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Le Collectif Pour l’UDPS Originelle juge l'inutilité du Congrès extraordinaire de l’UDPS/Tshisekedi

Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a publié, ce week-end, une déclaration politique dans laquelle il souligne l'inutilité du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI. Ci-dessous l'intégralité de ladite déclaration.

DECLARATION POLITIQUE

Le Collectif Pour l’UDPS Originelle, Structure autonome d'appui du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 19 Novembre 2025, passé au peigne fin la situation du Parti, et rend public la Déclaration Politique dont la teneur suit :

1. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle rappelle qu'en date du 26 Septembre 2024, le Collège des Fondateurs, organe revêtu des larges pouvoirs en dehors du Congrès, aux termes des Statuts dits "Statuts de Bondeko", avait annoncé la relance des activités de l'UDPS après une longue période d'hibernation, laquelle annonce avait été notifiée à toutes les autorités concernées par les questions d'ordre public, à savoir, au premier chef, le ministère de l'intérieur, la Cour de cassation, l'Inspection Générale de la Police, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, la Présidence de la République, entre autres.

2. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle fait remarquer également que, durant son combat politique glorieux, mené dans le respect de la sacralité de la vie humaine, l'UDPS n'avait jamais porté d'épithète pour être l'UDPS/tel ou tel. Mais, à l'avènement du pouvoir "du conglomérat d'aventuriers et d'opportunistes (AFDL/PPRD)" avec le concours des ennemis internes et externes, couplé aux esprits provincialo-ethnico-tribalistes fanatisés, l'UDPS a pris des épithètes qui ont vu son affaiblissement aller crescendo au fil des ans.

3. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle souligne qu'à la faveur de l'accession à la Magistrature Suprême de notre pays d'un des membres de l'UDPS, Co-Fondateur et fils biologique d'une des figures les plus marquantes de 13 Parlementaires et des Fondateurs Historiques de l'UDPS, devait marquer la fin des divisions et des inimitiés afin de relancer l'UDPS dans sa configuration d'origine aux fins d'accompagner le pouvoir pour lequel beaucoup avaient donné de leur vie, de leurs temps, de leur argent, de leur intelligence, de leur courage et témérité.

4. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle signale que le Collège des Fondateurs avait annoncé, au cours de sa session extraordinaire du 26 Septembre 2024, la tenue d'un Conclave pour jeter les jalons de la réconciliation, de l'unité et de la relance de l'UDPS en exécution de la mission leur confiée par la Haute Autorité Politique de Référence dans la nuit du 08 au 09 avril 2023.

5. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle avait bien accueilli l'appel à l'unité et à l'effacement de toutes les rancœurs lancées par la Haute Autorité Politique de Référence, le 21 Août 2025, en la Paroisse Sainte Anne de la Gombe lors de la messe d’action de grâce en mémoire de nos Héros disparus.

7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a été curieusement surpris d'apprendre, quelques jours plus tard, la convocation d'un Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI, une décision qui a plongé toute la grande famille UDPS dans l'émoi alors que celle-ci - la grande famille UDPS - s'attendait à la consécration de la réconciliation et la relance en vue de refaire la grandeur mise à mal par des divisions entretenues par les fossoyeurs internes et externes.

7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle tient à alerter tous les membres de la grande famille UDPS sur l'inutilité du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI qui essaie, par des moyens dolosifs, de faire la main basse sur notre patrimoine commun en tentant d'effacer son histoire.

Faut-il rappeler que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI fonctionne au mépris et en totale violation de la législation congolaise. Elle n'a ni l'arrêté d'enregistrement ni une quelconque récépissé de dépôt de son dossier au ministère de l'intérieur. Ses animateurs utilisent abusivement la dénomination "Union pour la Démocratie et le Progrès Social", un parti existant et appartenant aux Fondateurs Historiques encore en vie.

8. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle conseille la Haute Autorité Politique de Référence de ne pas gaspiller son énergie et de ne pas aussi soutenir les assises du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI qui ne régleront aucun problème tant sur le fond que sur la forme. Aussi longtemps que la réconciliation ne sera jamais matérialisée et que toutes les Tendances et Sensibilités existantes n'auront jamais disparu.

9. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle qui se réclame légaliste, s'étonne de l'inaction caractérisée du ministère de l'intérieur qui ne parvient pas à appliquer scrupuleusement la loi en la matière, cautionnant ainsi l'anarchie dans laquelle baignent toutes les différentes Tendances UDPS.

Fait à Kinshasa, le 22 Novembre 2025.

POUR LE COLLECTIF POUR L’UDPS ORIGINELLE,

LE COORDONNATEUR NATIONAL,

Felly FWAMBA MUBALAMATE

Le Collectif Pour l’UDPS Originelle juge l'inutilité du Congrès extraordinaire de l’UDPS/Tshisekedi
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Politique mal pensée !

 

En cette période très proche de fêtes de fin d'année où la courtoisie routière devrait prévaloir, le gouvernement a choisi d'initier un contrôle technique des véhicules et des permis de conduire. Une décision qui, au lieu de contribuer à la sécurité routière, se transforme en un véritable casse-tête pour des milliers de citoyens pris au piège d'un manque de planification flagrant.

La réalité est dure : des milliers de travailleurs se retrouvent à souffrir au quotidien, contraints de faire des longues distances à pieds pour rejoindre leur lieu de travail, dans des conditions de transport de plus en plus difficiles. La conjonction des contrôles techniques et des intempéries de ce mardi dans l'après-midi, doublée à l’état de la voirie de la ville complètement dégradé,  a induit une rareté des moyens de transport en commun, plongeant la population dans des embouteillages monstres et une détresse palpable.

Cette situation illustre une absence de prévision désolante de la part de nos dirigeants. La mise en œuvre d'une telle politique à un moment aussi critique montre un manque de sensibilité vis-à-vis des réalités quotidiennes des citoyens. La gestion des transports en période de forte affluence devrait être une priorité, et non une source de désagrément.

Il est temps que le gouvernement prenne conscience de l’impact de ses décisions sur la vie des citoyens. Une politique publique efficace nécessite une planification rigoureuse et une prise en compte des enjeux concrets auxquels la population est confrontée. À l'approche des fêtes, nous les congolais ont besoin de solutions, pas de complications. Il est urgent de revoir cette approche afin de garantir le bien-être de tous, surtout en ces temps difficiles.

La Pros.

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Politique et responsabilité : sortir l’Afrique de l’ego et de l’injustice

La politique, dans son sens le plus noble, n’est pas un instrument pour satisfaire des ambitions personnelles ou pour enrichir quelques familles au pouvoir. Elle est avant tout un outil pour organiser la société, protéger les citoyens et améliorer le bien-être collectif. Elle est le levier par lequel les dirigeants peuvent transformer la vie des populations et bâtir un avenir juste et équitable.

Malheureusement, trop souvent en Afrique, et particulièrement en République démocratique du Congo, la politique est prise en otage par des intérêts égoïstes. Les décisions sont guidées par l’avidité, le favoritisme et le renforcement de réseaux familiaux ou partisans, plutôt que par la justice sociale ou le bien-être du peuple. Le pouvoir est utilisé pour asservir, contrôler et diviser, au lieu d’émanciper et d’unir.

Il est temps de rappeler aux dirigeants que la politique est au service du peuple et non de l’ego. Les citoyens ne sont pas des instruments pour satisfaire des ambitions personnelles ; ils méritent une gouvernance transparente, responsable et centrée sur leurs besoins réels. La richesse d’une nation ne se mesure pas à la fortune de ses dirigeants, mais à la qualité de vie, à l’éducation, à la santé et à la sécurité de ses habitants.

S’engager véritablement en politique exige courage et intégrité. Cela signifie prendre des décisions qui servent l’intérêt collectif, réduire les inégalités, protéger les plus vulnérables et créer des institutions fortes et justes. Cela demande de sortir de l’égoïsme et de l’infantilisation du peuple, et de comprendre que le pouvoir n’est jamais un droit individuel, mais une responsabilité envers tous.

Les Africains méritent des dirigeants qui comprennent que le véritable leadership se mesure à l’impact social et humain, et non à l’enrichissement ou au prestige personnel. La politique doit redevenir un espace de justice, d’équité et de progrès pour le bien-être commun.

Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Onadjaku

Présidente de l’association Figures de Femmes Inspirées/ Toyakimaniya

Coordinatrice de la Dynamique Le Choix de la Liberté

 

 

Politique et responsabilité : sortir l’Afrique de l’ego et de l’injustice
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Lancement de l'Ecole du Parti, 30 ans de carrière politique pour Gabriel Mokia : Le MDCO convoque ses cadres et militants à une importante réunion de travail le mercredi 5 novembre !

Dans un contexte politique et sécuritaire national jugé préoccupant, le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO) sonne la mobilisation générale de ses cadres et militants. Sous l'impulsion de son Président National, l'Honorable Gabriel Mokia Mandembo, le parti convoque une importante réunion de travail ce mercredi 5 novembre 2025 à son siège national de la Gombe. L'objectif de cette rencontre est de renforcer la cohésion interne et affûter la stratégie du parti en vue des prochaines échéances électorales. A l'ordre du jour figurent plusieurs points notamment, le lancement officiel de l'Ecole du Parti, la préparation de la participation à la Matinée Politique de la Majorité Extra-Parlementaire du 15 novembre, et l'organisation du 30ème anniversaire de la carrière politique du Président Mokia, prévu pour le 17 décembre. Cette rencontre se veut un moment charnière pour réaffirmer la place du MDCO au sein de l'Union Sacrée de la Nation et définir sa riposte face aux défis actuels.

MOUVEMENT DES DÉMOCRATES

CONGOLAIS (MDCO)

Cellule de Communication 

MÉMO OFFICIEL

Objet : Réunion de travail du mercredi 5 novembre 2025 – Organisation, ordre du jour et déroulé 

I. CONTEXTE GÉNÉRAL

La situation politique et sécuritaire du pays demeure préoccupante.

À l’Est, la guerre continue de menacer l’unité nationale, tandis que sur le plan diplomatique, la République Démocratique du Congo s’efforce de renforcer sa position dans la région et au sein de la communauté internationale.

Sur le plan interne, les forces politiques se réorganisent en vue des prochaines échéances électorales, marquées par la montée en puissance de la Majorité Extra-Parlementaire de l’Union Sacrée de la Nation, à laquelle appartient pleinement le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO).

Dans ce contexte, le MDCO, sous l’impulsion de son Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo, entend consolider sa cohésion interne, sa capacité d’organisation et sa visibilité à travers des activités structurantes, notamment :

  • la mise en place de l’École du Parti,
  • la préparation du 30ᵉ anniversaire politique du Président Mokia (prévu pour le 17 décembre 2025),
  • et la participation active à la Matinée Politique de la Majorité Extra-Parlementaire du 15 novembre 2025.

II. CONVOCATION ET ORGANISATION GÉNÉRALE

Ce mémo est émis par la Cellule de Communication du MDCO, avec l’autorisation expresse du Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo.

Tous les cadres, membres et sympathisants du parti – en particulier la jeunesse de la Ligue des Femmes, de la Génération Mokia et de la Ligue des Jeunes (initiatrice de cet événement) – sont convoqués à la réunion de travail du mercredi 5 novembre 2025, de 10h00 à 14h00, au QG national du MDCO, sis n°1, avenue des Forces Armées, Commune de la Gombe.

Tenue exigée : tenue de ville correcte, chaussures fermées.

 Rappel : toute personne ne pouvant prouver sa majorité d’âge ne pourra accéder à la réunion. 

III. DÉROULÉ DÉTAILLÉ DE LA JOURNÉE

Mercredi 5 novembre 2025 – De 10h00 à 14h00

Heure

Activité / Intervenant

10h00 –

10h15

Accueil des membres et installation des participants.

10h15 –

10h30

Ouverture officielle de la réunion par la Cellule de Communication du MDCO. Rappel du contexte et des enjeux.

10h30 –

10h45

Message introductif du Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo (lu par un représentant de la Cellule de Communication).

10h45 –

11h00

Intervention du Président de la Ligue des Jeunes de Kinshasa, M. Benjamin Kongu, sur la mobilisation de la jeunesse et la préparation de la Matinée Politique du 15 novembre.

11h00 –

11h15

Déclaration du Président Interfédéral de la ville de Kinshasa, M. Patrick Mbui, présentée par M. Prince Kawala, relative à la situation politique actuelle et à la réaction du parti face aux attaques sur les réseaux sociaux.

11h15 –

11h30

Intervention d’un membre de la Coordination de la Ligue des Jeunes de la Majorité Extra-Parlementaire de l’Union Sacrée de la Nation, pour un court exposé sur les enjeux de sa structure et la Matinée Politique du 15 novembre 2025.

11h30 –

12h00

Mise en place du Comité d’organisation de la manifestation du 17 décembre 2025, à l’occasion du 30ᵉ anniversaire politique du Président Gabriel Mokia Mandembo.

12h00 –

12h45

Lancement officiel de l’École du Parti :

–             Présentation du calendrier de l’École du Parti.

–             Première séance inaugurale de 30 minutes consacrée à la Biographie du Président National.

–             Mise en place des Ateliers Électoraux pour préparer nos futurs candidats

aux prochaines échéances électorales.

12h45 –

13h30

Échanges libres, interventions des cadres et propositions diverses.

13h30 –

13h50

Synthèse des décisions et adoption du calendrier des activités.

13h50 –

14h00

Clôture de la réunion – mot final de la Cellule de Communication.

IV. POINTS PRINCIPAUX À L’ORDRE DU JOUR

  1. Communication officielle du Président National.
  2. Présentation du calendrier de l’École du Parti.
  3. Première séance : Biographie du Président Gabriel Mokia Mandembo.
  4. Mise en place des Ateliers Électoraux.
  5. Préparation de la Matinée Politique du 15 novembre 2025.
  6. Organisation du 30ᵉ anniversaire politique du Président (17 décembre 2025).
  7. Déclaration publique du parti face aux attaques sur les réseaux sociaux.
  8. Orientation générale de la jeunesse des structures affiliées.

V. DISPOSITIONS FINALES

Le Président National, soucieux du respect de la discipline et de la dignité du parti, rappelle que toute légèreté, désordre vestimentaire ou comportement inapproprié ne sera plus toléré.

 La réussite de cette réunion dépendra de la présence effective, la ponctualité et la discipline de tous les membres.

Le MDCO – Mouvement des Démocrates Congolais reste fidèle à sa devise :

« Unité Démocratie, Justice et Travail »

Fait à Kinshasa, le 2 novembre 2025

Pour la Cellule de Communication du MDCO

(avec l’autorisation expresse du Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo) 0858420774 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.mdco-rdc.site

Lancement de l'Ecole du Parti, 30 ans de carrière politique pour Gabriel Mokia : Le MDCO convoque ses cadres et militants à une importante réunion de travail le mercredi 5 novembre !
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Chronique – balises congo30juin. 2025-057 : En 1982 et en 1991-1992, l'UDPS voulait la Refondation du Zaïre par consensus. En 2025, l'UDPS doit s'engager dans la Refondation du Congo par consensus !

L'événement est passé inaperçu ou presque : Félix Tshisekedi a visité le 28 octobre 2025 l'exposition initiée par Nzanga Mobutu pour son père dans le musée bâti sous Joseph Kabila. À trois, ces enfants ont eu des parents (Mobutu, Etienne Tshisekedi et L.-D. Kabila) liés intimement dans l'histoire palpitante du pays au cours de ces 35 dernières années (1990-1997), parents qui s'étaient  mutuellement haïs...

Elle a pris 37 ans, la lutte de l'UDPS contre respectivement les dictatures (sic) de Mobutu de 1982 à 1997, de Laurent-Désiré Kabila de 1997 à 2001 et de Joseph Kabila de 2001 à 2018. Ces dictatures se sont caractérisées, selon ce parti, par le non-respect des droits de l'homme, le déni de l'Etat de droit, la justice à la tête du client, les détournements des derniers publics, la corruption, le népotisme,  la carence de justice distributive, le chômage,  l'insécurité généralisée, le non-développement du pays et, bien entendu, la mauvaise organisation des élections. Ce qui revient à dire qu'une fois aux affaires, l'UDPS devait restaurer les fondamentaux de la bonne gouvernance. En a-t-il été le cas au cours des sept des dix ans du double mandat quinquennal de Félix Tshisekedi ? Non, car on assiste quasiment et malheureusement à la répétition des mêmes travers ! Preuve qu''à la base, il y a un SYSTÈME faisant que tant qu'il n'est pas éradiqué, tous les partis et regroupements politiques aux affaires risquent de connaître le même sort ! Donc de faire rater aux Congolais  le rendez-vous avec le progrès social résultant de leur foi dans l'union  pour la démocratie.

Refondation du Zaïre en 1982 et en 1991-1992

Ceci dit, il est indiqué d'interpeller l'UDPS en rouvrant une page de son Histoire ignorée de la majorité de sa base, surtout sa jeunesse combattante.

À l'origine de la création de ce parti le 15 février 1982, il y a la célèbre Lettre des 13 Parlementaires du 1er novembre 1980 (voici 45 ans) au maréchal Mobutu.

Ces Parlementaires y font un état des lieux exhaustif du régime à partir de son avènement le 24 novembre 1965 jusque fin octobre 1980. Un état des lieux qui reprend le bilan de la gouvernance institutionnelle, domaine par domaine. Objectif : réengager l'Autorité dans la Refondation du Zaïre.

Hélas !, conseillé par le courant conservateur du MPR-PARTI ÉTAT hostile au courant réformateur constitué de ces parlementaires, Mobutu n'en veut pas.

Qualifiés de complotistes et ayant créé sur ces entrefaites l'UDPS, ces derniers seront traqués. Les uns finiront par vivre en clandestinité s'ils ne sont pas relégués, les autres par se résigner à l'exil, les autres encore par rentrer dans les rangs.

Neuf ans après, le parti croit le moment venu de retenter le coup.

Nous sommes en 1991. Un an plus tôt, le maréchal Mobutu vient  de proclamer la fin du MPR Parti-Etat. Pour l'UDPS, il faut absolument organiser la Conférence Nationale Souveraine (CNS) pour la...Refondation du Zaïre. Il y pèse de tout son poids.

Malheureusement, la combinaison des forces centrifuges et centripètes atomisent le schéma.

Sur les fora qui vont suivre, notamment le Dialogue inter congolais entre 2001 et 2003, son leadership pèsera de moins en moins...

Refondation de la République Démocratique du Congo

Aux affaires à la faveur de l'alternance politique consacrée légalement le 24 janvier 2019, l'UDPS se devait d'offrir aux Congolais ce qui lui avait été privé en 1982 et en 1991-1992, entendez une gouvernance institutionnelle visant la Refondation de la RDC.

Sept après, peut-on dire qu'il en a relevé le pari ?

Honnêtement parlant, c'est NON !

La cause est facile à circonscrire :

-en 1980 (Lettre des 13 Parlementaires), en 1982 (année de création du parti) et en 1991-1992 (Conférence nationale souveraine), l'UDPS voulait s'engager dans la "Refondation du Zaïre" avec toutes les forces politiques et sociales en présence, même les partis qualifiés d'alimentaires, ne jurant que par l'inclusivité ;

-en 2025, l'UDPS se livre à l'exclusion d'autres forces en présence, se croyant à même de procéder à la Refondation de la République Démocratique du Congo avec des forces politiques dont il détermine les critères de participation. Parmi lesquels la dénonciation de l'agression rwandaise.

Ainsi croit-il entreprendre les réformes structurelles dont le pays a besoin pour normaliser la gouvernance institutionnelle.

Or, de quelles matières est-elle faite, cette gouvernance ?

Comment le régime UDPS peut-il croire résoudre le problème Rwando-rwandais ?

Prenons le cas précis de la situation sécuritaire à l'Est transformée en unité de mesure du nationalisme et du patriotisme au point même de devenir l'enjeu premier de la tenue ou non du Dialogue national.

Dans la dernière livraison intitulée "Belligérants : tuez, pillez autant que possible d'ici au 13 novembre 2025 pour faire valoir le rapport de force !", allusion est faite au conflit rwando-rwandais (Hutu-Tutsi) qui se déroule sur le territoire congolais depuis 1994, année du génocide rwandais.

Dans "Chronologie des événements (1959-1996)", l'Assemblée française recense une bonne dizaine d'affrontements fratricides Hutus-Tutsis au Rwanda et au Burundi.

Des recherches sur Internet permettent d'ailleurs de situer ces affrontements à avant  Berlin 1885.

Petit extrait tiré du Réseau Canope sur "LA GENÈSE DU GÉNOCIDE DES TUTSI» : «Influencés par les thèses racistes des Européens de l’époque qui qualifient les humains d’après leur apparence physique – par exemple dans l’Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855) rédigé par le français Arthur de Gobineau – les Belges, à la suite des Allemands, réalisent des mesures anthropométriques non scientifiques (diamètre des crânes, taille des hommes, longueur de leurs membres, etc.) et en tirent des conclusions qui vont contribuer à ancrer l’idée que la distinction entre les Tutsi et les Hutu est le résultat d’un clivage entre deux ethnies différentes. Ainsi, les Hutu seraient des Bantous, jugés inférieurs, tandis que les Tutsi seraient les descendants des Hamites, d’anciens blancs d’origine aristocratique provenant d’Abyssinie (Égypte) qui auraient soumis des paysans indigènes à une époque abrahamique. Alors, les Hamites auraient colonisé le Rwanda et soumis les Twa ainsi que les Hutu au servage, à la culture de la terre, selon un système féodal».

Le texte poursuit : «En conséquence, la Belgique promeut un développement séparé pour les Hutu et les Tutsi. Par exemple, les Tutsi se voient ouvrir les écoles missionnaires, tandis que les Hutu en sont exclus ; les chefs traditionnels hutu sont dépossédés de leurs attributions, que l’on confie aux Tutsi. Ces injustices vont engendrer une profonde rancœur de la part des Hutu qui sont alors, pour ainsi dire, 'vassalisés' par les Tutsi. Cette rancœur n’est pas dirigée contre le colonisateur belge, qui est bien loin, et qui dirige avec peu de personnels sur place, mais contre les Tutsi, qui acquièrent un rôle dominant dans la société".

Ainsi, au regard de ce qui précède, on ne voit pas comment le régime UDPS peut-il croire résoudre le problème rwando-rwandais sans y associer les autres forces politiques et sociales, ni y impliquer la Belgique et l'Allemagne (ex-puissances coloniales), tout comme se passer des pays voisins des Grands Lacs, de même que certaines puissances occidentales et orientales !

Et surtout, résoudre ce problème en dehors des Kivutiens eux-mêmes en pratiquant l'exclusion !

Quoi qu'on en dise, l'agenda humanitaire confectionné à Paris les 29 et 30 octobre 2025 nous rattrape par rapport à l'utilisation de l'aéroport international de Goma ayant le "malheur" de se situer à la frontière congolo-rwandaise. L'enthousiasme suscité par l'adoption de cet agenda s'étiole devant les contraintes géostratégiques, le dossier étant maintenant renvoyé au Processus de Doha reconnu par Massad Boulos comme un puzzle important dans le Processus de Washington.

L'avenir de l'UDPS entre les mains de l'UDPS...

Or, il n'y a pas que le conflit Rwando-rwandais à affecter la sécurité dans les Grands Lacs.

I y a aussi la présence indésirable des ADF-Nalu qui tuent d'ailleurs plus les Congolais au Congo que des Ougandais en Ouganda alors qu'ils sont des groupes armés ougandais luttant contre le régime ougandais ! Il y a également la présence des éleveurs Mbororo. Il y a en plus cette crise foncière entre communautés locales (une tribu-une terre).

Rien que le volet sécuritaire de l'Est de la RDC nécessite une approche inclusive dans l'objectif de la Refondation de la RDC

Pour l'heure, une chose est vraie : l'avenir politique de l'UDPS est entre les mains de l'UDPS.

Parti aujourd'hui au pouvoir comme le furent successivement le MPR-Fait privé pendant la Conférence nationale souveraine, l'AFDL pendant les négociations de Lusaka, la composante Gouvernement/PPRD pendant le Dialogue inter congolais, l'UDPS dispose de l'impérium pour convoquer ou ne pas convoquer le Dialogue National pour la Refondation du pays.

S'il réussit à le faire d'ici au 20 décembre 2028, il pourra survivre.

S'il n'y parvient pas, ce sera une vraie catastrophe, car il ne pourra même pas réclamer sa participation à un Dialogue devenant de plus en plus incontournable et qu'il aura combattu pour des raisons autres que celles des 13 Parlementaires et  de la CNS !

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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Tél./WhatsApp : +243993833277

Chronique – balises congo30juin. 2025-057 : En 1982 et en 1991-1992, l'UDPS voulait la Refondation du Zaïre par consensus. En 2025, l'UDPS doit s'engager dans la Refondation du Congo par consensus !
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US Tshinkunku : Tony Kanku Shiku élu Président à l'unanimité, Denise Dushausoy salue une "nouvelle ère" !

L’Union Sportive Tshinkunku ouvre un nouveau chapitre de son histoire. À l’issue de l’assemblée élective tenue ce week-end à Kananga, Tony Kanku Shiku a été élu Président du club à l’unanimité des 25 votants. Un plébiscite qui traduit la confiance totale des membres envers celui qui incarne désormais l’espoir du renouveau du mythique club kasaïen. Homme de vision et de terrain, Tony Kanku Shiku a promis  de  replacer Tshinkunku sur la carte du football national. Dans son allocution, le nouveau président a insisté sur trois priorités : la modernisation pour garantir une stabilité financière durable. «Tshinkunku  doit redevenir un symbole d’excellence et de fierté pour tout le Kasaï», a-t-il lancé sous les applaudissements nourris des membres et supporters. Parmi les premières à féliciter  le  président,  Dushausoy,  nouveau Denise figure respectée du club et désormais vice-présidente, a salué une « nouvelle ère de responsabilité et d’espoir » pour l’équipe. de la gestion du club, la relance du centre de formation et la recherche de partenariats stratégiques « Je crois en la capacité managériale de Tony Kanku Shiku. Il saura, j’en suis convaincue, relever cette équipe  historique  et expérimentée », a-t-elle déclaré avec enthousiasme, appelant à la mobilisation de toutes les forces vives autour  du  nouveau leadership. Les supporters, eux aussi, ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du tandem Kanku Dushausoy à restaurer le prestige du club, jadis redouté sur les terrains congolais. Sous la présidence de Tony Kanku Shiku, épaulé par une équipe rajeunie et ambitieuse, l’US Tshinkunku s’engage sur la voie du renouveau- celle de la rigueur, du travail et du retour au sommet du football congolais. ITK

US Tshinkunku : Tony Kanku Shiku élu Président à l'unanimité, Denise Dushausoy salue une "nouvelle ère" !
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