L’arène politique de la République Démocratique du Congo est toujours agitée. Une situation aggravée depuis la condamnation à mort de l’ancien sénateur à vie Joseph Kabila par la Haute cour militaire. L’Union sacrée a ôté ses gants pour répondre au FCC.
Entretemps, cette coalition politique de Joseph Kabila avait affirmé, au lendemain de la condamnation à mort de son leader, que ce verdict rendu au terme d’une procédure illégale de bout en bout, n’était pas seulement celui d’un homme, ancien président de la République soit-il, mais plus, celui de l’Etat de droit et de toutes les conquêtes démocratiques obtenues de haute lutte par les Congolais.
C’est pour cela que cette décision rendue par la Haute Cour doit et sera combattue. Sans répit. Avec détermination, a souligné ledit communiqué avant de dénoncer ce qu’elle a qualifié de restauration de la dictature et d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour l’Union sacrée, elle qualifie le FCC de triste mémoire pour le peuple congolais, après une gouvernance chaotique ou médiocre de près de deux décennies. Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent et porte-parole, le professeur André Mbata Betukumesu, l’USN affirme ne pas vouloir s’engager dans une polémique avec «une plateforme politique qui n'existe que sur papier et dans les réseaux sociaux ».
Le camp présidentiel juge que le FCC n’a aucune crédibilité pour donner des leçons en matière de démocratie, de constitution ou des droits de l’homme, avant d’indiquer : «Les tenants d’un régime qui se nourrissait des assassinats de nos compatriotes, des pillages et d'autres violations des droits de l’homme n'ont aucune leçon à nous donner».
Et d’ajouter : «L’arrêt de la Haute Cour militaire qui a condamné son autorité morale est clair. Il s’agit d’un homme à qui notre peuple avait tout donné, et qui a porté préjudice en devenant complice des agresseurs».
Par ailleurs, l’USN affirme être prête à «aider le FCC à sortir de sa crise», ajoutant que «cette crise n’a que trop duré».
La séance plénière de ce jeudi 2 octobre 2025, à la Chambre haute du Parlement, a été consacrée à l'examen de 8 projets de loi, dont celle portant protection des femmes contre les violences et les discriminations liées au genre, initiée par Modeste Bahati Lukwebo, deuxième Vice-Président du Sénat.
Les autres projets de loi ont été renvoyés à leurs commissions correspondantes. C'est le cas de la loi sur l’Ordre du Léopard, transmise à la commission PAJ pour un traitement dans un délai de cinq jours. De même que le projet de loi modifiant la loi relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, qui a été renvoyé à la commission Écofin avec un délai similaire pour son traitement.
Il est important de souligner que la proposition de loi sur la protection des femmes, initiée par le deuxième vice-président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, a constitué le cœur des débats en plénière. Les sénateurs ont donné leurs avis et ont fait leurs propositions. Il a été noté que cette initiative, déposée le 10 octobre 2024, vise à renforcer la protection des droits des femmes tant au foyer qu’au travail. L’honorable Bahati a expliqué que cette démarche met particulièrement l’accent sur le harcèlement sexuel, tout en abordant d’autres formes de discrimination dans le milieu professionnel.
Après un échange riche et constructif, le Sénat a déclaré recevable cette proposition de loi et l’a renvoyée à la commission mixte socio-culturelle, genre, famille et enfant pour un examen approfondi.
Il y a lieu de dire que c’est un moment décisif pour la législation en matière des droits des femmes en RDC, et que le Sénat semble déterminé à aborder ces questions cruciales avec sérieux et diligence.
Par ailleurs, le Sénat s'est également penché sur la validation des pouvoirs des suppléants de 3 sénateurs récemment nommés au sein du gouvernement. Le quatrième dossier de validation des pouvoirs a été celui du suppléant de feu le sénateur Adonis Ngambani, décédé récemment. L'étude approfondie de leurs dossiers a été renvoyée à la commission PAJ, avec un délai de 72 heures.
Dans les tout prochains jours, Germain Kambinga, Leader du Mouvement politique Le Centre, va tenir une grande conférence de presse à Kinshasa. Lors de cette activité, dont la date précise sera, d’ailleurs, communiquée au moment opportun, il prévoit de s’adresser ouvertement au peuple congolais, abordant plusieurs thématiques cruciales : Constitution, élections, crise sécuritaire, économie, bonne gouvernance.
‘’Quand je vois avec quel cynisme les politiciens congolais mentent au peuple, je ne peux rester silencieux. Certains préfèrent parler des élections, d’autres de la Constitution, ces vieilles antiennes brandies comme des épouvantails pour masquer le vide abyssal de leurs capacités réelles à proposer une véritable alternative. Elections, Constitution… Moi, je vous dirai la vérité. Rien que la vérité. Parce qu’il faut bien que quelqu’un, enfin, parle sans détour à ce peuple perdu, privé de repères, que les politiciens médiagogues manipulent pour exister. Vous avez besoin d’entendre la vérité sur la situation actuelle de notre pays, sur la question électorale comme sur celle de la réforme constitutionnelle. Et je m’exprimerai sans langue de bois’’, annonce cet acteur politique, dans l’une de ses plus importantes facettes de l’identité numérique, son compte X. Dans sa publication, Germain Kambinga affirme sa détermination à combattre désormais avec des énergies puissantes et renouvelées la médiocrité qui, malheureusement, au fil des jours, s’incruste dans l’agir de l’homme politique congolais, devenu, aujourd’hui plus qu’hier, l’agent causal de la destruction de l’harmonie sociale en RDC.
‘’Contrairement à beaucoup, je me suis préparé toute ma vie à être libre. Libre de toute soumission : ni à l’opinion publique, souvent trompée et trompeuse, ni aux chapelles politiques, dont les objectifs sont trop souvent éloignés de la vérité nécessaire à l’harmonie sociale et à l’élévation du débat public. Je vais organiser une conférence de presse dans les jours qui viennent pour vous dire la vérité rien que la vérité sur la question des élections et de la constitution qui semble être le nouveau cheval de Troie des politiques congolais’’, prévient l’Ancien Patron du secteur industriel congolais, dans son annonce effectuée sur X.
La Pros.
POINT DE VUE DE GERMAIN KAMBINGA SUR LE TAUX DE CHANGE
Dans ce pays qui est le nôtre, le débat public reste trop souvent approximatif. Prenons l’exemple récent des discussions sur le taux de change. Voici quelques clés de lecture pour ceux qui s’intéressent aux subtilités de l’économie monétaire.
1. Un régime de change flottant implique des fluctuations normales
Le marché des devises est un marché de type flottant, c’est-à-dire caractérisé par des variations permanentes des taux de change. Depuis plusieurs années, la République Démocratique du Congo (RDC) a adopté un régime de change flottant pour le franc congolais. Dès lors, les fluctuations — à la hausse comme à la baisse — par rapport au dollar américain sont non seulement normales, mais structurelles.
Dans un contexte d’économie ouverte et de forte intégration commerciale, les taux de change sont influencés par une multitude de facteurs : flux de capitaux, échanges commerciaux, réserves de change, politiques monétaires, etc. Les analyses doivent donc être dynamiques et s’inscrire dans le temps long. La vraie question à se poser n’est pas celle de l’évolution ponctuelle du taux de change, mais celle de la valeur d’équilibre à rechercher à moyen terme, c’est-à-dire un taux compatible avec nos objectifs de stabilité macroéconomique, de compétitivité externe et de croissance inclusive.
2. Les interventions conjoncturelles ne suffisent pas : le besoin de réformes structurelles
La récente appréciation du franc congolais — ou plutôt la baisse du dollar sur le marché local — s’explique en partie par des mesures conjoncturelles prises par la Banque Centrale, notamment des interventions sur le marché des changes ou le resserrement de la liquidité.
Cependant, ces mesures à effet immédiat doivent impérativement être complétées par des réformes structurelles, susceptibles d’améliorer la résilience de l’économie congolaise face aux chocs externes. Cela inclut notamment :
la diversification de la base productive,
la formalisation du secteur informel,
la consolidation budgétaire,
la stimulation des exportations à valeur ajoutée.
Dans un contexte géopolitique marqué par l’instabilité et les tensions dans l’Est du pays, cette tâche relève d’un véritable défi (voire d’une gageure), tant les marges de manœuvre politiques et budgétaires sont limitées.
3. Pas d’effet immédiat sur les prix intérieurs : rigidités et anticipations
Certains observateurs espèrent que la baisse du dollar entraînera une baisse immédiate des prix intérieurs. Cela relève d’une lecture simpliste. En réalité, selon la théorie des anticipations rationnelles (Muth, Lucas), les agents économiques — producteurs, importateurs, commerçants — n’ajustent pas leurs comportements instantanément à une variation du taux de change, surtout si celle-ci est perçue comme temporaire.
Deux autres phénomènes expliquent ce décalage :
Les coûts de menu (ou “coûts de catalogues”), qui rendent coûteux l’ajustement fréquent des prix nominaux ;
Les problèmes de coordination macroéconomique, dans un circuit économique encore largement informel et atomisé.
À cela s’ajoute l’encadrement encore lacunaire du marché de change en RDC, marqué par un niveau élevé de spéculation, ce qui accroît le risque perçu par les opérateurs et affaiblit la crédibilité de la tendance actuelle.
Pour mémoire, une situation similaire s’était produite au second semestre 2020, avec une appréciation temporaire de la monnaie nationale, suivie d’un rebond du dollar qui avait entraîné un coût social élevé en termes d’inflation importée et d’instabilité des prix.
Conclusion
En tant qu’économiste, je pense qu’il est essentiel de faire preuve de prudence et de patience dans l’analyse. Les jugements hâtifs — qu’ils soient optimistes ou pessimistes — risquent de mal orienter les politiques économiques. Ce qu’il faut, ce sont des analyses rigoureuses, fondées sur les fondamentaux macroéconomiques et les dynamiques structurelles du pays.
Dans un élan de patriotisme et de responsabilité républicaine, la Présidente Nationale a.i de la Démocratie Chrétienne Unie (DCU), Me Magalie Dosi Kisansa, a procédé ce lundi 22 septembre 2025, à la signature officielle de la Charte de l’Union Sacrée de la Nation.
Cet acte consacre l’adhésion pleine et entière de sa formation politique à cette plateforme rassemblant diverses forces sociales et politiques autour du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Par ce geste à forte portée symbolique, la DCU manifeste sa loyauté et son engagement déterminé à accompagner la vision du Chef de l’État, centrée sur la consolidation de la paix, la promotion du développement durable, la bonne gouvernance ainsi que la justice sociale.
S’exprimant à l’issue de cette cérémonie, Me Magalie Dosi Kisansa a tenu à souligner que « l’Union Sacrée de la Nation n’est pas une simple alliance politique ; elle constitue une dynamique d’espoir, de cohésion et de transformation profonde de notre pays. En tant que femme de droit, de conviction et de terrain, je me tiens aux côtés du Président de la République pour œuvrer à la concrétisation de ses engagements envers le peuple congolais ».
La DCU, par la voix de sa Présidente Nationale a.i, a par ailleurs réitéré sa volonté de jouer un rôle actif au sein de cette coalition, en formulant des propositions constructives pour répondre aux défis majeurs qui interpellent la République Démocratique du Congo. Le tout, dans le seul intérêt du peuple congolais.
Deux membres du Gouvernement Suminwa, un Député National et une personnalité publique ont apposé leurs signatures sur la Charte de l’Union Sacrée de la Nation (USN), ce samedi 20 septembre 2025 en fin d’après-midi, au siège de cette plateforme politique, qui soutient le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur le boulevard du 30 Juin à Kinshasa. Les signataires sont Patrick Muyaya Katembwe (Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement), Aimé Molendo Sakombi (Ministre des Ressources hydrauliques et de l’Electricité), Eric Tshikuma (Député National) ainsi que Teddy Lwamba (personnalité politique et nouveau Directeur Général de la SNEL S.A).
Comme d’autres avant eux, ils ont réaffirmé leur loyauté et leur fidélité au Président de la République, et réitéré leur volonté de servir afin de garantir le mieux-être du peuple congolais et de défendre les intérêts supérieurs de la Nation.
« Cette signature est un soutien au Président de la République. Nous le portons dans le cœur. Aujourd’hui, c’est un acte qui exprime ce que nous pensons. Avec le Chef de l’État, nous avons engagé une œuvre de reconstruction. Les Congolais, qui l’ont massivement élu lors des dernières élections, doivent continuer de soutenir sa vision. Cet acte symbolique vient matérialiser notre engagement », a déclaré Patrick Muyaya.
Et d’ajouter : « Ce qui se passe dans nos cœurs dépasse le simple engagement politique. C’est aussi une adhésion aux valeurs communes partagées avec le Président de la République et l’ensemble de l’Union sacrée. En tant que membres du gouvernement, nous avons tenu à signer. »
Pour rappel, la Charte et le règlement intérieur de l’Union sacrée de la Nation ont été adoptés le 30 août dernier, lors du deuxième congrès tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale à Kinshasa. Cette rencontre avait été présidée par Félix-Antoine Tshisekedi, Haute autorité de référence de cette plateforme politique.
«L’Union Sacrée est définitivement du bon côté de la mangeoire, ses Députés exigent l’augmentation de leur dotation, alors que la guerre fait rage, alors qu’en une semaine il y a eu 280 morts par naufrage à l’Equateur et 110 morts à Lubero par les ADF, sans évoquer la misère et la pauvreté qui a transformé les congolais en joueurs émérites des Paris sportifs», a déclaré Prince Epenge, président nationale du parti politique ADD Congo et porte-parole de la plateforme Lamuka en réaction à la crise qui secoue la Chambre basse du Parlement Congolais à travers des pétitions visant notamment, son président ainsi que quelques autres membres. Dans une vidéo postée ce mardi 16 septembre 2025 par son auteur, Prince Epenge éclabousse le pouvoir en place en déclarant avec véhémence que «Le régime Tshisekedi a besoin d’un Yes Man au perchoir, l’incompétence est un prétexte hypocrite, la question est pourquoi ? Que les Députés illégitimes de l’USN ne comptent pas sur le peuple, eux qui sont prêts à changer la Constitution pour leurs intérêts ! ». Il a, une fois de plus, invité le pouvoir à organiser un dialogue national inclusif, seule voie de sortie «Pour sauver le pays en danger». Ci-dessous, l’intégralité de sa réaction.
La République, c’est notre bien le plus précieux. Nous n’allons pas laisser les Députés illégitimes de l’Union Sacrée définir l’avenir de la République sur base de leurs intérêts privés.
La République est au bord du précipice. Un groupe de gens ne peut pas, suite à leurs projets nocturnes, nous embarquer comme des chameaux, embarquer le peuple dans des voies obscures que nous ne saurons maîtriser.
En un seul mois de septembre, plus de 380 congolais ont trouvé la mort. Le 10 septembre dernier, en deux jours deux naufrages avec un bilan de plus de 260 morts en Equateur, à Mbandaka et à Basankusu. Ces Députés de l’USN n’ont proposé aucune initiative parlementaire pour élucider les circonstances de la mort de leurs compatriotes. Et pourtant, c’est leur mission.
Dans la province du Nord-Kivu, dans le territoire de Lubero précisément, 100 congolais ont été massacrés par les ADF, tant d’autres kidnappés. Là encore, les Députés de l’USN ont été aux abonnés absents.
Deux provinces sont sous-occupation. Il n’y a pas eu d’initiative parlementaire pour obliger le Gouvernement de jouer son rôle de protéger les congolais ou de garantir l’intégrité du territoire national.
Les congolais, dans tout le pays, ne vivent que des paris sportifs pour nouer les deux bouts du mois. La misère est intégrale, la pauvreté gagne du terrain à la vitesse du son. Les congolais suffoquent partout où ils sont, qu’ils soient employés ou chômeurs. La situation du pays est dans un état chaotique.
Malheureusement, quand il s’agit de leurs émoluments ou de leurs dotations, là les Députés se souviennent qu’ils ont été élus par le peuple, entre guillemets.
Nous pensons que la crise actuelle au Parlement n’est pas dans l’intérêt de notre peuple. L’Union Sacrée qui disait qu’elle était du bon côté de l’histoire est, en réalité, du bon côté de la mangeoire. Et les Députés sont prêts à donner leurs vies rien que pour obtenir l’augmentation de leurs émoluments. Eux qui ont été d’accord pour changer la Constitution malgré l’opposition du peuple sont prêts à tout. Donc, nous refusons de les laisser brûler encore la maison.
Aujourd’hui, le maître mot dans tout le pays c’est un dialogue national inclusif. Le changement ne viendra pas de ces Députés-là.
En réalité, si l’on suit de près la situation, l’Union sacrée a besoin d’un Yes Man, d’un béni-oui-oui au perchoir pour préparer le chaos. Et le peuple congolais est appelé à la vigilance. Ces gens-là avaient changé de majorité en violation de la Constitution, ils avaient participé à une fraude éhontée des élections. Ils ne sont pas prêts pour que la vraie alternance arrive en 2028. Leur logique est celle de mettre un chaos. En dépit de ce qui existe déjà comme crise, ces Députés veulent aggraver encore la situation et le peuple est appelé à dire NON, parce qu’ils ne sont pas les vrais représentants du peuple.
Réuni le 13 septembre à Kinshasa, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le Changement et le Progrès Social (RCET-CPS), conduit par Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a pris position sur les enjeux politiques de l’heure. Dans une déclaration solennelle, ce mouvement a salué la protection divine accordée au Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de l’incident survenu à l’aéroport de N’Djili, tout en attendant les conclusions de l’enquête annoncée. Il a également soutenu l’initiative présidentielle de convoquer une réunion interinstitutionnelle pour une rentrée parlementaire axée sur les priorités nationales, et rejeté toute tentative d’impliquer le Président dans la controverse sur les pétitions visant certains membres du Parlement.
DECLARATION POLITIQUE
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, s’est réuni ce samedi 13 septembre 2025 à Kinshasa, et à ce sujet, un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir : les enjeux politiques de l’heure, et déclare ce qui suit :
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, glorifie le Dieu Tout Puissant pour avoir protégé le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à la suite de l’incident survenu dans la nuit du 10 au 11 septembre 2025, à l’Aéroport International de N’Djili, de son retour de la mission officielle qu’il avait effectuée en AZERBAIDJAN.
Le RECT-CPS attend impatiemment les résultats de l’enquête initiée à cet effet, afin d’identifier les coupables et les traduire en justice.
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, salue l’initiative du Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour avoir convoqué la réunion interinstitutionnelle, en sa qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions de l’Etat, et les a exhortés à assurer une rentrée parlementaire axée sur les priorités nationales.
Le chef de l’Etat, dans son exhortation, a insisté sur le rôle important que doit jouer le Ministère des Relations avec le Parlement en tant qu’interface et courroie de transmission entre le Gouvernement et le Parlement.
Concernant les pétitions visant la déchéance des certains membres des deux chambres du Parlement, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, considère que cette démarche est inscrite dans la logique parlementaire et conforme aux règlements intérieurs des deux chambres.
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, rejette, par conséquent, toute manœuvre tendant à impliquer le Chef de l’Etat dans cette démarche strictement parlementaire.
En tout état de cause, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, réaffirme son engagement à respecter les règles démocratiques, dans l’intérêt supérieur de la nation, tel que prôné par son mentor, le Dr Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, d’heureuse mémoire, Père de la démocratie congolaise.
Fait à Kinshasa, le 13 septembre 2025
Pour le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social,
Jean Pierre LISANGA BONGANGA Coordonnateur Président National de la Convention Chrétienne pour la Démocratie
En sa qualité d'autorité de référence du regroupement politique Agissons et Bâtissons (AB), l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde vient de signer, ce mardi 9 septembre 2025, à Kinshasa, la Charte et le Règlement intérieur de l'Union Sacrée de la Nation, pour marquer la loyauté, l'engagement et l'accompagnement de son regroupement au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la plus haute autorité de l'Union Sacrée de la Nation.
Sama Lukonde n'a fait qu'ouvrir le bal, lui, en tant que représentant du regroupement, car à sa suite, tous les responsables et hauts cadres du regroupement Agissons et bâtissons (AB), que ce soit les Députés nationaux, les Sénateurs, les membres du Gouvernement, et tous les cadres qui les accompagnent, vont défiler au siège de l'Union sacrée de la Nation pour signer cet acte d'engagement et de loyauté vis-à-vis de la plus haute autorité, qui est Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En effet, à l'issue du deuxième congrès de l'Union sacrée de la Nation, qui s'était tenu le 30 août 2025, à Kinshasa, sous la présidence de sa plus haute autorité, qui n'est autre que le président de la République, chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, deux documents, disons deux actes importants avaient été validés, à savoir la Charte amendée ainsi que le Règlement intérieur. Tout parti politique, tout regroupement, toute association ou haute personnalité membre de cette plateforme politique devrait signer ces deux actes pour affirmer son engagement et son appartenance à la plateforme, sa loyauté ainsi que son accompagnement aux actions de la plus haute autorité.
"Le regroupement politique Agissons et bâtissons (AB), qui est une force importante de l'Union sacrée de la Nation, a participé activement à ce deuxième congrès. C'est pourquoi, il est venu aujourd'hui, signer ces actes qui étaient adoptés lors de ce congrès, notamment la charte et le règlement intérieur. Au-delà de cette signature, qui a été faite pour marquer notre engagement et notre accompagnement à Son Excellence, Monsieur le président de la République, nous avons aussi signé cet acte de loyauté et d'engagement. C'était une motion qui avait été lue lors de ce deuxième congrès. Nous réaffirmons, ici, cet engagement vis-à-vis de la haute autorité", a expliqué le chef de file du regroupement politique AB, avant de rappeler que le thème de ce deuxième congrès, était : "Tous unis, écrivons une histoire glorieuse de la République démocratique du Congo".
Le regroupement AB croit que cette histoire glorieuse ne peut véritablement s'écrire que s'il y a la paix au pays. Raison pour laquelle ses membres soutiennent les initiatives du président Félix-Antoine Tshisekedi pour la recherche de cette paix.
"Celle-ci ne peut s'écrire que dans un contexte de paix. C'est pourquoi, nous soutenons ces actions qui sont menées par Son Excellence, Monsieur le président de la République, surtout les actions diplomatiques, en vue de ramener la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo, qui est une zone qui n'a été que trop longtemps meurtrie", a-t-il précisé.
Il sied de souligner que cette signature intervient au lendemain de la réunion interinstitutionnelle que le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi avait présidée pour les agitations qui étaient signalées ici et là avant la rentrée parlementaire du 15 septembre, qui s'annonçait palpitante.
Dans une interview accordée à la presse, Maître Dahlia, présidente du mouvement "Action Nouvelle", a confirmé son adhésion au Cadre de concertation des forces politiques et sociales. Une démarche qu’elle qualifie de stratégique et nécessaire, face à ce qu’elle appelle « la dictature de Félix Tshisekedi » et l’échec manifeste du régime actuel.
«Nous avons choisi de rejoindre le Cadre de concertation des forces politiques et sociales parce que c’est une organisation qui fédère dans son sein plusieurs forces vives politiques et aussi la société civile afin de mener un combat et nous avons jugé que ce combat, il est le nôtre », a-t-elle déclaré.
Elle justifie cette adhésion par une volonté d’unir les forces autour des mêmes idéaux.
«L’une des premières choses qu’on a décidé de faire, c’est de nous réunir aux côtés de ceux qui portent les mêmes valeurs, les mêmes idéaux comme nous pour qu’ensemble nous soyons un seul homme. On ne peut pas se permettre d’être divisés. Ensemble, on est plus forts », a-t-elle mentionné.
Au sujet de leur présence à la cérémonie d’adhésion au siège du parti de Seth Kikuni, vendredi 29 août, elle précise :
«La démarche était pour comprendre la charte et marquer notre adhésion officielle. On n’avait pas besoin d’avoir avec nous une panoplie de personnes. Nous avons choisi ceux qui sont avec nous, ceux qui ont compris la vision, qui nous ont accompagnée, ensemble pour montrer que nous existons déjà en tant que structure de fait comme en droit. Voilà pourquoi nous étions là ».
Concernant la dynamique du cadre de concertation :
« Le cadre de concertation est une structure qui est bien organisée en son sein, les choses seront dévoilées au fur et à mesure et assez rapidement pour que la population qui nous suit puisse comprendre que nous avons décidé de démarrer et nous allons à vive allure », a indiqué la présidente du mouvement Action Nouvelle.
Pour elle, cette mobilisation vise également à préparer l’après-Tshisekedi :
«Très fortement ! Nous y pensons. Voilà pourquoi, nous nous rangeons autour des différentes structures et nous avons choisi le cadre de concertation. C’est aussi une façon pour nous de penser à l’après Tshisekedi », a déclaré Me Dahlia.
Dahlia dénonce une gouvernance marquée par le favoritisme, le népotisme et la médiocrité :
«Je le répète dans mes différentes interventions, le Congo mérite mieux. Nous sommes une alternative et nous proposons au-delà de ce que nous voyons aujourd’hui. Nous voyons comment la médiocrité a gravi les échelons aujourd’hui et même le casting au niveau de ceux qui doivent diriger les institutions, c’est le favoritisme, le népotisme ».
Et de conclure sur l’échec du régime :
«Il suffit de regarder ce qui se passe aujourd’hui dans le pays, le pays est en proie à une crise sécuritaire et une crise politique et si l’on doit pointer du doigt, ce n’est pas à l’opposition. C’est ceux qui nous dirigent, c’est le pouvoir en place qui a littéralement montré ses faiblesses et ses limites tant dans sa gestion, tant dans sa manière de gouverner. »
Maître Dahlia s’inscrit donc clairement dans une dynamique de contestation du régime en place, qu’elle qualifie de dictatorial, tout en affirmant l’émergence d’une nouvelle offre politique.
Dans une déclaration de presse signée par Tshiamala Manyiku Franklin et publiée 6 septembre 2025, le regroupement politique Leadership et Gouvernance pour le Développement et Alliés, « LGD et Alliés », a, par la voix de son Secrétaire Général, dénoncé « l’initiative de la pétition en cours par une centaine de députés nationaux, membres de l’Union Sacrée, tendant à déchoir le Président de l’Assemblée National et certains membres du Bureau ». Qualifiée « d’inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale » par ce regroupement politique, « cette initiative n’est rien d’autre qu’une manœuvre politicienne inopportune, qui affaiblit inutilement les institutions à un moment où l’unité nationale devrait être notre priorité », dénonce-t-il. Le Regroupement politique LGD et Allés réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à l’Etat de droit et au respect de la liberté d’opinion au sein des institutions de la République.
Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration.
DECLARATION DE PRESSE DU REGROUPEMENT POLITIQUE LGD ET ALLIES
Tous les congolais épris de paix et soucieux de la stabilité des institutions de notre pays suivent avec une attention particulière, l’initiative de la pétition en cours par une centaine de députés nationaux, membres de l’Union Sacrée, tendant à déchoir le Président de l’Assemblée National et certains membres du Bureau. En réaction, le Regroupement politique LGD et Alliés déclare ce qui suit :
1. Cette initiative, que nous considérons comme inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale, intervient à un contexte où le pays fait face à une situation sécuritaire alarmante, notamment dans l’Est de la République Démocratique du Congo, où nos compatriotes subissent quotidiennement les affres de la guerre, mais aussi dans l’incertitude de l’aboutissement heureux des discussions de DOHA et de WASHINGTON.
2. Alors que certains agitent des velléités de révision constitutionnelle, potentiellement sources de tentions, de fractures supplémentaires dans notre société, l’option du dialogue national inclusif soutenue par la majorité de la population congolaise, les partenaires et le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Vital KAMERHE ; s’inscrit dans une logique d’apaisement, d’inclusivité et de recherche de solutions durables aux problèmes cruciaux de notre pays.
3. La pétition visant la déchéance du Président de l’Assemblée Nationale, acteur politique d’envergure risquerait d’être perçu dans l’opinion comme une chasse programmée aux hommes politiques issus de l’Est de notre pays. Cette initiative n’est rien d’autre qu’une manœuvre politicienne inopportune, qui affaiblit inutilement les institutions à un moment où l’unité nationale devrait être notre priorité. NOUS DENONÇONS !
4. Nous réaffirmons ainsi notre soutien à l’Honorable Vital KAMERHE dans l’exercice de ses fonctions, saluons son engagement pour une Assemblée Nationale au service du peuple, au-dessus des clivages partisans, et appelons les députés nationaux de l’Union Sacrée, signataires de cette initiative malheureuse à la retenue, au discernement, et à placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute ambition personnelle.
5. Nous invitons le Président de la République, garant de la nation et de l’unité nationale, à encourager l’esprit du dialogue, de tolérance et d’ouverture prôné par le Président de l’Assemblée Nationale. Dans une période critique de notre histoire, notre peuple n’a pas besoin de divisions artificielles de nature à ouvrir une nouvelle brèche susceptible de grossir davantage les rangs des exilés politiques à l’instar de l’Honorable MATATA PONYO Mapon et tant d’autres, mais de solutions concrètes pour la paix, la sécurité et la reconstruction nationale.
6. Enfin, nous appelons le peuple congolais à la vigilance face à ces manœuvres politiciennes, et exhortons l’ensemble des acteurs politiques, toutes tendances confondues et des forces vives de la nation à se recentrer sur l’essentiel : le rétablissement de la paix dans l’Est, la prévention de l’unité nationale et la consolidation des institutions républicaines, à travers un dialogue national inclusif.
7. Le Regroupement politique LGD et Allés réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à l’Etat de droit et au respect de la liberté d’opinion au sein des institutions de la République.
Le parti Agir Ensemble a pris part au deuxième congrès extraordinaire de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le samedi 30 août 2024. Son président national, Yannick Lukusa, a profité de l’occasion pour réaffirmer son soutien indéfectible à l'Union Sacrée et à son Autorité Morale, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le parti a également salué l'adoption de la charte révisée et félicité Guy Loando Mboyo pour sa promotion au sein du Présidium.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le parti AGIR ENSEMBLE, représenté par son initiateur et président national, le Président Yannick LUKUSA, a pris part au deuxième congrès extraordinaire de l’Union Sacrée de la Nation (USN), qui s'est tenu ce samedi 30 août 2024 au Centre Culturel de l'Afrique Centrale, à Kinshasa.
Le Président Yannick LUKUSA a exprimé son soutien indéfectible à la vision et au leadership de la Haute Autorité politique de l'USN, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a salué la convocation de ce congrès extraordinaire, qui témoigne de la vitalité et de la cohésion de l'Union Sacrée.
Par ailleurs, le Président LUKUSA a félicité les sociétaires de l'USN pour l'adoption à l'unanimité de la charte révisée, un acte qu'il juge essentiel pour la consolidation et le renforcement de cette plateforme politique.
Le parti AGIR ENSEMBLE et son président ont également adressé leurs sincères félicitations au Ministre des Relations avec le Parlement, Guy Loando Mboyo, élevé au rang de Membre du Présidium de l'USN. Cette promotion, parmi les 40 membres du Présidium, est perçue comme une reconnaissance de son engagement et de son rôle en tant qu'Autorité de Référence du regroupement ANB.
Le Président Yannick LUKUSA a réaffirmé la volonté d'AGIR ENSEMBLE de continuer à œuvrer aux côtés de l'Union Sacrée de la Nation pour le développement et la prospérité de la République Démocratique du Congo.
Réuni en session plénière extraordinaire le 2 septembre 2025 à Kinshasa, sous la présidence de Joseph Olenghankoy Mukundji, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral (CNSA) a tiré la sonnette d’alarme sur la persistance d’une crise sécuritaire et humanitaire jugée alarmante. Inscrivant à son agenda unique l’organisation d’un dialogue national inclusif, l’institution sollicite l’implication directe du Président de la République afin de favoriser la tenue rapide de ce forum, présenté comme la clé du retour à la paix, à la réconciliation et à la préparation d’élections apaisées et crédibles.
République Démocratique du Congo CNSA – Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral Le Cabinet du Président
COMMUNICATION DU CNSA N°037/CNSA/2025 du 02 SEPTEMBRE 2025
Vu la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée à sa 7910ᵉ séance le 31 mars 2017, prenant acte de la création du CNSA, conformément à l’article 6 de la Loi organique n°18/023 du 13 novembre 2018 et aux chapitres VI et VII de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, en sigle CNSA, s’est réuni le mardi 02 septembre 2025 en session plénière extraordinaire, en son siège de Kinshasa, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Président Joseph Olenghankoy Mukundji.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : l’organisation du dialogue national inclusif.
Le CNSA réaffirme que la situation sécuritaire du pays demeure très alarmante. Face à la crise humanitaire qui sévit dans plusieurs coins de la République, il est urgent de convoquer un dialogue national inclusif tant attendu par les Fils et Filles du pays. Ce dialogue vise à rétablir la paix, la sécurité, la réconciliation nationale ainsi que la confiance mutuelle indispensable à l’organisation des élections générales apaisées, libres, inclusives et transparentes, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016.
Le CNSA demande au Président de la République, Chef de l’État, qui a réaffirmé son attachement à la tenue d’un tel forum, d’apporter son haut arbitrage pour que ce dialogue inclusif ait lieu dans les meilleurs délais.
Le CNSA décide de poursuivre ses discussions sur les conditions et les modalités d’organisation de ce dialogue en vue de mettre fin aux souffrances inqualifiables que subissent nos populations.
Que l’Eternel Dieu nous guide.
Commencée à 10 heures 35 minutes, la séance plénière a pris fin à 18 heures 17 minutes.
Non sans étonnant que le dialogue proposé par la Fondation Thabo Mbeki, fondation sud-africaine dévouée pour la promotion de la paix, la stabilité et l'intégration africaine, serait mal accueilli par la classe politique congolaise qui place toute son énergie dans un dialogue congolo-congolais autour des enjeux sécuritaires et politiques qui secouent le pays. Martin Fayulu, acteur politique congolais de premier rang a, dans une correspondance adressée à M. Max Boqwana, Chief Executif Officer de cette fondation, rejeté systématiquement l’invitation lui envoyée pour prendre part à ces assises qui devront naturellement débuter aujourd’hui 3 septembre 2025 et se clôturer le 6 septembre prochain.
Proposition de réorientation
Organiser un dialogue continental sur la paix et la sécurité, avec un accent particulier sur la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la République Démocrate du Congo est, pour l’opposant congolais, une coutume qui entre dans les objectifs majeurs de cette fondation.
Cependant, le politique congolais s’interroge sur la pertinence de cette table ronde qui ne présente aucune feuille de route détaillée du point de vue liste de participants, thématiques abordées, agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires mises en place avant, pendant et après le dialogue. Il voit en cela une organisation biaisée d’un événement d’une importance capitale pour une solution éventuelle face à la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est du pays et dans la sous-région des Grands-Lacs. Un « flou » qui suscite une certaine perplexité, s’indigne l’auteur de la lettre.
Appel à soutenir le dialogue national inclusif en RDC
Sous l’égide du tandem CENCO-ECC, et aujourd’hui portée par toutes les confessions religieuses ainsi que les autorités coutumières et traditionnelles, l’initiative du dialogue national inclusif congolais prend de plus en plus de l’ampleur dans le sphère politique – majorité et opposition – ainsi que la société civile qui s’active pour embarquer dans le navire qui pourrait être, selon les initiateurs, une issue de sortie de cette crise qui a longtemps durée dans la partie orientale du pays.
Martin Fayulu a rappelé à son correspondant que ce processus demeure actuellement en gestation et qu’il est pris à bras le corps par la majorité de la population.
«Cette initiative, soutenue par une large majorité de la population, vise une résolution endogène, pacifique et durable des crises profondes qui affectent notre nation », a-t-il déclaré.
L’opposant congolais a, par contre, invité cette fondation à s’investir davantage dans le processus de Kinshasa, en lui accordant une chance d’avoir lieu, et à encourager les parties prenantes au conflit à s’engager pour une paix durable dans l’Est du pays. Car, la feuille de route structurée présentée par les leaders spirituels dépeint les contours d'un dialogue « véritablement représentatif, inclusif et porteur d'espoir ».
« Je formule donc le vœu que la Fondation Thabo Mbeki accorde la priorité au processus de Kinshasa, en encourageant la participation de l'ensemble des acteurs nationaux, sans exclusive. Un appui sincère à cette initiative interne, relayé à l'échelle régionale et internationale, serait non seulement pertinent et légitime, mais également porteur d'un véritable impact pour la paix durable en RDC », a-t-il lancé cette invitation à la Fondation Thabo Mbeki.
Un seul facilitateur pour la paix en RDC
Le leader de l’ECIDé et président de la plateforme Lamuka a rappelé que la facilitation dans les conflits sécuritaires qui menacent l’intégrité territoriale de la RDC ainsi que sa souveraineté est placée sous l’influence du président togolais Faure Gnassingbé. Désigné par l’Union africaine dans ce processus de paix en RDC, il s’adjuge cette mission lui confiée aux côtés de quatre collaborateurs, tous anciens chefs d’Etats africains qui militent « pour une solution africaine concertée et renforcent la nécessité de coordonner les efforts autour de la dynamique inclusive déjà amorcée sur le terrain ».