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300 lauréats lancés sur le marché de l’emploi, UNIKIK : Marie-Thérèse Sombo clôture officiellement l’année académique 2024-2025

La grande salle de l’Université de Kikwit (UNIKIK), province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) a servi de cadre, le samedi 13 septembre 2025,  pour la clôture officielle de l’année académique 2024-2025 sur toute l’étendue du territoire national. Cette cérémonie a été présidée par la Ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovation, Marie-Thérèse Sombo. Cet évènement s’est déroulé en présence de plusieurs autorités notamment, du Secrétaire Général de l’ESU chargé de recherche, le maire de Kikwit, les membres du Comité urbain de sécurité, des dirigeants des instituts supérieurs et universitaires issus du Grand Bandundu, ainsi que de professeurs venus de Kinshasa.

L’UNIKIK a saisi cette opportunité pour procéder à la collation des grades académiques. 399 lauréats ont été lancés sur le marché d’emploi dont 69 du système LMD (Licence, master, Doctorat).

D’entrée de jeux, le professeur Alphonse Kapumba, recteur de l’UNIKIK et président de la Sous-conférence des chefs d’établissement de l’ESU Kwilu-sud a, au nom de la communauté universitaire, rendu un hommage mérité au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, grand chancelier des universités et instituts supérieurs de la RDC, étant donné qu’il tient à rendre compétitive et performante la formation de la jeunesse et à consolider la paix dans le pays, surtout la partie occupée par l’armée rwandaise avec ses supplétifs AFC/M23.

Il n’a pas oublié d’être reconnaissant à l’endroit de la première ministre Judith Suminwa Tuluka qui mène les actions gouvernementales avec compétence et détermination.

Kapumba a salué l’attention accordée par Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’ESU-RDC à la qualité de l’enseignement et de la recherche en considérant celle-ci comme le maillon important dans le processus de développement de la RDC.

«Vous avez engagez des réformes importantes pour offrir à notre pays des cadres compétents, innovateurs et créatifs. Vous avez mis en place des cadres de concertations pour des autoévaluations pour étudiants, enseignants (…) L’Université de Kikwit est réellement engagée à soutenir votre vision dans la formation de la jeunesse engagée à servir ce pays», a déclaré le recteur de l’UNIKIK tout en soulignant les efforts que conjugue cette Alma Mater dans la formation des assistants au troisième cycle et au doctorat dans différentes universités éparpillées dans le monde entier.

De son côté, l’Abbé Clément Molo, secrétaire général académique qui a gravité autour du calendrier académique, des étudiants, des facultés organisées et opérationnelles, de la bibliothèque totalement numérique, des conférences et ateliers organisés par cette institution tout au long de l’année académique.

Quant à eux, les étudiants ont sollicité des bus Trans Academia pour leurs transports…

«Nous croyons que l’avenir de notre pays se joue dans des amphithéâtres, des bibliothèques, des centre de recherches et surtout dans des cours et esprits de ces étudiants. Que cette visite soit le début d’un dialogue franc avec les institutions supérieurs et universitaires du Kwilu», a indiqué le porte-parole des étudiants de l’UNIKIK.

Prenant la parole du haut de la tribune, Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’ESU, tout en remerciant de tout cœur la communauté universitaire du Kwilu pour l’accueil, a indiqué qu’elle mettrait fin aux années académiques élastiques et désordonnées.

«Il s’agit pour moi de conférer un caractère exceptionnel à cette cérémonie qui marque une avancée importante à savoir la fin des années élastiques et parfois chevauchées ainsi que le retour à la normalité et à l’uniformisation des années académiques. Finie la récréation et des désordres jadis observés par bon nombre d’établissements de l’enseignement supérieur et universitaires qui ne respectaient pas le calendrier académique», a-t-elle déclaré.

Elle a fait savoir que c’est «sur instruction express du président de la République, Chef  de l’Etat, Grand Chancelier des universités et instituts supérieurs du Congo que le ministère de l’enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovation s’est employé à mettre en place un ensemble de dispositifs adéquat afin d’assurer un bon déroulement des activités d’enseignement et de recherche conformément au calendrier arrêté par l’instruction académique  026»

L’autorité de tutelle a exprimé ses mécontentements face ce qu’elle appelle ‘’création désordonnée des établissements de l’ESU par les privés’’.

«Dans un autre registre, face au phénomène déplorable de créations désordonnées d’établissements d’enseignement supérieur et universitaire telles des champignons, initiatives des privés, il était temps de mettre fin à cette mauvaise pratique. Ceci m’a conduite à décider de la suspension de l’octroi des autorisations de fonctionnement et d’agréments de nouveaux établissements jusqu’à nouvel ordre», a-t-elle insisté.

Elle a également indiqué que dans le but d’avoir une juste perception de la qualité de fonctionnement des établissements d’enseignement, le ministère a initié un contrôle de gestion est en cours dans tous les établissements.

Elle n’a pas oublié de féliciter les comités de gestion de l’ISP-Kikwit, UNIKIK, l’ISTM-Kikwit ainsi que les privés qui se sont évertués de construire des bâtiments pour améliorer la qualité des enseignements. 

Badylon Kawanda Bakiman

 

300 lauréats lancés sur le marché de l’emploi, UNIKIK : Marie-Thérèse Sombo clôture officiellement l’année académique 2024-2025
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Reconnaissance du génocide en RDC : Samuel Mbemba place la Communauté Internationale devant ses responsabilités !

Au cours d'un point de presse tenu le vendredi dernier à Kinshasa, le Ministre des Droits humains, Me Samuel Mbemba Kabuya, a livré un message fort à la nation et au monde. De retour de la 60ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, il a appelé à une prise de conscience universelle face aux atrocités commises dans l'Est de la République Démocratique du Congo, qu'il qualifie sans équivoque d'actes de génocide. 

S'appuyant sur une série de documents officiels, le Ministre a martelé sur la nécessité de nommer les crimes pour ce qu'ils sont. « Divers rapports officiels notamment, le Rapport Mapping du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les rapports successifs des experts de l’ONU et les conclusions du rapport final S/2025/446 du 03 juillet 2025, établissent de graves violations des droits humains en RDC », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que ces documents détaillent des massacres ciblés, des épurations ethniques et l'utilisation de violences sexuelles comme arme de guerre, attribuant la responsabilité de ces actes au Rwanda et à ses alliés successifs tels que le RCD, le CNDP, et l’AFC/M23.

Face à ce qu'il nomme des preuves irréfutables, Samuel Mbemba a exhorté l'opinion nationale à s’approprier le combat de la reconnaissance du génocide commis en RDC, un combat initié par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a également enjoint la communauté internationale à briser le silence et à se montrer solidaire des victimes.

Mise au point sur la gestion du Fonarev

Interrogé en marge de sa déclaration sur des critiques visant la gestion du Fonds National des Réparations des Victimes (Fonarev), le Ministre a été catégorique. « On ne peut payer que les vraies victimes. Et pour y arriver, il faut une identification sérieuse, ce que le Fonarev est en train de faire », a-t-il précisé, défendant ainsi le processus en cours destiné à garantir que les réparations parviennent aux personnes légitimement concernées.

La Pros.

 

MESSAGE DU MINISTRE DES DROITS HUMAINS

A la ville et au monde (URBI ET ORBI)

Depuis plus de trois décennies, l'Est de la République Démocratique du Congo demeure le théâtre d'atrocités d'une gravité extrême, qualifiées de crimes de génocide. Il apparaît dès lors indispensable de rappeler avec clarté la signification du terme « génocide », de mettre en évidence les actes qui relèvent de cette qualification commis sur le sol congolais, et d'adresser un appel solennel à la conscience, tant nationale qu'internationale, afin que cessent ces violences et que justice soit rendue aux victimes.

Au regard de l'article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies, « le génocide s'entend de l'un quelconque des actes commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtres de membres du groupe, atteintes graves à l'intégrité physique et mentale de membres du groupe, soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe et le transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe ».

Divers rapports officiels, notamment le Rapport Mapping du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les rapports successifs des Experts de l'ONU, les conclusions du rapport final S/2025/446 du 3 juillet 2025, le rapport S/2025/403 du 23 juin 2025, ainsi que les Résolutions S/RES/2765 (2024), S/RES/2773 (2025) et A/HCR/RES/S-37/1 du 7 février 2025, établissent de graves violations des droits humains en RDC.

Ces documents dénoncent des massacres ciblés, épurations ethniques, destructions et repeuplements de villages, exécutions sommaires, et violences sexuelles massives utilisées comme armes de guerre. Ces crimes sont attribués au Rwanda et à ses alliés (RCD, CNDP, M23, AFC/M23) ainsi qu'à divers groupes armés étrangers (FDLR, ADF-NALU, LRA, etc.).

Voici quelques exemples d'actes de génocide perpétrés sur le sol congolais depuis 1996 :

Massacre de Tingi-Tingi : entre 100 000 et 300 000 réfugiés hutus tués par l'Armée Patriotique Rwandaise.

  • Massacre de Kalima : 200 réfugiés massacrés dans les territoires de Pangi et Kasongo.
  • Massacre de Makobola : 800 personnes tuées et des centaines de maisons incendiées.
  • Massacre de Katogota : des civils brûlés vifs, habitations incendiées, tirs à bout portant.
  • Massacre de Mwenga : 15 femmes et un homme enterrés vivants.
  • Massacre de Kamituga : des centaines de personnes massacrées à l'arme blanche.
  • Massacre de Kasika : 1000 civils massacrés, dont des femmes enceintes, des enfants et un prêtre tué dans une église.

Il sied de noter que la commission des actes de génocide se réalise depuis plusieurs années sur le territoire congolais, sous le regard indifférent de la communauté internationale. Le bilan s'élève à plus de 10 millions de morts et plus de 10 millions de victimes vivantes, dont des femmes violées, des orphelins et des déplacés internes. [[1]](https://actualite.cd/2025/09/19/rdc-samuel-mbemba-appelle-lappropriation-du-combat-de-la-reconnaissance-du-genocide)

À ce jour, le Rwanda et ses supplétifs de l'AFC/M23 poursuivent leurs actes odieux de massacres, tels que ceux de Kishishe, Kibumba, Kitchanga, Maboya, Kanyabayonga, Bwito, Minova et Goma.

Considérant ces preuves irréfutables, j'alerte le monde sur le fait que les atrocités commises dans l'Est de la RDC sont des actes de génocide qui doivent interpeller la conscience universelle.

J'appelle l'opinion nationale à s'approprier le combat de la reconnaissance du génocide commis en RDC, combat initié par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l'État, Garant de la Nation. J'appelle également la communauté internationale, face à l'évidence des rapports crédibles prérappelés, à être solidaire avec les victimes de ces actes et à briser le silence.

Fait à Kinshasa le 19 septembre 2025

Samuel Mbemba Kabuya

Ministre des Droits Humains

 

Reconnaissance du génocide en RDC : Samuel Mbemba place la Communauté Internationale devant ses responsabilités !
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Pour le siège du Speaker, Assemblée nationale : Mboso et Tshilumbayi se neutralisent par des pétitions

La tension reste vive à la chambre basse du Parlement avec la mise en place de la commission spéciale. Les chances de survie politique de Vital Kamerhe ne tiennent qu’au bout d’un fil. Son siège est prisé par deux personnalités du Bureau. Il s’agit de Jean-Claude Tshilumbayi, Premier Vice-président et cadre de l’UDPS, le parti présidentiel ainsi que de Christophe Mboso, deuxième Vice-président.
Pour se neutraliser, une pétition a commencé à circuler pour obtenir la destitution de l’un ou de l’autre.

De ce fait, les élus, attribuant cette pétition aux partisans de Tshilumbayi, ont lancé à leur tour une démarche similaire visant le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.

«Le nombre requis des signatures sera atteint sous peu. Il va partir», a affirmé un député initiateur, convaincu de l’issue de ce processus. Ce dernier reproche notamment à Mboso son absentéisme répété pendant les heures de service.

Un autre élu est allé plus loin dans ses accusations. « Il est à la base du désordre dans ce qui se fait. Il va payer le prix », a-t-il martelé, ajoutant que la campagne de signatures est déjà en cours et pourrait aboutir dans les prochains jours.

En attendant, le document initié par lesdits pétitionnaires doit être officiellement déposé avant le lundi prochain. Les pétitionnaires reprochent à leur tour à Tshilumbayi une absence prolongée aux plénières, ainsi qu’une présumée complicité avec le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, visant à bloquer ou étouffer certaines initiatives parlementaires jugées sensibles.

En cas de succès de la procédure, Christophe Mboso, actuel deuxième Vice-président, serait le dernier membre encore en fonction au sein du Bureau de l’Assemblée nationale après la disqualification de Tshilumbayi.

La Pros.

Pour le siège du Speaker, Assemblée nationale : Mboso et Tshilumbayi se neutralisent par des pétitions
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