La situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la République Démocratique du Congo a été au centre d’un échange ce mercredi entre le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, et une délégation du caucus des députés nationaux élus du Sud-Kivu.
Dans un contexte marqué par les menaces persistantes liées à l’agression terroriste attribuée aux rebelles du M23, les parlementaires du Sud-Kivu ont exprimé leurs inquiétudes et plaidé pour un renforcement significatif de la présence militaire dans leur province, particulièrement dans la ville d’Uvira. Cette dernière, en raison de sa position stratégique, joue un rôle essentiel dans le dispositif sécuritaire national.
A l’issue de cette audience, le président du caucus des élus du Sud-Kivu, l’honorable Aubed Niamanyoko, a salué l’écoute et la disponibilité du ministre sectoriel. S'exprimant au nom de la délégation, il a réaffirmé l'engagement des représentants du peuple à soutenir les efforts gouvernementaux en matière de défense et de sécurité.
Pour mémoire, le Vice-Premier Ministre, Me Guy Kabombo Muadiamvita, s’était rendu au mois d’avril dernier dans la ville d’Uvira, où il avait tenu une causerie morale avec les troupes de la garnison locale. Il en avait également profité pour adresser un message de réconfort aux éléments engagés aux côtés des Forces armées de la République, notamment les patriotes résistants appelés Wazalendo.
Un différend d’ordre financier oppose depuis plusieurs mois deux opérateurs économiques engagés dans la vente des remblais issus des anciennes usines de la Gécamines dans la province du Haut-Katanga. D’un côté, le pasteur Olivier Shekina Tshilumba, également promoteur de la société OL Consulting, prestataire dans le secteur minier. De l’autre, Patrick Katengo, homme d’affaires connu sur la place de Kinshasa.
Ce dernier avait été mandaté, apprend-on, en qualité de représentant personnel d’OL Consulting dans l’espace Katanga, notamment à Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, dans le cadre des opérations d’acquisition et de vente des remblais métallurgiques.
Selon les informations recueillies auprès d’un proche collaborateur du pasteur Tshilumba, la collaboration entre les deux hommes, bien qu’ayant démarré sous de bons auspices, se serait progressivement détériorée à la suite de soupçons de surfacturations et d’opérations financières jugées opaques. Des montants importants n’auraient pas été rétrocédés à OL Consulting, ce qui aurait conduit à l’éviction de Patrick Katengo du partenariat.
Dans un communiqué interne, la société a par ailleurs confirmé la nomination du pasteur Jean Clément Diambilayi comme nouveau représentant dans la région. Ce dernier, approché dans un premier temps pour poursuivre les opérations conjointes, aurait décliné l’offre de collaboration de M. Katengo, tout en informant le promoteur d’OL Consulting des pratiques douteuses présumées.
Face à la gravité des faits allégués, OL Consulting aurait saisi les autorités judiciaires compétentes en vue de l’ouverture d’une enquête. « La société se réserve le droit de recourir à toutes les voies de droit afin de recouvrer les sommes dues », a précisé la même source, sous couvert d’anonymat.
A ce stade, aucune réaction officielle de M. Patrick Katengo n’a été enregistrée. La présomption d’innocence lui est naturellement garantie, dans l’attente des conclusions des éventuelles procédures judiciaires.
Alors que la RDC célébrait un moment historique avec le versement par l’Ouganda de 195 millions de dollars en réparations de guerre, une toute autre réalité se mettait en place, en coulisse. Ce qui aurait dû être un jalon de justice pour les victimes congolaises s’est transformé en chantier de prédation institutionnelle. A la manœuvre : Jules Alingete, ex-inspecteur général des finances, et Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice. Ensemble, ils auraient monté une opération soigneusement huilée pour détourner une partie de ces fonds. Le procès Mutamba, dont la reprise est attendue le 23 juillet prochain, n’est que la première secousse d’un scandale potentiellement dévastateur. Il révèle une collusion active entre le contrôleur des finances publiques et l’exécutant politique, sur fond de faux projets, de comptes illégaux, et de violations flagrantes des lois congolaises.
Un procès qui expose un système
Ouvert à Kinshasa le 9 juillet, le procès de Constant Mutamba dépasse le cas isolé de l’ancien ministre. Il met à nu le dysfonctionnement structurel de la gestion du Fonds FRIVAO, chargé de recevoir et redistribuer les indemnités ougandaises aux victimes.
Mutamba est accusé d’avoir attribué un marché public, sans appel d’offres, à une entreprise sans adresse ni personnel, créée avec un capital dérisoire de 5.000 dollars, pour la construction d’une prison fictive à Kisangani. Avec un montant du contrat qui fluctue selon les circonstances : autorisé à 39 millions par la Direction générale des marchés publics, mais signés à 29 millions de dollars, sans que l’on ne comprenne le pourquoi de cet écart.
Mais cette signature n’est que la pointe de l’iceberg. Le cœur du scandale se trouve dans l’ingérence illégale de Jules Alingete dans la répartition des fonds.
Alingete, le chef d’orchestre du contournement institutionnel
Remontons au début de l’affaire. Les points essentiels de l’Arrêt de la Cour internationale de Justice (paragraphes 405–409) du 9 février 2022 (Affaire RDC c. Ouganda – réparations) disposent :
1. Montant global des réparations : L’Ouganda doit verser à la RDC 325 000 000 USD au titre des préjudices causés par ses actes illicites.
2. Ventilation par type de préjudice :
225 M USD pour les dommages personnels (personnes), soit 69,23% ;
40 M USD pour les dommages matériels, soit 12,3% ;
60 M USD pour l’exploitation illégale des ressources naturelles, soit 18,46%.
3. Calendrier de paiement
Le montant sera versé en cinq annuités égales de 65 millions USD, de 1er septembre 2022 à 1er septembre 2026.
En interne en RDC, c’est le Décret n° 19/20 du 13 décembre 2019 portant création, organisation et fonctionnement du Fonds spécial de répartition de l'Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l'Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droit, en sigle "FRIVAO" qui va régir cette matière.
Signé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilumkamba avec le contreseing des ministres de la Justice Célestin Tunda ya Kasende, et des Finances Sele Yalaghuli, il dispose à l’alinéa 2 de l’article 4 : « Il (FRIVAO) gère en toute indépendance, équité et transparence tous les fonds alloués à la République Démocratique du Congo, à titre de réparation des préjudices dus aux activités illicites de l'Ouganda sur le territoire congolais ». Et à l’alinéa 3 du même article il est indiqué que le Fonds a notamment pour tâches de « percevoir l'intégralité des fondsalloués à l'indemnisation des victimes ».
Le cœur du problème remonte au moment où Jules Alingete s’est immiscé dans cette affaire pour décider de la répartition des fonds reçus de l’Ouganda. Ici apparaît le rôle particulièrement nocif de M. Jules Alingete Key. Son rôle se nocif pour la suite des événements.
Répartition frauduleuse et ouverture d’un compte secret, le nouveau piège d’Alingete
Si ces dispositions sont parfaitement claires et ne sauraient faire l’objet d’aucune controverse, Jules Alingete va les violer allègrement, sans le moindre gène.
En effet, par sa lettre référencée 2014/PR/IGF/IGF-CS/JAK/NMM/2024 du 2 octobre 2024, M. Alingete décide de la répartition des fonds versés par l’Ouganda de la manière en introduisant des prétendus ‘‘frais de gestion de 5%’’ attribués au cabinet du ministre de la Justice sur le montant global payé par l’Ouganda. Sur le total de 195 millions déjà versés par Kampala, ce sont donc 9,7 millions qui ont été engloutis dans cette rubrique fumeuse et dont nul ne connaît l’emploi à ce jour. L’arrêt de la CIJ n’a jamais prévu le versement d’une commission de 5 % au Ministère de la Justice. Le budget de l’Etat ne le prévoit pas non plus.
C’est sur les 95% restants qu’il applique la répartition recommandée par la CIJ : 69,2% à la disposition du FRIVAO pour l’indemnisation des victimes ; 12,3% à la disposition du FRIVAO pour l’indemnisation des biens ; et 18,5% à la disposition du gouvernement pour l’indemnisation des ressources naturelles.
Ici aussi il y a une grave entorse à la loi, car le décret 19/20 fait du FRIVAO le seul gestionnaire de tous les fonds payés par l’Ouganda. Il n’y a aucune disposition qui permet qu’une partie de ces fonds soit détachée de la gestion de FRIVAO pour être placée sous gestion du gouvernement. L’argent devait être envoyé dans un compte du Trésor et ensuite intégralement reversé à FRIVAO (ce que le Min Fin de l’époque avait exigé en vain à sa collègue de la Justice) FRIVAO étant la seule instance, selon la loi congolaise, habilitée à gérer l’intégralité des Fonds reçus de l’Ouganda.
Et même alors, dans ce cas, Le compte ouvert par le Min Justice est un compte non reconnu par le Trésor, ouvert sans l’aval du Ministère des Finances et donc en violation de la procédure légale en la matière.
Aussi l’IGF n’a strictement aucune qualité pour décider de telles répartitions. «Le fait que l’IGF omet de copier les instances gouvernementales habilitées, à savoir le Président de la République, le Premier ministre, les ministres des Finances et du Budget, laisse penser qu’il y a une claire intention de détournement», assure une source proche du dossier. En effet, l’analyse des faits souligne plusieurs irrégularités majeures et des éléments pouvant nourrir une suspicion légitime de tentative de détournement et de manipulation institutionnelle.
La stratégie d’Alingete : un faux canal institutionnel
Le fait que la correspondance adressée en ampliation au Directeur de Cabinet du Président, au lieu du Président lui-même ou des instances gouvernementales concernées (Premier Ministre, Ministère des Finances, Ministère du Budget), trahit une volonté d’éviter le circuit légal. En effet, le Dircab, dépourvu de compétence décisionnelle en la matière, apparaît utilisé comme paravent ou relais administratif, sans fondement juridique.
De même, l’absence de copie à la Cheffe du Gouvernement (Première Ministre), pourtant garante de la coordination gouvernementale, aggrave cette violation des usages institutionnels. Ici, la tentative d’engager le gouvernement en dehors de la Première Ministre constitue une entorse grave au principe de la hiérarchie administrative. « Cela s’apparente à une manœuvre pour court-circuiter le Gouvernement et créer un engagement institutionnel occulte, susceptible de fragiliser ultérieurement la position du Dircab lui-même », confie un spécialiste.
Il faut aussi relever que la légalité financière a été gravement violée en ce qui concerne le rôle du Trésor et de FRIVAO. En effet, selon la procédure congolaise, les fonds dus par l’Ouganda devaient transiter obligatoirement par un compte du Trésor public, avant d’être ensuite transférés à la FRIVAO, seule entité légalement habilitée à gérer ces fonds. L’ouverture d’un compte parallèle par le Ministère de la Justice, hors du circuit du Trésor et sans validation du Ministère des Finances, constitue à la fois une infraction administrative, une violation manifeste de la loi sur les finances publiques et une infraction de gestion illicite de deniers publics.
En outre, il n’existe aucune base légale pour une commission de 5 %, car ni l’arrêt de la CIJ, ni la loi budgétaire congolaise ne prévoient une quelconque commission au profit du Ministère de la Justice. D’où l’idée d’un tel prélèvement est donc Illégal, non fondée juridiquement, et relevant d’une tentative d’appropriation indue de fonds publics. Enfin, il y a le rôle douteux de l’Inspection Générale des Finances – chef de service car il n’a aucune qualité pour autoriser, décider ou répartir les fonds. De même, son silence vis-à-vis des Ministères habilités (Finances, Budget) et du Premier Ministre, conjugué à l’absence de copie au Président lui-même, peut être interprété comme une volonté d’isoler le dossier dans un réseau parallèle de gestion et un stratagème de captation financière. Les comptes ainsi créés par le Ministère de la Justice n’ont jamais reçu l’aval du Ministère des Finances et ne sont donc pas connus Trésor ; ils violent aussi bien l’Arrêt de la CIJ que les textes régissant les comptes publics, ainsi que le Décret portant statut de FRIVAO.
A ce stade, la lecture de cette affaire met en évidence une stratégie concertée visant à éviter le circuit officiel de gestion des fonds, engager des instructions à travers un canal institutionnel non habilité et créer des marges de manœuvre discrétionnaires sur des fonds publics destinés aux réparations de guerre. Le Dircab du Président devient ainsi un risque juridique et judiciaire, exposé comme simple “renseignant” ou “facilitateur involontaire” dans une tentative de captation de fonds.
Le faux projet de prison : une couverture grossière
Pour habiller le détournement, un projet bidon de construction de prison à Kisangani est initié. La société bénéficiaire ? Zion Construction, au capital de 5.000 dollars, sans personnel, sans adresse fiable, et jamais enregistrée auprès du ministère des Infrastructures. Le principal actionnaire, Willy Musheni, n’est autre que le bras droit d’Alingete à l’IGF. L’autre associée, une employée de banque burundaise, Ange Inamahoro, n’a aucune expérience en bâtiment.
La société fournit une fausse adresse, celle d’un appartement jamais loué à son nom. En vérité, le même immeuble était occupé par une société chinoise, Hong Feng, celle-là à laquelle Alingete avait confié la construction de l’IGF. Un enchevêtrement de conflits d’intérêts.
Mutamba, de son côté, débloque 19 millions de dollars pour ce marché truqué, et admet dans une lettre du 7 mai avoir demandé le suivi de l’IGF pour couvrir l’opération. Un aveu de complicité manifeste.
Une entente mafieuse au sommet
Entre Alingete et Mutamba, la frontière entre le contrôle et l’exécution s’efface. Le premier valide la violation des textes et couvre le circuit de détournement. Le second signe les décaissements et tente de blanchir les opérations par un simulacre de marché public.
Vers un procès à effet domino ?
En RDC, les fonds publics semblent pouvoir être siphonnés avec la complicité de ceux censés les protéger. Le procès Mutamba est une opportunité cruciale pour la justice congolaise : briser le cercle de l’impunité ou confirmer l’existence d’une machine étatique de prédation. Dans les couloirs du Palais de Justice, l’enjeu n’est plus seulement judiciaire, il est moral et institutionnel. Car si le dossier s’arrête à un seul ministre, il passera à côté de l’implication d’un système entier, qui a sapé la justice réparatrice au profit d’un enrichissement personnel.
Le tribunal devra examiner les responsabilités de Jules Alingete, mais aussi les rôles des associés de Zion Construction, et tous les hauts fonctionnaires impliqués dans cette chaîne de décisions illégales. L’occasion est historique : restaurer la légitimité de l’Etat de droit ou confirmer l’enracinement d’un État prédateur.
Créée en juillet 2020 à l'initiative du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, l'Agence Nationale de l'Electrification et des Services Énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) note des progrès importants alignés dans la dynamique de la mise en œuvre effective de sa mission, pour le bien-être des congolais. Hier, jeudi 17 juillet 2025, son Directeur Général Adjoint, Damien Twambilangana Mukongo, a, au cours d'un briefing à la RTNC, présenté un bilan marqué par des réalisations à impact visible sur terrain, soulignant des perspectives stratégiques envisagées pour révolutionner le secteur de l'énergie électrique. Et ce, conformément aux engagements du Président Félix Tshisekedi, endossés par le Gouvernement que dirige la Première Ministre Judith Suminwa.
Lors cet exercice de redevabilité, rendu possible par Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, qui était, lui-même, de la partie, M. Damien Twambilangana a fait savoir qu'en cinq ans d’existence, l'ANSER est parvenue à donner corps, dans le cadre de son programme d'investissements prioritaires, à 65 projets dont 22 ont connu leur mise en exploitation, marquant une étape clé dans les efforts de l'électrification assurée des milieux ruraux et périurbains sur l'étendue du territoire national. Selon ce responsable, grâce à un management rigoureux et une méthodologie de travail innovante, son agence, qui a bénéficié, pour ses cinq premières années, d'une dotation globale chiffrée à 50 millions USD de la part l'Etat, dispose des capacités nécessaires pour fournir une desserte de qualité à plus de 90 mille ménages, soit plus de 5 millions des congolais.
« Dans un premier temps, nous avions commencé par réfléchir sur le secteur. Dans le cadre de la planification, nous avons produit ce que nous appelons les Plans locaux d’électrification. La RDC compte 145 territoires. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de vous dire la stratégie d’électrification territoire par territoire. C’est un plan qui se met à jour régulièrement. On a pu dénombrer à peu près 1100 projets sur l’ensemble de 145 territoires et nous avons mise en place ce que nous appelons le Programme d’investissements prioritaires d’à peu près 270 projets. De ce Programme d’investissements prioritaires, nous avons extirpé à peu près 65 projets en cours. 22 sont terminés et 43 connaissent un taux d’avancement moyen de 60% », a expliqué, face à la presse, le DGA Damien Twambilangana. Pour lui, l’ANSER entend à renforcer ses capacités et peaufiner ses stratégiques pour atteindre dans les cinq prochaines années 52% de la desserte au plan national.
« Durant les cinq dernières années, nous avons pu développer plus ou moins 30 Mégawats. Dans les zones rurales et périurbaines, l’impact est très important. C’est ce qui motive d’ailleurs par rapport à notre planification de cinq ans à venir où nous voulons atteindre plus ou moins 52% en 2030. Dans les zones rurales, le taux d’électrification est de 1%. Globalement, on parle de 20%, mais dans les zones où nous opérons, le taux est de 1%. Le défi à relever d’ici 2030 est de ramener le taux à 52%. Nous savons comment procéder pour y arriver », a-t-il rassuré, plaidant pour un soutien financier conséquent pour matérialiser ce grand pari.
Ligne de démarcation dans le secteur de l’électricité
« La SNEL, généralement, dessert les zones urbaines. Depuis que l’ANSER a vu jour, nous nous occupons de tout ce qui concerne zones rurales et périurbaines. Nous avons un très bon cadre de collaboration avec la SNEL, qui avait déjà une direction de l’électrification rurale. A l’avènement de l’ANSER, la SNEL a dû transférer à notre établissement les études qui ont été réalisées dans les zones rurales. Aujourd’hui, nous opérons là où la SNEL n’est pas présente », a rassuré, dans sa communication, Damien Twambilangana.
Leadership fort au service de l’intérêt général
« Nous participons régulièrement à des forums internationaux, nous rencontrons beaucoup de privés qui sont intéressés à venir en RDC. Dans les zones rurales et périurbaines où vivent 80 millions de nos concitoyens, le taux est de 1%. Tout ce que vous avez comme ressources qui attirent des investisseurs privés se trouvent dans les zones rurales et périurbaines. Ce qui fait qu’à chaque fois que nous participons à des évènements, nous sommes approchés… Nous avons fait ce qu’on appelle le guide de l’investisseur. On essaie d’identifier, on essaie de voir quels peuvent être les goulots d’étranglement, nous accompagnons ces investisseurs », a souligné, plus loin, le Directeur Général Adjoint de l’ANSER.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, s’est appesanti, un moment, dans son intervention, sur l’opportunité concrète de la mise en place, par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’un tel établissement en RDC.
« Pourquoi on a créé l’ANSER ? Parce qu’en République démocratique du Congo on n’a pas que des barrages hydroélectriques comme sources d’électricité. Nous avons tant de rivières. Nous avons du soleil, du vent. Nous avons des populations dans des milieux ruraux et périurbains qui n’ont pas accès à l’électricité. L’ANSER a été créée spécifiquement pour profiter de ces potentiels naturels que nous avons pour produire de l’électricité et donner du courant aux congolais partout où ils se trouvent en attendant que nous puissions développer Inga dans ses trois phases. Mais, quel que soit le développement qu’on peut aligner avec Inga, nous devons retenir qu’à travers cette agence spécialisée, nous voulons nous assurer que tous les autres potentiels de production électrique puissent servir à donner du courant à nos populations. Point n’est pas besoin de vous rappeler que sans électricité, on ne peut pas penser développement », a insisté, dans sa communication, devant la presse, le Porte-parole du Gouvernement.
Dans une correspondance officielle publiée depuis Ottawa au Canada, l’Ambassade de la République Démocratique du Congo annonce le début des opérations d’enrôlement pour l’obtention du Nouveau Passeport Congolais pour tous les compatriotes vivant dans ce pays, ce à partir de demain jeudi 17 juillet 2025. La procédure à suivre est indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères.
COMMUNIQUE
L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Canada porte à la connaissance de tous les Congolais que les opérations d’enrôlement pour le Nouveau Passeport Biométrique Congolais débutent ce jeudi 17 juillet 2025 suivant la procédure indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et Francophonie.
L’Ambassade précise que toutes les mesures appropriées sont prises pour un service adéquat.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accueilli, le mardi 16 juillet 2025, une délégation de la plateforme de confessions religieuses. Conduite par son président, Evariste Ejiba Yamapia, la délégation est venue présenter «l'initiative interconfessionnelle pour la paix et la réconciliation en RDC». Cette rencontre marque une convergence notable entre les autorités politiques et spirituelles du pays, unies face à l'urgence de mettre fin aux conflits qui meurtrissent la nation, particulièrement dans sa partie orientale.
Au cœur de la démarche des leaders religieux, un appel à l'unité et à la cessation des hostilités. Lancée en mars dernier, cette initiative vise à mobiliser l'ensemble de la société congolaise, au-delà des clivages, pour panser les plaies d'un pays trop longtemps divisé. ‘’Nous voulons que la guerre s’arrête. Nous voulons garantir l’intégrité territoriale’’, a déclaré Evariste Ejiba Yamapia à l'issue de la rencontre. Son message est également un appel à la conscience et à la repentance : ‘’A travers cette initiative, nous espérons que ceux qui ont trahi la nation se repentent et que tous les Congolais puissent regarder ensemble dans la même direction’’.
Cette initiative citoyenne, qui concerne toutes les confessions religieuses et la Société civile, propose une voie fondée sur le dialogue et la réconciliation pour bâtir une paix durable et inclusive.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a salué cette démarche, soulignant l'importance cruciale du front religieux dans la quête de la paix. Elle a assuré la délégation du soutien total de son gouvernement pour encourager tous les efforts allant dans ce sens. Cependant, son appui s'est accompagné d'une recommandation claire et ferme, témoignant de la gravité de l'enjeu.
‘’Mme la Première Ministre nous a appelés à adopter un discours rassembleur, qui ne divise pas le peuple congolais’’, a rapporté Evariste Ejiba Yamapia. Cette exigence d'un langage d'unité et d'apaisement de la part des pères spirituels a été perçue comme une reconnaissance de leur rôle fondamental de modèle au sein de la société. Le gouvernement et les chefs religieux partagent ainsi une vision commune, selon laquelle la paix ne pourra être atteinte sans une unité nationale sincère et un discours responsable.
Cette rencontre intervient au moment où la RDC est très active sur le plan diplomatique. Les efforts de paix se sont intensifiés ces derniers mois, culminant avec la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington le 27 juin 2025, sous l'égide des Etats-Unis. Conscients de cette dynamique internationale, les membres de la plateforme des confessions religieuses ont profité de l'occasion pour exprimer leurs remerciements aux Etats-Unis pour leur accompagnement et leur soutien dans le processus de paix.
Cette initiative spirituelle vient donc renforcer les démarches politiques et diplomatiques en cours, ajoutant une dimension morale et populaire indispensable à la résolution d'une crise aux racines profondes.
Dans un contexte où les Petites et Moyennes Entreprises (PME) jouent un rôle central dans la relance économique de la République Démocratique du Congo, le Gouvernement vient de franchir une étape majeure avec le lancement officiel de CongoSupportPME.cd, une plateforme numérique innovante dédiée aux services de développement d’entreprises. Cette initiative incarne une nouvelle dynamique de soutien aux entrepreneurs congolais.
Fruit du travail conjoint entre l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes Congolaises (APROCM) et l’Unité de Coordination du Programme TransForme, la plateforme CongoSupportPME.cd se positionne comme un carrefour digital stratégique, destiné à faciliter l’accès des PME aux services clés de croissance : financement, mise en réseau, expertise technique, marchés publics et privés, et accompagnement personnalisé.
Pensée comme une réponse concrète aux défis de structuration et de professionnalisation des PME, CongoSupportPME.cd ambitionne de combler le fossé entre les entrepreneurs et les offres disponibles, souvent éparpillées et difficilement accessibles. Grâce à une interface intuitive et des modules évolutifs, la plateforme centralise les ressources, met en relation les acteurs et automatise les processus d’appui, contribuant ainsi à accélérer la formalisation, la croissance et la compétitivité des entreprises congolaises.
Intervenant lors de la cérémonie de lancement, le Ministre Louis Watum Kabamba a souligné que cette plateforme répond non seulement à une nécessité technique, mais surtout à une vision stratégique : celle de faire des PME un moteur de développement industriel inclusif et durable. En s’appuyant sur les outils numériques et les partenariats sectoriels, le Gouvernement entend bâtir une économie fondée sur la compétence, la productivité et la souveraineté économique.
CongoSupportPME.cd s’aligne ainsi sur les priorités du Plan Directeur d’Industrialisation et sur la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en matière de transformation structurelle de l’économie nationale. Elle s’adresse non seulement aux jeunes pousses et aux start-up, mais également aux entreprises établies en quête de montée en gamme ou d’internationalisation.
Le lancement de CongoSupportPME.cd n’est donc pas un simple événement institutionnel, mais une étape fondatrice dans la refondation de l’écosystème entrepreneurial congolais, portée par une volonté politique affirmée et un leadership engagé.
Décidément, c’est une option levée et une dynamique consacrée. Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe ne cesse d’aligner des apparitions publiques remarquables et des prises de parole édifiante. Dans une conférence sur la paix et la sécurité des femmes tenue hier, mercredi 16 juillet 2025, à Kinshasa, à l’initiative de l’ONU Femmes, en collaboration avec l’Ambassade de Norvège en RDC, il a délivré un exposé magistral, illustrant des efforts engagés et réussis dans la conduite de l’action publique, sous Félix Tshisekedi, Président de la République, pour l’instauration d’un nouveau narratif.
Cette matinée de socialisation sur l’Agenda « Femmes, Paix et Sécurité » a constitué un excellent cadre d’échanges, de réflexion collective et d’appropriation autour d’un mécanisme puissant en faveur d’une paix durable, inclusive et responsable, a rappelé le porte-parole du gouvernement congolais. Parlant des femmes, le ministre Muyaya a évoqué la Résolution 1325, qui, selon lui, ne peut être perçue comme une simple option diplomatique.
‘’La Résolution 1325 est une exigence républicaine. Car reconstruire la paix, ce n’est pas uniquement signer un accord ou désarmer des groupes subversifs : c’est refaire la société, retisser les liens de confiance, redonner une voix à ceux et celles qu’on avait réduits au silence’’, a-t-il expliqué à l’assistance. Et d’ajouter que, dès son accession à la magistrature suprême, le Chef de l’État a inscrit dans son agenda l’égalité, la dignité et la représentativité des femmes au cœur de sa vision de gouvernance. Pour preuve : une femme est cheffe de l’exécutif, et la ministre des Affaires étrangères, également une femme, abat un travail remarquable dans la sphère diplomatique. Évoquant le rôle des médias, le ministre a souligné leur importance dans un contexte marqué par une volonté politique affirmée.
« Les médias ne sont pas de simples relais techniques : ils façonnent la mémoire collective, influencent les représentations sociales, légitiment ou délégitiment des postures, des statuts, des engagements.
Et s’agissant de l’Agenda ‘Femmes, Paix et Sécurité’, les médias ont un rôle triple : multiplier les voix féminines, amplifier leurs récits, et légitimer leur parole dans la sphère publique », a souligné le ministre Muyaya. Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a salué les efforts des femmes journalistes, bien qu’inégaux et parfois peu soutenus, en tant qu’incarnations réelles de la Résolution 1325. « Des journalistes femmes, parfois au péril de leur sécurité, mènent un travail de terrain remarquable : elles documentent les violences, donnent la parole aux survivantes, valorisent les parcours de femmes médiatrices ou leaders dans leurs communautés. Des capsules audio, souvent produites en langues nationales, circulent dans les marchés, les écoles, les villages, diffusant des messages de reconstruction, d’égalité et de dignité. Sur les réseaux sociaux, de jeunes femmes journalistes émergent avec des formats innovants, qui déconstruisent les stéréotypes et imposent une autre image de la femme congolaise : celle d’une actrice de paix, d’une bâtisseuse d’avenir, d’une porteuse de parole politique », a-t-il indiqué.
Le ministre Muyaya s’est donc engagé à renforcer ce qui existe, à coordonner ce qui fonctionne, et à faire en sorte que la parole féminine soit désormais considérée comme une parole d’autorité dans l’espace public.
« Cela suppose un changement de regard. Cela suppose que les médias ne se contentent plus de parler des femmes, mais qu’ils parlent avec elles, à partir d’elles, et pour elles.
Cette mutation du discours médiatique, le ministère de la Communication et Médias entend l’accompagner activement, avec l’ensemble des partenaires concernés », a-t-il conclu, avant d’insister que le devenir du pays dépend de notre capacité collective à inclure, valoriser et institutionnaliser la voix des femmes dans toutes les sphères de la vie nationale.
Dans une correspondance officielle publiée depuis Ottawa au Canada, l’Ambassade de la République Démocratique du Congo annonce le début des opérations d’enrôlement pour l’obtention du Nouveau Passeport Congolais pour tous les compatriotes vivant dans ce pays, ce à partir de demain jeudi 17 juillet 2025. La procédure à suivre est indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères.
COMMUNIQUE
L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Canada porte à la connaissance de tous les Congolais que les opérations d’enrôlement pour le Nouveau Passeport Biométrique Congolais débutent ce jeudi 17 juillet 2025 suivant la procédure indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et Francophonie.
L’Ambassade précise que toutes les mesures appropriées sont prises pour un service adéquat
Kinshasa le 14 juillet 2025 — Une session de formation de cinq jours a été organisée à l’intention des Directeurs d’Études et de Planification (DEP) des différents ministères du Gouvernement central pour renforcer leurs capacités afin de mener à bien leurs rôles en tant que membres des groupes d’effets du CCDD. L’activité s’est tenue du 7 au 11 juillet 2025 dans la salle de conférence de la MONUSCO à Kinshasa.
Cette formation a réuni 62 participants, dont 9 femmes et 3 personnes en situation de handicap, toutes et tous directrices et directeurs au sein des administrations sectorielles occupant des fonctions de planification stratégique et d’analyse au sein des ministères sectoriels. L’objectif principal était de renforcer les capacités techniques et stratégiques des Directeurs et Directrices d’Études et de Planification pour une meilleure performance dans l’élaboration, la gestion et l’évaluation des politiques publiques, en lien avec la mise en œuvre du Cadre de Coopération
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Daniel Epembe Mosango, Secrétaire général au Plan et de la Coordination de l’aide au développement, représentant le Vice-Premier Ministre, Ministre du plan et de la Coordination de l’aide au développement, aux côtés de Monsieur Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RDC et de Monsieur Célestin Kapongo Tshikaya, Secrétaire général à la Coopération internationale. Ce pilotage conjoint témoigne de l’engagement commun à améliorer la performance de l’administration publique congolaise pour l’atteinte des résultats du cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029.
« En renforçant les capacités de nos directeurs d’études et de planification, nous construisons les fondations d’une administration moderne, efficace et plus proche des citoyens », a déclaré le Secrétaire général au plan et à la coordination de l’aide au développement.
L’accompagnement technique a été assuré par des experts nationaux qui ont animé des modules clés visant à :
Améliorer la compréhension du Droit Administratif et de son application dans le cadre de leurs fonctions.
Approfondir les connaissances sur les principes fondamentaux du Droit Public en lien avec les missions et les valeurs des Nations Unies.
Maîtriser les principes, outils et méthodologies de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) dans le contexte de la planification et de l’évaluation des politiques publiques.
Cet atelier de 5 jours a été marqué par divers travaux pratiques, des mises en situation et des études de cas, tirées de contextes institutionnels réels. Les participants et les participantes ont exprimé leur satisfaction, Madame Nguwa Tshimbo Natasha, DEP au ministère de formation professionnelle a déclaré au nom de tous les DEP :
« Nous venons d’être renforcés en compétence pour améliorer notre savoir-faire dans la gestion axée sur les résultats et notre savoir-être dans notre responsabilité administrative, éthique et déontologique. Ce renforcement des capacités nous permettra également d’œuvrer efficacement à la mise en œuvre du cadre de coopération pour le développement durable (CCDD), en notre qualité des membres du groupe des résultats mais aussi dans la gestion quotidienne de nos Directions respectives. »
Cette session s’inscrit dans le cadre des efforts coordonnés entre le Gouvernement congolais et le système des Nations Unies, pour améliorer la qualité de la planification et de l’action publique en RDC, tout en sollicitant l’intégration des principes d’équité, d’efficacité et d’inclusion.