C’est à Santo Domingo, en République dominicaine, loin de son Congo natal, que Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle, a déroulé sa maitrise des affaires juridiques, dans le cadre du Congrès Mondial de Droit, tenu, précisément, du 4 au 6 mai 2025. Par ses interventions, il a su captiver les esprits, enrichir les échanges et convaincre les participants à ces assises d’envergure internationale autour des questions importantes relevant du droit.
Dans son intervention, classée au 10ème panel, sur les 35 panels programmés, il a abordé soigneusement un thème aussi crucial intitulé comme suit : ‘’Le rôle des Cours Constitutionnelles en période de péril démocratique’’. C’était, en effet, un moment riche et une opportunité d’échanges inoubliable qu’aura enregistré le Congrès de Santo Domingo. Très pertinent, sur toutes les lignes, dans son exposé, Dieudonné Kamuleta a partagé son expérience variée et ses stratégies innovantes, présentant les avancées récoltées par le République démocratique du Congo en matière de démocratie grâce au travail inlassable que réalise la Cour Constitutionnelle, cette haute institution judiciaire nationale, sous son leadership, malgré le contexte difficile imposé notamment par la crise sécuritaire due à l’agression rwandaise.
Durant son panel, le Président Dieudonné Kamuleta Badibanga a présenté le Conseil Supérieur de la Magistrature de la RDC comme le modèle institutionnel de protection des magistrats. Lors de ce même évènement, le Président de la Cour Constitutionnelle a eu des échanges de haut niveau avec ses homologues, dont Pierre Nihoul, Co-Président de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique. Il aura ainsi saisi cette occasion unique pour mener une diplomatie judiciaire active. Le Congrès Mondial de Droit de Santo Domingo a connu la participation de plus de 1000 juristes venus issus de 60 pays. L’évènement a aussi connu la particularité d’avoir réuni plusieurs invités de marque, tels que le Roi Phillipe VI d’Espagne, Luis Abinader, Président de la République dominicaine, Anthony Kennedy, Juge honoraire à la Cour suprême des Etats-Unis d’Amérique, Sonia Sotomayor, Juge à la Cour suprême des Etats-Unis, Stéphane Harbarth, Président du Tribunal constitutionnel fédéral d’Allemagne…
Au cours de la plénière de ce mercredi 7 mai 2025, sous la conduite de l’Honorable Président Sama Lukonde, le Sénat s’est penché sur la question orale avec débats du Sénateur Célestin Vunabandi adressée au Ministre des Mines, Kizito Pakapomba, relative à la problématique du gel des gisements et la prise en compte des intérêts des populations riveraines dans les projets miniers.
Il faut souligner que les débats qui devaient porter sur la question orale avec débats de l'Honorable Vunabandi n'ont pas eu lieu à la suite de la motion incidente de l'Honorable Boketsu qui a estimé que les réponses du Ministre des Mines pourraient mettre sur la place publique des informations sensibles concernant une zone sous occupation de l'ennemi et sur laquelle des discussions sont en cours pour des accords relatifs à la gestion des ressources minières.
Soumise aux votes des sénateurs, la motion a été soutenue par 29 voix pour, rejetée par 27 voix contre et 7 abstentions. C'est pourquoi, le Ministre des Mines invité dans la salle un peu plus tôt, a été autorisé à prendre congé de la plénière et la séance suspendue. La deuxième question orale avec débats, programmée ce jour, celle du sénateur Pungwe, a été renvoyée pour être examinée ultérieurement.
Validation des mandats
Au cours de cette même plénière, il s’est déroulé la validation des mandats de 8 Sénateurs élus des provinces du Kwilu et du Nord-Ubangi ainsi que celui du suppléant de l'Honorable Sénateur Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu.
Ainsi, pour la province du Kwilu les mandats de Madame Bakiele Marianne, Monsieur Itshundala Asang Willy, Monsieur Labila Kalima Papy, et Monsieur Mabaya Gizi Amin Jean-Philibert ont été validés.
Pour la province du Nord-Ubangi, il s'agit des mandats de Monsieur Basile Bale Bila, Monsieur Michel Kobanga Ngabila, Monsieur Albert-Philippe Mobutu Giala Kasa, et de Madame Anastasie Ngbako Mbilisi qui ont également été validés.
De son côté aussi, Monsieur Hervé Lumanu Nyembo, le premier suppléant de l'Honorable Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu, a aussi vu son mandat être validé. Ils ont pris chacun leur place au sein de l'hémicycle et ont valablement siégé officiellement pour la première fois de cette mandature.
En effet, le rapport de la Commission PAJ relatif à l'examen du dossier individuel de chaque sénateur concerné ayant été adopté, il a été constaté que rien n'empêche la validation de leurs mandats. Ainsi, leurs pouvoirs ont été validés à l'unanimité par la plénière.
Coup de théâtre au sommet de l’appareil de contrôle des finances publiques en République Démocratique du Congo. Par Ordonnance Présidentielle lue sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise, Christophe Bitasimwa Bahii a été nommé Inspecteur Général des Finances – Chef de service, en remplacement de Jules Alingete Key, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. L’annonce, sobre mais lourde de sens, marque un tournant dans la politique de gouvernance publique impulsée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Figure emblématique de la lutte contre le détournement des deniers publics, Alingete a incarné, pendant près de cinq ans, une ère de rigueur et de redevabilité. Son remplacement est teinté de symbolisme dans un contexte post-électoral où les équilibres institutionnels se redessinent.
Le nouveau patron de l’IGF, Christophe Bitasimwa Bahii, hérite d’un service renforcé, désormais au cœur de la stratégie de reddition des comptes. Son profil, encore peu médiatisé, suscite déjà l’intérêt des analystes quant à sa capacité à poursuivre l’œuvre amorcée par son prédécesseur, dans un climat souvent tendu entre institutions de contrôle et gestionnaires publics.
Dans sa première réaction relayée par les médias, Jules Alingete s’est dit fier de son bilan, tout en appelant ses anciens collègues à « poursuivre sans relâche le combat contre la prédation ». Il affirme quitter ses fonctions « avec honneur », et se dit disponible pour servir la République autrement.
Signalons également la nomination d’Emmanuel Tshibingu Nsenga comme Inspecteur Général Adjoint, complétant ainsi le nouveau tandem à la tête de l’IGF. Une équipe désormais attendue au tournant, tant les défis en matière de gouvernance financière demeurent nombreux.
Dans un communiqué de presse publié hier, mercredi 7 mai 2025, « ACBGJ » ONG, une organisation citoyenne de lutte contre les antivaleurs dans les milieux judiciaires en RDC, fustige un élan de manipulation ciblée qui s’invite dans l’Affaire Bukanga-Lonzo. Très consternée et, même, affligée par un degré d’ingérence étrange, cette structure ambitieuse condamne tous ceux qui, de loin ou de près, cherchent à diviser les congolais derrière ce dossier de justice pour lequel la Cour Constitutionnelle, sous la conduite de son Président, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a, pourtant, respecté toutes les procédures nécessaires pour rendre sa décision finale, le 14 mai 2025. ‘’Nulle part l’article 107 de la Constitution interdit de juger un parlementaire sauf pour ses opinions émises dans l’exercice de ses fonctions. Et, lorsque la Cour est saisie, de la requête aux fins de fixation et fixe la cause en audience publique, aucune injonction, aucune immixtion, aucune pression ne peut être exercée sur elle sous quelques prétextes fallacieux que ce soit’’, déplore, dans son message, ACBGJ ONG, qui souhaite que tous les congolais attendent le verdict de la Haute Cour, en lieu et place de consacrer une bataille de polémique inutile.
ACTION CITOYENNE POUR LA BONNE GOUVERNANCE JUDICIAIRE
« ACBGJ » ONG
COMMUNIQUE DE PRESSE n°036/ACBGJ/SG/2025
« Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif ; Il garantit les libertés individuelles et les droits fondamentaux des citoyens ; le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur des différends juridictionnels ni modifier une décision de justice, ni s’opposer à son exécution ; toute loi dont l’objectif est de manifestement de fournir une solution à un procès en cours est nulle de nul effet » Article 149 et 151 alinéa 2 de la Constitution)
« ACBGJ » ONG, organisation citoyenne de lutte contre les antivaleurs dans le milieu judiciaire et regroupant les Avocats, les Magistrats et les Juristes d’entreprises, suit avec attention et en toute objectivité le procès dit Bukanga-Lonzo dans lequel le Ministère public, organe de la Loi, poursuit le Député national alors sénateur, Honorable MATATA PONYO et consorts pour détournement de deniers publics.
« ACBGJ » ONG qui suit techniquement ce procès tant quant aux préalables que dans le fond de la cause, la régularité de la procédure suivie et des moyens des parties ne comprends pas jusque-là pourquoi les personnes étrangères dans un procès pénal et dans un pays de droit cherchent à tout prix à s’inviter dans un dossier judiciaire pendant devant une juridiction des droit commun, alors que les règles de la procédure sont bien définies reconnaissant la qualité à tel et non à tel autre, le droit de la défense à chaque partie poursuivie et le droit de se défendre.
Qu'il s'ensuit que la même Constitution et les lois de procédure reconnaissent aux prévenus le droit de recours en cas de violation de leur droit sans que cela ne prenne des allures d'une guerre politique interinstitutionnelle pourtant indépendantes les unes des autres.
« ACBGJ » ONG rappelle que dans une procédure pénale, la constitution de la République ne reconnait qu'au seul poursuivi, seul ou assisté d'un Conseil de son choix, le droit de se défendre et non par procuration par des personnes ou institution extérieures interposées étrangères au procès ni à travers le montage de semblant de soulèvement d'une communauté contre une autre comme si une juridiction à composition collégiale serait mono ethnique, ou pour juger une juridiction doit suivre les bruits.
« ACBGJ » ONG constate avec étonnement et regret que pour un dossier individuel d'un citoyen (d'ailleurs présumé innocent) qui concerne le détournement des deniers publics, l'argent de l'Etat congolais et des congolais, puisse devenir un dossier d'une communauté, d'une institutions ou d'une organisations du genre Bureau diocésain justice et Paix de Kindu sans qualité et mauvaise interprétation des textes pour tenter d'influencer la position d'une Haute cour dans un dossier prise en délibéré et qui attend un Arrêt avant dire droit de réouverture des débats ou un Arrêt définitif sur le la forme et le fond, celle-ci ayant joint toutes les exceptions au fond.
« ACBGJ » ONG constate fort malheureusement qu'interprétant mal les dispositions de la Constitution sur les immunités parlementaires, le Bureau diocésain Justice et Paix du diocèse de Kindu a perdu de vue que la question des immunités doit être comprise selon qu'on est poursuivi pour les opinions émises en plein exercice du mandat parlementaire ou non. Dans le 1er cas l'immunité est totale ; dans le second cas selon que le parlement est en session ou en vacance, on doit distinguer l'étape préjuridictionnelle et celle juridictionnelle.
« ACBGJ » ONG rappelle qu'avant la saisine de la Cour constitutionnelle, le Procureur général près la Cour constitutionnelle avait déjà obtenu l'autorisation de poursuite et la levée des immunités et que ne s'agissant plus d'une nouvelle affaire diligenté sous casquette de Député National, la Cour qui avait commencé l'instruction a poursuivi.
Et comme ci avant rappelé, la poursuite étant engagé depuis le temps où l'Honorable Matata était sénateur, les uns et les autres devront se rappeler que la question de ses immunités fut réglée par le Senat à travers la décision n°006/CAB/PDT/SENAT/MBL/HFM/EBD/2021 du 05 juillet 2021 portant autorisation des poursuites et levée des immunités parlementaires du sénateur Augustin MATATA PONYO MAPON décision qui fut notifié à Monsieur le Procureur général près la Cour constitutionnelle le 05 juillet 2021 Par lettre n° 245/CAB/PDT/SENAT/MBL/MMM/ebd /2021.
La lecture de l'article 107 est très graduelle selon les alinéas et à l'alinéa 2 « Aucun parlementaire ne peut, en cours de session, être poursuivi ou arrêté, sauf cas de flagrance délit, qu'avec l'autorisation de l'Assemblée nationale ou du Sénat selon le cas ».
Nulle part l'article 107 de la Constitution interdit de juger un parlementaire sauf pour ses opinions émise dans l'exercice de ses fonctions. Et lorsque la Cour est saisie de la requête aux fins de fixation (l'acte par lequel le Procureur général aussi se dessaisit du dossier) et fixe la cause en audience publique aucune injonction, aucune immixtion, aucune pression ne peut être exercée sur elle sous quelques prétextes fallacieux que ce soit
Devant cet état de chose et pour ne pas laisser régner ce climat de pression et des menaces non pas sur la Cour mais sur le Président de la Cour et sa communauté comme si tous les 9 juges étaient tous kasaïen dans le seul but d'empêcher la Haute Cour de juger et d'exercer ses prérogatives constitutionnelles comme juge répressif contre un Premier ministre « ACBGJ » ONG dénonce :
- Toute ingérence ou manipulation abjecte tendant à exercer une pression sur la Cour constitutionnelle et son Président aux fins d'empêcher la Haute Cour à juger un citoyen comme les autres
- Toute tentative à personnaliser le procès en cherchant à opposer les animateurs des institutions comme si l'affaire opposait Matata à Kamuleta ou ce dernier au Président Kamerhe
- Toute tentative d'instrumentalisation de la jeunesse de Kindu contre les frères et sœurs du Kasaï vivant à Kindu, dans un dossier privé contre un citoyen congolais qui seul a le droit de se défendre par lui-même ou ses avocats selon les voies légales bien tracées.
De ce qui précède, le « ACBGJ » ONG :
Félicite :
1. Les institutions de la République pour la sagesse et le silence observé pour préserver l'image de notre justice qui doit demeurer indépendant
2. Le Bureau diocésain Justice et Paix de Kindu pour avoir dénoncer et condamné plus tôt les tracts de menace lancés contre les ressortissants du Grand Kasaï dès lors que les 9 juges de la Cour constitutionnelle provienne des provinces différentes.
« ACBGJ » ONG recommande :
1. Au Président de la République, Chef de l'Etat,
De rappeler à l'ordre toute autorité ou institution qui tenterait d'une manière ou d'une autre de déstabiliser la Cour constitutionnelle et son Président dans le seul objectif de l'empêcher de juger. L’indépendance de la magistrature est et demeure non négociable
2. A l'Assemblée nationale
- De faire preuve de réserve à ce stade de procédure qui n'est plus au niveau pré juridictionnel mais juridictionnel qui ne doit recevoir que des moyens de droit venant du parlementaire poursuivi lui-même ou par ses avocats à travers les canaux de procédures prévues par la loi car le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur des différends juridictionnelles ni modifier une décision de justice, ni s'opposer à son exécution que au toilettage des listes pour une proposition opportune des nominations au Président de la République, Chef de l’Etat et Magistrat suprême
3. A la Cour Constitutionnelle et son Président
La sérénité, l'impartialité et la constance dans sa mission de dire le droit aux fins de garantir comme le veut la Constitution les libertés individuelles et les droits fondamentaux des citoyens
4. Aux prévenus, d'user de tout leur droit leur reconnu par les textes et autres instruments juridique pour faire valoir leur droit au lieu de se livrer à des show par eux même ou par personne interposées
5. A la population de Kindu, surtout les jeunes de Kindu de rester serein et de continuer à cohabiter pacifiquement avec leurs frères et sœur ressortissant du Grand Kasaï car la Cour qui rendra son verdict et composé de 9 juges n'est pas constitué de seuls Kasaïens mais de congolais de toutes les grandes provinces.
Il est temps d’agir avec précision. Il est temps d’évacuer le suspense. Il est temps de sauver la Nation de tout risque de division interne. Hier, mercredi 7 mai 2025, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, a utilisé un langage de fermeté pour insister sur le respect de la procédure fixée par les lois du pays. Autour du procès Bukanga Lonzo, le Speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a levé la mesure d’aller rencontrer personnellement Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle, pour un toilettage rigoureux des étapes franchies autour de cette affaire de justice qui implique Augustin Matata Ponyo, pourtant Député National, élu et confirmé comme tel, en bonne et due forme, pour la circonscription électorale de Kindu, dans le Maniema, sans la moindre demande de levée de ses immunités parlementaires.
Dos au mur…
Sans ambages, ni détour, Vital Kamerhe a dévoilé, aux élus du peuple, les préoccupations qu’il brandira au Président de la Cour Constitutionnelle, lors de leur rencontre dont l’échéance n’est jusqu’ici pas encore déterminée.
« D’abord, j’allais lui poser la question autour de sa qualité pour interpréter la Loi. Il est Président de la Cour Constitutionnelle, il n’est pas la Cour Constitutionnelle. Ensuite, en référence à la levée des immunités de l’Honorable Matata Ponyo, encore Sénateur à l’époque, c’est cette même Cour Constitutionnelle qui a abandonné les charges contre le concerné et lui en a donné l’autorisation de battre campagne lors des dernières élections. Kamerhe était-il là ? Et si Matata Ponyo était élu Président de la République, ma deuxième question serait de connaître l’action que poserait la Haute Juridiction dans un tel contexte », a-t-il déclaré.
Focus sur la plénière
« Le Président de la Cour Constitutionnelle devait me rencontrer, il ne l’a pas fait. Moi je vais partir vers lui. Il peut, au-delà de sa lettre, me fournir d’autres explications pour que je comprenne comment la Cour peut by passer les immunités de l’Honorable Matata », a annoncé, à haute et pleine voix, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, devant les élus légitimes du peuple, dans son intervention, lors de la plénière tenue ce mercredi 7 mai 2025.
Cette intervention du Speaker de l’Assemblée Nationale est consécutive à une motion incidentielle soulevée par le Député Alfred Dibandi, qui, préoccupé par la conduite du dossier Bukanga Lonzo, a demandé à Kamerhe de saisir, sans plus tarder, toutes autres institutions nationales pour faire triompher les prérogatives dévolues au Parlement congolais par les lois du pays.
Le Député Alfred Dibandi estime, en effet, que Matata Ponyo Mapon, loin de toute confusion ou polémique, passe pour une victime de la justice par la démarche engagée contre sa personne par la Haute Cour.
Une position que juge rationnelle Vital Kamerhe, qui a soutenu avec clarté que l’engagement de la Représentation nationale en faveur du respect de la Constitution et des autres lois du pays, rappelant le cas du Sénateur Salomon Kalonda, qui avait été délivré des poursuites judiciaires après la validation de son mandat à la Chambre haute du Parlement. Il a puisé, plus loi, évoquant le dossier Donald Trump pour insister sur la nécessité de respecter les immunités liées à une fonction politique.
Le pire à éviter…
Tout récemment, la Cour avait confirmé la tenue d’une audience pour ce 14 mai 2025 afin de son rendre son verdict autour de l’Affaire Bukanga Lonzo. Dans un réquisitoire présenté par le Ministère public, lors de la toute dernière audience tenue sous la présidence de Dieudonné Kamuleta, il avait été demandé que Matata Ponyo écope de 20 ans de prison et de plusieurs autres mesures fermes de justice.
Un plaidoyer qui a alimenté une vive polémique à l’échelle nationale. Si nombreux pensent que la Cour doit aller jusqu’au bout de sa démarche, plusieurs voix exigent, cependant, un sursis du dossier.
A Kindu, cette semaine, les populations ont manifesté son mécontentement face à une ‘’affaire politisée’’, menaçant de mener des actions de protestation si jamais leur élu venait à être embastillé.
C'est une évacuation historique. Les Forces Armées de la RDC ont annoncé, ce mercredi 30 avril 2025, le début de l'opération de rapatriement des militaires, policiers et les membres de leurs familles protégés par la MONUSCO depuis trois mois.
Dans un communiqué de presse marquant un tournant décisif, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont salué le lancement de l'opération d'évacuation vers Kinshasa de militaires, policiers et de certains membres de leurs familles, qui étaient protégés depuis plus de trois mois au sein des installations de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) à Goma, dans le Nord-Kivu. Cette opération s'inscrit dans un contexte d’instabilité persistante, soulignant les efforts continus pour garantir la sécurité des forces de défense du pays.
Dans ce document signé par le Général-Major, EKENGE BOMUSA EFOMI Sylvain, les FARDC ont également rendu hommage au Comité International de la Croix Rouge (CICR), qui a joué un rôle crucial en tant que facilitateur et intermédiaire.
« A ce sujet, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo remercient le Comité International de la Croix Rouge (CICR) qui, selon son mandat, a offert ses bons offices et joué son rôle déterminant de facilitateur et d'intermédiaire neutre sur demande du Gouvernement de la République Démocratique du Congo », a reconnu l'armée loyaliste.
Cette collaboration renforce l'importance du travail humanitaire avec les différentes parties prenantes dans les situations de crise.
Les Forces armées ont aussi exprimé leur profonde gratitude envers la MONUSCO pour le soutien indéfectible apporté dans la protection des membres des FARDC et de la Police Nationale Congolaise (PNC). Grâce aux efforts de cette mission internationale, plusieurs vies ont été épargnées dans un environnement de plus en plus tendu.
L'opération d'évacuation est envisagée dans le respect strict des Conventions de Genève et du droit international humanitaire. Les FARDC espèrent que toutes les étapes se dérouleront sereinement et conformément aux engagements souscrits par toutes les parties impliquées.
Cette évacuation représente non seulement un soulagement pour ceux qui ont été protégés mais renforce également la cohésion entre les forces armées nationales et les organisations internationales, illustrant l’importance de la coopération pour maintenir la paix et la sécurité en RDC.
Lors de l’ouverture, lundi 5 mai à Kinshasa, d’un atelier sous le thème : «Rôle de l’Inspection Générale dans la mise en œuvre du code de la route et de la pratique des amendes transactionnelles », le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a fermement dénoncé les dérives inacceptables de certains agents de la PCR sur les routes. Il a appelé les cadres de la Police de Circulation Routière et de l’Inspection générale de la PNC à instaurer une discipline exemplaire pour mettre fin aux embouteillages, extorsions, brutalités et amendes illégales. « Les agents doivent fluidifier le trafic et protéger les usagers, pas les harceler à Kinshasa ».
C’est au cours de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités, organisé à l’intention des inspecteurs de la Police nationale congolaise (PNC) et des cadres de la PCR, que le ministre a lancé cet appel. Pendant trois jours, les participants échangeront autour des moyens de réprimer les antivaleurs notamment, les tracasseries, la corruption, les détournements d’amendes et les pratiques humiliantes envers les usagers de la route. Il a ordonné l’arrestation immédiate des agents véreux et corrompus, coupables d’abus et de pratiques mafieuses sur les routes congolaises, particulièrement à Kinshasa.
Sur un ton ferme, Shabani Lukoo a dénoncé le comportement de certains policiers qui, loin de garantir l’ordre public, contribuent au désordre, en provoquant embouteillages, stress et violences. « Il est inadmissible que des agents censés protéger la population soient à l’origine de tant de dérives », a-t-il lancé, insistant sur des sanctions exemplaires pour restaurer la discipline et la confiance dans la PCR.
Il a aussi déploré la présence d’agents en état d’ivresse sur la voie publique, l’usage excessif de la force, et les tentatives délibérées d’endommager des véhicules ou de confisquer illégalement des documents.
L’Inspecteur Général de la PNC, le Commissaire divisionnaire principal Patience Mushid Yav, a reconnu que la situation actuelle de la circulation routière notamment, à Kinshasa est préoccupante. Il a souligné que cet atelier vise à renforcer les capacités opérationnelles de la PCR et à en finir avec les pratiques qui ternissent l’image de la police.
Selon lui, cette initiative s’inscrit dans la volonté de professionnaliser la police, conformément à la vision du Chef de l’Etat, qui place la restauration de l’autorité publique et la lutte contre les antivaleurs au cœur de son action.
Tout en s’attaquant à la corruption policière, le VPM Shabani a également appelé les associations de chauffeurs et les conducteurs de motos à respecter le code de la route. Il leur a demandé de collaborer plutôt que de s’opposer au bon fonctionnement de la police.
« Cette bataille pour l’ordre et la discipline sur nos routes concerne tout le monde. Il en va de la sécurité, de la fluidité du trafic et du respect des principes de l’Etat de droit», a-t-il conclu.
Dans la province du Tanganyika, l’accès des populations des 6 territoires aux services essentiels dont l’éducation, la santé, la justice est une priorité. C’est pour répondre à leurs besoins, que le PNUD accompagne le Gouvernement dans la mise en œuvre du PDL-145T, à travers la construction, la formation et la mobilisation de partenariats.
Au total, 77 infrastructures socio-économiques sont construites dont 41 Ecoles Primaires, 30 Centres de Santé et 6 Bâtiments Administratifs. Malgré les multiples défis logistiques et climatiques, l’insécurité et l’enclavement des territoires qui impactent sur l’acheminement du matériel de construction, 27 infrastructures sont déjà finalisées et en train d’être remises aux bénéficiaires en collaboration avec les autorités provinciales, territoriales, les directions techniques de ministères sectoriels, les communautés locales, les comités de gestion, etc. 11 infrastructures sont en finition et le reste en cours de construction à divers niveaux d’avancement.
Au-delà de l’amélioration de l’accès aux soins de santé et aux conditions d’études et de travail digne et meilleure pour les élèves et enseignants, le recrutement de la main d’œuvre qualifiée à l’interne dont les bénéficiaires sont au centre d’intérêt à travers la mise en œuvre d’une approche Communautaire.
Les provinces du Nord et Sud-Kivu connaissent une déstabilisation sur le plan sécuritaire, suite à l'occupation de plusieurs entités par la coalition AFC-M23. Face à une telle atrocité et se souciant de l'éducation des enfants du Nord et Sud-Kivu, l'honorable Adèle Bazizane Maheshe, élue du territoire de Nyiragongo, avait saisi le Gouvernement congolais pour que les élèves finalistes se trouvant dans des zones occupées par ces combattants soient exemptés des frais de participation.
La demande de cette ancienne ministre provinciale de l'éducation du Nord-Kivu du gouvernement Julien Paluku Kahongya a trouvé un écho favorable. Ce qui a réjoui plus d'une personne, surtout les parents, vu que la situation économique en ce moment n'est pas bonne.
A en croire Adèle Bazizane, cela est une manière pour le Gouvernement Congolais de compatir avec les familles vivant dans des conditions difficiles liées à la guerre et qui ne savent pas à quel Saint se vouer.
«La guerre nous imposée par les terroristes du M23 avec le soutien de l'armée Rwandaise rend de plus en plus la situation socio-économique du Nord et du Sud-Kivu très précaire.
Les populations de toutes ces zones occupées par les rebelles sont dépourvues de moyens financiers et, par conséquent, incapables de payer les frais de participation aux différentes épreuves certificatives nationales, notamment, le TENASOSP, l'EXETAT, hormis l'ENAFEP dont la gratuité avait déjà été concrétisée par le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis son avènement à la magistrature suprême de notre pays», a-t-elle rappelé.
Le lundi 28 avril 2025, dans le but de faire le suivi de son plaidoyer, Adèle Bazizane Maheshe a été reçue par la Première Ministre Judith Suminwa qui l’a rassurée que tous ces frais liés à ces épreuves seront pris en charge par le Trésor public. Un vrai motif de soulagement et un autre plaidoyer réussi par Adèle Bazizane Maheshe qui a toujours fait de l’éducation l’une des ses priorités.
Ce mercredi 30 avril 2025, à l'occasion de la journée nationale de l'éducation, votre rédaction a tendu son micro à plusieurs parents pour prendre leurs points de vue sur la démarche de l'honorable Adèle Bazizane.
Beaucoup d'entre eux sont heureux de voir qu'ils ne vont pas payer ces frais car, en ce moment, trouver quoi mettre sous la dent au Nord-Kivu est devenu un casse-tête.
Selon M. James Kambale, père de 7 enfants, menuisier de son état et vivant au quartier Himbi, il a appris avec une grande réjouissance qu'il ne payera aucun frais pour sa fille qui va terminer cette année.
«Je suis très heureux en tout cas de voir que l'honorable Adèle Bazizane n'a pas cessé de prouver son attention sur l'éducation de nos enfants. Personnellement, je ne suis pas son électeur. Mais, elle a fait une très bonne démarche qui vise l'intérêt de nos enfants. Qu'elle ne se fatigue pas car, elle fait notre fierté à l'Assemblée Nationale », a-t-il déclaré.
Il y a lieu de noter que selon le calendrier aménagé du ministère de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté, les épreuves hors session vont se dérouler du 02 au 14 juin alors que la session ordinaire se déroulera du 28 juillet au 31 juillet 2025.
Ces épreuves vont se passer même dans les zones qui échappent au contrôle du Gouvernement.
Le mercredi dernier, au Salon rouge de l'immeuble du Gouvernement, s'est tenue la cérémonie de restitution et de clôture des activités du mois de mars 2025, dédié aux droits des femmes en République Démocratique du Congo. Un événement à double portée, puisqu'il marquait également la présentation des contributions et acquis de la délégation congolaise lors de la 69ème session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW69) à New York.
Lancées le 10 février dernier au Palais du Peuple avec le projet "Mwasi Congolaise", les initiatives de ce mois thématique convergeaient toutes vers un objectif clair, résumé par le thème national : "La Congolaise au centre de toutes les ambitions". La cérémonie de ce jour visait donc à la fois à célébrer les actions menées sur le territoire national et à partager les avancées obtenues sur la scène internationale.
Concernant la restitution de la CSW69, il a été souligné que la délégation congolaise a été une voix forte pour les femmes du pays. Le plaidoyer s'est concentré sur des priorités jugées essentielles : la lutte acharnée contre les violences basées sur le genre (VBG), la quête d'un accès équitable à l'éducation et aux services de santé, ainsi que la promotion indispensable de l'autonomisation économique des femmes. Face à ces défis, le Ministère du Genre, Famille et Enfant a saisi l'occasion pour réaffirmer sa détermination à collaborer activement avec les partenaires nationaux et internationaux, afin de transformer ces aspirations en réalités tangibles.
Prenant la parole au nom de la Ministre du Genre, Madame Léonnie Kandolo, la Directrice de Cabinet a exprimé la solennité de l’événement. ‘’C'est avec un immense honneur et un profond sentiment de gratitude que je vous appelle aujourd'hui à cette séance de restitution et de clôture des activités du [mois de] mars 2025, ainsi que la présentation de la participation de la délégation de la République Démocratique du Congo à la 69ème Session de la Commission sur la Condition du Statut de la Femme (CSW69), tenue à New-York," a-t-elle déclaré.
Elle a mis en lumière l'importance de cette convergence entre actions locales et plaidoyer international : ‘’Nous sommes venus aujourd'hui pour partager le résultat de ces efforts. Ainsi, la participation remarquable de notre délégation à la CSW 69 y a porté les aspirations et les préoccupations des femmes congolaises sur la scène internationale. La CSW 69 a constitué une plateforme stratégique à travers laquelle la République démocratique du Congo a pu faire entendre ses priorités, notamment l'autonomisation économique pour les femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre, l'accès à la santé et à l'éducation, ainsi que la promotion de leadership féminin."
Par ailleurs, elle n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance envers ceux qui rendent ces avancées possibles.
‘’Je tiens ici à exprimer notre gratitude face à la délégation congolaise qui a présenté haut et fort la voix de ces femmes. Je tiens également à exprimer ma gratitude à tous les acteurs et les partenaires qui, par leur engagement et leur apport constant, ont contribué à la réussite de ces actions. Votre présence aujourd'hui est un signe fort de votre engagement à poursuivre cet élan, à renforcer la synergie d'action et à rêver ensemble d'un avenir où chaque femme congolaise pourrait pleinement s'épanouir. Ensemble, soutenons nos acteurs avec conviction et détermination pour faire progresser les droits des femmes dans notre société’’.
Faisant écho à cet engagement, le Représentant de l'ONU- Femmes a souligné la portée symbolique et stratégique de ce rendez-vous annuel.
‘’Ce jour, d'être ici à cette cérémonie de clôture du mois de la femme, [est] un moment assez symbolique pour la République démocratique du Congo [qui] a pris encore une fois son engagement pour [les droits] des femmes et l'égalité entre les sexes. Ce rendez-vous annuel n'est pas simplement une tradition, mais c'est vraiment un marqueur de progrès, de mobilisation et de responsabilité".
Il a particulièrement insisté sur la pertinence du thème national dans le contexte actuel.
‘’Cette année, le thème national 'La Congolaise au sein de toutes les ambitions' nous interpelle fortement. Ce thème nous invite à placer les femmes congolaises au cœur de toutes nos politiques publiques, de toutes nos stratégies de développement et surtout de gouvernance. Ce positionnement n'est donc pas symbolique, il est fortement stratégique. Car pour nous, aucune ambition nationale ne peut et ne doit se concrétiser durablement si la moitié de la population qui est constituée de femmes reste en marge de sphère décisionnelle, de sphère économique, et même de sphère d'appartement stratégique envers la sécurité’’.
Le Représentant d'ONU Femmes a également rappelé le contexte international particulier de cette année.
‘’L'année 2025 marque aussi une étape cruciale, parce qu'elle intervient 30 ans après la déclaration du plan d'action de Pékin, et la communauté internationale a été invitée cette année à renouveler son engagement’’.
Cette cérémonie de clôture et de restitution s'inscrit donc comme un jalon important, non seulement pour faire le point sur les actions passées, mais surtout pour réaffirmer collectivement la volonté de placer la femme congolaise au cœur des stratégies de développement et de gouvernance, en s'appuyant sur les engagements nationaux et les plateformes internationales pour un avenir plus juste et équitable.