La voix de la République Démocratique du Congo a retenti avec gravité et clarté dans l’hémicycle prestigieux de l’Assemblée Nationale française.A l’occasion de la 50ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), qui s’est tenue les 12 et 13 juillet 2025 à Paris, l’Honorable Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, a livré une intervention magistrale, saluée pour sa profondeur politique et sa résonance morale. Dans un contexte régional instable, marqué par la persistance des violences dans l’Est de la RDC, les tensions avec le Rwanda, et l’urgence humanitaire croissante, l’intervention du Président Kamerhe s’est voulue à la fois appel à la raison, éloge de la paix, et réaffirmation des principes fondamentaux de souveraineté, de justice et de solidarité panafricaine.
Une tribune pour la paix, la dignité et la souveraineté
Dans un discours qui mêlait rhétorique élégante et engagement sans équivoque, Vital Kamerhe a remercié les institutions parlementaires francophones pour leur soutien à travers l’adoption d’une résolution importante sur la situation dans les Grands Lacs, résolution qu’il a qualifiée de « jalon historique ».
« Cette résolution que nous avons portée ensemble est un acte politique fort, un jalon historique qui témoigne de notre aspiration à une diplomatie parlementaire renforcée, plus active et plus audible dans l’espace francophone », a-t-il déclaré.
Avec lyrisme et lucidité, il a évoqué les grandes figures françaises - Victor Hugo, Jaurès, Simone Veil, Christiane Taubira - comme symboles de cette Francophonie politique capable d’unir les peuples autour des idéaux universels de liberté, de justice et de fraternité.
Mais au-delà des symboles, l’homme d’État congolais a souligné l’urgence d’une paix juste dans la région des Grands Lacs. Une paix, selon lui, qui ne saurait être confondue avec le renoncement aux droits fondamentaux du peuple congolais.
« La République Démocratique du Congo est prête. Elle est prête à faire la paix avec son voisin le Rwanda. […] Elle est prête à pardonner, sans renoncer à la justice et à la réparation. »
Une approche de réconciliation sans compromission
Vital Kamerhe a rappelé, dans un esprit de responsabilité politique, que la RDC et le Rwanda sont condamnés à coexister par la force de la géographie et de l’histoire. Dès lors, il en appelle à l’action des dirigeants politiques pour transcender les clivages et bâtir une paix durable.
Il a salué l’initiative du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a soutenu de manière significative les actions de l’APF en Afrique, y compris la mission diplomatique au Sahel et celle conduite récemment à Kinshasa et Kigali.
Dans un élan panafricaniste assumé, il a dressé une vision d’une Afrique débarrassée des conflits stériles et réconciliée avec son potentiel.
« C’est cela aussi l’Afrique que nous voulons, le monde que nous voulons, débarrassé des guerres et des conflits qui tuent et appauvrissent inutilement nos populations. »
Un appel à la communauté internationale pour protéger la RDC
Sensible à l’impact des conflits armés sur les populations civiles, et particulièrement sur les femmes, premières victimes des violences, Vital Kamerhe a plaidé pour que la question humanitaire soit élevée au rang de priorité internationale. Il a exhorté la Francophonie à soutenir le peuple congolais dans sa quête de stabilité, dans la protection de ses ressources naturelles, et dans la restauration de la paix.
« Qui dans cette salle nierait le fait que la RDC se trouve au cœur de la transition énergétique ? Ne devrions-nous pas tous protéger ce pays, l’aider à retrouver la paix et recouvrer sa capacité à produire du pain pour les enfants du Congo, de l’Afrique et du monde ? »
Il a conclu son allocution dans les langues de son pays, exprimant, au nom de la nation congolaise, un message de paix, de reconnaissance et de dignité : « Aksanti sana ; Matondo mingi ; Twasakidila. Je vous remercie. »
L’APF aux côtés de la RDC : une résolution d’une grande portée politique
L’intervention de Vital Kamerhe s’inscrit dans un contexte fort, celui de l’adoption, par l’APF, d’une résolution sans équivoque sur la situation dans la région des Grands Lacs. L’Assemblée francophone, par la voix de ses délégués, a :
Exprimé sa vive préoccupation face à la poursuite des violences, aux déplacements massifs de populations, et aux violations persistantes des droits humains dans l’est de la RDC ;
Salué l’accord de paix signé à Washington le 27 juin 2025, sous médiation des États-Unis, tout en appelant à sa mise en œuvre effective ;
Condamné fermement les incursions militaires et les soutiens directs ou indirects aux groupes armés ;
Appuyé les efforts diplomatiques régionaux, notamment ceux conduits par la médiation togolaise sous l’égide de l’Union africaine ;
Appelé au respect de la souveraineté de tous les États de la région et à un dialogue franc, inclusif et bilatéral ;
Encouragé une participation accrue des femmes et des jeunes dans les processus de paix ;
Décidé la mise en place d’un groupe restreint de suivi, composé de parlementaires francophones issus de la région, pour garantir un suivi régulier et formuler des recommandations concrètes.
Par ce texte fort, l’APF s’inscrit en acteur majeur de la diplomatie parlementaire, fidèle à son engagement en faveur de la démocratie, de la paix et de la coopération multilatérale.
Félix Tshisekedi soutient une mission de bons offices de l'APF
La République démocratique du Congo (RDC) a été vivement représentée à la 50e Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) par des délégations venues de plusieurs institutions de la République, dont l'Assemblée nationale et le Sénat. Cette participation a permis aux pays membres de l'APF de prendre un engagement ferme pour promouvoir la paix durable dans la région des Grands Lacs, plutôt que de rester dans des conflits permanents qui entravent le développement de la sous-région.
La RDC a joué un rôle important et remarquable pour faciliter cette paix et l'harmonie entre les peuples francophones au-delà de la région des Grands Lacs. Au nom de la solidarité et de la fraternité africaines, le Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, a décidé de soutenir financièrement une mission de bons offices dans les pays du Sahel, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Les membres de l'Assemblée parlementaire francophone auront pour mission de convaincre les pouvoirs exécutifs de ces trois pays de ne pas quitter l'Organisation internationale de la Francophonie. Cette mission s'inscrit dans la continuité des efforts déployés par l'APF pour promouvoir la coopération et la solidarité entre les pays francophones.
La même mission avait déjà été menée avec succès en RDC, au Rwanda et au Togo, à la satisfaction totale de ses membres. Le soutien de Félix Tshisekedi à cette mission reflète son engagement en faveur de la paix, de la stabilité et de la coopération régionale.
Le dernier rapport du groupes d’experts des Nations Unies continue à faire parler la classe politique congolaise car, les faits ainsi évoqués mettent à nu le soutien inconditionnel du régime de Kigali dans la crise sécuritaire dégradante qui secoue la partie Est de la RDC depuis plus de trois décennies. Dr Dénis Mukwege, figure emblématique de l’opposition congolaise et Prix Nobel de la paix 2018, a, dans une déclaration publiée hier, mercredi 9 juillet 2025, condamner l’implication irréfutable du Rwanda tels que mentionnée dans le rapport des experts de l’ONU et appelle à des sanctions fortes et coordonnées contre ceux qui se complaisent à déstabiliser le pays et sollicite ainsi la mise en œuvre des prescrits de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ci-dessous, l’intégralité de sa déclaration.
Déclaration suite à la publication du dernier rapport du Groupe d’Experts United Nations sur la République Démocratique du Congo
Le rapport semestriel des experts mandatés par le Conseil de sécurité des Nations unies confirme, preuves à l’appui, les observations déjà faites par les populations dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), les autorités congolaises et les acteurs de terrain : le régime de Kigali dirige et contrôle de facto les opérations du M23 et les Forces de défense rwandaises (FDR) ont joué un rôle déterminant dans la conquête et l’occupation de nouveaux territoires et villes, notamment Goma et Bukavu.
Les experts onusiens fondent leurs conclusions sur des photos et des vidéos authentifiées ainsi que sur des témoignages et du renseignement. Ces sources fiables et concordantes attestent qu’il n’y a aucun doute que les FDR ont mené en territoire congolais des incursions systématiques et massives et que les forces d’agression ont été positionnées en première ligne pour s’engager directement dans les combats en utilisant des armes de haute technologie.
Depuis l’offensive éclair en janvier 2025 des troupes rwandaises et du M23, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies, plus de onze millions de citoyens congolais vivent entre la famine et la violence sous le joug des forces d’occupation qui contrôlent de larges pans des Provinces du Sud et du Nord Kivu, ce qui a provoqué un regain préoccupant de violations graves des droits humains et des Conventions de Genève, et a aggravé la crise humanitaire et augmenté le déplacement forcé des centaines de milliers de civils.
En outre, les experts rapportant au Conseil de Sécurité ont collecté des sources au sein de l’armée et du gouvernement rwandais indiquant que l’objectif ultime de Kigali est de contrôler le territoire des Kivus et les ressources naturelles congolaises grâce à la mise en place par le M23/AFC d’administrations parallèles illégitimes, semblables à celles d’un État, démontrant une volonté d’annexer les territoires conquis.
Ces révélations illustrent à nouveau que la prétendue préoccupation sécuritaire affichée par le régime de Kigali pour justifier ses « mesures défensives » et son interventionnisme en territoire congolais, à savoir la neutralisation des FDLR, est devenue un prétexte suranné et ne peut plus être invoquée comme une menace existentielle pour le Rwanda.
Trente ans après le drame du génocide commis au Rwanda dont les auteurs doivent répondre de leurs actes devant la justice, et malgré d’innombrables opérations militaires et initiatives menées pour mettre fin à l’activisme des FDLR, tant par les autorités congolaises qu'en collaboration avec le Rwanda par le déploiement direct de troupes rwandaises sur le sol congolais, souvent avec le soutien de la MONUSCO, l'effectif numérique d'éléments restants de ce groupe armé suggère que sa capacité résiduelle de nuisance de ceux qui ont participé activement au génocide est fortement réduite. Cette réalité met à mal le narratif avancé par le régime de Kigali qui continue d'endeuiller toute une région au nom de pseudo-mesures de sécurité.
Plus de six millions de congolais sont morts depuis la fin du génocide au Rwanda. Une partie importante des innombrables crimes ont été et continuent d’être commis d'après divers rapports des Nations Unies, dont le rapport Mapping, publié il y a presque 15 ans, directement par l’armée rwandaise ou par le truchement de rebellions téléguidées depuis Kigali, toujours sous couvert de ce même prétexte. Les populations martyres de l’Est du Congo et la diplomatie internationale ne peuvent continuer de tolérer ce cycle répétitif de violences qui a pour objectif véritable le contrôle et l’accaparement des ressources minières congolaises.
Autant il est absolument impératif que les responsables du génocide soient traduits en justice et punis pour leurs crimes odieux, autant les victimes congolaises ont une soif immense que le monde reconnaisse leur souffrance et que justice leur soit enfin rendue. Pourtant, les mécanismes actuellement mis en place, qui sacrifient la justice sur l'autel d'une paix fragile et illusoire, s'avèrent inefficaces. Les expériences similaires du passé démontrent qu'en empruntant cette même approche, le peuple congolais martyrisé n'a obtenu ni la justice ni la paix.
Le temps est venu pour les autorités congolaises et la communauté internationale de s’impliquer de manière décisive en faveur du désarmement de ces citoyens rwandais opérant sur le sol congolais. Ceux qui en remplissent les critères pourront être réintégrés dans la société rwandaise. Cela permettrait, une fois pour toutes, de vider ce prétexte de sa substance afin qu'il cesse de justifier l'instabilité chronique, les millions de morts et les cycles de violence qui déchirent l'Est de la RDC depuis déjà trois décennies. Car, au-delà de leur enrôlement, ces individus restent des citoyens rwandais. Au moment même où des acteurs internationaux et des États s'impliquent pour trouver une solution pacifique à la dernière guerre d’agression déclenchée par le M23 avec l’appui direct et indirect du Rwanda, il y a urgence à éradiquer définitivement la question des groupes armés, notamment les FDLR et le M23, afin de donner une chance réelle à une paix durable et ouvrir la voie à une coexistence pacifique dans la région des Grands Lacs.
En outre, les Congolais ont droit à la justice, à la vérité, à des réparations et à des garanties de non-répétition des atrocités. Nous aspirons à ce que la Cour Pénale Internationale poursuive ses enquêtes et ses poursuites en RDC pour les faits commis après le 1er juillet 2002, date de l’entrée en vigueur du Statut de Rome, et nous encourageons également les États à utiliser le principe de la « compétence universelle » pour mener des enquêtes et des poursuites sur les crimes graves commis en RDC, notamment ceux répertoriés dans le rapport Mapping.
De plus, les Nations Unies se sont pleinement investies dans la mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle dans de nombreux pays africains, notamment au Rwanda, en Sierra Leone ou en République Centrafricaine, confirmant la lutte contre l’impunité et le soutien à l’instauration d’un état de droit comme des outils nécessaires pour prévenir la répétition des violences et instaurer une paix juste et durable. La souffrance des victimes est universelle, et le droit à la justice doit l’être tout autant. Il est impératif de mettre fin aux doubles standards en matière de justice à rendre aux populations martyres, en Afrique et partout ailleurs. Les leçons apprises dans d’autres situations de conflit doivent aujourd’hui être appliquées pour mettre un terme à la tragédie congolaise.
Enfin, nous réitérons donc notre appel à des sanctions fortes et coordonnées contre les acteurs de la déstabilisation en RDC et à la mise en œuvre des prescrits de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité, qui appelle à un cessez-le-feu sans condition, au retrait inconditionnel et immédiat de l’armée rwandaise du territoire congolais, et au démantèlement des administrations illégales implantées par le M23 et l’AFC au Nord et au Sud Kivu.
Le procès très attendu de l'ancien Ministre d’Etat en charge de la Justice, Constant Mutamba, devant la Cour de Cassation a connu un nouveau développement le mercredi 9 juillet 2025, avec son renvoi au 23 juillet prochain. Cette décision a été prise pour permettre aux avocats de la défense, un collectif de près de trente personnes, de s'imprégner des pièces du volumineux dossier d'accusation. L'affaire, qui captive l'opinion publique congolaise, porte sur des allégations de détournement de fonds publics à hauteur de 19 millions de dollars américains.
La journée à la Cour de Cassation a été marquée par l'arrivée tardive du prévenu. Constant Mutamba s'est présenté avec une heure de retard, un contretemps qu'il a attribué aux réalités quotidiennes de la capitale congolaise. « De prime abord, je voudrais m'incliner pour présenter mes excuses. J’ai quitté la maison à 8h30 et, bloqué dans les embouteillages, c’est ce qui justifie mon retard », a-t-il déclaré à la Cour avant de préciser qu'il comparaissait à titre provisoire en attendant l'intervention de ses avocats.
Le cœur du dossier réside dans des accusations graves portées par le ministère public. Constant Mutamba est poursuivi pour le détournement présumé de fonds alloués à la construction d'une nouvelle prison à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Selon l'accusation, l'ancien Garde des Sceaux aurait octroyé un marché de gré à gré à une société nommée Zion Construction, décrite comme étant « fantôme » et « sans expérience. Le parquet soutient que près de 20 millions de dollars auraient été transférés sur un compte ouvert juste avant le paiement, sans que les procédures de passation de marché public aient été respectées.
La défense, pour sa part, a soulevé des exceptions de procédure, arguant que la citation à comparaître de leur client était irrégulière. Les avocats ont insisté sur la nécessité d'obtenir un délai pour examiner en profondeur les accusations et préparer une défense adéquate, une demande finalement acceptée par la Cour qui a fixé la prochaine audience au mercredi 23 juillet à 10h00.
Cette affaire revêt une importance capitale, non seulement en raison du statut de l'accusé, mais aussi parce qu'elle est perçue comme un test majeur pour le système judiciaire congolais dans sa lutte contre la corruption au plus haut niveau de l'État. Constant Mutamba, qui a été contraint à la démission en juin suite à la levée de ses immunités parlementaires par l'Assemblée Nationale, a toujours clamé son innocence, affirmant être la cible de manœuvres visant à freiner ses réformes.
Avec la promulgation de la Loi sur l'Aménagement du Territoire par le Président Félix Tshisekedi le 5 juillet 2025, la RDC s’est, enfin, dotée d'un outil moderne pour maîtriser son développement. Invité sur le plateau de TV5 Afrique, le Ministre d’Etat en charge de l'Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, a détaillé les contours et l'ambition de cette réforme qu'il qualifie d'historique.
Le constat d’un héritage obsolète
Pendant des décennies, la RDC a composé avec un vide juridique et un cadre légal hérité de l'époque coloniale, datant de 1957. Cette situation a engendré une occupation anarchique de l'espace, aux conséquences souvent dramatiques.
Cette obsolescence s'est traduite par des drames humains, comme les inondations meurtrières qui ont frappé Kinshasa. Des populations sinistrées ont dû être relocalisées après avoir construit dans des zones inconstructibles, dites non-aedificandi. L'expansion urbaine de la capitale illustre parfaitement ce désordre : ‘’Kinshasa a été créé pour recevoir 400 000 personnes. Là, on est à plus de 17 millions, on dit même 20 millions de personnes. Et donc, on est dans une situation d'un débordement’’, a expliqué le Ministre.
Face à ce chaos, la nouvelle loi incarne une volonté politique forte, impulsée par le Président de la République. Guy Loando a rappelé que le Chef de l'Etat a non seulement fait de ce secteur un ministère d'Etat, une première dans l'histoire du pays, mais l'a aussi érigé en troisième pilier du programme gouvernemental. Il s'agit d'affirmer la souveraineté de l'Etat sur chaque parcelle du territoire national.
Au sujet de l’occupation d’une partie du pays par l’AFC-M23, il a martèle : ‘’aucune partie du pays échappe au contour de l'Etat, parce que l'autorité de l'Etat de notre pays s'étend sur l'ensemble de son territoire’’, balayant l'idée de zones de non-droit. La loi devient ainsi l'instrument qui rend cette autorité concrète et planifiée, même dans les régions en proie à des conflits comme le Nord et le Sud-Kivu.
Des outils de planification à toutes les échelles
La grande innovation de cette loi est l'instauration d'une gouvernance territoriale structurée et décentralisée. Fini l'improvisation, place à la planification. Le texte impose l'élaboration d'outils à tous les niveaux : le Schéma National d'Aménagement du Territoire ; le Plan Provincial d'Aménagement du Territoire (PPAT) ; le Plan Local d'Aménagement du Territoire ; ainsi que le Plan Simple d'Aménagement du Territoire pour les villages.
Cette approche vise à garantir une cohérence globale tout en s'adaptant aux réalités locales, une rupture avec la logique coloniale qui ne s'intéressait qu'aux axes d'évacuation des ressources.
Au-delà de la planification, la loi introduit une notion de "justice spatiale". L'objectif est de mettre fin à l'idée que la population peut s'installer n'importe où, au péril de sa propre sécurité. ‘’Désormais, les occupations de l'espace physique en RDC, les projets de développement doivent se faire dans une approche qui tient compte des vies humaines, et non pas que les gens eux-mêmes puissent s'installer où ils vont’’, a insisté le Ministre d’Etat.
La loi érige en infraction les occupations illégales, sur des terres agricoles, pour protéger les vocations de chaque espace. Pour Kinshasa, un projet d'extension vers l'Est est à l'étude pour désengorger la ville, en exploitant les 70% de son territoire encore inoccupés.
La promulgation de la Loi sur l'Aménagement du Territoire, est un projet de société qui vise à refonder la relation entre les Congolais et leur espace de vie. En fournissant un cadre juridique pour rendre compréhensible la mise en œuvre de la politique à l'échelle des territoires, la RDC se donne les moyens de bâtir un développement plus juste, plus sûr et plus harmonieux pour les générations futures.
Le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), Joseph Olenghankoy, se sera battu contre vents et marées pour obtenir l’organisation d’un dialogue national inclusif afin de sortir la République Démocratique du Congo de la crise multiforme qu’elle traverse. Mais hélas ! Les moyens lui font largement défaut, au propre comme au figuré.
Dans un communiqué reçu mercredi 9 juillet par Radio Okapi, cette institution d’appui à la démocratie appelle à la reprise d’échanges francs entre toutes les parties prenantes : Gouvernement, opposition, société civile et groupes armés.
Le CNSA insiste sur l’application effective et réciproque des mesures de décrispation politique, tant du côté des autorités que des groupes rebelles. Pour y parvenir, une délégation du CNSA devrait se rendre dans les villes de Goma et Bukavu, actuellement sous contrôle de la rébellion. Le président du Conseil sollicite à cet effet l’appui logistique de la MONUSCO et une prise en charge par le Gouvernement congolais.
Joseph Olenghankoy déplore une perte croissante de confiance entre Congolais et regrette que les conflits internes soient souvent transférés sur la scène internationale. Il estime que seule une solution congolaise pourra garantir une paix durable.
«L’exposition de nos divergences aux États étrangers fragilise notre capacité à nous assumer. Le dialogue entre Congolais a prouvé son efficacité, comme à Sun City », a-t-il rappelé.
Le CNSA espère ainsi relancer une dynamique nationale en vue de la cohésion, dans un contexte politique et sécuritaire de plus en plus tendu.
Cependant, Olenghankoy a toujours déploré le manque d'allocation des frais de fonctionnement et de tout autre frais connexe de son institution. Dans l’une de ses correspondances adressées au Premier ministre, il a eu à dénoncer le fait que ces différents frais sont repris dans les différents budgets sans être exécutés.
Doha peine à parvenir à un accord entre la délégation du Gouvernement congolais et celle de la rébellion de l’AFC/M23. Le Président américain qui a bouclé sa part depuis le 27 juin dernier, commence même à s’impatienter. Dans une intervention, dernièrement, il a appelé les deux parties à finaliser l’accord pour entamer la prochaine étape pour la stabilité à l’Est de la RDC.
Massad Fares Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au département d’Etat des Etats-Unis, a souligné à l’intention des protagonistes que la médiation du Qatar, s’inscrit dans la continuité de l’accord de Washington. Le but affiché est de parvenir à la signature d’un accord définitif pour mettre fin à l’instabilité persistante dans l’Est de la RDC.
Ces négociations sont étroitement coordonnées avec les efforts de l’Union africaine et des partenaires régionaux pour garantir leur efficacité et cohérence. Déjà, lors d’une interview accordée à France 24, Massad Fares Boulos avait confirmé que les deux camps notamment, le Gouvernement congolais et le M23 étaient parvenus à un consensus autour de la version finale de l’accord de paix. “Les deux parties, c’est-à-dire, le M23 et le Gouvernement de la RDC se sont déjà mis d’accord pour une version finale d’un accord qui, nous l’espérons, sera fin prêt durant cette réunion à venir qui se déroulera probablement cette semaine”, avait-il révélé.
Ce haut responsable américain a également précisé que la rencontre de Doha devrait se dérouler dans un climat apaisé. Il affirme que des garanties ont été obtenues de la part du Rwanda, acteur incontournable dans la crise sécuritaire de l’Est, quant à l’issue paisible de cette nouvelle étape du dialogue. Plusieurs officiels devraient par ailleurs y prendre part pour donner plus de poids aux échanges.
Le contenu de cet accord ne se limite pas aux engagements bilatéraux. Il prévoit aussi des mesures concernant les groupes armés actifs dans la région. On y retrouve notamment, les clauses liées au « désengagement, au désarmement et à l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ». Ce volet vise à désamorcer les tensions sur le terrain, en apportant une réponse structurée à la prolifération des groupes armés.
Enfin, un «mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité» est également inclus dans le texte, marquant une volonté de coopération technique entre les forces de sécurité congolaises et leurs partenaires. Si Washington a joué un rôle central dans la médiation entre Kinshasa et Kigali, le Qatar est désormais appelé à conduire les négociations spécifiques entre le Gouvernement congolais et le M23, dans l’espoir de sceller une paix durable.
Reçu par le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique le lundi 7 juillet 2025 dans son cabinet de travail, Alpin Verlet, Directeur Général de Nokia pour l'Afrique Centrale et de l'Ouest a fait part à Augustin Kibassa Maliba, du projet de partenariat entre sa société et le Gouvernement congolais pour moderniser les infrastructures télécoms de la RDC et accompagner sa digitalisation.
"Nous avons échangé avec son Excellence Augustin Kibassa Maliba sur l'intérêt que Nokia porte à la RDC et notre volonté d'être un partenaire crédible et important de la digitalisation de la RDC», a déclaré Alpin Verlet.
Selon lui, « le Gouvernement congolais cherche à diversifier son partenariat dans le domaine des télécommunications, et Nokia se veut ce partenaire crédible, capable de couvrir l'ensemble du territoire national et assurer tout ce qui est à la fois transmission, infrastructures, sécurité, data Center ainsi que l'ensemble du panel».
«Nokia est présente et en Afrique, et en RDC à travers la majorité des opérateurs des télécommunications et autres entreprises privées. Nokia n'est pas nouveau en RDC », a-t-il indiqué.
Le géant finlandais souhaite désormais collaborer directement avec l’Etat congolais en apportant des solutions couvrant transmission, sécurité, data center et connectivité nationale dans une vision de développement du domaine des télécoms.
«L'idée est que Nokia devienne un partenaire de l'État congolais pour apporter l'expertise nécessaire pour le développement du réseau Congolais. Nous avons remercié le Ministre des PTN, Augustin Kibassa Maliba qui est intéressé par le projet de la société Nokia qui a plus de 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires et veut revenir et réinvestir en RDC pour accompagner le Gouvernement congolais dans sa vision de développement du domaine des télécommunications».
C'est dans le cadre prestigieux de l'Hôtel Béatrice à Kinshasa, qu’a eu lieu, le mercredi 9 juillet 2025, le lancement officiel de l’Enquête Industrielle Nationale 2025. L'événement était organisé par le Bureau National d’Etudes et de Planification Industrielle (BNEPI), un service public placé sous la tutelle du Ministère de l’Industrie. La cérémonie a été rehaussée de la présence de Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie et du Développement des PME-PMI, qui a officiellement lancé cette initiative d'envergure. A ses côtés figuraient notamment, la Secrétaire Générale à l’EPMA, ainsi que plusieurs mandataires publics, des représentants du secteur privé et des organisations patronales.
Après l'hymne national, le Directeur Général par intérim du BNEPI, M. Innocent Mbungaya, a souhaité la bienvenue aux invités. Dans son allocution, il a rappelé les enjeux stratégiques de cette démarche, qui vise à fournir des données statistiques fiables sur le tissu industriel congolais afin de mieux orienter les politiques publiques.
«Cette enquête est un outil capital pour analyser la réalité industrielle du pays et poser les bases d’une planification efficace et réaliste», a-t-il souligné.
Prenant la parole à son tour, le Ministre Louis Watum Kabamba a salué l'initiative du BNEPI, soulignant son importance cruciale pour la réindustrialisation du pays. Il a réaffirmé l'engagement du Gouvernement en faveur d'une gouvernance économique basée sur des données probantes, conformément à la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et mise en œuvre par le Gouvernement de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka.
«Cette enquête contribuera à la construction d’une industrie congolaise forte, compétitive et génératrice d’emplois décents notamment, pour les jeunes et les femmes », a-t-il affirmé.
La cérémonie s'est poursuivie avec une présentation technique détaillée de la méthodologie de l'enquête, suivie d'une session d'échanges interactifs avec l'audience. L'événement s'est achevé par un cocktail, offrant une occasion de réseautage aux participants.
Le lancement de cette enquête nationale marque une étape décisive pour la République Démocratique du Congo. Il réaffirme la volonté du pays de bâtir son développement économique sur des données structurées, des politiques ciblées et une industrialisation inclusive, au service de tous les Congolais.
Du 9 au 10 juillet 2025, l’Université de Kinshasa décide d’arrêter momentanément le temps. A travers sa cellule de gestion des relations internationales, cette institution universitaire s’est engagée, en effet, à plonger un échantillon important de ses étudiants, accompagnés de quelques professeurs, dans la découverte des infrastructures réalisées, au bénéfice des congolais, par Beijing, dans le cadre de la coopération sino-congolaise. Cette démarche innovante, appuyée par l’Ambassade de Chine à Kinshasa, a débuté avec effervescence hier, mercredi 9 juillet, par une descente stratégique, dans la commune de Ngaliema, précisément au Poste 220kV de Kinsuka, construit par Shanghai Electric, une entreprise chinoise spécialisée dans la production de l’électricité et la fabrication d’équipements électriques. La ronde de la délégation de l’Unikin, qui va se poursuivre, d’ailleurs, ce jeudi 10 juillet 2025, par une visite guidée au Centre culturel d’en face du Palais du peuple, à Huawei ainsi qu’à la nouvelle Chancellerie chinoise, à la Gombe, est placée sous le thème : ‘’Travailler main dans la main avec la Chine et raconter des histoires de la coopération sino-congolaise’’.
Première étape d’un long pèlerinage, le Poste de Kinsuka a été Inauguré en novembre 2023, par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Doté de trois transformateurs de grande capacité, cette Haute Tension joue un rôle crucial du point de vue du renforcement de la desserte électrique à Kinshasa, capitale de la RDC, principalement du côté ouest. A la lumière des renseignement fournis, c’est Exim bank of China qui a mobilisé un financement colossal de près de 300 millions USD pour réussir le pari de la mise en œuvre de ce projet ambitieux. Des chiffres présentés aux étudiants de l’Université de Kinshasa, lors de leur visite, évoquent plus de deux millions d’habitants soulagés par la Chine au travers de cet investissement stratégique, qui incarne son engagement constant à contribuer au bien-être des congolais.
‘’Ce projet s’inscrit dans le cadre de renforcement de la capacité de l’alimentation de la ville de Kinshasa. Dans le Plan directeur, c’est prévu un poste au sud-ouest de la ville de Kinshasa. C’est en prévision de la demande, qui est en train d’augmenter. La ville de Kinshasa a besoin, au moins, de 600 à 700 Mw aujourd’hui de plus. Avec le management de notre Directeur Général, ensemble avec son comité, il y a des efforts dans le sens de trouver des ressources pour arriver à étendre le réseau, à le renforcer pour mieux desservir la population. Ce projet était destiné à jouer l’interconnexion entre l’énergie qui vient de Inga en apport avec l’énergie qui vient de Zongo II. C’est ce poste moderne, automatisé, numérisé qui vient renforcer les efforts d’amélioration des conditions des ménages, dans la partie Ouest de la ville-province de Kinshasa. On vient d’alimenter au moins 42 mille ménages… On peut dire aujourd’hui qu’il y a plus de deux millions de personnes qui bénéficient de ces infrastructures de façon directe ou indirecte. Tous ceux qui sont branchés dans ce réseau sont très contents. Nous avons eu des témoignages de partout. Surtout le mode de fonctionnement de ces infrastructures’’, a expliqué M. Célestin Kalubi Lukusa, Directeur à la SNEL.
Coopération de haut niveau et de destin partagé
Présent lors du marathon, le Professeur Fidèle Nyimi de la Faculté de médecine dentaire, également Directeur de la Cellule de gestion des Relations Internationales de l’Unikin en charge de la coopération pour la zone Asie, a apprécié avec fierté la qualité de l’ouvrage réalisé par Shanghai Electric. Pour lui, c’est un geste de grandeur qui prouve suffisamment que la RDC a intérêt à renforcer davantage les axes de sa coopération avec la République populaire de Chine pour booster sa marche vers le progrès. Dans cette dynamique, il a assuré que l’Unikin, sous le leadership de son Recteur, le Professeur Jean-Marie Kayembe, ne reculera point dans sa détermination de maintenir activement un élan de collaboration, dans le secteur de l’éducation, avec le gouvernement chinois, par l’entremise de son ambassade en RDC, pour une contribution adaptée aux besoins pressants des populations.
‘’Aujourd'hui, nous avons visité la zone de Kinsuka pour l'électricité. C'est une innovation que nous avons constatée avec l'automatisation. Mais, qui n'est pas beaucoup plus vulgarisée. Voilà pourquoi nous avons causé avec le DG étant donné que ce méga projet que notre pays a signé avec la Chine a un volet de transfert de la technologie. Ce volet n'est pas encore consommé. Voilà pourquoi, nous université, nous venons voir quelles sont les possibilités que nous devons mettre en place afin que nos apprenants puissent être formés convenablement sur ce plan-là. Deuxième préoccupation, c'était effectivement aussi l'emploi qui doit être créé à ce niveau lorsqu'on installe, ou il y a un programme conjoint et de tous ces points de vue. Ils ont été d'accord. C’est à nous de planifier les choses pour que les jours à venir puissent être meilleurs pour nos apprenants’’, a salué le Professeur Nyimi.
Coopération d’espoir et d’avenir
‘’La coopération entre la RDC et la Chine, c'est la meilleure de coopération pour moi. Elle est une coopération gagnant-gagnant. C'est à nous de fixer les objectifs dont nous voulons. La haute technologie, ils en ont, les disponibilités ou les moyens financiers, il y en a. C'est à nous maintenant de voir. Nous voulons commencer par où et se positionner. Voilà pourquoi l'Unikin a compris cela. Dans le sommet de focac un certain nombre de financements qui sont disponibilisés pour que les projets puissent être exécutés. C'est à nous universitaires de concevoir les projets qui vont cadrer avec les secteurs auxquels les finances ont été disponibilisés. Et avec les partenaires que nous avons déjà eu avec la Chine les résultats sont palpables, concrets. Donc c'est un bon partenariat, stratégique et gagnant-gagnant’’, a ajouté cet enseignant.
Bon à savoir sur Shanghai Electric
L’une des interventions importantes, c’est la communication du représentant de Shanghai Electric. Face à ses hôtes, Vincent Qin a, au seuil de la visite, livré des informations essentielles de son entreprise, donnant en même temps des précisions sur la mission accomplie au profit des populations congolaises.
‘’Aujourd'hui c'est un grand jour, nous avons l'honneur de vous recevoir. Cette date correspond au deuxième anniversaire de la réception provisoire de ce post de haute tension que vous allez visiter. L'ambassade nous a contacté la semaine dernière par rapport à cette visite c'est dans le cadre des activités d'échanges sino-congolais par les étudiants de l'Unikin… Shanghai Electric est une entreprise d'état basée à Shanghai en Chine, avec plus de 100 usines de fabrication des unités de montage, des équipements matériels, de centres de recherches de laboratoire et développement, des compagnies de marketing, protection de l'environnement etc. Nous avons plus de 75.000 employés dans le monde entier. Les chiffres d'affaires de 2024 sont de 16 milliards de dollars américains. Et nous sommes classés au 40ème place au niveau de classement INR liste de classement des entrepreneurs globales sur le top de 250. Le projet de poste de 220 kv de Kinsuka et le réseau de distribution associé, c'est le projet réalisé dans le cadre de la coopération bilatérale sino-congolaise avec le financement de de Exim bank. C'est le premier projet à avoir été lancé et réalisé depuis l'adhésion de la RDC à l'initiative la ceinture et la route de la Chine au début de l'année 2021. Le projet a démarré le 30 mars 2021 et pris fin le 20 novembre de l'année 2024. Nous avons construit le plus moderne poste acheté au pays et nous avons aussi introduit le premier réseau automatisé... 2 millions d'habitants bénéficient directement ou indirectement de ce projet qui est un projet complémentaire centrale hydroélectrique de zongo II qui est financé aussi par la partie Chinoise’’, a explicité Vincent Qin.
Volonté affichée en vue d’un changement profond. Détermination croissante pour une bonne formation de l’élite RD. Congolaise. Sacrifices intenses pour un avenir sain et durable. Hier, mercredi 9 juillet, en milieu d’après-midi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a, en effet, effectué le déplacement du campus de l’Université pédagogique nationale (UPN) pour la remise des infrastructures construites ou rénovées dans le cadre de la troisième phase du programme de réhabilitation et de construction des ouvrages universitaires.
Il s’agit principalement du bâtiment du rectorat complètement rénové avec des salles de réunions, une grande salle de conférence, des bureaux des membres du comité de gestion équipés ainsi que la réception du complexe sportif baptisé Félix Tshisekedi, composé d’un terrain de basketball et un terrain de football construits selon les normes requises.
Le stade de football ouvert compte des compartiments réservés aux vestiaires, des gradins et un dispositif de sécurité des athlètes. Cela a permis aux équipes de la Fédération internationale de football association (FIFA) de l’homologuer.
Le Chef de l’État a fait le tour de toutes ces infrastructures et apprécié la qualité du travail. Installé au milieu des professeurs, enseignants et étudiants venus nombreux manifester leur gratitude, le Chef de l’État a suivi différentes allocutions de circonstance.
Le représentant des étudiants a dit toute la gratitude de la jeunesse estudiantine pour l’amélioration de leurs conditions d’études. « Monsieur le Président, vous avez redonné le prestige à l’UPN et rétabli la dignité des étudiants », a-t-il déclaré.
Quant à Madame le Recteur de l’UPN, elle a exprimé la reconnaissance de son établissement pour l’engagement sans faille du Chef de l’État. « L’UPN est le plus grand bénéficiaire de votre vision de rénovation et construction des infrastructures universitaires et notre université vous restera reconnaissante », a dit le professeur Yvonne Ibebeke.
Pour rappel, c’est à la faveur d’une visite de routine en avril 2021 que le Président Félix Tshisekedi avait pris l’engagement de réhabiliter et rénover les infrastructures universitaires après le constat d’une déliquescence des conditions d’études.
En mai 2023, une série de bâtiments construits ou réhabilités, dont les résidences des étudiants, étaient officiellement remis avant la deuxième phase d’inauguration des auditoires et bureaux en décembre de la même année.