Un tout nouveau succès dans la bataille contre les agresseurs. Mais, cette fois-ci, c’est au front judiciaire. À l’occasion de sa 77ème session ordinaire, jeudi à Arusha, en Tanzanie, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a procédé au prononcé de quelques arrêts concernant notamment l’Affaire opposant la République Démocratique du Congo (RDC) au Rwanda.
Le lundi 02 décembre 2024, la RDC avait annoncé officiellement sa détermination à poursuivre son voisin Rwandais devant la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples. Kinshasa accuse Kigali de violation des droits de l’homme, violation des frontières et massacre dans la province du Nord-Kivu depuis 2022. Et alors que les avocats de la partie rwandaise ont tenté de disqualifier la juridiction africaine dans cette affaire, la poussant à se déclarer incompétente à trancher ce litige avec la RDC, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu ses arrêts.
Au cours de l’audience de ce jeudi. La Cour s’est déclarée compétente concernant la requête de la RDC contre le Rwanda ; en même temps, elle a déclaré recevable ladite requête, ouvrant dans la foulée une série d’enquêtes à diligenter. Cette décision marque un tournant décisif dans la lutte contre l’impunité de l’agression de la RDC par le Rwanda.
À l’issue de ce prononcé, la Cour a accordé 90 jours au Rwanda pour envoyer ses observations du fond. Quant à la RDC, elle a obtenu 45 jours afin de répliquer avant que l’instance judiciaire rende publique sa décision basée sur le fond. Présent à Arusha, en Tanzanie, pour cette audience, le vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, salue « une victoire du leadership éclairé et de la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que matérialise le Gouvernement Suminwa ».
« C’est une victoire qui vient étoffer la liste des précédentes de la RDC sur le Rwanda aussi bien sur le plan diplomatique qu’économique », poursuit-il. Depuis plusieurs mois, le Président Félix Tshisekedi a conçu l’idée de la création d’un front judiciaire international pour défendre la souveraineté et l’intégrité de la RDC ainsi que ses intérêts économiques.
C’est désormais une réalité. L’attente appartient au passé. En effet, la Cour constitutionnelle franchit un nouveau cap depuis 10 ans de son installation institutionnelle. Ce jeudi 26 juin, le Programme des Nations - Unies pour le Développement, PNUD a officiellement remis les clés de son nouveau bâtiment situé sur place Royal à Kinshasa Gombe, marquant l’aboutissement d’un partenariat historique entre les Nations - Unies et l’État congolais.
La cérémonie a débuté par la signature du procès-verbal de remise, paraphé par le représentant résident du PNUD en RDC Damien MAMa et contresigné par le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga. Ce geste symbolique consacre la fin des travaux de construction et acte la mise à disposition du bâtiment au profit de la plus haute juridiction du pays.
Puis, s’en est suivie une visite guidée des différentes installations, permettant de découvrir les nouveaux bureaux et espaces fonctionnels dans un meilleur cadre de travail. Un moment fort, placé sous le signe de la modernité, de la fonctionnalité et du renforcement de l’État de droit.
La remise officielle de cette infrastructure représente un jalon majeur dans le processus de consolidation des institutions judiciaires en RDC. Son inauguration officielle dépend désormais de l'agenda du chef de l’État, attendu pour conférer à ce bâtiment, celui annexe, nouvellement construit aussi et tout l'enclos rénové, tout le caractère républicain et institutionnel.
La Journée Africaine de la Fonction Publique est célébrée chaque 23 juin à travers le continent. En République Démocratique du Congo, le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a rendu un vibrant hommage à tous les fonctionnaires à travers le pays et les invite ainsi à plus d’engagement dans leur mission régalienne.
Dans son allocution, le patron de la Fonction publique a contextualisé le cadre dans lequel elle doit être célébrée, « nonobstant les avancées réalisées ». « Elle doit surtout être un moment de réflexion profonde sur le chemin parcouru et de méditation responsable sur les défis immenses qui nous attendent », a-t-il déclaré. Il a, cependant, rendu hommage à leur dévouement quotidien au service de près de 100 millions de Congolais. « Vous êtes le cœur et le moteur de l'Etat », a-t-il encensé les prouesses de ses cadres et agents disséminés à travers la République.
Les invitant à plus d’engagement, Lihau estime que « sans Agents sérieusement engagés et à la tâche, il est, en effet, impossible pour notre pays de relever les défis de développement qui se présentent à lui ». Ces mots de motivation et d’encouragement relèvent d’une politique managériale assez musclée de la part du patron des fonctionnaires en République Démocratique du Congo afin de booster les uns et les autres dans la réalisation de leurs missions au sein de l’administration publique congolaise.
Il a saisi l’opportunité pour présenter un bilan largement positif de sa gestion à la tête de l’administration publique. Plusieurs réformes qu’il qualifie « d’historiques » ont été engagées jusqu’ici depuis sa nomination dans ce ministère, lesquelles ont sensiblement réformé l’administration publique congolaise.
César Nkangulu
Allocution du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique à l’occasion de la Journée Africaine de la Fonction Publique célébrée le 23 Juin.
A Madame/Monsieur Fonctionnaire de l'Etat.
Cher(ère) Fonctionnaire,
En ce 23 juin, journée dédiée à la célébration de l'Administration et de la Fonction Publique africaine, j'ai choisi, au travers de la présente, de m'adresser à vous, de manière directe et personnelle, avec respect et profonde reconnaissance.
En effet, si cette journée est une occasion de célébration partout en Afrique, j'ai estimé que, dans le contexte de notre pays, et nonobstant les avancées réalisées, qu'elle doit surtout être un moment de réflexion profonde sur le chemin parcouru et de méditation responsable sur les défis immenses qui nous attendent. Je voudrais, par ailleurs, vous inviter également à avoir une pensée particulière à l'égard de nos collègues, civils ou militaires, décédés, malades dans les hôpitaux, et surtout à l'égard de ces nombreux autres Agents exerçant dans des conditions très difficiles dans les zones actuellement occupées par les ennemis de la paix.
Cette journée est d'abord l'occasion de rendre hommage à votre dévouement quotidien au service de près de 100 millions de Congolais. Vous êtes le cœur et le moteur de l'Etat. Dans les services centraux comme ceux déconcentrés en Provinces, dans les missions diplomatiques, les quartiers, les communes, les hôpitaux, les écoles, les universités, les palais de justice, les services de sécurité, dans les villes comme dans les coins les plus reculés, vous faites vivre l'État au quotidien. Sans Agents sérieusement engagés et à la tâche, il est, en effet, impossible pour notre pays de relever les défis de développement qui se présentent à lui. Vous êtes l'un de ceux à travers qui, au quotidien, l'Etat veille à la préservation des règles, au maintien de l'unité nationale et à la fourniture des services essentiels à des milliers de compatriotes.
Ainsi que vous le savez, notre administration a longtemps souffert de plusieurs maux. Pourtant, sous la vision du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et avec l'appui de Madame la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, des progrès importants ont été réalisés. Grâce à votre engagement, des chantiers longtemps bloqués ont enfin avancé, la situation chaotique que nous avons connue pendant plusieurs décennies commence peu à peu à laisser place à une dynamique nouvelle, fondée sur la recherche de la performance, de la discipline, de l'équité et de la modernité.
Avec vous, nous avons amorcé l'identification biométrique des Agents publics dans toutes les provinces et même à l'étranger, afin de constituer un fichier de référence fiable. Pour la première fois depuis près de 40 ans, plus de 10 000 Agents ont pu partir à la retraite, dans le respect de leurs droits. Cette étape cruciale permet à notre administration de se rajeunir qualitativement et d'offrir de nouvelles opportunités, notamment d'avancement en grade, à tous les agents et fonctionnaires dont les carrières n'ont fait que stagner depuis des décennies.
Les conditions de travail commencent aussi à s'améliorer. Des bâtiments sont construits ou rénovés à travers le pays, notamment via le programme PDL-145. Un fonds pour la modernisation de l'Administration est en préparation pour garantir un environnement de travail plus digne. Sur le plan salarial, en plus des efforts de mécanisation progressive, des discussions sont en cours avec vos représentants pour mettre en place une nouvelle politique de rémunération plus juste et équitable, telle que rappelée par le Chef de l'Etat à l'occasion du lancement des travaux y relatifs le 24 avril dernier.
Par ailleurs, nous avons posé des bases solides pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes, en protégeant davantage les Agents contre toute forme de harcèlement ou d'abus, mais en s'assurant aussi d'une meilleure inclusivité des personnes vivant avec Handicap. La protection sociale a également connu une avancée majeure avec l'avènement d'un système contributif de retraite, aussi bien par répartition que par capitalisation, pour toutes les catégories d'Agents publics de l'Etat.
Dans cette dynamique de réforme, deux projets de loi importants ont été initiés et soumis au Parlement : l'un vise à rationaliser les procédures de recrutement dans la fonction publique, à y instaurer la contractualisation dans certains cas, à Introduire l'évaluation obligatoire des compétences des Agents, à valoriser la retraite à travers notamment la reconnaissance de la retraite à titre posthume. L'autre vise à élargir la protection sociale à tous les agents publics jusqu'ici non couverts.
Ces réformes sont historiques et sont les vôtres. Elles ne réussiront que si vous vous les appropriez. C'est grâce à votre engagement que nous pourrons en effet bâtir une administration publique moderne, au service de l'intérêt général. Votre mobilisation quotidienne est la clef qui fera la différence entre un texte adopté et une transformation administrative réelle. Vous avez un rôle irremplaçable à jouer. Vous n'êtes pas qu'un simple exécutant, qu'un numéro matricule, qu'un simple Agent : vous êtes le bâtisseur de l'État de demain sur qui toute la Nation compte.
Comme le disait le philosophe Sénèque : « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles ». Alors osons ensemble.
Veuillez recevoir, Madame/Monsieur, cher(ère) Fonctionnaire de l'Etat, l'expression de ma considération la plus distinguée.
Ce mardi 24 juin 2025, l’Assemblée provinciale du Kongo Central a enregistré la destitution de deux membres de son bureau lors d’une plénière marquée par des tensions. Les honorables Omega Mbadu, Questeur, et Billy N’tunga, Rapporteur adjoint, retrouvent désormais leur siège dans l’assemblée.
Le Député Provincial élu de Boma Omega Mbadu surnommé ‘’muana batu bikila’’ est reproché d'indiscrétion et de manque de courtoisie envers ses collègues de la Chambre des représentants du Kongo Central. Il a également été reproché pour sa gestion jugée opaque.
Un départ qui frustre ses électeurs de la ville portuaire et historique de Boma, qui y voient une manigance notoire et politicienne en vue d’écarter sa représentation au sein du bureau provincial. Ce qui alimente davantage le débat dans sa circonscription électorale. Il a été révoqué avec 25 voix contre 7 et une abstention sur les 33 Députés qui composent cette assemblée délibérante.
Quant à l’honorable Billy N’tunga, élu de Madimba, a, pour sa part, été évincé par 23 voix contre 9. Il lui aurait été reproché de défaillances dans la communication et la transparence des travaux parlementaires.
Une crise interne qui soulève de nombreuses inquiétudes au sein de l’opinion sur la stabilité de cet organe qui se voit emprunter une voie de déstabilisation en cette période où la province a plus besoin d’unité et de bien-vivre ensemble pour une gestion efficace de la chose publique.
Est-ce un climat de méfiance qui se traduirait par des fractions politiques croissantes au sein de l’institution ou un simple contrôle mais efficace des élus envers leurs dirigeants et membres du bureau ?
Face à un tel questionnement, le peuple Né Kongo reste attentif pour suivre l’évolution des événements au sein de l’Assemblée provinciale. La reconfiguration du bureau est désormais attendue dans les prochains jours.
Kinshasa, 24 juin 2025 — Le Gouvernement du Japon, à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a procédé à la remise officielle de bâtiments et d’équipements à la Police Nationale Congolaise (PNC). Cette initiative, réalisée dans la commune de Kimbanseke, ville-province de Kinshasa, s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des activités de la police de proximité, mis en œuvre en partenariat avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Cette cérémonie s’est tenue sous l’égide de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, en présence de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Japon en RDC, du Représentant Résident de la JICA, du Commissaire Général de la PNC, ainsi que de nombreux représentants des autorités nationales, provinciales, des services techniques, des comités locaux de sécurité, de la société civile et des leaders communautaires.
Le « Projet de renforcement des activités de la police de proximité à Kinshasa et dans la province du Tanganyika », s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de la PNC à travers trois axes principaux : la formation des policiers à la doctrine de la police de proximité et aux droits de l’homme ; la construction et l’équipement de huit bâtiments modernes (cinq au Tanganyika et six à Kimbanseke) ; et le renforcement de la confiance entre la police et la population par des activités communautaires menées avec les Comités Locaux de Sécurité. Les trois bâtiments remis aujourd’hui à Kimbanseke ont été construits et équipés avec des matériels de dernière génération, selon des standards techniques rigoureux, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de cadre de travail du policier congolais. Ils comprennent des bureaux administratifs, des salles d’audition, des espaces d’accueil du public et des installations sanitaires. Des campagnes de sensibilisation communautaire sont également en cours, notamment via les forums de quartiers et les radios locales, pour informer les populations sur le rôle et les principes de la police de proximité.
Dans un contexte marqué par une insécurité urbaine croissante, notamment à Kimbanseke et dans le Tanganyika, ce projet s’inscrit dans le cadre plus large de la réforme du secteur de la sécurité, visant à faire de la police un service public accessible, professionnel, respectueux des droits humains et à l’écoute des besoins des communautés. L’OIM, forte de près de dix ans d’expérience dans l’appui à la professionnalisation de la PNC, a été mandatée pour mettre en œuvre ce projet de construction des infrastructures, de renforcement de compétences, et de réalisation des activités de sensibilisation communautaire rendant ainsi la sécurité publique une affaire de tous. Ce partenariat avec la JICA s’inscrit dans une coopération de longue date entre le Japon et la RDC, où le développement et la sécurité sont reconnus comme indissociables.
Prenant la parole lors de l’événement, Monsieur Keiichi Okitsu, Représentant Résident de la JICA a déclaré : « Ce projet reflète l’engagement du Japon à soutenir la stabilité et la sécurité en RDC, en investissant dans des solutions concrètes au service des communautés. En accompagnant la police de proximité, nous contribuons à bâtir une société plus sûre, plus juste et plus inclusive pour tous. »
Représentant la PNC, le Commissaire Divisionnaire Alongaboni Benjamin a ajouté : « Grâce à ces infrastructures modernes, nous Kimbanseke et restaurer la confiance entre la population et ses forces de l’ordre dans un esprit de proximité et de responsabilité.»
«Afin de garantir la pérennité des acquis de ce projet, j’encourage vivement les bénéficiaires à gérer ces infrastructures et équipements avec rigueur, responsabilité et dans un esprit de durabilité. L’OIM reste pleinement engagée à poursuivre son appui aux efforts nationaux en matière de sécurité, de stabilisation et de développement », a souligné M.Loncaric Sasa, le chef de mission adjoint de l’OIM RDC.
‘’La loi fixe une feuille de route claire, incluant la construction de plus de 1 000 commissariats et le renforcement de la capacité de formation au cours des cinq prochaines années — des priorités parfaitement en phase avec ce que nous célébrons aujourd’hui.’’, rappelle pour sa part SEM l’ambassadeur du Japon Hidetoshi Ogawa.
Ce projet vise à améliorer la qualité des services de police, à renforcer la protection des droits humains et à restaurer la confiance entre les forces de l’ordre et les citoyens, tout en contribuant à une paix durable et à une gouvernance sécuritaire plus inclusive.
Dans un communiqué publié le 23 juin 2025, le collectif "Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC" salue avec prudence l'accord préliminaire de paix paraphé entre la RDC et le Rwanda à Washington le 18 juin. Tout en reconnaissant une avancée diplomatique, le collectif exprime de profondes inquiétudes face à plusieurs zones d'ombre majeures. Il dénonce notamment, l'absence d'une clause exigeant le retrait explicite des troupes rwandaises, le risque d'intégration de groupes armés comme le M23, et le silence sur la mise en place d'une justice réparatrice pour les millions de victimes. Affirmant son attachement à une "paix qui garantit la souveraineté, la justice, la vérité et la mémoire", la diaspora appelle à ce que l'accord final, prévu pour le 27 juin, soit clarifié et sans ambiguïté pour ne pas accepter une "paix à n'importe quel prix".
Communiqué de Presse
Bruxelles, le 23 juin 2025
Nous Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC saluons le projet d’accord paraphé le 18 juin 2025 entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington D.C., visant à mettre fin aux violences dans l’Est de la RDC.
Cependant, nous élevons nos voix sur les zones d’ombre !
Si cet accord marque un pas diplomatique important et une volonté affichée de tourner la page d’un conflit sanglant, nous ne pouvons taire notre profonde inquiétude sur plusieurs non-dits majeurs qui menacent à terme l’efficacité, la justice et la pérennité de cette paix annoncée.
Nos principales préoccupations :
Aucun retrait explicite des troupes rwandaises du territoire congolais n’est mentionné, alors même que leur présence est documentée et dénoncée par de nombreux rapports.
La question des infiltrés dans les institutions congolaises n’est pas abordée.
La perspective d’un “brassage” et d’une intégration de groupes armés responsables de crimes de guerre, en particulier le M23 est inacceptable.
Depuis le génocide rwandais de 1994, on évoque rarement le retour des réfugiés rwandais dans leur pays, mais on assiste à la colonisation du Masisi, du Rutshuru etc…
Aucune référence explicite à une justice réparatrice, ni à une commission vérité. Le silence sur une éventuelle amnistie est préoccupant.
Notre position :
Oui à la paix, mais pas à n’importe quel prix.
La paix véritable est celle qui garantit :
La souveraineté
La justice
La vérité
Et la mémoire des victimes
Pour la mémoire des millions de victimes, pour l’avenir de la RDC, et en tenant compte de la ténacité de ses ennemis, le 27 juin l’accord devra être clair et sans ambiguïté.
Retrait immédiat et vérifiable des troupes rwandaises.
Refus de toute réintégration des groupes armés !
Mise en place urgente d’une Commission Vérité et Justice indépendante.
Reconstruction d’une armée congolaise puissante, loyale et professionnelle.
Sécuriser les richesses du sol et du sous-sol.
À qui s’adresse notre interpellation ?
Aux États-Unis et à la Belgique, enfin, des réactions : Merci, et continuez !
À toutes les personnes éprises de justice, presses, associations : Merci, mais le combat n’est pas terminé.
Aux membres du gouvernement et de l’Assemblée nationale en RDC, aux vrais patriotes, qui se battent contre les anti-valeurs : Merci, mais continuez !
Aux princes de l’Eglise, excepté les traîtres, qui œuvrent en silence : Merci, et continuez !
À la communauté internationale, et aux voisins de la RDC qui soutiennent notre cause : Merci, et continuez !
Aux FARDC, aux vaillants Wazalendos et aux Congolais de l’intérieur et de la diaspora, votre combat jusqu’au sacrifice suprême est noble : Merci, et continuez !
Au Président Félix-Antoine Tshisekedi et à Madame Thérèse Kayikwamba, Ministre des Affaires étrangères, c’est la première fois depuis plus de 30 ans que la RDC se fait entendre : Merci, et continuez !
Pour le collectif de la Diaspora Congolaise unie pour la Paix en RDC :
Dans une vidéo publiée hier, mercredi 25 juin, sur le compte X du ministère de la justice, Samuel Mbemba, Ministre d’Etat par intérim de la justice et garde des Sceaux, a reçu dans son cabinet de travail, la délégation du Syndicat Autonome des Magistrats du Congo, « SYNAMAC » en sigle. Des échanges fructueux en vue d’une franche collaboration entre l’exécutif et le corps des magistrats aux fins d’une bonne administration de la justice en République Démocratique du Congo.
«Nous avons répondu à l’invitation du Ministre de la Justice et Garde des sceaux et il était question pour lui parce qu’il est maintenant à la tête du ministère de prendre contact avec les acteurs de la justice », a déclaré Edmond Isofa, Procureur de la République et président du SYNAMAC.
Des échanges qui ont porté sur la mise en place d’un cadre de concertation avec le corps des magistrats en RDC pour une franche collaboration aux fins d’une bonne administration de la justice.
«Il était avec les membres du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) où le cadre de concertation a été réactivé. Et aujourd’hui, il nous a reçu et les échanges avec lui ont tourné autour de la mise en place d’un cadre de concertation également avec les syndicats des magistrats, les représentants des magistrats et envisager avec lui une franche collaboration dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice », a-t-il ajouté.
Il faut noter qu’en date du lundi 9 juin 2025, il s’était tenu un cadre de concertation entre les membres du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature et le Vice-Ministre Samuel Mbemba, actuellement intérimaire de Constant Mutamba, démissionnaire, pour des raisons des poursuites judiciaires.
Au cours de cette réunion, présidée par le Procureur Général près la Cour constitutionnelle et premier vice-président du CSM, John-Prospère Moke, un seul point avait été inscrit à l’ordre du jour à savoir : la réponse judiciaire coordonnée à donner face à la résurgence des braquages et vols à mains armées dans la ville de Kinshasa.
Prenant la parole, le ministre Mbemba avait informé ce corps de la volonté du Président de la République, Magistrat Suprême de mettre fin à ce fléau qui dérange la quiétude des habitants de Kinshasa.
Il avait relevé que trois ministères, l’Intérieur, Défense et Justice, avaient été instruits à ce sujet à collaborer étroitement pour éradiquer ce phénomène.
Il leur avait également fait part que son ministère devrait travailler en concertation avec le corps magistral afin d’organiser, en mode d’urgence, des audiences foraines et publiques pour réprimer sévèrement les auteurs de ce fait.
Pour les condamnés, il avait virilement annoncé leur transfert dans des prisons en dehors de Kinshasa.
En revanche, le bureau du CSM avait épinglé certaines causes à la base de cette situation d’insécurité, notamment la mauvaise application de la politique de désengorgement des prisons par l’exécution d’innombrables arrêtés ministériels octroyant la libération conditionnelle à des détenus ne remplissant pas les conditions requises.
Ils avaient également déconseillé l’obtention des ordonnances accordant des mesures exceptionnelles de grâce présidentielle à l’égard de certains prévenus.
Ils avaient aussi relevé, comme obstacle, l’interdiction brusque de transférer les détenus préventifs à la prison de Makala sans prévoir de mesures alternatives pour garder ces derniers qui sont arrêtés chaque jour.
Cette rencontre marque un pas nécessaire pour une confiance nette et renforcée sur l’efficacité de la justice en République Démocratique du Congo.
C’est officiel. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a pris acte de la démission de Constant Mutamba de son poste de Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, dans le cadre du Gouvernement que dirige, il y a plus d’une année, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. C’est Anthony Nkinzo Kimole, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, qui a confirmé cette information dans une sorte d’accusé de réception adressé à celui qui, désormais, quitte la tête d’un secteur qualifié de malade sans apporter la guérison tant souhaitée par tous. Constant Mutamba Tungunga voit ainsi son rêve s’arrêter dans un contexte difficile, car poussé à rendre le tablier pour affronter le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde, dans une affaire de détournement présumé de plusieurs milliers de dollars américains destinés à la construction d’une prison à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Il y a quelques jours, l’Assemblée nationale avait autorisé, avant la clôture de la session parlementaire de mars, des poursuites judiciaires à son encontre. La Commission parlementaire mise en place à la Chambre basse du Parlement avait jugé nécessaire le réquisitoire adressé par le PG près la Cour de Cassation pour la levée des immunités du ‘’désormais’’ Ministre d’Etat honoraire de la Justice. Pour le reste, seule la suite du dossier dévoilera la vérité…
Mme Lucy Tamlyn, Ambassadeur des Etats-Unis en RDC, a exprimé, mardi 24 juin 2025, au cours d’une activité tenue au Centre culturel américain, dans la commune de la Gombe, l’engagement de Washington à renforcer sa coopération avec Kinshasa par des initiatives concrètes sur l’axe des investissements.
Selon la diplomate, le Gouvernement américain attache une grande importance pour le développement économique de la RDC. Dans son intervention, au Centre culturel américain, elle a insisté sur la nécessité pour les dirigeants congolais de renforcer leurs efforts pour garantir l’amélioration du climat des affaires, préalable pour des actions à grand impact.
‘’C’est un partenariat qui met l’accent sur les opportunités économiques et la prospérité partagée. Nous continuerons à investir dans la santé, l’éducation et sécurité. Et, de plus en plus, nous cherchons à appuyer le développement à long terme en élargissant le commerce, en encourageant l’investissement privé et en soutenant l’entrepreneuriat… Nous croyons que le secteur privé est un moteur essentiel de la croissance et de la création d’emplois. Nous reconnaissons que la RDC a un rôle fondamental à jouer en créant un environnement transparent, stable et favorable où les entreprises peuvent réussir et communautés prospérer. C’est le cœur de notre diplomatie en pleine évolution… La diplomatie économique ne suffit pas. Un partenariat durable et significatif repose aussi sur des liens entre les peuples. Partout en RDC, nos espaces américains permettent de connecter les communautés à travers l’accès à l’éducation, à la technologie et aux opportunités. Ce sont des plateformes de dialogue, des pôles de formation et des lieux d’échange d’idées’’, a assuré Lucy Tamlyn, dans sa communication.
‘’Nous sommes ici non seulement pour partager ce que nous faisons, mais aussi pour écouter, apprendre et travailler côte à côte à l’avancement de nos priorités communes, qu’il s’agisse de gouvernance, de consolidation de la paix, de santé ou de l’autonomisation des jeunes’’, a expliqué la Diplomate américaine.
Dans quelques jours, la RDC de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi va signer un contrat de partenariat privilégié avec les Etats-Unis du Président Donald Trump dans les domaines de la sécurité, dans les domaines économiques et dans les domaines de l'exploitation minière. Cela permettra à notre pays d'asseoir de manière définitive et de mettre fin pour toujours à la guerre à l'Est du pays qui a fait souffrir notre population et qui a causé tant de morts et de martyrs.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, sous son autorité et grâce au fait qu'il remette notre pays dans le concert des nations, il a réussi à obliger, par le truchement de la communauté internationale et plus particulièrement les États-Unis d'Amérique, le Rwanda est obligé de quitter notre pays d'une part, de retirer ses milices armées, à savoir le M23 et l'AFC, mais surtout de signer et de s'engager à un accord de paix qui ne permettra plus jamais la guerre.
Et s'il viole cet accord de paix, ce sera le feu de l'Armageddon des Etats-Unis d'Amérique qui va brûler le Rwanda. Donc, grâce au Président Félix, notre pays recouvre l'intégrité territoriale, la souveraineté nationale et nous pouvons nous lancer dans un développement national efficace pour parvenir au progrès social. Il est également important de faire remarquer que toujours le Président Félix Tshisekedi permet à notre pays, grâce à sa diplomatie agissante, une double victoire, à savoir la vice-présidence à l'Assemblée générale des Nations Unies, ce qui n'était plus arrivé à notre pays depuis plus de 30 ans, ce qui est une victoire remarquable, mais surtout, notre pays a été admis et voté comme étant membre non permanent du Conseil des Sécurités des Nations Unies.
Désormais, la République Démocratique du Congo, siégera parmi les grands de ce monde et participera à la délibération des problèmes importants qui permettent d'asseoir la paix dans ce monde. Notre pays reprend donc, grâce au Président Félix Tshisekedi, son leadership en Afrique et pourquoi pas son leadership dans le monde. Le Président Félix Issakény a permis, sur le plan interne, des avancées remarquables dans le domaine des infrastructures, des aéroports, des kilomètres, des milliers de kilomètres de routes sont en construction et sont construits.
Les bâtiments, les stades, les écoles, les hôpitaux, tout est mis en œuvre pour la transformation réelle de notre pays. Cela mérite des acclamations. Pour bâtir une nation et la rendre prospère et afin qu'elle s'élève comme toutes les grandes nations de ce monde, il faudrait qu'il y ait une justice équitable, une justice indépendante qui dit le droit et le droit seul.
Une justice qui lutte contre la corruption, une justice qui lutte contre les détournements, une justice qui lutte contre les réseaux mafieux et contre les infiltrations et tout genre d'action nuisible à notre pays. C'est cette justice que le Président est en train d'instaurer et qu'il a instaurée afin que notre pays s'élève et que le développement soit consolidé.
En plus de cela, il faudrait avoir les moyens de sa politique pour permettre d'avancer sous l'autorité du Chef de l'Etat.
Ce pays a connu une évolution, une augmentation exponentielle de notre budget national qui est allé de 4 milliards en 2018 jusqu'à 16 milliards. Cela s'appelle une augmentation exponentielle de 400 %. C'est-à-dire que notre budget national avait et a été multiplié par 4. C'est énorme, c'est immense. Il faudrait acclamer les efforts du chef de l'Etat !
Le Président Félix Tshisekedi a permis une amélioration sensible du climat des affaires. Désormais, les investisseurs viennent au Congo de manière tout à fait heureuse et avec l'assurance qu'ils ont une protection judiciaire et juridique et que l'investissement fait au Congo est d'une manière ou d'une autre rentable et avec des risques d'un taux très, très inférieur à ceux qui existaient à l'époque.
De l'enseignement gratuit qui a permis de sauver 5 millions d'âmes, puisque 5 millions de Congolais étaient chaque année jetés dans la rue et pour devenir bandit ou autre chose.
Mais grâce au Président Tshisekedi, il y a le service national, il y a aujourd'hui des bandits, des voyous qui deviennent des vrais patriotes, qui deviennent des bâtisseurs. Voilà pourquoi nous devons encourager notre chef de l'État dans sa vision qui est très bonne au développement de notre pays.
La maternité gratuite est un élément de génie et est un fait pour lequel notre Président donne la possibilité à nos mamans d'être prises en charge et d'accoucher en bonne et due forme sans problème, car cela s'appelle l'assurance santé universelle.
« Que ce mois de juin qui se tend à sa fin, qui est le mois de votre naissance, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, vous porte bonheur, plein succès pour vous et pour la Nation », a affirmé Danny Mukendi, dans une entrevue exclusive.
Beaucoup d’interrogations sur l’initiative de Joseph Kabila alors qu’on ne le voit nullement dans les contacts du Qatar et ceux des USA. Indésirable à Kinshasa, l’ancien chef de l’Etat a choisi de poser ses valises à l’Est de la RDC. Cette présence a eu à indisposer la classe politique essentiellement, les groupes politiques et autres personnalités qui avaient rejoint Corneille Nangaa à l’AFC.
Joseph Kabila a fait, en début de semaine en cours, une apparition inattendue à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, lundi, après un séjour prolongé à Goma. Deux villes aujourd’hui sous contrôle de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et du M23, dont Kinshasa l’accuse ouvertement de complicité. Dans un climat de guerre larvée à l’Est, cette arrivée, tenue secrète jusqu’au dernier moment, relance le débat sur le rôle exact que joue l’ex-président dans la crise.
Alors que ses immunités sénatoriales ont été levées en mai, et qu’il est sous la menace de poursuites pour intelligence avec une puissance étrangère, Kabila semble choisir une posture de médiateur de proximité. À Bukavu, comme il l’a déjà fait à Goma, il prévoit de consulter notables, chefs religieux et représentants de la société civile. Son entourage évoque une volonté de paix et d’écoute, mais la démarche divise, notamment dans les rangs du pouvoir central qui y voit un double jeu.
En misant sur un ancrage local dans les zones occupées, Joseph Kabila apparaît en marge des négociations officielles pilotées depuis Washington entre Kinshasa et Kigali, avec le soutien du Qatar et des États-Unis. Pourtant, son positionnement coïncide avec une dynamique régionale où les acteurs non institutionnels, notamment les leaders religieux et coutumiers, commencent à peser davantage sur la scène diplomatique congolaise.
Si ses partisans saluent un homme « à l’écoute du peuple », nombre d’observateurs redoutent que cette présence serve plutôt à légitimer une forme de statu quo imposé par les armes. Depuis janvier, l’AFC/M23 contrôle une portion significative du Nord et du Sud-Kivu, et la situation humanitaire s’aggrave de jour en jour. Kabila choisit-il son camp ou tente-t-il de redevenir incontournable dans un paysage politique en pleine recomposition ?
Ce qui est certain, c’est que son retour intervient dans un timing troublant. À quelques jours de la reprise officielle des pourparlers internationaux, et alors que la CENCO et l’ECC proposent un dialogue national, Joseph Kabila se place à nouveau au centre du jeu. Il soutient ces initiatives religieuses, qui pourraient court-circuiter l’approche plus formelle portée par Tshisekedi.
La signature des accords de Washington est annoncée pour le vendredi 27 juin prochain au niveau des ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC. Cette étape intervient après le travail des experts de deux pays et avant la signature par Tshisekedi et Kagame en présence de Trump.
Cependant, l’incertitude qui planait sur la présence de Paul Kagame pour finaliser ces accords de la capitale américaine a été balayée mardi 24 juin par la réapparition publique de l’homme fort de Kigali aux côtés de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. De nombreuses spéculations ont embrasé la toile ces derniers mois autour de la santé et de l’absence prolongée de la scène publique du président rwandais alors qu’il se prépare sur la scène internationale des évènements majeurs dont les accords de Washington.
Les réseaux sociaux et certains médias avaient relayé des rumeurs alarmantes faisant état d’une maladie grave, voire du décès du chef de l’État. Ces spéculations ont désormais été balayées par la diffusion d’images de la rencontre entre Paul Kagame et Olusegun Obasanjo, où le président rwandais est apparu souriant et engagé dans des échanges diplomatiques.
Au cœur de leur entretien figurait notamment, la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, région en proie à des tensions persistantes et à une recrudescence des violences armées. En tant que médiateur reconnu sur la scène africaine, Olusegun Obasanjo joue un rôle actif dans la recherche de solutions durables aux conflits dans la région des Grands Lacs.
La présence de l’ex-président nigérian à Kigali souligne l’importance d’un dialogue régional renforcé pour la paix, tandis que la réapparition de Paul Kagame vient rassurer les partisans du régime et calmer les inquiétudes sur la stabilité politique au Rwanda.
Le gouvernement rwandais n’avait jusqu’à présent, pas commenté les rumeurs ayant circulé, mais la diffusion des images de cette rencontre semble être une réponse implicite visant à rétablir la confiance et à démontrer la continuité du leadership au sommet de l’État.
Soulagement et joie étaient palpable à MUKUADIANGA, localité Bena Meta, située à 23 km de Luebo centre, à la remise officielle du centre de santé Kalonji Kampuka construit et équipé à travers le PDL – 145T. Mukuadianga n’est plus en marge. Il devient un modèle de transformation locale réussie, porté par une volonté politique forte et un partenariat technique engagé. La structure sanitaire, construite selon les standards internationaux, bénéficiera aux habitants de plus de 11 villages de la zone de santé de Luebo, aire de santé de Lumpembe.
La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim et l’Ingénieur Sourya Kapuku, Représentant du PNUD, a rassemblé autorités provinciales, coutumières, enseignants, élèves, leaders communautaires ainsi que toute la communauté de 10 villages environnants. Tous ont salué un tournant majeur pour la population locale. « Ce que nous inaugurons aujourd’hui est bien plus qu’un bâtiment : c’est un acte fort pour l’équité territoriale. Il offre désormais à la population un accès de proximité à des soins de qualité, et vient répondre à des besoins prioritaires longtemps rappelés par les populations », a déclaré le Vice-Gouverneur, représentant le Gouverneur.
Des applaudissements nourris ont accompagné la remise symbolique des clés, suivie d’une visite guidée du bâtiment. L’Infirmier Titulaire, Monsieur François Bajikila Mbuyi, a exprimé sa satisfaction dans un discours poignant : « Merci au Chef de l’État pour ce programme PDL qui change nos vies. C’est la première fois, depuis le départ des Belges, qu’un village accueil, une aussi belle construction en matériaux durable. Merci au PNUD, pour son accompagnement et son suivi. Nous promettons d’en prendre soin en bon père de famille, afin qu’il profite à toutes les générations, promettant l’implication de la communauté dans l’entretien et la maintenance de l’ouvrage ».
Cette remise fait partie d’un vaste ensemble d'infrastructures livrées dans le cadre du PDL-145T, destiné à impulser un développement inclusif et équitable dans tous les territoires de la RDC.
Venus assistés à la remise symbolique de l’école primaire moderne Dilala2, les habitants, très émus, promettent d’assurer la gestion et la protection de leur école, infrastructure qui représente un tournant majeur pour l’éducation dans leur communauté. Cette infrastructure scolaire flambant neuve marque une avancée significative dans l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité dans les zones rurales longtemps marginalisées.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Gouverneur ad intérim, Monsieur Bokele Djoy Djoley, de l’Administrateur du Territoire, des représentants du programme PDL-145T du PNUD, des chefs coutumiers, des enseignants, des élèves et d’une population locale venue en grand nombre pour l’occasion. Dans son discours, le gouverneur a salué cette action concrète en faveur de l’éducation : « Cette école, n’est pas qu’un simple bâtiment. C’est un espoir pour nos enfants, une promesse d’un avenir meilleur, et une réponse au droit fondamental à l’éducation ».
L’école comprend 6 salles de classe, un bureau pour la direction, des latrines séparées pour filles et garçons, et trois citernes. Actuellement, elle accueille 320 élèves dont 178 filles.
Pour Joel Bakabibamba, directeur de l’école « la remise de notre école matérialise notre rêve. Nous promettons d’en prendre soin et d’enseigner à nos élèves le maintien de notre belle école». Pour la population, cette école est plus qu’un bâtiment : elle est le symbole d’un Congo qui se relève et qui investit dans son avenir. Le Directeur de l’école, ému, a salué « l’œuvre grandiose ». Actuellement, l’école compte 448 élèves dont 202 filles, je sais qu’en septembre, ce chiffre sera doublé, voire triplé car tous les enfants du village aspirent y étudier maintenant. Une élève de 6ᵉ année a remercié le Chef de l’État « pour sa vision à travers le programme PDL - 145T qui change nos vies ». Trois autres écoles primaires dont l’EP Ditekemena 1, Tshitembi et Elamej ont été remises.
Notons qu’avec l’acquisition de 4 écoles primaire et 2 centres de santé dans le territoire de Luebo, le PDL-145T répond aux besoins prioritaires de populations à travers une meilleure équité territoriale et un développement équilibré dans les 145 territoires du pays.
Le PNUD a rappelé que 69 infrastructures sont prévues pour le Kasaï dans le cadre du PDL-145T, dont 41 écoles, 23 centres de santé et 5 bâtiments administratifs. Sur les 34 infrastructures démarrées, 10 sont achevées, 16 en finition et le reste en cours à divers stades d’exécution. Pour les 35 infrastructures nouvellement financées, les contrats sont signés et quatre nouvelles entreprises se déploient déjà pour le démarrage effectif des travaux sur le terrain.