All Stories

7ème Session extraordinaire de la CEEAC, Sipopo : la Conférence appelle à la mise en œuvre immédiate de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité de l’ONU, socle de la paix dans la région

Au terme de la 7ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale tenue le 7 Septembre 2025 à Sipopo, République de Guinée Equatoriale, sous la présidence de Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo a été inscrit à l’ordre du jour des échanges des membres de la Communauté. Un appel à la mise en œuvre de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, socle de la paix dans la région, a été lancé à toutes les parties aux conflits en vue d’une sortie de crise et d’une paix durable dans la partie orientale du pays et dans toute la région des Grands lacs.

1.  La septième Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est tenue le 07 Septembre 2025 à Sipopo, République de Guinée Equatoriale, sous la présidence de Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

2.  Les Chefs d’Etat suivants ou leurs Représentants dûment mandatés ont participé au Sommet :

    *   Son Excellence Évariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi ;

    *   Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;

    *   Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo ;

    *   Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République Gabonaise ;

    *   Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Primer Ministre, représentant Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo ;

    *   Son Excellence MBELLA MBELLA, Ministre des Relations Extérieures, représentant Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun ;

    *   Excellence João Ernesto dos SANTOS, Ministre de la Défense, représentant Son Excellence João Manuel GONÇALVES LOURENÇO, Président de la République d’Angola ;

    *   Excellence FATIME ALDJINEH GAREA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, Chargée de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’Etranger, représentant Son excellence MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du Tchad ;

    *   Son Excellence Alberto Neto PEREIRA, Ambassadeur de la République Démocratique de São Tomé et Principe auprès de la République de Guinée Equatoriale, représentant Son Excellence Carlos MANUEL VILA NOVA, Président de la République Démocratique de São Tomé et Principe ;

3.  Ont également participé à la session :

    *   L’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ;

    *   Monsieur Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA).

4.  Organisée en vue du renouvellement de l’exécutif communautaire, la Conférence s’est ouverte par une cérémonie solennelle au Centre International des Conférences de Sipopo, en République de Guinée Equatoriale. Elle a été ponctuée par les allocutions de Monsieur Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et Chef de l’UNOCA, de l’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ainsi que le discours d’ouverture de Son Excellence Monsieur OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en Exercice de la CEEAC.

5.  La Conférence a exprimé sa haute appréciation à Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, pour la bonne organisation de cette VIIème Session Extraordinaire qui marque la fin de mandat de la première mandature de l’Exécutif communautaire sortant et la nomination de nouveaux membres.

Sur le rapport du Conseil des Ministres

6.  Abordant l’unique point inscrit à l’ordre du jour relatif au renouvèlement de l’Exécutif de la Communauté, la Conférence a suivi la présentation du Rapport du Conseil des Ministres et en a pris acte. Elle a donné des directives et orientations appropriées sur ce point.

7.  A cet effet, la Conférence a entériné la recommandation du Conseil des Ministres de ne poursuivre le processus de sélection des nouveaux membres de la Commission. Elle a instruit le nouveau Président de la Commission de finaliser le processus de sélection avec l’appui du Cabinet Forvis Mazars, dans un délai de 45 jours.

8.  En outre, la Conférence a spécifiquement demandé au nouveau Président de la Commission de collaborer étroitement avec les services et le personnel actuellement en fonction. Cette mesure est essentielle pour garantir une continuité de service ininterrompue en attendant la prise de fonction des nouveaux Commissaires, Chefs des Départements.

9.  La Conférence a également instruit le nouveau Président de la Commission de garantir dès sa prise de fonctions, que les modalités administratives, logistiques et financières inhérentes à la fin de mandat de l’exécutif sortant soient traitées en priorité, conformément aux dispositions pertinentes énoncées dans les textes fondamentaux de la Communauté.

Sur le rapport sur la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo

10. La Conférence a reçu une information sur la situation dramatique à l’Est de la République Démocratique du Congo où des territoires restent sous l’emprise d’un groupe armée soutenu de l’extérieur. La Conférence a appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, socle de la paix dans la région. Elle a salué les efforts conjoints des processus de Lomé, Doha et Washington pour restaurer la stabilité.

Au titre des mesures individuelles

11. La Conférence a décidé de nommer l’Ambassadeur Ezéchiel NIGIGIRA de la République du Burundi au poste de Président de la Commission de la CEEAC, pour un mandat de cinq (5) ans non renouvelables. Elle a félicité la personnalité nommée et décidé de son entrée immédiate en fonction, après la prestation de serment devant le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Candidature dans le système international

12. La Conférence a pris note de la candidature de S.E. l’Ambassadeur Firmin Edouard MATOKO au poste de Directeur Général de l’UNESCO pour les élections de 2025. Elle a été informée du retrait de la candidature mexicaine laissant ainsi en compétition deux candidats du continent africain, le Congo et l’Egypte. La Conférence s’en réjouit et encourage les deux pays à parvenir si possible à un accord afin que l’Afrique puisse s’exprimer d’une seule et même voix.

Clôture des travaux

13. La Conférence a exprimé sa profonde gratitude au Gouvernement et au peuple frère de la République de Guinée Equatoriale pour la qualité de leur hospitalité ainsi que pour toutes les marques d’attention et les soutiens multiformes dont les délégations des Etats membres et la Commission sont l’objet depuis leur arrivée dans cette belle et paisible ville de Sipopo.

14. La Conférence a tenu à rendre un vibrant hommage à S.E. Madame Francisca TATCHOUOP BELOBE pour son élection au poste de Commissaire au Développement Economique, du Commerce, Tourisme, Industrie et Mines au sein de la Commission de l’Union Africaine. Elle lui a souhaité pleins succès dans ses futures fonctions.

15. La Conférence a rendu un hommage mérité à l’Ambassadeur Gilberto da PIEDADE VERISSIMO et à toute l’équipe sortante de l’exécutif de la Communauté pour les efforts consentis et les résultats obtenus au cours de leur mandature. Elle a loué leur action en faveur du processus d’intégration et leur a adressé ses sincères remerciements pour l’action déterminante en faveur de la redynamisation de l’institution et de l’intégration de la Communauté.

16. La Conférence a exprimé toute sa gratitude et félicité Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, pour sa grande sollicitude à l’égard des affaires de la Communauté et pour toutes les facilités mises à la disposition des délégations pour le plein succès de cette VIIème Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Fait à Sipopo, le 07 septembre 2025

 

7ème Session extraordinaire de la CEEAC, Sipopo : la Conférence appelle à la mise en œuvre immédiate de la résolution 2717 du Conseil de Sécurité de l’ONU, socle de la paix dans la région
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

La RDC, la Corée du Sud et le PNUD se mobilisent pour la gestion durable des forêts dans les Haut-Uélé

L’Administration forestière de Corée (KFS), dirigée par le ministre KIM In-ho, a organisé une formation de deux semaines (25 août – 5 septembre) à l’intention d’une délégation de la République démocratique du Congo sur les politiques forestières de la Corée et le renforcement des capacités de réponse aux catastrophes notamment, la gestion des feux de forêt.

Conduite par le Secrétaire général Toirambe Bamoninga Benjamin du ministère de l’Environnement et Développement durable, la délégation congolaise était composée de 12 participants dont les responsables gouvernementaux, les représentants d’organisations de la société civile et du milieu académique.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du «Projet Intégré de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et la Dégradation des forêts dans la Province du Haut-Uélé, République Démocratique du Congo», mis en œuvre conjointement par le PNUD et la KOICA, en vertu d’un LoA entre l’Organisation asiatique de coopération forestière (AFoCO) et le PNUD.

La délégation congolaise était composée des responsables gouvernementaux, des représentants d’organisations de la société civile et du milieu académique.

Les délégués ont visité plusieurs sites techniques et institutions spécialisées dont le Centre de contrôle des catastrophes forestières. Ils y ont découvert le système intégré de réponse aux catastrophes naturelles, incluant la prédiction de la propagation des feux, l’utilisation des engins spécialisés, les tactiques combinées au sol et par voie aérienne, ainsi que le centre de commandement numérique basé sur les TIC. Des caméras thermiques et des drones destinés à la détection des incendies et à l’évaluation des dégâts leur ont également été présentés.

A cette occasion, le Secrétaire général, Benjamin Toirambe, a déclaré: «Les systèmes avancés de surveillance utilisant l’intelligence artificielle et les plateformes numériques, présentés en Corée, sont particulièrement impressionnants. En RDC, les risques d’incendies augmentent en saison sèche. L’expérience coréenne constitue une référence précieuse pour renforcer nos capacités nationales de prévention et de réponse aux catastrophes forestières.»

De son côté, la vice-ministre coréenne, LEE Mira, a souligné : « Avec le changement climatique, les catastrophes forestières deviennent plus fréquentes et plus graves. La coopération internationale est indispensable. La KFS restera engagée à approfondir la collaboration avec la communauté internationale, y compris la République démocratique du Congo, afin de relever ensemble le défi du climat. »

Présentation des solutions innovantes pour la gestion forestière et la prévention des catastrophes naturelles

A l’issue de la mission, les délégués congolais ont élaboré un plan d’action opérationnel à appliquer à différents niveaux de gouvernance. Cette coopération illustre l’importance du partage de connaissances Sud-Sud et triangulaire et marque une avancée significative dans les efforts conjoints pour préserver le bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète.

La Pros.

 

La RDC, la Corée du Sud et le PNUD se mobilisent pour la gestion durable des forêts dans les Haut-Uélé
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Halte à la confusion et à la haine à Uvira, Nomination du Général Gasita : le Gouvernement met en garde contre toute récupération politicienne !

 Depuis Genève, en Suisse, où il séjourne, dans le cadre de la participation de la RDC à la 60ème Session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a répondu, mardi 9 septembre 2025, aux questions de la Radio Top Congo sur l'actualité globale du pays.

 Dans un ton de conviction, Patrick Muyaya a abordé plusieurs sujets d'ordre politique, avec un accent appuyé sur les défis auxquels le Gouvernement central, sous l'impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, s'attèle à apporter durablement solutions afin de garantir le bien-être des congolais.

La question relative à la nomination à Uvira, au Sud-Kivu, du Général Gasita, a constitué un point essentiel de la communication du Ministre Patrick Muyaya. Face à la controverse que cela a suscitée, il a, par sa voix de Porte-parole du Gouvernement, lancé un message d'apaisement et de sérénité. Patrick Muyaya a exhorté la population d'Uvira à ne pas céder, un seul instant, à la manipulation, ni à faire recours aux actes de vandalisme, au nom d'une quelconque démarche de protestation.

Dans un langage ferme, le Ministre Patrick Muyaya a souligné l'importance d'une vigilance renforcée face à tout élan de manipulation, réaffirmant la volonté du Chef de l'Etat de continuer à s'investir pour préserver la sécurité et une paix effective, non seulement à Uvira, mais aussi dans toutes autres régions confrontées à l'activisme croissant des groupes armés.

Eviter la discrimination

"Sur cette question, je crois qu'il faut rappeler que le Président de la République, qui est le Commandant suprême, analyse la question sur toutes les facettes. Lorsqu'une décision, comme celle-là, a été prise, c'est pour dire que les militaires sont ceux qu'on peut envoyer partout. Je crois que dans les réactions que nous avons vues, nous savons que c'est une zone qui connait une situation particulièrement sensible du fait de ce qui s'est passé à côté et de toutes les pressions qu'il y a, notamment avec les agissements du Rwanda et de sa brigade qui s'appelle le M23... L'idée est de s'assurer que les uns et les autres s'alignent sur une dynamique globale parce que nous sommes dans un contexte de guerre, dans une zone où peuvent prospérer des discours faisant le jeu de l'ennemi", a-t-il expliqué.

Situation sous contrôle du Gouvernement

"Il y a une mission gouvernementale qui va s'y rendre très bientôt pour écouter les uns et les autres. Évidemment, c'est compréhensible dans un contexte comme celui-là, que parfois l'Information n'arrive pas comme elle devrait arriver en raison de la manipulation. Je crois que la volonté du Président de la République, au-delà de tout, c'est de s'assurer d'abord que la population, celle d'Uvira en l'occurrence, puisse vivre en paix, dans un environnement d'acceptation de toutes les communautés parce qu'il y a cette forme de cristallisation autour de la communauté Banyamulenge avec toute la manipulation qui vient après. Il faut considérer que pour le Président de la République, cette communauté, comme toutes les autres communautés congolaises, doit vivre en harmonie. Évidemment, il y a eu des cas de tentative de récupération, consécutive à l'enterrement d'un officier décédé. Je crois que toutes ces questions ont fait l'objet d'analyses approfondies au niveau de l'état-major. Je crois que la mission gouvernementale qui va se rendre sur place aura l'occasion d'écouter les uns et les autres pour aller vers l'apaisement et nous assurer que nous n'ouvrons pas le champ à l'ennemi, qui peut profiter justement lorsque l'unité, dont on a besoin actuellement, n'est pas consolidée... Il y a eu une récupération politicienne par ceux qui pensent que le Général Gasita ne pouvait pas prendre les commandes... Quoi qu'il en soit, nous sommes un Gouvernement. Nous sommes dans un contexte où nous voulons évoluer en parfaite adéquation avec notre opinion. Il se peut qu'il y ait des raisons qui font que certains contestent la nomination de cet officier supérieur. La raison de la mission gouvernementale est celle-là. Elle va écouter et fera rapport au Commandant suprême. Mais, nous estimons que quelles que soient les frustrations, cela ne devrait pas se traduire par des manifestations qui peuvent virer à la violence. On a déjà assez de violences dans cette région pour que nous ne puissions en avoir de plus", a complété Patrick Muyaya Katembwe.

Patriotisme exigé

"Wazalendo veut dire patriote. Dans cette guerre avec le Rwanda, les munitions que nous avons ne sont pas seulement les armes. Les munitions sont aussi notre attitude patriotique. Il ne faut pas oublier que le Rwanda fait du prétexte de la protection de la communauté Banyamulenge une motivation de la guerre. Il ne faut pas, parfois dans nos agissements, que nous puissions prêter le flanc à cela. C'est pour ça que nous lançons un message d'apaisement. C'est pour ça que nous appelons les uns et les autres à la sérénité. Et c'est pour ça que nous appelons les Wazalendo de ne pas s'engager que par les armes. Qu'ils s'engagent aussi par leur attitude" a encouragé le Porte-parole du Gouvernement, lors de sa sortie médiatique-là, à Genève, en Suisse.

La Pros.

Halte à la confusion et à la haine à Uvira, Nomination du Général Gasita : le Gouvernement met en garde contre toute récupération politicienne !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Rendez-vous de Johannesburg : Cinglant désaveu de la CENCO et de l’ECC à l’initiative de Thabo Mbeki

La CENCO et l’ECC se trouvent toujours le juste milieu pour donner la chance au processus de dialogue en République démocratique du Congo. Mais, le rendez-vous de Johannesburg, les prélats catholiques et protestants, essentiellement, ont rejeté sans aune autre forme de procès l’invitation de la fondation de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki.

Ce forum censé réunir les congolais depuis hier mercredi 3 septembre, doit en principe s’achever samedi 6 septembre. Les congolais y sont conviés au Dialogue annuel sur la paix et la sécurité en Afrique. A cette occasion, la restauration de la paix en RDC y sera évoquée.

Dans un communiqué conjoint, la CENCO et l’ECC ont confirmé leur absence à la conférence prévue du 3 au 6 septembre sur le sol sud-africain. Les deux organisations, pourtant considérées comme des acteurs centraux du dialogue congolais, estiment que cette initiative extérieure ne saurait se substituer au processus endogène déjà engagé à Kinshasa sous leur impulsion. La non-participation des Églises risque d’affaiblir la crédibilité d’un forum que ses promoteurs voulaient inclusif et rassembleur.

Peu avant, c’est Martin Fayulu, dans une correspondance adressée à la Fondation Thabo Mbeki, le leader ECIDE avait motivé son refus par un manque de transparence : « À seulement deux jours de cette rencontre, il apparaît que plusieurs éléments fondamentaux demeurent non communiqués : la liste de participants, les thématiques abordées, l’agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires. Ce flou suscite une certaine perplexité », écrit l’opposant.

Ces prises de position rejoignent celle du gouvernement congolais, qui avait déjà rejeté l’invitation de l’ancien président sud-africain. Le porte-parole de l’exécutif, Patrick Muyaya, avait rappelé que ce forum était «inopportun», tout en mettant en cause la personnalité même de Thabo Mbeki, accusé de complaisance envers les agresseurs de la RDC.

La Pros

Rendez-vous de Johannesburg : Cinglant désaveu de la CENCO et de l’ECC à l’initiative de Thabo Mbeki
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Général-Major Cirimwami- Colonel Rugabisha, RDC : Guy Kabombo salue la mémoire de deux héros !

Elevé à titre posthume Lieutenant-Général, Feu le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-Major Cirimwami Nkuba Peter, tombé sur le champ d'honneur, ainsi que Feu le Colonel Rugabisha Alexis-Lewis, commandant de la 12e brigade de réaction rapide, au Sud-Kivu, tombé dans les affrontements contre les rebelles du M23 en février 2025, ont reçu les derniers hommages ce lundi 1er septembre 2025, au Palais du peuple, en présence du Commandant Suprême des FARDC, S.E.M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans une ordonnance présidentielle lue par le Vice-Premier Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, S.E Me Guy Kabombo Muadiamvita, les deux officiers militaires qui ont péri au champ de bataille pour la défense de la partie,  ont été élevés respectivement à titre posthume Lieutenant-Général et Général de brigade, en reconnaissance de leurs loyaux services à la nation. Ils ont également été reconnus dans l'ordre des héros nationaux Lumumba-Kabila.

Tombé au front à Sake, au mois de janvier 2025, le Général-Major Cirimwami a succombé de ses blessures après son transfert à Kinshasa, et le Colonel Rugabisha, quant à lui, a péri arme à la main, en février de cette même année lors d'une offensive sanglante menée par le M23 et ses alliés, à Kalehé au Sud-Kivu.

Cet hommage solennelle a connu la participation du Commandant Suprême des FARDC, S.E.M Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, des présidents de deux chambres du Parlement ainsi que les élus nationaux, de la Première Ministre S.E Judith Suminwa Tuluka, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des officiers de Haut Commandement des FARDC et des membres des familles éprouvées.

Après avoir reçu les derniers honneurs militaires, ces vaillants guerriers ont été inhumé au nouveau Cimetière « Repos du soldat » aménagé pour les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la commune de la N’sele, à Kinshasa.

La Pros.

 

 

Général-Major Cirimwami- Colonel Rugabisha, RDC : Guy Kabombo salue la mémoire de deux héros !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image