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Militaires protégés par la MONUSCO, RDC : les FARDC annoncent l'évacuation vers Kinshasa !

C'est une évacuation historique. Les Forces Armées de la RDC ont annoncé, ce mercredi 30 avril 2025, le début de l'opération de rapatriement des militaires, policiers et les membres de leurs familles protégés par la MONUSCO depuis trois mois.

Dans un communiqué de presse marquant un tournant décisif, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont salué le lancement de l'opération d'évacuation vers Kinshasa de militaires, policiers et de certains membres de leurs familles, qui étaient protégés depuis plus de trois mois au sein des installations de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) à Goma, dans le Nord-Kivu. Cette opération s'inscrit dans un contexte d’instabilité persistante, soulignant les efforts continus pour garantir la sécurité des forces de défense du pays.

Dans ce document signé par le Général-Major, EKENGE BOMUSA EFOMI Sylvain, les FARDC ont également rendu hommage au Comité International de la Croix Rouge (CICR), qui a joué un rôle crucial en tant que facilitateur et intermédiaire.

« A ce sujet, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo remercient le Comité International de la Croix Rouge (CICR) qui, selon son mandat, a offert ses bons offices et joué son rôle déterminant de facilitateur et d'intermédiaire neutre sur demande du Gouvernement de la République Démocratique du Congo », a reconnu l'armée loyaliste.

Cette collaboration renforce l'importance du travail humanitaire avec les différentes parties prenantes dans les situations de crise.

Les Forces armées ont aussi exprimé leur profonde gratitude envers la MONUSCO pour le soutien indéfectible apporté dans la protection des membres des FARDC et de la Police Nationale Congolaise (PNC). Grâce aux efforts de cette mission internationale, plusieurs vies ont été épargnées dans un environnement de plus en plus tendu.

L'opération d'évacuation est envisagée dans le respect strict des Conventions de Genève et du droit international humanitaire. Les FARDC espèrent que toutes les étapes se dérouleront sereinement et conformément aux engagements souscrits par toutes les parties impliquées.

Cette évacuation représente non seulement un soulagement pour ceux qui ont été protégés mais renforce également la cohésion entre les forces armées nationales et les organisations internationales, illustrant l’importance de la coopération pour maintenir la paix et la sécurité en RDC.

Jonas Shampa

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Pour des dérives inacceptables, PCR : Jacquemain Shabani ordonne l’arrestation des agents véreux !

Lors de l’ouverture, lundi 5 mai à Kinshasa, d’un atelier sous le thème : «Rôle de l’Inspection Générale dans la mise en œuvre du code de la route et de la pratique des amendes transactionnelles », le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a fermement dénoncé les dérives inacceptables de certains agents de la PCR sur les routes. Il a appelé les cadres de la Police de Circulation Routière et de l’Inspection générale de la PNC à instaurer une discipline exemplaire pour mettre fin aux embouteillages, extorsions, brutalités et amendes illégales. « Les agents doivent fluidifier le trafic et protéger les usagers, pas les harceler à Kinshasa ».

C’est au cours de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités, organisé à l’intention des inspecteurs de la Police nationale congolaise (PNC) et des cadres de la PCR, que le ministre a lancé cet appel. Pendant trois jours, les participants échangeront autour des moyens de réprimer les antivaleurs notamment, les tracasseries, la corruption, les détournements d’amendes et les pratiques humiliantes envers les usagers de la route. Il a ordonné l’arrestation immédiate des agents véreux et corrompus, coupables d’abus et de pratiques mafieuses sur les routes congolaises, particulièrement à Kinshasa.

Sur un ton ferme, Shabani Lukoo a dénoncé le comportement de certains policiers qui, loin de garantir l’ordre public, contribuent au désordre, en provoquant embouteillages, stress et violences. « Il est inadmissible que des agents censés protéger la population soient à l’origine de tant de dérives », a-t-il lancé, insistant sur des sanctions exemplaires pour restaurer la discipline et la confiance dans la PCR.

Il a aussi déploré la présence d’agents en état d’ivresse sur la voie publique, l’usage excessif de la force, et les tentatives délibérées d’endommager des véhicules ou de confisquer illégalement des documents.

L’Inspecteur Général de la PNC, le Commissaire divisionnaire principal Patience Mushid Yav, a reconnu que la situation actuelle de la circulation routière notamment, à Kinshasa est préoccupante. Il a souligné que cet atelier vise à renforcer les capacités opérationnelles de la PCR et à en finir avec les pratiques qui ternissent l’image de la police.

Selon lui, cette initiative s’inscrit dans la volonté de professionnaliser la police, conformément à la vision du Chef de l’Etat, qui place la restauration de l’autorité publique et la lutte contre les antivaleurs au cœur de son action.

Tout en s’attaquant à la corruption policière, le VPM Shabani a également appelé les associations de chauffeurs et les conducteurs de motos à respecter le code de la route. Il leur a demandé de collaborer plutôt que de s’opposer au bon fonctionnement de la police.

« Cette bataille pour l’ordre et la discipline sur nos routes concerne tout le monde. Il en va de la sécurité, de la fluidité du trafic et du respect des principes de l’Etat de droit», a-t-il conclu.

Jackson Mutamba

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PDL- 145T : le rêve est devenu réalité dans la province du Tanganyika

Dans la province du Tanganyika, l’accès des populations des 6 territoires aux services essentiels dont l’éducation, la santé, la justice est une priorité. C’est pour répondre à leurs besoins, que le PNUD accompagne le Gouvernement dans la mise en œuvre du PDL-145T, à travers la construction, la formation et la mobilisation de partenariats.

Au total, 77 infrastructures socio-économiques sont construites dont 41 Ecoles Primaires, 30 Centres de Santé et 6 Bâtiments Administratifs. Malgré les multiples défis logistiques et climatiques, l’insécurité et l’enclavement des territoires qui impactent sur l’acheminement du matériel de construction, 27 infrastructures sont déjà finalisées et en train d’être remises aux bénéficiaires en collaboration avec les autorités provinciales, territoriales, les directions techniques de ministères sectoriels, les communautés locales, les comités de gestion, etc. 11  infrastructures sont en finition et le reste en cours de construction à divers niveaux d’avancement.

Au-delà de l’amélioration de l’accès aux soins de santé et aux conditions d’études et de travail digne et meilleure pour les élèves et enseignants, le recrutement de la main d’œuvre qualifiée à l’interne dont les bénéficiaires sont au centre d’intérêt à travers la mise en œuvre d’une approche Communautaire.

La Pros.

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Prise en charge gratuite des frais de participation à l'EXETAT, Nord et Sud-Kivu : Adèle Bazizane obtient le quitus du Gouvernement

Les provinces du Nord et Sud-Kivu connaissent une déstabilisation sur le plan sécuritaire, suite à l'occupation de plusieurs entités par la coalition AFC-M23. Face à une telle atrocité et se souciant de l'éducation des enfants du Nord et Sud-Kivu, l'honorable Adèle Bazizane Maheshe, élue du territoire de Nyiragongo, avait saisi le Gouvernement congolais pour que les élèves finalistes se trouvant dans des zones occupées par ces combattants soient exemptés des frais de participation.

La demande de cette ancienne ministre provinciale de l'éducation du Nord-Kivu du gouvernement Julien Paluku Kahongya a trouvé un écho favorable. Ce qui a réjoui plus d'une personne, surtout les parents, vu que la situation économique en ce moment n'est pas bonne.

A en croire Adèle Bazizane, cela est une manière pour le Gouvernement Congolais de compatir avec les familles vivant dans des conditions difficiles liées à la guerre et qui ne savent pas à quel Saint se vouer.

«La guerre nous imposée par les terroristes du M23 avec le soutien de l'armée Rwandaise rend de plus en plus la situation socio-économique du Nord et du Sud-Kivu très précaire.

Les populations de toutes ces zones occupées par les rebelles sont dépourvues de moyens financiers et, par conséquent, incapables de payer les frais de participation aux différentes épreuves certificatives nationales, notamment, le TENASOSP, l'EXETAT, hormis l'ENAFEP dont la gratuité avait déjà été concrétisée par le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis son avènement à la magistrature suprême de notre pays», a-t-elle rappelé.

Le lundi 28 avril 2025, dans le but de faire le suivi de son plaidoyer, Adèle Bazizane Maheshe a été reçue par la Première Ministre Judith Suminwa qui l’a rassurée que tous ces frais liés à ces épreuves seront pris en charge par le Trésor public. Un vrai motif de soulagement et un autre plaidoyer réussi par Adèle Bazizane Maheshe qui a toujours fait de l’éducation l’une des ses priorités.

Ce mercredi 30 avril 2025, à l'occasion de la journée nationale de l'éducation, votre rédaction a tendu son micro à plusieurs parents pour prendre leurs points de vue sur la démarche de l'honorable Adèle Bazizane.

Beaucoup d'entre eux sont heureux de voir qu'ils ne vont pas payer ces frais car, en ce moment, trouver quoi mettre sous la dent au Nord-Kivu est devenu un casse-tête.

Selon M. James Kambale, père de 7 enfants, menuisier de son état et vivant au quartier Himbi, il a appris avec une grande réjouissance qu'il ne payera aucun frais pour sa fille qui va terminer cette année.

«Je suis très heureux en tout cas de voir que l'honorable Adèle Bazizane n'a pas cessé de prouver son attention sur l'éducation de nos enfants. Personnellement, je ne suis pas son électeur. Mais, elle a fait une très bonne démarche qui vise l'intérêt de nos enfants. Qu'elle ne se fatigue pas car, elle fait notre fierté à l'Assemblée Nationale », a-t-il déclaré.

Il y a lieu de noter que selon le calendrier aménagé du ministère de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté, les épreuves hors session vont se dérouler du 02 au 14 juin alors que la session ordinaire se déroulera du 28 juillet au 31 juillet 2025.

Ces épreuves vont se passer même dans les zones qui échappent au contrôle du Gouvernement.

Guellord Risasi

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"La congolaise au centre de toutes les ambitions" : Bilan de la participation de la RDC à la 69ème session de la Commission de la Condition de la Femme

Le mercredi dernier, au Salon rouge de l'immeuble du Gouvernement, s'est tenue la cérémonie de restitution et de clôture des activités du mois de mars 2025, dédié aux droits des femmes en République Démocratique du Congo. Un événement à double portée, puisqu'il marquait également la présentation des contributions et acquis de la délégation congolaise lors de la 69ème session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW69) à New York.

Lancées le 10 février dernier au Palais du Peuple avec le projet "Mwasi Congolaise", les initiatives de ce mois thématique convergeaient toutes vers un objectif clair, résumé par le thème national : "La Congolaise au centre de toutes les ambitions". La cérémonie de ce jour visait donc à la fois à célébrer les actions menées sur le territoire national et à partager les avancées obtenues sur la scène internationale.

Concernant la restitution de la CSW69, il a été souligné que la délégation congolaise a été une voix forte pour les femmes du pays. Le plaidoyer s'est concentré sur des priorités jugées essentielles : la lutte acharnée contre les violences basées sur le genre (VBG), la quête d'un accès équitable à l'éducation et aux services de santé, ainsi que la promotion indispensable de l'autonomisation économique des femmes. Face à ces défis, le Ministère du Genre, Famille et Enfant a saisi l'occasion pour réaffirmer sa détermination à collaborer activement avec les partenaires nationaux et internationaux, afin de transformer ces aspirations en réalités tangibles.

Prenant la parole au nom de la Ministre du Genre, Madame Léonnie Kandolo,  la Directrice de Cabinet a exprimé la solennité de l’événement. ‘’C'est avec un immense honneur et un profond sentiment de gratitude que je vous appelle aujourd'hui à cette séance de restitution et de clôture des activités du [mois de] mars 2025, ainsi que la présentation de la participation de la délégation de la République Démocratique du Congo à la 69ème Session de la Commission sur la Condition du Statut de la Femme (CSW69), tenue à New-York," a-t-elle déclaré.

Elle a mis en lumière l'importance de cette convergence entre actions locales et plaidoyer international : ‘’Nous sommes venus aujourd'hui pour partager le résultat de ces efforts. Ainsi, la participation remarquable de notre délégation à la CSW 69 y a porté les aspirations et les préoccupations des femmes congolaises sur la scène internationale. La CSW 69 a constitué une plateforme stratégique à travers laquelle la République démocratique du Congo a pu faire entendre ses priorités, notamment l'autonomisation économique pour les femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre, l'accès à la santé et à l'éducation, ainsi que la promotion de leadership féminin."

Par ailleurs, elle n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance envers ceux qui rendent ces avancées possibles.

‘’Je tiens ici à exprimer notre gratitude face à la délégation congolaise qui a présenté haut et fort la voix de ces femmes. Je tiens également à exprimer ma gratitude à tous les acteurs et les partenaires qui, par leur engagement et leur apport constant, ont contribué à la réussite de ces actions. Votre présence aujourd'hui est un signe fort de votre engagement à poursuivre cet élan, à renforcer la synergie d'action et à rêver ensemble d'un avenir où chaque femme congolaise pourrait pleinement s'épanouir. Ensemble, soutenons nos acteurs avec conviction et détermination pour faire progresser les droits des femmes dans notre société’’.

Faisant écho à cet engagement, le Représentant de l'ONU- Femmes a souligné la portée symbolique et stratégique de ce rendez-vous annuel.

‘’Ce jour, d'être ici à cette cérémonie de clôture du mois de la femme, [est] un moment assez symbolique pour la République démocratique du Congo [qui] a pris encore une fois son engagement pour [les droits] des femmes et l'égalité entre les sexes. Ce rendez-vous annuel n'est pas simplement une tradition, mais c'est vraiment un marqueur de progrès, de mobilisation et de responsabilité".

Il a particulièrement insisté sur la pertinence du thème national dans le contexte actuel.

‘’Cette année, le thème national 'La Congolaise au sein de toutes les ambitions' nous interpelle fortement. Ce thème nous invite à placer les femmes congolaises au cœur de toutes nos politiques publiques, de toutes nos stratégies de développement et surtout de gouvernance. Ce positionnement n'est donc pas symbolique, il est fortement stratégique. Car pour nous, aucune ambition nationale ne peut et ne doit se concrétiser durablement si la moitié de la population qui est constituée de femmes reste en marge de sphère décisionnelle, de sphère économique, et même de sphère d'appartement stratégique envers la sécurité’’.

Le Représentant d'ONU Femmes a également rappelé le contexte international particulier de cette année.

‘’L'année 2025 marque aussi une étape cruciale, parce qu'elle intervient 30 ans après la déclaration du plan d'action de Pékin, et la communauté internationale a été invitée cette année à renouveler son engagement’’.

Cette cérémonie de clôture et de restitution s'inscrit donc comme un jalon important, non seulement pour faire le point sur les actions passées, mais surtout pour réaffirmer collectivement la volonté de placer la femme congolaise au cœur des stratégies de développement et de gouvernance, en s'appuyant sur les engagements nationaux et les plateformes internationales pour un avenir plus juste et équitable.

La Pros.

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