All Section

All Stories

A la presse namibienne en marge des obsèques de l'ancien Président Sam Nujoma, RDC : Joseph Kabila dévoile son intention de revenir au pouvoir

L’ancien président s’est encore exprimé sur la situation sécuritaire dans les deux Kivu, dans un entretien accordé à la télévision nationale namibienne.

Cela ne fait plus aucun doute : l’homme a rompu avec le silence. Plus d’une semaine après sa tribune publiée dans un journal sud-africain, Joseph Kabila a accordé une brève interview à la télévision namibienne.

L’ancien chef de l’Etat est revenu notamment, sur la question sécuritaire en République démocratique du Congo où les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise occupent depuis plusieurs semaines les villes de Goma et Bukavu, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Alors que, depuis la résurgence du M23, fin 2021, aucun processus de paix n’a pu taire les armes, celui qui a dirigé la RDC pendant 18 ans ne croit pas en l’efficacité d’une médiation internationale.

«Il n’y a pas un médiateur étranger qui connaît le Congo plus que les Congolais eux-mêmes », a-t-il déclaré.

En novembre 2022, le processus de Nairobi, conduit par l’ancien Président kenyan Uhuru Kenyatta, a été initié par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) avec l’objectif d’obtenir d’abord un cessez-le-feu immédiat, puis le rapatriement des groupes armés étrangers et l’inscription des groupes armés locaux au nouveau programme de désarmement, démobilisation, redressement communautaire et stabilisation. Parallèlement, le processus de Luanda, initié par l’Union africaine (UA) et facilité par Joao Lourenço, le président angolais, met autour d’une table la RDC et le Rwanda.

Plus de deux ans après, ces processus n’ont jamais apporté de solution. Aujourd’hui, avec la progression du M23, la tendance est de les associer. Mais, pour quel résultat quand chaque partie continue de camper sur sa position ? Voilà peut-être pourquoi Joseph Kabila ne croit pas à des médiations étrangères. Il pense également que le retrait de toutes les armées étrangères de la RDC était un « premier pas important vers l’instauration de la paix dans la partie orientale du pays ». Dans sa tribune, JKK avait déconseillé l’Afrique du Sud à envoyer ses troupes en RDC dans le cadre de la force de la SADC.

Est-ce pour autant qu’il est prêt à participer à des échanges congolo-congolais ? Curieusement lui et son parti, le PPRD, ont déjà annoncé leur refus de prendre la main tendue proposée par Félix Tshisekedi à l’opposition pour un Gouvernement d’union nationale.

L’ancien Président avait en revanche échangé avec les évêques catholiques et pasteurs protestants qui ont initié des consultations pour la recherche de la paix dans le cadre de leur projet de « pacte pour la paix et le bien vivre-ensemble ».

Par ailleurs, JKK a dévoilé son intention de revenir au pouvoir en ces termes: « Nous avons toujours un peu d’énergie pour continuer à servir notre pays » et de poursuivre: « Notre intention est d’être très disponible pour servir notre pays [le Congo, ndlr], de servir notre peuple, de continuer à servir notre peuple, et servir la région aussi, l’Afrique parce que la RDC est un pays africain et la Namibie aussi est un pays africain.

La Pros.

A la presse namibienne en marge des obsèques de l'ancien Président Sam Nujoma, RDC : Joseph Kabila dévoile son intention de revenir au pouvoir
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Présumé connivence entre Bahati Lukwebo et l’AFC/M23, RDC : l’AFDC apporte un démenti formel !

A travers son Secrétaire Exécutif, Guy-Richard Malongo Bilamba, l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, « AFDC-A » en sigle, s’insurge contre les allégations qualifiées d’infondées et de vexatoires distillées dans les réseaux sociaux par des personnes jugées mal intentionnées, qui se livrent délibérément à vilipender son président national, l’Honorable Modeste Bahati Lukwebo, en lui imputant méchamment d’être de connivence avec le mouvement rebelle AFC/M23. Cette mise au point a été effectuée dans un communiqué officiel rendu public le 28 février dernier.

«La diffusion de ces fausses informations à travers les médias et réseaux sociaux sont des preuves éloquentes de l’intention malveillante des toutes ces personnes de vouloir porter gravement atteinte à l’honneur, à la réputation et à l’engagement patriotique du Professeur Modeste Bahati Lukwebo », peut-on lire dans le communiqué.

Le Secrétariat Exécutif saisit l’opportunité pour informer l’opinion publique que son président national est lui-même victime des affres de cette guerre imposée par le Rwanda avec ses supplétifs de l’AFC/M23, après avoir non seulement perdu ses proches dans ces régions sous occupation rwandaise mais aussi, la confiscation et la destruction de plusieurs biens mobiliers et immobiliers dans les deux provinces du Kivu.

En effet, ces rumeurs se sont répandues sur la toile après que deux membres de l’AFDC-A se soient affichés publiquement aux côtés des terroristes, au cours d’un meeting à Bukavu.

Guy-Richard Malongo Bilamba n’a pas tardé pour dénoncer à tu tête, au nom du parti, leur prise de position tout en précisant que le parti et ses instances ne sont concernés ni de près ou de loin par leurs actes qui n’engagent qu’eux-mêmes, l’infraction étant individuelle.

«La présence de messieurs Apollinaire Bulindi et Joseph Mushengero à la tribune lors du meeting organisé par les rebelles AFC/M23 à Bukavu, ce jeudi 27 février 2025, alors que Monsieur Apollinaire Bulindi, cadre au sein du parti, était affecté au Cabinet du Gouverneur de Province en qualité de Conseiller en charge des Mines. Leur présence constitue une trahison flagrante envers l’Autorité Morale de l’AFDC, l’Honorable Professeur Modeste Bahati Lukwebo, ainsi qu’envers l’ensemble du parti », déclare le Secrétaire Exécutif.

Invitation à la paix après l’attentat

«Modeste Bahati réitère son appel à la paix, insiste sur la cohésion nationale et le bon vivre-ensemble de tous les congolais dans leur diversité ethnique, culturelle et linguistique tout en condamnant avec la plus grande fermeté l’attentat survenu ce jeudi 27 février à Bukavu, lors du meeting imposé par les rebelles de l’AFC/M23, à la place de l’indépendance et qui a causé la mort de plusieurs compatriotes et des nombreux blessés », déclare Guy-Richard Malongo Bilamba.

Mobilisation de la jeunesse pour s’enrôler dans les FARDC

L’AFDC-A rappelle combien son président national ne ménage aucun effort pour sensibiliser la jeunesse à s’enrôler massivement dans les FARDC en vue de défendre patriotiquement le territoire national et son intégrité dans la lutte contre l’ennemi ainsi que sa loyauté envers le Président de la République Félix Tshisekedi.

Tout en mettant en garde ces personnes malintentionnées, l’AFDC-A se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne impliquée dans cette campagne de diffamation.

César Nkangulu

Présumé connivence entre Bahati Lukwebo et l’AFC/M23, RDC : l’AFDC apporte un démenti formel !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Bénéficiaires de la grâce présidentielle : Mike Mukebayi, Seth Kikuni et Denise Mukendi et 800 autres détenus libérés

L’ex-député provincial Mike Mukebayi, l'ancien candidat à la présidentielle de 2023 Seth Kikuni, et l’influenceuse Denise Mukendi ont quitté la prison centrale de Makala ce samedi 1ᵉʳ mars 2025. Leur libération conditionnelle a été décidée par le ministre d’État de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, qui a également procédé, par la même occasion, à la libération de plus de 800 prisonniers, bénéficiaires de la grâce présidentielle.

«Nous avons procédé ce jour à la libération conditionnelle de 3 prisonniers et de 801 bénéficiaires de la grâce présidentielle à la prison de Makala. Le processus de libérations va se poursuivre dans toutes les prisons du pays à partir de ce dimanche», a déclaré Constant Mutamba ce samedi sur son compte X.

D’après des sources officielles, cette décision s’inscrit dans une volonté d’apaisement du climat sociopolitique, alors que la RDC fait face à des tensions liées à la guerre dans l’Est du pays, impliquant la rébellion du M23/AFC.

Seth Kikuni avait été condamné à un an de prison par le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe pour « incitation à la désobéissance civile » et « propagation de faux bruits ». Il avait été arrêté le 2 septembre 2024 après des déclarations faites à Lubumbashi.

Pour sa part, Mike Mukebayi, cadre du parti Ensemble pour la République, avait écopé de 30 mois de servitude pénale pour « faux bruits », après une intervention dans une émission télévisée. Son jugement avait été rendu par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe le 21 février dernier.

Quant à Denise Mukendi Dusauchoy, elle avait été condamnée à trois ans de prison par le Tribunal de paix de Kinshasa-Ngaliema, le 16 décembre 2024. Elle était poursuivie pour « faux bruits », « faux en écriture » et « injures publiques » à l’encontre de l’opposant Jacky Ndala et des services de renseignement congolais.

La Pros.

Bénéficiaires de la grâce présidentielle : Mike Mukebayi, Seth Kikuni et Denise Mukendi et 800 autres détenus libérés
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Après avoir bénéficié de la grâce présidentielle, RDC : Jean-Marc Kabund fait le bilan de la gestion de Félix Tshisekedi

Après avoir été affranchi de sa condamnation de sept ans, selon le verdict de la Cour, suite à la grâce présidentielle du 31 décembre 2024, l'opposant politique Congolais Jean-Marc Kabund a, dans une déclaration faite à la presse ce jeudi 27 février 2025, dressé un bilan désastreux, selon lui, de la gestion du Président de la République, Félix Tshisekedi.

L'ancien Vice-président du parti au pouvoir ne s'est pas privé le droit d'attribuer les multiples violations qui sévissent sur l'ensemble du territoire national, surtout celles causées par la guerre d'agression rwandaise ainsi que la précarité de la vie des Congolais.

“Le bilan est sans appel. Sous son [Félix Tshisekedi] mandat, le pays sombre dans la violence, avec l’Est en proie à la guerre, l’appauvrissement de 80% de la population, et l’autoritarisme. Ces échecs ne sont pas un hasard. Ils découlent d’une gestion clientéliste et d’un mépris total pour l’État de droit”, a déclaré Jean-Marc Kabund. Il a saisi l'opportunité pour faire le point sur la réforme constitutionnelle voulue par le Chef de l'État au dernier trimestre de l'année antérieure et dont une commission devrait être mise en place au courant de ce mois de février finissant. Kabund parle d'une tentative de coup d'Etat constitutionnel parce que ne répondant pas à l'intérêt général et étant contraire à l’esprit des combats démocratiques menés par Feu Etienne Tshisekedi.

"Une révision constitutionnelle ponctuelle pourrait être légitime si elle répondait à l’intérêt général. En revanche, la manœuvre visant à modifier la loi fondamentale pour permettre un troisième mandat, voire plus, relève d’un coup d’Etat constitutionnel. Ce projet, contraire à l’esprit des combats démocratiques menés par Feu Etienne Tshisekedi, insulte la mémoire des martyrs de la démocratie. Pis encore, il aggrave les fractures sociales et sécuritaires, comme en témoignent les discours belliqueux de ses promoteurs. C’est une telle tentative de hold-up institutionnel qui a précipité le Congo dans le chaos actuel", a-t-il ajouté.

Il y a lieu de rappeler que, condamné pour outrage au Chef de l'État et diffamation, Jean-Marc Kabund a finalement retrouvé le chemin de la liberté en cette période de grave crise sécuritaire et humanitaire qui secoue la partie orientale du pays. De plus, sa mise en liberté coïncide avec le vœu de Félix Tshisekedi, Président de la République, de mettre en place un Gouvernement d'union nationale pour une cohésion nationale dans la recherche de la paix, une paix durable et existentielle sur l'étendue du territoire congolais.

César Nkangulu

Après avoir bénéficié de la grâce présidentielle, RDC : Jean-Marc Kabund fait le bilan de la gestion de Félix Tshisekedi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

S’insurgeant contre les propos de Jean-Pierre Bemba, RDC : le PPRD dénonce une campagne de diabolisation contre Joseph Kabila

Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) dénonce les déclarations du Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, lors de son meeting à Bandundu, au cours duquel il avait accusé le Président honoraire Joseph Kabila d'être derrière la milice Mobondo. Le PPRD rappelle que cette milice est née de revendications liées à la vente de terres ancestrales. Le parti souligne la proximité du pouvoir actuel avec cette milice et appelle à la cessation de la manipulation politique. Pour faire la lumière sur cette situation, le PPRD exige la publication des rapports d'enquête internationaux et des poursuites judiciaires contre les auteurs des massacres, tout en alertant sur les tentatives de diversion du régime en place.

 

Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie

PPRD

« Unité-Action-Progrès-Solidarité »

Le Secrétaire Permanent

COMMUNIQUE DU PPRD N°PPRD/SP/ERS/2025 DU 27 FEVRIER 2025

Face à un énième "faux-fuyant" du régime dictatorial de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, le PPRD dénonce la manipulation et l'instrumentalisation de la vérité. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD en sigle, exprime sa profonde indignation face aux déclarations fallacieuses du ministre des Transports, Monsieur Jean-Pierre Bemba, ancien ministre de la Défense, à l'occasion de son « meeting populaire » tenu le 25 février 2025 dans la Ville de Bandundu, Chef-lieu de la Province de Kwilu.

En effet, dans une dernière tentative désespérée de détourner l'attention du peuple congolais des véritables responsabilités du régime en place, Monsieur Bemba a porté, sans preuve aucune des accusations absurdes et totalement mensongères contre le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, l'accusant, toute honte bue, d'être derrière le phénomène Mobondo.

Le PPRD rappelle que cette milice Mobondo est née dans un contexte où sa seule revendication portait sur la vente de terres ancestrales aux fermes de Kingakati, par des membres de la tribu Teke. Il est donc totalement incohérent et absurde d'accuser le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Son Excellence Joseph Kabila d'être derrière ceux qui s'en prennent aujourd'hui violemment aux vendeurs de ces terres.

Pire encore, des faits irréfutables démontrent la proximité du pouvoir en place avec cette milice. En effet, plusieurs de ses membres ont été reçus en audience par les autorités et même intégrés au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC en sigle. Le régime dictatorial actuel ne peut donc se soustraire de ses responsabilités en tentant vainement de faire diversion comme pour le cas du M23 par des accusations politiciennes dénuées de tout fondement.

Le PPRD salue la saisine de plusieurs organismes internationaux, notamment de l'Union africaine (UA) et des Nations Unies (ONU), qui enquêtent actuellement sur ces massacres. Les victimes, dans leur mémorandum, pointent du doigt la complicité ou le laxisme du gouvernement face à ce qui s'apparente à un véritable génocide.

Face à cette situation gravissime, le PPRD exige :

1. La cessation immédiate de la manipulation politique visant à salir l'image de marque et le nom du Président Joseph Kabila Kabange, Sénateur à vie, Président National du PPRD et Autorité Morale du Front Commun pour le Congo, FCC en sigle ;

2. La publication sans délai des rapports des experts internationaux chargés d'enquêter sur ces crimes ;

3. L'engagement de poursuites judiciaires contre les véritables auteurs de ces massacrés, conformément aux demandes des victimes.

Le PPRD tient à alerter l'opinion nationale et internationale sur cette tentative grossière de diversion et appelle à la vigilance face aux manœuvres d'un pouvoir aux abois, prêt à tout pour masquer son échec et son implication dans la déstabilisation du pays.

Fait à Kinshasa, le 27 Février 2025

Prof. Dr. Emmanuel RAMAZANI SHADARY

 

S’insurgeant contre les propos de Jean-Pierre Bemba, RDC : le PPRD dénonce une campagne de diabolisation contre Joseph Kabila
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Goma : le Bureau d’Ensemble pour la République victime d’un sabotage !

C'est depuis le 27, et 28 janvier 2025 que l'opposition politique armée AFC/M23 a occupé la ville de Goma, cela avec tous les dégâts constatés des pillages, vols, viols, enlèvements, assassinats sélectifs par des faiblards en fuite avant de quitter la belle ville touristique.

Plusieurs bâtiments n'ont pas échappé à ce vandalisme au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

C'est le cas ici du bureau de la coordination Provinciale du parti politique Ensemble pour la République en ville de Goma.

Faisant le constat des dégâts matériels ce mercredi 26 février 2025, Franck Mbutu, cadre de ce parti politique cher à Moise Katumbi qui sortait à peine de sa cachette se dit consterné de constater le sabotage dont a été victime les beaux bureaux de sa formation politique impacté par des casses causés par des tirs à l'arme automatique orientés vers le bâtiment et qui sont encore perceptible et bien visible sur les effigies du charmant Moïse Katumbi Chapwe imposées sur les façades de l'immeuble vitré qui s'impose majestueusement sur le boulevard JPK en plein centre huppé de Goma.

Il appelle toutefois l'UDPS à se connecter aux vraies réalités de cette guerre et de tout faire pour que la paix règne sur la partie encore sous sa gouvernance car, selon lui, le devoir du Président Tshisekedi est de protéger les populations, toute tendance confondue.

"C'est choquant de voir le sabotage dont a été victime notre bureau, que je qualifie d'un sabotage ciblé pure et simple.

Ils ont vandalisé notre bureau alors qu'à quelques mètres de chez nous, se trouve le bureau d'un parti politique proche de l'UDPS au pouvoir mais qui n'a pas été touché.

C'est comme si Ensemble pour la République était la cible préférée, nous regrettons cela et appelons le pouvoir à une prise de conscience".

Il sied de souligner que les biens des acteurs politiques sont la cible des terroristes du M23.

Guellord Risasi

 

Goma : le Bureau d’Ensemble pour la République victime d’un sabotage !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image