Après avoir reçu l’opposant Martin Fayulu pour échanger sur les possibilités d’un dialogue inclusive en vue d’une sortie de crise dans les conflits persistants qui sévissent dans la partie Est du pays, hier, mercredi 2 juillet 2025, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, le Président de République, Félix Tshisekedi Tshilombo, a reçu l’ancien Premier Ministre et président du parti politique “Nouvel Élan’’, Adolphe Muzito.
C’est avec des accolades chaleureuses que les deux personnalités se sont pris dans les bras avant de commencer, dans une ambiance sans détour entre hommes d’Etat, leurs échanges qui, assurément, ont non seulement convergé vers un même objectif que la dernière rencontre entre le Chef de l’Etat et Martin Fayulu, mais aussi sur la situation générale du pays.
Faisant la restitution de cette audience, l’opposant Muzito a indiqué que leurs échanges ont tourné autour de la situation générale du pays.
«Mon parti et moi l'avons d'abord remercié pour les performances réalisées. De manière générale, on le critiquait qu’il voyageait beaucoup à l’étranger. Aujourd’hui, les résultats sont là, à savoir : qu’il a réussi à faire connaître à la Communauté Internationale que le Rwanda est le pays agresseur de la RDC à travers ses rébellions et la signature, sous l’égide des USA, d’un accord qui contraint le Rwanda et les rebelles de se retirer du territoire congolais’’, a fait savoir Adolph Muzito.
Le samedi 28 juin 2025, le parti Agissons pour la République (AREP) a organisé un grand "Meeting de la Paix" au Stade Vélodrome de Kintambo. Cet événement clôturait une série de matinées politiques tenues à travers Kinshasa, après les districts de Mont-Amba, Tshangu et Funa. Le district de la Lukunga a ainsi accueilli chaleureusement l'Autorité de Référence du parti, le Ministre d’État en charge de l'Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando Mboyo.
Devant des milliers de militants, dans une ambiance marquée par des appels à l'unité, cette matinée politique était principalement axée sur la paix et le respect du processus démocratique. Au cœur des discours se trouvait la célébration de l'Accord de Paix de Washington, signé la veille, le 27 juin 2025, entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sous l'égide des États-Unis.
Le Ministre d'État a salué cet accord comme une étape décisive, résultant d'une diplomatie cohérente et déterminée menée par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a également souligné le rôle crucial joué par le gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre Judith Suminwa, et les efforts de la Ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, dans l'aboutissement de ce processus.
Ce rassemblement a permis de réaffirmer un message fort, martelé par le leader de l'AREP :
« Le pouvoir s’obtient par les urnes, jamais par les armes. Assez, c’est assez : la paix doit revenir à l’Est. »
Fidèle à sa ligne républicaine, l'AREP a réitéré sa mobilisation derrière la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, et son engagement pour une RDC stable, unie et prospère.
En prélude au 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC, ce meeting a été l'occasion pour l'AREP d'inviter chaque citoyen à faire le choix de la paix, considérée comme le fondement indispensable au développement du pays.
Laurent Batumona, Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), Parti politique Membre de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), que préside avec maestria Tony Kanku Shiku, s’est exprimé depuis Bruxelles au lendemain de la signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington. Il apporte son soutien indéfectible et en appelle au respect mutuel de toutes les parties prenantes sur les engagements pris à la face du monde. Il a salué le front diplomatique affronté avec un engagement soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et, aussi, les efforts inlassables de la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner. Il n’a pas manqué de féliciter également les Etats-Unis, avec une mention particulière au Président Donald Trump et au Secrétaire d’Etat Marco Rubio pour leur implication dans la médiation avant de se prononcer sur les enjeux fiscaux de cet accord qui vont booster le budget de l’Etat congolais. C’est une voix forte de la scène politique congolaise qui s’est exprimée après la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Pour ce fiscaliste de premier rang, cet évènement important et historique marque un pas vers la paix dans l’Est de la RDC, singulièrement, et dans la région des Grands Lacs en général. Il a souligné que cet accord, qui résulte d’un ballet de négociations laborieuses, offre une opportunité très précieuse pour la RDC de mettre, non seulement, fin aux conflits qui ont dépouillé l'est de la RDC, mais également, de fonder un avenir de stabilité et de coopération bilatérale fructueuse entre la RDC, le Rwanda et les USA. Il a salué le front diplomatique affronté avec un engagement soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et les efforts inlassables de la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner.
Mais, au-delà de toute la cérémoniale protocolaire, Laurent Batumona y voit un avenir prospère de par les investisseurs américains qui se bousculent au portillon de la RDC.
Très lucide, Laurent Batumona croit au mécanisme de suivi mis en place pour garantir l’application de l’accord par le fait que les investissements incessants en faveur de la RDC sont porteurs des résultats fructueux en termes d’emplois que seront générés par les entreprises qui seront implantées et surtout leur respect du système de gestion fiscale. ‘’ La diplomatie intelligente de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de produire un résultat fructueux qui va sécuriser les emplois au Nord et au Sud Kivu avec les investissements américains’’, a-t-il souligné.
Pour lui, cet accord permet de doubler notre vigilance sur la stratégie de la RDC qui devient plus gagnant par rapport aux investissements qui vont entrainer dans les proches jours à venir la construction des infrastructures avec comme effet d’entrainement le paiement des impôts qui vont faire croitre sensiblement le budget de l’Etat.
Dans une impulsion estampillée d’espérance, le Président de AAAP Laurent Batumona par un appel à la prospérité et à la cohabitation pacifique en RDC invite les Congolais à s’investir sur l’accord-cadre d’Addis-Abeba qui, du reste, conduit désormais au dialogue sous la conduite du Président Togolais Eyadema sous les auspices de l’Union Africaine.
Le MSC est prêt à apporter son soutien, tant politique pour garantir l’effectivité des engagements pris à Washington. Son message est clair : la paix durable dans l’Est congolais ne pourra se construire sans une réelle volonté politique de toutes les parties concernées, ni sans l’appui constant des partenaires de la RDC.
Le MSC engagé depuis plusieurs années aux côtés de Félix Tshisekedi réaffirme par cette signature de paix son soutien au processus de paix. Le MSC avait déjà soutenu plusieurs initiatives dans le cadre des efforts de soutien aux Fardc pour la stabilisation de la RDC, tout en appelant à une solution inclusive. Comme la prudence reste de mise après tant d’échecs par le régime passé, ce nouveau chapitre suscite un espoir réel. Les regards sont désormais tournés vers la mise en œuvre effective des engagements pris par Kinshasa et Kigali. A cet effet, le MSC assure qu’il reste vigilant et engagé pour que les promesses faites à Washington ne soient pas une intention, mais le début d’un nouvel avenir pour les peuples congolais.
Par ailleurs, il faut noter que le Président américain attend, au courant du mois de juillet, ses homologues Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda pour définir la suite des étapes devant aboutir à une paix durable et au développement d’un partenariat économique.
Pour rappel, le texte de l’accord de paix signé le 27 juin 2025 prévoit, notamment : le retrait progressif des forces armées étrangères ; la protection des civils ; le retour des populations déplacées ; le rapatriement volontaire des réfugiés des deux pays ; ainsi que la mise en place d’un mécanisme de suivi international. La Pros.
Au cœur de Kinshasa, une affaire de spoliation immobilière secoue le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO). Son président, Gabriel Mokia, se voit dépossédé d'un bien acquis légalement il y a près de trente ans, une situation que son parti qualifie d'injustice flagrante orchestrée par des manœuvres politiques.
L'histoire remonte à 1996, lorsque Gabriel Mokia acquiert sa parcelle en toute légalité lors d'une vente publique ordonnée par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Pendant des années, sa propriété ne souffre d'aucune contestation. La justice elle-même confirmera ses droits à travers un jugement définitif, reconnaissant Mokia comme l'unique et légitime propriétaire.
Cependant, le dossier prend une tournure que le MDCO juge scandaleuse avec l'intervention de Constant Mutamba, alors Ministre d’Etat en charge de la Justice. Selon le parti, ce dernier aurait abusé de son pouvoir en convoquant les deux parties pour statuer sur une affaire pourtant déjà close par la justice. Profitant, selon le MDCO, de ce que son leader se préparait à un voyage pour des soins médicaux, une décision aurait été prise en faveur de M. Ngoy Kansanji, menant à l'expulsion des occupants de la parcelle.
Face à ce qu'il nomme d’une fourberie, le MDCO, par la voix de son Secrétaire Général a.i., Maître Serge Bisoke, a choisi la voie de l'apaisement et de la légalité. Plutôt que de céder à la colère de la rue, le parti a lancé un appel patriotique au Président de la République, Félix Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions. Des démarches seront également entreprises auprès des hautes instances pour que cette injustice soit portée au plus haut niveau de l'Etat.
Le MDCO espère une intervention rapide pour restaurer le droit et mettre fin à cette ‘’querelle artificielle’’. Le parti prévient toutefois qu'il se réserve le droit d'engager des actions de grande envergure si la justice n'était pas rendue à son président. L'affaire est désormais perçue par le mouvement comme un test pour la crédibilité des réformes judiciaires prônées par le Chef de l'Etat.
La Pros.
Déclaration politique du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO)
Les cadres et membres du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), parti cher à l'Honorable Gabriel MOKIA MANDEMBO, tiennent à exprimer leur gratitude au Chef de l'État pour son impulsion favorable aux réformes profondes dans le secteur de la justice. Ces réformes permettent aux Congolais de découvrir chaque jour les ennemis de notre peuple et de renforcer la confiance dans les institutions de la République.
Cependant, nous sommes outrés par le comportement rebelle et antipatriotique du sieur Constant Mutamba, ex-ministre, qui s'est permis de convoquer notre honoré président Gabriel MOKIA et Monsieur Ngoy Kansanji pour les juger sur une affaire déjà jugée et close par la Cour de cassation en faveur de monsieur Mokia. Cette attitude est inacceptable et constitue un abus de pouvoir!
Nous condamnons également avec fermeté l'attitude de Ngoy Kansanji, qui a délogé par fraude le propriétaire de la maison qui est le président Mokia, en utilisant des individus aux apparences de rebelles, sous la houlette de Constant Mutamba Ces actes sont une atteinte à la dignité de la personne et à la propriété privée.
Nous demandons au Procureur Général près la Cour de cassation de se saisir de ce dossier et de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces agissements qui ternissent l'image de notre pays.
Le MDCO réitère son soutien indéfectible au Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et à sa vision de réforme et de développement pour la République Démocratique du Congo.
Le coordonnateur de la plateforme politique Coalition pour la gauche congolaise (CGC), Jean-Marc Kabund, a, ce mercredi 18 juin 2025, procédé à la sortie officielle de ce regroupement politique. Une organisation composée des partis politiques, mouvements associatifs, organisations syndicales, personnalités politiques … qui ont choisi de se réunir autour Jean-Marc Kabund-A-Kabund, Président du parti politique Alliance pour le changement (A.ch).
D’entrée de jeu, le coordonnateur de ce regroupement, Jean-Marc Kabund, a fait savoir que plusieurs antivaleurs maintiennent la RDC dans le sous-développement depuis son indépendance. Il a cité notamment : le tribalisme, le népotisme, le détournement des deniers publics, l’impunité, l’injustice sociale, et d’autres dérives.
«Nous fondons une nouvelle expérience politique sur un seul pilier : une idéologie bâtie sur la démocratie, dans un environnement sain, bannissant la domination d’une infime minorité qui accapare les richesses du pays au détriment de la majorité de la population. C’est une fondation fondée sur l’idéologie et la justice sociale. C’est une rupture, un combat pour l’instauration d’un nouveau système à visage social de gauche », a-t-il déclaré.
Devant les cadres et sympathisants, Kabund est revenu sur les raisons à la base de la création de ce mouvement politique. Après avoir peint un tableau sombre de l'histoire politique du Congo, il a révélé vouloir changer les choses en interne, ce qu'il n'a pas pu en tant que membre du régime Tshisekedi qui, d’après lui, se positionne comme héritier du mauvais système préexistant.
"Malgré les aspirations initiales à rompre avec les pratiques passées, le régime Tshisekedi (actuel), loin d'en découdre avec le système préexistant, s’est accommodé de ses rouages, se positionnant ainsi davantage comme son héritier que comme son fossoyeur. Nous avions tenté, au péril de notre vie et de notre liberté, de transformer ce système de l'intérieur. Cependant, nous nous sommes heurtés à une résistance farouche du régime, incapable de se départir des antivaleurs qui le caractérisent. Face à cette réalité implacable, la solution se conjugue en un seul mot : la rupture. Le peuple congolais ne peut plus se contenter de demi-mesures ou de simples réajustements cosmétiques", a déclaré Jean-Marc Kabund, ancien premier Vice-Président de l'Assemblée nationale.
Signalons que la Coalition de la Gauche Congolaise repose sur des valeurs telles que l’égalité des chances, la protection de l’environnement, la transparence dans la gouvernance et la justice sociale. Elle vise à mobiliser, sensibiliser et conscientiser les Congolais autour d’un projet de société innovant, en luttant contre les antivaleurs comme le tribalisme, le népotisme et, surtout, le mensonge d’État.
La devise de cette coalition est de répondre à cet impératif ultime et salvateur de rupture avec ce système d'oppression, et pour satisfaire au besoin d'un système nouveau fondé sur des valeurs essentielles telles que la place prépondérante des hommes et des femmes congolaises au cœur du système, la démocratie, la justice sociale, la répartition équitable des richesses du pays, le travail pour tous, l'égalité et la protection de l'environnement — que nous nous sommes rapprochés pour créer la Coalition de la Gauche Congolaise (C.G.C)".
Selon l'ancien Président ad intérim du parti présidentiel, les plateformes politiques en République Démocratique du Congo n’ont été jusqu’à présent, que des constructions éphémères, conçues à la veille des élections pour le seul et unique dessein de soutenir un leader autoproclamé « éclairé ». Elles incarnent la faillite d’une classe politique incapable de s’élever au-dessus des ambitions personnelles et des calculs électoralistes.
"Fort de ce diagnostic basé sur l’expérience dans notre pays, la CGC n’est pas une énième plateforme politique dictée par des ambitions personnelles ou des calculs politiciens à court terme venue s’ajouter aux centaines existantes. Non. Elle est plutôt l’expression de la rupture radicale avec les pratiques d’un passé qui nous a trop longtemps entravé. Nous naissons des profondeurs de la société congolaise, en dehors des sentiers battus, loin des salons où se décident les destins du peuple sans le peuple. Nous sommes l'anti système par excellence", a fait savoir Kabund.
Selon lui, la particularité de cette nouvelle plateforme réside dans le fait qu'elle rassemble uniquement des partis politiques et des citoyens qui partagent véritablement les valeurs cardinales de la Gauche : la justice sociale, l’égalité des chances, la solidarité, la souveraineté nationale pleine et entière sur les ressources, la dignité humaine, la protection de l’environnement, et une gouvernance transparente et responsable.
"La CGC ne se construira pas autour d’un homme providentiel, mais plutôt autour d’un leadership crédible, visionnaire, fondé sur une idéologie claire, et d’un programme de gouvernance concret. Nous rompons avec la floraison désordonnée des regroupements politiques sans âme, pour construire une plate-forme solide, unie par des principes inébranlables. Notre objectif n’est pas de succéder au système, mais de le transformer en profondeur, de ses fondations à son sommet, pour bâtir une République au service de tous les Congolais. Nous sommes l'anti système, ne regroupant que les partis, les Congolaises et Congolais qui partagent les valeurs de la gauche", a-t-il conclu.
Au cours de cette activité, Jean-Marc Kabund a mis en garde certains pays voisins qui tenteront de déstabiliser la République démocratique du Congo, il annonce que la guerre ne sera pas une option, mais plutôt une obligation sacrée.
« Tout acte ou déclaration d'un État voisin susceptible de menacer notre indépendance, notre souveraineté ou la paix et la sécurité de notre peuple, sera considéré comme une déclaration de guerre (...) ceci veut dire que pour des raisons existentielles, la guerre ne sera pas une option mais une obligation sacrée », a déclaré Jean-Marc Kabund.
Il s’agit, décidément, d’une énième démarche entamée dans une vision patriotique plus large de soutien aux institutions nationales et de la défense des intérêts des congolais. Face aux défis sécuritaires croissants, occasionnés par la persistance de l’agression menée, dans l’Est du pays, par l’armée rwandaise et ses partenaires du M23/AFC, Germain Kambinga, Président du Mouvement Centriste au Congo, continue de professer courageusement son optimisme quant à l’avenir de la RDC. Dans une interview, largement partagée hier, mardi 24 juin 2025, notamment sur la toile, Germain Kambinga met en lumière la nécessité d’une mobilisation renouvelée et sans réserve derrière les efforts de Félix Tshisekedi, Président de la République, pour le pousser à réussir son pari de la pacification de la partie orientale du territoire congolais, mais aussi de la matérialisation de sa vision politique pour forger un destin durable en RDC. C’est ce qu’il considère, en effet, comme le Camp de la patrie. Il estime, vivement, que ce rassemblement national doit refléter un idéal acceptable, cadrer avec des normes citoyennes et favoriser pleinement la cohésion tant recherchée.
Pour cet acteur politique majeur, ce camp ne doit nullement être un ‘’cache-sexe de l’impuissance de la traitrise’’. Dans son analyse, il pose notamment un problème de méthodologie dans l’organisation du bloc politique qui, tout en étant en dehors de l’Union Sacrée de la Nation, porte le combat du Chef de l’Etat.
Contribution innovante
‘’Nous avons effectivement suivi, depuis quelques temps, une évolution en termes de rassemblement et de renforcement de la dynamique de la cohésion nationale, certains actes posés par le Chef de l’Etat qui cadrent avec l’appel qu’il avait lancé à l’ensemble de compatriotes il y a trois mois. Lorsque notre pays était dans les troubles, nous voyions se structurer quelques approches politiques qu’il sied de féliciter. Nous félicitons pour mieux apporter notre contribution dans la manière dont, selon nous, les choses devraient plutôt se faire. Il y a, de notre point de vue, s’agissant de la structuration opérationnelle de cette idée d’un camp de la patrie, deux problèmes que nous percevons à ce stade. Le camp de la patrie, le camp de patriotes, ceux qui ont décidé de ne mettre en avant qu’une seule idée, celle de la défense de la patrie face à l’agression rwandaise avec leurs acteurs stipendiés congolais, n’est pas une idée ou une réalité nouvelle. Elle commence, en réalité, en 2022, lorsque le M23 prend Bunagana. Il est déjà clair en ce moment-là que le Rwanda lance une offensive contre la République démocratique du Congo. Avec de nombreux compatriotes, nous, au Centre, nous avons pris le pari dès ce moment-là, par des messages, une mobilisation patriotique autour des institutions et des Forces armées de la RDC. Nous avons déjà fait appel à cet esprit de dépassement qui devrait être le nôtre ou celui de chacun. Nous avions même dit qu’en temps de guerre, il n’y a pas plus d’opposition, il n’y a pas plus de majorité. Il n’y a que des patriotes qui défendent leur Nation. En tant temps de guerre, le Président de la République n’est plus un homme politique en exercice d’un mandat, il devient avant tout le Commandant suprême de l’Armée. Le Camp de la patrie commence en ce moment-là. Et, il n’est pas composé que des personnalités, des partis politiques ou des mouvements membres de l’Union Sacrée, mais de l’ensemble d’un corps social congolais conscient de la nécessité de défendre le drapeau, de défendre notre intégrité territoriale, de défendre la sécurité et la paix de nos territoires de la partie orientale du pays.
Approche historique du Camp de la Patrie
‘’Le Camp de la patrie se renforce et atteint son point culminant de validation lorsque, durant les élections de 2023, transcendant tous les clivages politiques traditionnels, le clanisme et l’ethnisme, le tribalisme, les congolais ont lancé un message d’unité et de cohésion autour de leur Commandant suprême en offrant un suffrage quasi-soviétique au Président de la République, qui a gagné au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest, même dans les fiefs de certaines personnalités se disant opposants particuliers au destin national. Le Président de la République a gagné à plate-couture parce que le peuple, le Camp de patriotes, c’est 73% de congolais. Voilà le Camp de la patrie. Il est là depuis longtemps. Ce Camp de la patrie s’est manifesté avec force lorsque, en janvier-février 2025, dans la tourmente, la République était secouée par cette offensive de l’armée rwandaise. Bukavu est tombée, Goma est tombée, de nombreuses villes sont tombées. Le Camp de la patrie était déjà là. En dehors de l’Union Sacrée de la Nation, nous, au Centre, et beaucoup d’autres personnalités, nous sommes levés pour maintenir la cohésion sociale. Il fallait montrer en moment-là qu’il y avait de forces internes sociales et politiques qui feraient tout pour défendre les institutions démocratiques, défendre la patrie. Aujourd’hui que le Président de la République a réussi à sortir de la tourmente, à maitriser plus ou moins la situation, ceux qui, peut-être, rêvaient hier voir le régime être renversé, comprennent qu’il n’y a qu’un seul camp qui permettrait aux uns et aux autres d’avoir un quitus de l’histoire. C’est le Camp du drapeau, le camp de patriotes’’, explique, dans sa communication, l’Ancien Ministre de l’Industrie.
Vision pragmatique des enjeux politiques
‘’Maintenant que nous assistons à cette espèce de patriotisme opportunément vivifiée par les circonstances, ne donnons pas l’impression qu’il s’agit, en fait, d’un simple cache-sexe de l’impuissance de la traitrise… Le Camp de la patrie existait et s’élargit. Il ne se crée pas à la faveur d’une rencontre entre le Président de la République et l’une ou l’autre personnalité… Le Camp de la patrie existait déjà et il est heureux de voir ce bon sens républicain et patriotique embrasser des couches toujours plus importantes de la population face à la menace rwandaise. Il y a un problème de méthodologie… On ne doit pas donner l’impression que l’on consulte en deus ex machina des individus qui vous auraient naturellement reconnus un leadership sur cette initiative de cohésion nationale. La meilleure approche pour structurer la Camp de la patrie serait d’abord de s’approcher du Conseiller spécial Eberande, qui un rapport des premières consultations souhaitées par le Président de la République et qui recense une part importante du corps social et politique de ceux qui, en dehors de l’Union Sacrée, ont toujours soutenu, à leur risque et péril, le Camp du drapeau. Une fois que cela est fait, il serait de bon aloi que, de manière horizontale et pas verticale, nous nous retrouvions pour nous dire que nous sommes le Camp de la patrie hors USN, nous sommes une voix alternative à la rébellion, nous sommes une voix qui accepte de s’allier à l’idée de la défense des institutions dans une logique d’alliance et voir comment nous fonctionnons politiquement… Dans ce cadre-là, nous désignons les responsables qui accompagneront cette initiative’’ a complété le Visionnaire de Le Centre, dans son interview.
Ne pas confondre vitesse et précipitation
‘’Mais, ce que nous contestons amicalement, c’est peut-être l’approche trop verticale qui donnerait l’impression qu’il n’y a pas une histoire de la défense de la cause nationale au-delà des clivages politiques. Cette histoire existe, elle commence en 2022, elle se concrétise par des élections qui portent le Président de la République à la tête de ce pays en 2023. Elle se cristallise par une résistance patriotique lorsque Goma et Bukavu tombent. Si on veut en faire partie, si on veut prétendre diriger cela, il faut y aller d’abord de manière horizontale et, ensuite, que les choses se structurent’’, insiste, avec clarté, Germain Kambinga.
La scène Politique Congolaise vit ces derniers temps des soubresauts remarquables que ce soit au niveau des déclarations des Acteurs Politiques ou encore au niveau international avec les efforts du Gouvernement de la République pour terminer la Guerre et signer des Accords qui garantiraient la Paix au Pays. Une fois la Paix retrouvée, les yeux de tous se tourneront sûrement vers les échéances électorales de 2028. D’où, les Agitations actuelles. L’épicentre de cette agitation semble se retrouver à l’Assemblée Nationale où il y a eu des débats houleux et controversés qui donneraient à penser que les positionnements des Députés Nationaux, majoritairement de la Majorité se sont démarqués de la ligne de la hiérarchie.
Les observateurs de la Politique Congolaise notent en effet que les Députés de l’Opposition sont chaudement applaudis par cette Majorité sur des sujets cruciaux sur lesquels les Membres du Parti Présidentielle UDPS, du moins au niveau de la Base émettent un avis contraire.
Ils ont noté aussi que des dossiers importants et des projets de Loi inscrits dans le Cahier de charges de l’UDPS, le Parti Présidentiel, et popularisés par les fameux ‘’Parlements Débout’’, et adoptés par la Base ont été délaissés par l’Assemblée Nationale pour se focaliser sur les levées des immunités de Ministres et Députés Nationaux, Coqueluches de cette même base, même s’ils ne font pas partie de ce Parti, parce qu’ils incarnent leurs aspirations.
Ce constat démontre que certains Membres du Présidium de l’Union Sacrée ne partage plus la ferveur qui ronge la Base essentiellement portée à adopter une ligne dure sur des sujets comme la traque des alliés des Rebelles à Kinshasa, l’arrestation des et le jugement de l’ancien Président de la République, le Dialogue des Prélat de la CENCO et l’ECC et j’en passe.
Tout Analyste Politique sérieux se pose alors cette question importante : Va-t-on vers une rupture entre une partie de la Hiérarchie de l’Union Sacrée qui préside l’Assemblée Nationale et la Base de l’UDPS, Parti majoritaire au Parlement et partie importante de l’Union Sacrée, la Coalition majoritaire de l’Union Sacrée dont l’UDPS fait partie ?
Si cette hypothèse se révèle être vraie ; alors il y a lieu de croire qu’au-delà de ces joutes Parlementaires actuelles, il y a une autre bataille souterraine qui prend qui prend forme ; un combat acharné qui ne perd pas le temps avec les épiphénomènes de l’actualité mais anticipe les grands événements politiques qui se profilent à l’horizon. La Bataille des élections de 2028 aurait déjà commencé.
En effet, les Politiciens Congolais semblent avoir tiré une leçon de l’histoire récente des empoignades FCC contre CACH. L’issue de ces empoignades s’est dessiné à l’Assemblée Nationale où le FCC croyait contrôler la situation, mais a vu ses rêves s’effondrer avec la défection massive des Élus du Peuple en faveur de CASH dans un premier temps, et la Formation de l’Union Sacrée qui continues à avoir une majorité au Parlement jusqu’à présent. Cette épisode pourrait avoir fait des émules. Ce qui explique cette bataille. C’est au Parlement que se livre l’actuelle bataille. Ensuite viendra le contrôle de l’Appareil Judiciaire. C’était le schéma suivi pour la constitution de l’Union Sacrée en face du FCC en 2019.
C’est dans l’Union Sacrée que les Protagonistes de la lutte pour le Pouvoir en 2028 sont en train de tâter le terrain ; de placer des pions avant de porter l’estocade finale. Lorsque le Analystes Politiques analysent les diverses prises de position des Acteurs Politiques à l’Assemblée Nationale sur des sujets où l’Union Sacrée devrait faire bloc, leurs divergences les confortent dans leur analyse.
Il y a dans l’Union Sacrée une frange qui ne s’aligne pas aveuglement derrière la ligne officielle du Gouvernement Central. Une autre partie qui est fidèle même dans les moindres détails au Président de la République. La première Frange est accusée par les durs de l’Union Sacrée d’être opportuniste, guettant les moindres faiblesses des Fidèles du Président actuel pour s’en séparer et affirmer leurs ambitions pour le Grand Fauteuil.
Ils ont prôné la négociation avec les Rebelles du M-23 ; ils ont été même accusés de propager des informations démoralisantes du Front militaires pour précipiter la chute du Régime ; ils sont également accusés de fragiliser les soutiens politiques sans faille du Président et préparent par une connivence avec l’Appareil Judiciaire une riposte légale contre toutes tentatives de changement de la Constitution qui donnerait au Président Actuel une possibilité de rempiler un troisième mandat.
L’autre Portion de l’Union Sacrée observe. Elle intervient au Parlement pour prendre le Peuple à témoins et les avertir des velléités de l’autre partie de leurs alliés de l’Union Sacrée qu’ils accusent de chercher à remettre l’ancien système avec ou sans Joseph Kabila.
Nous estimons que cette Partie Dure de l’Union Sacrée est consciente de tout ce qui se trame et prépare une riposte. L’affaire Matata Ponyo et l’Affaire Constant Mutamba a révélé les avancées des uns et des autres dans leurs efforts pour contrôler l’Assemblée Nationale.
Le temps d’abattre les dernières Cartes n’est plus loin. Si tel est le cas, la Configuration de l’Assemblée Nationale risque de ne plus être la même dans les prochains mois.
Dans tous les deux cas, une Reconfiguration de l’Assemblée Nationale devrait intervenir en cas de victoire de l’une ou l’autre frange de l’Union Sacrée pour s’assurer de l’organisation de ces élections sous des auspices favorables à leurs ambitions.
Dans une récente sortie médiatique relayée par Africanews, l’acteur politique congolais Stéphane Muadi Van, président du Mouvement Réformateur Congolais (MRC), s’en est vivement pris à Jean-Marc Kabund. A peine libéré grâce à une mesure présidentielle de grâce, l’ancien président intérimaire de l’UDPS et fondateur du parti Alliance pour le Changement a immédiatement relancé sa croisade contre le pouvoir en place, appelant la population à une mobilisation populaire contre le président Félix Tshisekedi. Cette posture n’a pas laissé indifférent Stéphane Muadi Van, qui, sans allégeance ni à Tshisekedi, ni à Kabila ou à tout autre régime passé, a dénoncé ce qu’il considère comme une instrumentalisation dangereuse du peuple pour des intérêts personnels.
« Monsieur Kabund, l’heure est grave dans ce pays. Ce pays connait de multiples menaces et agressions et une instabilité croissante. Le peuple ne comprend plus, ne s’en sort plus et souffre toujours davantage. Je n'accepte pas que vous entraînez le peuple congolais dans votre délire, votre ego et votre bataille de vengeance personnelle à l'égard de Félix Tshisekedi », a lancé Muadi Van avec fermeté.
Jean-Marc Kabund, rappelons-le, a été un homme clé dans la montée au pouvoir de Félix Tshisekedi. Ancien secrétaire général de l’UDPS, vice-président de l’Assemblée nationale, il s’est retourné contre le président en 2022, dénonçant une dérive autoritaire du régime. Arrêté en 2023 pour "outrage au chef de l'État" et "diffamation", il a été condamné à 7 ans de prison avant de bénéficier d'une grâce présidentielle en février 2025.
Aujourd’hui, Kabund se pose en figure de l’opposition radicale. Il critique violemment la gouvernance actuelle : mauvaise gestion sécuritaire de l’Est, clientélisme, justice instrumentalisée, corruption, tentative de révision constitutionnelle... et appelle le peuple à sanctionner le régime de Félix Tshisekedi.
Une réponse tranchante de Stéphane Muadi Van
Mais pour Stéphane Muadi, cette reconversion soudaine en justicier ne convainc pas : « Mr Kabund Où étiez-vous lorsque vous vous sucriez les lèvres aux côtés de Tshisekedi ? Qu’avez-vous fait pour la population lorsque vous étiez aux affaires ? Ce n’est pas aujourd’hui, après avoir été écarté, que vous allez faire croire que vous avez le souci et que vous êtes la solution aux maux de ce pays. »
Plus qu’une critique, Muadi Van adresse un appel solennel : « La jeunesse ne te suivra pas dans tes délires. Elle cherche ses repères, des solutions d’avenir. Elle ne veut pas être utilisée comme un bouclier ou outil pour une vengeance personnelle. Ni vous Kabund, ni Tshisekedi, ni Kabila ne représentent cette alternative attendue. Le peuple mérite mieux. »
Vers quelle solution ?
Le message de Muadi Van résonne comme un rappel des échecs de la classe politique congolaise à incarner une véritable rupture. Dans un climat où la méfiance envers les institutions est grandissante, il appelle à un sursaut patriotique, loin des querelles de pouvoir : « Nous devons construire la RDC et non la détruire à chaque fois que nos intérêts sont menacés. »
En somme, pour Stéphane Muadi Van, le combat politique ne peut être crédible que s’il est tourné vers le bien commun et non motivé par des rancœurs personnelles. Il rejette toute récupération de la souffrance du peuple à des fins politiques, et appelle à l’émergence urgente de Leaders sincères, engagés et porteurs d’une vision républicaine pour le pays.
Dans un geste politique significatif, Martin Fayulu, président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), a accueilli le lundi 16 juin 2025, Eugène Diomi Ndongala, président du parti Démocratie Chrétienne (DC), en sa résidence de Faden House. Cette rencontre, placée sous le signe de l'unité nationale, a vu Diomi Ndongala exprimer son appui franc et massif à l'appel récent de Martin Fayulu pour la création d'un Camp de la Patrie.
Les deux hommes ont discuté sur la situation sécuritaire et politique préoccupante qui prévaut en République Démocratique du Congo, particulièrement dans sa partie orientale. C'est dans ce contexte de crise que Martin Fayulu a récemment prononcé un discours à la Nation qui a fortement résonné au sein de la classe politique et de la population. Un discours qui, selon Eugène Diomi Ndongala, a marqué plus d'un Congolais.
Saluant la portée de cette adresse, le président de la Démocratie Chrétienne a souligné la pertinence de la démarche de Martin Fayulu, qui a appelé à un sursaut patriotique et au dialogue pour préserver l'intégrité du pays.
L'élément central de cette convergence de vues est sans conteste l'initiative du "Camp de la Patrie". Proposée par Martin Fayulu, cette plateforme se veut un rassemblement de toutes les forces vives de la nation, au-delà des clivages partisans, pour faire face aux menaces de balkanisation et d'agression extérieure. L'idée, qui a également été au centre d'un échange récent entre le leader de l’ECIDé et le Président Félix Tshisekedi, est de créer un état d'esprit de cohésion nationale fondé sur les valeurs de patriotisme, de vérité et de justice.
Eugène Diomi Ndongala a apporté un soutien sans équivoque à ce projet. ‘’L’initiative de créer le camp de la patrie est salutaire, c’est pourquoi nous prenons les choses en main’’, a-t-il affirmé avec conviction. Pour ce vétéran de la scène politique congolaise, qui a lui-même connu les affres de la persécution politique, l'heure est grave et exige une union sacrée. ### Un Modèle pour le Changement
Insistant sur le rôle crucial que doit jouer Martin Fayulu dans la période actuelle, Diomi Ndongala a tenu des propos forts, le positionnant comme une figure centrale pour l'avenir du pays. ‘’La survie de la République démocratique du Congo est entre ses mains. Monsieur Fayulu devrait être considéré comme un modèle à devenir pour le changement du Congo’’, a-t-il martelé.
Cette déclaration vient renforcer la stature de Martin Fayulu, qui, après avoir contesté les résultats de l'élection présidentielle de 2018, se positionne aujourd'hui comme un acteur incontournable du dialogue national, tendant la main à toutes les parties, y compris au pouvoir en place, face à ce qu'il qualifie comme "les heures les plus sombres de notre histoire".
Le paysage politique est en pleine ébullition après le retrait de l’Ecidé de la signature du communiqué conjoint. Et pour cause : la présence de Joseph Kabila à Goma. Devant les militants de l’ECIDE, à Tshangu, samedi 7 juin dernier, le secrétaire général dudit parti, Devos Kitoko, a procédé, dans une adresse aux militants de Martin Fayulu, à la restitution de la rencontre avec Félix Tshisekedi du jeudi 5 juin dernier.
C’est à cette occasion que ce haut cadre du parti de Fayulu a annoncé le retrait de son parti du Communiqué conjoint de l’opposition à cause des agendas cachés des uns et des autres. Il s’est exprimé en ces termes : « Nous avons signé en âme et conscience ce communiqué, mais nous avons été surpris de voir Joseph Kabila à Goma. À partir de ce moment-là, nous ne voyions plus l’importance de continuer avec cette démarche » en précisant que son parti n’y est plus concerné.
Accompagné de Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, il a précisé que « leur objectif est de permettre au pays d’avoir un dialogue inclusif et non de se fier à des rumeurs avant que Prince Epenge ne précise : « Ils ont envoyé leurs communicateurs pour nous rabaisser après notre rencontre avec Félix Tshisekedi, mais nous ne céderons pas à la manipulation ».
Pour rappel, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sessanga, les principaux opposants à régime Tshisekedi ont signé un communiqué conjoint en soulignant qu’un dialogue interne est indispensable pour permettre au congolais d'identifier les causes profondes, internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes.
Ils ont réaffirmé, à cet effet, leur soutien « à l'initiative conjointe CENCO-ECC qui a le triple mérite d'être, à ce jour, la seule initiative portée par des Congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes les parties congolaises sans exclusive et soucieuse d'examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif la paix et le bien vivre ensemble au Congo, comme dans la sous-région ».
Ces dirigeants de l'opposition saluent, par ailleurs, le fait que la déclaration de principe de Washington du 24 avril 2025 réaffirme entre autres « le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de chaque État, le respect des frontières territoriales établies conformément à la charte des Nations Unies et de l'Union africaine, ainsi que l'engagement par les signataires à la non-agression et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre partie ».
Constant Mutamba résiste. Malgré la pression, il compte se défendre jusqu’au bout. Accusé d’avoir orchestré un détournement de 19 millions de dollars dans une affaire de construction d’une prison à Kisangani, le Ministre d’Etat en charge de la Justice a haussé le ton hier, mardi 10 juin 2025, contre le Procureur Général près la Cour de Cassation ainsi que tous les magistrats sous son autorité directe, dénonçant une démarche judiciaire truffée de partialité, un règlement des comptes, un acharnement de haut niveau. ‘’Il est incompréhensible de parler de l’intention de détournement alors que l’initiateur a sollicité l’approbation préalable de la Première Ministre, qui avait toute la latitude pour valider ou rejeter le projet… La Société de construction qualifiée de fictive a répondu aux invitations de la CENAREF, lui apportant les preuves de son siège et des autorisations requises pour fonctionner en RDC’’, fait remarquer, avec insistance, Constant Mutamba, dans sa correspondance adressée à Firmin Mvonde.
Le procès en flagrance à charge de dix personnes soupçonnées dans le meurtre de Kabasele Wa Mpanga, cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), s’est ouvert le lundi 9 juin 2025 devant le tribunal de grande instance de Kinshasa/Matete, siégeant en chambre foraine à l’Echangeur de Limete.
Dès l’entame de l’audience, après l’identification des prévenus, la famille de la victime, par l’intermédiaire de son avocat, Me Sylvain Mutombo, a annoncé son retrait de la procédure. Cet avocat a révélé que les conditions d’un procès équitable ne se sont pas réunies et que la vérité risque de ne pas éclater.
Dans sa déclaration, Me Sylvain Mutombo a révélé qu’une plainte distincte avait été déposée auprès du Parquet Général près la Cour de cassation. Celle-ci, a-t-il ajouté, visait nommément Augustin Kabuya, actuel Secrétaire Général de l’UDPS, que la famille considère comme le véritable instigateur de ce meurtre.
« Les avocats de la famille Wa Mpanga ont saisi la Cour de cassation avant même l’ouverture de cette procédure en flagrance. Augustin Kabuya est cité à plusieurs reprises par les proches du défunt, preuves à l’appui. Le déroulement actuel du procès ne nous laisse entrevoir aucune volonté de faire éclater la vérité. C’est pourquoi, mes clients m’ont demandé de me retirer jusqu’à ce que le Procureur Général près la Cour de cassation se saisisse pleinement du dossier. Ils refusent d’assister à un procès de façade, comme ce fut le cas dans l’affaire Chebeya », a déclaré Me Sylvain Mutombo à la presse.
Présente à l’audience, l’épouse de Kabasele Wa Mpanga a renforcé ces accusations en affirmant qu’Augustin Kabuya serait « le principal commanditaire de l’assassinat de son mari, également haut cadre du parti ».
« Mon mari était ciblé au sein du parti par Augustin Kabuya. Il a même été enlevé à minuit à notre domicile. Je suis convaincue que Kabuya est à l’origine de son décès. Mon époux a été éliminé pour avoir critiqué la gestion du parti et pour son soutien à Deo Bizibu, un autre dirigeant de l’UDPS/Tshisekedi », a-t-elle déclaré au cours de l’audience.
Pour rappel, Kabasele Wa Mpanga a trouvé la mort le week-end dernier, quelques heures après avoir été violemment agressé lors de tensions internes entre factions rivales de l’UDPS.
Sale cheveu dans la soupe "AOC" dénommée "Processus de Lomé, Doha et Washington..."
Un drame s'est produit le 6 juin 2025 à Kinshasa. Pas n'importe lequel : l'assassinat d'un grand responsable du nom de Célestin Kabasele Wa Mpanga, autrefois fédéral de l'Udps aux États-Unis. Sont soupçonnés du crime les fameux membres de la Force du Progrès, structure réputée pour sa violence. Sa cellule 10ème Rue s'est empressée de s'innocenter. En quoi alors l'Udps est-il imbattable ? Sur les réseaux sociaux, se sont succédé pendant le week-end des messages officiels du parti présidentiel, les uns pour présenter les condoléances à la famille éprouvée. Cas de celui de la présidence du parti. Dans un communiqué signé d'Augustin Kabuya, le parti _"condamne fermement l'acte odieux et demande aux autorités judiciaires qu’une enquête approfondie soit menée afin que les auteurs répondent de leur acte_ », non sans préciser que _"l’incident s’est déroulé loin du siège national situé à Limete Résidentiel_". En plus, la présidence de l'Udps _"invite toutes les Combattantes et tous les Combattants à observer un moment de recueillement à la mémoire de Monsieur Kabasélé wa Mpanga_". Les autres (essentiellement les médias pro-Félix Tshisekedi) font le choix de banaliser cet assassinat. Ils n'en parlent pas. Et avec eux les ONG. Autrefois, pour un cas pareil, les manchettes seraient polies en machettes ; l’opinion "tant nationale qu’internationale » alertée, et la rue squattée...*
Suspension de la coopération structurelle
On ne peut leur en faire le reproche car il s'agit d'un coup dur de nature à porter atteinte à l'honneur du leadership Institutionnel national incarné par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi et l'Union sacrée de la nation, majoritaire à l'Assemblée nationale et au Sénat, donc majoritaire au Gouvernement.
En effet, l'Udps a bâti sa réputation sur la *non-violence*. Il l'a toujours brandi surtout entre 1990 et 2018.
La réalité du terrain est toutefois le contraire.
Misant de tout temps sur la victimisation, cette formation politique a pratiqué la violence verbale et la violence physique à un niveau si élevé comme jamais parti politique ne l'a fait dans ce pays au cours de ces 35 dernières années (1990-2025).
Pendant ces six dernières (2019-2025), on a entendu des combattants déçus de ne pas trouver leurs comptes dans le "partage du gâteau" accuser certains dirigeants de les encourager à recourir à plusieurs formes de drogues en prévision des manifestations publiques à caractère politique initiées par la hiérarchie du parti. Surtout quand il s’agissait de s'opposer aux "dérives dictatoriales" du régime Joseph Kabila. Bien entendu, les médias et les ONG de défense des droits de l'homme assuraient le relais avec pour conséquence les sanctions principalement des Américains et des Européens à l'encontre des proches du prédécesseur de Félix Tshisekedi.
Cette forme de lutte, l'Udps la pratiquait déjà sous Mobutu et L-D. Kabila.
Au nombre des conséquences des sanctions subies par les régimes en place (mais en réalité le peuple) la ‘’suspension de la coopération structurelle’’ sécuritaire (militaire), financière, monétaire, économique et socioculturelle.
En interne, on en connaît les effets dévastateurs :
-affaiblissement de l'armée nationale (privée des années durant de formation dans de grandes académies militaires occidentales) et d'acquisition des équipements de guerre de fabrication américaine et européenne ;
-dollarisation de l'économie ;
-thésaurisation de la monnaie en plus de l'imposition des zones monétaires parallèles qui auront été pour beaucoup dans l’aggravation de la paupérisation dans l'Espace Kasaï, surtout au cours des 7 dernières années du maréchal Mobutu entre 1990 et 1997 ;
-désinvestissement accéléré générant et accentuant le chômage ;
-apparition du phénomène "délestage" observé dans la fourniture de l'eau et de l'électricité,
-etc.
Espérons qu'il n'ait pas acquis la nationalité américaine !
L'Histoire - la vraie alors - retiendra que l'Udps a payé un tribut lourd à l'avènement de l'État de droit, des Droits de l'homme et de la Démocratie. Des morts, des blessés, des victimes du pillage ont été en grande partie des femmes, des hommes et des enfants liés à l'Udps, surtout les compatriotes Kasaïens.
Mais, la même vérité ne fera pas oublier que depuis 2019 - année de son avènement aux affaires - l'Udps en est devenu le principal fossoyeur. Même le pasteur Paul Mukendi le dit en des termes clairs. Il ne se reconnaît plus dans le parti qui incarnait autrefois des valeurs.
Ainsi, la crise d'autorité qui secoue ce parti depuis deux ou trois ans est tellement mal gérée que ce qui est arrivé à Wa Mpanga était prévisible.
Juste un exemple : le journaliste Stanys Bujakera a réagi à cet assassinat en signalant sur son compte x. com avoir vu l'intéressé dans le même pavillon que lui au CPRK. Or, on ne peut entrer dans une prison que sur base d'un *mandat d'arrêt* établi par un magistrat, et encore à la suite d'une plainte déposée en bonne et due forme.
Y a-t-il eu une plainte à charge de Wa Mpanga ? Si oui, qui en était le plaignant ? Et sur base de quel acte judiciaire en est-il sorti ? S'il s'avère qu'il est entré et sorti sans cet acte, le fait est d'une extrême gravité. L'Histoire, la vraie, retiendra également qu'au plus fort de la crise, une autorité de l'Udps avait mis celle-ci sur le compte de la ‘’vitalité démocratique’’ ! Aujourd'hui, cette prétendue vitalité a tué.
Dans les réseaux sociaux, les réactions des combattants vont dans tous les sens.
A l'heure où de gros enjeux politiques et diplomatiques se bousculent sur fond des enjeux sécuritaires et économiques, on comprend l'option levée de la "banalisation" de l'assassinat de l'ex-fédéral de l'Udps et du procès en flagrance ouvert le 9 juin 2025 à cet effet.
Seulement voilà : s'il se révèle que Célestin Kabasele Wa Mpanga a acquis la nationalité américaine (comme l'ont fait plusieurs combattants de la Diaspora), c'est que ce crime tombe au très mauvais moment...
Certes, l'État est en droit de le qualifier d'une affaire interne à un parti politique dès lors qu'il n'y a pas la main de la police, ni de l'armée, encore moins des Renseignements pour qu'on engage sa responsabilité. *Il n'y a pas crime d'Etat*.
Seulement voilà : l'Udps est un parti politique dont les actions impactent d'une manière ou d'une autre la marche du pays. Une bagarre rangée entre combattants dans la rue est de nature à affecter le fonctionnement des institutions publiques. D'où obligation de faire gérer ce crime avec transparence et intelligence, mais surtout avec sagesse !
De quoi rappeler l'assassinat de Floribert Chebeya. Joseph Kabila n'en avait pas besoin en juin 2010 puisqu'il s'apprêtait à vivre un événement politique et diplomatique à grand impact : la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance de la RDC ! On lui fit porter de force le chapeau... Et un sale cheveu tomba dans la soupe "Appellation d'Origine Contrôlée" (AOC) que se voulait la première fête depuis 1985 à revoir le roi des Belges au Congo-Kinshasa !
Depuis, l'Udps saisit toutes les occasions pour "retatouer’’ sur la peau de Joseph Kabila ce crime...
Omer Nsongo die Lema
omernsongo
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