C’est un Patrick Muyaya Katembwe imperturbable qui a parlé, donnant des assurances quant à la suite des évènements, aussi bien à Washington, aux Etats-Unis, tout comme à Doha, au Qatar. Autour de l’épineuse question de la paix en RDC, il a soutenu et défendu, en même temps, lors de son passage, mardi 29 avril 2025, sur France 24, la vision et la détermination du Gouvernement, suivant l’impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat, à défendre la souveraineté et l’intégrité du territoire national dans les discussions engagées avec le Rwanda, sous la médiation des USA, et le M23, du côté de l’Emir du Qatar.
Halte à la confusion autour des processus
‘’Tout est lié et tout converge vers un seul objectif qui est le retour de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il vous souviendra qu’au 15 décembre 2024, nous étions à Luanda et le Président rwandais n’est pas arrivé pour apposer la signature à l’acte qui devrait mettre fin à un long processus de discussions. Depuis, vous avez vu les évènements de Goma, vous avez vu l’ampleur de la violence qui s’en est suivie. Aujourd’hui, au regard de la sensibilité du sujet, de la nature du pays qui est touché, bien au-delà de la question de la guerre que nous avons dans l’Est, la République Démocratique du Congo est le pays qui est au premier plan aujourd’hui pour tous les problèmes qui concernent notamment, la protection du climat, transition énergique. Parallèlement à cela, nous restons le premier pays producteur du cobalt… Il était important que tous les efforts qui sont consentis au niveau de la région notamment, autour du Président angolais, puissent donner des résultats’’, a indiqué le Porte-parole du Gouvernement.
Coordination parfaite des initiatives de paix
‘’Le fondement de ce qui se discute à Doha comme à Washington est venu de Luanda. Il ne faut pas oublier que nous avons mis presque deux ans à discuter autour de la médiation angolaise, autour de toutes les problématiques qui ont été des prétextes avancés par les rwandais et pour lesquels il y a des réponses. Lorsque vous regardez les six piliers de la Déclaration des principes qui a été signée à Washington entre notre Ministre des Affaires étrangères et son homologue rwandais, vous allez voir que le premier point sur lequel nous ne transigerons jamais, c’est la souveraineté et l’intégrité territoriales de la République Démocratique du Congo. Dans les six principes, on a résumé toutes les problématiques qui ont fait l’objet des discussions précédentes. Ici, grâce au pragmatisme du Gouvernement américain, on donne un appui au processus qui est toujours porté par l’Union Africaine. Ce qui s’est fait à Washington ou à Doha peut être considéré comme des accélérateurs. Mais, le processus principal, c’est celui qui est mené par l’Union Africaine. Pour le reste, c’est des pays qui viennent régler une crise qui a des conséquences mondiales’’, a-t-il complété, dans sa communication.
Pour négocier avec le M23 et le Rwanda ?
‘’Nous avons un conflit qui a plusieurs étapes. Il faut regarder la dynamique de la crise comment elle a évolué. Lisez la Résolution 2773. Lisez toutes les décisions de sanctions contre le Rwanda. Il y avait une recommandation qui avait été faite à la République Démocratique du Congo, celle de discuter avec des groupes armés, y compris le M23… Nous avons progressé au plan diplomatique parce que ce que nous voulions, c’était que la Communauté internationale reconnaisse les agissements du Rwanda. Cela a été fait de manière claire et sans ambages. Les conséquences ont été tirées. Au regard de cette évolution positive de la situation au plan diplomatique, il était important, pour parvenir à la paix, d’ouvrir la discussion avec, à la fois, le Président rwandais, et le M23’’, a répondu le Ministre Patrick Muyaya, dans son élan, sur France24, au sujet de la polémique née du refus du Chef de l’Etat d’associer le M23/AFC aux pourparlers pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC.
Dans une Déclaration commune, publiée en date du 30 avril 2025, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Joseph Kabila soulignent la nécessité d’une mobilisation collective pour faire face aux défis actuels en RDC, dominés par l’insécurité croissante dans l’Est, victime d’une occupation injuste de l’armée rwandaise et du M23/AFC. Pour eux, un dialogue interne et inclusif, sous la facilitation des responsables de la CENCO et de l’ECC, se présente, aujourd’hui plus qu’hier, comme l’option idéale devant permettre d'identifier les causes réelles de la crise afin de dégager des solutions qui s’imposent. ‘’Nous, Forces politiques, membres de l'opposition et de la résistance congolaise, signataires de la présente Déclaration, proclamons en conséquence, qu'un dialogue interne est indispensable pour permettre aux Congolais d'identifier les causes profondes internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes; et à cet effet, réaffirmons notre soutien à l'initiative conjointe CENCO-ECC, qui a le triple mérite d'être, à ce jour, la seule initiative portée par des congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes parties prenantes congolaises sans exclusive, et soucieuse d'examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif: la paix et le bien vivre ensemble », au Congo comme dans la sous-région:
DECLARATION COMMUNE DE L'OPPOSITION
Conscientes de la gravité de la crise récurrente, qui déchire la République Démocratique du Congo et déstabilise la région des Grands Lacs, depuis plusieurs décennies ;
Saluant l'engagement constructif, pour résoudre ladite crise, que représentent les initiatives de l'Union africaine, de Doha, de Washington, et celle conjointe de la Conférence épiscopale du Congo et l'Eglis e du Christ au Congo ;
Considérant qu'en affirmant l'abandon de la solution militaire et l'engagement en faveur d'une solution diplomatique et négociée par leurs signataires, la Déclaration Conjointe République Démocratique du Congo AFC/M23, en date du 23 avril 2025 et la Déclaration des Principes entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, en date du 25 avril 2025, représentent une avancée significative, mais qu'elles ne constituent pas pour autant, une base suffisante pour une solution définitive et durable de la crise, vu qu'elles n’en abordent que les aspects extérieurs et militaires, au demeurant en défaveur de la RD Congo;
Convaincues du fait, qu'aussi louables et bienvenues qu'elles soient, les initiatives des pays amis et des organisations régionales ou internationales ne peuvent remplacer la recherche, par nous congolais, des solutions à nos problèmes ;
Convaincues, par ailleurs, que toute solution qui ne prend pas en compte les causes profondes endogènes de la crise, que sont la violation intentionnelle de la Constitution, la poursuite de la gabegie financière, la mauvaise gouvernance, la violation systématique des droits humains, la restriction des libertés fondamentales et la consolidation de la dictature, par les tenants actuels du pouvoir, de surcroît illégitimes parce qu'issus de la fraude électorale, ainsi que des causes exogènes telles que la violation des frontières, l’exploitation illicite des minerais de la RD Congo, ne peut qu’être factice et éphémère;
Rappelant nos déclarations respectives de soutien à l'initiative conjointe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l'Église du Christ au Congo (ECC), en vue d'une solution durable à la crise, par la conclusion d'un Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble » ;
Mues par une aspiration commune à une ère de paix, de stabilité durable et de démocratie, dans notre pays, autant que dans tous les pays de la région des grande Lacs ;
Nous, Forces politiques, membres de l'opposition et de la résistance congolaise, signataires de la présente Déclaration :
1. Notons avec satisfaction la réaffirmation, dans la Déclaration des Principes de Washington du 24 avril 2025, du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de chaque État ; du respect des frontières territoriales établies conformément à la Charte de Nations Unies et de l'Union africaine, ainsi que de l'engagement, par les signataires, à la non-agression et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre partie ;
2. Relevons cependant que, pour être un vecteur de la construction de la paix et de la sécurité, l'intégration économique sous-régionale doit s'opérer dans le respect, tant de la souveraineté permanente de chaque pays sur ses richesses et ses ressources naturelles, que de la sauvegarde des intérêts économiques respectifs dans le développement et l'organisation des chaînes de valeurs et d'approvisionnement, et à ce titre, exigeons la publication des accords et arrangements pris en vue d'informer dans la transparence la Nation toute entière;
3. Affirmons que la reconnaissance des préoccupations légitimes de sécurité de la République Démocratique du Congo et du Rwanda dans la zone frontalière participe du renforcement de la sécurité collective par l'identification et la lutte contre les menaces communes, en faisant droit à chaque État d'assumer, sur son territoire, sa part de responsabilité dans la lutte contre les sources d'insécurité sous régionale, tout en s'abstenant de s'en servir pour perturber la paix chez ses voisins, menaçant ainsi la paix et la sécurité régionales;
4. Exigeons, par conséquent, le retrait de notre territoire, de toutes les forces étrangères, ainsi que des mercenaires, afin de créer des conditions optimales pour le règlement des différends qui opposent les Congolais par les Congolais eux-mêmes ;
5. Insistons que le retour des personnes déplacées dans leurs lieux de résidence et des réfugiés dans leurs pays, soit garanti pour les ressortissants de tous les États de la Région :
6. Réitérons notre détermination à œuvrer ensemble pour une solution durable à la crise, permettant de rétablir la cohésion nationale et la démocratie, de rendre son indépendance à la justice, et de mettre rapidement fin au calvaire de nos compatriotes dans l'Est, ainsi que dans toutes les autres régions du pays ;
7. Proclamons en conséquence, qu'un dialogue interne est indispensable pour permettre aux Congolais d'identifier les causes profondes internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes; et à cet effet, réaffirmons notre soutien à l'initiative conjointe CENCO-ECC, qui a le triple mérite d'être, à ce jour, la seule initiative portée par des congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes parties prenantes congolaises sans exclusive, et soucieuse d'examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif: la paix et le bien vivre ensemble », au Congo comme dans la sous-région:
8. Exhortons instamment les responsables des autres initiatives majeures-notamment celles de l'Union Africaine, Doha et Washington à apporter un appui résolu à l'initiative ECC-CENCO, et à œuvrer, dans un esprit de concertation et de synergie, à l'établissement des mécanismes efficaces de coordination entre elles, dans l'intérêt de la stabilité du Congo et de la paix durable au Congo et dans la Région des Grands Lacs.
‘’Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a bien joué sa carte diplomatique qui a abouti à faire bénéficier aux Congolais les fruits de ses ressources. La patience a payé. Les USA vont venir en RDC ouvertement et la RDC doit travailler pour défendre ses intérêts’’. C’est la substance du tout récent message de Laurent Batumona, soulignée, face à la presse, le 29 avril 2025. Pour le Leader du Mouvement de Solidarité pour le Changement, le Président Félix Tshisekedi aura suffisamment pris ses responsabilités pour que, finalement, la RDC amorce, malgré le contexte difficile dû à l’agression lui imposée par le Rwanda, une phase décisive de sa renaissance profonde. ‘’A ce jour, l’arrivée de Trump comme Président américain au pouvoir vient de stopper les violences, les fraudes pour une stabilité économique et prospère en RDC’’, a déclaré Laurent Batumona. La vraie surprise est venue de Washington.
Laurent Batumona, Président du Regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés aux Peuples, AAAP, et Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC, a répondu aux préoccupations de la presse, le 29 avril dernier sous l’égide de Tony Kanku Shiku, Haut représentant du Chef de l’Etat. Plusieurs questions d’actualités ont été abordées, sans le moindre tabou, comme dans ses habitudes. La principale question était celle relative à la signature de Déclaration des Principes signé par la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, vendredi 25 avril 2025, à Washington. Laurent Batumona a apprécié cet accord qui, selon lui, vise à promouvoir la paix et le développement économique de la RDC. ‘’Le ciel économique congolais commence à s’éclaircir. Tout ce qui a été pillé de manière sauvage, désormais c’est la transparence et la traçabilité des ressources minières et naturelles qui feront en sorte que les Congolais puissent gouter le bénéfice de leur sous-sol’’, a souligné avec assurance Laurent Batumona.
Parlant de la signature de principes, il a soutenu que les partenaires qui attendent investir en RDC vont travailler en toute transparence non seulement pour exporter, mais également pour apporter un plus au peuple congolais en terme de création d’emplois et au paiement des impôts. Quant à l’inquiétude exprimée sur les mines que la Chine exploite, il a rassuré qu’il n’y aura pas guerre entre les USA et la Chine. ‘’La question est que chacun puisse se conformer à la règlementation de la RDC’’. La problématique des mines contre la sécurité s’était aussi invitée au débat. A ce sujet, Laurent Batumona a ramené les esprits à comprendre ce qu’on appelle la Zone économique spéciale qui a invité les investisseurs à sécuriser leurs investissements et aussi pour protéger les concessions exploitées.
A cette question de sécurité, il a appelé le peuple à ne pas craindre que les américains assureront la sécurité pour une paix durable. ‘’Le texte propose de limiter la prolifération de groupes armés non-étatiques au sein et à travers leurs frontières, et s’engagent à s’abstenir de fournir un soutien militaire d’Etat à des groupes armés non étatiques ».
Marché gagnant-gagnant
Il a rassuré que plus de soixante ans, la RDC n’a jamais signé un contrat de cette envergure. Les minerais ont été pillés à longueur des journées par ceux qui exploitent nos mines et la RDC ne se retrouvait pas. Aujourd’hui, a dit Laurent Batumona, les affaires sont les opportunités. ‘’ Le Président ne signera pas seul le contrat sans une concertation approfondie avec l’Assemblée Nationale, le Séenat et les Cours et tribunaux pour faire respecter les lois’’. Car, selon lui, ce qui rassure le marché gagnant-gagnant est l’accord qui reconnaît la souveraineté et l’intégrité territoriale de deux Etats, et le droit souverain de gouverner et d’administrer son propre territoire, en s’abstenant de toute ingérence dans les affaires internes de l’autre.
Bradages des minerais critiques
Il n’y aura jamais le bradage des minerais, rassure Laurent Batumona. ‘’Il faut d’abord féliciter l’envoyé spécial du président américain qui a séjourné en RDC pour s’enquérir de la situation de l’exploitation des minerais. Il a été aussi au Rwanda et en Ouganda. Il s’est rendu compte de manière dont les minerais sont exploités. Nous pensons qu’il faut laisser le temps au temps, ne nous précipitons pas pour juger. ‘’Avec le deal américain, c’est le sérieux car les minerais seront entourés d’une grande sécurité sur le plan légal que sécuritaire. Il y aura traçabilité réelle qui partira du puits de l’extraction bien codifié pour permettre que la RDC se retrouve’’. Il a rassuré qu’il y a un prix à payer notamment, la construction d’une armée forte, assurer leur formation comme à l’époque de Feu Maréchal Mobutu avec des généraux de renom, la lutte contre la corruption sera un prix à payer pour éviter le bradage des minerais.
S’agissant de la corruption, il a apprécié le travail de l’Inspecteur Général des Finances avec, en tête, Jules Alingete pour dire qu’il y a un travail de moralisation qu’il faut faire pour s’adapter au style de travail des américains. ‘’C’est un fait majeur qui nécessite de prendre le taureau par les cornes pour parvenir à atténuer les effets néfastes de la corruption.
Bonne gouvernance et cogestion de l’économie
‘’Chat échaudé ne craint pas l’eau froide’’. Ce maxime a été lancé par Laurent Batumona pour expliquer que les Congolais doivent craindre par rapport à ce qu’ils viennent de subir. Nos Parcs nationaux ne seront jamais cogérés avec le Rwanda comme l’avait pensé un ancien président Français, Nicolas Sarkozy. Pour Laurent Batumona, il faut seulement respecter les lois du pays et revenir aux principes de la CIRGL pour le libre-échange. ‘’Il faut établir un équilibre à travers l’accord de principes. C’est un grand chantier qui s’ouvre. Nous avons besoin de la paix et d’établir la confiance entre la RDC et le Rwanda’’. Ce sont les anglo-saxons qui ont amené la guerre en RDC. Aujourd’hui, Trump et Tshisekedi veulent qu’il ait la paix en RDC pour garantir leurs affaires. ‘’Les américains travaillent dans la transparence, même du point de vue de la fiscalité, même 1 fc doit être justifié’’.
Pacte social de la Cenco -Ecc et retour de Joseph Kabila
Je pense qu’il ne faut pas condamner l’initiative des princes des églises. Les Évêques ont toujours un rôle à jouer depuis des lustres. Leur tournée consiste à faire un diagnostic sur l’agression de la RDC par le Rwanda. D’une part, il y a la médiation des Anciens chefs d’Etat et d’autres encore en fonction. ‘’Au finish, les évêques auront un rôle à jouer comme facilitateur. Les rebelles auront leur cahier des charges, le Rwanda et la RDC aussi. Si la machine bloque, c’est la facilitation qui va débloquer. ‘’Penser qu’ils peuvent renverser l’ordre institutionnel ne pas une bonne analyse parce qu’ils n’ont aucun mandat ; faisons leur confiance’’, a souligné Batumona Laurent. S’agissant du retour de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, l’Autorité Morale du MSC n’est pas allé sur le dos de la cuillère pour exprimer l’envie du Sénateur à vie de rentrer dans la vie politique alors selon lui : ‘’Joseph Kabila est parti en exil par sa propre volonté. Au moment où le pays est agressé, il préfère rentrer par Goma. C’est pour dire qu’il est de mèche avec le M23. Le président Félix l’a pointé du doigt comme le chef du M23 c’est clair pour son sort’’, a déclaré le leader du MSC.
Inondation, décès de Pape Francois et le concert de Paris
Pour le Président Laurent Batumona, le non-respect des lois et règlements sont à la base de ce que nous déplorons, mort d’hommes. ‘’C’est l’Etat congolais qui est la cause. On a construit partout et ceux qui construisent ont des documents livrés par les services de l’Urbanisme, des Affaires foncières. Il faut que la justice fasse son travail. J’ai été gouverneur je sais de quoi je parle’’.
Pour le Président Batumona, la musique est un moyen de communication. Il faut féliciter les artistes musiciens pour avoir choisi la France pour apporter le message de l’agression de la RDC par le Rwanda que la France a soutenu quand bien même la France a porté la résolution 2773 du Conseil de Sécurité, il faut retenir que c’était par pression. Quant à la mort de Pape François, Laurent Batumona a exprimé sa compassion pour ce pasteur qui a été du côté du peuple congolais. ‘’Il avait jugé la guerre d’agression comme une guerre économique ; c’est ainsi qu’il avait demandé aux agresseurs de retirer leurs mais aux minerais de la RDC’’. A ce sujet, il a félicité le Président de la République pour avoir assisté aux obsèques du Saint Père.
Dans une double démarche institutionnelle, le week-end dernier, le Collectif de 50 Députés Nationaux (C50), s’est levé contre ce qu’il qualifie de « coup d’Etat constitutionnel », orchestré à travers l’acharnement judiciaire dont est victime Augustin Matata Ponyo Mapon, ancien Premier Ministre et actuellement Député National, par la Cour Constitutionnelle dans le cadre du procès « Bukanga-Lonzo ». A travers un mémorandum adressé au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, suivi d’une déclaration politique dont l’annonce de parution fut réservée à Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, le C50 dénonce une violation flagrante des immunités parlementaires et des procédures légales consacrées par la Constitution. Un appel solennel est lancé pour restaurer l’ordre institutionnel, préserver la séparation des pouvoirs et défendre l’Etat de droit, en ces temps critiques pour la démocratie congolaise et la préservation de l’intégrité et la souveraineté nationale. In extenso, retrouvez les intégralités du Mémo adressé au Président Félix Tshisekedi ainsi que la Déclaration politique dudit Collectif.
Mémo à l’attention de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et garant du bon fonctionnement des institutions de la République Démocratique du Congo
(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
Excellence Monsieur le Président de la République,
Nous, députés nationaux, réunis au sein du C50 (collectif de 50 députés nationaux provenant des 26 provinces de la République Démocratique du Congo), vous adressons ce mémo pour exprimer notre profonde préoccupation quant à un précédent grave qui porte atteinte aux principes fondamentaux de la séparation des pouvoirs et à la garantie des immunités parlementaires consacrées par la Constitution.
En effet, au moment où nous sommes tous préoccupés par la situation sécuritaire dans l’Est de notre pays de suite de l’agression du Rwanda que nous condamnons fermement, il nous est donné de constater que la Cour constitutionnelle, dans une procédure dont la régularité suscite de vives interrogations, poursuit en dehors d’un encadrement sain qu’il ait été procédé, au préalable, à la levée des immunités parlementaires, comme l’exige pourtant la Constitution en son article 107.
Cette démarche constitue, à nos yeux, une atteinte manifeste à l’indépendance du pouvoir législatif et une violation des droits constitutionnels attachés au mandat parlementaire. Il ne s’agit nullement d’ériger les députés en citoyens au-dessus des lois, mais de rappeler que le respect des procédures légales, notamment celle de la levée des immunités, est une condition sine qua non d’un Etat de droit.
En votre qualité de garant du bon fonctionnement des institutions, nous vous invitons respectueusement à vous saisir de cette situation afin d’en appeler à un retour rigoureux à l’ordre constitutionnel.
Il en va de la préservation de l’équilibre institutionnel et de la crédibilité de notre démocratie surtout en cette période où le pays a plus besoin de l’unité de tous ses fils et filles et de la cohésion nationale pour faire un front commun contre l’agresseur.
Nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de nos hommages les plus déférents.
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement, PPRD en sigle, est dans une dérive exceptionnelle depuis l’annonce de la suspension de ses activités à travers tout le territoire national par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, le 19 avril 2025. Il ne cesse de se victimiser et pointer du doigt le régime en place sous prétexte qu’il serait en train de « glisser vers la dictature ». C’est dans un communiqué publié ce mercredi 23 avril 2025 que ce parti de l’ancien président de la République Joseph Kabila a alerté et dénoncé « le pillage systématique orchestré par les éléments de la milice dite Forces du Progrès, affiliée au parti au pouvoir, l’UDPS, et cela en présence et sous le regard complice des forces de sécurité de l’Etat», lit-on. Ils interpellent, par contre, les organisations nationales et internationales garantes des droits humains et de la démocratie : « leur silence face à la montée inquiétante de l’autoritarisme sous le régime de Félix Tshisekedi est non seulement incompréhensible, mais coupable ». Ci-dessous, l’intégralité de leur communiqué.
ALERTE ET DÉNONCIATION OFFICIELLE
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) tient à alerter et à prendre à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale sur les graves dérives en cours en République Démocratique du Congo.
En ce moment même, le siège national du PPRD est l’objet d’un pillage systématique orchestré par les éléments de la milice dite Forces du Progrès, affiliée au parti au pouvoir, l’UDPS, et cela en présence et sous le regard complice des forces de sécurité de l’État.
Nous avons appris que plusieurs de nos camarades ont été violemment agressés, certains grièvement blessés, d’autres arrêtés puis conduits vers des destinations inconnues, dans ce qui s’apparente à une opération de répression politique planifiée.
Le PPRD dénonce avec la plus grande fermeté cette barbarie d’État, manifestation flagrante d’un pouvoir qui glisse dangereusement vers la dictature. Il s’agit là d’une tentative claire d’étouffer toute voix discordante, d’instaurer une pensée unique et de transformer l’UDPS en parti-État.
Nous interpellons les organisations nationales et internationales garantes des droits humains et de la démocratie : leur silence face à la montée inquiétante de l’autoritarisme sous le régime de Félix Tshisekedi est non seulement incompréhensible, mais coupable.
Le PPRD appelle à la mobilisation de toutes les forces républicaines et démocratiques pour mettre un terme à ces dérives inacceptables. La République ne peut être confisquée par une seule faction politique.
‘’En ces heures de deuil, je souhaite adresser un message de soutien et de communion à vous, Eminence, ainsi qu’à tous les évêques, aux prêtres, aux sœurs religieuses, aux congrégations catholiques, et à tous les fidèles laïcs de la RDC. Que votre unité dans la foi, votre fidélité à la maison et votre amour du Christ soient votre force. Ensemble, portons avec foi et espérance l’héritage du Pape François : une Eglise proche du peuple, fraternelle, ouverte aux périphéries, et fidèle à l’Evangile. Recevez, Eminence, l’assurance de ma prière fervente, pour vous, pour toute l’Eglise, et pour le repos de l’âme de notre Saint-Père’’, insiste Franck Diongo, acteur emblématique de la sphère politique en RDC, dans son message de condoléances adressé, lundi 21 avril 2025, au Cardinal Fridolin Ambongo, suite au décès du Pape François, survenu à Rome, en Italie, à l’âge de 88 ans.
MESSAGE DE CONDOLEANCES A SON EMINENCE LE CARDINAL FRIDOLIN AMBONGO ET A L’EGLISE CATHOLIQUE DE LA RDC, SUITE AU DECES DE SA SAINTETE LE PAPE FRANÇOIS.
Bruxelles, le vingt-et-un avril deux mille vingt-cinq.
A Son Eminence le cardinal Fridolin Ambongo RDC
Eminence,
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de Sa Sainteté le Pape François. Entant que chrétien catholique, je tiens à m’unir à votre douleur et à celle de toute l’Eglise, et à vous adresser, en mon nom personnel, mes condoléances les plus sincères. Le Saint-Père a été un pasteur humble et courageux, proche des pauvres, et défenseur inlassable de la dignité humaine. Sa voix portait l’espérance, même dans les ténèbres. Son souvenir vivra dans la mémoire du peuple de Dieu. En ces heures de deuil, je souhaite adresser un message de soutien et de communion à vous, Eminence, ainsi qu’à tous les évêques, aux prêtres, aux sœurs religieuses, aux congrégations catholiques, et à tous les fidèles laïcs de la RDC. Que votre unité dans la foi, votre fidélité à la maison et votre amour du Christ soient votre force.
Ensemble, portons avec foi et espérance l’héritage du Pape François : une Eglise proche du peuple, fraternelle, ouverte aux périphéries, et fidèle à l’Evangile. Recevez, Eminence, l’assurance de ma prière fervente, pour vous, pour toute l’Eglise, et pour le repos de l’âme de notre Saint-Père.
Josaphat Musamba, chercheur et doctorant en sciences politiques à l’Université de Gand en Belgique, estime que la suspension des activités du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) pourrait avoir des répercussions importantes sur la crise actuelle en RDC, si elle aboutit à une dissolution judiciaire.
Selon lui, la communication du ministère de l’Intérieur concernant cette suspension, motivée par l’ambiguïté du rôle du PPRD dans la crise sécuritaire à l’Est du pays, doit être accompagnée d’une décision judiciaire pour être pleinement légitime.
« Si le PPRD venait à être dissout, cela ne favoriserait pas la décrispation de la crise, mais la complexifierait davantage. De nombreuses personnes pourraient rejoindre la rébellion ou partir en exil. Je crains que cette mesure ne résolve pas directement le conflit », analyse Josaphat Musamba.
De son côté, le gouvernement congolais a annoncé samedi dernier la suspension sur toute l’étendue du territoire national des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), formation politique de l’ancien président Joseph Kabila, qu’il accuse de « silence complice » face à « l’agression rwandaise » dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué officiel signé par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, le ministère « dénonce et condamne » l’attitude jugée « ambiguë » de M. Kabila, sénateur à vie et autorité morale du PPRD, notamment pour n’avoir « jamais condamné l’occupation d’une partie du territoire national par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC », ni dans ses prises de parole, ni à l’occasion de son récent retour à Goma, une ville sous contrôle rebelle.
S’appuyant sur la loi n°04/002 du 15 mars 2004 sur les partis politiques, le ministère affirme que cette posture constitue une violation des obligations légales des formations politiques en matière de souveraineté et d’intégrité territoriale. Il indique par ailleurs avoir l’intention de saisir le parquet près la Cour constitutionnelle.
« Le Ministère de l’Intérieur rappelle aux partis politiques leurs obligations de veiller à la consolidation de l’unité nationale, à la préservation de la souveraineté de l’État congolais, à la sécurité et à l’intégrité du territoire », conclut le communiqué.
Sorti de prison, le 21 février 2025, sous les signes de la décrispation politique en RD. Congo, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, ancien Président ad intérim du parti présidentiel UDPS et actuel leader de l’Alliance pour le Changement (A.Ch), reprend sa place dans l’arène politique. Il tiendra un grand meeting ce jeudi 24 avril 2025, au siège de son parti à Kinshasa, à l’occasion du 3ème anniversaire de l’A.Ch. L’homme entend se repositionner comme le porteur du « Tshisekedisme authentique ».
De la renaissance à la réaffirmation
La scène politique congolaise s’apprête à vivre un moment de forte résonance symbolique et stratégique. Le jeudi 24 avril 2025, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, ancien Vice-Président de l’Assemblée Nationale à deux reprises et figure longtemps considérée comme le dauphin naturel du Président Félix Tshisekedi, opérera sa grande rentrée politique, après plus d’un an d’incarcération.
Ce retour sera scellé par un meeting d’envergure organisé au siège national de son parti, l’Alliance pour le Changement (A.Ch), fondé en avril 2022 à la suite de sa rupture fracassante avec l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Cette date coïncide, fait non anodin, avec le troisième anniversaire de la création de sa formation politique. Une manière assumée, pour l’opposant, de lier renaissance personnelle et réaffirmation doctrinale.
Héritage du Sphinx de Limete
Condamné en 2023 à sept ans de prison ferme pour outrage au Chef de l’Etat, propagation de faux bruits, injures publiques et imputations dommageables – des faits qu’il a toujours niés – Jean-Marc Kabund avait été gracié par ordonnance présidentielle, et libéré le 21 février 2025. Cette libération, à la fois politique et symbolique, avait immédiatement suscité des spéculations quant à son avenir dans l’opposition congolaise.
Ce jeudi, l’intéressé devrait enfin briser le silence et fixer l’opinion sur ses ambitions et sa ligne idéologique. Dans l’entourage de l’A.Ch, on laisse entendre que Kabund se présentera désormais comme le dépositaire du « Tshisekedisme authentique », en opposition à ce qu’il qualifie, depuis sa rupture, de « trahison de l’idéal du Sphinx de Limete ».
Ce positionnement doctrinal, qui vise à capitaliser sur l’héritage du père fondateur de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces dans l’opposition, à l’heure où plusieurs partis peinent à incarner une alternative cohérente.
Nouveau chapitre
D’ores et déjà, les cadres de l’A.Ch s’activent pour faire de ce meeting une démonstration de force. Plusieurs délégations de provinces sont attendues à Kinshasa, tout comme des sympathisants issus de la diaspora. L’événement s’annonce à la fois festif et revendicatif, avec au cœur des messages, un appel à la refondation morale de la République et à la restauration de la parole politique.
Reste à savoir si le « Tshisekedisme authentique » que brandit Jean-Marc Kabund saura séduire un électorat en quête de repères, à l’orée de nouveaux enjeux électoraux. Ce qui est sûr, c’est que l’ancien bras droit du Président de la République est bien décidé à reprendre la parole, à reconquérir l’espace public, et à inscrire son retour dans une dynamique de rupture avec le pouvoir en place.
Entre message idéologique, appel à la remobilisation et clarification de son rôle dans l’opposition, le meeting du 24 avril pourrait marquer le début d’un nouveau chapitre pour l’A.Ch, mais aussi pour l’opposition congolaise dans son ensemble.
Dans un communiqué officiel au ton ferme, le Ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a annoncé la suspension des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sur l’ensemble du territoire national. Cette décision intervient dans un contexte de tension exacerbée par l'occupation de certaines zones de l'Est de la RDC par les forces rwandaises et leurs alliés du M23/AFC.
Le Ministère accuse directement Joseph Kabila, ancien Président de la République, Sénateur à vie et Autorité morale du PPRD, d'adopter une "attitude ambigüe" face à cette agression armée. Il lui est notamment reproché de n’avoir jamais condamné publiquement cette occupation militaire, ainsi que d’avoir choisi de rentrer récemment en RDC par la ville de Goma, sous contrôle des forces ennemies, lesquelles auraient, selon le communiqué, assuré sa sécurité.
Le Ministère y voit un activisme suspect et un silence complice, estimant que ces actes violent l’article 6 de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques, ainsi que les dispositions relatives au statut des anciens chefs de l’État. En conséquence, le ministère indique qu’il va saisir le Parquet près la Cour constitutionnelle pour porter ces faits à la justice.
Le communiqué rappelle aux partis politiques leur obligation de contribuer à l’unité nationale, à la souveraineté de l’État et à l’intégrité du territoire congolais. « Le silence coupable, voire complice, du PPRD dans cette guerre d’agression ne saurait être toléré », martèle le ministère dans ce document signé à Kinshasa.
La suspension du PPRD, ex-parti présidentiel et acteur central de la vie politique congolaise pendant près de deux décennies, marque un tournant politique majeur à la veille d'une année électorale décisive. Elle risque également de raviver les tensions au sein de la classe politique, alors que l’Est du pays reste le théâtre de violences continues.
La réaction officielle du PPRD ou de son autorité morale Joseph Kabila se faisait encore attendre au moment de la publication de cet article.
‘’En guise de motivations évoquées en soutien à votre susdite décision, votre autorité dit s'appuyer sur l'attitude du Président Honoraire Joseph Kabila, Président du PPRD, attitude qui vous paraît ambiguë. Il ressort aussi du communiqué précité que vous tirez ladite ambiguïté du fait que dans ses déclarations devant la presse, le Président Honoraire Joseph Kabila Kabange n'aurait jamais condamné la guerre qui sévit à l'Est de notre pays. Par ailleurs, votre décision de suspendre les activités du PPRD est également motivée par le choix que vous attribuez au Président Honoraire Joseph Kabila Kabange de rentrer au pays par la ville de Goma sous contrôle de l'ennemi’’, fustige, dans une correspondance adressée au VPM en charge de l’Intérieur, le Collectif des Avocats du Parti de l’Ancien Président de la République, qui exige la réhabilitation du PPRD dans ses droits constitutionnellement reconnus en RDC.
‘’ Le PPRD déclare aussi que l'accusation portée contre le Président Honoraire Joseph Kabila, selon laquelle il aurait choisi de revenir au pays par la ville de Goma, même si elle venait à s'avérer vraie, ne permet nullement de conclure à un quelconque soutien, ni à une adhésion à un groupe rebelle. Avoir l'idée d'aller à Goma, chef-lieu d'une province congolaise, n'est pas suffisant pour accuser quelqu'un de participation à un mouvement insurrectionnel. Cela ne doit pas, dans une République qui reste et demeure unie malgré le conflit armé qui l'embrase, être considéré comme selle. Le PPRD ne voit pas son Président National à la tête d'un mouvement insurrectionnel. A ce stade, de notoriété publique, il est clairement établi que le Président Honoraire Joseph Kabila n'a point séjourné à Goma la semaine dernière’’, martèlent les Avocats du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), tout en dénonçant ce qui parait à leurs yeux comme une sorte d’acharnement. ‘’En vous fondant sur la fameuse Joseph Kabila Kabange, le PPRD constate que vous n'êtes pas vous-même certain de la réalité, ni de la véracité des faits dont lui-même et son Président National sont injustement accusés. Car, l'ambigüité étant ontologiquement le propre de ce qui peut être compris dans deux sens différents ou plus, il ne fait pas de doute que votre autorité a choisi de retenir le sens qui n'est pas celui dans lequel le Président Honoraire Joseph Kabila et le PPRD inscrivent leurs combats. Pourtant, dans les déclarations de presse auxquelles il est fait allusion dans votre décision, le Président Honoraire Joseph Kabila Kabange, en homme de paix, a appelé au départ du territoire congolais de toutes les forces armées étrangères afin de permettre aux congolais de régler par un dialogue franc et de manière holistique, comme ils ont eu à le faire par le passé, le différend qui les opposent’’, stipule la Défense du camp du Sénateur à vie, dans la même lettre portant la signature de Maître Trésor Lungundu.