L’ambassadrice d’Espagne en République démocratique du Congo, Carmen Díez Orejas, a été reçue ce mardi par la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline OMbae Kalama, lors d’une audience consacrée au renforcement de la coopération bilatérale en matière de protection des femmes et des enfants.
À l’issue de l’entretien, la diplomate espagnole a salué « l’intérêt de l’Espagne d’accompagner le gouvernement congolais dans la protection de la femme et de l’enfant », rappelant que l’égalité des genres et la défense des droits des mineurs demeurent une priorité du gouvernement espagnol.
« Durant les dernières années, l’Ambassade d’Espagne en RDC a travaillé étroitement avec les ministres précédentes. Je suis venue réaffirmer à Madame la Ministre ma pleine disposition à poursuivre cet effort commun pour promouvoir l’égalité des genres », a-t-elle déclaré.
Mme Díez Orejas a également souligné que la volonté de son pays de s’investir davantage s’inscrit dans la vision du Président de la République, tout en précisant que l’Espagne souhaite accompagner les actions de Mme Micheline OMbae Kalama, nouvellement engagée dans la mise en œuvre de politiques publiques ambitieuses en faveur des droits des femmes et des enfants.
« Mon pays croit profondément en cette égalité, ce qui se reflète d’ailleurs dans la présence d’une femme ambassadrice accréditée en RDC », a-t-elle conclu.
Cette audience ouvre la voie à un renforcement du partenariat entre Kinshasa et Madrid autour des axes prioritaires du ministère : autonomisation des femmes, protection de l’enfant et promotion de l’égalité des genres.
La Direction Provinciale du Katanga (DIRKAT) a ouvert les portes pour un atelier de sensibilisation et de formation axé sur un défi majeur : l’élimination du plomb dans les formulations de peinture en RDC. C’est dans la salle de réunion GLM de l’immeuble III que se déroule l’atelier organisé par l’Office en collaboration avec l’ONG internationale LEEP. Par cet atelier, l’OCC donne le coup d’envoi d’une initiative cruciale pour la santé publique et la qualité industrielle en République Démocratique du Congo.
L’ambiance était empreinte de détermination, soulignant l’engagement de l’institution à harmoniser ses pratiques avec les standards internationaux de sécurité. C’est après l’accueil chaleureux de Monsieur Paulin KASEREKA, Chef de la Direction Provinciale de la DIRKAT, que l’honneur est revenu à Madame Christelle MUABILU, Directrice Générale Adjointe (DGA) de l’OCC, de déclarer officiellement ouverts les travaux.
Dans son allocution d’ouverture, Madame la DGA Muabilu a rappelé la portée de cette session, la décrivant comme un prolongement naturel du programme de renforcement des capacités proposé par le partenaire Lead Exposure Elimination Project (LEEP) en octobre dernier. Madame la DGA a d’abord exprimé sa gratitude envers la haute autorité de la RDC, rendant hommage à Son Excellence le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour ses efforts inlassables en faveur de la paix, ainsi qu’à Son Excellence Madame la Première Ministre pour son rôle moteur dans le développement socioéconomique. Elle a également salué l’appui constant de Monsieur Julien PALUKU KAHONGYA, Ministre du Commerce Extérieur, soutien essentiel à la modernisation de l’Office.
S’adressant directement aux participants, elle a insisté sur l’importance de leur présence, y voyant un témoignage fort de la valorisation du capital humain au sein de l’OCC.
Le cœur de son message portait sur la technique même : « L’échantillonnage représente une étape déterminante dans l’étude de la teneur en plomb des peintures », a-t-elle souligné. Le véritable enjeu, notamment pour les traces chimiques, réside dans la représentativité de l’échantillon. Une stratégie de prélèvement rigoureuse n’est pas une simple formalité, mais la condition sine qua non pour garantir que les résultats d’analyse sont fidèles à l’ensemble du lot, minimisant tout risque d’erreur ou de contamination.
L’objectif de cette formation est donc clair : fournir aux agents les outils pour maîtriser les procédures et produire des échantillons homogènes et représentatifs, permettant à l’OCC d’intégrer la teneur en plomb comme un paramètre essentiel de l’évaluation de la conformité des peintures. Concluant avec optimisme, Madame Muabilu a souhaité plein succès aux travaux avant de déclarer la formation officiellement ouverte. L’atelier a bénéficié d’un éclairage technique de haut niveau grâce à la participation des
spécialistes de l’ONG internationale LEEP. L’Office a ainsi eu l’honneur d’accueillir
Monsieur KAMBOU PORO, venu du Burkina Faso, et Madame Armelle Tchato Ngassam, originaire du Cameroun. Leur présence a enrichi les échanges par une perspective panafricaine et une expertise de terrain sur les enjeux du contrôle de la peinture.
L’atelier de formation qui se déroule actuellement n’est que la première phase d’une mobilisation plus vaste. Ces travaux préparent en effet la grande Journée de Sensibilisation qui se tiendra ce mercredi 03 décembre 2025.
Au total 500 élèves de l’Ecole primaire Bolingo de la 5ème communauté des Eglises protestantes en Afrique (EP Bolingo) ont reçu le mardi 26 novembre2025 à Basoko un don de kits scolaires composé d’un cartable, des cahiers stylo, latte, crayon et d’uniformes don de la Ministre d'Etat Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires Solidarité Nationale, Eve BazaïbaMasudi, élue du territoire de Basoko.
Un accueil délirant lui a été réservé par les élèves à travers des chants et danses. Comme promis, la Ministre d'Etat a remis officiellement les kits scolaires aux élèves de la 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème primaire de cette école.
Pour lier l’utile à l’agréable, elle a habillé elle-même certains élèves en signe de proximité et d'encouragements à ces futurs cadres du pays.
La plupart d’élèves viennent à l’école sans cartable et certains même avec de sachets voire ni cahiers ni stylo.
Émus les parents comme les élèves se disent satisfaits et touchés par cet acte de générosité et d'amour posé par la Ministre d'Etat Eve Bazaïba.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans tout le territoire de Basoko et les parents et autres enfants ont envahi l’Ecole Bolingo pour assister à cette cérémonie de remise des kits scolaires à ces élèves.
Il sied de rappeler qu’il y a quelques mois, la Ministre d'Etat Eve Bazaïba avait construit sur fonds propres et en matériaux durables l’Ecole Primaire Bolingo qui, autrefois, était construite en toiture traditionnelle (ndele) et totalement délabrée.
Cette école est construite selon les normes et standards modernes et équipée avec des toilettes viables et une fontaine d'eau potable réhabilitée.
Eve Bazaïba construit également ce genre d'école dans certains d'autres secteurs de Basoko selon une vision de soutenir l'éducation des jeunes, avenir de ce pays.
Poursuivant sa mission d’assistance humanitaire en faveur des déplacés des conflits intercommunautaires entre les Lengola et les Mbole, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, s’est rendue le jeudi 19 novembre 2025 sur deux principaux sites d’hébergement érigés notamment : la paroisse Sainte-Marthe dans la commune de Lubunga, sur la rive gauche du fleuve et le site de Konga Konga dans la commune de Kisangani.
Accueillie par les bourgmestres de chaque commune, la Ministre d'Etat a, au nom du gouvernement, ramené des vivres et de non vivres destinés à soutenir ces familles qui ont fui les violences communautaires dans leurs villages. Sur les deux sites, plusieurs déplacés se sont dit prêts à regagner volontairement leurs villages après la réconciliation intervenue entre les deux communautés à l'initiative des autorités gouvernementales.
Ils ont ainsi sollicité l'accompagnement, pour la réhabilitation de leurs maisons et la fourniture des matériels aratoires pour la reprise des travaux champêtres tels que : les pelles, haches et semences et cela, pour assurer leur autonomie en vue de reconstruire leur vie.
Avec plus de 5 000 ménages concernés, l’espoir du retour commence à renaître.
A Konga Konga où la Ministre d'Etat a visité le site, la réalité demeure aussi alarmante. Eve Bazaïba y a découvert des conditions de vie « infrahumaines », marquées par une insalubrité criante qui expose les familles à de graves maladies. Au cours de sa visite, elle a rencontré plusieurs déplacés souffrant de problèmes de santé, enfants comme adultes. Elle a recommandé leur prise en charge immédiate à l’hôpital du cinquantenaire de Kisangani, avec l’appui de la Fondation HJ : un enfant de moins d’une année atteint d’une hernie, un autre non-voyant, ainsi que de nombreux cas de maladies complexes nécessitant une attention urgente.
Sur ces visages fatigués mais pleins de courage, Eve Bazaïba souligne l’importance de cette action humanitaire : redonner dignité, réconfort et espoir à ceux que la violence a dépouillés de tout, sauf de leur volonté de vivre.
Par ailleurs, la Ministre d'Etat Eve Bazaïba a rappelé à ces déplacés l'approche des solutions durables prônée désormais par la Gouvernement : le souhait de retour volontaire dans les villages respectifs en vue de reconstruire et bâtir un avenir dans la paix retrouvée. Ainsi, elle a annoncé la mise en place dès à présent m des commissions d'identification des candidats au retour volontaire.
Une annonce saluée par ces compatriotes qui parlent d'une véritable libération et s'engagent à faciliter ce processus empreint d'humanité et d'honneur de vie ; Car dit-on : "on ne vit mieux que chez soi."
La militante et femme politique Brigitte Nkembi Nlandu a brillamment soutenu, ce lundi 20 octobre, son projet de thèse de doctorat en fiscalité à la Haute École de Commerce de Kinshasa, décrochant la mention Grande Distinction.
Devant un jury composé de professeurs et d’experts en économie et fiscalité, Mme Nkembi a défendu avec brio son travail de recherche intitulé :
« Fiscalité du secteur informel à l’ère du numérique : Stratégies de formalisation fiscale en Afrique subsaharienne. Cas de la République Démocratique du Congo »
Dans un pays où près de 80 % de l’activité économique se déroule dans l’informel, privant l’État de ressources essentielles, la recherche de Brigitte Nkembi s’inscrit comme une réflexion stratégique et pragmatique.
Elle analyse comment la digitalisation peut devenir un levier de formalisation progressive du secteur informel en RDC, tout en renforçant la confiance entre l’État et les citoyens.
« La population paie ses impôts. En retour, l’État doit être redevable en construisant des routes et en améliorant les conditions de vie. En RDC, c’est malheureusement le contraire de cette logique », a-t-elle déclaré lors de sa soutenance.
Mme Nkembi démontre que l’ère numérique offre des outils puissants pour moderniser la fiscalité : traçabilité des transactions, simplification des procédures, transparence accrue et inclusion des petits opérateurs économiques.
Son travail s’inscrit dans le cadre du Code du numérique (Ordonnance-loi n°23/010 du 13 mars 2023) et de la stratégie nationale de digitalisation 2023–2030, qui ouvrent la voie à une réforme fiscale intelligente et équitable. « La digitalisation ne doit pas être perçue comme un instrument de contrôle, mais comme un levier favorisant le développement socio-économique », soutient la chercheuse.
Son étude repose sur une méthodologie mixte, combinant enquêtes de terrain, analyses statistiques et modélisation économique, afin de proposer un modèle fiscal simple, réaliste et adapté aux réalités congolaises.
Sur le plan théorique, elle enrichit la réflexion sur la fiscalité numérique dans les pays en développement.
Sur le plan méthodologique, elle apporte une approche concrète pour mesurer et formaliser les activités informelles.
Sur le plan politique, elle oriente les décideurs vers une fiscalité inclusive et durable, capable d’accompagner la transition numérique du pays.
Au-delà du monde académique, Brigitte Nkembi est reconnue comme militante politique engagée et enseignante passionnée. Cette double casquette, politique et scientifique, illustre son engagement pour une RDC moderne et responsable.
« Je dédie cette réussite à mon mentor, Son Excellence André Wameso, Gouverneur de la Banque Centrale, pour son soutien constant et ses encouragements. Je lui réaffirme ici mon engagement à marcher dans son idéologie », a-t-elle affirmé avec émotion.
Originaire du Kongo Central, Brigitte Nkembi Nlandu symbolise la persévérance, la rigueur intellectuelle et la foi en l’excellence.
Elle a tenu à remercier sa base et la population pour leur soutien indéfectible, promettant de mettre les fruits de cette réussite au service de la nation.
« Cette réussite n’est pas seulement personnelle. Elle est celle de toute une communauté qui croit en l’éducation, en la compétence et en la transformation du pays », a-t-elle conclu.
La thèse de Brigitte Nkembi constitue une avancée scientifique significative pour la compréhension et la modernisation du système fiscal congolais à l’ère du numérique.
Elle invite à repenser la fiscalité non pas comme une contrainte, mais comme un partenariat de confiance entre l’État et les citoyens fondements d’un développement durable et équitable.
La docteure Brigitte Nkembi Nlandu s’impose comme une référence féminine d’excellence académique et d’engagement patriotique, une source d’inspiration pour la jeunesse du Kongo Central et de toute la République Démocratique du Congo.
La consolidation du dialogue direct avec les élus nationaux demeure l'objectif du Bureau de la Chambre basse du Parlement sous l'égide du Président intérimaire, le Professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi Musawu accompagné du 2ème vice-président, Christophe Mboso N'kodia Pwanga. Les deux autorités ont reçu les Députées Nationales représentant toutes les provinces, réunies au sein du Réseau des Femmes Parlementaires (RFP).
Au cœur de leurs échanges, les femmes parlementaires ont plaidé pour le renforcement de la représentativité féminine au sein des structures de l'Assemblée Nationale et travaux parlementaires, l'apaisement du Climat politique au sein du bureau et l'amélioration des fonds affectés dans la loi des finances 2026 pour le secteur social.
En effet, la Députée Nationale Dorothée Madiya a sollicité auprès de l'Honorable Isaac Jean Claude Tshilumbayi Musawu, Président intérimaire, la convocation régulière de ce format de dialogue direct envue de discuter des différentes questions essentielles de la vie de la chambre basse. De son côté, la Députée Nationale, Dolly Tshilombo a salué cette initiative louable qui renforce la cohésion au sein de l'assemblée nationale et renforce la communication de fond en vue d'éviter les malentendus après une période d'agitation.
Fort de son taux de représentativité de 12% au sein de la chambre basse du parlement, le Réseau des femmes Parlementaires qui soutient le bureau, plaide en outre pour la prise en compte de son point de vue pour l'aboutissement paisible du calendrier des travaux de septembre qui sera marqué par l'examen de la loi de finances et l'élection des postes vacants au sein bureau.
Il sied de noter que cette série de concertations élargies aux différents groupes et réseaux lancés par le speaker ad intérim de la chambre basse, au lendemain de l'ouverture de la session budgétaire, renforce la décrispation politique et fédère les esprits pour l'accélération des travaux conformément au calendrier adopté.
La République Démocratique du Congo se trouve àun tournant stratégiquede son histoire avec la mise en place du partenariat minier entre la RDC et les Etats-Unis. Ce partenariat suscite beaucoup d’espoir, mais aussi de nombreux défis. Lors de son discours à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Félix Tshisekedi a rappelé l’importance d’anticiper la préparation de notre main-d’œuvre nationale. Pourtant, certains signaux doivent alerter nos autorités et nous pousser à plus de vigilance.
Les pièges dune lecture naïve
1. Les investisseurs privés américains ne sont pas le gouvernement américain. Trop souvent, nos autorités s’adressent à Washington comme si elles négociaient d’Etat à Etat, alors qu’en réalité ce sont les compagnies privées qui mènent le jeu. Il faut donc renforcer la place du secteur privé congolais face aux compagnies américaines, faute de quoi l’Etat restera spectateur. 2. Les fractures politiques aux Etats-Unis influencent ce deal La chaîne CNN, proche des démocrates, ne cache pas son scepticisme. Beaucoup d’élus démocrates n’apporteront jamais un soutien franc à ce partenariat car leurs électeurs sont hostiles. Les autorités congolaises doivent comprendre que les politiciens américains répondent d’abord à leurs constituants, et non à nous. 3. Les contradictions des alliés Nous voyons déjà certains acteurs comme Boulos Massad adapter leur langage pour soutenir le Rwanda, au détriment du Congo. Cela montre qu’aucun partenaire étranger n’a de loyauté envers nous : leurs positions fluctuent en fonction de leurs intérêts stratégiques.
Les erreurs à éviter Croire que le lobbying américain est neutre : chaque cabinet a une orientation politique (démocrate, républicaine, libérale, etc.). S’imaginer que nos interlocuteurs n’ont pas d’agenda caché : aux Etats-Unis, la CIA et les réseaux de renseignement disposent déjà d’informations détaillées sur nos dirigeants, alors que nous venons les rencontrer les mains vides, sans background sérieux sur eux. Confondre communication et diplomate : une apparition sur CNN ne garantit pas un soutien, c’est souvent un test ou un piège médiatique. Ce qu’il faut faire 1. Mobiliser notre diaspora qualifiée : pourquoi importer des formateurs étrangers alors que la diaspora congolaise possède déjà l’expertise dans tous les domaines stratégiques ? 2. Créer un vivier d’entrepreneurs congolais prêts à rencontrer les investisseurs américains. Où est la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) dans ce processus ? L’absence du secteur privé congolais est un handicap majeur. 3. Renforcer la souveraineté économique : l’Etat congolais doit éviter de se contenter d’un rôle passif. Il doit structurer, accompagner et, si nécessaire, investir directement dans certaines joint-ventures. Conclusion Le Congo ne doit pas aborder ce partenariat avec naïveté. Ce deal peut être une opportunité historique, mais seulement si nous venons préparés, unis, et conscients des réalités politiques américaines. Il en va de notre souveraineté, de notre crédibilité, et surtout de l’avenir de notre jeunesse.
En marge de la 80ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a activement pris part au Side Event de Haut Niveau “DRC Digital Nation 2030’’, présidé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cet événement a réuni plus de cent acteurs clés du secteur du numérique, parmi lesquels des Ministres, des Directeurs Généraux, des investisseurs ainsi que des représentants d’institutions internationales.
Dans son intervention intitulée : ‘’Democratic Republic of Congo Investment Opportunities in the Digital Sector’’, la Directrice Générale de l’ANAPI, Mme Rachel Pungu Luamba, a présenté les nombreuses opportunités d’investissement offertes par la République Démocratique du Congo dans le domaine du numérique. Elle a mis en avant les progrès réalisés dans le renforcement du cadre juridique et judiciaire, l’amélioration du climat des affaires et la promotion d’un environnement propice à l’innovation digitale.
La Directrice Générale de l’ANAPI a souligné le rôle stratégique du numérique comme moteur de la croissance économique, du développement social et de la modernisation de l’administration publique. Elle a rappelé que la RDC dispose d’un environnement attractif pour les investisseurs, marqué par un taux de pénétration Internet 4G de 34,6 %, une téléphonie mobile 3G à 67,2 % et une couverture en fibre optique de 16 %.
Le Code du Numérique (Ordonnance-Loi n°23/010 du 13 mars 2023), a-t-elle rappelé, garantit, un cadre incitatif et sécurisé grâce à des exonérations fiscales et douanières, tout en renforçant la cybersécurité et la protection des données personnelles. L’ANAPI, a-t-elle rassuré, joue pleinement son rôle de guichet unique pour accompagner les investisseurs à chaque étape de leur parcours.
Par ailleurs, Mme Rachel Pungu Luamba a mis en lumière un écosystème numérique congolais en pleine expansion, soutenu par des projets innovants portés par le secteur public et privé.
Ces initiatives traduisent la vitalité et le potentiel du marché congolais, et confirment la place de la RDC comme terre d’opportunités pour les investissements technologiques.
Il sied de rappeler que dans son allocution, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réaffirmé que le numérique constitue la clé pour libérer le potentiel de la RDC, créer des millions d’emplois et bâtir une prospérité partagée. Le Chef de l’Etat a rappelé les trois piliers de la politique numérique nationale notamment, les infrastructures, le contenu et les usages ainsi que la gouvernance et la régulation, invitant les investisseurs à saisir sans délai les opportunités offertes par la RDC dans ce secteur d’avenir.
La participation de l’ANAPI à ce grand rendez-vous international a permis de traduire la vision politique du Chef de l’Etat en opportunités concrètes, de valoriser le cadre légal attractif et d’identifier un portefeuille d’investisseurs potentiels. Dans la continuité, une cellule de suivi post-événement sera mise en place afin d’assurer l’accompagnement personnalisé des investisseurs et de promouvoir les avantages compétitifs du Code du Numérique.
Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de positionner la RDC comme une nation digitale, ouverte, inclusive et prospère.
Une cérémonie solennelle s’est tenue le mercredi 17 septembre 2025 au centre féminin Marie-Antoinette Mobutu, à la 13ème rue Limete industrielle, pour présenter la nouvelle Ministre d’Etat aux Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve BazaïbaMasudi, aux agents, cadres et partenaires de ce ministère. La salle archicomble a symbolisé un nouveau départ pour un ministère longtemps confronté à de nombreux défis.
Accueillie chaleureusement par les secrétaires généraux, les membres de son cabinet ainsi que par le personnel du centre féminin, Eve Bazaïba a eu droit à une visite guidée des salles de classes et de la salle des machines destinées aux élèves en coupe et couture du centre.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général des Affaires Sociales, Franc Kinsueme, a salué la nomination de la Ministre d’Etat, rappelant son parcours exemplaire en faveur des droits des enfants, des personnes vivant avec handicap et des groupes vulnérables. Il a souligné les missions stratégiques du ministère : l’élaboration et la mise en œuvre de la politique sociale, la protection des groupes vulnérables, la gestion des actions humanitaires et la promotion de la cohésion sociale, tout en appelant à l’unité et à l’engagement collectif pour soutenir la Ministre.
Avocate de formation, sénatrice et élue trois fois Députée Nationale, Eve Bazaïba a été Vice-Première Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, puis Ministre d’Etat avant de prendre la tête du ministère des Affaires Sociales. Reconnue pour son leadership visionnaire et son engagement pour la justice sociale et l’inclusion, elle a représenté la RDC lors de conférences internationales sur le climat et la biodiversité et a initié plusieurs lois majeures de protection sociale, comme l’a rappelé le directeur adjoint du cabinet de la Ministre.
Le ministère se compose de trois structures clés : le Secrétariat Général aux Affaires Sociales, chargé de l’assistance et de la promotion sociale des groupes vulnérables ; le Secrétariat Général à l’Action Humanitaire, qui coordonne la prévention et la gestion des crises ; et la Caisse des Solidarités Nationales, responsable de l’assistance et de la mobilisation des ressources pour les catastrophes. Toutes ces structures font face à des défis majeurs : infrastructures vétustes, non-paiement des agents, manque de financement et absence d'un cadre légal.
La délégation syndicale a exprimé sa loyauté à la Ministre d’Etat et présenté six axes prioritaires, dont : le paiement des arriérés et primes, le renforcement des structures d’accueil, la réinsertion sociale, l’amélioration des conditions de travail et l’acquisition de moyens logistiques pour le personnel. Les ONG partenaires ont rappelé l’importance d’un financement accru et d’un dialogue permanent avec le ministère pour renforcer l’efficacité des programmes sociaux. Le Conaford, représentant 536 ONG nationales et locales, a quant à lui plaidé pour la localisation de la réponse humanitaire et la création de mécanismes techniques et financiers transparents pour soutenir les acteurs locaux.
A l’écoute des doléances de ses agents, la Ministre d’Etat Eve Bazaïba a insisté, au cours de la causerie morale avec les cadres et agents, sur la solidarité, l’éthique et l’efficacité dans la gestion sociale et humanitaire. « Notre mission est immense, mais noble : offrir sourire, réconfort et espoir à ceux qui n’ont plus rien », a-t-elle déclaré, appelant à un engagement collectif, à une administration transparente et à une mobilisation rigoureuse des ressources pour améliorer la vie des plus vulnérables.
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, a reçu le jeudi 18 septembre 2025 à Kinshasa, le gouverneur de la province de l’Equateur, Dieudonné Bobo Boloko Bolumbu, en séjour dans la capitale. Les échanges ont porté sur la situation humanitaire préoccupante, marquée par des catastrophes naturelles et des naufrages récurrents dans cette province.
Lors de cette rencontre, le Gouverneur Bobo Boloko a évoqué les naufrages à répétition sur le fleuve Congo, dont les plus récents, enregistrés à Maika et Basankusu, ont coûté la vie à plusieurs passagers, parmi lesquels des écoliers.
Un autre sujet abordé a été les dégâts considérables causés par le vent violent qui s’était abattu en juin dernier sur Mbandaka. Selon le gouverneur, bien que des fonds aient été décaissés par l’Etat congolais pour l’indemnisation des sinistrés, ces derniers n’auraient toujours pas reçu d’assistance concrète.
Face à cette situation, le Gouverneur Bobo Boloko Bolumbu a affirmé que la Ministre d’Etat Eve Bazaïba a promis son implication personnelle pour que la loi de la République soit respectée et que les victimes soient prises en charge, conformément aux règles humanitaires. Elle a également insisté sur la nécessité du strict respect des normes d’embarcation et de navigation fluviale afin d’éviter de nouveaux drames.
A l’issue de l’entretien, le Gouverneur de l’Equateur s’est dit confiant quant à l’appui du ministère des Affaires Sociales dans la gestion de ces crises humanitaires qui affectent sa province.