Michela Wrong est une journaliste anglaise (Reuters, BBC, Financial Times) reconnue dans le monde entier pour son expertise sur l’Afrique. Elle a reçu le prix James Cameron 2010 «pour sa vision morale et son intégrité professionnelle. Cette journaliste britannique a séjourné à Kinshasa pour une série de conférences sur les contenus de son ouvrage littéraire intitulé "Rwanda, assassins sans frontières" dans lequel elle dénonce les actes criminels commis par le régime rwandais en République démocratique du Congo (RDC).
«Rwanda, assassins sans frontières, c’est mon livre sur le Rwanda et le régime de Paul Kagame. Je me suis concentrée sur une campagne de harcèlement et d’assassinats menée par le régime contre ceux qu’il considère comme des ennemis de l’État, souvent d’anciens collègues contraints à l’exil (...). J’aimerais que tous les Congolais puissent avoir accès à ce livre pour qu’ils comprennent le visage du régime de Kigali », a déclaré Michela Wrong, auteure de l’ouvrage.
Dans ce livre de 542 pages, Michela Wrong, qui jouit d’une grande renommée grâce à son expertise dans la région des Grands Lacs depuis plus de 20 ans, a raconté les stratégies auxquelles recourt le président rwandais pour faire taire ses adversaires internes comme externes.
Elle a notamment cité le cas de Patrick Karegeya, ex-chef du renseignement extérieur du Rwanda, assassiné en Afrique du Sud.
« Kagame ne supporte pas la contradiction. Il n’accepte pas les critiques, les remarques : dès que vous osez lui dire quelque chose, lui faire une observation ou nuancer ses propos, il vous considère comme son ennemi», a-t-elle décrit, faisant également remarquer : «C’est le cas d’hommes intelligents fonctionnaires, politiciens, chefs des forces de sécurité qui se retrouvent actuellement en prison ou contraints à l’exil».
Michela Wrong est à Kinshasa, où elle anime des conférences dans les universités, sur invitation du parti politique Union pour la démocratie et le développement social (UDDC).
En 2023 lors de la sortie du livre, les allégations soulevées par son auteure sur base d’une enquête ont été également dénoncées par plusieurs personnalités du monde dont le prix Nobel de la paix sud-africain, l’archevêque Desmond Tutu. « Michela Wrong met en évidence tous ces actes criminels pour lesquels nous avons trouvé toutes sortes d’excuses – à tort. », a-t-il dit.
Pour sa part, renseigne-t-on, l’ancien journaliste au Monde et à Libération, Stephen Smith, qui a également préfacé l’ouvrage, a indiqué que ce livre est une chance et une urgence face au régime le plus cynique d’Afrique.
Un appel a été lancé par le chanteur congolais Pascal Lokwa Kanza pour la réhabilitation du centre culturel Le Zoo (CCZ) de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) qui se trouve dans un état de délabrement très avancé. L’artiste a été très choqué lors de sa visite le week-end dernier de constater l’abandon de cet espace historique dédié à la promotion des arts et de la culture.
«Après avoir parcouru les installations, le chanteur s’est dit non seulement touché par l’abandon total du site vu son état dégradant mais aussi il a rappelé son importance pour la mémoire et la créativité collective. (…) Nous lançons un appel à la mobilisation en faveur de la réhabilitation de ce patrimoine culturel national pour en faire à nouveau un espace vivant pour les jeunes talents», a-t-on lu dans le document de la cellule de communication du CCZ.
Dans ses propos, a rapporté la source, Lokwa Kanza a indiqué que sa présence constitue un message fort pour sensibiliser et pousser les autorités, les artistes et partenaires à renforcer leurs efforts et leurs actions pour restaurer le Centre culturel ‘‘Le Zoo’’.
« Le centre culturel ‘‘Le Zoo’ fait partie des sites emblématiques de la mémoire artistique nationale qui nécessite aujourd’hui des travaux urgents pour sa réhabilitation. Cet édifice a besoin de nous tous », a dit l’artiste dans le communiqué.
A son arrivée, renseigne-t-on, Lokwa Kanza a été accueilli par le nouveau Directeur général dudit centre culturel, Paul Ngoie, qui l’a fait visiter l’ensemble du bâtiment y compris les bureaux annexes.
Auteur –compositeur, producteur et arrangeur des musiques, le chanteur congolais a aussi appelé les membres du comité de gestion du CC Le Zoo à travailler avec ardeur pour redorer l’image de cette infrastructure culturelle qui fait partie de l’histoire de Kinshasa.
67 ans d'âge dont une quarantaine d’années de carrière musicale active, Pascal Lokwa est une voix et une icône respectable de renom qui a participé et accompagné plusieurs projets culturels au niveau national et international.
Les plasticiens pour la relance du CC Zoo !
Bien avant le passage de cette légende de la musique africaine, apprend-on, le Directeur général du CC Le Zoo avait reçu une forte délégation de l’Association congolaise des artistes plasticiens (ACAP).
Conduite par sa présidente, Mme Maguy Yohari Djuma, la corporation a salué la nouvelle dynamique qui se dessine au sein du centre culturel qui est un cadre idéal pour l’expression artistique en RDC.
Les plasticiens congolais ont exprimé leur soutien au projet de réhabilitation et en particulier celui du village des artistes. « Il est temps que le CC Zoo retrouve encore sa plus belle robe d’antan et redevienne davantage un pôle central de diffusion et de promotion de la culture ainsi que des créations artistiques congolaises », a soutenu la Présidente de l’ACAP.
Construit en 1956, ce lieu mythique appelé ‘‘théâtre du Zoo’’ à l’époque où Kinshasa, la capitale était encore Léopoldville, a été transformé en centre culturel congolais le Zoo, qui est un service public sous tutelle du ministère de la culture. Il est doté d’une autonomie administrative et financière. Cet espace a comme mission de diffuser et promouvoir la culture et les créations artistiques congolaises au pays et à l’étranger par l’organisation des colloques, des ateliers, des spectacles, des expositions…
La journée diocésaine de la jeunesse de la capitale a été célébrée à Kinshasa par le Cardinal Fridolin Ambongo, dimanche 23 novembre à l’esplanade du Palais du Peuple. C’était l’occasion pour le prélat catholique de Kinshasa de rappeler à l’assistance arrivée, de tous les coins de la capitale, que cette journée a coïncidé avec la fête du Christ, Roi de l’univers.
Cette célébration marque également la fin de l’année liturgique qui donne accès à la période de l’Avent qui précède les festivités de Noël. C‘est sur le thème principal : "Vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi" que le Cardinal a axé son homélie.
Le prélat de Kinshasa a commencé par déplorer que cette célébration intervienne dans un contexte où le pays est confronté à de multiples crises notamment, dans l’Est de la RDC, mais aussi à Kinshasa avec le phénomène Mobondo.
Et le Cardinal d’insister : "Comme vous le savez, nous célébrons cette journée dans un contexte inquiétant de notre pays, la République Démocratique du Congo: la guerre à l'Est, les conflits armés persistants, l'occupation de certaines provinces à l'Est de notre pays, des milliers de déplacés internes, la misère généralisée de notre population mais aussi et surtout l'expansion ici aux portes de Kinshasa du phénomène Mobondo qui pénètre déjà dans la ville, il suffit tout simplement d'aller au-delà de la rivière Mai Ndombe pour palper les conséquences de la présence des Mobondo. C'est dans les tourbillons de cette crise profonde que le Christ Roi vient nous proposer le chemin de l'espérance, de l'unité, de la réconciliation et de la paix. Devenez donc chers jeunes, chers choristes des témoins d'une telle espérance".
De ce point de vue, l’Archevêque métropolitain de Kinshasa a exhorté les jeunes à participer pleinement à la vie du pays et de l’Église. Selon lui, ils ne doivent ni fuir leurs responsabilités ni se laisser distraire, mais s’engager pour bâtir "un Congo nouveau ".
"En cette année sainte du jubilé de l'espérance, je joins ma voix à celle du Pape Léon XIV qui invite les chrétiens à être des bâtisseurs d'espérance et non des spectateurs. Vous êtes appelés à participer pleinement à la vie de notre pays et de l'église. Ne fuyez pas vos responsabilités, ne dormez pas, ne soyez pas distrait mais engagez-vous pour un Congo nouveau, un Congo uni, juste, fraternel et prospère", a recommandé le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu.
En ce qui concerne le projet de Pacte social pour la paix, porté conjointement par l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo, le Cardinal Ambongo a rappelé que l’espérance d’unité et de réconciliation repose aujourd’hui sur ce plan de sortie de la crise.
Alors que la convocation d’un dialogue autour de ce projet tarde à se concrétiser, et face aux murmures dans la sphère sociopolitique évoquant des tentatives de contourner cette initiative, le Cardinal a mis en garde : toute démarche qui ne prendrait pas en compte les causes profondes des crises serait vouée à l’échec.
"Dans notre pays, cette espérance d'unité, de réconciliation et de paix est aujourd'hui portée dans le projet du pacte pour la paix, la réconciliation entre congolais et le mieux vivre ensemble dans la région, la sous région des Grands Lacs. Ce projet porté conjointement par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ du Congo (ECC), cette initiative vise à réunir notre histoire commune pour toucher les racines profondes de ce conflit en impliquant tous les acteurs de la crise, et toutes les forces vives du pays et spécialement vous les jeunes. Ce projet s'inspire du concept de Bumuntu notre être toujours déjà relationnelle, toute autre initiative qui se limite aux arrangements entre politiciens sans prendre en compte les causes profondes de la misère de notre peuple est vouée à l'échec et provoquera d'autres crises si nous ne rassemblons pas ensemble le peuple congolais autour d'une table pour vider leur sac", a insisté le Cardinal.
En RDC, plusieurs confessions religieuses parlent désormais d’une même voix quant aux pistes de sortie de crise dans l’Est du pays, marqué par l’agression rwandaise via la rébellion de l’AFC/M23. C’est dans ce cadre qu’une feuille de route commune pour le dialogue national a été rendue publique lundi 25 août à Kinshasa. Elle est portée conjointement par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), l’Église du Christ au Congo (ECC), la Plateforme des Confessions Religieuses du Congo, ainsi que la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation (CIN).
La Police Nationale Congolaise (PNC) a présenté, ce samedi 22 novembre 2025, au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, dix-neuf individus présumés braqueurs appréhendés par le Commissariat provincial de la PNC/Kinshasa dans le cadre de l’opération «Ndobo», une initiative qui apporte un appui technique et financier aux commissariats provinciaux pour lutter contre la criminalité urbaine.
Ces interpellations illustrent la détermination du Gouvernement à renforcer et garantir la sécurité des populations et de leurs biens, et à lutter contre la criminalité à Kinshasa ainsi que dans tout le pays.
Selon la Police Nationale Congolaise, ces individus ont été interpellés en possession d’armes blanches et d’armes à feu utilisées lors de plusieurs actes de braquage et d’agression dans la capitale. Leur neutralisation constitue une avancée significative dans le démantèlement des réseaux criminels qui sévissent plusieurs communes de la capitale.
«Et le troisième écurie est constitué de ceux qui dérangent la population du côté de Mont-Ngafula, Masanga Mbila et Ngaliema. Quand nous avons commencé cette opération tous avaient fui pour l’Angola. Et, aussitôt informés de leur retour nous y sommes rendus pour récupérer ces trois-là », a déclaré le Général Israël Kantu, Commissaire provinciale de la Police Nationale Congolaise ville de Kinshasa.
A l’en croire, cette série d’arrestation ne s’invite pas pour clôturer les enquêtes déjà menées par les forces de l’ordre. Elles vont se poursuivre en vue de traquer tous les autres bandits urbains en cavale.
Aussi, la détermination des autorités urbaines pour éradiquer ce fléau dans la capitale entre-t-elle dans le cadre de l’opération Ndobo, initiée par le VPM à l’Intérieur, Jacquemain Shabani, dans l’objectif de continuer à cibler les foyers de criminalité dans la ville.
«Nous poursuivons les enquêtes parce qu’il y en a ceux qui sont en cavale. Nous allons continuer à les rechercher. L’échantillon que nous avons présenté ici nous aidera pour une collaboration avec la Police dans le but de les amener à dénoncer et nous montrer les cachettes de leurs complices», a révélé le patron de la PNC de la capitale.
Des interpellations qui illustrent la détermination de Jacquemain Shabani à pouvoir renforcer la sécurité et à mettre un terme à la recrudescence des cas de braquages devenus récurant dans la capitale, perturbant ainsi la quiétude et la paix dans le chef de la population.
Le gouvernement réaffirme ainsi sa volonté et son engagement à protéger la population et à restaurer la tranquillité dans toutes les communes de la ville-province de Kinshasa.
C'est la première prestation scénique de sa carrière musicale que la poupée nationale Solina, a livré en Europe. Vendredi 7 novembre 2025, cette date restera gravée dans les annales de la salle mythique Madeleine de Bruxelles où la jeune vedette de la musique urbaine en République démocratique du Congo (RDC), a été époustouflante sur scène devant plus de deux mille spectateurs cosmopolites, qui se sont déplacés pour vivre en live cette prestation.
Solina baptisée "Muana Mboka" a été la grande découverte et surprise pour les mélomanes, à l'occasion du concert de la doyenne Mbilia Bel en en Belgique. Non seulement son spectacle a été percutant mais aussi Solina a transmis l'émotion, l’amour, la chaleur et sa beauté sauvage lors de son show qui a été très apprécié par les publics.
« Je remercie les fans de Bruxelles qui m'ont accueilli. Cet accueil chaleureux m'a motivé de donner encore le meilleur de moi.
Je n'imaginais pas que lassistance pouvait chanter ma chanson "Kiole" sur scène. Ça m'a fait du bien. C'était une soirée époustouflante qui m'a permis à la communauté congolaise de la diaspora et les autres mélomanes de Belgique de découvrir mon style de musique. L'Afrobeat s'est imposé désormais à Bruxelles... », a déclaré Solina, au terme de son spectacle.
« Merci aussi à maman Mbilia Bel, notre modèle vocal, qui a été toujours l’inspiration pour ma carrière musicale. Elle m'a offert une occasion historique pour partager ensemble la scène devant ses nombreux fanatiques de Belgique », a-t-elle ajouté. Cette étoile montante de la musique urbaine en RDC a marqué son temps qui lui a été consacré dans cette mythique salle Bruxelloise. De l'entrée sur scène, elle a épaté tout le monde par sa chorégraphie percutante ainsi que sa prestance.
Voix dorée, beauté chouette et glamour, sa scénographie a été plus captivante. Solina a dégagé une énergie lumuneuse qui a ajouté de l'ardeur à l'evenement.
« SOLINA est une bête de scène. J'ai ete surpris par sa manière de danser et surtout sa voix fine. Elle a beaucoup d'énergies qui rassurent un avenir meilleur pour ia suite de sa carrière. Je pense que la pepite ira encore loin mais tout dependra de l'encadrement. J'ai beaucoup admiré son spectacle », a soutenu Saint Marc Tabu, chroniqueur de musique en Belgique.
Solina, la grande surprise de la soirée
Son passage spectaculaire a marqué les esprits durant toute la soirée jusqu'à la montée sur l'estrade de Mbilia Bel.
Pour les uns et les autres, cette étoile montante de la musique urbaine a été la grande découverte de la soirée. Car elle a réussi à saisir cette opportunité pour inscrire son nom dans les annales de Madeleine.
« En la voyant, je n'avais aucune idée sur son talent. Mais lorsqu'elle s'est déchaînée sur scène...C'est du waouh ! Sa peau blanche n'a rien à avoir avec son incroyable talent. Je ne doute pas même qu'elle vienne de Kinshasa. Solina promet encore de bonnes choses. Nous sommes fières d'avoir une jeune chanteuse comme elle née en Europe mais engagée à promouvoir la culture héritée de sa mère congolaise, à travers la musique. La jeune chanteuse mérite vraiment notre soutien ici à Bruxelles », a commenté Clarisse Makaya, amatrice de la bonne musique.
Née en Allemagne, SOLINA, de son vrai nom Marie Julie Kern, est une chanteuse, auteure-compositrice, danseuse et interprète.
Depuis six ans, elle a décidé de quitter l'Europe pour s'installer en RDC où la jeune artiste a vite développé sa passion pour l'art d’Orphée. La poupée nationale chante en lingala, français, anglais et espagnol... Sa discographie compte quatre chansons à succès dont les titres "Kiole ", "Papa ya Bana" et "Telema bouger" sont parmi les compositions qui lui ont ouvert des portes de la musique Afrobeat à Kinshasa.
Les chrétiens catholiques ont reçu l’appel à travailler dans la synodalité pour construire une famille de Dieu, lancé par le cardinal Fridolin Ambongo ce dimanche, à l’occasion du jubilé des 40 ans d’existence de la paroisse Santu Maria Maman wa Boboto, située dans le quartier Mikondo, commune de Kimbaseke, au sud-ouest de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Le jubilé des 40 ans d’existence de votre paroisse doit être un appel à travailler dans la synodalité. Vous êtes tous appelés à construire une seule famille de Dieu. Vous êtes aussi obligés de marcher ensemble dans l’écoute, le discernement et la vraie responsabilité, qui seront une véritable communion autour de votre curé, où chacun apporte son charisme, son temps, ses dons et ses talents, dans le respect et la vérité, pour bâtir ensemble votre famille paroissiale », a exhorté le cardinal Fridolin Ambongo.
« Marcher ensemble, c’est accepter d’écouter l’autre, de porter les charges les uns des autres, afin que la grâce divine puisse féconder vos vies, vos familles et tous les fidèles vivant dans cette paroisse. Sans discrimination, c’est au nom de Jésus-Christ que nous sommes tous unis dans une même famille de Dieu », a-t-il renchéri.
L’Ordinaire du lieu, à la tête de l’archidiocèse de Kinshasa, a demandé à tous les paroissiens d’élaborer un meilleur plan de développement de masse respectant la loi de la liturgie, en vue de la construction d’une nouvelle église paroissiale ainsi que d’un nouveau presbytère, pour les quarante prochaines années de cette circonscription ecclésiastique.
Le cardinal Fridolin Ambongo a accordé une mention spéciale au père Hilaire Alphonse Dance, missionnaire scheutiste, pionnier de la création de cette paroisse dès 1972, lorsqu’il célébrait la messe dans une petite salle du quartier Mikondo, alors périphérie de Kinshasa.
Cette fête du 40e anniversaire d’existence de la paroisse Santu Maria Maman wa Boboto coïncide avec la toute première visite canonique du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, ainsi qu’avec la fête de la dédicace de la basilique de Latran, qui symbolise l’épiscopat du pape Léon XIV, signe visible de l’unité et de la communion de l’Église catholique romaine universelle.
Notons que le Cardinal Fridolin Ambongo a procédé à la bénédiction de la nouvelle grotte dans l’enceinte de cette paroisse, créée le 15 août 1985 par la congrégation des Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie (Pères Scheutistes).
Suite aux inondations dévastatrices des 4 et 5 avril 2025, le Gouvernorat de la ville-province de Kinshasa a, dans une correspondance officielle du 7 novembre 2025, répondu à une demande de "rapport détaillé sur la gestion de la crise humanitaire consécutive aux inondations" émanant du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani. Si la lettre, signée par Daniel Bumba Lubaki, se présente comme un simple accusé de réception, sa lecture attentive révèle une subtile mais ferme clarification des responsabilités, plaçant la pression sur les services du Vice-Premier Ministre lui-même.
Dans sa réponse, l'Hôtel de Ville commence par rappeler sa priorité durant la crise : « évacuer en urgence les populations restées sans abris pour leur transfert vers les centres d'hébergement mis à disposition par le Chef de l'État ». Une manière de souligner que l'action de terrain a primé sur la bureaucratie dans l'urgence.
Cependant, le gouvernorat précise que la « Commission ad hoc mise en place pour la gestion de cette crise humanitaire a été placée sous votre Autorité », s'adressant directement au Vice-Premier Ministre. Cette commission interinstitutionnelle comprenait non seulement le Gouvernement Provincial de Kinshasa, mais aussi des délégués de la Présidence, de la Primature, et de plusieurs ministères clés (Intérieur et Sécurité, Affaires Sociales, Environnement), ainsi que la Cellule Permanente d'Alerte et d'Urgence (CPAU).
‘’Placée sous votre Autorité’’
S’agissait-il d’une coordination, d’un commandement direct, ou d’une simple supervision de la part du VPM en charge de l’Intérieur ?
Une question qui, du reste, suscite des interrogations et des réflexions dans l’opinion publique car elle serait, sans le moindre doute, une partie de la réponse plaçant ainsi toute la responsabilité au patron de la territoriale via ses services. Cette commission ad hoc étant le pivot même de la gestion de crise.
Par ailleurs, le point le plus saillant de la lettre est la clarification sur l'état d'avancement du rapport attendu. Il y est écrit noir sur blanc que les services mandatés pour produire le document final sont « la Cellule Permanente d'Alerte et d'Urgence (CPAU) et particulièrement les services des Finances près Votre Ministère ». En d'autres termes, le gouvernorat de Kinshasa indique que les entités responsables de la rédaction du rapport sont directement rattachées... au ministère du Vice-Premier Ministre qui le réclame.
Une conclusion au ton coopératif
La lettre se conclut sur un ton coopératif mais sans équivoque : la Ville de Kinshasa "ne manquera pas de tirer de ce rapport les éléments appropriés" pour donner suite à la demande, une fois que celui-ci sera produit par les services compétents.
Un repositionnement politique ?
Cette réponse, sous des dehors administratifs polis, constituerait-elle une manœuvre politique habile ? Plutôt que d'endosser seule la responsabilité d'un rapport potentiellement complexe et sensible, la Ville de Kinshasa rappelle que la gestion de la crise était une affaire collégiale, pilotée au plus haut niveau par la Vice-Primature. En pointant que les services du Vice-Premier Ministre à l’Intérieur sont eux-mêmes "à pied d'œuvre" pour finaliser le rapport, l'Hôtel de Ville se positionne non pas comme le responsable du document, mais comme l'un de ses futurs utilisateurs.
Il faut noter que cette correspondance met en lumière les tensions et les jeux de responsabilité qui peuvent exister entre les différents échelons du pouvoir dans la gestion des crises majeures. La balle est désormais clairement dans le camp de la Vice-Primature pour accélérer la production d'un rapport dont il est, selon l’Hôtel de ville de Kinshasa, l'un des principaux artisans.
C’est une bonne nouvelle. Après plusieurs démarches intentes couplées aux et formalités administratives officielles, GG Food and Machinery, une grande ligne de production agroalimentaire appartenant à un digne fils du pays, ouvre bientôt ses portes à Kinshasa. Implanté dans la commune de Maluku, ce complexe industriel moderne comprend : une raffinerie d’huiles, une unité de soufflage de bouteilles, une usine de biscuits, une chaîne de production d’aliments déshydratés. Les travaux de construction de l’usine de GG Food and Machinery, d’après les dernières vérifications, ont touché la phase décisive de finition, comme en témoigne l’illustration ci-dessous.
A la veille de la clôture de l’opération de contrôle technique des véhicules sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa, Mafolo Kasinzi Joseph, Directeur Général de la Régie des Fourrières & de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa, en sigle « RFCK », a organisé une caravane ce jeudi 30 octobre 2025 en vue de sensibiliser les personnes physiques et morales opérant dans la capitale, les entreprises publiques et privées, les représentations diplomatiques, les ONG ainsi que les institutions tant nationales que provinciales pour « qu’elles se rendent dans les centres agréés dissimulés à travers la ville pour un contrôle technique de leurs véhicules dans le délai imparti ». La date limite étant le samedi 1er novembre avec un bouclage général à partir du lundi 3 novembre 2025.
Un objectif clé
Selon le Directeur Général Mafolo Kasinzi Joseph, cette opération vise à « prévenir les accidents à venir et mettre ainsi la population Kinoise à l’abri de tout danger lié aux accidents de circulations routières causés par une panne technique ».
La sécurité des citoyens dans la ville étant le défi majeur de sa politique gouvernementale, le Manager général de cette régie urbaine ne ménage aucun effort pour stimuler les uns et les autres à observer la règlementation en vigueur dans le délai requis pour éviter de s’exposer à toute sanction selon les dispositions légales en la matière.
Un contrôle technique « obligatoire »
« Aucune excuse ne sera tolérée. Le contrôle technique est obligatoire », a-t-on lu dans son communiqué du 21 octobre dernier rappelant ainsi le devoir des Kinois pour une sécurité assurée non seulement de leurs véhicules mais aussi de leurs vies. Car, un véhicule circulant en très mauvais état expose des nombreuses vies.
Revêtant ce caractère « obligatoire » pour tout citoyen vivant dans la capitale congolaise, cette opération s’étend ainsi du 29 septembre au 1er novembre 2025. Passé ce délai, la RFCK procédera à un bouclage général des vingt-quatre communes de la capitale Kinshasa à partir du lundi 3 novembre 2025, avec application stricte de la mesure sans aucune exception.
Alors que la plupart des véhicules, sur au moins 3 millions qui circulent dans la ville, possèdent des documents de contrôle qui ne reflètent pas l’état réel technique de celui-ci, le DG de la RFCK invite les Kinois à se mobiliser pour se faire régulariser sinon, dit-il, « le contrevenant ne s’en prendra qu’à lui-même ».
Plus d’une vingtaine de Centres de Contrôle agréés dans la ville
Au total vingt-six Centres de contrôle agréés répartis dans différentes communes de Kinshasa restent ouverts jusqu’à samedi 1er novembre pour accueillir les véhicules en situation de contrôle technique.
Dans un message empreint de patriotisme, le Directeur Général de la RFCK exhorte les Kinois à s’y rendre « tout en exigeant leur PV et Vignette sécurisée ».
Notons que la Régie des Fourrières & de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa est un service du ministère provincial des Transports et Mobilité Urbaine du gouvernorat de la ville province de Kinshasa.
Son action s’inscrit dans une logique de sécurité routière, de réduction d’accidents liés à l’état technique des véhicules, et de lutte contre la circulation des véhicules non conformes dans la ville.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement a reçu en audience, mercredi 29 octobre 2025, dans son cabinet de travail, le Délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, accompagné de quelques membres du Collectif Okapi Films.
Au cœur des échanges : la consolidation d’une coopération culturelle durable, le renforcement des capacités professionnelles des acteurs du secteur ainsi que la structuration de l’industrie cinématographique nationale.
À l’issue de cette rencontre, visiblement satisfait du contenu des discussions et de son séjour à Kinshasa, Thierry Frémaux a déclaré :
« Le Festival a l’habitude de montrer des films du monde entier, tournés par des gens chez eux. Il nous arrive aussi de voyager et, si nous nous déplaçons d’habitude vers les grands pays de cinéma comme les États-Unis, le Japon, l’Europe ou l’Amérique latine, il est tout aussi important de venir ici. C’est mon premier voyage à Kinshasa et au Congo. Je voulais savoir, au-delà de ce que m’en disait Dieudo Hamadi, ce qu’il en est réellement, car rien ne remplace un déplacement et la rencontre avec les professionnels sur le terrain ».
Il a poursuivi : « Le cinéma célèbre les 130 ans de sa naissance et continue de susciter le désir, de raconter des histoires. Le Congo peut devenir un pays de cinéma, car lorsque l’on voit un artiste, deux artistes, trois artistes… demain, il peut y en avoir 200 ou 300. Il faut une volonté politique. La France, par exemple, existe aussi beaucoup grâce à son cinéma. Comme de nombreux autres pays. Il serait donc important que le Congo puisse raconter ses histoires sur grand écran ».
Cette visite, la première du genre sur le continent africain, s’inscrit dans le cadre de l’événement « Le Festival de Cannes à Kinshasa », organisé du 27 au 29 octobre 2025, avec deux temps forts : une conférence de presse à Silikin Village, le mardi 28 octobre, puis une master class à l’Institut national des arts (INA), ce mercredi 29 octobre en avant-midi.
Représentant le Collectif Okapi Films, le cinéaste Dieudo Hamadi s’est exprimé à son tour :
« Le Festival est une très grande vitrine. Et en tant que cinéastes congolais, dans une démarche d’institutionnalisation de notre cinéma, la présence de Thierry Frémaux et du Festival de Cannes à Kinshasa contribue à amplifier notre voix. Notre discussion avec les autorités, et particulièrement avec le ministre de la Communication, s’inscrit dans cette volonté d’avoir réellement un cinéma national. C’est dans l’ADN du Festival de Cannes de soutenir le cinéma des pays comme le nôtre. Nous avons souhaité que le Délégué général voit ce que nous faisons déjà. Grâce à l’impact médiatique du Festival, nous espérons que, dans les jours, les mois et les années à venir, notre voix sera entendue, et que de plus en plus de films authentiquement congolais seront produits et réalisés ». Rappelons que le collectif Okapi Films naît de la nécessité de bâtir les fondements d’une industrie cinématographique dynamique, innovante et durable. Okapi Films est un collectif de cinéastes congolais confirmés et émergents, et reconnus à l'échelle nationale et internationale, ainsi que de professionnels duseptième art.
Depuis plusieurs semaines, il s'observe une tendance à la baisse des prix des produits de première nécessité sur le marché. Cette situation, occasionnée par l'appréciation du franc congolais, intéresse sensiblement les ménages et suscite de plus en plus des commentaires dans l'opinion. Afin de mieux éclairer la population et, éventuellement, évacuer toutes formes de spéculations, une enquête sans passion a été réalisée hier, mercredi 29 octobre 2025, auprès de gros distributeurs, par des fins limiers déployés par le Quotidien de Mont-Fleuri, au Marché de la liberté, dans l'autre versant de Kinshasa, vers sa partie Est, plus précisément, dans la commune de Masina.
Instructions observées, descente réussie, le constat était sans appel : plusieurs biens de grande consommation sont aujourd'hui vendus à un coût accessible à toutes les bourses. Chez Socimex, tout comme à Sokin, y compris chez Ngoma, les responsables de ces établissements ont fourni des informations qui confirment l’impact positif né de la valorisation de la monnaie nationale dans les échanges commerciaux.
Auprès de Sokin, par exemple, un sac de farine Midema de 45KG, qui se vendait, il y a quelques mois, à 98 600Fc, se négocie actuellement à 78.200Fc. Un sac de riz Sokin de 25KG, autrefois proposé à 62 350Fc, est désormais disponible en permanence à 46.000FC. Un bidon d’huile Simba de 20L qui coûtait 123.990FC, est acheté, avec la baisse du taux de change, à 97.750FC. La même situation s’applique pour un sac de sel de 50Kg, qui coûte pour le moment 69.000FC, alors qu’avant le même produit était proposé à la clientèle à 87.000FC. Toujours à Sokin, un sac de lait Vita de 25KG, autrefois vendu à 281.000FC, est disponible 223.100FC.
D’un distributeur à l’autre, l’appréciation du CDF a eu également un impact chez Socimex, un des distributeurs les plus influents du marché congolais. Là, les consommateurs prennent de plus en plus plaisir à s’approvisionner, tant pour revendre que pour des besoins de consommation. Avec la baisse du dollars américain, Socimex propose désormais ses produits de qualité à un coût abordable. Un carton de spaghetti Bravo, qui était vendu à 29.000FC, a aujourd’hui un prix de 23.000FC. Un sac de sucre roux de 25KG coûte 62.100FC, alors qu’il se négociait, il y a peu, à 78.300FC. Un sac de riz B.B de 25KG se vend à 50.600FC contre 63.800FC il y a quelques semaines. Un sac de riz Habiba de 25KG est proposé à la population à 49.450FC, alors que le même produit représentait 62.350FC. Un sac de semoule coûte aujourd’hui 48.300FC chez Socimex, là où il fallait dépenser exactement 60.900FC pour en avoir. Un sac de riz warrior de 25KG se négocie à 46.000FC, alors qu’il coûtait, il y a plusieurs jours, 58.000FC.
Au sein de Ngoma, la tendance à la baisse des prix de première nécessité est effective. Un sac de riz Lion de 25 KG coûte à ce jour 47.200FC, pourtant les acheteurs étaient censés dépenser 59.500FC. Un sac de semoule instantané est vendu à 48.300FC. Avant, ce produit coûtait 60.900FC. Un sac de riz AAA se vend à 43.700FC, alors qu’il coûtait 55.100FC. Plusieurs autres biens, dans cet établissement, ont connu une baisse de prix, selon le responsable trouvé sur place. Au cours de la descente, les représentants de gros distributeurs rencontrés ont affirmé être mobilisés à respecter la politique tracée par les dirigeants congolais dans l’exercice de leurs activités. Une attachée chez Socimex a, cependant, dénoncé un comportement inquiétant qui caractérise certains commerçants congolais, lequel consiste à manipuler les prix selon leur bon vouloir, en dépit de la baisse effective du coût qu’ils déboursent auprès de gros distributeurs. Dans les prochaines éditions, plusieurs révélations seront faites, sur l’évolution de la situation dans les marchés kinois, dans le seul souci d’apporter un éclairage strict quant à la tendance engendrée par l’appréciation du franc congolais, sa portée réelle et ses conséquences sur le panier de la ménagère.
Il aura fallu attendre qu’une ONGDH étrangère dénonce les manœuvres et influences politico judiciaires dont la compagnie Mwant Jet est victime ; et que Mwant Jet réagisse au contenu peu convaincant de la Tribune de son avocat et Conseiller du Président de la République Monsieur Taylor LUBANGA ; pour que Mme Gueda Yav Wicht Amani mon associée fasse sa sortie médiatique pour avouer que c'est elle qui a demandé l'immobilisation du seul aéronef en état de navigation dont dispose actuellement la Société. Et cet avion constitue pour le moment son unique outil d'exploitation.
Dérive judiciaire
On peut constater que son argumentaire ne s'est pas démarqué de celui de son Avocat et Conseiller du Président de la République Taylor Lubanga tel que repris dans sa tribune en réaction à la circulaire de la LIGADHOP. Même ton et même agencement des citations des décisions de justice. Cela va sans dire.
Je tiens à rappeler et insister sur le fait que l'immobilisation de l’aéronef de Mwant Jet par le Parquet Général de Kinshasa/Matete ne peut ni être confondue, ni être assimilée à une saisie. Il s’agit en réalité d’une dangereuse dérive judiciaire.
En droit OHADA, l’outil d’exploitation ne peut pas être saisi. Et le parquet, gardien du respect des lois, ne peut l’ignorer. L’immobilisation est en réalité un raccourci utilisé par Mme Gueda YAV Wicht Amani et le parquet, à défaut de remplir les conditions, pour pratiquer une saisie.
Dans sa sortie médiatique, mon associée affirme avoir demandé l’immobilisation de l’aéronef aux fins de procéder à un audit technique, administratif et financier. L’on peut bien se demander si elle est mieux placée pour demander un audit à la lumière des éléments ci-après :
1. Audit Financier
Madame Gueda Yav Wicht n'a jamais fourni les documents nécessaires à la remise et reprise et a rendu la tâche difficile aux deux administrateurs provisoires qui n'ont pas pu faire l'audit des comptes de la Société depuis sa création en aout 2018 jusqu’au 31 mai 2022, date du début de la mission de l’Administrateur Provisoire. Elle a dissipé tous les documents et registres comptables sans laisser des traces.
Lorsqu'elle quitte ses fonctions, mon associée laisse les caisses de l'entreprise vides, des arriérés de salaire et des loyers, sans compter des dettes auprès des entreprises pétrolières.
L’on peut bien s’interroger lorsqu’elle veut faire un audit financier de la Société pendant que cette dernière n’a pas exploité durant 3 ans. Elle compte auditer l’utilisation des fonds que j’ai mis à la disposition de la Société après m’être endetté auprès des banques ? Qu’à cela ne tienne, la comptabilité de la Société est à jour et peut être auditée dans le respect des règles en la matière sans qu’il ne soit besoin d’immobiliser l’outil d’exploitation.
2. Audit Technique
Il est curieux que mon associée se soit réveillée de son sommeil trois ans après et se rappeler des avions de la Société que sa gestion avait abandonné en Afrique du Sud où ils étaient envoyés pour maintenance et réparation alors qu’aucune disposition n’avait été prise pour les réaliser.
N’eût été la détermination de l’Administrateur Provisoire et mon appui, cet aéronef n’aurait jamais été réparé et ne subirait aucune maintenance calendaire et les inspections rigoureuses de l’AAC comme c’est le cas actuellement. Pour le renouvellement de notre Certificat de Transporteur aérien, nous sommes passés par toutes les différentes étapes, rigoureuses, pour son renouvellement.
3. Audit Administratif
Au 31 mai 2022, lorsque mon associée a finalement libéré le management de la Société au bénéfice du premier administrateur provisoire, la Société ne remplissait plus les conditions requises par l’Autorité de l’Aviation Civile en ce que : elle avait cessé l’exploitation depuis près de 60 jours sans en informer l’autorité de régulation ; elle n’avait plus de personnel navigant ni de cabine ; elle n’avait plus d’avions.
Tout ceci, est redevenu normal grâce au travail abattu par l’administrateur provisoire et l’équipe des professionnels de Mwant Jet qui n’ont ménagé aucun effort pour se conformer aux nouvelles règles édictées par le Régulateur. Le message que je vais faire passer en substance est que, je ne ménagerai aucun effort pour la survie de Mwant Jet et pour que la centaine d’emplois que nous avons créés puissent continuer à aider les familles congolaises. Mwant Jet sans mon associée à sa tête, est aujourd’hui, la première compagnie d’aviation à obtenir son Certificat de Transporteur Aérien à l’issue d’un processus rigoureux mis en place par l’Autorité de l’Aviation Civile (AAC).
Par ailleurs, il est important de préciser que le prêt contracté auprès d’Afriland l’a été au nom et pour le compte de Mwant Jet ainsi que le témoigne la page de garde de ladite convention que mon associée a joint à sa communication. Qu’il suffise pour illustrer ceci de considérer que c’est la Société qui payait les traites mensuelles à Afriland au titre de remboursement de la dette contractée. Dans les documents qu’elle met sur la place publique, elle omet expressément les pages 7 et 9 du document. Pourquoi ? Pour que la vérité ne soit pas connue. Mais, la vérité est têtue. Elle finit toujours par triompher.
Reprise des activités de Mwant Jet
En outre, il est curieux de constater qu’après avoir tout mis en œuvre pour anéantir Mwant Jet : demandes de dissolution à deux reprises sans succès en 2022 et 2023 ; Création par elle d’une Société Concurrente (We Airways SAS), différentes saisies de l’aéronef, résiliation des différents contrats de bail, qu’elle veuille aujourd’hui revenir à la tête de cette même société. Pendant son absence la compagnie a fourni des efforts pour survivre. Curieusement, mon associée ne réapparaît qu’à certains moments : notamment lorsque nous ramenons l’avion de l’Afrique du Sud, elle refait son apparition et demande son immobilisation. Maintenant, elle réapparaît après l’obtention du CTA et la reprise de nos vols commerciaux. Je me pose des questions sur les finalités de ses manœuvres. J’estime que tout ceci a pour objectif de voir la société disparaitre. Aujourd’hui que les efforts des uns et des autres ont permis la relance effective de la société, elle revient pour la remettre par terre. Nous n’allons pas nous laisser faire.
Que madame Gueda Yav Wicht justifie aujourd'hui l'immobilisation de l'aéronef par son envie d'audit a de quoi surprendre. Cela rentre plutôt dans sa logique de fragiliser Mwant Jet et arriver à la dissolution de la société.
La justice devra lever cette immobilisation pour permettre à Mwant Jet de reprendre ses activités, préserver les emplois créés, s’acquitter de ses obligations fiscales, parafiscales et contribuer tant soit peu au développement des activités socio-économiques du pays.
En tant qu’associé de cette société, je veux qu'un audit soit fait dans sa globalité afin d’établir les responsabilités, déterminer ce que vaut l'entreprise aujourd'hui pour mieux évaluer les parts de chacun tout en laissant l'outil d'exploitation opérationnel. Lorsque mon associée parle de l’assemblée Générale, c’est une assemblée réalisée en toute illégalité, dans un entrepôt à l’aéroport de N’djili. Nous avons attaqué en justice les PV de cette assemblée qui ne respecte pas ni le droit, ni les règles de transparence de gestion.
C’est avec peine que je constate ces obstacles qui ne font retarder notre élan de reprise dans l’exploitation. Que la justice accepte d'être téléguidée par les vœux et désirs de Madame Gueda me surprend parce qu'on devrait veiller à donner un bon signal à ceux qui prennent le risque d’entreprendre et privilégier un bon climat des affaires. Depuis le début, je dénonce les interférences et influences politico judiciaires. Aujourd'hui, maintenir l’immobilisation de l’aéronef sans une raison fondée, en violation de la loi, est un mauvais message que notre justice envoie aux investisseurs.
Dans une tribune publiée le 22 octobre dernier dans la presse, le Professeur Taylor Lubanga s’exprime ouvertement sur le dossier Mwant Jet et prend position pour l’associé Gueda Yav. Pendant ce temps, l’aéronef de la compagnie est immobilisé sur décision du parquet. La compagnie Mwant Jet réagit à cette tribune intitule : RDC/Affaire MWANT JET : Entre manipulation et irrationalité d’un associé minoritaire. Dans cette tribune, le Professeur Taylor Lubanga rappelle d’entrée sa qualité de Conseiller du Président de la République dans une affaire purement privée. Alors que sa prise de position est plutôt celle d’un avocat en faveur de son client. Donc, nul besoin de faire ce mélange de genre. Affaire toujours en instruction « La Cour d’Appel de Kinshasa/Matete a rendu plusieurs arrêts contradictoires (RCEA 264, RCEA 277, RCEA 327/OPP/ RCEA 277, RRCA 012, RMUA 198), tranchant définitivement le litige.
Ces décisions ont confirmé la légitimité de Madame Gueda Yav Wicht Amani à convoquer une Assemblée Générale Ordinaire, laquelle s’est tenue le 24 mars 2025. Elle y a été désignée gérante de Mwant Jet SARL pour un mandat de trois ans, jusqu’au 24 mars 2028 », précise le Professeur Taylor Lubanga. RCEA 327/OPP/RCEA 277 est l’arrêt qui permettait à Gueda Yav Wicht Amani de convoquer une assemblée générale, en violation du droit OHADA. Le PV des résolutions de cette assemblée est attaqué en annulation devant le parquet de Kinshasa Matete sous le RCE 2323. L’affaire est en instance, contrairement à ce qu’affirme la tribune du Professeur Taylor. Il omet de préciser ou il aurait perdu de vue que l’arrêt en rapport avec la saisie de l’aéronef (RMUA 198) est attaqué en justice et ses effets suspendus par l’arrêt RMUA 203. Cette situation rend donc l’immobilisation de l’avion de Mwant Jet illégale. L’auteur de la Tribune ne saurait prétendre méconnaitre l’existence des arrêts qui suspendent les décisions auxquelles il fait allusion d’autant plus que Gueda YAV a été représenté en justice par le Cabinet Taylor Lubanga et qu’elle a élu domicile à la même adresse que ce cabinet. Affirmer qu’«il n’y a donc ni saisie irrégulière de l’aéronef, ni trafic d’influence. Etc. », serait certainement une preuve de cécité intellectuelle de la part du Conseiller du Président de la République. A ce niveau c’est plus comme Avocat qu’il s’exprime. L’immobilisation de l’aéronef requis par le parquet n’est pas une saisie. Elle est tout simplement le reflet d’une barbarie judiciaire. D’abord, l’Acte Uniforme sur le recouvrement et voies d’exécution de l’OHADA n’autorise pas la saisie de l’outil d’exploitation. Or l’aéronef est pour Mwant Jet Sarl un outil d’exploitation. Et même encore, à la lumière toujours du droit OHADA, le parquet n’est pas un agent d’exécution. Les omissions du Professeur/Avocat Le Professeur Taylor Lubanga semble trop bien informé pour une affaire privée. Et il n’explique pas dans sa tribune, comment un dossier en l’occurrence classé sans suite depuis juillet 2020 (avant même l’acquisition de l’aéronef immobilisé) pour faits infractionnels non-établis et ayant opposé des personnes étrangères à Mwant Jet a pu être utilisé pour immobiliser l’aéronef de Mwant Jet ? L’avion de la compagnie Mwant Jet est immobilisé sur décision du parquet en se basant sur un dossier qui ne concerne pas la compagnie d’aviation et classé sans suite. Le Professeur/Avocat indique aussi que Gueda Yav Wicht Amani n’a jamais rencontré son associé Michael Yav. Comment peut on faire une telle affirmation quand l’on sait qu’il existe des vidéos sur lesquelles on voit Madame Gueda YAV bousculer Michael YAV dans les locaux de ladite compagnie ? Les statuts de l’entreprise indiquent clairement que les deux associés de Mwant Jet sont Gueda Yav Wicht Amani et Michael Yav Tshikung. L’on se souviendra par ailleurs que Gueda YAV a déjà sollicité à deux reprises la dissolution de la société. Elle n’a pas eu gain de cause. Et à ce jour, elle n’a jamais effectué la remise et reprise en bonne et due forme avec les administrateurs provisoires de Mwant Jet pour que l’audit de sa gestion (2018 2022) initialement demandé soit fait. Avec toutes ces contradictions et contrevérités, Mwant Jet regrette de voir que les efforts consentis par l’Administrateur provisoire et l’associé Michael Yav pour la relance de la compagnie soient combattus et entravés par des influences des Haut magistrats et de quelques politiques qui brandissent le nom du Président de la République pour atteindre leurs objectifs. Comment donc encourager les entrepreneurs congolais à investir sans craindre que des telles influences et telles situations ne se reproduisent et puissent nuire au bon climat des affaires ? La justice qui est rendu au nom de l’autorité suprême ne devrait souffrir d’aucune interférence, encore moins des trafics d’influence. Une justice équitable permettrait à la compagnie Mwant Jet de poursuivre ses activités, désenclaver quelques provinces du pays, préserver les emplois créés et être une solution de qualité dans le secteur du transport aérien.