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Session budgétaire apaisée et focalisée sur l’atteinte des objectifs, Rentrée parlementaire : le Bureau Sama Lukonde opère les derniers réglages !

Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a réuni autour de lui, pour la deuxième fois consécutive, les membres de son Bureau, en vue d'opérer les derniers réglages pour une rentrée parlementaire de septembre apaisée et réussie au sein de la Chambre haute du parlement. Cette session de septembre voulue essentiellement budgétaire.

Devant la presse au terme de cette importante réunion, la Rapporteure du Sénat a laissé entendre que le Bureau a passé en revue les différentes questions d'ordre organisationnel pour une réussite totale de la séance solennelle prévue le lundi 15 septembre 2025.

« Nous venons d'avoir une réunion du Bureau, dans le cadre de la préparation de la rentrée parlementaire prévue pour lundi. Nous avons eu à nous pencher sur les différentes questions de routine liées à l'organisation de la rentrée et c'est vrai que l'opinion peut avoir beaucoup d'attentes, mais ce qui est à retenir c'est que c'est une séance solennelle. Nous allons suivre le discours du président du Sénat et le travail va continuer comme à la coutumée. Nous avons toujours eu à travailler pour la population et le Sénat continuera à faire son travail », a déclaré d'entrée de jeu Nerfititi Ngudianza.

La Rapporteure du Sénat a par ailleurs rassuré la population que toutes les dispositions ont été prises pour que tout se passe dans la quiétude et dans un climat apaisé.

« Je peux rassurer que les choses vont se passer comme à la coutumée. Nous sommes la chambre des sages et je sais que tout sera calme. En effet, nous savons que notre parlement est un parlement bicaméral, nous avons deux chambres. Nos objectifs sont connus. Nous avons le contrôle parlementaire que nous faisons déjà. C'est vrai qu'il y a plusieurs questions qui sont sur la table du Bureau. Il y en a qui auraient pu être examinées à la session passée, nous avons eu quelques arriérés que nous aurons à programmer pour la session qui va commencer et comme nous le savons, les sénateurs ont toujours été libres, ceux qui ont des questions de contrôle à poser, nous sommes là pour exercer ce droit qui nous revient de par la Constitution », a-t-elle conclu.

Notons que conformément à la Constitution, aujourd’hui lundi 15 septembre, la Chambre des sages ouvrira ses portes pour une session essentiellement budgétaire, car il sera question d'y examiner la loi des finances 2026. D'autres matières importantes y seront abordées.

(Avec la Cellule de communication du Sénat)

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Sud-Kivu : une délégation gouvernementale au chevet des victimes des violences d’Uvira

Une importante délégation du gouvernement central, conduite par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a effectué ce vendredi une visite de réconfort à Uvira. Cette mission, qui intervient après les affrontements meurtriers du 8 septembre, visait à apaiser les esprits et à soutenir les populations du siège provisoire des institutions du Sud-Kivu.

Dès son arrivée, la délégation s'est rendue à l’Hôpital Général d’Uvira. Sur place, les quatre ministres présents ont constaté la situation des blessés, leur ont exprimé le soutien moral de la nation et ont remis une assistance financière au nom du gouvernement.

Le VPM Jacquemain Shabani a expliqué que cette mission, dépêchée par le Président de la République, avait pour but de calmer les tensions et de recueillir les doléances des différentes communautés.

« Nous avons été envoyés ici par le Chef de l'Etat pour rencontrer les forces vives du Sud-Kivu, principalement à Uvira. Cette mission vise à apaiser les esprits », a-t-il déclaré. Il a précisé qu'un Conseil provincial de sécurité s'était tenu avec le Chef d'Etat-Major des FARDC, le Commissaire Général de la PNC et d'autres responsables sécuritaires.

Le VPM a également lancé un avertissement contre les troubles à l'ordre public : « Il n'est pas toujours nécessaire de réagir par des manifestations publiques, surtout dans une zone en conflit comme le Sud-Kivu, car il risque d'y avoir des infiltrations. » Il a confirmé que la visite aux victimes et aux familles endeuillées était un devoir de compassion. «Nous avons effectué une visite à l’hôpital pour réconforter les victimes et avons rencontré les familles éprouvées. Nous avons partagé leur douleur », a-t-il ajouté, avant de promettre qu'un rapport détaillé serait soumis au Président Félix Tshisekedi afin que des solutions appropriées soient trouvées et que la cohésion communautaire soit restaurée.

Un geste salué par les forces locales

La démarche gouvernementale a été vivement saluée par les acteurs locaux notamment, les groupes de résistance Wazalendo et la société civile, qui y voient une marque de considération et d’écoute de la part du pouvoir central.

«Nous rendons hommage au Chef de l'Etat qui, encore une fois, a montré sa qualité de leader à l'écoute. Nous sommes là pour le rassurer que les Wazalendo sont au service de la Patrie, toujours loyaux au Chef de l'État et à son Gouvernement. Nous avons veillé au retour des institutions après avoir tenu bon au moment où Uvira risquait de tomber entre les mains de l'ennemi », a affirmé le Dr Doudou Mirefu, coordonnateur des Wazalendo à Uvira. Intervenant dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par l'occupation de certaines localités du Sud-Kivu par l'armée rwandaise, cette mission gouvernementale est perçue par la population d'Uvira comme un signe d'espoir et un pas vers la restauration d'une paix durable.

La Pros.

 

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Rentrée parlementaire : Norbert Basengezi lance le débat sur des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales

Tandis que la rentrée parlementaire vient de s'annoncer bien que budgétaire et que les regards se tournent déjà vers l’échéance électorale de 2028, le Sénateur Norbert Basengezi Katintima a choisi de surprendre. L’ancien Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris de court la classe politique en appelant à un vaste débat sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, trois ans avant les scrutins.

Trois priorités sur la table

Tout est parti d’une matinée d’échanges politiques qu’il a initiée quelques jours plus tôt, réunissant experts, société civile, partis politiques et membres de son parti, l’Alliance des Nationalistes pour un Congo Émergeant (ANCE). A l’issue de cette rencontre, le Sénateur s’est présenté devant la presse, le samedi 13 septembre 2025, pour dévoiler ses propositions et remettre officiellement aux députés nationaux trois textes de réforme qu’il souhaite voir examinés dès à présent.

« Les réformes introduites à la dernière minute installent toujours la méfiance et la tension. Nous devons briser cette habitude dangereuse », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité d’une réflexion « posée, inclusive et responsable ».

L’homme n’est pas étranger à l’univers électoral. Fort de son passage à la CENI, il cible trois chantiers majeurs. En premier lieu, il cible la Constitution avec des propositions sur la double nationalité, l’égalité homme-femme et l’élection directe des sénateurs et gouverneurs pour renforcer la légitimité démocratique.

Ensuite, la loi organique de la CENI dont il souhaite revoir la composition, en la confiant à des technocrates plutôt qu’à des délégués politiques, pour garantir son indépendance.

Et enfin, la loi électorale et l’identification des électeurs qu’il propose de transformer en une loi sur le recensement national, afin de doter le pays d’un fichier permanent et fiable.

Ouvrir le débat au-delà du Parlement

Si, en tant que Sénateur, il revendique le droit de déposer des propositions de loi, Norbert Basengezi insiste : « La légitimité de ces réformes dépendra de leur appropriation par la société. Les partis, la société civile, les experts… tous doivent participer à ce débat », a-t-il déclaré.

Pour l’ancien gestionnaire électoral, l’enjeu dépasse la technique juridique. C’est une question de stabilité politique et de développement : « Notre devoir, en tant que législateurs, est de préparer des élections apaisées et crédibles, capables de consolider l’unité nationale », a-t-il affirmé.

A ses côtés, Mme Sisi Asuka, Secrétaire Générale de l’ANCE, a salué cette initiative, la présentant comme un « geste de responsabilité et de patriotisme ».

En quête de réconciliation entre démocratie et développement

Cette sortie politique marque le retour sur le devant de la scène d’un acteur qui connaît de l’intérieur les faiblesses du système électoral congolais. Elle s’inscrit aussi dans une volonté claire : désamorcer les crises électorales à répétition qui rythment la vie politique congolaise depuis deux décennies.

En prenant les devants, Norbert Basengezi Katintima se positionne comme l’un des premiers artisans d’un chantier essentiel. Sa conviction, livrée à la presse, sonne comme un avertissement et un espoir : « Les bonnes élections font la stabilité du pays. Et la stabilité ouvre la voie au développement »

Bosco Kiaka

 

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Kinshasa : la CNDH lance le processus d’identification des DDH

Le siège de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a servi de cadre, le vendredi 12 septembre 2025, à la cérémonie de lancement du processus d'identification et d'enregistrement des défenseurs des droits de l'homme (DDH) dans le pays.

C'est le président de cette institution citoyenne, Paul Nsapu, qui a lancé cette opération. Il était entouré du rapporteur Kimbumbu Dido et de Gisèle Kapinga, Commissaire nationale chargée des droits de la femme et de l'enfant.

«C'est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d'identification et d'enregistrement des DDH (Défenseurs des Droits de l’Homme) en RDC, ainsi que la présentation des outils techniques devant faciliter ce processus, notamment les fichiers d'enregistrement et d'identification», a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.

Il a fait savoir que la CNDH amorce une nouvelle phase dans l'implémentation de la loi n°23/027 du 04 juin 2024, portant protection et responsabilité des DDH, soulignant que cette loi, fruit d'un plaidoyer soutenu et d'un engagement multipartite, consacre pour la première fois, en RDC, un statut juridique clair et une protection légale renforcée aux DDH.

«Ce processus vous est destiné. C'est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au cœur de notre action aujourd'hui », a-t-il soutenu, relevant que son institution tend la main à ces DDH pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.

Kinshasa est la province pilote, a précisé le président de la CNDH, et le processus débutera le 25 novembre prochain dans d'autres provinces du pays.

La CNDH a, à cette occasion, réitéré son engagement à travailler de manière transparente, inclusive et efficace, afin que l'identification et l'enregistrement des DDH ne soient pas perçus comme un mécanisme de contrôle, mais bien comme un outil de protection.

La Pros.

 

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Incident à N’Djili : la RVA entièrement responsable, la SNEL écartée de tout reproche !

La coupure d’électricité qui a plongé l’aéroport international de N’Djili dans le noir, le 12 septembre dernier, continue d’alimenter les débats dans l’opinion publique. Toutefois, un point apparaît désormais clairement : la Société Nationale d’Electricité (SNEL) n’est en rien impliquée dans cet incident. La Régie des Voies Aériennes (RVA) a reconnu et assumé l’entière responsabilité de cette situation, en relevant ses propres défaillances organisationnelles et techniques.

Un incident aux répercussions majeures

Cette panne, survenue alors que plusieurs vols étaient en cours d’atterrissage ou de décollage, avait suscité une vive inquiétude. Certains avions avaient même été contraints de se dérouter vers Brazzaville, tandis que l’appareil transportant le Chef de l’État se trouvait en phase d’approche.

Face à l’ampleur de l’événement, certains avaient tenté d’associer la SNEL à la coupure. Une démarche jugée « injuste et infondée » par plusieurs cadres de la Direction Kinshasa-Est, qui dénoncent une volonté délibérée de faire de l’opérateur public de l’électricité un bouc émissaire.

La RVA reconnaît ses propres manquements

Dans une correspondance officielle ayant conduit à la suspension du commandant de l’aéroport, le Directeur Général de la RVA a pointé du doigt des négligences internes. D’une part, le non-respect des instructions relatives à l’acquisition d’un inverseur, destiné à assurer la continuité de l’alimentation électrique en cas de coupure. D’autre part, l’incapacité du technicien de garde à appliquer le protocole prévu en pareille circonstance.

Ces dysfonctionnements internes, reconnus par la RVA elle-même, suffisent à expliquer l’incident sans qu’il soit nécessaire d’impliquer la SNEL, dont la fourniture d’électricité n’était pas en cause.

Une clarification nécessaire

« Les services compétents sont bien outillés et ne se laisseront pas manipuler. Les problèmes sont connus et ils relèvent exclusivement de la RVA. La SNEL ne doit pas être mêlée à ce dysfonctionnement », a déclaré un cadre de la Direction Kinshasa-Est.

Ce dernier a insisté sur la nécessité d’éviter toute confusion : l’incident de N’Djili procède d’une responsabilité interne à la RVA, qui en assume désormais les conséquences.

En conclusion…

Si la panne d’électricité survenue à l’aéroport international de N’Djili a révélé des failles préoccupantes dans la gestion des dispositifs de secours, elle a aussi permis de clarifier les responsabilités. Contrairement aux accusations hâtives, la SNEL est totalement dédouanée, la RVA reconnaissant, à travers sa direction générale, être seule comptable de l’incident.

Ce dénouement rappelle l’importance d’une meilleure coordination entre services techniques, afin de garantir la fiabilité des infrastructures stratégiques du pays et d’éviter la répétition d’un tel scénario aux conséquences potentiellement lourdes.

La Pros.

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Après avoir pris l’affaire en délibéré, Procès Kabila : la Haute Cour militaire se prononce demain vendredi !

Pas de suspense après le réquisitoire de l’auditeur militaire qui a requis la peine de mort par contumace. La Haute Cour militaire de la République va demain, soit infirmer, soit confirmer cette proposition de l’accusation. C’est demain vendredi 12 septembre que le verdict du procès de l’ancien président Joseph Kabila sera rendu.

Et pour rappel, Joseph Kabila est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, ainsi que des faits d’homicides intentionnels, de viols, de tortures, et l’occupation illégale de la ville de Goma.

Ce procès, suivi avec une attention particulière tant au niveau national qu’international, est considéré comme un tournant majeur pour la justice congolaise. Des analystes estiment que son issue pourrait avoir des conséquences significatives sur la stabilité politique du pays et sur la crédibilité de l’État de droit en RDC.

Cette procédure judiciaire intervient dans un contexte sécuritaire très préoccupant dans l’est de la RDC, avec les récentes attaques meurtrières attribuées aux groupes armés. L’issue du procès de Joseph Kabila aura donc des répercussions importantes sur la stabilité du pays.

La Pros.

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