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Sans gants ni interférence langagière, le porte-parole de la coalition Lamuka et président national du parti Action pour la Démocratie et le Développement du Congo, « ADD Congo », Prince Epenge Wemakoko a déclaré mardi 5 août 2025 sur le plateau de TV5 Monde que le dialogue national inclusif était une priorité par excellence avant de prendre part à la constitution d’un gouvernement d’union nationale tel que voulu par le régime au pouvoir. Une déclinaison de l’offre leur présentée par Félix Tshisekedi.
Gouvernement d’Union nationale
La coalition Lamuka se dit prête à prendre part au Gouvernement d’ouverture tel qu’indiqué par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la seule condition qu’un dialogue national franc et inclusif précède sa nomination et sa mise en place.
«Il faut qu’on se dise des vérités, qu’on panse les plaies et qu’on réconcilie les esprits. Après notre rencontre avec Félix Tshisekedi, il semblait être disposé à parler avec ses frères congolais, une disponibilité que nous avions encouragée. Mais quand on commence à parler maintenant d’un gouvernement d’ouverture, c’est pour atteindre quel objectif ? C’est à ceux qui ont initié cette démarche à nous répondre. Mais, en ce qui nous concerne, même si l’idée pourrait être bonne ou mauvaise, le plus important ce que les enfants de Lumumba puissent se regarder et se dire des vérités », a-t-il martelé.
La recrudescence de la situation alimentaire au pays est une préoccupation majeure pour cette frange de l’opposition. Une situation incontrôlée et indécente qui prévaut sur toute l’étendue du territoire national. Un appel à une prise en charge alimentaire modérée pour résorber cette crise alimentaire qui ronge les populations congolaises.
« Depuis le début de l’année 2025, nous sommes à 1 million de déplacés internes. Ce qui porte le total à 7 millions des congolais qui n’ont pas de quoi se nourrir ni de toit où dormir, qui sont dans une situation d’insécurité alimentaire incroyable. Les besoins en terme alimentaire sont estimés à près d’1 milliard de dollars », a-t-il déploré.
Situation sécuritaire inconfortable
Pour Prince Epenge, elle reste « catastrophique » et la « situation humanitaire est désastreuse ».
« Les efforts déployés actuellement à Washington et à Doha sont encourageants. C’est un petit pas effectué dans la bonne direction. Mais ces deux accords ne suffisent pas. Le Congo est au bord du précipice. Nous devons prendre ces deux documents essentiels et les consolider à travers un dialogue national où les enfants du Congo verront ce qui doit être gardé de l’accord de Washington et ce qui doit être conserver de la déclaration de Doha. Qu’est-ce qu’on peut apporter de plus pour qu’on arrive à les consolider aux fins d’arriver à résoudre ces trois crises de manière durable et irréversible ? », s’est-il interrogé.
César Nkangulu
UDPS : François Lusanga Ngiele et Gabriel-Paul Kapita aux commandes du Comité Directeur Provisoire !
Le Collège des Fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a annoncé, à l’issue de ses réunions tenues les 13 et 23 juillet 2025 à Kinshasa, la mise en place d’un Comité Directeur Provisoire. Cette structure transitoire, désormais dirigée par François Lusanga Ngiele et Gabriel Kapita, aura pour mission de conduire le parti vers l’organisation d’un conclave attendu, censé remettre de l’ordre dans les structures internes du parti et consolider son unité. Ce processus, selon les fondateurs, s’inscrit dans une volonté partagée avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, co-fondateur du parti, de restaurer l’esprit de 1982 et de faire taire les divisions internes qui fragilisent actuellement l’UDPS. Le Collège des Fondateurs fonde ainsi son action sur les dispositions des statuts du 18 octobre 1994 encore en vigueur, en appelant toutes les forces militantes à l’unité et à la discipline.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLÈGE DES FONDATEURS DE L’UDPS
L’an deux mille vingt-cinq, le treizième et le vingt-troisième jours du mois de juillet, sous la présidence du Fondateur François LUSANGA - NGIELE, il s’est tenu successivement à Kinshasa, République Démocratique du Congo, les réunions extraordinaires du Collège des Fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, axées sur la mise en place urgente d’un Comité Directeur Provisoire pouvant conduire les activités du parti jusqu’à l’organisation du conclave. En vue de mettre définitivement fin aux diverses tentations actuelles de l’UDPS. Un souci partagé avec le co-fondateur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lors de notre rencontre dans la nuit du 08 au 09 avril 2023. Cela conformément à la volonté commune de ne parler que d’une voix à savoir, celle de l’UDPS créée le 15/02/1982 par les Fondateurs que nous sommes.
Au cours de ces réunions, le Collège des Fondateurs s’est prononcé sur l’urgence de la mise en place d’un Comité Directeur Provisoire, conformément aux dispositions légales des articles 21 et 22 des statuts du 18 octobre 1994, adoptés au conclave de BONDEKO, encore en vigueur.
Ainsi, le Collège des Fondateurs publie en ce jour le Comité Directeur Provisoire, joint à ce communiqué.
Dans le cadre de son itinérance politique active dans la ville-province de Kinshasa et dans le souci de mobiliser et de consolider les acquis de l’implantation effective des structures des bases, l’autorité morale du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), Gabriel Mokia Mandembo, accompagné de son Secrétaire général ad intérim, Serge Besoke Bakimo, a procédé à l’implantation d’une nouvelle cellule du parti, le vendredi 25 juillet 2025, sur l’avenue des Forces Armées (ex- Haut-commandement) dans la commune de la Gombe.
Durant cette cérémonie, Gabriel Mokia Mandembo, Président national du MDCO, a commencé par féliciter les membres venus adhérer au sein du parti tout en honorant le cran de chaque personne pour la volonté manifestée en les exhortant à continuer à emboiter les pas. Il les a tous incité à la discipline.
Par la même occasion, il a attiré la sonnette d’alarme à une conscience patriotique très élevée, en martelant également au respect mutuel, à la cohésion et au travail entre les nouveaux militants en vue de servir la patrie ainsi que leur parti politique.
«Bien que nous sommes tous du même quartier, on n’a pas encore eu l’opportunité d’échanger entre nous. Voilà, l’occasion se présente et je vous remercie pour ce geste. Je suis très fier de vous. Ici c’est un parti politique. A l’interne il n’y a pas que des Ministres, Sénateurs et Députés qui travaillent. Toute personne est capable de faire la politique si elle est convaincue ou qu’elle en a besoin. J’ai ma décision. Alors, faisons la politique correctement pour s’en sortir demain. Sachez une chose, un politicien doit d’abord être aimé par la population et le parti est là pour nous accompagner. Soyez des orateurs, aller faire appel aux autres pour qu’ils viennent adhérer massivement. Que personne ne vous intimide. Et je vous donne l’autorisation de faire le travail car nous sommes en règle avec tous les documents juridiques. Soyez des hommes intègres, unis en vue de bosser pour la nation congolaise », a martelé Gabriel Mokia Mandembo.
Parti politique de masse et agrée par l’Etat congolais, le MDCO accroit ces opérations de grande envergure dans la capitale congolaise, plus régulièrement dans la commune de la Gombe où cette nouvelle implantation était fortement saluée par l’ensemble des habitants du quartier Royal, «une belle sensibilisation qui montre un élan nouveau », dans ce coin de la ville.
La politique est un élément majeur qui porte sur les actions, l’équilibre, surtout le développement interne ou externe au sein d’une société. Donc, elle est principalement ce qui a trait au collectif, à une somme de multiplicités, soit d’individualités. C’est autour de cette base de motivation que ledit parti politique que dirige son Président national Gabriel Mokia Mandembo sensibilise les congolais, en général. Et bientôt, ce parti projette d’installer dans les prochains jours des cellules de bases dans toutes les avenues que compte la commune institutionnelle.
Pour finir cette manifestation, une photo de famille était prise et le SG a.i Serge Besoke Bakimo a présenté les membres du Comité. L’autorité morale, l’honorable Gabriel Mokia Mandembo a pris acte de l’installation de la cellule devant plusieurs autres adhérents.
Hardi Moyo
Le vendredi 25 juillet 2025 à l’Université Libre de Kinshasa (ULK), Martin Fayulu, président national du parti ECIDé, a animé une conférence académique sur le thème : « La crise en RDC. Causes, perspectives d’avenir et rôle de la jeunesse ». Face aux défis complexes qui secouent le pays, cette rencontre visait à réveiller l’engagement citoyen des étudiants et les mobiliser en tant qu’acteurs essentiels du changement. A travers des échanges riches et inspirants, l’opposant congolais a invité la jeunesse congolaise à repenser son rôle dans la construction d’un Congo réconcilié, uni, juste et prospère.
Martin Fayulu a profité de la circonstance pour rappeler à la jeunesse estudiantine dans un auditoire explosif le bien-fondé de son appel à une cohésion nationale à travers le camp de la patrie dont il est initiateur. Pour lui, c’est la solution sine qua none pour parvenir à un Congo uni et indivisible, assorti de la restauration de son intégrité territoriale.
«Il n’y a pas trois solution, il n’y en a pas deux. Il n’y en a qu’une. C’est la cohésion nationale. Nous devons tous, hommes et femmes, réunir nos efforts, venir dans ce que j’appelle le Camp de la patrie qui n’est pas un parti politique. L’article 7 de la Constitution stipule que l’institution d’un camp de la patrie est assimilée à une infraction de haute trahison. Donc, il est punissable par la loi. Mais, le camp de la patrie c’est nous tous, congolaise et congolais, qui regardons dans la même direction pour défendre notre pays. Comme il est dit dans l’article 63 de notre Constitution, je cite : tout congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale en cas de menace ou d’agression extérieure», a déclaré l’opposant Martin Fayulu.
Accusé de venir diviser les gens, Fayulu se dit unificateur d’un Congo fort au Cœur de l’Afrique. A travers son camp de la patrie, il ne vient ni pour diviser les populations congolaises dans leurs diversités ni refonder un nouveau regroupement politique pour des fins égoïstes.
«On a dit que Fayulu veut diviser les gens. Non. Le camp de la patrie n’est pas un cartel ou un regroupement politique, encore moins une coalition électorale. C’est nous tous. Tous nous sommes concernés par l’article 63 de la Loi fondamentale. Nous devons, tous, nous dire qu’il n’est pas trop tard de construire un beau pays comme le déclare notre hymne national », a-t-il clarifié.
Si d’aucuns estiment que le problème du Congo ne doit être résolu que par les gouvernants, l’autorité morale du parti ECIDé, lui, voit les choses autrement. Pour lui, « chacun doit jouer sa partition » en vue de parvenir à un changement radical de la situation dans tous les domaines de la vie.
«Chacun de nous doit se poser une question très simple : comment se fait-il qu’après 65 ans d’indépendance nous soyons toujours là ? ». Ce questionnement de ce leader de l’opposition congolaise engage les uns et les autres dans les efforts qui doivent être fournis pour un Congo nouveau, Don béni des aïeux.
César Nkangulu
L’autorité morale du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), Gabriel Mokia Mandembo qui était accompagné de son secrétaire général ai, Serge Besoke Bakimo, ont procédé, vendredi 18 juillet dernier à la municipalité de Limete, à l’implantation de leur parti. Il est important de rappeler que cette campagne de sensibilisation a commencé mardi 15 juillet par la commune de Makala. Elle s’inscrit dans le cadre de l’itinérance du leader du MDCO dans la ville-province de Kinshasa en vue de mobiliser et de consolider les acquis dudit parti avec les sections de base.
De Limete, la population s’est rendue à la Gombe, au siège dudit parti. Dans son allocution, l’honorable Gabriel Mokia Mandembo a commencé par expliquer aux nouveaux adhérents l’importance de la politique et ces inconvénients.
Et de poursuivre : « La politique est une résolution de problèmes d’intérêt général. Ne soyez pas distraits. Moi, j’aime les militants qui sont courageux, capables d’affronter tout obstacle pour l’intérêt du parti et celui de la République. Comme vous êtes venus soutenir les grands qui sont déjà au MDCO, que personne ne vous décourage, car il y a toujours en politique le haut et le bas. Celui qui se sent fort qu’il continue dans cette dynamique en soutenant les plus faibles pour l’évolution de notre parti. Nous sommes ici pour nous aimer les uns les autres, pas de tribalisme ni d’actes de vandalisme au sein du parti, car nous sommes un seul peuple et notre héritage s’appelle la République Démocratique du Congo. Restez dans ce même esprit. Le parti politique donne une bonne instruction et nous voulons nous s’inscrire dans cette lignée et suivre l’idéologie du Chef de l’Etat ».
L’objectif de Mokia va dans le sens de redynamiser le MDCO pour poursuivre les activités de grande ampleur à travers Kinshasa afin d’atteindre tous les coins et recoins de la capitale et de toute la République.
Pour Don de Dieu Mabosho, président du comité de la municipalité de Limete : « Notre rôle est celui de sensibiliser les autres personnes, surtout les jeunes qui trainent dans la rue, même ceux qui sont dans de différents quartiers de Limete et les environs. Donc, nous allons faire notre travail de mobilisation pour qu’ils nous rejoignent ».
De son côté, Benjamin Kwangu, président de la Ligue nationale des jeunes du MDCO, n’a pas caché ses émotions pour cette journée en faveur de nouveaux militants de Limete.
«C’est une très grande fierté pour nous. Nous remercions les autorités du parti en commençant par l’autorité morale Gabriel Mokia et notre secrétaire général ad intérim, Serge Besoke, pour la mobilisation et l’implantation de Limete et nous demandons à la jeunesse de la ville de Kinshasa de venir nous rejoindre par ce que nous avons besoin de consolider les acquis », a-t-il fait savoir.
A la fin de cette cérémonie, Gabriel Mokia Mandembo a installé les membres du comité dirigeant de son parti.
Hardi Moyo
Dans une déclaration politique du Rassemblement des Compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le Changement et le Progrès Social, « RCET-CPS » en sigle, réuni hier jeudi 17 juillet 2025, ce parti politique critique avec la dernière énergie la déclaration commune de l’opposition et des Forces Sociales du 11 juillet de l’année en cours. Il invite cette frange de l’Opposition de « saisir la main du Chef de l’Etat qui demeure toujours tendue et d’emboiter le pas à l’autre frange de l’Opposition incarnée par Martin FAYULU MADIDI et Adolphe MUZITO.
Il est repris ci-dessous l’intégralité de ladite déclaration.
Déclaration politique du Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social RCET–CPS en sigle, en réaction à la déclaration commune de l’Opposition et des Forces Sociales du 11 juillet 2025.
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social s’est réuni ce jeudi 17 juillet 2025. A l’issue de cette importante réunion, il déclare ce qui suit :
- En analysant minutieusement cette déclaration commune, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social relève moult affirmations et considérations qui ne cadrent pas avec la posture d’une véritable Opposition ;
- Prétendant sortir de son mutisme, cette frange de l’Opposition vient enfin de publier ce 11 juillet 2025, sa déclaration commune qui aussi bien dans sa forme que dans son fond, dépouille toutes les caractéristiques d’une véritable Opposition ; une Opposition frileuse, timorée, essoufflée, qui a peur d’être marginalisée par les USA et le Pouvoir légitime en place dirigé par son Excellence Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat ; une Opposition qui ne se présente pas comme une alternative politique crédible ; une Opposition bourgeoise des salons huppés ; bref,
…/…
Une Opposition qui ne reflète pas les aspirations classiques d’un contre-pouvoir, qu’incarnait jadis le Sphinx de Limete, nous citions : le Docteur Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, d’heureuse mémoire ;
- Contrairement à cette déclaration commune de l’Opposition et des Forces Sociales, les causes profondes de la crise congolaise sont principalement externes : agression et invasion de notre pays par le Rwanda, exploitation illicite de nos minerais et visées expansionnistes de la part de ce pays sur le territoire de la Rd Congo ;
- Le prétexte caractère partiel évoqué dans cette déclaration sur l’Accord de paix du reste historique signé à Washington, le 27 juin dernier entre la RDC et la République du Rwanda n’altère pas la vérité de son contenu. Le peuple congolais attend plutôt sa mise en œuvre dans toutes ses dispositions ;
- Quant à la résolution vantée H.RES.559, introduite à la Chambre des Représentants des Etats Unis, mais non encore votée par cette dernière, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social considère que la résolution dont question n’est pas opposable à la RDC ;
- Tout dialogue n’est concevable qu’autour du Président de République, Chef de l’Etat au regard des prérogatives lui dévolues par la Constitution, spécialement en son article 69 ;
En tout état de cause, en prenant acte de l’Accord de paix RDC-RWANDA, cette frange de l’Opposition serait bien inspirée de saisir la main du Chef de l’Etat qui demeure toujours tendue et emboiter le pas à l’autre frange de l’Opposition incarnée par Messieurs Martin FAYULU MADIDI et Adolphe MUZITO, respectivement Présidents des partis politiques ECIDE et NOUVEL ELAN dans l’objectif de consolider l’unité et la cohésion nationales.
« « Accord de paix RDC-RWANDA sous la vision éclairée du Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, c’est le Congo qui gagne » »
Fait à Kinshasa, le 17 juillet 2025
Pour le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social
Coordonnateur
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Président National de Convention Chrétienne pour la Démocratie CCD
Dans sa trente-troisième tribune, rendue publique, pas plus tard qu’hier, jeudi 17 juillet 2025, Adolphe Muzito, Premier Ministre Honoraire, utilise un langage d’apaisement et de conscientisation face à ce qui parait à ses yeux comme ‘’une forme de désorientation politique’’. Dans cette tribune aux allures d’une catéchèse soigneusement élaborée, Adolphe Muzito exprime ses vives préoccupations sur la vocation réelle de l’Opposition politique, dans sa globalité, en RDC, dans un contexte aussi sensible secoué par une crise sécuritaire préoccupante dans l’Est, due à l’agression rwandaise, la nécessité de rebâtir la charpente de la cohésion nationale ainsi que l’urgence d’une alternative efficace pour la cause de la paix. ‘’Dans un État démocratique, l’opposition n’est pas une force en marge, mais une institution politique essentielle, gardienne de l’alternance et force de proposition. Elle devrait se constituer en coalition structurée, avec des lignes idéologiques lisibles (gauche, droite, centre, écologie, etc.), un programme commun et un pacte politique clair face à la majorité. Ce n’est malheureusement pas le cas en RDC où l’opposition, fragmentée et erratique, peine à se constituer en un bloc solide. Ce manque de cohésion favorise une instabilité politique chronique et nuit à la lisibilité de l’offre politique alternative. A ce propos justement, l’un des maux profonds qui gangrènent l’opposition congolaise réside dans l’absence d’idéologie claire, de principes fermes et de vecteurs politiques structurants. Cette carence alimente un véritable vagabondage politique, où l’on observe des acteurs évoluer sans boussole, naviguant entre les courants au gré des intérêts personnels. À droite le matin, à gauche à midi, au centre le soir — et finalement nulle part. Ce manque de cohérence idéologique empêche la construction d’un projet alternatif solide, lisible et crédible aux yeux de l’opinion, et fragilise toute ambition de changement durable’’, déclare, Adolphe Muzito, Visionnaire du parti Nouvel Elan, dans sa réflexion à la fois critique et constructive.
33ème Tribune d’Adolphe Muzito :
Mon analyse de la Déclaration de l’Opposition du 11 juillet 2025.
I. Une interrogation de fond
La déclaration du 11 juillet 2025, portée par un groupe d’opposants qualifiés de « radicaux », a suscité en moi un intérêt particulier. Derrière les prises de position et les appels à l’action, j’ai perçu une forme de désorientation politique qui mérite une analyse dépassionnée. Car, au-delà des slogans, l’essentiel demeure : quelle est la finalité de l’action politique de l’opposition en République Démocratique du Congo aujourd’hui ? Et surtout, quelles en sont les méthodes ? Voilà les deux axes autour desquels je propose une réflexion critique, mais constructive.
Je fais donc l’analyse de cette déclaration, et je saisis l’occasion pour présenter ma vision.
II. Opposition politique : entre posture et projet
Il existe historiquement deux grandes voies d’expression pour une opposition confrontée à un pouvoir en place : la voie conflictuelle et la voie démocratique.
- La première, radicale, prend la forme d’un affrontement direct par les armes ou par la violence politique. Elle considère la conquête du pouvoir comme une fin justifiant tous les moyens, même les plus extrêmes. Cette voie, périlleuse et souvent contre-productive, s’inscrit dans une logique de rupture brutale.
- La seconde, républicaine, repose sur des principes démocratiques : manifestations pacifiques, participation électorale, dialogue institutionnalisé et débats d’idées dans les médias. Elle vise non à détruire, mais à proposer, convaincre et éventuellement alterner le pouvoir par la voie des urnes.
Dans un État démocratique, l’opposition n’est pas une force en marge, mais une institution politique essentielle, gardienne de l’alternance et force de proposition. Elle devrait se constituer en coalition structurée, avec des lignes idéologiques lisibles (gauche, droite, centre, écologie, etc.), un programme commun et un pacte politique clair face à la majorité.
Ce n’est malheureusement pas le cas en RDC où l’opposition, fragmentée et erratique, peine à se constituer en un bloc solide. Ce manque de cohésion favorise une instabilité politique chronique et nuit à la lisibilité de l’offre politique alternative.
A ce propos justement, l’un des maux profonds qui gangrènent l’opposition congolaise réside dans l’absence d’idéologie claire, de principes fermes et de vecteurs politiques structurants. Cette carence alimente un véritable vagabondage politique, où l’on observe des acteurs évoluer sans boussole, naviguant entre les courants au gré des intérêts personnels. À droite le matin, à gauche à midi, au centre le soir — et finalement nulle part. Ce manque de cohérence idéologique empêche la construction d’un projet alternatif solide, lisible et crédible aux yeux de l’opinion, et fragilise toute ambition de changement durable.
Mais le constat de manque de cohérence idéologique vaut également pour la majorité actuelle, dont la composition hétéroclite semble davantage répondre à des logiques d’alliance circonstancielle qu’à une véritable cohérence programmatique.
III. Les moyens d’action de l’opposition
démocratique
Une opposition digne de ce nom doit articuler son action autour d’un projet politique clair. Cela implique :
- L’élaboration d’un programme commun, formalisé et signé par les différentes composantes d’une coalition.
- La diffusion de ce programme par des campagnes médiatiques soutenues, des actions de terrain, des conférences et des débats.
- La mobilisation populaire, non par des slogans vides ou des appels à l’insurrection, mais par un travail pédagogique de conscientisation des masses.
- Le recours stratégique au dialogue, non comme raccourci vers le pouvoir, mais comme cadre d’influence et d’ajustement des politiques publiques.
En clair, une opposition républicaine alterne entre la pression citoyenne pacifique, la participation électorale, et le dialogue responsable pour enrichir le débat démocratique et infléchir les politiques gouvernementales. Le dialogue, lorsqu’il est bien structuré, peut devenir un levier d’influence, à condition d’être pensé comme espace de négociation, et non comme voie détournée d’accession au pouvoir.
IV. Quels objectifs pour ces formes d’expression ?
Les différentes formes d’expression de l’opposition (rébellion, marches, élections, dialogue) ne sont pas des fins en soi. Elles visent, dans une démocratie mature, à mettre en œuvre des réformes. Ces réformes peuvent concerner :
- Le champ politique : révision de la Constitution de 2006, réforme du système électoral, clarification du régime politique, décentralisation véritable, etc.
- Le champ économique : redéfinition des politiques monétaires, réforme fiscale, priorisation des investissements dans les infrastructures, mobilisation de sources de financement durables.
- Le champ social : amélioration de la politique salariale, généralisation de la sécurité sociale, accès universel aux services de base.
Mais pour y parvenir, encore faut-il que l’opposition sache ce qu’elle veut, et qu’elle l’exprime de manière intelligible et responsable.
V. Où en est l’opposition congolaise aujourd’hui ?
L’opposition congolaise semble actuellement prisonnière d’un syncrétisme contre-productif, où se mêlent sans hiérarchie claire toutes les formes d’expression possibles :
- Rébellion. Echec : une option désormais marginale et condamnée par l’histoire récente du pays.
- Marches pacifiques. Echec : mal organisée et peu suivie, elle se heurte à l’indifférence populaire.
- Élections. Echec : faibles résultats, traduisant un déficit de stratégie, d’unité et d’ancrage populaire.
- Dialogue. Echec : utilisé non comme instrument de compromis, mais comme raccourci pour forcer l’entrée au pouvoir.
Ce mélange incohérent de méthodes nuit à la crédibilité de l’opposition, désoriente l’opinion publique, et donne au pouvoir en place le loisir de gouverner sans véritable contrepoids.
VI. Conclusion : pour un sursaut politique
La démocratie congolaise est en panne de projet alternatif structuré. Face à une opposition en échec sur tous les fronts, la responsabilité d’initier des réformes incombe aujourd’hui au pouvoir en place.
Celui-ci gagnerait à organiser un dialogue national, non pas de façade, mais véritablement inclusif, pour faire émerger une nouvelle architecture politique, économique et sociale.
L’opposition, quant à elle, doit tirer les leçons de ses erreurs et échecs. Si elle veut retrouver sa place dans le jeu démocratique, elle doit se doter d’un socle idéologique clair, d’un projet cohérent et d’une stratégie d’action lucide. Il ne suffit plus de contester : il faut proposer, convaincre, rassembler.
Les observations que je formule ici ne sauraient exclure ni ma propre personne, ni le parti Nouvel Élan que je représente au sein de l’opposition. Elles sont, au contraire, une invitation à un examen de conscience lucide et sincère.
Il est temps pour nous aussi d’évaluer nos faiblesses, de reconnaître nos échecs récents et de nous réinventer comme une véritable force de proposition, plutôt que de tomber dans le piège du simple rejet ou de la contestation systématique de l’ordre institutionnel établi.
Cet appel s’adresse également à la majorité au pouvoir, qui porte la responsabilité historique de créer un cadre inclusif capable de fédérer toutes les énergies constructives. C’est à ce prix que nous pourrons préserver la paix, renforcer la cohésion nationale et garantir une gouvernance respectueuse des valeurs démocratiques.
En définitive, cet appel s’adresse à nous tous, majorité comme opposition, au-delà de nos intérêts partisans, pour travailler ensemble à la rationalisation de notre système démocratique, dans l’unique intérêt de la République.
Fait à Kinshasa, le 17 juillet 2025.
Adolphe MUZITO
Premier Ministre honoraire
Cinq ans au service
Dans une lettre ouverte publiée dans la soirée du 16 juillet 2025, et adressée au Président de la République, Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, l’opposant congolais Moïse Katumbi critique avec véhémence le projet de sponsoring de clubs européens, dont le tout récent est celui avec le FC Barcelone. Il estime qu’il constitue « une décision irresponsable et moralement inacceptable », dans le contexte actuel du pays. Ci-dessous, la lettre publiée dans son intégralité.
Lettre ouverte au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo
Objet : Sponsoring de clubs européens – un affront aux souffrances du peuple congolais
Monsieur le Président,
Le projet de sponsoring de clubs européens – pour un montant d’au moins 43 millions de dollars – constitue une décision irresponsable et moralement inacceptable, dans le contexte actuel de notre pays.
Alors que plus de 7 millions de Congolais sont déplacés internes, condamnés à vivre dans des camps insalubres et abandonnés de l’État, et que 25 millions de compatriotes souffrent de la faim, l’annonce de ce projet sonne comme une provocation. Dans ces camps, des familles entières survivent sans eau, sans soins, sans école, sous des bâches en lambeaux. En République Démocratique du Congo, l’urgence est humanitaire, pas médiatique.
Pendant que vous projetez d’inscrire le nom du Congo sur des maillots européens, nos enfants meurent de faim, nos soldats défendent la nation pour moins de 5 dollars par jour, nos écoles tombent en ruine, et la majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable. 65 % des Congolais vivent sans ce bien vital. 80 % sont privés d’installations sanitaires décentes. Le pays s’effondre, et vous vous offrez des campagnes de visibilité à l’étranger.
Ce projet de sponsoring – non inscrit dans le budget national, non débattu, non transparent – manque cruellement de légitimité démocratique. Il incarne le mépris de la réalité sociale, le décalage criant entre les priorités de ceux qui gouvernent et les besoins de ceux qui subissent.
Le football congolais est sinistré. On débloque des millions de dollars pour sponsoriser des clubs européens richissimes, alors qu’on est incapable de réunir 600 000 dollars pour finir notre propre championnat de football. Faut-il rappeler que le championnat s’est arrêté en cours de route, faute de budget. Les joueurs sont livrés à eux-mêmes, les stades tombent en ruine, et presque aucun n’est aux normes pour accueillir une compétition internationale. Des clubs historiques comme Sanga Balende n’ont même plus les moyens de transporter leurs joueurs.
Pendant ce temps, on signe des contrats avec des clubs étrangers où même les remplaçants gagnent plus qu’un ministre congolais. Mais visiblement, voir le nom du Congo sur un short en Europe vaut plus que sauver notre football à l’agonie. Un père digne de ce nom peut-il nourrir les enfants des autres pendant que les siens ont le ventre vide ?
On parle sans relâche de « priorité nationale », mais les faits racontent une autre histoire : le pays est sacrifié sur l’autel de l’image, du paraître et du tape-à-l’œil international. À ce niveau de déconnexion, ce n’est plus de la politique, c’est du fétichisme publicitaire financé par le Trésor public. Pendant que nos jeunes footballeurs s’imposent, seuls, dans les plus grands championnats du monde, ici à Kinshasa, on préfère s’acheter une vitrine étrangère plutôt que de construire une base locale solide. Le talent congolais triomphe à l’étranger, mais chez nous, on ne trouve pas de quoi financer un championnat complet. Ce n’est plus de la gouvernance, c’est un complexe d’infériorité érigé en politique d’État.
Monsieur le Président,
La gouvernance ne se mesure pas à la grandeur des ambitions publicitaires, mais à la capacité à soulager la souffrance, à reconstruire l’école, à soigner les malades, à garantir la dignité du citoyen.
L’argent du peuple doit servir le peuple. Chaque franc dilapidé à l’étranger est un plat vide pour un enfant, une route non réparée, un lit d’hôpital sans matelas, un enseignant non payé.
Nous vous invitons solennellement à reconsidérer cette décision. Le Congo n’a pas besoin de publicité hors sol. Il a besoin de solutions concrètes, de politiques publiques responsables, de justice sociale. Le peuple congolais attend autre chose que des campagnes d’image : il attend du pain, de l’eau, des soins, une école, la paix.
En conscience et en responsabilité, choisissez le peuple.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre vigilance citoyenne.
Washington – Le 16 juillet 2025
Dans une lettre datée du 1er juillet 2025 et adressée au Président de la République Démocratique du Congo, le citoyen Grâce Tshiunza Tantamika, auteur d'un rapport sur la situation sécuritaire dans l'Est et d'un ouvrage sur la corruption, a formulé une série de recommandations pour la mise en œuvre de l'accord de paix signé avec le Rwanda le 27 juin 2025. Tout en félicitant le Chef de l'Etat pour cette avancée diplomatique perçue comme un espoir pour une population meurtrie, l'auteur met en garde contre ce qu'il qualifie de ruse du partenaire rwandais et insiste sur la nécessité d'une stratégie congolaise robuste pour ne pas tomber dans d'éventuels pièges.
La missive s'articule autour de deux axes principaux. Le premier concerne le mécanisme de suivi de l'accord, pour lequel il préconise une supervision internationale Etats-Unis, ONU, UA, l'implication d'experts neutres et de la Société civile, la documentation systématique de toute violation et une transparence totale via des rapports publics. Le second axe vise à renforcer la crédibilité de la RDC auprès de ses partenaires, notamment les Etats-Unis, par une lutte visible contre la corruption dans les secteurs minier et sécuritaire, une stabilisation effective de l'Est et une collaboration diplomatique étroite avec Washington. L'auteur conclut par un appel direct au Président pour qu'il s'implique personnellement dans le recrutement des membres du mécanisme de suivi, afin de privilégier la compétence et l'intégrité au détriment du clientélisme et ainsi garantir la survie des populations de l'Est.
Lettre de recommandations citoyennes à son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat
Son Excellence Monsieur le Président de la République,
Je me permets de vous adresser cette lettre en qualité d’un simple citoyen congolais profondément attaché à l’avenir de notre nation. Conscient des responsabilités immenses que vous assumez pour restaurer la paix dans la partie Est de notre pays, la justice et le développement, je me vois dans la liberté de vous formuler humblement quelques recommandations.
En effet, je suis Monsieur Grâce TSHIUNZA TANTAMIKA, citoyen congolais et auteur du rapport sur la nébuleuse Virunga un rapport publié en 2021 se trouve depuis lors dans les bureaux de votre conseil spécial en matière de sécurité depuis la période de François BEYA lequel de rapport mentionne noir sur blanc, la situation actuelle dans la partie Est de notre pays, je vous écris à ce stade pour vous formuler quelques recommandations utiles dans la mise en œuvre de l’accord de paix du 27 juin 2025.
Son Excellence Monsieur le Président de la République, personnellement j’ai suivi de près les démarches qui ont abouti à la signature de cet accord et je vous en félicite pour votre courage ainsi que votre détermination à restaurer coûte que coûte la paix dans la partie Est de notre pays. Cet accord c’est un espoir pour une population longtemps meurtrie et une assurance pour un peuple désespéré. C’est aussi une victoire qui est venue récompenser vos multiples efforts diplomatiques.
L’accord est voulu conjoint avec un pays agresseur qui est le Rwanda, à savoir que le peuple Tutsi est un peuple très malin et qu’il nous faut à ce niveau beaucoup des stratégies pour contourner leurs pièges. Tout en reconnaissant que vous êtes un grand stratège que notre pays n’a jamais eu dans sa tête depuis son accession à la souveraineté internationale.
Ce faire, je vous formule ces quelques recommandations jugées utiles pour la mise en œuvre de l’accord du 27 juin 2025.
Paragraphe l
Pour garantir l’efficacité du mécanisme de suivi de l’accord RDC–Rwanda signé le 27 juin 2025, je vous suggère ces 5 conseils stratégiques :
1. Exiger un mécanisme indépendant et international;
- Demander que le mécanisme soit co-supervisé par les États-Unis, l’ONU ou l’UA; pas juste bilatéral.
- Inclure des experts neutres et des représentants de la société civile qui sont capables de résister à la corruption.
2. Documenter systématiquement les violations;
- Renforcer les capacités locales (armée, services de renseignement, justice) pour collecter des preuves de toute violation de l’accord.
- Créer une cellule spéciale d’observation à Kinshasa chargée de centraliser les rapports.
3. Impliquer les communautés locales;
- Associer les autorités provinciales, chefs coutumiers, et la population à la surveillance de la mise en œuvre.
- Cela renforce la légitimité et permet une alerte rapide en cas de dérapage du côté Rwandais.
4. Rendre le mécanisme transparent;
- Publier régulièrement des rapports publics sur l’avancement de l’accord.
- Cela évite que le suivi soit manipulé ou ignoré politiquement.
5. Conditionner les prochaines étapes à des résultats;
- Lier tout engagement économique ou sécuritaire à des preuves concrètes de respect par le Rwanda (retrait des troupes, fin du soutien au M23, etc.).
6. Refuser tout assouplissement tant que les étapes clés ne sont pas respectées;
En bref : les Congolais doivent s'assurer que le mécanisme de suivi soit robuste, neutre, documenté, participatif et conditionnel. C’est la clé pour éviter un accord de façade et garantir une paix durable.
Paragraphe ll
Pour renforcer la confiance des États-Unis à l’occasion de l’accord du 27 juin 2025, la RDC doit adopter une approche stratégique, crédible et proactive. Voici les actions clés que nous devons mener à l’interne :
1. Respect rigoureux des engagements;
- Appliquer scrupuleusement les clauses de l’accord (désarmement des groupes armés, collaboration au mécanisme de suivi).
- Montrer que Kinshasa est un partenaire fiable.
2. Renforcer la gouvernance et la transparence;
- Lutter visiblement contre la corruption et l’impunité surtout dans les secteurs des minerais et de la sécurité. Voire : mon Livre « l’EMPIRE DE L’IMPUNITÉ ET DE LA CORRUPTION EN RDC » livre publié aux éditions de Lys Bleu à Paris, que vous pouvez acheter chez amazone, Cultura, Fnac Belge, site institutionnel ect. En annexe de ces recommandations un exemplaire en format brochet.
- Instaurer une traçabilité stricte des minerais pour rassurer les investisseurs américains.
3. Stabiliser l’est du pays;
- Renforcer la présence de l’État : armée, administration, justice.
- Collaborer avec les partenaires américains pour réintégrer les ex-combattants et protéger les civils.
4. Collaborer étroitement avec Washington;
- Maintenir un dialogue diplomatique constant avec les États-Unis.
- Proposer des projets conjoints : infrastructures, énergie, éducation, sécurité.
5. Valoriser la transition énergétique;
- Promouvoir la RDC comme partenaire clé dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en minerais stratégiques (cobalt, lithium).
- Faites adopter une loi au parlement pour l’application de cet accord, conformément à l’article 214 de la constitution du 18 février 2006.
Son Excellence Monsieur, le Président de la République, je sais que ce n’est pas vous qui recrutez, ce sont vos services qui recrutent pour vous. Mais s’agissant le mécanisme conjoint de suivi de cet accord, nous sollicitons votre propre implication pour éviter des recrutements qui seront fondés sur le clientélisme et le népotisme. Alors qu’il s’agit de la survie de notre peuple de l’Est. Le profil qu’il faut dans ce mécanisme conjoint de suivi, des personnes capables de dire non à la corruption Rwandaise. Les Rwandais savent qu’ils peuvent utiliser les congolais pour rendre faible ce mécanisme de suivi. Veillez à ce que le recrutement se fasse en toute objectivité.
Excellence Monsieur le Président de la République, je suis convaincu que votre engagement pour une République Démocratique du Congo stable, juste et prospère saura s’appuyer sur les contributions de tous, y compris des citoyens ordinaires.
Veuillez agréer Excellence Monsieur le Président de la République l’expression de ma très haute considération.
Fait à Kinshasa /01/Juillet 2025
Grâce TSHIUNZA TANTAMIKA
Citoyen de la République Démocratique du Congo