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Kisangani : Eve Bazaïba encourage les déplacés à retourner volontairement dans leurs villages

 

Poursuivant sa mission d’assistance humanitaire en faveur des déplacés des conflits intercommunautaires entre les Lengola et les Mbole, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, s’est rendue le jeudi 19 novembre 2025 sur deux principaux sites d’hébergement érigés notamment : la paroisse Sainte-Marthe dans la commune de Lubunga, sur la rive gauche du fleuve et le site de Konga Konga dans la commune de Kisangani.

Accueillie par les bourgmestres de chaque commune, la Ministre d'Etat a, au nom du gouvernement, ramené des vivres et de non vivres destinés à soutenir ces familles qui ont fui les violences communautaires dans leurs villages. Sur les deux sites, plusieurs déplacés se sont dit prêts à regagner volontairement leurs villages après la réconciliation intervenue entre les deux communautés à l'initiative des autorités gouvernementales.

Ils ont ainsi sollicité l'accompagnement, pour la réhabilitation de leurs maisons et la fourniture des matériels aratoires pour la reprise des travaux champêtres tels que : les pelles, haches et semences et cela, pour assurer leur autonomie en vue de reconstruire leur vie.

Avec plus de 5 000 ménages concernés, l’espoir du retour commence à renaître.

A Konga Konga où la Ministre d'Etat a visité le site, la réalité demeure aussi alarmante. Eve Bazaïba y a découvert des conditions de vie « infrahumaines », marquées par une insalubrité criante qui expose les familles à de graves maladies. Au cours de sa visite, elle a rencontré plusieurs déplacés souffrant de problèmes de santé, enfants comme adultes. Elle a recommandé leur prise en charge immédiate à l’hôpital du cinquantenaire de Kisangani, avec l’appui de la Fondation HJ : un enfant de moins d’une année atteint d’une hernie, un autre non-voyant, ainsi que de nombreux cas de maladies complexes nécessitant une attention urgente.

Sur ces visages fatigués mais pleins de courage, Eve Bazaïba souligne l’importance de cette action humanitaire : redonner dignité, réconfort et espoir à ceux que la violence a dépouillés de tout, sauf de leur volonté de vivre.

Par ailleurs, la Ministre d'Etat Eve Bazaïba a rappelé à ces déplacés l'approche des solutions durables prônée désormais par la Gouvernement : le souhait de retour volontaire dans les villages respectifs en vue de reconstruire et bâtir un avenir dans la paix retrouvée. Ainsi, elle a annoncé la mise en place dès à présent m des commissions d'identification des candidats au retour volontaire.

Une annonce saluée par ces compatriotes qui parlent d'une véritable libération et s'engagent à faciliter ce processus empreint d'humanité et d'honneur de vie ; Car dit-on : "on ne vit mieux que chez soi."

La Pros.

 

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‘‘Fiscalité du Secteur Informel’’ : Brigitte Nkembi défend son projet de thèse et décroche la Grande Distinction avec un sujet brûlant

La militante et femme politique Brigitte Nkembi Nlandu a brillamment soutenu, ce lundi 20 octobre, son projet de thèse de doctorat en fiscalité à la Haute École de Commerce de Kinshasa, décrochant la mention Grande Distinction.

Devant un jury composé de professeurs et d’experts en économie et fiscalité, Mme Nkembi a défendu avec brio son travail de recherche intitulé :

« Fiscalité du secteur informel à l’ère du numérique : Stratégies de formalisation fiscale en Afrique subsaharienne. Cas de la République Démocratique du Congo »

Dans un pays où près de 80 % de l’activité économique se déroule dans l’informel, privant l’État de ressources essentielles, la recherche de Brigitte Nkembi s’inscrit comme une réflexion stratégique et pragmatique.

Elle analyse comment la digitalisation peut devenir un levier de formalisation progressive du secteur informel en RDC, tout en renforçant la confiance entre l’État et les citoyens.

« La population paie ses impôts. En retour, l’État doit être redevable en construisant des routes et en améliorant les conditions de vie. En RDC, c’est malheureusement le contraire de cette logique », a-t-elle déclaré lors de sa soutenance.

Mme Nkembi démontre que l’ère numérique offre des outils puissants pour moderniser la fiscalité : traçabilité des transactions, simplification des procédures, transparence accrue et inclusion des petits opérateurs économiques.

Son travail s’inscrit dans le cadre du Code du numérique (Ordonnance-loi n°23/010 du 13 mars 2023) et de la stratégie nationale de digitalisation 2023–2030, qui ouvrent la voie à une réforme fiscale intelligente et équitable. « La digitalisation ne doit pas être perçue comme un instrument de contrôle, mais comme un levier favorisant le développement socio-économique », soutient la chercheuse.

Son étude repose sur une méthodologie mixte, combinant enquêtes de terrain, analyses statistiques et modélisation économique, afin de proposer un modèle fiscal simple, réaliste et adapté aux réalités congolaises.

Sur le plan théorique, elle enrichit la réflexion sur la fiscalité numérique dans les pays en développement.

Sur le plan méthodologique, elle apporte une approche concrète pour mesurer et formaliser les activités informelles.

Sur le plan politique, elle oriente les décideurs vers une fiscalité inclusive et durable, capable d’accompagner la transition numérique du pays.

Au-delà du monde académique, Brigitte Nkembi est reconnue comme militante politique engagée et enseignante passionnée. Cette double casquette, politique et scientifique, illustre son engagement pour une RDC moderne et responsable.

« Je dédie cette réussite à mon mentor, Son Excellence André Wameso, Gouverneur de la Banque Centrale, pour son soutien constant et ses encouragements. Je lui réaffirme ici mon engagement à marcher dans son idéologie », a-t-elle affirmé avec émotion.

Originaire du Kongo Central, Brigitte Nkembi Nlandu symbolise la persévérance, la rigueur intellectuelle et la foi en l’excellence.

Elle a tenu à remercier sa base et la population pour leur soutien indéfectible, promettant de mettre les fruits de cette réussite au service de la nation.

« Cette réussite n’est pas seulement personnelle. Elle est celle de toute une communauté qui croit en l’éducation, en la compétence et en la transformation du pays », a-t-elle conclu.

La thèse de Brigitte Nkembi constitue une avancée scientifique significative pour la compréhension et la modernisation du système fiscal congolais à l’ère du numérique.

Elle invite à repenser la fiscalité non pas comme une contrainte, mais comme un partenariat de confiance entre l’État et les citoyens fondements d’un développement durable et équitable.

La docteure Brigitte Nkembi Nlandu s’impose comme une référence féminine d’excellence académique et d’engagement patriotique, une source d’inspiration pour la jeunesse du Kongo Central et de toute la République Démocratique du Congo.

Bosco Kiaka

 

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Ne pas être naïfs face au Deal RDC–USA

(Par Nancy Ngalula)

La République Démocratique du Congo se trouve à un tournant stratégique de son histoire avec la mise en place du partenariat minier entre la RDC et les Etats-Unis. Ce partenariat suscite beaucoup d’espoir, mais aussi de nombreux défis.
Lors de son discours à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Félix Tshisekedi a rappelé l’importance d’anticiper la préparation de notre main-d’œuvre nationale. Pourtant, certains signaux doivent alerter nos autorités et nous pousser à plus de vigilance.

Les pièges dune lecture naïve

1. Les investisseurs privés américains ne sont pas le gouvernement américain.
Trop souvent, nos autorités s’adressent à Washington comme si elles négociaient d’Etat à Etat, alors qu’en réalité ce sont les compagnies privées qui mènent le jeu. Il faut donc renforcer la place du secteur privé congolais face aux compagnies américaines, faute de quoi l’Etat restera spectateur.
2. Les fractures politiques aux Etats-Unis influencent ce deal
La chaîne CNN, proche des démocrates, ne cache pas son scepticisme. Beaucoup d’élus démocrates n’apporteront jamais un soutien franc à ce partenariat car leurs électeurs sont hostiles. Les autorités congolaises doivent comprendre que les politiciens américains répondent d’abord à leurs constituants, et non à nous.
3. Les contradictions des alliés
Nous voyons déjà certains acteurs comme Boulos Massad adapter leur langage pour soutenir le Rwanda, au détriment du Congo. Cela montre qu’aucun partenaire étranger n’a de loyauté envers nous : leurs positions fluctuent en fonction de leurs intérêts stratégiques.

Les erreurs à éviter
Croire que le lobbying américain est neutre : chaque cabinet a une orientation politique (démocrate, républicaine, libérale, etc.).
S’imaginer que nos interlocuteurs n’ont pas d’agenda caché : aux Etats-Unis, la CIA et les réseaux de renseignement disposent déjà d’informations détaillées sur nos dirigeants, alors que nous venons les rencontrer les mains vides, sans background sérieux sur eux.
Confondre communication et diplomate : une apparition sur CNN ne garantit pas un soutien, c’est souvent un test ou un piège médiatique.
Ce qu’il faut faire
1. Mobiliser notre diaspora qualifiée : pourquoi importer des formateurs étrangers alors que la diaspora congolaise possède déjà l’expertise dans tous les domaines stratégiques ?
2. Créer un vivier d’entrepreneurs congolais prêts à rencontrer les investisseurs américains. Où est la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) dans ce processus ? L’absence du secteur privé congolais est un handicap majeur.
3. Renforcer la souveraineté économique : l’Etat congolais doit éviter de se contenter d’un rôle passif. Il doit structurer, accompagner et, si nécessaire, investir directement dans certaines joint-ventures.
Conclusion
Le Congo ne doit pas aborder ce partenariat avec naïveté. Ce deal peut être une opportunité historique, mais seulement si nous venons préparés, unis, et conscients des réalités politiques américaines.
Il en va de notre souveraineté, de notre crédibilité, et surtout de l’avenir de notre jeunesse.

 

 

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Affaires Sociales : Eve Bazaïba dévoile sa feuille de route axée sur la solidarité, l’éthique et l’efficacité

Une cérémonie solennelle s’est tenue le mercredi 17 septembre 2025 au centre féminin Marie-Antoinette Mobutu, à la 13ème rue Limete industrielle, pour présenter la nouvelle Ministre d’Etat aux Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, aux agents, cadres et partenaires de ce ministère. La salle archicomble a symbolisé un nouveau départ pour un ministère longtemps confronté à de nombreux défis.

Accueillie chaleureusement par les secrétaires généraux, les membres de son cabinet ainsi que par le personnel du centre féminin, Eve Bazaïba a eu droit à une visite guidée des salles de classes et de la salle des machines destinées aux élèves en coupe et couture du centre.

Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général des Affaires Sociales, Franc Kinsueme, a salué la nomination de la Ministre d’Etat, rappelant son parcours exemplaire en faveur des droits des enfants, des personnes vivant avec handicap et des groupes vulnérables. Il a souligné les missions stratégiques du ministère : l’élaboration et la mise en œuvre de la politique sociale, la protection des groupes vulnérables, la gestion des actions humanitaires et la promotion de la cohésion sociale, tout en appelant à l’unité et à l’engagement collectif pour soutenir la Ministre.

Avocate de formation, sénatrice et élue trois fois Députée Nationale, Eve Bazaïba a été Vice-Première Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, puis Ministre d’Etat avant de prendre la tête du ministère des Affaires Sociales. Reconnue pour son leadership visionnaire et son engagement pour la justice sociale et l’inclusion, elle a représenté la RDC lors de conférences internationales sur le climat et la biodiversité et a initié plusieurs lois majeures de protection sociale, comme l’a rappelé le directeur adjoint du cabinet de la Ministre.

Le ministère se compose de trois structures clés : le Secrétariat Général aux Affaires Sociales, chargé de l’assistance et de la promotion sociale des groupes vulnérables ; le Secrétariat Général à l’Action Humanitaire, qui coordonne la prévention et la gestion des crises ; et la Caisse des Solidarités Nationales, responsable de l’assistance et de la mobilisation des ressources pour les catastrophes. Toutes ces structures font face à des défis majeurs : infrastructures vétustes, non-paiement des agents, manque de financement et absence d'un cadre légal.

La délégation syndicale a exprimé sa loyauté à la Ministre d’Etat et présenté six axes prioritaires, dont : le paiement des arriérés et primes, le renforcement des structures d’accueil, la réinsertion sociale, l’amélioration des conditions de travail et l’acquisition de moyens logistiques pour le personnel. Les ONG partenaires ont rappelé l’importance d’un financement accru et d’un dialogue permanent avec le ministère pour renforcer l’efficacité des programmes sociaux. Le Conaford, représentant 536 ONG nationales et locales, a quant à lui plaidé pour la localisation de la réponse humanitaire et la création de mécanismes techniques et financiers transparents pour soutenir les acteurs locaux.

A l’écoute des doléances de ses agents, la Ministre d’Etat Eve Bazaïba a insisté, au cours de la causerie morale avec les cadres et agents, sur la solidarité, l’éthique et l’efficacité dans la gestion sociale et humanitaire. « Notre mission est immense, mais noble : offrir sourire, réconfort et espoir à ceux qui n’ont plus rien », a-t-elle déclaré, appelant à un engagement collectif, à une administration transparente et à une mobilisation rigoureuse des ressources pour améliorer la vie des plus vulnérables.

La Pros.

Affaires Sociales : Eve Bazaïba dévoile sa feuille de route axée sur la solidarité, l’éthique et l’efficacité
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Kalehe au Sud-Kivu : les femmes s’engagent pour la paix et la cohésion sociale

Soixante femmes leaders issues des communautés hôtes, déplacées, retournées et autochtones de Kalehe au Sud-Kivu, ont décidé d’adopter des moyens non violents pour défendre leurs droits et faire entendre leurs revendications. Cet engagement est le fruit de plusieurs séances de sensibilisation organisées le mois passé à Cheya/Kalungu, dans le groupement de Buzi par l’ONG Solidarité des Volontaires pour l’Humanité (SVH).

Les participantes ont été formées à l’utilisation de méthodes alternatives de règlement des conflits. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre du plan d’action communautaire sur la paix et la cohésion sociale élaboré à Kalungu. Elle fait partie d’une série d’initiatives appuyées par le PNUD, avec le financement du gouvernement britannique (FCDO), dans le cadre du programme d’appui à la transition de la MONUSCO pour la sécurité et la stabilisation au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri.

La présence du PNUD sur le terrain a permis non seulement de réconforter les populations touchées par les violences, mais aussi de mieux comprendre les réalités locales. Ces actions s’inscrivent dans le projet “Sote Kwa Ajili Ya Amani Na Maziriano” (Tous pour la cohésion sociale), qui fait partie du Programme d’appui aux politiques publiques et institutionnelles dans la gestion des conflits, en soutien à la transition de la MONUSCO pour la sécurité et la stabilisation au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri.

La Pros.

Kalehe au Sud-Kivu : les femmes s’engagent pour la paix et la cohésion sociale
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