L’ex-député provincial Mike Mukebayi, l'ancien candidat à la présidentielle de 2023 Seth Kikuni, et l’influenceuse Denise Mukendi ont quitté la prison centrale de Makala ce samedi 1ᵉʳ mars 2025. Leur libération conditionnelle a été décidée par le ministre d’État de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, qui a également procédé, par la même occasion, à la libération de plus de 800 prisonniers, bénéficiaires de la grâce présidentielle.
«Nous avons procédé ce jour à la libération conditionnelle de 3 prisonniers et de 801 bénéficiaires de la grâce présidentielle à la prison de Makala. Le processus de libérations va se poursuivre dans toutes les prisons du pays à partir de ce dimanche», a déclaré Constant Mutamba ce samedi sur son compte X.
D’après des sources officielles, cette décision s’inscrit dans une volonté d’apaisement du climat sociopolitique, alors que la RDC fait face à des tensions liées à la guerre dans l’Est du pays, impliquant la rébellion du M23/AFC.
Seth Kikuni avait été condamné à un an de prison par le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe pour « incitation à la désobéissance civile » et « propagation de faux bruits ». Il avait été arrêté le 2 septembre 2024 après des déclarations faites à Lubumbashi.
Pour sa part, Mike Mukebayi, cadre du parti Ensemble pour la République, avait écopé de 30 mois de servitude pénale pour « faux bruits », après une intervention dans une émission télévisée. Son jugement avait été rendu par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe le 21 février dernier.
Quant à Denise Mukendi Dusauchoy, elle avait été condamnée à trois ans de prison par le Tribunal de paix de Kinshasa-Ngaliema, le 16 décembre 2024. Elle était poursuivie pour « faux bruits », « faux en écriture » et « injures publiques » à l’encontre de l’opposant Jacky Ndala et des services de renseignement congolais.
De 2008 à 2012, Adolphe Muzito était le Premier ministre de Joseph Kabila. Aujourd’hui, il n’est pas d’accord avec sa manière de voir les choses face à la gestion de la crise sécuritaire dans l’est du pays. Près d'une semaine exactement, Joseph Kabila avait, dans une tribune publiée par un média sud-africain, critiqué son successeur qui, à ses yeux, est le principal responsable de la crise sécuritaire.
En plus, Joseph Kabila a aussi fait comprendre que les revendications du M23 étaient légitimes.
«C’est pour cela qu’on l’accuse d’être derrière le M23. Quelqu’un qui a dirigé ce pays pendant dix-huit ans ne peut pas faire valoir la thèse du Rwanda», a réagi, à son tour, Adolphe Muzito.
Pour le président du parti Nouvel Elan, en ce temps de crise, Joseph Kabila devrait normalement travailler de concert avec son successeur Felix Tshisekedi pour l’intérêt de la nation.
Le Visionnaire du mouvement Le Centre a accueilli avec satisfaction la nouvelle de la libération de Mike Mukebayi, Seth Kikuni et Jean-Marc Kabund de la prison centrale de Makala. Pour Germain Kambinga, cette mesure prise par le Président de la République, Félix Tshisekedi, constitue une étape cruciale qui va renforcer la cohésion nationale, préalable incontournable pour tout dialogue en cette période de crise sécuritaire due à l’agression rwandaise. Dans une publication faite hier, dimanche 2 mars 2025, l’Ancien Ministre de l’Industrie rappelle avoir formulé, il y a plus de deux semaines, un plaidoyer pour la décrispation politique en RDC pour poser les jalons d’une bataille plus solide visant la protection de l’intégrité et de la souveraineté du pays. Aussi, Germain Kambinga avait, dans sa lettre ouverte adressée, tout dernièrement, à la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), tracé la voie à suivre pour l’unité des congolais au nom de la défense de l’intérêt de la patrie. Lisez, une fois de plus, cette correspondance lancée aux prélats catholiques.
Lettre ouverte du Mouvement politique « Le Centre » à l’attention des pères spirituels de la CENCO (Eglise Catholique) et de l’Eglise du Christ au Congo, au sujet du dialogue national
Très chers pères spirituels, le mouvement politique LE CENTRE suit avec une attention soutenue l’évolution de la situation sécuritaire qui prévaut à l’est de notre pays. Nous avons de façon patriotique face à ce drame que le Rwanda impose une énième fois à notre pays, fait plusieurs déclarations médiatiques et avons adressé un mémorandum contenant des propositions concrètes et réalistes pouvant contribuer à aider la RDC notre pays à garder sa dignité et sa grandeur.
De ce fait, après avoir suivi la démarche que vous avez récemment entamée en vue de l’organisation d’un dialogue national pour « retrouver la cohésion nationale » dont notre pays a besoin en cette période difficile, nous faisons un certain nombre d’observations dont la teneur est reprise dans les lignes qui suivent
De prime abord, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un dialogue entre politiciens congolais dans le contexte de guerre d’agression que nous traversons.
En effet, réunir des politiciens dont la plupart n’a aucune expérience militaire ni véritable capacité d’apporter des solutions sur la problématique militaire qui se pose, mais dont pour la majorité, le dialogue constitue une tribune d’expression d’ambitions personnelles et de quête subtile de positionnement politique, nous semble être une démarche biaisée en amont et dont l’impact sur le cours de la guerre est nul, si pas négatif.
Nos troupes seront-elles mieux motivées, mieux équipées ou plus enclin à vaincre si des politiciens à Kinshasa se mettaient autour d’une table et formaient un nouveau Gouvernement d’union nationale ? Se répartissaient des postes au sein des entreprises du portefeuille de l’état ?
Car nous savons très bien qu’aucun dialogue entre congolais ne se fait de façon totalement, désintéressé sinon quel en serait l’intérêt si aucun « commerce » n’y était attendu ? Nous savons de quoi nous parlons.
Au regard de la gravité de la situation, voir un tel chef-d’œuvre d’hypocrisie politique se construire devant nous, nous fait désespérer de la conscience citoyenne des acteurs de la société congolaise (société civile et politiciens).
Quand est qu’il y a eu un dialogue inter ukrainien après l’attaque de la Russie, ou de dialogue inter Koweitien pendant l’attaque iraquienne ? Dialogue inter palestinien entre le FATAH et le HAMAS après la riposte Israélienne… la cohésion des cœurs et le sens patriotique ne s’accommodent pas de tous ces simagrées.
Nous considérons pour notre part, que le premier pas dans la recherche de la paix et la résolution de la crise sécuritaire qui nous frappe est la défaite des insurgés et le retrait du Rwanda pays agresseur. Comme au plus fort de la crise provoquée en 2012 par le même mouvement, les efforts avaient été concentrés premièrement sur le retrait de l’armée rwandaise et la victoire de l’armée congolaise sur les insurgés, et c’est seulement après cela qu’ont été envisagées des concertations nationales pour consolider la cohésion nationale et faire front face à l’ennemi dans une harmonie politique interne retrouvée. D’où vient que l’on veuille mettre aujourd’hui la charrue devant le bœuf ? Pendant que nos troupes sont sous le feu de l’ennemi, que des jeunes congolais s’enrôlent dans l’armée, que d’autres tombent sur le champ d’honneur, que le Rwanda installe une administration parallèle à Goma, que le Rwanda projette de créer une monnaie pour les territoires en ressuscitant ce projet avorté du RCD-GOMA, la priorité serait une réunion de politiciens égotiques dans les salons climatisés de Kinshasa ? De qui se moque-t-on ? La priorité selon nous est de consolider l’efficacité du front militaire et d’améliorer la gouvernance pour offrir à notre armée dans une discipline patriotique affirmée, les moyens de la victoire et de l’honneur national.
Jamais dans l’histoire du Congo indépendant, notre pays n’a été aussi riche et n’a eu autant de moyens, jamais notre armée n’a eu autant de moyens qu’aujourd’hui.
Alors pourquoi désespérer alors qu’il s’agit d’un simple problème d’organisation et de sursaut patriotique. Ce ne sont pas les Hommes de valeurs qui manquent dans nos services de sécurité civils et militaires, Monsieur le Président c’est eux la solution et c’est de là que viendra le salut de notre patrie. C’est de cette manière que nous écrirons le récit national que la postérité prendra en exemple. L’histoire ne devra pas, de notre époque dire, « plutôt que d’organiser la défense de la patrie, nos parents dialoguaient entre eux pour savoir qui avait de son côté le monopole de la vérité pendant que le Rwanda envahissait le Congo ».
Chers pères spirituels, la nature de la crise à laquelle nous faisons face est une action armée, orchestrée par un pays étranger qui a pour objectifs de coloniser nos terres et en piller les ressources pour le compte des commanditaires qui sont des nations puissantes sur l’échiquier mondial et des multinationales tentaculaires.
Pour ce faire, ils instrumentalisent certains compatriotes qui ont choisi de céder à l’appât du gain avec des revendications aussi floues qu’inacceptables pour notre jeune démocratie. Nous considérons donc, que vouloir dialoguer avec eux, alors qu’ils viennent au prix de milliers de morts congolais, de faire des conquêtes territoriales importantes, est moralement inadmissible. Un tel dialogue n’aura pour effet que le rétropédalage de notre pays 30 ans en arrière, alors qu’il est engagé sur la voie de l’enracinement de sa démocratie constitutionnelle ; Ce serait une violation de notre constitution, dont l’évolution vous était par ailleurs que peu souhaitable. Notre Constitution non seulement qualifie leurs actes de haute trahison, mais elle définit la non-violence et les élections comme seuls modes d’accession aux responsabilités publiques.
N’avons-nous toujours pas compris que les brassages et mixages tant réclamés par les insurgés qui ont provoqué successivement des crises sécuritaires dans notre pays constituent une stratégie du Rwanda, notre agresseur, pour nous infiltrer et perpétuer le cycle de pillages de nos ressources et la fragilisation continue de notre appareil sécuritaire ? Comment est-ce possible qu’après ces constats partagés par l’ensemble de nos compatriotes, il vienne à l’idée des compatriotes valeureux comme vous, de les envisager à nouveau ?
Classiquement, trois cas de figure existent en terme d’approches de négociations : Soit qu’on a le rapport de force en sa faveur, soit qu’il est équilibré et qu’aucun de protagonistes ne peut prendre le dessus sur l’autre, ou encore lorsqu’on est perdant dans la lutte.
De pressantes interrogations taraudent notre esprit, dans quel cas de figure situez-vous cette démarche de dialogue incluant les M23 : Considérez-vous que la RDC soit en position de force ? Ou alors que nous sommes en train de perdre la guerre ? Ou estimez-vous tout simplement que notre armée nationale est à mettre au même niveau qu’une rébellion terroriste stipendiée par le Rwanda ?
Quelle serait la conclusion d’une telle initiative ? L’abandon de notre constitution ? La légalisation de sa violation ? Ou simplement une abdication honteuse et pernicieuse de la RDC face au Rwanda ? Croyez-nous cela consacrera la fin de la RDC tel que nous la connaissons.
Outre ces interrogations, nous avons une nette impression que dans la présentation et le marketing de ce dialogue, l’on voudrait de manière sibylline présenter à l’opinion d’un côté l’image d’un pouvoir affaibli et à l’origine de la crise suite à ses ambitions réformatrices de la constitution, et de l’autre celle d’une opposition anti-réformes constitutionnelle renforcée par la faveur des circonstances ; ce qui ne correspond en rien à la situation politique en RDC. Le problème, nous insistons est militaro-sécuritaire. Pourtant, lorsqu’on se pose en conciliateur, l’on doit veiller à ne pas biaiser jusqu’à l’image des protagonistes.
Chers pères, le désarroi dans lequel se trouvent nos compatriotes après le carnage de l’armée rwandaise à Goma nous choque tout autant qu’il choque toute la nation. Mais, nous avons le devoir de ne pas paniquer ni diluer dans notre peine, la lucidité qui doit nous caractériser afin de trouver des moyens objectifs pour délivrer définitivement notre nation des appétits voraces d’un pouvoir tyrannique qui a pour ambition la colonisation de nos terres. Car, l’urgence aujourd’hui réside en la définition d’une approche diplomatique gagnante et honorable pour notre pays, et l’élaboration d’une stratégie militaire efficace. Le format du dialogue que vous proposez, bien que d’une esthétique morale louable n’est pas une solution crédible face à la guerre que nous impose le RWANDA et son bras séculier M23-AFC.
Dans cet ordre d’idées, nous reprenons ici des propositions que nous vous avons soumises à travers notre mémorandum du 05 Février 2025 :
Sur le plan diplomatique
LE CENTRE considère que le microcosme diplomatique est dirigé essentiellement par des intérêts parfois divergents entre nations, et que de jolis mots touchants ou une belle présentation ne suffisent toujours pas à convaincre et joindre à sa cause. LE CENTRE préconise donc que le Congo ait une approche diplomatique claire et décisive qui mette à la fois tous les acteurs impliqués devant leurs responsabilités, mais qui offre également au Rwanda et à la RDC des sorties honorables à l’issue de cette crise.
Ainsi, LE CENTRE fait les propositions suivantes :
Le retrait sans délai et sans condition de l’armée Rwandaise et du M23 du territoire congolais ;
La création d’une Zone Tampon des Nations Unies, étendue sur au moins 2 km de part et d’autres de la frontière commune des deux pays, et occupée par la Force Opérationnelle de l’Union Européenne (EUFOR) et de la Force Africaine en Attente (FAA), ou encore par l’armée américaine avec mandats offensifs, pour empêcher les groupes armés des deux pays d’attaquer. Cette zone tampon permettra par ailleurs de lutter contre le pillage des minerais de la RDC. Le Centre considère que c’est la seule alternative crédible et respectueuse pour les deux Etats
Le refus catégorique de la négociation avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, sauf dans le cadre du processus de Nairobi, car un tel processus entrainerait de facto l’arrêt du processus démocratique en RDC, ce qui est inadmissible au regard des énormes sacrifices consentis par le peuple congolais depuis 20 ans pour la construction de sa trajectoire démocratique ;
La Création d’un Tribunal International Spécial pour le Congo afin d’ouvrir des enquêtes, établir les responsabilités et obtenir des réparations de la part des responsables de crimes commis dans le cadre des conflits armés qui ont sévit dans notre pays depuis 2006, date de la fin du processus transitionnel issu du dialogue inter congolais incluant le récent carnage perpétré à Goma lors de l’attaque de l’armée rwandaise et de leurs supplétifs du M23.
Pour marquer la conscience de l’humanité et construire notre mémoire nationale, LE CENTRE recommande au gouvernement de décréter un deuil national pour rendre hommage aux milliers de nos compatriotes lâchement assassinés par l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23 à Goma.
Sur le plan militaire et de la nécessité de la cohésion nationale
La stratégie du Rwanda pour la conquête de nos territoires est restée invariable tout au long de ses nombreuses tentatives de colonisation de notre état : créer des foyers de tension, profiter de la division des congolais pour le recrutement des traitres (qui par appât du gain ont cédé à la séduction de l’ennemi), pour empêcher toute politique de développement dans ces zones déstabilisées afin de faire constater la nécessité d’une balkanisation ; Et cela est justifié par la sempiternelle préoccupation du danger supposé et délibérément amplifié par eux, que représentent les FDLR.
Aussi, la responsabilité des acteurs politiques, de par la magistrature morale qu’ils exercent sur l’opinion, est de faire preuve de dépassement, car le soutien à notre armée doit être totalement désintéressée et sans condition. Le premier qui doit prendre ses responsabilités en tant que garant de la cohésion nationale, c’est le président de la république.
Pour ce faire, Le Centre propose :
La convocation des états généraux des services de sécurité pour réfléchir sur les réformes profondes visant à éradiquer les actes de trahison, renforcer les capacités de stabilisation et de protection de l’intégrité territoriale etc.
La Libération des Prisonniers incarcérés pour des violations caractère politique de l’ordre public.
La mise en place d’un mécanisme pour solliciter le retour et garantir la sécurité des opposants qui se sont exilés.
La Résolution définitive de la question des tutsis congolais à travers un dialogue inclusif de toutes les communautés du grand Kivu et d’ailleurs, ainsi que des actions de sensibilisation contre toute stigmatisation, et répression des discours et actes de discrimination ;
En complément aux mesures initiées par le Président de la République sur la réduction du train de vie des institutions, Le centre propose les réformes ci-dessous :
Renforcement du contrôle des deniers publics par l’encadrement de la dépense publique : l’une des réformes les plus importantes serait celle du statut des agents du service financier des ministères (comptables, sous-gestionnaires de crédits et des contrôleurs financiers) en leur octroyant un statut et des revenus indépendants des cabinets ministériels pour qu’auréolés de leur pouvoir de contrôle, ils constituent un véritable contre poids au ministre ;
Une interdiction formelle du paiement en espèces doit être faite à la banque centrale afin que les dépenses des institutions ne se fassent plus via la manipulation des billets de banque, qui favorise les détournements, mais plutôt par virement bancaire ;
Réduction en divisant par trois les rémunérations des animateurs et membres des institutions (Parlement, Présidence, Gouvernement etc.) ; pour permettre selon nos estimations, d’économiser entre 150 à 200 millions de dollars américains à reverser tout de suite à l’effort de guerre. Cela a déjà été expérimenté en 2012 lorsque les terroristes du M23 avaient pour la première fois occupé la ville de Goma.
Chers pères, nous ne pouvons ignorer en tant que mouvement centriste, les vertus du dialogue, qui du reste est profondément ancré dans notre philosophie politique, ni ignorer les divergences profondes qui existent entre les acteurs politiques sur des questions essentielles de la vie nationale et qui requièrent un minimum de consensus tel que l’organisation des élections, les réformes constitutionnelles etc.
Nous ne sommes pas non plus sourds aux revendications de certains compatriotes de l’opposition qui soit croupissent en prison ou sont en exil déclaré ou pas, mais ces questions ne nécessitent pas forcément un dialogue, car elles dépendent d’une décision politique et il va de soi qu’en cette période sensible, le Président de la République doit avoir comme mode de gestion du pays, le Rassemblement des filles et fils de la République au-delà des clivages politiques.
Notre démarche est faite de bonne foi, et est empreinte de l’urgence d’agir qui guiderait tout cœur patriotique. Nous ne devons pas oublier que pour la RDC, il s’agit d’une guerre existentielle soit nous démontrons notre capacité à protéger notre héritage national soit on nous le prendra ? Winston Churchill disait :
« Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre, alors vous aurez le déshonneur mais aussi la guerre… »
Chers pères spirituels,
Peuple Congolais,
Dirigeants du Congo à vous de choisir.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple !
Après avoir été affranchi de sa condamnation de sept ans, selon le verdict de la Cour, suite à la grâce présidentielle du 31 décembre 2024, l'opposant politique Congolais Jean-Marc Kabund a, dans une déclaration faite à la presse ce jeudi 27 février 2025, dressé un bilan désastreux, selon lui, de la gestion du Président de la République, Félix Tshisekedi.
L'ancien Vice-président du parti au pouvoir ne s'est pas privé le droit d'attribuer les multiples violations qui sévissent sur l'ensemble du territoire national, surtout celles causées par la guerre d'agression rwandaise ainsi que la précarité de la vie des Congolais.
“Le bilan est sans appel. Sous son [Félix Tshisekedi] mandat, le pays sombre dans la violence, avec l’Est en proie à la guerre, l’appauvrissement de 80% de la population, et l’autoritarisme. Ces échecs ne sont pas un hasard. Ils découlent d’une gestion clientéliste et d’un mépris total pour l’État de droit”, a déclaré Jean-Marc Kabund. Il a saisi l'opportunité pour faire le point sur la réforme constitutionnelle voulue par le Chef de l'État au dernier trimestre de l'année antérieure et dont une commission devrait être mise en place au courant de ce mois de février finissant. Kabund parle d'une tentative de coup d'Etat constitutionnel parce que ne répondant pas à l'intérêt général et étant contraire à l’esprit des combats démocratiques menés par Feu Etienne Tshisekedi.
"Une révision constitutionnelle ponctuelle pourrait être légitime si elle répondait à l’intérêt général. En revanche, la manœuvre visant à modifier la loi fondamentale pour permettre un troisième mandat, voire plus, relève d’un coup d’Etat constitutionnel. Ce projet, contraire à l’esprit des combats démocratiques menés par Feu Etienne Tshisekedi, insulte la mémoire des martyrs de la démocratie. Pis encore, il aggrave les fractures sociales et sécuritaires, comme en témoignent les discours belliqueux de ses promoteurs. C’est une telle tentative de hold-up institutionnel qui a précipité le Congo dans le chaos actuel", a-t-il ajouté.
Il y a lieu de rappeler que, condamné pour outrage au Chef de l'État et diffamation, Jean-Marc Kabund a finalement retrouvé le chemin de la liberté en cette période de grave crise sécuritaire et humanitaire qui secoue la partie orientale du pays. De plus, sa mise en liberté coïncide avec le vœu de Félix Tshisekedi, Président de la République, de mettre en place un Gouvernement d'union nationale pour une cohésion nationale dans la recherche de la paix, une paix durable et existentielle sur l'étendue du territoire congolais.
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) dénonce les déclarations du Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, lors de son meeting à Bandundu, au cours duquel il avait accusé le Président honoraire Joseph Kabila d'être derrière la milice Mobondo. Le PPRD rappelle que cette milice est née de revendications liées à la vente de terres ancestrales. Le parti souligne la proximité du pouvoir actuel avec cette milice et appelle à la cessation de la manipulation politique. Pour faire la lumière sur cette situation, le PPRD exige la publication des rapports d'enquête internationaux et des poursuites judiciaires contre les auteurs des massacres, tout en alertant sur les tentatives de diversion du régime en place.
Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie
PPRD
« Unité-Action-Progrès-Solidarité »
Le Secrétaire Permanent
COMMUNIQUE DU PPRD N°PPRD/SP/ERS/2025 DU 27 FEVRIER 2025
Face à un énième "faux-fuyant" du régime dictatorial de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, le PPRD dénonce la manipulation et l'instrumentalisation de la vérité. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD en sigle, exprime sa profonde indignation face aux déclarations fallacieuses du ministre des Transports, Monsieur Jean-Pierre Bemba, ancien ministre de la Défense, à l'occasion de son « meeting populaire » tenu le 25 février 2025 dans la Ville de Bandundu, Chef-lieu de la Province de Kwilu.
En effet, dans une dernière tentative désespérée de détourner l'attention du peuple congolais des véritables responsabilités du régime en place, Monsieur Bemba a porté, sans preuve aucune des accusations absurdes et totalement mensongères contre le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, l'accusant, toute honte bue, d'être derrière le phénomène Mobondo.
Le PPRD rappelle que cette milice Mobondo est née dans un contexte où sa seule revendication portait sur la vente de terres ancestrales aux fermes de Kingakati, par des membres de la tribu Teke. Il est donc totalement incohérent et absurde d'accuser le Président de la République Honoraire et Sénateur à vie, Son Excellence Joseph Kabila d'être derrière ceux qui s'en prennent aujourd'hui violemment aux vendeurs de ces terres.
Pire encore, des faits irréfutables démontrent la proximité du pouvoir en place avec cette milice. En effet, plusieurs de ses membres ont été reçus en audience par les autorités et même intégrés au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC en sigle. Le régime dictatorial actuel ne peut donc se soustraire de ses responsabilités en tentant vainement de faire diversion comme pour le cas du M23 par des accusations politiciennes dénuées de tout fondement.
Le PPRD salue la saisine de plusieurs organismes internationaux, notamment de l'Union africaine (UA) et des Nations Unies (ONU), qui enquêtent actuellement sur ces massacres. Les victimes, dans leur mémorandum, pointent du doigt la complicité ou le laxisme du gouvernement face à ce qui s'apparente à un véritable génocide.
Face à cette situation gravissime, le PPRD exige :
1. La cessation immédiate de la manipulation politique visant à salir l'image de marque et le nom du Président Joseph Kabila Kabange, Sénateur à vie, Président National du PPRD et Autorité Morale du Front Commun pour le Congo, FCC en sigle ;
2. La publication sans délai des rapports des experts internationaux chargés d'enquêter sur ces crimes ;
3. L'engagement de poursuites judiciaires contre les véritables auteurs de ces massacrés, conformément aux demandes des victimes.
Le PPRD tient à alerter l'opinion nationale et internationale sur cette tentative grossière de diversion et appelle à la vigilance face aux manœuvres d'un pouvoir aux abois, prêt à tout pour masquer son échec et son implication dans la déstabilisation du pays.
C'est depuis le 27, et 28 janvier 2025 que l'opposition politique armée AFC/M23 a occupé la ville de Goma, cela avec tous les dégâts constatés des pillages, vols, viols, enlèvements, assassinats sélectifs par des faiblards en fuite avant de quitter la belle ville touristique.
Plusieurs bâtiments n'ont pas échappé à ce vandalisme au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
C'est le cas ici du bureau de la coordination Provinciale du parti politique Ensemble pour la République en ville de Goma.
Faisant le constat des dégâts matériels ce mercredi 26 février 2025, Franck Mbutu, cadre de ce parti politique cher à Moise Katumbi qui sortait à peine de sa cachette se dit consterné de constater le sabotage dont a été victime les beaux bureaux de sa formation politique impacté par des casses causés par des tirs à l'arme automatique orientés vers le bâtiment et qui sont encore perceptible et bien visible sur les effigies du charmant Moïse Katumbi Chapwe imposées sur les façades de l'immeuble vitré qui s'impose majestueusement sur le boulevard JPK en plein centre huppé de Goma.
Il appelle toutefois l'UDPS à se connecter aux vraies réalités de cette guerre et de tout faire pour que la paix règne sur la partie encore sous sa gouvernance car, selon lui, le devoir du Président Tshisekedi est de protéger les populations, toute tendance confondue.
"C'est choquant de voir le sabotage dont a été victime notre bureau, que je qualifie d'un sabotage ciblé pure et simple.
Ils ont vandalisé notre bureau alors qu'à quelques mètres de chez nous, se trouve le bureau d'un parti politique proche de l'UDPS au pouvoir mais qui n'a pas été touché.
C'est comme si Ensemble pour la République était la cible préférée, nous regrettons cela et appelons le pouvoir à une prise de conscience".
Il sied de souligner que les biens des acteurs politiques sont la cible des terroristes du M23.
Le Président de la République et Haute Autorité Politique de Référence de l'Union Sacrée de la Nation, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a réuni, le samedi dernier, les membres du présidium, les Députés nationaux, les Sénateurs, les Gouverneurs, les membres du Gouvernement, les Présidents des Assemblées provinciales ainsi que les chefs des partis et regroupements politiques membres de l'Union Sacrée de la Nation. Parmi les recommandations que le Président Tshisekedi leur avait données, figure, entre autres, la mobilisation de la jeunesse aux opérations de recrutement volontaire lancées par les FARDC.
De la parole à l'acte, le Secrétaire Général et Président intérimaire de l'UDPS/Tshisekedi, l'honorable Augustin Kabuya a réuni mercredi 26 février 2025, devant le siège national de Limete 11ème rue, le premier groupe des jeunes de son parti qui se sont portés volontaires au service militaire.
Il était question pour le numéro 1 de l'UDPS/Tshisekedi de les féliciter et de les encourager pour avoir répondu favorablement au mot d'ordre du Président de la République.
Dans son speech, Augustin Kabuya a aussi exhorté les jeunes de toutes les provinces du pays à se faire enrôler dans l'armée afin d'assurer une représentativité suffisante de toutes les tribus et lutter contre les infiltrations étrangères au sein des FARDC.
L'occasion faisant le larron, il a abordé la question relative au message faisant état de la discrimination des swahiliphones à Kinshasa. Pour le Président intérimaire de l'UDPS, il s'agit d'une propagande initiée par Paul Kagame et relayée par certains religieux après avoir échoué sur celle de la supposée discrimination des Banyamulenge en RDC. Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, le Ministre d'État en charge des Infrastructures et Travaux publics est Munyamulenge. Pour une petite histoire, ce dernier a été élu Député national sur la liste de l'UDPS/TSHISEKEDI, au terme des législatives nationales de décembre 2023, avant d'être proposé au gouvernement toujours par l'UDPS/Tshisekedi.
Dans la même lancée, le SG Augustin Kabuya a indiqué qu'il a lui-même dans son entourage plusieurs collaborateurs issus de l'espace Swahiliphone. Il s'agit du Secrétaire National de l'UDPS/Tshisekedi en charge de la Communication, Clément Baruti nommé par ordonnance présidentielle, Membre du Conseil d'Administration à l'OCC, de son assistante madame Faida Biringanine Alphonsine, de la Présidente fédérale de l'UDPS/Tshisekedi UVIRA, madame Francine Mwangaza qui, tous, étaient d'ailleurs présents à cette activité et, comme un seul HOMME, ont, séance tenante, rejeté formellement cette fausse thèse de maltraitance des swahiliphones.
Signalons, cependant, que la liste de collaborateurs du Chef de l'administration du parti présidentiel n'est pas exhaustive. Parmi ceux qui étaient absents à cette activité, on peut citer le Député National, PCA de l'OGEFREM et Président de la ligue des jeunes de l'UDPS/Tshisekedi, l'honorable Adolphe AMISI MAKUTANO, le Secrétaire National et Administrateur à la SONAHYDRO Léon ZINDULA, le Secrétaire National Victor OKITOKOMA et le Sénateur Idrissa AFANI.
Prenant la parole à son tour pour étayer les propos de son chef, le Secrétaire National Clément Baruti a rappelé que le poste de VPM en charge de l'intérieur au sein du gouvernement, ceux de Directeur de Cabinet du Chef de l'État, du Président de l'Assemblée nationale, du Président du Sénat , du 2ème Vice-président du sénat, du Questeur Adjoint du Sénat, du Chef d'état-major Général des FARDC, du Chef de la DGM, du VPM de Plan, du Chef de la garde Républicaine sont assumés par des swahiliphones.
Partant de cette réalité, Augustin Kabuya s'est posé la question de savoir si Paul Kagame a ses propres swahiliphones qu'il veut imposer aux congolais ou encore qu'il nous indique avec des détails nécessaires des Swahiliphones qui sont maltraités à Kinshasa. Ces questionnements viennent juste d'attester que le fait pour certains parmi nos compatriotes de relayer ce message de discrimination, l'ennemi Paul Kagame a décidé d'user de la ruse pour diviser les Congolais par le canal de son armée numérique déployée sur les réseaux sociaux.
Il sied de noter que c'est par une belle ambiance que l'activité de ce jour a pris fin. Toute porte à croire que dans les prochains jours, les autorités compétentes vont mettre les bouchées doubles pour assurer l'évacuation des jeunes volontaires présentés ce jour vers les centres d'encadrement militaires.
Depuis le début du mandat de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), sous la présidence de l’Honorable Gabriel Mokia, n’a cessé d’apporter son soutien indéfectible aux actions du Chef de l’État en faveur du développement et de la stabilité de notre pays.
Aujourd’hui, alors que nos vaillantes Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) mènent un combat noble pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale, le MDCO réaffirme sa loyauté envers la Nation toute entière et exprime sa solidarité totale avec nos soldats qui se battent pour notre sécurité.
Dans cette optique, le MDCO a décidé de remplacer les grandes enseignes datant de la période électorale par un visuel de soutien aux FARDC, mettant ainsi en avant l’engagement patriotique du parti et de son président envers ceux qui protègent la République sous le leadership du Chef de l’État.
Le MDCO invite toutes les forces vives de la Nation à se joindre à cet élan de solidarité et à témoigner leur soutien aux FARDC, garantes de notre liberté et de notre avenir commun.
Que vive la RDC !
Que vivent nos Forces Armées !
Que vive le MDCO !
La Cellule de Communication du Mouvement des Démocrates Congolais CCMDCO
La dernière sortie médiatique du Président honoraire Joseph Kabila a poussé Augustin Kabuya à dénoncer le soutien de l'ex- Président aux rebelles du M23. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, a réagi vivement ce lundi 24 février 2025, aux accusations de Joseph Kabila. Augustin Kabuya dit que l’ex-Président n’est pas la bonne personne pour donner des leçons aux congolais sur les préjudices causés pendant son règne.
Joseph Kabila avait critiqué le gouvernement de Félix Tshisekedi concernant les revendications des terroristes du M23. Augustin Kabuya estime que ces déclarations confirment que Kabila a toujours soutenu les terroristes. “Joseph Kabila sort enfin de son silence et dévoile son vrai visage. En dehors de la violence et des armes, il n’a jamais su faire de la politique démocratique.
Il sait bien que si des élections se tenaient aujourd’hui, personne ne voterait pour lui ou pour ses alliés, vu tout ce qu’ils ont fait”, a déclaré Augustin Kabuya.
Kabuya a également réagi aux accusations de Kabila concernant le musèlement de l’opposition par le gouvernement actuel.
Selon lui, Kabila n’a pas le droit de parler de démocratie. “Est-ce qu’un homme comme Kabila, qui a tant de sang sur les mains, peut parler de démocratie ? Dans sa tribune, Joseph Kabila a fait observer que la crise actuelle en RDC remonte à 2021, et est multidimensionnelle. "C’est une crise sécuritaire et humanitaire, mais surtout une crise politique, sociale, morale et éthique. Cet aspect est minimisé, voire ignoré, par les pays et organisations partenaires de la RDC, y compris la SADC", avait déclaré le Président honoraire, qui estime que la SADC devrait mieux comprendre la situation. "Les revendications du peuple congolais contre son Gouvernement doivent être prises en compte", dixit Joseph Kabila. Peut-il même aller discuter calmement avec la famille de Floribert Chebeya ? Kabila se cachait derrière le système électoral de Nangaa”, a ajouté Augustin Kabuya.
Dans son interview, Joseph Kabila a expliqué que la crise actuelle en RDC dure depuis 2021. Il la décrit comme étant une crise sécuritaire, humanitaire, politique, sociale, morale et éthique. Selon Kabila, ces aspects sont ignorés par les pays partenaires de la RDC, y compris la SADC.
"Aujourd'hui, Joseph Kabila lui-même monte au créneau, pour faire tomber les masques. Ce dernier, en dehors de la voix des armes, ne peut pas faire la politique d'une manière démocratique. Ils sont tous conscients que s'il y a élection, en bonne et due forme, personne ne peut voter pour eux, vu tout ce qu'ils ont fait. Le malheur pour moi est d'avoir eu une longueur d'avance sur certains acteurs politiques", a-t-il indiqué.
"Est-ce que dans un pays sérieux, quelqu'un comme Kabila peut-il parler de la démocratie ? Peut-il aller calmement dans la famille de Floribert Chebeya, Bazana parler de ça ? Il y a beaucoup de choses. Kabila se cachait derrière Nangaa", a-t-il rajouté.
Après l'annonce, par le Chef de l'État Félix Tshisekedi, de la formation éventuelle d'un gouvernement d'Union nationale élargi à l'opposition, Prince Epenge, porte-parole de Lamuka soutient: « Proposer un gouvernement d'Union nationale aujourd'hui, c'est se moquer des Congolais, c'est cracher sur les enfants de Goma qui meurent, les enfants du Nord et Sud-Kivu que M. Félix Tshisekedi a abandonné ».
Et de rappeler que le Congo connaît 3 crises majeures : la crise sécuritaire qui est en train de déchirer le pays ; la crise politique liée à l’illégitimité des institutions actuelles et une crise sociale aiguë. M. Félix Tshisekedi pense que ces 3 crises graves qui secouent le Congo peuvent être résolues par un simple débauchage des opposants? s'est-il interrogé.
Dans son argumentaire, ce porte-parole de Lamuka estime qu'un « simple gouvernement d'Union nationale ne fera rien d'autre que consolider la gloire personnelle de Félix Tshisekedi.
« La coalition Lamuka a conscience que la voie à suivre aujourd'hui, c'est le dialogue prôné par les Églises catholique et protestante », tranche Prince Epenge avant de poursuivre : « C'est la solution, la seule d'ailleurs pour résoudre les 3 crises graves auxquelles fait face la RDC ».
Autrement, prévient-il, « le drame va continuer et ce qui arrivera demain, certainement Félix Tshisekedi en sera comptable devant le peuple, lui qui semble ignorer que le Congo est au bord du précipice », lance-t-il.
Dans tous les cas, conclut-il, « si nous sommes dans cette situation, c'est à cause de l'incapacité de M. Tshisekedi de protéger les Congolais».
Tshisekedi, le problème
Pour Delly Sessanga au nom du Sursaut national contre le changement de la constitution, c'est une fin de non-recevoir à la proposition du Président de la République.
«Nous sommes en face d'un problème qui met en mal le tissu social et qui, éventuellement, pourrait hypothéquer l'avenir de la nation et on pense vraiment aujourd'hui que la solution serait d'élargir ou d'ouvrir la porte du gouvernement à l'opposition pour mettre fin à la guerre ? », se désole Alain Bolodjwa, du parti Levons-nous et bâtissons.
«Nous ne résoudrons pas le problème si nous n'avons pas compris ce qui n'a pas marché », indique ce membre du Sursaut national.
Et celui-ci de reprendre : « Apparemment, dans la démarche de M. Félix Tshisekedi, il suffit d'offrir à l'opposition des postes pour que tout aille (mieux). Il ne se pose pas la question de ce qui n'a pas marché avec l'actuel gouvernement mis sur pied alors que nous étions déjà dans une situation de guerre ».
«Nous sommes en réalité en face d'un fait qui nécessite beaucoup d'intelligence (et dont la réponse, n'est certainement pas) la mise en place d'un gouvernement élargi à l'opposition. Une analyse profonde des raisons de l'échec conduirait (plutôt) au départ de M. Félix Tshisekedi », conclut-il.
Réponse pitoyable
«Alors que nous sommes préoccupés à sauver le Congo, lui est préoccupé à sauver uniquement son pouvoir, issue d'une tricherie en récidive », peste, sur X, Hervé Diakese, porte-parole de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
« Au lieu de faire face aux causes profondes de la crise, dont il est l'un de grands responsables, tant par son illégitimité avérée que par son incurie managériale, il pense qu'un réaménagement technique de son union sacrée, issue de la fraude et receleur du braquage électoral, tiendra lieu d'union nationale », assène-t-il.
« Une fois de plus, une piteuse réponse à une crise d'une rare gravité qui menace la survie de notre nation. Les mêmes genres de réponse qui lui ont fait préférer des mercenaires à la modernisation et au réarmement de nos troupes, les milices à la mobilisation d'une armée de métier nationale. Chaque fois qu'il s'est agi de faire face avec lucidité à la gravité de la situation, ce pouvoir de la fraude, à défaut de se rabattre sur les autres, se complaît dans le déni et les incantations », fait observateur Hervé Diakese.
Encore aujourd'hui, pointe-t-il, « ils pensent que le plus urgent c'est d'attendre et que l'inertie et le pourrissement permettront de sauver le semblant d'autorité qu'ils perdent à pans entiers, à chaque territoire de notre pays qui tombe ».