Ancien Ministre d’Etat chargé des Relations avec le Parlement sous Joseph Kabila, Lisanga Bonganga s’est rendu dernièrement célèbre par son soutien, à travers diverses structures politiques qu’il a créées, à Félix Tshisekedi. Depuis hier, il se trouve au Parquet de Matete, à la 4ème rue Limete. C’est de ce Parquet que partent plusieurs acteurs politiques pour la prison centrale de Makala.
Réagissant à son arrestation sur Infos.cd, il dénonce une incursion par effraction dans son domicile vers 4 heures du matin des hommes se présentant comme des éléments de la police. « Les portes de ma maison ont été cassées. Cela a scandalisé tout le quartier… J’ai accepté volontairement de venir au Parquet pour ne pas donner l’impression que je me considère comme un intouchable », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « Mon enfant et mon grand frère ont été tabassés. Le grand frère se trouve actuellement dans un état méconnaissable».
Il nous revient d’apprendre, à ce propos, qu’il s’agit d’un accident de circulation survenue alors qu’il était Ministre de Kabila.
«Depuis que j’ai mis sur pied, avec le grand leader Gabriel Mokia et d’autres compagnons et notables comme Pathy Lendo, le Rassemblement des compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le changement et le progrès social, une grande jalousie s’est installée contre moi et surtout quand j’ai accepté d’aller aux consultations initiées par le chef de l’Etat à travers le conseiller spécial Eberande. Il s’agit de tous les gens qui veulent induire le chef de l’Etat en erreur et refusent que nous puissions l’aider», explique-t-il.
On en saura un peu plus dans les prochaines heures sur les mobiles de cette arrestation. Au mois d’avril dernier, une équipe d’agents de l’ordre a fait irruption dans le domicile de Lisanga Bonganga avant de rebrousser le chemin.
Dans son récent point de vue, partagé en permanence sur X, Germain Kambinga, Leader du Mouvement Le Centre, réaffirme sa conviction sur l’avènement d’un Congo nouveau, sous le leadership de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, et interpelle la conscience collective sur l’importance d’une mobilisation sans réserve contre l’agression menée par le Rwanda, dans l’Est de la RDC.
‘’Le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi avait fait un appel à la cohésion nationale et a organisé des consultations dirigées par son Conseiller Spécial après les événements de Goma et Bukavu. Une certaine opposition s’est abstenue, préférant faire le jeu de l’affaiblissement des institutions avec le secret espoir que cette crise sécuritaire orchestrée par le Rwanda avec la complicité de certains congolais, allait emporter le Président de la République et les institutions démocratiques et constitutionnelles qui nous régissent. Je constate que ce camp tend à s’organiser et à se renforcer pour peser sur les discussions à l’internationale et cela donne l’impression que le Président de la République et les institutions sont isolés ; que sortis de l’Union Sacrée, il n’y a pas de voix patriotiques affirmées qui puissent également donner son point de vue particulier sur la situation du pays’’, interpelle Germain Kambinga, dans sa tribune, sur son compte X.
Mobilisation tous azimuts
Pour cet acteur politique majeur, la situation actuelle que traverse la RDC exige de tous les congolais un éveil patriotique et un élan de réalisme profond pour des solutions adéquates. ‘’De grandes figures politiques ont répondu aux consultations nationales du Conseiller Spécial et l’expérience aidant, elles savent que seule une fédération des forces donnera suffisamment de crédibilité à cette voie alternative que nous incarnons face à l’opposition complice du Rwanda qui a déjà pris une longueur d’avance’’, insiste l’Ancien Ministre de l’Industrie, dans sa catéchèse de conscientisation.
La Pros.
Tribune de Germain Kambinga, Président du Mouvement Centriste au Congo
Le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi avait fait un appel à la cohésion nationale et a organisé des consultations dirigées par son Conseiller Spécial après les événements de Goma et Bukavu. Une certaine opposition s’est abstenue préférant faire le jeu de l’affaiblissement des institutions avec le secret espoir que cette crise sécuritaire orchestrée par le Rwanda avec la complicité de certains congolais, allait emporter le Président de la République et les institutions démocratiques et constitutionnelles qui nous régissent .Je constate que ce camp tant à s’organiser et à se renforcer pour peser sur les discussions à l’internationale et cela donne l’impression que le Président de la République et les institutions sont isolés ;que sortis de l’Union Sacrée ,il n’y a pas de voix patriotiques affirmées qui puissent également donner son point de vue particulier sur la situation du pays .Je voudrais ici faire un appel solennel à toutes les forces politiques hors union sacrée qui se sont patriotiquement présentées à l’invitation du Conseiller Spécial pour les consultations nationales ,à sortir de l’attentisme et des démarches qui parfois donnent à penser que seule la perspectives du gouvernement d’union nationale est leur objectif, pour se fédérer en voix et force de proposition pouvant également être partie prenante des échanges qui se font à l’internationale et qui dessinent une caricature de la situation interne de la RDC ; il n’y a pas une seule voix hors Union Sacrée en RDC, les forces pro patrie existent et elles doivent être à même de s’organiser en entité avec une voix forte et un dynamisme patriotique reconnu au risque de condamner la RDC à cette bipolarisation qui tend à banaliser la gravité de la situation en faisant de l’occupation Rwandaise au Sud et Nord Kivu, un sujet normal de divergence entre Congolais. Non, nous ne devons pas nous habituer à cela et nous devons crier fort la réalité et la pensée populaire. De grandes figures politiques ont répondu aux consultations nationales du Conseiller Spécial et l’expérience aidant, elles savent que seule une fédération des forces donnera suffisamment de crédibilité à cette voie alternative que nous incarnons face a l’opposition complice du Rwanda qui a déjà pris une longueur d’avance.
Les fidèles des Eglises Kimbanguiste, Musulmane, du Réveil, de l’Armée du salut et protestante de Kinshasa, se sont réunis en prière dans un culte œcuménique pour implorer la miséricorde de afin que la paix revienne en République Démocratique du Congo. C’était le lundi 5 mai dernier, au Centre Kimbanguiste de Kinshasa Kasa-Vubu. A l’initiative de l’AAAP, ce culte a permis aux participants de célébrer une eucharistie de remerciement à Dieu pour la paix.Laurent Batumona, président de l’AAAP et Autorité Morale du MSC a représenté, à ce culte œcuméniqued’action des grâces pour la paix en RDC, Tony Kanku Shiku, Haut Représentant du Chef de l’Etat. Les Princes d’Eglises ont imploré les grâces de Dieu afin que les populations de l’Est du pays retrouvent la joie de vivre, en regagnant leurs milieux de vie habituels.
Depuis un long moment, Laurent Batumona est resté mobilisé pour la cause de la paix en RDC. Après le front de la mobilisation des Congolais pour le soutien de l’accord des principes, la conscientisation des Congolais à soutenir la signature porte-bonheur d’exploitation des minerais, le voici, enfin, au front spirituel pour la paix en RDC. «Nous avons organisé ce culte sur demande de Tony Kanku Shiku, Haut Représentant du Chef de l’Etat, pour la paix en RDC. Nous devons tous nous agenouiller afin de prier sans cesse et implorer la miséricorde de Dieu pour la Paix. Dans ce monde, seule la justice de Dieu est correcte. D’où, nous devons être patients dans toutes les circonstances car toute autorité vient de Dieu », a déclaré Laurent Batumona. C’était l’occasion pour l’AAAP de témoigner sa
Solidarité envers nos frères et sœurs de l’Est du pays.
Au cours de la prière, le Président de l’AAAP a expliqué le sens de ce culte : « Pour nous Congolais qui croyons à un Etre suprême, le Dieu Tout-Puissant, nous ne pouvons pas en pareille circonstance ne pas rendre grâce à Dieu pour les bonnes dispositions qu’il nous accorde de lui rendre les actions de grâces pour la paix dans notre pays après les affres de la guerre nous imposer par les rebelles du M23/AFC».
Dans son message, Laurent Batumona a déploré le climat de tuerie, de violence, de massacre dans lequel le Rwanda et ses supplétifs ont infligé à la population congolaise. Il a rappelé ici toutes les violences que les congolais connaissent dans le pays, où les femmes, les filles sont violentées, où les femmes, les filles, les enfants sont en errance à cause de cette guerre injuste, qui nous est imposée par le Rwanda à travers ses supplétifs du M23. Et je crois que les cris et prières qui ont été donnés ici seront entendus pour que finalement les bruits de bottes cessent dans cette partie du territoire national et partout ailleurs en RDC’’, a-t-il indiqué. Avant d’inviter à cette circonstance les Congolais, parlant diverses langues à parvenir à parler le même langage de la paix, en se laissant envahir par l’amour du prochain.
Il a appelé l’assistance à une prière intense pour le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi que pour toutes les autres institutions nationale et provinciale légalement établies afin que règne la compréhension mutuelle. Il a rendu des hommages vibrants au Gouvernement que conduit la Première Ministre, Judith Suminwa, à travers elle la ministre des affaires étrangères Wagner Kayikwamba grâce à qui la voix de la RDC est entendue dans le monde entier. Il a expliqué aux hommes de Dieu que grâce au courage de Mme Wagner et la diplomatie agissante du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC est reconnue aujourd’hui même par les Etats-Unis et par son président Donald Trump. Aussi, a-t-il ajouté, les Etats-Unis rassure qu’aucune borne frontalière ne sera déplacée entre la RDC et ses voisins. ‘’C’est ainsi que nous avons sollicité de nos pères spirituels d’organiser ce culte œcuménique d’action des grâces pour implorer la grâce de Dieu pour que les Congolais vivent en paix’’.
A tour de rôle, des prières puissantes ont été faites par le Représentant des églises de réveil. Le Représentant du Chef spirituel de l’Eglise Kimbanguiste a, à cette même occasion, prié Dieu pour qu’il répande sa paix, sa protection divine sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’au gouvernement afin de les accompagner dans l’exercice de leurs fonctions respectives.
De son côté, le pasteur représentant les églises de Réveil qui a assisté à ce culte, a appelé à l’intensification de la prière pour la Nation en vue de la paix durable en RDC. Il a également remercié les personnalités politiques de l’AAAP venues implorer la miséricorde de Dieu pour que règne la paix.
Auparavant, l’Imam Bangala a présenté au public les quatre intentions de prière sur la réconciliation, le respect et l’intégrité du territoire national, l’armement spirituel et moral de la population sur l’ensemble de la politique actuelle.
Lors de son face à face avec la presse, le 30 avril 2025, à Kinshasa, Laurent Batumona, Président de l’AAAP et Autorité Morale du MSC, a délivré un message poignant d’espérance à la population congolaise au sujet du soi-disant bradage des minerais dont certaines langues sèment le doute dans les esprits de la population. Face à un contexte national marqué par l’agression rwandaise, il a affirmé avec détermination : ‘’Nous n’allons pas abandonner la lutte contre l’exploitation illégale et la fraude qui s’avèrent indispensables pour la pacification de la Région, pour l’amélioration des recettes de l’Etat et des conditions des populations affectées par ladite exploitation, d’une part, et de l’autre, la population congolaise toute entière’’.
Ce membre de l’Union Sacré de la Nation a, à l’occasion, insisté sur le fait que l’exploitation illégale est un fléau aux conséquences environnementales, sociales, sanitaires et économiques désastreuses. Car, dit-il, elle concourt au financement, non seulement des forces rwandaises, mais aussi des forces négatives opérant dans la Région des Grands Lacs. L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au pouvoir, poursuit-il, est un mystère qui met fin à ce cycle frauduleux d’exploitation des minerais.
L’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux USA, c’est aussi un mystère de Dieu. Il a souligné que l’Accord des principes qui va être signé incessamment, entre la RDC et les USA, est un porte-bonheur, un nouveau départ pour la gestion de nos ressources en RDC. S’adressant aux Congolais, il les a encouragés à soutenir cet accord, soulignant que le paiement des impôts, la traçabilité des minerais du puits à la transformation est le plus grand héritage que nous puissions transmettre à des générations.
Au-delà de la mobilisation au soutien à la signature de cet accord des principes en vue, le message de Laurent Batumona est aussi un appel à l’espoir et à la résilience. Le Président de l’AAAP et Autorité Morale du MSC a souligné que la souveraineté et l’intégrité du territoire congolais ne sont pas négociables.
« Le pays est en guerre. L’ennemi nous a envahis pour piller nos richesses naturelles», a-t-il déclaré avant de rappeler à tous les Congolais que depuis plusieurs années et suite à des guerres répétées dans l’Est de la RDC, l’activité minière est caractérisée par une fraude à grande échelle parce que s’exerçant sans aucune autorisation officielle pour la plupart d’opérateurs du secteur, et ne respectant pas les lois en la matière. Alors, où étaient-ils tous ces vendeurs d’illusions qui estiment que le Président Félix Tshisekedi va brader nos minerais ? S’est interrogé.
Laurent Batumona est revenu sur les assurances de gestion que pourraient comporter cet accord. Selon lui, l’accord va tirer son fondement sur des exigences permettant l’utilisation d’une référence du puits de l’extraction des minerais à l’usine de transformation ; c’est ça la traçabilité, la transparence et la sécurité dont on parle qui sous-tend la gestion américaine.
Il a rassuré que l’accord qui va être signé bientôt est un document normatif et public qui constitue le cahier des charges à respecter par les entreprises dans n’importe quel domaine que l’on désire travailler en RDC. ‘’C’est un document qui donne des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques pour des activités et leurs résultats’’, a souligné le leader du MSC. Il a fait comprendre aux compatriotes congolais que l’application de cet accord permettra aux entreprises de prouver qu’elles répondent à ces principes éthiques de base et de plus en plus réclamés par la population congolaise et par les organismes internationaux.
Son intervention a été claire : la lutte contre le bradage des minerais est une responsabilité collective. « Nous devons rester soudés, mobilisés pour soutenir la vision du Chef de l’Etat pour le bien-être de la population», a-t-il exhorté, saluant par la même occasion les avancées diplomatiques déjà obtenues dans cette démarche.
Laurent Batumona a également mis l’accent sur la nécessité d’intégrer la pratique de bonnes gestions des entreprises de la République Démocratique du Congo. Au-delà de la mobilisation au soutien de la vision, le message de Laurent Batumona est aussi un appel à la prise de conscience. Dans un contexte où l’on sème l’incertitude dans le mental des congolais sur le bradage des minerais, il rappelle que l’abandon de la corruption est la clé pour surmonter les défis. ‘’Souvenez-vous de Texaco, Fina pour ne citer que celles-ci ont plié bagages à cause de la corruption. En tant que peuple, nous devons nous lever et faire front ensemble, non seulement pour préserver les acquis, mais aussi pour honorer la mémoire de nos compatriotes tombés innocemment’’.
Ce discours puissant et inspirant de Laurent Batumona témoigne d’un engagement profond pour la défense de la vision du Chef de l’Etat pour le développement de la RDC. Il invite chacun à prendre conscience de son rôle dans cette lutte contre les ennemis du peuple congolais qui tentent de saper les actions du Président de la République et de désorienter la population congolaise. Par ces temps des intoxications, il est vital que la voix de la résistance se fasse entendre et que l’unité des Congolais soit plus forte que jamais.
En séjour en Europe depuis quelques jours pour la recherche des solutions, selon lui, à cette crise sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’Est du pays, Martin Fayulu a été l’invité du Journal Afrique sur France 24. Il a, à travers son intervention, répondu aux questions d’actualité concernant la sortie de crise dans le pays.
Connu comme un opposant farouche de Joseph Kabila d’alors, Martin Fayulu se retrouve dans une association avec son adversaire politique en vue de pactiser pour une paix durable dans la partie orientale du pays.
A travers une déclaration commune, Fayulu avait signé avec d’autres opposants actuels au régime de Kinshasa notamment, Delly Sessanga, Moïse Katumbi et Joseph Kabila, pour revendiquer un dialogue inclusif entre congolais dans le souci de sortir le pays de la crise. Pour lui, être aux côtés de celui qu’il a toujours accusé de lui avoir volé sa victoire à la présidentielle de 2018 ne constitue en rien un péché, encore moins un sacrilège ou une trahison. «C’est le Congo, c’est le pays, c’est la paix au Congo, c’est la sécurité au Congo, c’est l’envie, le besoin pressant d’arrêter les tueries, les massacres des congolais. C’est ça qui me fait signer avec Joseph Kabila, Delly Sessanga, Moïse Katumbi», a-t-il éclairé la lanterne de nombreux congolais qui soutiennent sa vision et sa lutte politique.
Cependant, Martin Fayulu se dit aussi prêt à signer avec Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, pour trouver des solutions idoines à ce fléau qui gangrène la partie Est du pays mais cela, sous condition.
«Demain je pourrais signer avec Félix Tshisekedi s’il décide que nous nous mettions ensemble pour discuter, parler de la vérité, se réconcilier et mettre en place la cohésion nationale au Congo », a insisté ce congolais épris de paix et de cohésion nationale.
Mauvaise gouvernance ou restriction de la liberté
«Le Gouvernement, s’il est mis en place, c’est pour résoudre les problèmes de la nation. Mais, quand vous avez un Gouvernement qui s’occupe à enrichir ses membres ainsi que les membres de leurs familles respectives alors ce n’est pas un Gouvernement. S’il ne s’occupe pas de la sécurité de son peuple, de l’intégrité territoriale ce n’est pas non plus un Gouvernement », a déploré Martin Fayulu.
Soutien inconditionnel au Pacte Social
Non favorable aux consultations politiques initiées par le Garant du bon fonctionnement des institutions de la République, Martin Fayulu accorde son soutien indéfectible à l’initiative des Evêques de la CENCO et des Pasteurs de l’ECC dans leur Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands-Lacs.
«On m’a consulté pour rencontrer M. Eberande Kolongele parce que c’est lui qui consultait les gens pour ce Gouvernement d’union nationale mais j’ai dit non. Je ne pouvais pas accepter parce que je souhaite que les Evêques catholiques et les Pasteurs protestants, réunis ensemble et dans leur initiative de Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble, allaient jusqu’au bout de leur initiative. Que cette réunion, ce pacte, ait lieu pour que nous puissions parler des problèmes du pays ».
Des initiatives multipliées pour la même cause
Fayulu soutient toute initiative tendant à apporter la paix mais s’interroge en même temps sur la possibilité de mutualiser toutes ces forces en vue de réunir tout le monde sous la facilitation et le leadership avéré des Pères des Eglises.
« Toute initiative tendant à mener la paix, la sécurité en RDC et dans la région des grands lacs nous sommes d’accord. Y en a plusieurs aujourd’hui, il y a Doha, le tandem CENCO-ECC, l’Union africaine et Washington. Mais, est-ce que ces initiatives ne peuvent-elles pas se confondre en une avec tout le monde ensemble sous la facilitation et le leadership des Evêques et des Pasteurs congolais pour qu’une solution soit trouvée ? », s’est-il interrogé. .
Avant d’ajouter : « Félix Tshisekedi et Kabila se connaissent très bien puisqu’ils ont signé des accords. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le Congo. Est-ce que nous pouvons nous mettre ensemble pour parler des problèmes du Congo et trouver des solutions durables ? Les Evêques qui sont des autorités morales et spirituelles ont dit : ‘’mettez-vous ensemble’’. Si eux le disent vous voulez que moi je me soustrais pour dire que j’élimine tel ou tel autre ? Mais, on m’a dit même qu’il faut discuter avec M. Nangaa. Devrais-je dire qu’on mette M. Nangaa de côté ? Non.
Je dis : tout le monde, ensemble, on se dit la vérité. Les Sud-africains ont bien fait cet exercice, et pourquoi nous on ne le ferait pas ? »
Cinq propositions pour parvenir à la réconciliation et à la cohésion nationale
Une série de questions ont été soulevées par Fayulu, dans le cadre de la recherche des voies de sortie à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. A savoir, comment mettre fin à la guerre et recouvrer l’intégrité territoriale du pays ? Comment arrêter la gabegie financière, le train de vie élevé de l’Etat pour récupérer l’argent et alimenter l’armée et les projets sociaux afin d’alléger la misère du peuple ? Comment arrêter avec les violations systématiques des droits humains ? Comment avoir des élections crédibles, c’est-à-dire comment faire des réformes ? Comment vivre en paix dans la sous-région ? Et, enfin, comment faire en sorte que le Congo et les autres pays de la sous-région vivent dans une paix durable ?
Un homme, une plume, une lettre. Le 2 mai 2025, dans une réponse au Président de l’Assemblée Nationale, le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a visiblement choisit d’ignorer non seulement une mise en garde solennelle, mais aussi l’institution la plus représentative de la souveraineté nationale : le Parlement. Par cette réponse sèche et imperturbable, la Cour Constitutionnelle ne s’adresse pas seulement à Vital Kamerhe, Président de la Chambre basse du Parlement. Elle s’adresse, en creux, aux 500 Députés Nationaux, élus du peuple, représentants de la République. Et elle leur dit : « Nous vous entendons, mais nous n’en tiendrons pas compte ». A ce niveau, ce n’est plus du droit. C’est une déclaration de guerre institutionnelle.
Une Cour qui piétine la souveraineté populaire
Dans les démocraties normales - celles où la séparation des pouvoirs est plus qu’un chapitre dans les manuels de droit - les institutions se respectent, s’équilibrent, se contrôlent, mais ne se défient pas.
Ici, pourtant, un fait inédit se produit : la plus haute juridiction du pays choisit délibérément d’ignorer un rappel constitutionnel fait par l’organe souverain de la nation.
Le Président de l’Assemblée Nationale, dans sa lettre du 25 avril 2025, avait pris le soin de rappeler les textes. Il ne parlait pas en son nom propre. Il parlait au nom de la plénière, au nom de la représentation nationale, au nom du peuple.
En retour, il reçoit une réponse glaciale, qui n’admet aucune réserve, aucune autocritique, aucun dialogue. Pire : une réaffirmation autoritaire d’une ligne procédurale déjà contestée par la doctrine, le droit, et l’histoire récente.
Matata devient prétexte, le Parlement devient cible
Dans cette affaire, Matata Ponyo n’est presque plus le vrai sujet. Il est devenu un prétexte. Une étincelle. Ce que cette crise révèle, c’est le refus manifeste de la Cour de reconnaître les limites de sa propre autorité.
Et cette autorité, il est bon de le rappeler, ne vient pas du suffrage universel. Le président de la Cour n’a jamais fait campagne, n’a jamais reçu de bulletin, n’a jamais foulé les terrains boueux de nos circonscriptions.
Il est nommé. Le Député, lui, est élu.
Quand donc un Président nommé ose s’opposer, frontalement, à l’ensemble de la représentation nationale, il y a là plus qu’une crise institutionnelle : il y a une crise de légitimité.
Un serment oublié, une institution défiée
Ironie mordante : c’est devant cette même Assemblée nationale que le président de la Cour est venu prêter serment. Debout, solennel, il avait juré de dire le droit, rien que le droit, en respectant la Constitution et les institutions de la République.
Mais aujourd’hui, ce même homme regarde l’Assemblée nationale comme un obstacle. Comme un bruit de fond. Comme si ce Parlement, devenu gênant, n’était plus qu’un décor.
Pourtant, ce Parlement est tout sauf décoratif. Il est la voix du peuple, la colonne vertébrale du régime républicain. Lui désobéir, c’est désobéir au peuple. L’humilier, c’est humilier le peuple.
Une Cour hors sol ?
De plus en plus de voix, dans la classe politique comme dans la société civile, s’inquiètent : la Cour constitutionnelle est-elle encore connectée à la réalité démocratique ? Ou s’est-elle érigée en contre-pouvoir absolu, hors de tout contrôle, s’autorisant à marcher sur les principes fondamentaux pourvu que l’objectif soit atteint ?
Si tel est le cas, alors nous ne sommes plus dans une République. Nous sommes dans un régime de Cour. Un régime où quelques hommes en robe noire peuvent désavouer la majorité élue, ignorer la voix du peuple, et imposer leur vérité au nom d’une justice qui n’en porte plus que le nom.
Une fracture qui menace l’équilibre républicain
L’audience prévue le 14 mai 2025 pourrait bien devenir le théâtre d’une rupture majeure. Car si la Cour va jusqu’au bout de son entêtement, en jugeant un député sans levée d’immunité, et contre l’avis explicite de l’Assemblée nationale, alors une question terrible s’imposera : à quoi sert encore le Parlement ?
Et si cette question commence à faire son chemin, alors c’est toute l’architecture institutionnelle qui chancelle.
Contrairement aux craintes exprimées, l’accord signé à Washington n’est qu’un acte de principe, une déclaration d’intention politique. Il ne s’agit pas d’un engagement définitif sans retour. À partir du 2 mai, les discussions formelles démarrent, avec l’élaboration du texte complet devant être soumis au Parlement. À aucun moment, le gouvernement n’a écarté la représentation nationale ; au contraire, il entend l’associer pleinement au processus, conformément aux règles de souveraineté.
Ce qui distingue cet accord des tentatives passées, c’est la profondeur de son traitement. Il ne s’agit plus de colmatage diplomatique ou de promesses creuses, mais d’un cadre structuré, monitoré, pour rompre définitivement avec la logique cyclique de crise entre la RDC et le Rwanda. C’est une approche réaliste, progressive et surtout contrôlée.
La représentation diplomatique de la Fédération de Russie en République Démocratique du Congo a célébré, ce jeudi 1er Mai 2025, le 80ème anniversaire de la victoire de l'ex-Union Soviétique sur le nazisme et le fascisme dans la Grande Guerre Patriotique de 1941 à 1945, avec huit jours d'avance.
Cette commémoration qui s'est déroulée à l'Ambassade de Russie a été marquée par trois temps forts, à savoir la marche du Régiment Immortel, le discours de l'Ambassadeur russe dans la capitale congolaise et la réception offerte aux invités.
La délégation de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, à cette manifestation a été conduite par son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, ami de la Fédération de Russie, et comprenait quelques cadres du Comité Directeur, du Bureau National de la Ligue des Femmes de l'UDS, LIFUDS, et de celui de l'Union de la Jeunesse de l'UDS, UJUDS.
S'agissant de la marche patriotique dite "Régiment Immortel" dirigée personnellement par l'Ambassadeur Karl Tikhaze, elle est partie de l'ambassade, a emprunté l'avenue de la justice en direction de l'avenue Batetela avant de retourner à mi-chemin à l'ambassade. Quelques cadres de l'UDS et compatriotes congolais avaient porté, en signé de leur amitié à la Russie, le drapeau russe à l'avant-plan suivi du cortège dont chaque participant russe portait religieusement le portrait d'un membre de sa famille ayant combattu dans les rangs de l'armée rouge. Donc des héros. Émouvant! Une grande leçon du patriotisme!
La deuxième fresque c'est l'allocution de l'Ambassadeur Karl Tikhaze qui a expliqué la portée de cet évènement historique qui a apporté la paix à l'humanité entière. Il s'agit de la victoire de l'armée soviétique sur le fascisme qui a été la première puissance militaire à planter la bannière soviétique sur le monument de la Place Royale à Berlin, au cœur de la capitale allemande hitlérienne. Cette guerre a coûté, faut-il le rappeler, la vie à plus de 27 millions des citoyens soviétiques.
Le clou de la commémoration a été enfin la réception offerte aux invités parmi lesquels des membres du contingent russe au sein de la Monusco, quelques diplomates accrédités en RD Congo, des personnalités congolaises et des congolais amis de la Fédération de la Russie.
C’est un Patrick Muyaya Katembwe imperturbable qui a parlé, donnant des assurances quant à la suite des évènements, aussi bien à Washington, aux Etats-Unis, tout comme à Doha, au Qatar. Autour de l’épineuse question de la paix en RDC, il a soutenu et défendu, en même temps, lors de son passage, mardi 29 avril 2025, sur France 24, la vision et la détermination du Gouvernement, suivant l’impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat, à défendre la souveraineté et l’intégrité du territoire national dans les discussions engagées avec le Rwanda, sous la médiation des USA, et le M23, du côté de l’Emir du Qatar.
Halte à la confusion autour des processus
‘’Tout est lié et tout converge vers un seul objectif qui est le retour de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il vous souviendra qu’au 15 décembre 2024, nous étions à Luanda et le Président rwandais n’est pas arrivé pour apposer la signature à l’acte qui devrait mettre fin à un long processus de discussions. Depuis, vous avez vu les évènements de Goma, vous avez vu l’ampleur de la violence qui s’en est suivie. Aujourd’hui, au regard de la sensibilité du sujet, de la nature du pays qui est touché, bien au-delà de la question de la guerre que nous avons dans l’Est, la République Démocratique du Congo est le pays qui est au premier plan aujourd’hui pour tous les problèmes qui concernent notamment, la protection du climat, transition énergique. Parallèlement à cela, nous restons le premier pays producteur du cobalt… Il était important que tous les efforts qui sont consentis au niveau de la région notamment, autour du Président angolais, puissent donner des résultats’’, a indiqué le Porte-parole du Gouvernement.
Coordination parfaite des initiatives de paix
‘’Le fondement de ce qui se discute à Doha comme à Washington est venu de Luanda. Il ne faut pas oublier que nous avons mis presque deux ans à discuter autour de la médiation angolaise, autour de toutes les problématiques qui ont été des prétextes avancés par les rwandais et pour lesquels il y a des réponses. Lorsque vous regardez les six piliers de la Déclaration des principes qui a été signée à Washington entre notre Ministre des Affaires étrangères et son homologue rwandais, vous allez voir que le premier point sur lequel nous ne transigerons jamais, c’est la souveraineté et l’intégrité territoriales de la République Démocratique du Congo. Dans les six principes, on a résumé toutes les problématiques qui ont fait l’objet des discussions précédentes. Ici, grâce au pragmatisme du Gouvernement américain, on donne un appui au processus qui est toujours porté par l’Union Africaine. Ce qui s’est fait à Washington ou à Doha peut être considéré comme des accélérateurs. Mais, le processus principal, c’est celui qui est mené par l’Union Africaine. Pour le reste, c’est des pays qui viennent régler une crise qui a des conséquences mondiales’’, a-t-il complété, dans sa communication.
Pour négocier avec le M23 et le Rwanda ?
‘’Nous avons un conflit qui a plusieurs étapes. Il faut regarder la dynamique de la crise comment elle a évolué. Lisez la Résolution 2773. Lisez toutes les décisions de sanctions contre le Rwanda. Il y avait une recommandation qui avait été faite à la République Démocratique du Congo, celle de discuter avec des groupes armés, y compris le M23… Nous avons progressé au plan diplomatique parce que ce que nous voulions, c’était que la Communauté internationale reconnaisse les agissements du Rwanda. Cela a été fait de manière claire et sans ambages. Les conséquences ont été tirées. Au regard de cette évolution positive de la situation au plan diplomatique, il était important, pour parvenir à la paix, d’ouvrir la discussion avec, à la fois, le Président rwandais, et le M23’’, a répondu le Ministre Patrick Muyaya, dans son élan, sur France24, au sujet de la polémique née du refus du Chef de l’Etat d’associer le M23/AFC aux pourparlers pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC.
Dans une Déclaration commune, publiée en date du 30 avril 2025, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Joseph Kabila soulignent la nécessité d’une mobilisation collective pour faire face aux défis actuels en RDC, dominés par l’insécurité croissante dans l’Est, victime d’une occupation injuste de l’armée rwandaise et du M23/AFC. Pour eux, un dialogue interne et inclusif, sous la facilitation des responsables de la CENCO et de l’ECC, se présente, aujourd’hui plus qu’hier, comme l’option idéale devant permettre d'identifier les causes réelles de la crise afin de dégager des solutions qui s’imposent. ‘’Nous, Forces politiques, membres de l'opposition et de la résistance congolaise, signataires de la présente Déclaration, proclamons en conséquence, qu'un dialogue interne est indispensable pour permettre aux Congolais d'identifier les causes profondes internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes; et à cet effet, réaffirmons notre soutien à l'initiative conjointe CENCO-ECC, qui a le triple mérite d'être, à ce jour, la seule initiative portée par des congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes parties prenantes congolaises sans exclusive, et soucieuse d'examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif: la paix et le bien vivre ensemble », au Congo comme dans la sous-région:
DECLARATION COMMUNE DE L'OPPOSITION
Conscientes de la gravité de la crise récurrente, qui déchire la République Démocratique du Congo et déstabilise la région des Grands Lacs, depuis plusieurs décennies ;
Saluant l'engagement constructif, pour résoudre ladite crise, que représentent les initiatives de l'Union africaine, de Doha, de Washington, et celle conjointe de la Conférence épiscopale du Congo et l'Eglis e du Christ au Congo ;
Considérant qu'en affirmant l'abandon de la solution militaire et l'engagement en faveur d'une solution diplomatique et négociée par leurs signataires, la Déclaration Conjointe République Démocratique du Congo AFC/M23, en date du 23 avril 2025 et la Déclaration des Principes entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, en date du 25 avril 2025, représentent une avancée significative, mais qu'elles ne constituent pas pour autant, une base suffisante pour une solution définitive et durable de la crise, vu qu'elles n’en abordent que les aspects extérieurs et militaires, au demeurant en défaveur de la RD Congo;
Convaincues du fait, qu'aussi louables et bienvenues qu'elles soient, les initiatives des pays amis et des organisations régionales ou internationales ne peuvent remplacer la recherche, par nous congolais, des solutions à nos problèmes ;
Convaincues, par ailleurs, que toute solution qui ne prend pas en compte les causes profondes endogènes de la crise, que sont la violation intentionnelle de la Constitution, la poursuite de la gabegie financière, la mauvaise gouvernance, la violation systématique des droits humains, la restriction des libertés fondamentales et la consolidation de la dictature, par les tenants actuels du pouvoir, de surcroît illégitimes parce qu'issus de la fraude électorale, ainsi que des causes exogènes telles que la violation des frontières, l’exploitation illicite des minerais de la RD Congo, ne peut qu’être factice et éphémère;
Rappelant nos déclarations respectives de soutien à l'initiative conjointe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l'Église du Christ au Congo (ECC), en vue d'une solution durable à la crise, par la conclusion d'un Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble » ;
Mues par une aspiration commune à une ère de paix, de stabilité durable et de démocratie, dans notre pays, autant que dans tous les pays de la région des grande Lacs ;
Nous, Forces politiques, membres de l'opposition et de la résistance congolaise, signataires de la présente Déclaration :
1. Notons avec satisfaction la réaffirmation, dans la Déclaration des Principes de Washington du 24 avril 2025, du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de chaque État ; du respect des frontières territoriales établies conformément à la Charte de Nations Unies et de l'Union africaine, ainsi que de l'engagement, par les signataires, à la non-agression et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre partie ;
2. Relevons cependant que, pour être un vecteur de la construction de la paix et de la sécurité, l'intégration économique sous-régionale doit s'opérer dans le respect, tant de la souveraineté permanente de chaque pays sur ses richesses et ses ressources naturelles, que de la sauvegarde des intérêts économiques respectifs dans le développement et l'organisation des chaînes de valeurs et d'approvisionnement, et à ce titre, exigeons la publication des accords et arrangements pris en vue d'informer dans la transparence la Nation toute entière;
3. Affirmons que la reconnaissance des préoccupations légitimes de sécurité de la République Démocratique du Congo et du Rwanda dans la zone frontalière participe du renforcement de la sécurité collective par l'identification et la lutte contre les menaces communes, en faisant droit à chaque État d'assumer, sur son territoire, sa part de responsabilité dans la lutte contre les sources d'insécurité sous régionale, tout en s'abstenant de s'en servir pour perturber la paix chez ses voisins, menaçant ainsi la paix et la sécurité régionales;
4. Exigeons, par conséquent, le retrait de notre territoire, de toutes les forces étrangères, ainsi que des mercenaires, afin de créer des conditions optimales pour le règlement des différends qui opposent les Congolais par les Congolais eux-mêmes ;
5. Insistons que le retour des personnes déplacées dans leurs lieux de résidence et des réfugiés dans leurs pays, soit garanti pour les ressortissants de tous les États de la Région :
6. Réitérons notre détermination à œuvrer ensemble pour une solution durable à la crise, permettant de rétablir la cohésion nationale et la démocratie, de rendre son indépendance à la justice, et de mettre rapidement fin au calvaire de nos compatriotes dans l'Est, ainsi que dans toutes les autres régions du pays ;
7. Proclamons en conséquence, qu'un dialogue interne est indispensable pour permettre aux Congolais d'identifier les causes profondes internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes; et à cet effet, réaffirmons notre soutien à l'initiative conjointe CENCO-ECC, qui a le triple mérite d'être, à ce jour, la seule initiative portée par des congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes parties prenantes congolaises sans exclusive, et soucieuse d'examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif: la paix et le bien vivre ensemble », au Congo comme dans la sous-région:
8. Exhortons instamment les responsables des autres initiatives majeures-notamment celles de l'Union Africaine, Doha et Washington à apporter un appui résolu à l'initiative ECC-CENCO, et à œuvrer, dans un esprit de concertation et de synergie, à l'établissement des mécanismes efficaces de coordination entre elles, dans l'intérêt de la stabilité du Congo et de la paix durable au Congo et dans la Région des Grands Lacs.