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Poème : L’invisible dans un monde réel !

(Par César Nkangulu)

La lumière illumine les ténèbres,

Et les ténèbres se dissipent comme du vent dans les nuages.

Sans vanter sa vitesse invisible aux yeux humains,

L’homme se voit incapable de tracer le parcours sommaire de son chemin.

Dans une poussière enveloppée d’un vent doux,

Se poursuit un murmure profond aux parcours latents.

Avec ses yeux pigmentés, le pigeon vole au-dessus de nos têtes sans s’y poser ;

Craignant une piste glissante d’une calvitie.

Mais il finit par arroser la terre par ses urines odorisées.

Et si l’ogre peut finir un enfant,

Il ne peut, par contre, pas finir un éléphant,

A cause de ses formes plantureuses.

Le soleil est placé loin de la terre pour ne pas brûler les hommes de son feu.

Mais il brûle en lui-même pour ne pas laisser les hommes découvrir ses brûlures mortelles.

Et si le moustique pouvait vivre un millénaire,

Alors la terre tournerait à l’envers pour ne plus exister.

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Redynamisation et sensibilisation des leaders communautaires, Ngaba : les autorités municipales s’engagent à accentuer la lutte contre les VBG

C’était au cours d’une cérémonie qui s'est déroulée jeudi dernier à la maison communale que les autorités de la Commune de Ngaba ont pris l’engagement ferme de lutter contre les VGB. Cette rencontre avait pour objectif de redynamiser et sensibiliser les leaders communautaires crédibles pour les amener à s’impliquer dans la lutte contre les VBG. Il était également question de les impliquer dans le travail des mécanismes communautaires de prévention des VBG ; le fonctionnement du centre intégré des services multisectoriels (CISM) et les droits des femmes et la masculinité positive.

« La lutte contre les VBG n’est pas l’affaire des femmes uniquement. Elle concerne aussi et surtout les autorités, les leaders communautaires, les familles, les femmes, les filles, mais aussi les garçons et les hommes. C’est un combat pour l’humanité, pour la paix, et pour l’avenir de notre pays», a martelé Mme Laïla Nyasi, Cheffe d’antenne de FMMDI-ONG/Kinshasa et Coordonnatrice des projets.

Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Justice, autonomisation et dignité des femmes et jeunes filles (JAD)» mis en œuvre avec l’appui technique de PNUD, sous financement du gouvernement Canadien. Elle a connu la participation des leaders religieux et communautaires, des structures féminines et de jeunes, des personnes vivant avec handicap, des services de sécurité, les membres du Club genre ainsi que les autorités politico-administratives. Les participants ont reçu un Kit constitué d’un poste de radio avec des baffles pour faciliter la sensibilisation.

La Pros.

 

Redynamisation et sensibilisation des leaders communautaires, Ngaba : les autorités municipales s’engagent à accentuer la lutte contre les VBG
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Du 7 au 10 mai à Kinshasa : La 39ème édition des Joucotej consacrée au thème ‘‘égalité entre les sexes’’

L'égalité entre les sexes en République Démocratique du Congo a été retenu comme thème de la 39ème édition du festival des  Journées congolaises de théâtre pour et par l'enfance et la jeunesse, (Joucotej), organisées chaque année à Kinshasa, selon un communiqué à notre possession.

«Je vous annonce que l'égalité entre les sexes est au menu de la 39ème  édition du festival Journées congolaises de théâtre pour et par l'enfance et la Jeunesse (Joucotej) qui se tiendra du 7 au 10 mai 2025 à  Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé par Valentin Mitendo, directeur artistique de la Compagnie Théâtre des Intrigants (CTI), structure organisatrice  du festival.

Il a fait savoir que cette 39ème édition  est placée sous le thème: ‘‘l'égalité entre les sexes’’ (‘ODD 5) et va se dérouler dans différents lieux à Kinshasa, notamment au Centre culturel et artistique pour les pays d'Afrique centrale, Centre d'initiation artistique pour la jeunesse (Ciaj) à N'djili et dans des écoles de Kinshasa. 

Egalement président du comité organisateur du festival, Valentin Mitendo a indiqué que les Joucotej est  une plate-forme de prise de parole par les enfants et les jeunes et de vulgarisation des Objectifs de développement durable.

Les Journées congolais de Théâtre pour et par l'Enfance et la Jeunesse, ont été créées en 1987 comme aboutissement du travail d'initiation artistique fait dans les écoles avec les élèves. Ce festival tient chaque année en alternance entre édition nationale et internationale. Sa particularité est qu'il présente sur la même scène un spectacle d'adultes et des spectacles d'enfants appelés à suivre le modèle adulte.

JD

 

Du 7 au 10 mai à Kinshasa : La 39ème édition des Joucotej consacrée au thème ‘‘égalité entre les sexes’’
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L’industrie de la musique à l’ère du numérique : Pourquoi Fally Ipupa fait-il recours à l’auto-tune sur scène ?

 Au lendemain de son brillant passage à Accor-Arena (ex-Bercy) à Paris, la star de la Rumba congolaise, Fally Ipupa, a été largement critiquée, par certains chroniqueurs des musiques et surtout par les techniciens de l’art de sons, pour avoir utilisé l’auto-tune lors de spectacle live. Le débat était intense sur les réseaux sociaux sur la pratique de ce logiciel pendant une prestation scénique. Pour les uns et les autres, l’auto-tune apparaît comme un mot nouveau dans le jargon musical en RDC. Nombreux ont parlé sans pourtant relevé son apport intrinsèque en matière de sons ou notes musicales. Tandis que pour les initiés, ce logiciel a été créé pour performer davantage la voix. Cependant,  soutient-on,  Fally peut être le premier artiste congolais à recourir à ce logiciel sur scène mais pas le premier dans l’histoire de l’industrie mondiale des musiques.  Alors pourquoi l’homme de l’auteur de l’album ‘‘Tokoss’’ a-t-il fait recours à l’auto-tune ? En quoi son utilisation constitue-t-elle un péché pour un artiste congolais de renommée internationale ?  

Selon une enquête, l’artiste américain T-Pain, de son vrai nom Faheem Rasheed Najm, est celui qui a propulsé l’auto-tune dans  l’évolution de l’’industrie mondiale des musiques, à travers les innovations portées par la nouvelle technologie de l’information et de la communication. L’auto-tune est un logiciel correcteur de hauteur sonore élaboré par la société ‘‘Antares audio technologies’’ en 1997. Il sied de souligner que son invention date de la fin 1996 par Andy Hilderbrand, un ingénieur américain qui  travaillait dans l’industrie pétrolière. En 1998, la chanteuse américaine  Cher fait sortir un hit mondial ''believe'' Une grosse présence d’auto tune dans la voix de la chanteuse qui avait été nié au départ par l’arrangeur avant de le reconnaître plus tard. Mais l’artiste qui a véritablement propulsé l’auto tune est T-pain. Il chantait grâce à ce logiciel. Il en a fait un effet de mode dans l’industrie de la musique. Il a vendu des millions de disc, il était très sollicité pour les featuring et a amené de nombreux artistes à l’utiliser.

Les déboires 

Lors d’un voyage avec Usher, il a été interpellé par ce dernier qui affirme qu’il a détruit la carrière des chanteurs. Certains artistes ont lancé un mouvement de boycott de l’artiste et de l’auto-tune. Jay-z a même fait une chanson pour clasher. T-pain vendait énormément de discs mais n’avait pas l’estime de ses pairs et certains mélomanes. À un moment, il a connu une descente aux enfers: perte du succès, faillite financière et alcoolisme. Pourtant il faisait partie des jeunes artistes les plus riches. Pour prouver qu’il sait chanter sans cet instrument, il a participé à une session live en 2014, pour les fameux concerts live filmés Tiny Desk, lancés par les radios publiques étasuniennes NPR. Précision de taille, c’est un concert sans l’utilisation de l’auto-tune. Il a naturellement bluffé le public car il chantait bien.

Il y a certains artistes qui chantaient bien et qui ont décidé de l’utiliser et d’autres c’est pour masquer leurs lacunes. Évidemment, ils vont refuser de se prêter au jeu de T-Pain. C'est -à -dire, la capacité de chanter sans cet instrument. L’Intelligence  Artificielle  est en train de s’inviter dans la musique avec la possibilité de cloner la voix et la manière de chanter d’un artiste pour poser sur un instrumental. Les robots qui vont remplacer les artistes humains sur scène sont en train d’être expérimentés. Toute évolution qui vide l’art et l’artiste de son essence pour le remplacer par les machines, il faut être prudent. 

Jordache Diala 

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Mbenseke : l’Université Saint Augustin de Kinshasa célèbre sa messe patronale 2025 dans une ambiance festive

L’Université Saint Augustin de Kinshasa (USAKIN) a célébré avec éclat, ce 5 mai 2025, l’un de ses événements majeurs : la messe patronale dédiée à son saint patron, Saint Augustin. Ce moment spirituel et académique de haute portée s’est tenu sur le site universitaire de Mbenseke, dans la commune de Mont-Ngafula, sous le leadership affirmé du recteur Faustin Diantezulwa.

Cette édition 2025 a revêtu un caractère particulier : en plus de la célébration eucharistique, la journée a été marquée par l’inauguration officielle d’un nouveau bâtiment universitaire, concrétisant ainsi un rêve longtemps nourri par l’administration de l’USAKIN.

Une célébration spirituelle riche de sens

Célébrée par l’Abbé Jean-Baptiste Nsuka, vicaire épiscopal du diocèse de Kisantu, la messe a rassemblé autorités académiques, étudiants, personnels administratifs et invités de marque. Dans son homélie, l’abbé Nsuka a rappelé le sens de cette messe :

« Nous sommes réunis dans cette splendide enceinte pour célébrer anticipativement la fête de Saint Augustin. Ce grand docteur de l’Église nous enseigne que seule la paix en Dieu est véritable. »

Ce moment de recueillement a permis de souligner les valeurs d’unité, de foi et de reconnaissance qui fondent l'identité de l’Université Saint Augustin.

Le site de Mbenseke : un rêve devenu réalité

Dans son discours, le recteur Faustin Diantezulwa a retracé l’historique de ce site universitaire :

« Ce site a été conçu pour rapprocher l’université des communautés, notamment des aspirants religieux qui peinaient chaque matin à rejoindre Kindele à cause des embouteillages de Matadi-Kibala et du rond-point Ngaba. »

Fruit d’une vision missionnaire et d’une gestion rigoureuse, le site de Mbenseke répond aujourd’hui aux besoins concrets de formation dans une zone stratégique. Le recteur a saisi l’occasion pour lancer un appel aux supérieurs majeurs et aux parents à inscrire davantage d'étudiants à l’USAKIN.

Un bilan positif sous la direction du recteur Diantezulwa

Le professeur Diantezulwa s’est réjoui des progrès accomplis :

« Nous avons posé un premier pas décisif avec la construction de ce site. Ce n’est pas seulement un bâtiment, c’est un symbole de notre engagement envers l’éducation de qualité pour la jeunesse congolaise. »

Satisfait de son bilan, le recteur a évoqué les efforts menés pour améliorer la formation, les conditions de travail, et l’infrastructure. Il a également promis d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations exprimées par les étudiants du site de Mbenseke.

Une conférence-débat d’envergure sur le microcrédit

En clôture de cette journée, une conférence-débat a été animée par le Professeur Père Joseph Langali Bosokpale, Secrétaire Général Académique de l’USAKIN. Le thème abordé : « Faut-il prêter de l’argent aux pauvres ? Essai de fondement théologico-moral du microcrédit aux pauvres », tiré de sa thèse doctorale soutenue à Rome.

Dans son exposé, le professeur Langali a démontré qu’il est moralement possible de prêter de l’argent aux plus démunis, à condition que ce soit dans un esprit d’accompagnement et non d’exploitation :

« Le pauvre ne doit pas être marginalisé à cause de sa condition financière, mais soutenu pour sa réinsertion économique. »

La journée s’est conclue par la bénédiction du site universitaire par l’Abbé Nsuka, représentant l’évêque de Kisantu. Un moment symbolique qui inscrit l’œuvre dans une dimension spirituelle forte.

L’Université Saint Augustin, à travers cette célébration, réaffirme son engagement en faveur d’une éducation inclusive, de proximité et d’excellence. Tous les regards sont désormais tournés vers l’année académique 2025-2026 pour voir s’épanouir davantage cette œuvre au service de la communauté.

Bosco Médiaskis

Mbenseke : l’Université Saint Augustin de Kinshasa célèbre sa messe patronale 2025 dans une ambiance festive
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ONATRA : 3500 retraités risquent de rejoindre prématurément les ancêtres !

Tout le monde le sait, les retraités sont des travailleurs ayant dépassé soixante-cinq ans d’âge et ayant presté leurs services vingt ans ou plus dans une entreprise sans interruption. A ce titre, ils sont vulnérables et prédisposés à souffrir des maladies propres aux seniors que sont le diabète, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, les reins bref, de toutes sortes d’accidents sanitaires susceptibles de précipiter la fin de leur voyage sur terre.

Les Politiques sociales de plusieurs Etats s’articulent avec une attention particulière portée sur cette catégorie de la société qui a été utile non seulement à l’Entreprise qui les employait, mais aussi à toute la Patrie qui a bénéficié de leurs services de manière variée et avantageuse. En retour, l’Etat veille à ce qu’ils bénéficient d’un traitement respectueux de leur dignité et d’une prise en charge conséquente face à leurs ennemis naturels que sont les maladies énumérées ci-dessus.

La première étape des politiques sociales en exécution dans le monde est le paiement des fonds de cessation de services. Cette étape est tellement importante que son exécution a été soumise à des obligations codifiées dans l’Article 100 de notre Code du Travail, qui stipule que ces fonds, communément appelés ‘’Décompte Final’’, doivent être payés aux Retraités quarante-huit heures après la cessation de service. Il y a d’autres étapes bien-sûr concernant le logement, les cotisations sociales qui doivent suivre. Les arrangements sont possibles et sont réglementés par les diverses conventions sociales négociés par l’employeur et ses employés. Déroger à ces ententes à l’amiable devient dès lors punissable par la loi.

L’actuelle Direction de l’ONATRA ne se soucie pas du tout de ces aspects légaux de la législation nationale envers ses Retraités, déjà vulnérables, on l’a mentionné. Elle risque de précipiter bon nombre d’entre eux vers une mort anticipée, alors que s’ils étaient bien traités, le pays aurait encore pour plusieurs années, bénéficié de leurs talents éprouvés par les années passées à servir l’ONATRA.

Tenez ; presque tous attendent toujours leurs fonds de cessation de service (Décompte Final). Prévu d’être libéré 48 heures après la cessation de service, beaucoup l’attendent depuis cinq ans, sept ans et j’en passe. Un petit calcul pour transformer ces années en heures montrera que s’ils saisissaient la justice, l’ONATRA serait largement sanctionné et lourdement pénalisé. Il ne faut pas oublier que cette créance de l’ONATRA ne fait que s’alourdir chaque année qui passe avec son lot des nouveaux Retraités qui vient rejoindre les 3500 anciens.

Les anciennes Directions de cette Entreprise Publique, consciente de la responsabilité de l’Entreprise envers ses anciens Employés, et de ses difficultés conjoncturelles parce qu’elle était  en proie à des soucis financiers aigus, dus notamment aux créances que l’Etat Congolais lui doit qui s’élèvent à 80 millions de dollars US avait patiemment mis en place une mesure tendant justement à les protéger en leur allouant un salaire dit d’attente. Cette mesure décidée après concertation avec eux et le Conseil d’Administration avait eu l’avantage de protéger nos Retraités et de calmer leurs ardeurs de saisir la justice pour qu’elle dise la loi. Il y a eu d’autres mesures comme celles de les laisser occuper le logement de l’Entreprise pour ceux qui sont logés et les soins médicaux pour les malades.  Ces arrangements à l’amiable marchaient bien, même si leurs applications demeuraient précaires du côté de la Direction. En effet, celle-ci privilégie toujours les Employés Actifs pour éviter les grèves et nos Retraités se retrouvent donc avec plusieurs mois d’arriérés même du salaire d’attente. Ce qui prive cette mesure sage et salutaire pour eux de toute sa substance.

L’actuelle Direction, vient de faire un pas de plus dans le sens de rendre la vie de nos seniors anciens de l’ONATRA plus précaire et pourrait, soyons conséquent, précipiter bon nombre d’entre eux vers la tombe, si on n’en a pas encore dénombré. Fort de ses entrées à la Présidence de la République, d’après eux, elle vient de décider de commencer à soustraire le montant du salaire d’attente qu’il leur verse irrégulièrement de leur Décompte Final. Donc, il a levé une mesure prise par ses prédécesseurs et le Conseil d’Administration après concertation avec les représentants de Retraités, d’une manière unilatérale. Ce n’est pas tout. Il a décidé de commencer à compter chaque moment que ces Retraités passent dans le logement de l’Entreprise occupé par les Retraités, à défalquer sur leur Décompte Final.

Le Directeur Général de l’Entreprise, lui-même un Retraité de l’ONATRA se serait arrangé pour que son Décompte Final à lui, lui soit intégralement versé alors qu’il s’acharne à amenuiser celui de ses anciens collègues. C’est une manière pour lui de diminuer les charges financières qui pèsent sur l’Entreprise.

Monsieur le Directeur Général ; nous avons encore besoin de nos seniors. Parmi eux, il y a des ingénieurs, des soudeurs, matelots, des médecins qui ont droit à notre respect et à un peu de dignité. S’ils poursuivent l’ONATRA pour les préjudices subis. L’ONATRA risque de ne plus tourner que pour les payer si la justice dit correctement le Droit. Tenez-vous aux compromis patiemment obtenus par vos Prédécesseurs et luttez pour que l’Etat paient vos créances afin que vous puissiez leur payer leur décompte final comme vous vous êtes déjà payé le vôtre. Il y a des pistes pour relever l’Entreprise vous confiée par l’Etat dont l’importance pour le Pays n’est plus à démontrer. Ce n’est pas en vous acharnant sur vos anciens collègues que vous y arriverez.

LB

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