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Malgré la signature de la déclaration de principes de Doha, RDC : le CNSA se dit préoccupé par la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays

Signée le 19 juillet dernier à Doha, au Qatar, entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et la coalition rebelle AFC/M23, la déclaration de principes prévoit notamment, un cessez-le-feu immédiat alors que sur terrain c’est plutôt des «affrontements qui se poursuivent sur plusieurs fronts, entraînant mort d'hommes et déplacement massif des populations civiles avec toutes les conséquences que cela entraîne». Une situation aussi préoccupante que déplore et condamne le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, « CNSA » en sigle, dans un communiqué émit au sortir de sa dernière session ordinaire hebdomadaire tenue mardi 5 août 2025 dans la salle des réunions, sise Immeuble du Cinquantenaire, avenue Isiro no28, Commune de la Gombe, sous la présidence de Monsieur Joseph Olenghankoy Mukundji, son Président. Ci-dessous, l’intégralité de ce communiqué.

COMMUNICATION DU CNSA n0 033/CNSA/2025 du 05 août 2025

Vu la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée à sa 7910e séance le 31 mars 2017, prenant acte de la création du CNSA, conformément à l'article 6 de la Loi organique no 18/023 du 13 novembre 2018 et aux chapitres V et VI de l'Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, le Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus Electoral, en sigle CNSA, s'est réuni le mardi 05 août 2025 en session ordinaire hebdomadaire dans la salle des réunions, sise Immeuble du Cinquantenaire, avenue Isiro no28, Commune de la Gombe, sous la présidence de Monsieur Joseph Olenghankoy Mukundji, son Président.

Un seul point était inscrit à l'ordre du jour : la situation politico-sécuritaire du pays.

Le CNSA constate avec regret qu'en dépit de la signature de la déclaration de principes de Doha, la situation sécuritaire à l'Est demeure préoccupante. Les affrontements se poursuivent sur plusieurs fronts, entraînant mort d'hommes et déplacement massif des populations civiles avec toutes les conséquences que cela entraîne.

Le CNSA a accueilli avec satisfaction les conclusions de la réunion des co-présidents du Sommet EAC-SADC plus le groupe de facilitateurs du processus de paix en République Démocratique du Congo, tenue à Nairobi en date du 01 août 2025, recommandant, pour rationaliser et rendre plus efficace le processus de négociation, principalement la fusion immédiate de ces deux initiatives sous l'égide de l'Union Africaine.

Le CNSA exhorte toutes les parties signataires de la déclaration de principes de Doha, de respecter scrupuleusement leurs engagements, en particulier par rapport aux mesures de confiance décidées dans ladite déclaration en vue de permettre le parachèvement du processus qui aboutira à la signature d’un accord de paix susceptible de préserver les vies des populations civiles et donner plus de chance à une paix durable et définitive.

Enfin, le CNSA rappelle que la paix par la fin de la guerre a besoin d'être complétée par un climat intérieur de paix sociale et de cohésion nationale fondées sur un fonctionnement harmonieux et performant de l'Etat dont le cadre est à concevoir au cours du dialogue inclusif dont l'importance et la nécessité ont été ressenties dans tous le processus de négociation aussi bien au niveau africain, qu'à Doha et à Washington. En effet, le CNSA a la pleine conviction que de la même manière que le Président de la République, Chef de l'Etat s'est investi sur le plan diplomatique avec des avancées très appréciables, il est capable par son implication, de faire aboutir avec succès le processus interne de pacification et de réconciliation nationale.

Que l'Eternel Dieu nous guide.

Commencée à 10 heures 37 minutes, la séance a pris fin à 20 heures 13 minutes.

Fait à Kinshasa, le 5 Août 2025

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Accord de paix de Washington entre la RDC et le Rwanda, Genève : l'Union Interparlementaire prête à accompagner ce processus

  

La sixième Conférence Mondiale des Présidents des Parlements s’est clôturée le jeudi 31 Juillet 2025 à Genève, en Suisse, sur une note de satisfaction pour la République Démocratique du Congo. Le plaidoyer mené par les Présidents des deux Chambres du Parlement congolais à cette réunion de haut niveau organisée par l’Union Interparlementaire (UIP) et les Nations Unies, a porté ses fruits.

En marge de la clôture de cette conférence, le Secrétaire Général de l’Union Interparlementaire, le Camerounais Martin Chungong, s’est entretenu avec le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, et celui du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, au siège de l’UIP à Genève.

Dans sa communication, Martin Chungong a salué, au nom de l’Union Interparlementaire, la signature de l’accord de paix de Washington entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, intervenue le 27 juin dernier sous la médiation du Président Américain Donald Trump. Il a, par ailleurs, annoncé la disponibilité de l’UIP à accompagner ce processus vers son aboutissement, en activant la diplomatie parlementaire aux niveaux international et régional pour appuyer les Parlements congolais et rwandais dans leur mission d’accompagnement des Gouvernements respectifs dans la mise en œuvre de cet accord, qui exige de tous le respect des engagements pris.

Martin Chungong a renchéri en appelant les deux Présidents des Chambres du Parlement congolais à mettre en place, au sein de leurs Institutions respectives, un mécanisme de vulgarisation de cet accord auprès de la Population et de la classe politique congolaise afin d’en assurer l’appropriation par l’ensemble des Citoyens. A ce sujet, l’Union Interparlementaire s’est dite prête à financer cette démarche, comme elle l’a fait dans certains pays qui, grâce à la diplomatie et au dialogue, se sont engagés à mettre fin aux conflits pour faire place à la paix. Martin Chungong a également annoncé que l’UIP entend se joindre à la démarche déjà amorcée par l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, afin de conjuguer leurs efforts pour la réussite de ce processus.

Le soutien apporté par l’Union Interparlementaire au processus de paix en cours en République Démocratique du Congo marque l’aboutissement d’un travail acharné mené par le Parlement congolais à travers la diplomatie parlementaire, pour inviter la Communauté Internationale à soutenir l’accord de paix de Washington, signé entre la RDC et le Rwanda le 27 juin dernier.

Cette conférence, considérée comme le Forum Parlementaire de plus haut niveau au monde, a rassemblé des centaines de participants, dont 102 Présidents de parlement, 34 Vice-présidents, des Parlementaires, des Diplomates, des responsables des Nations Unies, des experts, ainsi que des Représentants de la Société Civile, du monde académique et des médias.

La conférence s’est tenue dans un contexte de tensions mondiales croissantes et de conflits régionaux. À l’issue de trois jours de débats et de négociations, les Présidents de Parlement ont adopté une déclaration soulignant les transitions essentielles à opérer pour faire progresser la paix, la justice et la prospérité, sur la base d’un engagement renouvelé en faveur d’un multilatéralisme plus fort et plus efficace, porté par une mobilisation parlementaire accrue en soutien aux Nations Unies.

La Pros.

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La RN1 bloquée à Luila, Kongo Central : la population en colère exige des mesures de sécurité face à l’insécurité grandissante !

Une vive tension règne depuis ce matin à Luila, localité située dans le territoire de Kasangulu, au Kongo Central. En réaction à la montée inquiétante de l’insécurité dans la région, la population locale a procédé au blocage de la Route Nationale n°1 (RN1), un axe routier vital reliant Kinshasa à la province ce mardi 05 août 2025.

Dès les premières heures de la journée, les habitants de Luila sont descendus dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol face au phénomène "Kuluna", ces groupes de jeunes délinquants violents qui sèment la terreur dans les quartiers. Pneus brûlés, troncs d’arbres, pierres et barricades ont été dressés sur la RN1, paralysant la circulation et attirant l’attention des autorités et de l’opinion publique.

« Trop, c’est trop ! Nous vivons dans la peur. Des maisons sont attaquées, des citoyens dépouillés en pleine nuit, parfois même en plein jour. Nous voulons la paix et la sécurité », a crié un manifestant.

La colère des habitants de Luila est alimentée par une série d’attaques récentes perpétrées par des hommes armés, souvent lourdement équipés. Selon plusieurs témoignages, ces individus opèrent en toute impunité, profitant de l’absence de patrouilles policières et du manque de réaction des autorités locales.

La population dénonce l’inefficacité des services de sécurité et l’indifférence des responsables politico-administratifs, malgré les multiples alertes lancées par les communautés locales.

Ce climat d’insécurité est exacerbé par l’évasion récente de 20 détenus de la prison de Kasangulu, dont certains seraient soupçonnés d’avoir rejoint ou renforcé les réseaux criminels déjà actifs dans la région. Cet événement a renforcé la psychose au sein de la population, qui redoute une recrudescence des actes criminels.

Par cette action de blocage, la population de Luila adresse un message fort aux autorités provinciales et nationales. Elle exige :

  1. Le renforcement immédiat de la sécurité dans toute la zone de Luila et Kasangulu ;
  2. L’arrestation et la neutralisation des criminels armés ;
  3. Une enquête sérieuse sur l’évasion des prisonniers de Kasangulu ;
  4. La relance effective des patrouilles de la police et des services de renseignement ;
  5. L’implication directe des autorités provinciales dans la gestion de cette crise sécuritaire.

La RN1 étant un axe stratégique pour les échanges commerciaux et le transport de marchandises entre Kinshasa et les provinces de l’ouest du pays, son blocage pourrait avoir de lourdes répercussions économiques. Le gouvernement est ainsi interpellé pour agir rapidement, non seulement pour rétablir la circulation, mais surtout pour restaurer la confiance des populations en l’État et ses institutions.

Pour l’instant, la route reste barricadée et les habitants maintiennent leur mobilisation jusqu’à obtention d’une réponse concrète.

Bosco Kiaka

 

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OLPA stupéfait par la fermeture d’une radio à Lisala

 Kinshasa, le 5 août 2025. L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de presse, exprime sa grande stupéfaction après la fermeture de la radio Top Lisala, station privée émettant à Lisala, chef-lieu de la province de Mongala, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).

Le média a été réduit au silence, le 31 juillet 2025, après avoir été scellé et assiégé par plusieurs éléments de la Police nationale congolaise (PNC/Lisala), qui escortaient M. Louis Elinga, maire adjoint de la ville de Lisala. Le personnel de la radio a été interdit d'accès aux installations de Top Lisala.

Une réquisition de la force publique émise, le 29 juillet 2025, par M. Baudouin Yenga Malembe, ministre provincial de l’Intérieur, sécurité, ordre public, décentralisation, population et affaires coutumières ordonne la fermeture de la radio jusqu’à nouvel ordre pour « dérapage excessif ».

Une mesure consécutive à la diffusion, le 29 juillet 2025, d’une émission intitulée " Tic-Tac", animée par les journalistes Fabrice Mabongi et Cédric Ngwangele. Au cours de l'émission, les invités, Éric Bumba et Chico proches du sénateur Michel Lingepo, élu de la Mongala, ont analysé un courrier adressé à M. Jean Colin Makaka, gouverneur de province. Dans son courrier, le sénateur exigeait le retrait de l'édit du 28 décembre 2024 fixant la nomenclature d'actes générateurs de recette de la taxe spéciale conventionnelle sur la reconstruction de la province. Les invités ont critiqué violemment les députés provinciaux pour leur indifférence face à la démarche du sénateur Lingepo.

Au regard de ce qui précède, OLPA condamne cette mesure qui porte gravement atteinte à la liberté de presse garantie par les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme.

En conséquence, OLPA exige la réouverture immédiate et inconditionnelle de la Radio Top Lisala.

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Défense : vers un partenariat stratégique entre Kinshasa et Montevideo !

 En tournée gouvernementale en République Orientale d’Uruguay, la délégation congolaise, conduite par le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a été reçue, ce mercredi 6 août 2025, par le Président de la République d’Uruguay, S.E. Yamandú Orsi.

Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue dans un esprit de fraternité et de coopération entre les deux nations, a été ponctuée par la signature d’un Mémorandum d’Entente entre les deux ministères de la Défense. Ce texte de coopération acte la volonté partagée de Kinshasa et Montevideo de bâtir un partenariat stratégique, durable et tourné vers la paix, conformément à la vision du Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

À l’issue de cette mise en relation, des réunions bilatérales sont attendues avec les différents départements sectoriels uruguayens, dans l’optique de faire progresser les priorités de coopération établies entre les deux capitales.

Dans le prolongement de ces échanges, le Vice-Premier Ministre Guy Kabombo s’est rendu à l’État-major des Forces Armées de l’Uruguay. À cette occasion, il a salué l’engagement constant de ce pays dans les Opérations de Maintien de la Paix, notamment en République Démocratique du Congo depuis 2001. Il a également rendu un vibrant hommage à la mémoire des 15 soldats uruguayens tombés en mission de paix sous la bannière de la MONUSCO, soulignant la reconnaissance du peuple congolais face à ce sacrifice.

Défense : vers un partenariat stratégique entre Kinshasa et Montevideo !
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Après l’absence des témoins de la défense : Le procès Mutamba renvoyé au mercredi 6 août prochain

 L’audience de ce lundi 4 août à la Cour de cassation s’est tenue sans la comparution des témoins de la défense alors que plusieurs témoins du ministère public étaient présents.

A cet effet, les avocats de Constant Mutamba ont sollicité une remise de l’audience afin d’entendre les témoins cités par la défense. Ainsi, la prochaine audience a été renvoyée au mercredi 6 août prochain. Néanmoins, il y a eu quelques experts appelés à se prononcer sur des éléments techniques liés au dossier, en l’occurrence, Christian Kalume, expert à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).

Il a indiqué que le contrat au centre du procès, bien qu’il atteigne le seuil d’un appel d’offres international, peut légalement être conclu de gré à gré.

Pour cet expert, dès lors qu’il y a un accusé de réception, passé un délai de 10 jours, le contrat est considéré comme tacitement approuvé.

Mais cet expert en passation des marchés publics a fustigé le paiement par la défense à plus de 50% dans le cadre de ce projet, alors que la réalisation physique est de 0%.

En réaction, les avocats de la défense ont contesté la qualité d’expert attribuée au témoin, estimant qu’il a plutôt exprimé des avis personnels, en tant que cadre d’un service de l’État, et non en tant qu’expert indépendant, comme l’exige sa mission.

Un autre expert a fait sa déposition. Il s’agissait de Fayi, expert au ministère des ITPR. Il a indiqué que la construction des bâtiments est exclusivement du ressort du ministère des Infrastructures. Il a tout de même précisé que, pour des cas exceptionnels, émanant soit d’une décision prise lors d’un conseil des ministres, soit grâce aux nouvelles législations, d’autres ministères peuvent prendre seuls des décisions.

Cependant, dans le cas sous examen, il a reconnu que la partie contractante, en l’occurrence le ministère de la Justice, pouvait signer un contrat dans le domaine de la construction d’une prison. Il a précisé que son ministère avait été saisi par l’ex-ministre de la Justice pour les accompagner dans la réalisation dudit projet, mais malheureusement en retard.

Prenant la parole une fois encore, la défense a fait savoir à la Cour de cassation que la prison de Saké, au Nord-Kivu, a été construite par l’ancienne ministre de la Justice, Rose Mutombo, sans passer par le ministère des Infrastructures et Travaux publics.

À ce sujet, l’expert du ministère des Infrastructures et Travaux publics a reconnu cette révélation et s’est incliné. Une réponse qui a été saluée par la partie Mutamba, comme une victoire.

L’affaire a été renvoyée au mercredi 6 août prochain pour la poursuite avec l’audition des témoins, dans l’objectif d’établir et de dégager les responsabilités.

Jackson Mutamba

 

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Attaque des ADF en Ituri, Komanda : la MONUSCO condamne et intensifie ses efforts de protection

La nuit du 26 au 27 juillet 2025 a été le théâtre d’une scène inédite d’attaques du groupe armé Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Komanda, dans le territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri causant une lourde perte en vies humaines de 43 civils dont 19 femmes, 15 hommes et 9 enfants dans une église catholique de la place.

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) exprime, à travers une correspondance officielle, sa profonde indignation face à ces actes de violence inqualifiables, qui constituent de graves violations du droit international humanitaire et atteintes aux droits de l’homme.

Elle exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête sur cette tuerie et à traduire les auteurs en justice. La Mission réitère également l’appel du Secrétaire général des Nations Unies aux groupes armés étrangers à déposer les armes sans conditions et à retourner dans leurs pays d’origine.

« Ces attaques ciblées contre des civils sans défense, notamment dans des lieux de culte, sont non seulement révoltantes mais aussi contraires à toutes les normes en matière de droit de l’homme et de droit international humanitaire. La MONUSCO continuera de travailler sans relâche aux côtés des autorités congolaises pour protéger les populations civiles conformément à son mandat », a déclaré Madame Vivian van de Perre, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l'ONU, chargée de la Protection et des opérations et Cheffe par intérim de la MONUSCO.

En coordination avec les autorités locales, la Mission se dit prête à apporter son soutien aux opérations de prise en charge des victimes, notamment à travers l’organisation des inhumations et la fourniture de soins médicaux aux blessés. Parallèlement, elle a intensifié ses efforts de sécurisation autour de Komanda en augmentant la fréquence de ses patrouilles dans la zone.

Pour prévenir les risques d’une attaque à venir, la MONUSCO reste pleinement engagée aux côtés des autorités congolaises et des communautés locales afin de prévenir de futures attaques, protéger les civils, et contribuer à la réduction des tensions, et à la stabilisation des zones affectées par les violences armées.

Il sied de rappeler que cette attaque des éléments du groupe armé Forces Démocratiques alliées (ADF) a causé la mort d’au moins 43 civils (19 femmes, 15 hommes et neuf enfants). La majorité des victimes auraient été tuées à l’arme blanche dans un lieu de culte. Plusieurs personnes ont été enlevées. Des habitations et boutiques ont également été incendiées, aggravant une situation humanitaire déjà extrêmement préoccupante dans la province.

La MONUSCO présente ses sincères condoléances aux familles et communautés endeuillées et réaffirme sa solidarité aux populations affectées.

César Nkangulu

Attaque des ADF en Ituri, Komanda : la MONUSCO condamne et intensifie ses efforts de protection
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