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Dans une tentative d’un nouveau recours : La requête de Matata Ponyo rejetée hier par la Cour constitutionnelle

Ne s’avouant pas vaincu, l’ancien Premier ministre a tenté une nouvelle action judiciaire pour annuler sa condamnation. Nouveau coup d’épée dans l’eau. En effet, lors de son audience publique d’hier jeudi 28 août, la Cour constitutionnelle, statuant en premier et dernier ressort, s’est déclarée incompétente de statuer sur la requête de Matata Ponyo, ancien Premier ministre et leader du LGD.

La Cour constitutionnelle avait condamné mardi 20 mai Augustin Matata Ponyo, à 10 ans des travaux forcés, à son inéligibilité pour 5 ans. Elle avait aussi ordonné son arrestation immédiate et la saisie de ses biens meubles et immeubles au prorata des fonds détournés. Quelques jours, il a pris poudre d’escampette avant de se retrouver en Belgique comme exilé politique

L’ancien Premier ministre de 2012 à 2016 et député national avait été reconnu coupable de détournements de 156.849.413 dollars américains avec l'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, des fonds destinés au développement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l’est de Kinshasa, et de 89 millions de dollars américains avec le prévenu sud-africain Globler.

Sur les faits, la Cour parle de plusieurs surfacturations non justifiées émises par Christo Grobler sous la supervision et l’indifférence de l’ancien Premier ministre. D’après la Cour, AFRICOM bénéficiait des exonérations. Alors rien ne pouvait justifier les surfacturations dues aux frais de carburant, à en croire le sud-africain.

Rien ne pouvait ainsi justifier le détournement de 89 millions de dollars à charge d’Augustin Matata, Deogratias Mutombo qui facilitait le décaissement des fonds détournés, participant ensemble au modus operandi de l’entreprise criminelle avec de passation des marchés imaginaires.

Cette affaire a suscité des tensions à l’Assemblée nationale notamment, autour de la question des immunités parlementaires de Matata Ponyo. Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, a dénoncé une violation de la Constitution, estimant que le député Matata Ponyo ne pouvait être jugé sans la levée préalable de ses immunités.

Cette position a été contestée par le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta. Ce dernier a rappelé que la procédure avait dépassé la phase pré-juridictionnelle où l’autorisation de poursuites est requise. Il avait, par ailleurs, appelé au respect de la séparation des pouvoirs.

La Pros.

 

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Après la réquisition de la peine de mort : Moïse Katumbi prend fait et cause pour Joseph Kabila

Le réquisitoire de peine de mort du ministère public à l’encontre de l’ancien Président Joseph Kabila, a été à la base d’un tollé général qui a secoué le microcosme politique. C’est de cette façon que le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, est monté au créneau pour réagir samedi 23 août dernier en affirmant qu’il s’agit d’une démarche politique et cynique de la part du pouvoir, destinée à réduire au silence un acteur majeur de la scène politique congolaise.

Dans une déclaration officielle diffusée le 23 août, au lendemain des réquisitions du ministère public dans l’affaire visant Joseph Kabila, Ensemble a dénoncé une justice aux ordres et a alerté sur les conséquences potentiellement graves d’une telle décision.

Et le secrétaire général dudit parti, Dieudonné Bolengetenge Balea, de préciser : “La réquisition de la peine de mort contre l’ancien président Joseph Kabila par un ministère public aux ordres n’est pas une procédure judiciaire ; c’est une manœuvre politique cynique qui vise à semer la terreur et à diviser un peuple déjà meurtri”.

Dans ce texte, la formation de Katumbi dresse un constat sévère sur l’état de la justice sous le président Félix Tshisekedi. Elle affirme : “Qu’on ne s’y trompe pas : cette instrumentalisation de la justice n’a rien à voir avec l’État de droit. C’est une arme de répression massive contre tous ceux qui refusent la pensée unique”, accusant le régime de recourir à des « faux procès, persécutions, enlèvements, arrestations arbitraires, exils forcés, assassinats restés impunis ».

Le communiqué poursuit en indiquant : “Aujourd’hui, c’est Joseph Kabila. Demain, ce sera chaque voix libre, chaque congolais qui ose dire non.”

Ensemble pour la République souligne aussi le risque qu’une exclusion de Kabila de la scène politique entraîne une radicalisation. “Exclure un acteur clé comme Joseph Kabila, c’est le pousser ainsi que d’autres à la radicalisation et ouvrir la voie au chaos. C’est condamner les processus de Doha et de Washington à l’échec. C’est jouer avec le feu”, avertit le document.

Tout en critiquant fermement le régime, le parti réaffirme son attachement au dialogue politique. “La paix ne naîtra pas de la terreur, mais du dialogue. Nous appelons le peuple congolais, la société civile, les forces politiques responsables à exprimer leur indignation face à cette dérive totalitaire. Ce dialogue inclusif, sous médiation crédible, est la dernière chance pour sauver la RDC du gouffre”, peut-on encore lire.

La déclaration s’achève sur une note de détermination. “Le régime peut tenter de museler les voix, mais il n’étouffera jamais la vérité. Nous resterons debout, aux côtés du peuple, pour une justice équitable, une réconciliation véritable et une paix durable. La RDC ne doit être l’otage des ambitions de personne ; elle appartient à son peuple”, conclut Ensemble pour la République.

La Pros.

 

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Accusé de collusion avec Tshisekedi : Martin Fayulu n’acceptera jamais un cadeau empoisonné

A l’issue de la journée de réflexion réservée aux jeunes du parti politique ECIDE, tenue ce mardi 19 août 2025 à Kinshasa, Martin Fayulu Madidi, président de cette formation politique, est sorti de sa réserve pour balayer d’un revers de la main les accusations selon lesquelles il aurait tendu la main à Félix Tshisekedi pour de l’argent.

Après la rencontre qui avait eu lieu entre le président Félix Tshisekedi ainsi que l’opposant Martin Fayulu au palais du peuple, plusieurs réactions tendant à dérouter l’opinion ont été véhiculées dans les plateformes. On accuse le patron de l’ECIDE d’avoir visé l’argent. Une allégation fustigée par Fayulu qui affirme que l’idéal de leur rencontre était de sauver l’intégrité nationale, mettre sur la table la question de l’insécurité qui ronge énormément la partie Est du pays et non d’accepter de don empoisonné.

«Moi, j’ai été candidat président de la République. C’était pourquoi ? Pour m’amuser ? Non, c’était pour diriger ce beau pays qu’est la RDC. J’ai des défis à relever pour cette nation, mais je n’accepte pas de cadeau empoisonné. Je ne pratique pas la langue de bois. Si certains pensent qu’ils peuvent intimider les autres, en tout cas pas moi », a lancé celui qu’on surnomme « le Commandant du peuple ».

Par ailleurs, Fayulu a ajouté : « J’ai assumé plusieurs fonctions dans ma vie, notamment à l’Assemblée nationale. Qui peut dire qu’il m’a corrompu ? J’attends encore que l’on apporte la preuve que je me suis arrangé avec Félix Tshisekedi pour qu’il me donne le pouvoir. C’est un mensonge cousu de fil blanc. »

Évoquant son parcours, le président de l’ECIDé a souligné : « Je suis né ici, dans la capitale de la RDC, et j’ai gravi tous les échelons. J’ai été directeur d’une société pétrolière. Savez-vous ce que cela représente d’être Directeur général d’une société pétrolière au Nigeria ? C’était une fonction stratégique, je pouvais tout faire pour devenir millionnaire. Mais mon éthique et ma crainte de l’Éternel m’ont empêché de céder à la corruption. J’ai également travaillé à ExxonMobil comme Directeur général, avec siège en Éthiopie. Là encore, j’aurais pu, par la contrebande, m’enrichir illicitement. Posez-vous la question : ai-je pris l’argent de quelqu’un ? Non et non. Je vous mets au défi d’enquêter. »

Enfin, revenant sur le dialogue politique qu’il réclame, Fayulu a conclu : « Si nous allons au dialogue, que j’appelle de tous mes vœux et qui constitue la raison principale de mon combat, je me soumettrai aux décisions qui en sortiront ».

Jackson Mutamba

 

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Porte-parole de la coalition LAMUKA : Prince Epenge donne les raisons de l’absence de sa plateforme dans Suminwa II

Prince Epenge, président de l’ADDCONGO et porte-parole de la coalition LAMUKA, arrivé à Kinshasa samedi 9 août 2025 après un séjour en Europe, a réagi au remaniement de Suminwa II.

Prenant la parole devant une foule immense à l’aéroport international de Ndjili, le président de l’ADDCONGO s’est exprimé en ces termes : « Nous avons refusé d’intégrer le Gouvernement Suminwa II, parce que nous de la coalition LAMUKA, nous voulons le bonheur du peuple congolais. Ce Gouvernement ne fera rien, on a fait que permuter les gens, rien de bon ne peut sortir de ce gouvernement et le peuple congolais ne va rien profiter’’, a-t-il dit

Avant de faire savoir que : "Félix Tshisekedi avait souhaité que LAMUKA intègre le nouveau gouvernement, mais nous avons refusé. L'urgence aujourd'hui, c'est pacifier le pays, c'est-à-dire, libérer les territoires occupés, réconcilier les congolais, et amorcer les réformes électorales, parce que nous sommes en deux ans et demi, soit 30 mois de la fin du mandat de Félix Tshisekedi. Pour nous, il est hors de question qu'on puisse différer le dialogue pour gagner du temps afin de préparer un glissement", a-t-il affirmé.

Et de poursuivre : " les congolais meurs en silence, on mange difficilement, et il n'y a pas d'emploi. Il faut qu'il y ait un cadre d'échanges pour que nous puissions réfléchir. Nous nous battons pour avoir le pouvoir, mais nous voulons un pouvoir avec dignité, un pouvoir pour résoudre les problèmes du pays, et non un pouvoir pour intimider les gens ou chercher l'honneur".

Pour rappel, Félix Tshisekedi a échangé, jeudi 5 juin dernier, avec l'opposant congolais Martin Fayulu, à Kinshasa. Accompagné de Prince Epenge et d'autres cadres de LAMUKA, le leader de l'Ecidé -Engagement citoyen pour le développement - a, à l’issue de près de 2 heures d’entrevue, réaffirmé motiver sa démarche dans le cadre de la cohésion nationale.

Interrogé sur une éventuelle participation dans les institutions, Martin Fayulu Madidi a répondu que ce point n’a pas fait l’objet de discussions. C’est depuis la rencontre de l’opposition à Genève en novembre 2018 que les deux personnalités avaient rompu leur collaboration.

Michel Okaso

 

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Fidel Castro Ruz, un homme, un symbole, un legs de la lutte et de la résilience

(Par Cyrille Mwauka Masimango)

Secrétaire Général de l'UDS

Secrétaire-Rapporteur de l’Internationale Antifasciste RD Congo

 

C’est le 13 août 1926, un vendredi, que la terre a vu naître,  un Grand Dirigeant, un Héros,  l’homme de Moncada, le Commandant Éternel FIDEL CASTRO RUZ, une figure emblématique de la Révolution et de la politique cubaine. Cela fait, aujourd'hui, quatre-vingt-dix-neuf ans exactement que sa naissance incarne l'esprit de la lutte et de la Révolution, non seulement pour le peuple cubain héroïque qui a combattu depuis la petite île des Caraïbes, située à quelques kilomètres de la plus grande puissance impériale que l'humanité ait jamais connue. En rédigeant ainsi une page inédite de l'histoire. Mais également pour les travailleurs sans privilèges à travers le monde.

Son anniversaire nous rappelle son héritage, marqué par sa participation à la lutte contre le fascisme, l'impérialisme et le néocolonialisme. Et nous invite à réfléchir sur sa noble lutte qui a contribué à faire honneur aux travailleurs du monde ainsi qu'à ceux qui aspirent à un monde multipolaire. Ceux qui pensaient que l'élévation de l'Empire au rang de seule superpuissance, possédant une suprématie militaire et technologique sans pareil, aurait effrayé ou découragé le peuple cubain sont contraints d'admirer le courage accru de ce peuple valeureux.

Un jour emblématique comme celui-ci et synonyme de la venue d'un Grand Leader, nous galvanise et nous incite à affirmer haut et fort, au nom du peuple congolais uni sous l'égide de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, que nous ne fléchirons devant aucune menace, que nous résisterons à toutes les pressions et que nous sommes déterminés à défendre les principes de la Révolution par tous les moyens légaux nécessaires dans notre combat jusqu'au dernier souffle. Car, la lutte n’a jamais été aussi inégale.

Ce glorieux anniversaire m'offre l'occasion de rappeler, ici, l’héritage de la lutte de Fidel Castro Ruz.

Tout le monde en est conscient, c'est en sacrifiant son propre sang et en se servant des armes de l'adversaire que le peuple a renversé une tyrannie cruelle imposée par le gouvernement nord-américain, soutenue par une armée forte de quatre-vingt mille hommes.

La Révolution cubaine sous la houlette du Commandant Éternel Fidel Castro Ruz a libéré le Cuba, premier territoire en Amérique latine et dans les Caraïbes, de l'impérialisme. Le Cuba demeure donc  le seul pays du continent américain où, durant l'histoire postcoloniale, des sanctions exemplaires ont été infligées aux bourreaux, aux meurtriers et aux criminels de guerre responsables de la mort de dizaines de milliers d'individus.

Sous sa direction, la Révolution Cubaine a restitué et redonné toutes les terres aux paysans et aux ouvriers agricoles. Le Cuba a repris le contrôle de ses ressources naturelles, ainsi que ses industries et services indispensables. Le peuple, combattant sans relâche nuit et jour, a mis fin à l'invasion mercenaire de Playa Girón orchestrée par un gouvernement américain en moins de soixante-douze heures. Cela a permis d'éviter une intervention militaire directe de ce dernier et une guerre aux conséquences incalculables.

Fidel Castro Ruz a laissé un héritage considérable : celui de la Révolution cubaine et de l'édification d'un État socialiste. Son règne a entraîné d'importantes transformations sociales et économiques. La Révolution a mené à l'établissement d'un État socialiste avec la nationalisation des entreprises et l'introduction de réformes socialistes dans l'ensemble des secteurs de la société.

Merci, Castro le Maître !

 

Fidel Castro Ruz, un homme, un symbole, un legs de la lutte et de la résilience
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