Le Secrétariat Général de l’Urbanisme et Habitat, situé dans la commune de la Gombe, a servi de cadre, le mercredi 16 juillet 2025, à l’organisation d’une cérémonie de remise officielle de matériels au Conseil Local pour la Sécurité de Proximité (CLSP) de la commune de Kimbanseke. Ce projet de police de sécurité de proximité est piloté par la JICA, soutenu par l’ONU Habitat, ainsi que le Secrétariat exécutif de ladite commune.
‘’Dans le cadre de la professionnalisation de la police de proximité et la paix, la JICA a formé trois formes de policiers dans la commune de Kimbanseke et a construit 2 commissariats et 4 sous-commissariats. Pour le moment, c’est le CLSP qui doit servir une bonne collaboration entre la police de proximité et la population à travers ce projet, qui vise à transformer les déchets plastiques en pavé’’, a indiqué le représentant de la JICA, Mushoseke Kazuki.
Soutenant avec ferveur l’intervention du patron de la JICA, Claude Ngonsi, représentant de l’ONU habitat, a, dans sa prise de parole, fait savoir : ‘’ le projet a été validé par les parties prenantes et par la Police Nationale Congolais. Nous avons élaboré un guide d’entretien de bien meuble et immeuble qui sera validé dans les prochains jours. Pour opérationnaliser le CLSP, il est question d’associer les chefs de quartiers dans la lutte contre l’insalubrité qui constitue en même temps un facteur d’insécurité. Ces matériels remis aujourd’hui vont donner un signal fort du développement dans le quartier Kisantu de la commune de Kimbanseke’’.
‘’Ce projet vient à soutenir la vision du Gouverneur de la ville de Kinshasa qui milite pour l’assainissement de la ville. Bien que débuté dans le quartier Kisantu dans la commune de Kimbanseke, il va bientôt s’étendre dans la ville de Kinshasa pour soutenir la vision de notre Gouverneur’’, a-t-il renchéri.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif pour la sécurité de proximité de la commune de Kimbanseke, Clément Rocky Lunungu, s’est dit satisfait de ce projet qui vise l’assainissement de sa commune. ‘’Depuis 2023 que ce projet a été conçu, aujourd’hui, je suis l’homme le plus heureux de voir sa matérialisation, qui non seulement vise à assainir notre municipalité, mais aussi, vise à créer l’emploi aux jeunes. Nous allons veiller à ce qu’il aille de l’avant. Ces matériels remis serviront pour un travail efficace’’, a-t-il conclu. Cette cérémonie s’est soldée dans une ambiance conviviale autour d’un cocktail.
Mardi 15 juillet 2025, la Société nationale d’électricité (SNEL), sous le leadership de son Directeur général, Fabrice Lusinde, a franchi une étape importante dans le souci d’améliorer la desserte électrique dans la ville de Kinshasa par l’installation d’un transformateur pimpant neuf 30/20 kv – 15 MVA au poste de Liminga.
Une initiative stratégique qui s’inscrit dans le vaste programme de modernisation du réseau électrique national, visant à garantir une fourniture stable et fiable d’énergie aux habitants de la capitale.
Soulager la Funa, électrifier Kinshasa
Concrètement, cette nouvelle infrastructure permettra de désengorger le poste de la Funa, longtemps surchargé, et d’améliorer la qualité de service dans les communes de Masina et Limete, en particulier dans le quartier Kingabwa. Ces zones étaient souvent victimes de délestages répétés, dus à une forte pression sur les équipements existants.
L’opération a été pilotée par le Département de distribution de Kinshasa (DDK), dirigé par l’ingénieur Denis Tukuzu, en collaboration étroite avec la Direction d’exploitation et maintenance (DEM) de Floribert Masua. Ensemble, les équipes techniques ont œuvré sans relâche pour mettre en service ce transformateur d’une capacité de 15 MVA, capable de rediriger une partie des charges vers Liminga.
Une société engagée dans le service public
A travers ce geste concret, la SNEL confirme son engagement à répondre aux attentes pressantes de la population en matière d’énergie. Il ne s’agit pas d’un acte isolé, mais d’une action intégrée dans la vision globale de l’électrification complète de Kinshasa, telle que définie par le DDK.
Denis Tukuzu invite d’ailleurs les abonnés à protéger ces équipements vitaux, à éviter toute manipulation par des personnes non autorisées, et surtout à s’acquitter régulièrement de leurs factures, afin de permettre à la SNEL de poursuivre ses investissements pour un réseau toujours plus performant.
Un prolongement de la vision présidentielle
Pour le DG Fabrice Lusinde, cette action répond directement à la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui considère l’électricité comme un levier essentiel du développement industriel et économique de la RDC. Il s’agit de faire de l’énergie un facteur de progrès, d’attractivité économique, de paix sociale et de souveraineté.
Un message d’espoir pour Kinshasa
L’installation du transformateur de Liminga est bien plus qu’une opération technique. Elle est le symbole d’une SNEL tournée vers l’avenir, consciente de ses responsabilités et engagée dans une dynamique de transformation profonde.
Par cette réalisation, la SNEL montre la voie en RDC, celle d’une société publique qui investit, innove et sert. Et pour les habitants de Masina et Kingabwa, la lumière est de retour durablement.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a procédé hier, mercredi 16 juillet, au Centre culturel des Pays d’Afrique Centrale, situé en face du Palais du peuple, au lancement officiel de la première édition du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme, qui se tient à Kinshasa jusqu’au 18 juillet 2025. Dans son allocution solennelle, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de cet évènement majeur qui, selon ses convictions exprimées, trace de belles perspectives en positionnant la RDC comme un acteur incontournable de la scène culturelle et mondiale.
La cérémonie d’inauguration de ce festival s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique, des artistes nationaux et internationaux, ainsi que des opérateurs du secteur touristique.
‘’Ce festival incarne pleinement notre volonté de mobiliser les forces culturelles et créatives de la Nation pour raffermir l’unité nationale et projeter, avec fierté et ambition, une image renouvelée, positive et inspirante de la RDC sur la scène internationale’’, a déclaré le Président Tshisekedi. Et de poursuivre : ‘’Dotée d’une richesse culturelle, artistique et naturelle exceptionnelle, la RDC s’affirme désormais comme un acteur incontournable de la scène culturelle africaine et mondiale’’.
Pour le Chef de l’Etat, ce festival ambitionne également d’inscrire la RDC parmi les grandes destinations culturelles du continent africain et du monde. Il servira de plateforme d’échange entre artistes internationaux et locaux, contribuant au rayonnement de la musique congolaise, patrimoine immatériel de l’humanité.
‘’En unissant les rythmes du monde et les trésors de nos territoires, ce rendez-vous illustre l’ambition de bâtir des ponts entre les peuples, par l’art, l’échange et la découverte’’, a-t-il indiqué.
Organisé par le ministère de Culture et des Arts en partenariat avec celui du Tourisme, sous le thème « la route de la rumba pour la paix en RDC », ce festival va se tenir pendant trois jours, soit du 16 au 18 juillet 2025 et mettra en lumière la diversité musicale congolaise, du soukous aux musiques traditionnelles tout en offrant une vitrine aux sites touristiques majeurs du pays.
Par cette initiative, le Gouvernement entend non seulement stimuler l’économie locale, en particulier les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du transport, mais aussi créer des opportunités pour la jeunesse congolaise active dans les domaines de la culture, de l’art et de l’entrepreneuriat touristique.
Cette première journée s’est achevée par une série de prestations musicales vibrantes, célébrant l’unité dans la diversité, et marquant le début d’un rendez-vous culturel que le Congo espère pérenniser ainsi que la visite d'exposition des produits et services dans le cadre du Tourisme.
Le lundi 14 juillet 2025, le gouvernement de la République Démocratique du Congo, par l'intermédiaire du ministère de l'Education nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, a officialisé la décision de maintenir les élèves enceintes dans le système scolaire. Cette mesure vise à leur permettre de poursuivre et d'achever leur cursus sans interruption, mettant fin à une pratique d'exclusion de longue date.
Auparavant, une élève qui tombait enceinte était systématiquement contrainte d'abandonner ses études, une politique qui a contribué à un taux de déscolarisation élevé chez les jeunes filles en RDC.
En réaction, l'organisation non gouvernementale Foyer de Développement pour l'Autopromotion des Pygmées et Indigènes Défavorisés (FDAPID) a publié une note ce mardi 15 juillet 2025. Tout en reconnaissant le potentiel positif de la mesure, l'ONG appelle à une "conceptualisation" plus approfondie pour prévenir d'éventuels effets pervers dans les établissements scolaires et garantir la protection des droits des jeunes filles concernées. Dans une note adressée au gouvernement et à ses partenaires, l'organisation exprime sa crainte que cette décision, si elle n'est pas correctement encadrée, n'entraîne des conséquences négatives.
Le FDAPID se dit préoccupé par les vifs débats sur les réseaux sociaux suscités par la note circulaire n° MINEDU-NC/SG/80/DEVC/90/1245/2025 du 14 juillet 2025. L'ONG reconnaît que la décision est à première vue « salvatrice », car elle promeut le droit à l'éducation garanti par l'article 43 de la Constitution de la RDC, qui stipule : « Toute personne a droit à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement national ».
Cependant, l'organisation met en garde contre des risques importants. « Nos larmes de tristesse coulent après avoir identifié les dégâts collatéraux camouflés par la décision prise sans une analyse critique et objective en amont », alerte le FDAPID. L'ONG craint que la mesure, en l'état, n'ouvre « grandement la porte à des conséquences sur plusieurs familles », notamment un possible accroissement du taux de grossesses non désirées, les jeunes filles n'ayant « plus rien à perdre » et les auteurs pouvant se sentir moins responsabilisés.
L'organisation s'inquiète également d'une potentielle banalisation de ce qu'elle qualifie de "délinquance juvénile", qui pourrait causer une détresse considérable aux parents.
Fort de son expérience dans le secteur de l'éducation et de sa connaissance des problématiques de déperdition scolaire, le FDAPID, qui promeut les principes d'inclusion, formule les recommandations suivantes :
- Suspendre l'application de la note circulaire pour mener une étude approfondie afin d'identifier les causes profondes des grossesses en milieu scolaire et d'élaborer une stratégie adaptée.
- Renforcer les sanctions contre les auteurs de ces grossesses dans une optique de justice réparatrice.
- Adapter les règlements scolaires en y intégrant des mesures de protection spécifiques pour les jeunes filles mineures et les autres groupes vulnérables.
- Investir massivement dans l'éducation civique et morale pour promouvoir une citoyenneté responsable, fondée sur la dignité et les valeurs humaines.
Après une longue période des préparatifs, marquée par une sensibilisation intense au plan interne, l’élaboration des stratégies ciblées et la mobilisation à grande échelle des partenaires, le Festival Mondial de la Musique et du Tourisme démarre bel et bien ce mercredi 16 juillet courant. Sauf changement de dernière minute au programme, C’est Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, lui-même, qui va procéder au lancement solennel des activités de ce grand évènement du pays.
Prévu du 16 au 18 juillet 2025, le Festival Mondial de la Musique et du Tourisme, rendu possible par José Mpambia, Ministre du Tourisme, se conçoit comme une vitrine essentielle qui entend positionner la RDC comme une destination d’exception en valorisant sa biodiversité culturelle et son patrimoine touristique, tout en assurant stratégiquement une promotion plus accrue de la Rumba congolaise. L’évènement vise également à renforcer le dialogue, l’esprit de la paix et le développement économique à travers l’innovation culturelle, à l’image du thème apprêté par le comité organisateur : ‘’La route de la Rumba pour la paix’’. Les activités du Festival vont se dérouler sur trois principaux sites, à savoir : le Centre culturel construit tout récemment par la Chine, l’esplanade du Palais du peuple et l’Echangeur de Limete. Pour la journée inaugurale, au Centre culturel, après la cérémonie d’ouverture, il est prévu plusieurs spectacles, pendant que le village culturel ouvrira ses portes pour accueillir le public. Au Palais du peuple, l’organisateur confirme que la kermesse implantée sur le site, accueillera un spectacle musical inédit, de même pour l’Echangeur de Limete.
Didier M’pambia Musanga a initié un évènement majeur à épingler à sa charge managériale. Il a transplanté sa volonté politique qui consiste à sortir des sentiers battus le secteur du tourisme en RDC. Avec l’organisation du tout premier Festival mondial du tourisme et de la musique qui se tiendra, bel et bien, en République démocratique du Congo (RDC), plus précisément du mercredi 16 au jeudi 18 juillet 2025 à Kinshasa, il expose les potentialités touristiques que regorge son pays. Le Thème général choisi est : "La route de la rumba". Le tourisme, générateur important des devises, est le meilleur secteur qui, la construction hôtelière mise à part, peut offrir le meilleur rapport entre productivité et investissement. Avec cette vision, il démontre qu’à travers ce majestueuxenjeu touristique, au niveau tant national qu’international, la RDC connaitra une croissance exponentielle des touristes. Cette croissance ira parallèlement à l’essor du bien-être économique et social en RDC.
A l’initiative du ministre de Tourisme, Didier M’pambia, il se tiendra dans les sites touristiques de Kinshasa, du mercredi 16 au vendredi 18 juillet prochain, une Messe Touristique et Musicale. Didier M’pambia signe avec cet évènement la relance du tourisme en RDC, jadis sombré dans l’immaturité. Ce 1er Festival mondial qui, en fait, est un forum qui va réunir les Officiels et les professionnels du tourisme, permettra de faire le diagnostic du tourisme Rd. congolais et d’en proposer les remèdes. Outre les professionnels, qui y prendront part, les Départements et les services du gouvernement devront profiter de cette action à concourir à la promotion du tourisme.
Les ministères du Tourisme et de la Culture, Arts et Patrimoine, en collaboration avec l’ONU Tourisme donne l’occasion au ministre Didier Mpambia, d’échanger avec le Secrétaire général de l’ONU au Tourisme, ancienne organisation mondiale du tourisme et avec une dizaine de ministres du tourisme d’Afrique, d’Europe et d’Amérique sur les questions appropriées et les défis à relever.
Il y a lieu de retenir que cet événement résulte de la vision du régime Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette vision est assortie d’un objectif principal que le ministre du Tourisme assigne à ce Festival. Il s’agit de repositionner la République Démocratique du Congo (RDC) sur la carte touristique mondiale et de faire du tourisme l’un des secteurs phares de sa diversification économique.
Les acquis qui seront engendrés par cet enjeu majeur touristique et de la musique visent toutes les catégories socioprofessionnelles de la population : agriculteurs, commerçants, artisans, transporteurs, hôteliers, restaurateurs, etc. …
La relance du tourisme que provoque Didier M’Pambia est d’une importance capitale d’autant plus que l’histoire récente renseigne que le tourisme a toujours distribué plus largement et plus équitablement les revenus que tout autre secteur économique national. Et, ce secteur ne connaît pratiquement pas le problème de détérioration en termes d’échanges parce que les produits sont consommés à leur juste valeur. La Rd. Congo, à travers le gouvernement Suminwa et les Opérateurs touristiques, a pris conscience de l’importance de cette industrie aussi bien sur le plan économique que social.
Faudra-t-il une Table ronde sur le tourisme ?
Une Table Ronde sur la relance du tourisme en Rd. Congo est importante et c’est le moment. Cette Table Ronde peut rassembler les Officiels et les professionnels du tourisme pour en faire un diagnostic du tourisme congolais afin de proposer les remèdes durables. Outre les professionnels, il faudra associer les Départements et les services du gouvernement qui devront mettre en action la promotion du tourisme.
Les interventions des uns et des autres pourront dégagées des orientations qui peuvent concourir réellement à l’amélioration de l’accueil aux Aéroports de manière à supprimer les tracasseries dont seraient victimes les touristes ; à l’identification des services opérant aux aéroports à une campagne de sensibilisation à leur intention et par la création d’un Comité de facilitation pour évaluer en permanence l’application des mesures qui sortirons de la table ronde.
A ce propos, il est utile de souligner que l’on peut arriver à adopter des mesures de façon à faciliter le financement du secteur touristique; harmoniser les taxes de même nature frappant le chiffre d’affaires des hôtels et restaurants; à accorder aux touristes devant traverser les zones minières au moment opportun, les dérogations nécessaires et à ouvrir l’aéroport de Goma au trafic international comme c’est le cas pour celui de Kisangani.
La réalisation par les Départements du Tourisme d’une campagne promotionnelle et de sensibilisation adéquate afin de faire connaître aux jeunes congolais, à l’ensemble de la population et aux étrangers les potentialités touristiques de la Rd. Congo.
La Table Ronde pourra par la suite sortir un outil en terme de document de travail qui permettra l’élaboration d’une politique touristique au niveau du gouvernement et qui fait ressortir la nécessité de promouvoir à la fois le tourisme national, interrégional et international en mettant en évidence l’intérêt de chaque type de tourisme, les produits à offrir et les voies et moyens d’y attirer des touristes.
C’est à ce niveau que Didier M’pambia, avec un cœur battant, s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire et de sortir la RD. Congo des chantiers battus du secteur de Tourisme.
Durant la semaine du 7 au 13 juillet, la Société nationale d’électricité (SNEL) a mené plusieurs actions marquantes dans la ville de Kinshasa, ainsi que sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, illustrant sa volonté de renforcer l’efficacité du réseau et de sensibiliser les citoyens pour une consommation responsable de l’énergie électrique.
Le poste électrique de 220 kilovolts ampères (kVA) situé à Kinsuka, dans l’Est de Kinshasa, a ouvert ses portes aux étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Cette visite pédagogique, organisée dans le cadre de la coopération sino-congolaise, a permis aux futurs ingénieurs de découvrir le fonctionnement stratégique de ce poste clé du réseau électrique de la capitale.
Dans le quartier GB, commune de Ngaliema, la SNEL a lancé une opération de vérification des installations et documents électriques afin d’éradiquer les raccordements frauduleux et d’améliorer la qualité de la distribution.
Les effets se sont fait sentir rapidement : en seulement 48 heures, le taux de charge de la cabine GB 5 est passé de 135% à 58%.
Cette amélioration a permis de suspendre le délestage rotatif de 24 heures qui touchait deux départs du réseau.
Au cours de la semaine sous-examen, des équipes techniques ont été également mobilisées pour rétablir une alimentation normale dans plusieurs quartiers de la ville notamment dans les communes de Kasa-Vubu et Barumbu.
Ces interventions s’inscrivent dans le plan de maintenance préventive engagé par la SNEL pour améliorer la fiabilité du réseau électrique à Kinshasa.
Le Directeur général de l'Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, est résolument préoccupé par la réussite totale des travaux d'urgence en cours d'exécution sur la nationale numéro 1, essentiellement l'axe faisant partie de la ville de Kinshasa concerné par le financement du gouvernement central, dans le cas d'espèce. En effet, samedi dernier, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a effectué une ronde sur tous les chantiers de la Ville-province de Kinshasa, à travers lesquels l'Office des Routes exécute les travaux. Accompagné de l’Ingénieur Didi Kitukila, Directeur provincial de l'Office des Routes, il a ouvert sa tournée par le rond-point Ngaba, avant de se diriger vers le chantier compris au croisement entre l'avenue Elengesa et By pass, puis à Lemba Sous-région et de Bonhomme.
Au Rond-point Ngaba, les travaux évoluent à pas de géant, comme l'attestent les moteurs des engins lourds de l'Office des Routes vrombissant sur place, dans le cadre de ces travaux d'urgence lancés par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et matérialisés par le Gouvernement central. Accueilli par le Directeur provincial de l'Office des Routes/Kinshasa, Ir Didi Kitukila, le Professeur Jeanneau kikangala a palpé du doigt les travaux exécutés par son établissement, pour lier l'utile à l'agréable en vue d'atteindre l'objectif poursuivi dans un délai record.
Ces travaux concernent notamment la correction de la chaussée, entendez le recyclage de l'ancienne asphalte au bétonnage de la route, en passant par la stabilisation du sol et la pose de l'enrobé. L'objectif final étant de relier le rond-point Ngaba au triangle de l'UNIKIN, mais aussi la fluidité sur le plan du trafic et la circulation des paisibles citoyens.
Pour préserver les ouvrages de drainage, le numéro 1 de l'Office des routes, le Professeur Jeanneau kikangala Ngoy n'a pas manqué l'occasion de mettre en garde sévère les vendeurs opérant le long de la chaussée, non seulement parce qu'ils s'exposent aux dangers multiples mais aussi et surtout parce qu'ils déversent en quantité inquiétante des saletés et déchets dans les caniveaux, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Pire, ces vendeurs vont jusqu'à déplacer les grillages métalliques posées pour couvrir les caniveaux.
Au quartier Maman Yemo, toujours sur by pass, à son croisement avec l'avenue Elengesa, cette fois dans la commune de Mont-Ngafula, le Directeur général de l'Office des routes a palpé également du doigt la relance des travaux autrefois suspendus à cause du financement.
Là aussi, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a déploré l'incivisme d'un compatriote qui se donne le luxe de construire sa maison dans un chantier ouvert par l'Office des routes pour combattre pourtant les têtes d'érosions enregistrées à cet endroit après les pluies diluviennes du mois d'avril et mai 2025.
Après Elengesa, le Directeur Général Jeanneau kikangala Ngoy et sa suite se sont déportés à Lemba sous-région. Là, c'est un autre chantier de l'Office des routes. A ce carrefour, d'abord côté Lemba, à l'entrée de l'avenue Bakali c'est un super marché et d'autres congolais qui manifestent de l'incivisme en obstruant le passage aux eaux de pluie sensées se déverser dans un collecteur situé à près de 100 mètres de la route by pass. Et même les avaloirs existant depuis plusieurs années se retrouvent sur un terrain spolié par les particuliers.
En remontant l'avenue Sefu pour atteindre la place échangeur, c'est un autre chantier de l'Office des routes. Dans ce site, c'est la construction d'un grand caniveau pour bien charrier les eaux de pluie. Seulement voilà, comme ailleurs, ces travaux font face à plusieurs problèmes découlant du comportement peu orthodoxe des fils et filles de la capitale.
Des camions sont en stationnement en ce lieu depuis plusieurs années déjà. Et comme si cela ne suffisait pas, d'autres compatriotes font tourner sans être inquiétés sur l'avenue, des garages et autres business. Pire, alors que l'Office des routes est en plein chantier, un tenancier d'un bistrot s'est permis de transformer les caniveaux de l'Office en dépôt de boissons. D'où la colère du DG Jeanneau kikangala.
D'un district à un autre, sur la nationale numéro 1, l'infatigable Prof Jeanneau kikangala Ngoy et toute sa suite ont bouclé la boucle au pied du saut de mouton de De bonhomme. L'ingénieur Didi Kitukila a expliqué à son autorité de tutelle, en l'occurrence le Directeur général Jeanneau Kikangala les genres des travaux qui s'exécutent pour lutter non seulement contre les inondations après la pluie mais aussi pour lutter contre les embouteillages à cause d'une route défoncée qui oblige les conducteurs à ralentir à cet endroit.
Pour Jeanneau Kikangala, c'est la note de satisfaction qui doit revenir à l'équipe de l'Office des routes pour tous ces chantiers ouverts, en vue de permettre aux congolais en général et aux kinois en particulier de circuler dans des bonnes conditions.
L'Archevêque de Lubumbashi et président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu, a présidé le mardi 8 juillet 2025, une messe d'action de grâce en l'honneur du bienheureux Floribert Bwana Chui. Devant une foule immense, il a rendu hommage à ce "martyr de l'honnêteté", le présentant comme un modèle pour une République Démocratique du Congo minée par la corruption.
Moins d'un mois après sa béatification à Rome le 15 juin 2025, la relique du bienheureux Floribert Bwana Chui repose désormais au sanctuaire d'adoration de l'ancienne cathédrale de Goma. La relique a été exhumée du cimetière de Kanyamuhanga et transférée le lundi 7 juillet, jour de la fête du saint martyr, lors d'une cérémonie empreinte de discrétion et de recueillement.
La messe solennelle a rassemblé plus de 15 000 fidèles. Aux côtés des membres de la famille du bienheureux, on notait la présence de nombreuses délégations ecclésiastiques venues de toute la RDC, d'autres pays d'Afrique et de Rome, ainsi que des autorités politico-militaires de l'AFC-M23.
Se confiant à la presse à l'issue de la célébration, Mgr Fulgence Muteba a souligné l'importance de cet événement pour l'Eglise congolaise. Il a rappelé que Floribert Bwana Chui est le quatrième bienheureux de la RDC, après la sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, le laïc Isidore Bakanja et l'abbé Albert Joubert.
"Honorer la mémoire du bienheureux Floribert Bwana Chui est une véritable interpellation pour nous tous", a déclaré le président de la CENCO. "De son vivant, il était profondément attaché aux valeurs chrétiennes. Il avait une foi vivante, qui ne se contente pas d'écouter la Parole ou d'accumuler les sacrements, mais qui se traduit en actes concrets. Nous en sommes très fiers."
L'Archevêque de Lubumbashi a ensuite dressé un parallèle entre le sacrifice de Floribert et les maux qui rongent le pays. "Notre pays souffre de nombreux maux. Il ne s'agit pas seulement de la corruption, mais aussi de la tricherie, de la fraude et de la contrebande, des fléaux particulièrement présents ici, à la frontière. Bwana Chui est le symbole de la résistance face à ces antivaleurs. Comme je l'ai dit dans mon homélie, je ne vois pas notre pays se redresser si nous ne disons pas non, fermement, aux antivaleurs."
Il a poursuivi avec force : "La corruption a atteint dans notre pays des proportions si grandes qu'elle est devenue comme une seconde nature. Nous devons, coûte que coûte, nous en débarrasser."
Mgr Muteba a particulièrement insisté sur le rôle crucial de l'éducation, tant familiale que nationale. Il a rappelé que Floribert Bwana Chui, jeune agent de l'Office Congolais de Contrôle (OCC), a été assassiné pour avoir refusé de céder à la corruption, un courage qu'il puisait dans une solide éducation familiale.
"Si Bwana Chui a su résister au pouvoir de l'argent, c'est parce qu'il a reçu une éducation solide", a-t-il affirmé. "La première responsabilité des parents est d'assurer une bonne et authentique éducation à leurs enfants. Pour les couples chrétiens, il y a un surcroît d'obligation : celle d'éduquer selon les valeurs de l'Évangile. Les parents sont les premiers catéchistes."
L'Archevêque a également déploré la gangrène de la corruption dans le système éducatif national. "On achète même les bulletins scolaires. Nous rendons un très mauvais service à ces jeunes et à la société tout entière, car nous risquons de bâtir une société d'incompétents. Il faut un sursaut des valeurs pour bâtir un Congo meilleur."
Au cours de la cérémonie, un hommage émouvant a été rendu à Mme Gertrude Kamara, la mère du bienheureux, qui a été présentée à la foule et acclamée pour l'éducation exemplaire donnée à son fils. Ancien membre de la communauté Sant'Egidio, Floribert Bwana Chui est aujourd'hui devenu un symbole mondial de la résistance à la corruption et à l'injustice.
C’est un cri du cœur et un réquisitoire sans concession que lance « La Voix des Victimes », un puissant regroupement de plus de 2.500 organisations de la Société civile congolaise. Dans un communiqué daté du 5 juillet 2025, ces plateformes dénoncent avec la plus grande fermeté trois décennies de conflits meurtriers et une culture de l'impunité qui récompense les bourreaux tout en condamnant les survivants au silence, à la misère et à l'oubli. Mettant en lumière la marginalisation systématique des victimes dans les processus politiques et diplomatiques, la société civile formule des exigences claires : la mise en œuvre effective d'une justice transitionnelle fondée sur la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition. Interpellant directement les Nations Unies à l'aube d'un débat crucial à New York, elles réclament l'activation de la compétence de la CPI sur le crime d'agression pour poursuivre les responsables présumés de l'État rwandais, dont l'implication est, selon elles, largement documentée.
LA VOIX DES VICTIMES DES CRIMES INTERNATIONAUX EN RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Kinshasa, le 05 juillet 2025
Nous, Plates-formes des Organisations de défense des droits humains de la société civile congolaise, regroupant plus de 2.500 ONG engagées dans l’accompagnement des survivants des conflits armés récurrents imposés à la République Démocratique du Congo, mus par la nécessité de promouvoir la Paix et la dignité des victimes, portons à la connaissance de l’opinion nationale et internationale ce qui suit :
Voilà trois décennies que la RDC est le théâtre de conflits meurtriers en violation des droits international et international.
Cette situation entraine des violences massives et systématiques de tout genre notamment des millions de morts, les viols, les enlèvements, les incendies des villages, les incursions d’enrôlement forcé d’enfants, de déplacés forcés et de réfugiés, des déportations, des destructions méchantes des patrimoines de l’humanité et des propriétés privées, l’installation irrégulière des populations étrangères dans les villages abandonnés, les pillages systématiques des ressources naturelles,...
À ce jour, l’agenda des victimes survivantes est marginalisé et parfois ignoré lors des processus politiques, institutionnels et diplomatiques. Alors que nombreux parmi les auteurs présumés des actes atroces qu’ils ont subi sont récompensés à travers des mécanismes de dialogues politiques, d'amnisties ou d’intégration dans les institutions nationales et les forces de sécurité.
Les victimes survivantes sont condamnées de vivre les traumatismes perpétuels, réduites au silence, à la misère et à l’oubli.
Nous dénonçons l’injustice et l’oppression. Dans la plus grande fermeté, nous nous insurgeons contre la culture de l’impunité qui nie aux victimes leurs droits fondamentaux aux réparations à la vérité, à la justice, et aux garanties de non-répétition.
Le peuple congolais tout entier a droit à connaître la vérité sur les tenants et les aboutissants des ces cycles de guerres ; que les victimes et en particulier les communautés affectées exigent justice.
A cet effet,
Nous exigeons la mise en œuvre effective de la justice transitionnelle en RDC fondée sur les quatre piliers : la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non répétition.
A titre de vérité, le dialogue national inclusif envisagé en RDC ne doit pas se conclure à la gratification des belligérants mais au consensus interne sur la cohésion nationale ainsi que l’organisation des élections crédibles inclusives et transparentes.
Nous rappelons à l’État congolais ses obligations constitutionnelle et internationale de protéger les droits des victimes et de garantir que la justice soit rendue dans le respect des normes internationales des droits humains.
Nous exhortons la communauté internationale, en particulier les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, et les pays partenaires de la RDC, à :
Appuyer la mise en œuvre de mécanismes de justice transitionnelle crédibles et dirigés vers les victimes ;
Soutenir l’établissement des chambres mixtes spécialisées pour la RDC, comme proposé dans le Rapport Mapping des Nations Unies de 2010 ainsi que tous autres rapports ultérieurs des experts des nations Unies.
À l’heure du débat prévu du 07 au 09 juillet 2025 à Newyork sur le crime d’agression, prévu en juillet 2025 aux États-Unis, de se mettre d’accord sur le mécanisme d’exercice de la compétence de la CPI sur le crime d’agression de sorte a lui permettre de poursuivre les responsables présumés de l’État Rwandais. Nous appelons la CPI, les États parties et l’ensemble de la communauté des droits humains à :
Prendre en compte la voix des victimes congolaises ;
Poursuivre les responsables de crimes d’agression, notamment l’État rwandais , dont les implications dans les exactions commises sur le territoire congolais sont documentées et connues.
Il n’y aura ni paix durable, ni réconciliation véritable, ni construction de l’avenir tant que les droits des victimes ne seront pas au centre des préoccupations gouvernementales et un sujet sur la table au niveau international.
Nous réclamons une justice restauratrice, porteuse d’une vraie réconciliation nationale.
La mémoire des millions de victimes exige une réponse courageuse.
Nous demandons que la logique d’indemnisation soit en lien avec la justice pénale. Aucune indemnité financière ne saurait remplacer les enquêtes sérieuses, les poursuites judiciaires et la reconnaissance institutionnelle des crimes subis.