Après environ 3 ans d’incarcération, il est libre. Jean-Marc Kabund-A-Kabund, président du Parti politique Alliance pour le Changement (A.ch), a quitté la prison centrale de Makala ce vendredi 21 février 2025 dans la soirée.
Ancien Premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale et ancien président par intérim de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), il a connu une descente aux enfers en 2022. En janvier de cette année-là, des éléments de la Garde Républicaine avaient vandalisé sa résidence et arrêté les policiers chargés de sa protection, suite à une dispute avec un membre de cette unité de l’armée. Cet incident l’a conduit à annoncer sa démission sur Twitter, marquant le début de sa rupture avec le pouvoir en place, suivi de son éviction à l’UDPS.
En mars 2022, il a démissionné de son poste de Premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale. En juillet de la même année, lors d'une sortie médiatique, Jean-Marc Kabund a tenu des propos virulents contre le Président Félix Tshisekedi, ce qui lui a valu une comparution devant la justice. En août 2022, il a été condamné à sept ans de prison ferme pour ‘’outrage au chef de l'Etat’’ et ‘’propagation de faux bruits’’.
Il a bénéficié d'une grâce présidentielle accordée par Félix Tshisekedi en décembre 2024. Initialement prévue pour le 2 février, sa libération a été reportée à plusieurs reprises avant d'être finalement effective le 21 février 2025. Cette mesure de grâce présidentielle a été justifiée par le Président Tshisekedi comme un geste d'humanité et de pardon à une catégorie de détenus, au cours de la période de festivités de fin d'année.
La libération de Jean-Marc Kabund intervient dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement sensible. Le pays est en proie à des conflits dans l'Est, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, avancent dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Cette situation a exacerbé les tensions et les divisions au sein de la classe politique congolaise.
La libération de Jean-Marc Kabund est perçue comme un geste de réconciliation dans un contexte où la RDC a besoin d'une véritable union sacrée pour faire face aux défis sécuritaires.
Le Ministre du Tourisme Didier M'Pambia Musanga a reçu un accueil chaleureux du Maire de la ville d’Inongo, à son arrivée ce samedi 22 février 2025. La population, mobilisée et fière de recevoir sur sa terre ce fils du Maï-Ndombe, a effectué une procession dans les rues. Et, par ricochet, elle a ainsi donné un vibrant témoignage de son attachement et de sa solidarité envers le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi et les institutions de la République.
Après ce bain de foule, le Ministre a été escorté par le Gouverneur Nkoso Kevani Lebon jusqu'à la tribune officielle. Ce déplacement, minutieusement organisé, a mis en lumière l'unité et l'engagement des autorités locales vis-à-vis de leur hôte de Kinshasa.
Du haut de la tribune, le Gouverneur du Maï-Ndombe a loué les qualités de rassembleur du Ministre qui, en prévision de sa venue à Inongo, avait réuni et sensibilisé les Sénateurs, Députés nationaux et provinciaux ainsi que les notables du Maï-Ndombe à poursuivre la mobilisation au soutien tous azimuts au Commandant Suprême, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
A son tour, Didier M'Pambia Musanga a prononcé son discours d'un ton fort ferme et déterminé.
‘’Je suis venu avec un seul message : l'unité. Maï-Ndombe avait voté le Chef de l'Etat à 96 % aux élections de décembre 2023. Restons toujours aussi solidaires derrière lui face à l'invasion rwandaise contre notre pays’’.
Abordant l'actualité brûlante du moment, il a déclaré sans ambages : "Le Rwanda tue, viole et pille chez nous, parfois avec la complicité de certains compatriotes congolais, des traîtres motivés par des intérêts égoïstes’’. Il a poursuivi d'un ton plus rassurant : "Mais je vous transmets un message du Chef de l'Etat : Nous allons gagner cette guerre". D'un ton encore plus mobilisateur, le Ministre du Tourisme a fait cette adresse solennelle à la population : "Nous appelons les filles et fils de Maï-Ndombe à s'enrôler massivement dans l'armée pour défendre la Patrie’’.
Par ailleurs, il a exhorté la population à rester vigilante et à collaborer étroitement avec les services de sécurité pour contribuer, à son niveau, à la préservation de l'intégrité de la République.
Germain Kambinga, Président du mouvement Le Centre, continue à soutenir le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, face à l’agression de l’armée rwandaise dans la partie orientale de la RDC. ‘’Réfléchissez, rejoignez le camp de la patrie, soutenons les institutions, mettons nos divergences de côté, gagnons cette guerre. Si vous avez des reproches, attendez les élections de 2028 et vous voterez pour l’alternance que vous pensez être la solution à l’amélioration de la vie des congolais et à la gloire de la Nation qui est la nôtre’’, indique-t-il.
Pour cet acteur politique, le moment est, plus que jamais, indiqué, pour tous les congolais, de former un seul corps pour contrecarrer le plan de l’ennemi, sous toutes ses formes. Pour Germain Kambinga, l’agression rwandaise constitue, en effet, un danger immense pouvant plonger la République démocratique du Congo dans une situation d’incertitude et de crise aux conséquences fâcheuses. Pour éviter ce risque, il encourage vivement tous les congolais à soutenir les institutions de la République pour une bataille fructueuse contre l’envahisseur.
‘’Une rébellion dirigée par le Rwanda se dirige vers Kinshasa pour prendre le pouvoir. Notre armée se défend, notre Gouvernement se défend. Mais, je constate que la société congolaise est divisée entre les défenseurs de la patrie et les naïfs qui pensent qu’une alternance par la violence, par la remise en cause des acquis démocratiques est une solution soutenable pour notre pays. Sur le plan économique, sur le plan politique et institutionnel ainsi que sur le plan social, ce sera une catastrophe inimaginable… Economiquement, les finances publiques vont s’effondrer, les réserves de change seront vidées par la guerre, la monnaie ne sera plus soutenue, nos importations ne pourront plus bénéficier des ressources financières en devise, notre déficit budgétaire va augmenter parce qu’on n’aura plus d’économie’’, a-t-il indiqué, dans une publication faite, le week-end dernier sur la toile.
‘’Réfléchissez, rejoignez le camp de la patrie, soutenons les institutions, mettons nos divergences de côté, gagnons cette guerre. Si vous avez des reproches, attendez les élections de 2028 et vous voterez pour l’alternance que vous pensez être la solution à l’amélioration de la vie des congolais et à la gloire de la Nation qui est la nôtre’’, a insisté Germain Kambinga, dans sa communication.
Depuis un moment, il s’est positionné comme un acteur clé pouvant aider à trouver des solutions aux défis de gouvernance actuels. Dans une lettre ouverte adressée récemment à la Cenco, il soulignait une démarche objective à suivre pour réussir le pari de la cohésion et de l’unité des congolais pour faire échec à la guerre du Rwanda dans l’Est du pays.
‘’La nature de la crise à laquelle nous faisons face est une action armée, orchestrée par un pays étranger qui a pour objectifs de coloniser nos terres et en piller les ressources pour le compte des commanditaires qui sont des nations puissantes sur l’échiquier mondial et des multinationales tentaculaires. Pour ce faire, ils instrumentalisent certains compatriotes qui ont choisi de céder à l’appât du gain avec des revendications aussi floues qu’inacceptables pour notre jeune démocratie. Nous considérons donc, que vouloir dialoguer avec eux, alors qu’ils viennent au prix de milliers de morts congolais, de faire des conquêtes territoriales importantes, est moralement inadmissible. Un tel dialogue n’aura pour effet que le rétropédalage de notre pays 30 ans en arrière, alors qu’il est engagé sur la voie de l’enracinement de sa démocratie constitutionnelle ; Ce serait une violation de notre constitution, dont l’évolution vous était par ailleurs que peu souhaitable. Notre Constitution non seulement qualifie leurs actes de haute trahison, mais elle définit la non-violence et les élections comme seuls modes d’accession aux responsabilités publiques’’’, avait-il alerté, dans sa lettre aux prélats catholiques.
Le parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) a publié samedi dernier un communiqué de presse concernant des révélations faites par M. Corneille Nangaa à la journaliste Colette Braeckman. Pour la famille politique de Martin Fayulu, ces déclarations viennent confirmer ses réserves exprimées depuis 2018 sur l'intégrité des institutions électorales en RDC.
Dans son communiqué, l’ECIDé évoque la fabrication des résultats de l'élection présidentielle et des élections législatives de 2018. Pour lui, cette affirmation met en lumière des pratiques douteuses qui pourraient remettre en question la légitimité des représentants élus et, par ricochet, la démocratie dans le pays. Le parti insiste sur le fait que de telles actions portent atteinte à la volonté souveraine du peuple congolais.
‘’Ce nouvel élément, en plus de confirmer l’illégitimité de nos institutions, soulève également des préoccupations majeures quant à la manière dont la fraude a été utilisée comme prétexte pour une hypothétique stabilité du pays’’, peut-on lire dans ce communiqué.
Cependant, l’ECIDé souligne que ces révélations ne concernent pas seulement les institutions locales, mais également l'implication de certains acteurs politiques et de partenaires internationaux. Ce constat soulève des questions sur la transparence et la responsabilité des processus électoraux. A l’en croire, la confiance du peuple en ses institutions dépend largement de la clarté et de l’équité des élections.
‘’Les pertes en vies humaines que nous subissons aujourd’hui auraient pu être évitées, nous permettant ainsi d’entamer sans délai le processus indispensable de reconstruction de notre pays’’, a déploré ce parti d’opposition. En outre, il rappelle que le pays n’aurait pas connu cette situation si la proposition de sortie de crise en 2019 de Martin Fayulu, ainsi que ses multiples appels à la cohésion nationale avaient été pris en compte par le régime en place.
Le communiqué appelle à une prise de conscience collective sur la nécessité de défendre les principes démocratiques et de garantir des élections libres et transparentes. Ce parti affilié à la plateforme Lamuka exhorte les citoyens à s'engager activement dans la vie politique afin de revendiquer leurs droits et de veiller à ce que les élections futures reflètent véritablement la volonté du peuple.
Lors de la clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée Nationale, présidé par le Professeur Vital Kamerhe, Speaker de la Chambre Basse du Parlement le jeudi 13 février 2025, les membres de cette Assemblée ont accepté de la ponction de leurs émoluments en cédant une partie de ce qui leur revient de droit chaque mois pour contribuer à l’effort de guerre. Une annonce faite par l’Honorable Tobie Kayumbi, Député National de la province du Kasaï-Oriental dans la circonscription électorale de Mbuji-Mayi.
Pour l’Elu de Mbuji-Mayi, cette initiative traduit l’engagement des députés aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des populations affectées par la guerre d’agression. Un soutien total qui prouve que les autorités sont ensemble avec ceux qui sont au front en train de combattre pour protéger l’intégrité territoriale et la population qui est confrontée à plusieurs défis dans cette situation sécuritaire.
«Cette session extraordinaire portait sur deux points essentiels. Nous avons travaillé en commission et formulé des propositions qui ont été soumises au bureau de l’Assemblée Nationale. Nous espérons qu’elles parviendront au Chef de l’État, comme nous l’avons recommandé», a-t-il expliqué.
Il a, par ailleurs, rappelé que, bien avant que le gouvernement n’évoque la réduction du train de vie des institutions, certains Députés notamment ceux de l’Est, avaient déjà entrepris des initiatives individuelles pour soutenir les populations et les militaires engagés au front. C’est ainsi que ceux des autres provinces ont pris la même initiative en considération, et ont choisi la voie de venir en aide à ceux qui se sont dispersés, qui se trouvent sans abris à l’heure actuelle.
«Mais au niveau collectif, l’Assemblée Nationale a pris la décision conjointe de céder une part significative de nos émoluments pour contribuer à l’effort de guerre. Nous adressons notre soutien indéfectible aux FARDC, qui font preuve d’une bravoure exemplaire en défendant la nation au prix de leur vie », a ajouté l’honorable Tobie Kayumbi, avant de conclu que : « ce n’est qu’ensemble, dans une union sacrée, que nous parviendrons à vaincre l’ennemi », désignant le Rwanda comme l’agresseur de la RDC.
A cette même occasion, Tobie Kayumbi a lancé un appel à l’unité nationale, tout en exhortant l’ensemble des Congolais à se ranger derrière le chef de l’État et à soutenir les FARDC ainsi que les Wazalendo dans cette lutte.
Lors de leur rencontre avec la délégation conjointe de la CENCO et l’ECC à Bruxelles, en Belgique le samedi 15 février dernier, le Mouvement Radical pour le Changement, « MRC » en sigle, plateforme politique engagée dans la réforme démocratique avec comme membres des opposants congolais dont Franck Diongo, coordonnateur général et Jean-Claude Vuemba, coordonnateur adjoint, a présenté ses analyses et propositions, à travers un cahier des charges en vue de ce qu’ils ont appelé « transition politique inclusive en République Démocratique du Congo ».
Avec pour objectif de contribuer à restaurer la paix sociale, l'unité nationale et la réconciliation du peuple congolais, le MRC soutient les principes de ce pacte en appelant à une transition sans conflits d’intérêts, fondée sur la justice et la mise en place d’un processus électoral crédible.
Ce mouvement retient la reconnaissance de la nécessité d’un dialogue national inclusif à travers la médiation neutre par l’Église catholique et l’Église protestante, assurant crédibilité et confiance dans une volonté de résoudre pacifiquement les conflits.
Des faiblesses ont, par ailleurs, été révélées dans cette démarche de la CENCO et l’ECC, notamment l’absence de mécanismes clairs de mise en œuvre et de suivi, le manque de précisions sur les responsabilités et sanctions en cas de non-respect des accords et la sous-estimation des causes profondes de la crise, notamment institutionnelles et sécuritaires.
Au regard de toutes ces éléments relevés par le MRC, des propositions ont été faites pour une transition inclusive. «Les Conditions préalables au dialogue national ; l’Ordre du jour du dialogue national ; l’Accord de Cessez-le-feu entre l’AFC et le Régime de Kinshasa ; la Charte de la Transition et son lien avec la Constitution ; le Dialogue National pour la Paix Sociale ; Lieu du dialogue : Siège de l’Union Africaine (Addis-Abeba) ; la Mise en place des Institutions de Transition et désignation des animateurs ; le Renforcement du Comité de Suivi avec un Appui International ; des Solutions pour la Paix : Dialogue National et Dialogue Régional ; Le dialogue régional pour la stabilité et la souveraineté ; la Négociation directe entre la RDC et les pays voisins pour mettre fin aux tensions géopolitiques (notamment la Signature d’un accord régional de non-agression et engagement à ne plus soutenir les groupes armés, le Renforcement de la coopération régionale pour prévenir toute nouvelle crise transfrontalière et l’Engagement des États voisins à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC) ; l’Accord politique de la transition, la Définition du cadre institutionnel temporaire pour la gouvernance de la transition, la Désignation d’un président de la transition par consensus politique et social ; et la Formation d’un gouvernement de transition impartial, dont les membres ne seront pas candidats aux élections. Le MRC a ainsi réaffirmé son engagement en faveur d’une transition transparente, impartiale et démocratique, avec une Charte de la Transition bien définie et des institutions transitoires encadrées par un appui international.
Il a aussi appelé à reconnaître que la Constitution actuelle ne peut pas gérer seule la transition et qu’une Charte transitoire temporaire est nécessaire ; à renforcer le Comité de Suivi de la Transition avec des institutions internationales pour garantir une supervision neutre et impartiale ; considérer le Dialogue National comme clé de la paix sociale et le Dialogue Régional comme solution pour stabiliser la région ; Signature de l’Accord de Cessez-le-feu entre l’AFC et le régime de Kinshasa avant toute négociation politique et l’Adoption d’un Accord Politique de Transition, assurant la mise en place d’institutions de la transition et d’élections libres. Estimée pour une durée de 2 à 3 ans, cette période de transition permettra, selon le MRC, de préparer le terrain pour des élections crédibles, inclusives et démocratiques, suivies d’une remise et reprise transparente avec le gouvernement élu.
Augustin Kabuya, Président ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a exprimé hier, lundi 17 février 2025, son indignation face à la montée de l’insécurité dans la partie Est de la RDC et toutes les conséquences y relatives. Dans un communiqué officiel, dont une copie a été interceptée sur la toile, il exhorte tous les congolais à soutenir, dans un élan de patriotisme, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour une bataille fructueuse devant l’ennemi qui, du reste, depuis quelques jours, tente d’activer, au prix des massacres des populations, un plan d’occupation de Goma, au Nord-Kivu, et de Bukavu, province du Sud-Kivu.
Sans vouloir se verser dans une sorte de désengagement héroïque pour leur avenir commun, l’Union du Peuple Congolais Engagé, « UPCE » en sigle, parti politique cher à Jean-Claude Kyungu Kabila, s’est fixé des objectifs purs et sains dans le but de « redynamiser davantage leur action collégiale via notamment, la restructuration des organes du Parti, et l’amélioration de son fonctionnement, dans toute la discipline que voulue à travers l’adoption du nouveau Statut modificatif du parti » le vendredi 14 février dernier. La réunion stratégique s’est tenue à Silikin Village à Kinshasa où tous les cadres du parti étaient conviés à se réunir autour de leur autorité morale.
Outre la modification et l’adoption du nouveau statut national du parti, la programmation des activités pour l’année 2025 était aussi au menu des échanges entre les cadres de ce parti politique pour qu’autour d’un programme réaliste, ils puissent participer à l’impulsion du progrès économique et social de la République Démocratique du Congo, a fait savoir Jean-Claude Kabila, président national de l’UPCE dans son message de vœux adressé aux engagés du Parti, au peuple congolais en général dans sa diversité ainsi qu’au Président de la République Félix Tshisekedi.
«C’est effectivement dans cette dynamique de restauration d’un Congo où chaque compatriote retrouvera son sourire et sa ‘‘congolité’’, que nous avions, ensemble avec chacun de vous ici présent créé l’UPCE il y a quelques années (en 2015), pour qu’autour d’un programme réaliste porté par un Parti politique fort et crédible, nous puissions participer à l’impulsion du progrès économique et social de notre chère Nation. Ce, aux fins d’assurer la croissance économique de notre peuple », a déclaré Jean-Claude Kabila.
L’homme au centre de tout développement
Dans l’interview accordée au sortir de la réunion, Jean-Claude Kabila a fixé l’opinion sur les perspectives d’avenir ainsi que les objectifs assignés pour un Congo fort, prospère et réellement souverain au cœur de l’Afrique.
«UPCE est un parti qui travaille pour les années à venir. Et, dix ans après nous voici aujourd’hui à chercher à redynamiser notre objectif, le mettre à jour. Pour des jours qui viennent, nous allons organiser des séminaires idéologiques et nous allons aussi former nos cadres, nos responsables et nous allons ménager aucun effort pour passer maison par maison, province par province pour dire à la population congolaise que nous sommes le seul élément pour notre développement. Sur ce, on ne peut pas croiser les bras et laisser les étrangers, libanais et indiens, venir chez nous et prendre nos richesses sans que l’homme congolais n’en bénéficie pleinement. Donc, l’homme doit être mis au centre de toute sorte de développement », a-t-il martelé. A travers ces mots, l’autorité morale de l’UPCE a invité tout patriote congolais de prendre un engagement héroïque pour un avenir commun.
Patrice Lumumba et Laurent Kabila, symboles des idéaux pour une lutte indéniable
Les deux héros nationaux, ‘’officiers du Congo libre’’, incarnent des idéaux pour favoriser la continuité d’une lutte non seulement pour la construction d’un Etat souverain, mais également une lutte dévouée pour la défense du territoire national, au prix de tous sacrifices qui soient, même suprêmes. Cela traduit l’engagement personnel de cet acteur politique en faveur de la paix, la sécurité, le maintien de l’ordre public et la restauration de l’intégrité complète des terres congolaises.
Un appel à l’implication de tous pour la défense du territoire national
«Le pays a grandement besoin de nous en ce moment, oui de nous tous, indistinctement de nos appartenances, convictions ou divergences politiques, régionales, d’opinions ou idéologiques, religieuses ou ethniques. Notre mère Patrie a plus que besoin de tous ses dignes fils et filles, aux fins de défendre notre territoire», a-t-il lancé.
Et d’ajouter : «Je vous en supplie mes très chers engagés, battons-nous s’il vous plait pour notre pays. Quoi qu’il en coûte, et peu importe le nombre d’années et de sacrifices, ensemble nous réussirons le pari de cette longue guerre, injustement nous imposée par le Rwanda ».
Un soutien au Commandant Suprême et aux forces loyalistes
«Face à un ennemi commun, perturbateur connu de notre quiétude, l’histoire nous recommande la cohésion pacifique, la solidarité nationale, la résilience, l’union de tous autour de notre Guide suprême, j’ai cité Son Excellence Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, pour ses convictions profondes pour la restauration de la paix.
‘’Il est indispensable svp que nous puissions l’encourager et le soutenir dans ce combat, qui ne fait que commencer…’’.
Courage à nos braves combattants FARDC et aux vaillants patriotes Wazalendo !».
Le soutien incontesté de Jean-Claude Kabila au Président de la République et Commandant Suprême ainsi qu’aux FARDC et aux Wazalendo en ce temps où le pays traverse ses moments les plus sombres de l’histoire depuis le début de cette guerre imposée par l’armée rwandaise avec ses supplétifs du M23/AFC, est un signe du patriotisme engagé pour contribuer, à travers ses idées, à la sortie de crise pour une paix durable dans le pays.
«Arbre à palabre», en soutien à la démarche de la CENCO et de l’ECC
Après avoir engagé leur démarche pour chercher la voie de sortie de cette crise sécuritaire qui secoue vigoureusement le pays surtout dans sa partie orientale, les Evêques de la CENCO ainsi que les Pasteurs de l’ECC se sont mobilisés pour rencontrer toutes les parties prenantes dans ces conflits dans le but de les réunir toutes autour d’une table pour un dialogue franc et sincère en vue de retrouver la paix sans effusion du sang des civiles.
Ainsi, le président national de l’Union du Peuple Congolais Engagé manifeste son soutien aux efforts déjà engagés par eux pour une même cause.
«Nous savons que nous sommes tous africains, et quand il y a des problèmes, nous faisons l’arbre à palabre. Et, les démarches prises par nos pères des églises sont vraiment à féliciter. Mais nous demandons aussi à tous les acteurs politiques de mettre leurs intérêts de côté et de penser à l’intérêt général. La RDC, c’est le pays de nos ancêtres. Lumumba, Laurent-Désiré Kabila, Kimpamvita et Kimbangu ainsi que tous les autres martyres ont fait leur part de chose jusqu’au sacrifice suprême. Il nous appartient à nous, aujourd’hui, de faire la même chose pour léguer un pays plus beau qu’avant à nos générations futures. Nous ne pouvons pas cracher sur leurs mémoires. Nous devons tous être mobilisés derrière notre Commandant Suprême pour décider à faire face à l’ennemi parce que c’est une guerre injuste qui nous est imposée depuis plus de trois décennies. A un moment donné, nous ne pouvons pas croiser les bras et crier tous les jours en demandant et en implorant la faveur de la communauté internationale qui, d’ailleurs, plusieurs pays membres de cette même communauté internationale sont derrière ce pays qui nous agresse », déclare Jean-Claude Kabila.
Les lignes bougent désormais au sein de la classe politique depuis l'entrée en scène des pères spirituels catholiques et protestants. Si certains partis politiques soutiennent l'idée d'un dialogue, désapprouve, cependant, toute négociation avec le les terroristes du M23/AFC, supplétifs de l'Armée rwandaise.
Le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (RAFAT) s'invite désormais au débat en commençant par saluer les consultations initiées par les représentants de la CENCO-ECC dans le cadre du processus de paix en RDC. Toutefois, ce groupe s'oppose farouchement au dialogue avec les terroristes du M23/AFC, supplétifs de l'Armée rwandaise et auteurs des tueries impardonnables des milliers des compatriotes innocents de l'EST du pays.
Excepté les consultations avec les rebelles, d'après son Coordonnateur Jean-Pierre Lisanga Bonganga, les pères spirituels devraient approcher d'autres acteurs politiques et sociaux, en fonction de leur obédience, tout en tenant compte de l'intérêt général, en vue de la tenue, s'il y a opportunité, d'un dialogue inclusif. "Toutefois, le RAFATT soutient incontestablement le processus de Luanda et de Nairobi".
Par ailleurs, le RAFATT s'oppose vigoureusement à la remise en cause de la dernière présidentielle proclamant Félix Tshisekedi. "Le RAFATT considère que la cohésion et l'unité nationale prônées par le Chef de l'Etat dans son adresse à la nation pour faire bloc face à l'agression nous imposée par le Rwanda, ne doivent pas être une blanchisserie des gens qui ont le sang de nos compatriotes sur les mains."
Enfin, le Rassemblement des Alliés de Félix Tshisekedi constate avec un profond regret l'absence des résolutions fermes de condamnation, de sanctions et de retrait immédiat des troupes rwandaises et leurs supplétifs du M23/AFC dans les deux provinces qu'ils occupent injustement, lors du dernier sommet conjoint des Chefs d'Etat de l'Afrique de I'EST (CAE) et ceux de l'Afrique australe (SADC). "Cela constitue une preuve qui démontre leur partialité à l'égard de la RDC, aujourd'hui menacée par une balkanisation qui ne dit pas son nom", conclut-il.
Dans un document signé ce 11 Février 2025 par son Secrétaire Général, l’UDPS/TSHISEKEDI aborde amplement la question de la sécurité nationale. Plusieurs points ont alors été abordés dont l'initiative du dialogue des Evêques de la CENCO et des responsables de l'ECC en martelant sur le caractère laïc de l'Etat congolais. Pour l'UDPS, l'Eglise n'a pas vocation de prendre des initiatives politiques en lieu et place des institutions de la République.
UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL
PRESIDENCE DU PARTI
LE PRESIDENT
DECLARATION POLITIQUE
1. L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/TSHISEKEDI en sigle, est très préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie Est de notre pays, avec la récente invasion de plus de 10.000 militaires de l'armée rwandaise dans la ville de Goma. Ce qui constitue un acte d'agression commis par le Rwanda contre la République Démocratique du Congo;
2. L'UDPS/TSHISEKEDI condamne fermement les différentes violations des Droits Humains perpétrées, sur le sol congolais, en plein jour et sous le silence de la communauté des nations, par l'armée rwandaise, sur la paisible et inoffensive population du Nord-Kivu et plus spécialement à Goma. Il s'agit notamment des actes d'assassinats, des pillages, vols, viols, extorsions des biens des privés, etc;
3. L'UDPS/TSHISEKEDI demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies de prendre des sanctions appropriées contre le Président Paul KAGAME ainsi que les dirigeants rwandais impliqués directement ou indirectement dans les différentes violations des Droits de l'Homme en République Démocratique du Congo;
4. L'UDPS/TSHISEKEDI demande à l'Union européenne de suspendre toute collaboration et tout partenariat avec le Rwanda surtout en ce qui concerne les minerais critiques, qui n'existent pourtant pas sur le sol rwandais, mais que ce dernier pille en République Démocratique du Congo, au prix du sang des congolais, et vend aux tiers en toute impunité;
5. En outre, l'UDPS/TSHISEKEDI suit avec attention soutenue les différentes réunions tant au niveau international qu'au niveau régional, autour de la question sécuritaire en République Démocratique du Congo. Elle encourage Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILIMBO et le Gouvernement de notre pays à poursuivre, sans relâche, les efforts diplomatiques qui produisent déjà des fruits et leur recommande de demeurer vigilant sur le front militaire;
6. L'UDPS/TSHISEKEDI apporte son soutien sans faille aux Institutions de la République engagées dans les processus de Luanda pour la résolution diplomatique des différends avec le Rwanda et encourage la poursuite du
Processus de Nairobi afin de résoudre les conflits avec tous les groupes armés congolais;
7. L'UDPS/TSHISEKEDI rappelle, qu'en tant que groupe armé, le M23/AFC peut avoir sa place dans le processus de Nairobi à l'instar d'autres groupes armés se reconnaissant congolais. De ce fait, il ne peut y avoir des discussions directes entre le Gouvernement de la République et ce groupe terroriste à la solde du Rwanda qui sème la désolation dans la province Nord-Kivu.
8. Tout en privilégiant la cohésion nationale interne conformément à l'appel du Chef de l'Etat, l'UDPS/TSHISEKEDI rejette en bloc toute démarche tendant à organiser des négociations politiques en dehors des processus de Luanda et de Nairobi. Elle dénonce l'initiative narquoise des certains acteurs religieux dont les diverses prises des positions n'ont jamais caché leur antipathie à l'endroit des Institutions de la République.
9. En tentant d'amener séditieusement à la table de négociation le M23/AFC dont tout le monde connait la filiation au Rwanda, principal agresseur et cause de la souffrance de millions de nos compatriotes, les leaders religieux auteurs de cette démarche n'ont pas seulement violé la ligne tracée par la communauté internationale à travers deux processus susmentionnés mais surtout, ils n'ont fait que cracher sur la mémoire de tous ces congolais victimes de la barbarie de ce mouvement pro-rwandais qualifié de terroriste par les Nations Unies;
10. Tout en soulignant le caractère laïc de l'Etat Congolais, I'UDPS/TSHISEKEDI, note que l'Eglise n'a pas pour vocation de prendre des initiatives politiques en lieu et la place des Institutions de la République. Elle demande aux Responsables des différentes confessions religieuses exerçant dans notre pays de privilégier, dans leurs homélies, des messages de paix, de cohésion nationale et surtout de respect à l'égard des autorités étatiques légalement établies:
11. L'UDPS/TSHISEKEDI reste convaincu que la République Démocratique du Congo sortira victorieuse de cette guerre et conservera son intégrité territoriale.