bureaux gestionnaires — portent leurs fruits, il est fondamental que l'évaluation et la certification finales soient incontestables et transparentes. C'est le rôle de la grande réforme de l'Examen d'État, qui intègre l'Intelligence Artificielle (IA) dans ses processus, concrétisant ainsi l'axe numérique du Plan Quinquennal. Cette modernisation s'est traduite par une transformation complète de la chaîne de valeur : l'adoption de l'IA et de centres de correction délocalisés a permis une correction rapide et équitable des épreuves, mettant fin aux longues attentes et aux spéculations qui minaient la confiance dans les résultats. En point d'orgue, la plateforme diplome.cd garantit désormais la mise à disposition d'e-diplômes sécurisés et numérisés. Chaque lauréat dispose d'un titre scolaire authentifiable en ligne grâce à la Blockchain, ce qui élimine définitivement le problème des faux diplômes et positionne l'éducation congolaise comme un système crédible et moderne sur la scène internationale.
Assurer la résilience et l'équité : l'Enseignement à Distance (EAD)
En complément de la modernisation de la certification et pour garantir que le droit inaliénable à l'éducation soit effectif pour chaque citoyen, le Ministère a officiellement institutionnalisé l’Enseignement à Distance (EAD). Cet acte fondateur a été formalisé par l'Arrêté N° MINEDU-NC/CABMINETAT/002/2025 du 03/02/2025, qui organise et encadre cette nouvelle modalité d’enseignement stratégique au sein du système national. L'EAD se positionne comme une solution essentielle pour les élèves confrontés à des difficultés de scolarisation en présentiel, ciblant ceux résidant dans des zones éloignées ou difficiles d'accès, les élèves en situation de handicap ou de maladie chronique, ou encore ceux affectés par des situations d'urgence, de crise ou de déplacement forcé. Conscient des réalités de la fracture numérique, le dispositif est résolument inclusif : les apprentissages sont délivrés non seulement via des plateformes numériques, mais aussi à travers des supports non connectés comme les émissions éducatives à la radio et à la télévision, ainsi que la distribution de cahiers d'apprentissage imprimés. Les Mesures d'Accompagnement de l’EAD viennent d’être publiées. Elles encadrent cette réforme qui assure que ces parcours d'apprentissage sont reconnus et certifiants, garantissant une qualité comparable à l'enseignement en présentiel et consolidant ainsi notre vision d'un système éducatif plus résilient et équitable.
Conclusion
C'est vrai, l'article est long ! Mais cette présentation détaillée de chaque document, chaque réforme était essentielle pour comprendre l'ampleur et la profondeur du virage stratégique opéré par le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté depuis juin 2024. Loin d'être une simple addition de politiques isolées, ce portefeuille de réformes démontre une approche véritablement intégrée et systémique. Qu'il s'agisse de former les enseignants pour améliorer la qualité (PNFCES), de sécuriser les processus administratifs pour garantir la gouvernance (Rationalisation des BG et Arrêtés des Écoles), ou d'assurer la résilience face aux chocs (SEFSU et EAD), chaque action répond à un objectif clair du Plan Quinquennal. La numérisation, illustrée par la modernisation de l'Examen d'État et l'e-diplôme, n'est pas une fin en soi, mais le puissant levier qui rend cette transformation transparente, mesurable et durable. L'éducation congolaise est désormais dotée des outils juridiques et techniques nécessaires pour garantir l'équité, l'accès et l'excellence pour tous ses citoyens, construisant ainsi l'avenir du pays. Et le travail continu !
« Nous sommes l’éducation nationale, nous préparons l’avenir de nos enfants, nous construisons la nation ».
P.S. Veuillez noter que tous ces documents sont disponibles sur le site internet du Ministère et nos plateformes officielles. Nous vous invitons à les consulter et à vous les approprier.