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Après les dégâts causés par la foudre, UNIKIN : la SNEL dote la sous-station Campus d’un nouveau redresseur

 C’est une réponse rapide et maîtrisée qu’a apportée la Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) suite à un incident survenu la veille à la sous-station Campus de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). En date du 23 mai 2025, un violent orage accompagné de foudre a causé de sérieux dommages techniques, grillant les cartes de régulation des tensions essentielles au bon fonctionnement de l’installation.

Dès l’incident signalé, la SNEL a mobilisé une équipe mixte composée des techniciens de la CMK (Compagnie de Maintenance du Katanga) et du GRS (Groupe de Réponse Spéciale) pour une intervention d’urgence. Objectif : rétablir au plus vite la stabilité du réseau électrique desservant non seulement l’UNIKIN, mais aussi ses environs.

C’est chose faite ! Ce samedi 24 mai 2025 à 16h59, les travaux de remplacement ont été officiellement achevés. Un nouveau redresseur performant a été installé, marquant la fin de la panne et le retour à la normale pour les utilisateurs.

Cette intervention rapide est saluée comme un exemple de réactivité, de professionnalisme et de coordination entre les différents services techniques de la SNEL. Elle réaffirme aussi l’engagement de l’entreprise à garantir un service de qualité malgré les aléas climatiques.

Les étudiants et chercheurs de l’UNIKIN, ainsi que les quartiers environnants, peuvent désormais souffler : le courant est de retour, plus stable et sécurisé que jamais.

La SNEL quant à elle, reste mobilisée pour anticiper et répondre aux défis du réseau.

La 

Après les dégâts causés par la foudre, UNIKIN : la SNEL dote la sous-station Campus d’un nouveau redresseur
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Piochant un câble 30kV de la SNEL S.A, Kinshasa : une nouvelle manœuvre de la société Safrimex dénoncée !

C’est un nouvel incident qui met à mal la fourniture d’électricité dans la capitale. L’entreprise de travaux publics Safrimex, engagée dans des chantiers de voirie urbaine, a de nouveau endommagé un câble de 30 kilovolts appartenant à la Société Nationale d’Electricité (SNEL), plongeant une partie de la ville dans le noir. L’incident s’est produit juste en face de la commune de Barumbu, sur la liaison souterraine Sendwe-Ndolo1, un axe stratégique pour l’alimentation en courant de plusieurs quartiers de Kinshasa.

Ce n’est pas une première : la SNEL tire régulièrement la sonnette d’alarme face à ce type de dommages causés par des travaux non coordonnés.

A Chaque fois, les câbles sont touchés sans que la SNEL soit informée ou associée. Résultat, ses équipes doivent intervenir en urgence pour réparer, au détriment de la stabilité du réseau.

Conséquences en chaîne pour les habitants

Cette nouvelle coupure a entraîné une panne généralisée dans plusieurs zones environnantes, affectant non seulement les ménages, mais aussi les commerces, les écoles et les hôpitaux. À cela s’ajoute une grogne grandissante des usagers, victimes des interruptions récurrentes d’électricité.

Les équipes techniques de la SNEL sont à pied d’œuvre pour réparer la liaison endommagée. Selon les premières indications, les travaux de confection de la boîte de raccordement sont en phase finale, ce qui laisse espérer un rétablissement progressif dans les prochaines heures.

La SNEL appelle à la coordination

Face à la répétition des incidents, la SNEL demande à toutes les entreprises engagées dans les travaux de voirie, y compris Safrimex, de respecter les procédures de coordination interservices avant toute intervention. Elle rappelle que des plans de localisation des câbles souterrains existent et doivent être consultés pour éviter de telles situations.

Ce type d’erreur, au-delà de l’impact technique, occasionne des coûts élevés de réparation et affecte gravement la qualité du service public. Il est urgent, selon plusieurs experts, d’instaurer une meilleure synergie entre les entreprises de travaux publics et les opérateurs d’infrastructures vitales comme la SNEL, la Régideso ou les sociétés de télécommunications.

La Pros.

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Embouteillages interminables , Martin Fayulu : ‘‘Kinshasa mérite mieux que cette honte routière devenue norme’’

 A travers un tweet sur son compte X, le lundi 19 mai 2025, Martin Fayulu, Président national du parti Engagement pour la Citoyenneté et Développement (ECIDé), a manifesté son indignation contre la mauvaise gestion par l’autorité provinciale, de la circulation routière à Kinshasa. Dans sa publication, Martin Fayulu s’est interrogé à haute voix sur cette situation qui s’empire au jour le jour, pénalisant des millions des personnes à travers la capitale. 

La circulation routière dans la capitale va de mal en pire, sans qu’une solution durable ne soit trouvée par les autorités congolaises. Il appelle les personnes chargées de réguler la circulation à démissionner.

«Dans un pays sérieux, un tel niveau d’incompétence et de négligence aurait des conséquences immédiates. Le responsable de cette gabegie -lui et son ministre- auraient déjà démissionné. Par honte. Par décence. »

Le leader de l’Ecidé se pose des questions pour essayer de comprendre ce fait, ainsi que les personnes qui devraient travailler d’arrache-pied pour réguler ce désastre routier. « A Kinshasa, qui donc est responsable de la circulation routière ? Est-ce qu’il lui arrive d’ouvrir les yeux pour observer le désordre apocalyptique qui règne chaque jour sur nos routes ? », s’est-il interrogé.

« Embouteillages interminables, anarchie généralisée, conducteurs indisciplinés, policiers inefficaces, et bien sûr, zéro solution durable en vue. Et pourtant, le cauchemar continue, la ville suffoque dans la paralysie, jour pour jour, dans une indifférence scandaleuse », a poursuivi cette figure politique.  

«Kinshasa mérite mieux que cette honte routière devenue norme », a lancé Martin Fayulu, qui espère que cette situation va se décanter, pour permettre à la population kinoise de vaquer en toute quiétude, à leurs occupations, sans pour autant faire face à ces embouteillages intempestifs.

Hamlish Nketani

Embouteillages interminables , Martin Fayulu : ‘‘Kinshasa mérite mieux que cette honte routière devenue norme’’
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 « Crimes graves et massifs commis à Goma et Bukavu » porté sur les fonts baptismaux : Tumba Luaba appelle au retrait des RDF conformément à la Résolution 2773

 Le Musée national de Kinshasa a accueilli, ce mardi 20 mai, la cérémonie de vernissage du livre ‘’ Crimes graves et massifs commis à Goma et Bukavu’’. Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre de la consolidation d’un environnement de paix, de sécurité et de coopération entre la République Démocratique du Congo et les pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Il documente aussi les différents crimes commis à l’Est du pays notamment, dans les provinces du Nord- Kivu et Sud- Kivu par l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.

Le Mécanisme national de suivi (MNS), à travers cet ouvrage, sensibilise la Communauté Internationale sur les mobiles de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda.  Elle est motivée pendant trois décennies, par des raisons économiques et de gain financiers pour le Rwanda et ses supplétifs.

A cet effet, le coordonnateur du MNS, le professeur Ntumba Luaba, a, dans son intervention, démontré les sites occupés par les groupes rebelles à l’Est de RDC en précisant : « Les Forces spéciales rwandaises et  le groupe rebelle M23/ AFC ont commis sur le sol congolais des crimes de guerres, des violations  à répétition des droits de l’homme et des femmes, qu’il entend documenter pour poursuivre afin d’éclore la vérité».

Et d’ajouter que ces affres à l’encontre des Congolais n’ont pas épargné Goma et Bukavu, causant près de 12 millions de morts.

«Massacres à répétition, assassinats ciblés des activistes de la société civile et des droits de l’homme, viols et violences sexuelles utilisés comme armes de guerre, de déstructuration sociale et communautaire, enrôlement forcé d’enfants, enlèvement de personnes, y compris des malades et des blessés, y compris dans les hôpitaux », a eu à déplorer le coordonnateur du MNS.

Pour clore, le Professeur Ntumba Luaba a appelé les pays de la Région à poursuivre leurs efforts dans la restauration de la paix. « Pour le Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre cadre d’Addis-Abeba, ces pays doivent impérativement poursuivre la paix et non la guerre et la vengeance», avant d’ajouter qu’il est plus que temps pour le Rwanda et tous ses autres voisins de se conformer à l’esprit et à la lettre de la Résolution 2773 adoptée par le Conseil de sécurité de février 2025, appelant le Rwanda à retirer ses troupes et à cesser tout appui au groupe M23-AFC.

Michel Okaso

 

 « Crimes graves et massifs commis à Goma et Bukavu » porté sur les fonts baptismaux : Tumba Luaba appelle au retrait des RDF conformément à la Résolution 2773
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Pour des travaux de réhabilitation, Kinshasa : l'avenue du Tourisme (Nzela ya mayi) sera fermée à partir d’aujourd’hui 21 mai 2025 à 4h du matin

Suite à l’état de délabrement très avancé de cette voirie urbaine, le Ministère provincial des Infrastructures et Travaux Publics de Kinshasa annonce la fermeture de l'avenue du Tourisme, également appelée « Nzela ya mayi », à partir d’aujourd’hui mercredi 21 mai 2025 à 04 heures du matin : une fermeture partielle la journée et complète la nuit pour des travaux de réhabilitation. L’annonce a été faite dans un communiqué officiel de la cellule de communication et administration du ministère de tutelle hier, mardi 20 mai, dans la soirée.

Cette avenue, située dans la commune de Ngaliema, est partiellement coupée en raison d'un glissement de terrain ayant déversé une grande quantité de sable et de boue sur la chaussée, en provenance de la falaise située au bord de la route.

La fermeture sera organisée comme suit :

- De 4 h à 15 h : circulation à sens unique sur une voie allant de Kinsuka vers le centre-ville ;

- De 15 h à 22 h : circulation à sens unique sur l’autre voie allant du centre-ville vers Kinsuka ;

- De 22 h à 4 h : fermeture complète de la route dans les deux sens.

Le Ministère sollicite ainsi l’indulgence des usagers face aux désagréments éventuels liés à cette fermeture momentanée et invite les autorités compétentes à prendre les dispositions nécessaires pour garantir l’ordre public et une exécution optimale desdites opérations.

Cynthia Matiaba

Pour des travaux de réhabilitation, Kinshasa : l'avenue du Tourisme (Nzela ya mayi) sera fermée à partir d’aujourd’hui 21 mai 2025 à 4h du matin
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Démolition des constructions anarchiques, Kinshasa : l’avenue Nguma offre un paysage de désolation

 Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, a procédé ce mercredi 14 mai, à la démolition de toutes les constructions anarchiques érigées à la baie de Ngaliema, le long du lit du Fleuve Congo. Une décision qui produit des effets néfastes au sein  de la population kinoise. Des maisons habitation localisées sur l’avenue Nguma, non loin de Kintambo, présente un paysage de désolation. Les débris des maisons démolies jonchent le sol, mêlés à des effets personnels abandonnés : matelas, réfrigérateurs, réchauds, armoires… autant de biens perdus.

L’opération coup de poing lancée par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, consistant à démolir toutes les constructions anarchiques et les marchés pirates, le long des grandes artères de la ville de Kinshasa, se poursuit sans désemparer.

Dans un communiqué rendu public par hôtel de ville de la capitale congolaise, qui accordait un délai de 48 heures aux gens habitant sur les sites ciblés à prendre à hâte des mesures idoines avant que l’équipe soit déployée pour procéder à l’opération de la démolition de toutes les habitations et structures installées de manière illégale sur le long du Fleuve Congo et autres rivières. Il s’agit des constructions dites anarchiques érigées à la Baie de Ngaliema.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’exécution des instructions du Gouvernement central, et vise à faire respecter les normes urbanistiques en vigueur ainsi que la réglementation sur les servitudes et emprises publiques. Elle s’accompagne également d’un souci de préservation des installations de la Regideso, notamment l’usine de captage d’eau dont le bon fonctionnement serait compromis par l’occupation anarchique des lieux.

«Tous les habitants concernés sont donc priés de prendre toutes les dispositions nécessaires », peut-on lire dans le communiqué signé par la Cellule de Communication du Gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.

Une opération qui intervient après des fortes pluies qui ont endeuillé Kinshasa dans plusieurs communes. La capitale congolaise est souvent pointée du doigt pour son urbanisation sauvage, son manque de planification et les risques environnementaux qui en découlent.

Rappel !

A la suite des travaux de démolition menés par l’Hôtel de ville de Kinshasa, plusieurs familles passent nuit dans les conditions misérables et d’autres familles ont même perdues leurs biens meubles, d’autres ayant en plus  perdu leurs habitations, elles se retrouvent démunies, ne sachant où aller.

Du coté le gouvernement provincial, cette opération vise à récupérer les espaces publics spoliés par des particuliers.

Jackson Mutamba

 

Démolition des constructions anarchiques, Kinshasa : l’avenue Nguma offre un paysage de désolation
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Violences sexistes dans les sphères politico-administratives, RDC : le Mouvement RSLF mène une enquête impliquant 308 femmes et hommes des arènes administratifs et politiques

Dans le cadre du projet ‘’Tufaulu Pamoja’’ (réussir ensemble), un atelier a eu lieu le vendredi 09 mai dernier en République Démocratique du Congo. Cet atelier avait pour thème : « L’étude sur les violences sexistes dans les sphères politiques et administratives : obstacles à la participation équitable des femmes aux sphères décisionnelles ». Ce dernier était basé sur une enquête réalisée par le Mouvement « Rien Sans les Femmes » (RSLF), qui est un Mouvement qui milite pour une représentation forte des femmes et des jeunes filles dans les instances de prise de décision, sous le financement de l’ambassade de Suède (CAFOD). Cette enquête expose une vérité amplement ignorée.

Une enquête qui a duré pendant un mois, soit du 15 mars au 15 avril 2023, et dont la conclusion n’a été publiée que le 10 mai de l’année en cours. Elle a impliqué 308 femmes et hommes, tous, issus des arènes administratives et politiques. Cette enquête, orchestrée avec un concours de 44 enquêteurs supervisés à travers tout le pays, fut implacable emmêlant interviews, questions et groupe de discussions.

La recherche menée, dans 11 villes des 9 provinces du pays, précise que près d’un quart de ces femmes victimes de violences sexistes finissent par abandonner leurs postes. Avec un climat de travail dégradant, les ambitions s’éteignent et les portes se ferment.

Lors de cet atelier, le Coordonnateur de l’enquête, le Consultant Eugène Ngabu a déclaré : « l’objectif de cette étude consiste notamment, à identifier les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG) dans les sphères politiques et administratives en République Démocratique du Congo, de comparer les formes de violences auxquelles sont confrontées les femmes par rapport aux hommes et déterminer les conséquences de ces violences sur la participation des femmes dans ces deux sphères».

Il a, par la suite, ajouté que les résultats de l’étude montrent que la majorité des enquêtés provenaient de la sphère administrative, soit 57,14% contre 42,86% pour la sphère politique et que 44% des répondants qui ont participé à cette étude sont directement victimes de ces violences sexistes ou même celles basées sur le genre.

Au cours de la présentation du rapport de cette étude, Monsieur E. Ngabu a relevé que les femmes pouvaient quitter un parti politique sans subir d’impact financier, mais que ce n’était pas le cas pour celles qui sont dans l’administration publique : elles sont obligées d’endurer les violences sexistes pour ne pas tomber dans l’incertitude.

Il a, par ailleurs, énuméré quelques conséquences des violences sexistes dans ces sphères : l’abandon du travail ; la détérioration du climat de travail ; l’abus de pouvoir ; la banalisation de la femme et de la jeune fille ainsi que le clientélisme.

Des recommandations

Ainsi, mettre en place des mesures pour surmonter ces violences auxquelles les femmes font face pour entrer dans ces sphères, politique et administrative, s’avère indispensable. Vu l’importance de ces mesures, l’étude a pu identifier quelques actions pour surmonter ces violences : organiser quelques activités de sensibilisation sur l’impact de la femme dans les partis politiques ; identifier les femmes ambitieuses et les renforcer en aptitudes dans tous les domaines, particulièrement en leadership ; et arranger des plaidoyers pour l’attribution des postes de responsabilité aux femmes.

En outre, quelques recommandations pour pallier à ces problèmes ont également été soulevées. Eugène Ngabu a fait savoir que parmi les recommandations énoncées, l’étude a proposé des réformes législatives, comme l’adoption de nouvelles lois autonomes pour interdire et criminaliser la violence contre les femmes en politique, ainsi que le renforcement des lois et politiques nationales contre le harcèlement et la violence dans les administrations publiques.

Dans ce même angle, il a déclaré en disant : « concernant les réformes institutionnelles, il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre des politiques de prévention et d’élimination du sexisme, du harcèlement et de la violence à l’égard des femmes dans les sphères politiques et administratives ». 

Par la même occasion, la chargée de programme du Réseau genre et droit de la femme dans le Mouvement Rien Sans les Femmes, Nathalie Yoka, a soulevé l’importance de faire participer les femmes et les jeunes filles sur un pied d’égalité avec les hommes aux instances de prise de décision. 

Cet atelier a été marqué par la présence des membres des partis politiques, des jeunes, d’autorités administratives et des membres du Mouvement «Rien Sans les Femmes».

Hamlish Nketani

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Une menace silencieuse qui grandit, Ngaliema : la population alerte sur l’agrandissement de l’érosion au quartier Lalu

Dans la commune de Ngaliema, à l’ouest de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, l’érosion au quartier Lalu représente une lourde menace pour les habitations et les infrastructures environnantes. Depuis plusieurs années, cette zone est marquée par des glissements de terrain, suite au manque de canalisations adéquates. Ce phénomène naturel aggravé par l’action humaine, prend une ampleur inquiétante dans un contexte de forte urbanisation non maitrisé.

L’érosion de Lalu a commencé suite au ruissellement incontrôlé des eaux de pluies, combiné à un manque d’aménagement adéquat du sol.  Les caniveaux inexistants forcent l’eau à creuser plus profondément la terre en créant des ravins extraordinaires qui s’entendent année après année.  La nature argileuse du sol et la topographie en pente de la zone favorisent encore davantage cette dégradation.

La plupart des familles vivent dans la peur de voir leurs maisons s’effondrer petit-à-petit. Certaines ont déjà pris l’initiative de quitter le lieu, tandis que d’autres s’accrochent à l’espoir d’une intervention durable de la part du gouvernement.  La population de ce coin déplore  la situation : « A chaque fois qu’il pleut, nous sommes obligés de passer la nuit debout, prêt à fuir si la terre commence à s’effondre», a déclaré un habitant de ce coin.

Ce qui inquiète encore plus, est que les habitants de ce quartier sont souvent installés sans permis de construire dans des zones à risque, se retrouvent à chaque saison pluvieuse menacés à cause de l’érosion. Des maisons s’effondrent, des routes deviennent impraticables et surtout des réseaux d’eau et d’électricité sont régulièrement endommagés.

Malgré cela, peu d’interventions structurelles ont été mises en action pour sauver cette situation. Les actions de rebouchages ou de plantations d’arbres, souvent organisées par la communauté locale reste insuffisantes face à ce phénomène catastrophique. Une réponse durable exigerait une réelle volonté politique, un investissement en infrastructures de  drainage et surtout une sensibilisation de la population à la gestion de l’espace urbain.

L’érosion de Lalu, bien que ciblée, symbolise un sérieux problème sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, celui de la cohabitation très difficile entre croissance urbaine rapide et protection de l’environnement. Tant qu’aucune solution durable ne sera engagée, la population de Ngaliema continuera de vivre  sous menace d’un sol qui s’effondre lentement et surement sur leurs pieds.

La population de Lalu dans la commune de Ngaliema appelle le Chef de l’Etat, le Gouvernement, les autorités locales, les ONG ainsi que les partenaires internationaux à s’unir pour une solution globale et durable permettra de mettre fin leur calvaire.

Corinne Ontande

Une menace silencieuse qui grandit, Ngaliema : la population alerte sur l’agrandissement de l’érosion au quartier Lalu
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