Le quartier Matadi dans la commune de Bumbu, à proximité du marché communément appelé ‘’marché de Selembao’’, est plongé dans le noir, depuis le 23 mars 2025, suite à un endommagement de la cabine Markess II. Cette situation présente un risque potentiel pour la sécurité des riverains dans le secteur.
La plupart des commerçants logés le long de la direction Mata Paul dépendent du courant électrique pour exercer leurs activités. Mais, cet incident constitue un véritable casse-tête pour les tenanciers des bars et responsables des salons de coiffure, cabines téléphoniques, moulins et surtout certains ménages dont les dépenses supplémentaires s’invitent à cette contingence.
«Il est difficile en ce moment de renouveler le stock de produits surgelés, et de chercher un endroit approprié pour les conserver», a déploré une vendeuse des vivres frais. Avant de poursuivre, « ceux qui le peuvent, recourent aux générateurs dans le but de maintenir leurs activités ».
Nsimba, propriétaire d’une maison téléphonique n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que « ce problème est sérieux ; la SNEL est maintenant sensée jouer son rôle de distributeur du courant électrique sur toute l’étendue de la République ».
Il a, en plus, fait savoir que « la SNEL a le monopole de distribution de l’énergie électrique et nous autres, sommes ses clients. Ceux qui détiennent les terrasses sont obligés d’utiliser le groupe électrogène, car il faut aussi payer le loyer à la fin du mois », a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, certains ménages ont vu leur budget bougé à la hausse suite à ce manque d’électricité. « Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des solutions palliatives, par exemple achat des braises, piles ainsi que de torches », a rajouté Nsimba. Sur ce, il a également exprimé sa désolation du fait que la plupart des élèves préparent leurs examens de fin d’études dans le noir.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) tire une fois de plus la sonnette d’alarme face à la recrudescence des actes de vandalisme qui menacent dangereusement l’intégrité de ses infrastructures. Dans la nuit du 26 au 27 mai, des inciviques ont de nouveau frappé, emportant 250 mètres de conducteurs en cuivre nu sur la ligne 120 kV RC–Shilatembo, précisément entre les pylônes P84 et P85, affectant une phase complète du réseau.
Ce nouvel acte de sabotage intervient à peine quelques jours après un vol massif sur la même ligne, où 500 mètres de câbles en cuivre d’une section de 95 mm² avaient été arrachés entre les pylônes P162-P163 et P170-P171, sur l’axe stratégique Likasi–Lubumbashi. Cette précédente attaque, survenue entre les 23 et 25 mai, avait gravement impacté le transit énergétique et porté un coup dur à COMILU, un des plus grands clients industriels de la SNEL.
Face à cette récidive qui met en péril la continuité du service et la sécurité énergétique de la région, la SNEL condamne avec la plus grande fermeté ces actes criminels, qui non seulement freinent le développement économique, mais mettent également en danger les équipements à haute tension, les agents sur terrain et les populations.
La Division Postes et Lignes de Likasi (PLI) est déjà à pied d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais le transit énergétique sur cette ligne cruciale. Des équipes spécialisées ont été dépêchées sur place pour effectuer les travaux de réparation et remettre le réseau sous tension dans les plus brefs délais.
La SNEL appelle les autorités compétentes à renforcer la surveillance des installations électriques, et invite la population à la vigilance et à la collaboration, afin de dénoncer tout comportement suspect autour des lignes haute tension. La sécurité énergétique est une responsabilité collective.
Ce énième acte de vandalisme met une fois de plus en lumière les défis majeurs auxquels fait face la SNEL dans sa mission de desservir le pays en électricité, malgré un environnement de plus en plus hostile.
Depuis quelques semaines, un groupe de bandits communément appelés Kulunas, opèrent dans le quartier Kimbwala situé dans la commune de Ngaliema. Ils jettent des pierres sur les tôles des maisons où vivent des paisibles citoyens pour les effrayer.
Les habitants dudit quartier se tournent donc vers les autorités civiles et militaires qui sont censées protéger la population et ses biens, les invitant à prendre des mesures drastiques pour sécuriser cette partie de la ville de Kinshasa en proie aux hors la loi, afin d’y rétablir l’autorité de l’Etat.
D’ailleurs, c’est depuis des années, malgré le déclenchement par le ministère de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières de l’opération Ndobo (hameçon), que le phénomène kuluna est devenu monnaie courante dans la ville-province de Kinshasa. A des intervalles réguliers, l’on assiste à des cambriolages en plein jour, et à des tueries dans les différentes communes de la capitale.
Dans la nuit du 18 au 19 mai 2025, les habitants du quartier Kimbwala ont ainsi passé la nuit dans une forte inquiétude à cause des coups de feu tirés par des personnes non autrement identifiées, semant la pagaille dans toutes les familles. L’on a enregistré des blessés graves à leur passage et cela pendant plusieurs heures, soit de 2 heures à 4 heures du matin.
Dans la matinée, la population abasourdie ne savait plus à quel saint se vouer d’autant plus que des maisons ont été cambriolées, curieusement sous le regard passif de quelques éléments du CIAT de la Police nationale congolaise qui, du reste, manque d’effectifs.
L’autre facteur qui favorise le banditisme est la coupure d’électricité dans le quartier. Depuis le vendredi dernier, le quartier Kimbwala vit dans l’obscurité généralisée.
Notons que le président de la République Félix Tshisekedi habite dans cette commune de Ngaliema aujourd’hui soumise à une forte insécurité.
Dans une optique plus effrénée de vouloir offrir une qualité optimale d’éducation aux enfants, futurs cadres et dirigeants de la RDC, en particulier, et du monde en général, l’Institut Aurora, a, à travers sa nouvelle équipe dirigeante, présenté sa nouvelle vision stratégique devant les parents d’élèves le samedi 24 mai 2025 dans la salle de spectacle du Centre Culturel Boboto, situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Cette rencontre était articulée autour des axes essentiels notamment, la vision, les Infrastructures, la technologie, le Curriculum, la Formation des enseignants, les Valeurs, la Vie scolaire & cantine, les Clubs & sorties ainsi que les Projets futurs.
Salué régulièrement pour son environnement multiculturel stimulant, ainsi que son encadrement pédagogique rigoureux, l’Institut Aurora, situé au 46, avenue des Forces Armées ex Haut Commandement, à Kinshasa-Gombe, se positionne comme un partenaire de la réussite scolaire, à travers une pédagogie humaniste, exigeante et adaptée au rythme de chaque élève.
Avec comme slogan "Aurora : une école, des horizons, un avenir", il entend ne ménager aucun effort pour booster, par l’entremise de ses nouveaux dirigeants, « un groupe Kenyan », l’éducation à travers une vision plus étendue au profit des enfants régulièrement inscrit au sein de cet établissement scolaire.
Mission et vision éducative Sous la direction du Proviseur de la section française, l’Institut Aurora se donne pour ambition : d’offrir à chaque élève les conditions d’un parcours scolaire épanouissant et porteur de sens. Cette mission s’incarne à travers une pédagogie fondée sur la bienveillance, l’accompagnement personnalisé, l’exigence et l’instauration de repères éducatifs.
Sa vision consiste à accompagner les élèves vers la pensée critique et analytique, l'autodiscipline, le respect d’autrui, l'authenticité, la confiance en soi…
Infrastructures
Ne répondant plus aux normes scolaires modernes, les infrastructures vont être réhabilitées, en vue de les adapter aux conditions requises. Cette opération constitue donc une priorité, avec de grandes rénovations prévues pendant les vacances.
La délocalisation de la section anglaise vers un autre site a été au cœur du débat entre le comité directeur et les parents d’élèves. Sollicitant ainsi que l’Institut se maintienne dans la commune de la Gombe afin de faciliter la circulation, avec l’afflux des embouteillages observés dans la capitale.
La question est restée pendante en attendant un probable assemblé dans le futur, afin de préserver une franche collaboration entre les deux parties.
Leadership technologique
Les nouveaux dirigeants mettent à la disposition des élèves une intégration complète des outils numériques (par exemple, plateformes ENT, éducation au codage et ateliers sur l'IA) pour favoriser l'innovation dans ce secteur.
Pour la mise en œuvre du SIS & LMS, un déploiement d'un environnement d'apprentissage numérique (ENT) pour automatiser les opérations scolaires et améliorer la visibilité des parents (PRONOTE et EDT pour la section française, Classe365 pour la section anglaise).
Un engagement Accru des parents pourrait favoriser un suivi des leçons, des devoirs et des progrès des élèves via une plateforme intégrée.
Pour ce qui est de l’autonomisation des enseignants, fournir à tous les enseignants des ordinateurs, moderniser la salle informatique et améliorer le Wi-Fi pour la recherche et l'apprentissage est le cheval de bataille du nouveau comité directeur. Un Développement Professionnel Continu et une Opportunités d'Apprentissage entre Pairs sont également envisagé au cours de l’année 2025-2026.
Des plateformes d'Apprentissage seront mises à disposition des élèves afin qu’ils s'engagent avec des plateformes éducatives telles que Khan Academy (section anglaise) et Edumalin (section française renforcer leurs acquis et favoriser ainsi leur compétitivité à l’échelle mondiale).
Internationalisme et diversité L’Institut Aurora est un établissement scolaire international, structuré autour de deux sections distinctes : ‘’Section Française et Section Anglaise’’ dont chacune dispose d’un espace numérique dédié dans le cadre de la refonte de leur site internet.
Il met en avant une forte diversité culturelle parmi ses élèves, venus de plusieurs pays, ce qui reflète son ouverture internationale et son enracinement dans une éducation globale.
Vie scolaire & Cantine
Afin d’optimiser la sécurité et la discipline, un service de Vie scolaire sera créé à la section anglaise et celui de la section française sera renforcé.
Notons qu’à partir de la rentrée, un surveillant de la vie scolaire (et non plus les seuls gardiens) veillera sur le dernier élève présent dans l’établissement, et ce jusqu’à son départ.
Un nouvel espace de restauration sera proposé aux élèves de la section française dès la rentrée 25/26 sur le principe du menu hebdomadaire avec possibilité d’abonnement mensuel. Cette nouvelle cantine proposera des plats équilibrés, des fruits, des jus frais… à emporter sous forme de panier repas.
Projets futurs
La nouvelle administration annonce un changement futur des couleurs et du logo de l'école. Pour l'année 2025/2026, elle annoncera le nouveau logo, les couleurs et l'uniforme de l'école et entend donner suffisamment de temps aux parents pour obtenir de nouveaux uniformes.
Pour favoriser le déplacement des élèves au cours de l’année scolaire, l’Institut Aurora projette l’achat d'un bus scolaire pour l'année scolaire 2026/2027.
Un projet de construction d’une école en internat pour les élèves du primaire est en cours. Ce projet mettra l'accent sur le temps d'étude, le sport et l'innovation technologique.
Un engagement communautaire à travers l’organisation des journées d'engagement communautaire régulières où les parents pourront assister aux projets des élèves, favorisant une atmosphère collaborative est également projeté.
Inscriptions 2025-2026 Les inscriptions sont en cours d’évolution et les parents sont invités à observer les éléments ci-après pour obtenir une place au sein de cet institut international.
- Début des inscriptions : À partir du 12 mai 2025 - Étapes principales : - Prise de rendez-vous pour évaluation - Entretien oral avec la direction pédagogique et présence d’un parent - Dépôt des frais d’inscription (non remboursables) - Présentation des bulletins scolaires
Un appel à l’action a été lancé pour l’implication renforcée des parents et la création d’une culture collaborative durable.
Dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo, la province du Lualaba s’érige en véritable carrefour stratégique de l’énergie nationale. Premier marché de consommation d’électricité du pays, avec un impressionnant parc de production hydroélectrique de 600 MW et près de 3 millions de MWh produits chaque année, elle n’est pas seulement le plus grand marché de consommation d’électricité du pays, mais aussi le deuxième plus important cluster industriel dans le secteur de l’énergie.
Face à cette dynamique exceptionnelle, la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) affirme avec force sa volonté de s’investir durablement dans cette province clé. A Kolwezi, capitale provinciale en pleine expansion, portée par l’essor de l’industrie minière extractive, la SNEL prend position non plus comme simple fournisseur, mais comme acteur majeur du développement et partenaire stratégique de la transformation énergétique.
Consciente de l’ampleur des défis, la SNEL SA s’engage au côté de la SONAHYDRO SA dans un vaste programme d’investissements pour moderniser en profondeur le réseau, majoritairement hérité de l’époque coloniale, et l’adapter aux besoins croissants d’une ville en pleine mutation.
Au programme : la construction de nouvelles sous-stations, l’extension des lignes moyenne tension, l’installation de cabines électriques dans les quartiers émergents, et le branchement systématique des nouveaux ménages. Un vaste programme d’électrification est également en cours pour moderniser les installations des 24.000 clients du centre-ville, avec l’installation de compteurs de dernière génération.
Par cette initiative ambitieuse, la SNEL SA réaffirme son engagement à faire du Lualaba un modèle national en matière d’électrification et d’accompagnement du développement économique.
En s’impliquant avec détermination dans cette province stratégique, la SNEL ne se contente pas d’éclairer Kolwezi, elle alimente le moteur d’un avenir congolais plus autonome, plus moderne et plus énergique.
C’est une réponse rapide et maîtrisée qu’a apportée la Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) suite à un incident survenu la veille à la sous-station Campus de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). En date du 23 mai 2025, un violent orage accompagné de foudre a causé de sérieux dommages techniques, grillant les cartes de régulation des tensions essentielles au bon fonctionnement de l’installation.
Dès l’incident signalé, la SNEL a mobilisé une équipe mixte composée des techniciens de la CMK (Compagnie de Maintenance du Katanga) et du GRS (Groupe de Réponse Spéciale) pour une intervention d’urgence. Objectif : rétablir au plus vite la stabilité du réseau électrique desservant non seulement l’UNIKIN, mais aussi ses environs.
C’est chose faite ! Ce samedi 24 mai 2025 à 16h59, les travaux de remplacement ont été officiellement achevés. Un nouveau redresseur performant a été installé, marquant la fin de la panne et le retour à la normale pour les utilisateurs.
Cette intervention rapide est saluée comme un exemple de réactivité, de professionnalisme et de coordination entre les différents services techniques de la SNEL. Elle réaffirme aussi l’engagement de l’entreprise à garantir un service de qualité malgré les aléas climatiques.
Les étudiants et chercheurs de l’UNIKIN, ainsi que les quartiers environnants, peuvent désormais souffler : le courant est de retour, plus stable et sécurisé que jamais.
La SNEL quant à elle, reste mobilisée pour anticiper et répondre aux défis du réseau.
C’est un nouvel incident qui met à mal la fourniture d’électricité dans la capitale. L’entreprise de travaux publics Safrimex, engagée dans des chantiers de voirie urbaine, a de nouveau endommagé un câble de 30 kilovolts appartenant à la Société Nationale d’Electricité (SNEL), plongeant une partie de la ville dans le noir. L’incident s’est produit juste en face de la commune de Barumbu, sur la liaison souterraine Sendwe-Ndolo1, un axe stratégique pour l’alimentation en courant de plusieurs quartiers de Kinshasa.
Ce n’est pas une première : la SNEL tire régulièrement la sonnette d’alarme face à ce type de dommages causés par des travaux non coordonnés.
A Chaque fois, les câbles sont touchés sans que la SNEL soit informée ou associée. Résultat, ses équipes doivent intervenir en urgence pour réparer, au détriment de la stabilité du réseau.
Conséquences en chaîne pour les habitants
Cette nouvelle coupure a entraîné une panne généralisée dans plusieurs zones environnantes, affectant non seulement les ménages, mais aussi les commerces, les écoles et les hôpitaux. À cela s’ajoute une grogne grandissante des usagers, victimes des interruptions récurrentes d’électricité.
Les équipes techniques de la SNEL sont à pied d’œuvre pour réparer la liaison endommagée. Selon les premières indications, les travaux de confection de la boîte de raccordement sont en phase finale, ce qui laisse espérer un rétablissement progressif dans les prochaines heures.
La SNEL appelle à la coordination
Face à la répétition des incidents, la SNEL demande à toutes les entreprises engagées dans les travaux de voirie, y compris Safrimex, de respecter les procédures de coordination interservices avant toute intervention. Elle rappelle que des plans de localisation des câbles souterrains existent et doivent être consultés pour éviter de telles situations.
Ce type d’erreur, au-delà de l’impact technique, occasionne des coûts élevés de réparation et affecte gravement la qualité du service public. Il est urgent, selon plusieurs experts, d’instaurer une meilleure synergie entre les entreprises de travaux publics et les opérateurs d’infrastructures vitales comme la SNEL, la Régideso ou les sociétés de télécommunications.
A travers un tweet sur son compte X, le lundi 19 mai 2025, Martin Fayulu, Président national du parti Engagement pour la Citoyenneté et Développement (ECIDé), a manifesté son indignation contre la mauvaise gestion par l’autorité provinciale, de la circulation routière à Kinshasa. Dans sa publication, Martin Fayulu s’est interrogé à haute voix sur cette situation qui s’empire au jour le jour, pénalisant des millions des personnes à travers la capitale.
La circulation routière dans la capitale va de mal en pire, sans qu’une solution durable ne soit trouvée par les autorités congolaises. Il appelle les personnes chargées de réguler la circulation à démissionner.
«Dans un pays sérieux, un tel niveau d’incompétence et de négligence aurait des conséquences immédiates. Le responsable de cette gabegie -lui et son ministre- auraient déjà démissionné. Par honte. Par décence. »
Le leader de l’Ecidé se pose des questions pour essayer de comprendre ce fait, ainsi que les personnes qui devraient travailler d’arrache-pied pour réguler ce désastre routier. « A Kinshasa, qui donc est responsable de la circulation routière ? Est-ce qu’il lui arrive d’ouvrir les yeux pour observer le désordre apocalyptique qui règne chaque jour sur nos routes ? », s’est-il interrogé.
« Embouteillages interminables, anarchie généralisée, conducteurs indisciplinés, policiers inefficaces, et bien sûr, zéro solution durable en vue. Et pourtant, le cauchemar continue, la ville suffoque dans la paralysie, jour pour jour, dans une indifférence scandaleuse », a poursuivi cette figure politique.
«Kinshasa mérite mieux que cette honte routière devenue norme », a lancé Martin Fayulu, qui espère que cette situation va se décanter, pour permettre à la population kinoise de vaquer en toute quiétude, à leurs occupations, sans pour autant faire face à ces embouteillages intempestifs.
Le Musée national de Kinshasa a accueilli, ce mardi 20 mai, la cérémonie de vernissage du livre ‘’ Crimes graves et massifs commis à Goma et Bukavu’’. Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre de la consolidation d’un environnement de paix, de sécurité et de coopération entre la République Démocratique du Congo et les pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Il documente aussi les différents crimes commis à l’Est du pays notamment, dans les provinces du Nord- Kivu et Sud- Kivu par l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.
Le Mécanisme national de suivi (MNS), à travers cet ouvrage, sensibilise la Communauté Internationale sur les mobiles de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda. Elle est motivée pendant trois décennies, par des raisons économiques et de gain financiers pour le Rwanda et ses supplétifs.
A cet effet, le coordonnateur du MNS, le professeur Ntumba Luaba, a, dans son intervention, démontré les sites occupés par les groupes rebelles à l’Est de RDC en précisant : « Les Forces spéciales rwandaises et le groupe rebelle M23/ AFC ont commis sur le sol congolais des crimes de guerres, des violations à répétition des droits de l’homme et des femmes, qu’il entend documenter pour poursuivre afin d’éclore la vérité».
Et d’ajouter que ces affres à l’encontre des Congolais n’ont pas épargné Goma et Bukavu, causant près de 12 millions de morts.
«Massacres à répétition, assassinats ciblés des activistes de la société civile et des droits de l’homme, viols et violences sexuelles utilisés comme armes de guerre, de déstructuration sociale et communautaire, enrôlement forcé d’enfants, enlèvement de personnes, y compris des malades et des blessés, y compris dans les hôpitaux », a eu à déplorer le coordonnateur du MNS.
Pour clore, le Professeur Ntumba Luaba a appelé les pays de la Région à poursuivre leurs efforts dans la restauration de la paix. « Pour le Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre cadre d’Addis-Abeba, ces pays doivent impérativement poursuivre la paix et non la guerre et la vengeance», avant d’ajouter qu’il est plus que temps pour le Rwanda et tous ses autres voisins de se conformer à l’esprit et à la lettre de la Résolution 2773 adoptée par le Conseil de sécurité de février 2025, appelant le Rwanda à retirer ses troupes et à cesser tout appui au groupe M23-AFC.
Suite à l’état de délabrement très avancé de cette voirie urbaine, le Ministère provincial des Infrastructures et Travaux Publics de Kinshasa annonce la fermeture de l'avenue du Tourisme, également appelée « Nzela ya mayi », à partir d’aujourd’hui mercredi 21 mai 2025 à 04 heures du matin : une fermeture partielle la journée et complète la nuit pour des travaux de réhabilitation. L’annonce a été faite dans un communiqué officiel de la cellule de communication et administration du ministère de tutelle hier, mardi 20 mai, dans la soirée.
Cette avenue, située dans la commune de Ngaliema, est partiellement coupée en raison d'un glissement de terrain ayant déversé une grande quantité de sable et de boue sur la chaussée, en provenance de la falaise située au bord de la route.
La fermeture sera organisée comme suit :
- De 4 h à 15 h : circulation à sens unique sur une voie allant de Kinsuka vers le centre-ville ;
- De 15 h à 22 h : circulation à sens unique sur l’autre voie allant du centre-ville vers Kinsuka ;
- De 22 h à 4 h : fermeture complète de la route dans les deux sens.
Le Ministère sollicite ainsi l’indulgence des usagers face aux désagréments éventuels liés à cette fermeture momentanée et invite les autorités compétentes à prendre les dispositions nécessaires pour garantir l’ordre public et une exécution optimale desdites opérations.
La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) a vécu une semaine particulièrement intense, du 12 au 18 mai 2025, entre célébrations symboliques et engagements concrets pour l’avenir énergétique de la République démocratique du Congo. D’un côté, la commémoration de son 55e anniversaire ; de l’autre, une prise de parole remarquée au Katanga Business Meeting (KBM) à Kolwezi, sans oublier les nombreuses interventions techniques sur le terrain. Une semaine charnière, entre fierté du passé et urgence de modernisation.
Un jubilé placé sous le signe de l’innovation
Le 55e anniversaire de la SNEL n’a pas été qu’un moment de commémoration. Loin d’une simple célébration, cette date historique a permis à l’entreprise publique de réaffirmer son ambition de devenir un acteur énergétique moderne et tourné vers l’avenir. Dans son discours, la direction générale a mis en lumière plusieurs chantiers prioritaires :
La digitalisation du service client, notamment à travers la plateforme SNEL & MOI, pour rapprocher les abonnés de l’entreprise et fluidifier les réclamations ;
Le lancement de nouvelles centrales hydroélectriques et solaires, pour renforcer les capacités de production ;
La modernisation du réseau de transport et de distribution, pilier fondamental de la fiabilité énergétique.
Ces initiatives s’inscrivent dans une dynamique de transformation portée par une vision stratégique claire : atteindre la souveraineté énergétique nationale et accompagner durablement le développement économique.
Kolwezi : quand la demande minière impose un nouveau cap
C’est dans le cadre du Katanga Business Meeting, tenu à Kolwezi dans le Lualaba, que le Directeur général de la SNEL a pris la parole pour évoquer l’un des enjeux les plus pressants : l’alimentation énergétique des industries minières. Selon lui, la demande actuelle dépasse les 1 800 mégawatts, alors que les capacités de la SNEL restent limitées.
Face à ce déséquilibre, l’appel est clair : renforcer les infrastructures électriques devient une urgence nationale, non seulement pour répondre aux besoins du secteur extractif moteur économique du pays, mais aussi pour assurer une répartition équitable de l’électricité à travers les provinces. L’État est donc appelé à soutenir l’entreprise dans cette montée en puissance, à travers des investissements massifs et des partenariats stratégiques.
Sur le terrain : entre réparations, vandalisme et résilience
Mais, pendant que les discours dessinent l’avenir, les réalités du terrain imposent une rigueur quotidienne. Durant cette même semaine, les équipes techniques de la SNEL ont multiplié les interventions sur le réseau pour rétablir l’électricité dans plusieurs zones touchées par des pannes ou des incidents :
Le tronçon Shaba–Panzi a été remis en service après des travaux minutieux, consécutifs à une panne causée par des opérations de la REGIDESO.
Le départ 20kV 3 VALLEE a été réhabilité grâce au remplacement de son disjoncteur par une équipe mixte, marquant un retour à la normale pour plusieurs quartiers.
Les sous-stations Gombe 2 et Parlement ont retrouvé une exploitation normale après des travaux d’entretien préventif.
Enfin, la réparation du feeder F747, écroulé suite aux fortes pluies du 1er mai, a permis la réalimentation partielle des communes de Mont-Ngafula et Selembao.
Ces efforts témoignent de la volonté de la SNEL de rester présente sur le terrain, malgré les contraintes et les imprévus. Toutefois, les défis restent nombreux.
Parmi eux, le vol de câbles électriques, véritable fléau pour le réseau national. L’incident survenu à la cabine de l’Institut des Aveugles, à Mont-Ngafula, illustre la gravité du phénomène. Ce type de vandalisme compromet dangereusement la stabilité du système électrique et pénalise les populations.
Une vision affirmée, une route semée d’obstacles
En dépit des difficultés, la SNEL maintient le cap. L’entreprise s’engage pour une distribution électrique fiable, équitable et durable. Son action repose sur trois piliers : innovation, modernisation et extension. Le chemin reste long, mais les fondations sont posées.
Entre festivités mémorables, discours stratégiques et actions concrètes, cette semaine à la SNEL aura condensé tous les enjeux d’une entreprise en pleine mutation. À l’image de la RDC elle-même : un pays riche en potentiel, en quête de transformation réelle et durable.
Kolwezi, RDC - 20 Mai 2025. Présente pour la première fois à la 6ème édition du Katanga Business Meeting (KBM), qui s’est tenu à Kolwezi les 15 et 16 mai 2025, Yango, acteur technologique international, réaffirme son engagement à contribuer au développement économique de la région. À travers un stand interactif, des échanges stratégiques et la participation de son Country Manager au panel de clôture, Yango met en lumière son modèle innovant basé sur la technologie, la sécurité et les partenariats locaux.
Un rendez-vous stratégique au cœur du développement économique congolais
Organisé à Kolwezi, au cœur du Lualaba, le KBM 2025 réunit institutions publiques, entreprises privées et partenaires internationaux autour du thème : «Bâtir notre futur : Focus sur les objectifs prioritaires». Ce forum économique d’envergure vise à consolider les synergies entre les différents acteurs du développement en RDC. La présence de Yango à cet événement confirme son positionnement stratégique dans la région et sa volonté d’apporter des solutions technologiques concrètes aux besoins croissants de mobilité urbaine dans les grandes villes du pays, notamment Kolwezi et Lubumbashi.
Présence active : rencontres, partenariats et prise de parole stratégique
Tout au long des deux jours du Forum, Yango accueille les visiteurs sur son stand pour leur faire découvrir son application, ses fonctionnalités de sécurité et son modèle de collaboration avec des partenaires locaux, notamment les investisseurs de flotte. Parmi les temps forts, la participation de Eric Bemba, Country Manager de Yango en RDC, au panel de clôture « Présenter, connecter et développer les opportunités en RDC » a réuni des figures majeures de l’écosystème congolais, en présence de S.E. Mme Fifi Masuka Saini, Gouverneure du Lualaba et S.E.M. Achille Mutekeke Luwale, Ministre provincial des Finances du Lualaba. « Le Katanga Business Meeting est bien plus qu’un forum économique : c’est un catalyseur d’idées et de solutions concrètes. En tant qu’acteur technologique, nous sommes convaincus que l’innovation locale et la collaboration sont les clés pour répondre durablement aux besoins de mobilité des Congolais », a déclaré Eric Bemba, Country Manager de Yango en RDC.
Ancrage régional : Kolwezi et Lubumbashi, moteurs de croissance
Déjà présente à Lubumbashi, Yango a récemment étendu ses services à Kolwezi, consolidant ainsi sa présence dans le Grand Katanga. L’objectif : proposer une solution technologique accessible et sécurisée, tout en créant des opportunités économiques via des partenariats avec des flottes locales. L’approche de Yango repose sur un modèle collaboratif, où la technologie met en relation les usagers et des prestataires de service de transport. Cette dynamique permet de soutenir l’écosystème local tout en répondant aux enjeux de mobilité dans des villes en pleine expansion.
Sécurité avant tout : une campagne nationale pour sensibiliser
Yango a récemment lancé une campagne média nationale autour de la sécurité avec l’artiste féminine congolaise Rebo Tchulo comme Ambassadrice de marque. L’accent est mis sur la fonctionnalité de sécurité majeure qui est celle du partage de trajet en temps réel à des proches ; parmi d’autres fonctionnalités de sécurité disponibles sur l’application telles que le bouton d’urgence, le suivi GPS continu, et l’assistance disponible 24h/24.
En s'insérant dans le tissu économique du Katanga, Yango confirme son ambition : mettre la technologie au service de l’Afrique, de sa croissance et de ses talents.
À propos de Yango Group
Yango Group est une entreprise technologique internationale qui transforme les technologies mondiales en services quotidiens adaptés aux communautés locales. Avec un engagement indéfectible envers l’innovation, nous remodelons et améliorons les technologies de pointe du monde entier en services intégrés au quotidien pour des régions diverses. Yango propose ses services numériques de mise en relation via sa Super App dans plus de 30 pays en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. L’application multilingue de Yango est disponible gratuitement sur Android et iOS. Pour plus d’informations, contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Kinshasa, la vibrante Capitale de la République Démocratique du Congo, s'apprête à accueillir, du 16 au 18 juillet 2025, la toute première édition du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme. Annoncé ce jeudi 15 mai 2025 lors d'une conférence de presse animée au Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale, cet événement n'est pas seulement une promesse de festivités, mais le fer de lance d'une stratégie audacieuse visant à repositionner la RDC sur la carte mondiale et à célébrer sa foisonnante richesse culturelle. C'est un véritable mariage des sens et des ambitions que la RDC propose au monde. Co-organisé par les Ministères du Tourisme et celui de la Culture, Arts et Patrimoines, avec le précieux appui de l’ONU Tourisme, ce festival se veut une vitrine éclatante, une invitation à découvrir une Nation au potentiel touristique et culturel immense, souvent méconnu ou éclipsé par d'autres narratifs.
Didier M’pambia, Ministre du Tourisme, a planté le décor, en soulignant que cette initiative découle directement de la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de replacer la RDC sur la carte touristique du monde et de faire du tourisme l'un des secteurs phares de notre diversification économique.
L'enjeu est de taille, il s'agit de mobiliser le soft power congolais, cette capacité d'influence par la culture, pour « renforcer la coopération intercontinentale et mondiale et promouvoir la paix, le dialogue interculturel et le développement économique inclusif ».
Le ministre a rappelé l'impact économique de tels événements, citant les carnavals de Rio ou les festivals de jazz de Montreux et Cape Town comme des modèles générateurs de devises et de croissance.
Plus qu'une simple célébration, ce festival est une offensive de charme, une tentative déterminée de changer le regard porté sur la RDC. «Il est important que le monde arrête de regarder la RDC à travers le prisme de trois provinces qui traversent une crise qui, nous l'espérons, est arrivée à son échéance », a martelé Didier M’pambia. C'est un appel vibrant à la presse et au monde entier à se joindre à cet effort pour « vendre la destination RDC », car, comme il le souligne, attirer les investisseurs passe par une perception renouvelée et positive du pays.
L'enthousiasme est déjà palpable au-delà des frontières congolaises. Plus de dix pays dont la Zambie, le Zimbabwe, le Kenya, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire, la Bulgarie et le Brésil, ont confirmé leur participation. D'autres Nations influentes comme la Chine, le Japon, l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Inde, l’Italie et l’Espagne ont manifesté un accord de principe. La présence annoncée du Secrétaire Général de l’ONU Tourisme et d'une dizaine de ministres du tourisme d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, accompagnés de délégations artistiques, témoigne de la portée internationale de l'événement.
Le festival promet une expérience immersive et multidimensionnelle, articulée autour de quatre piliers : Un forum avec des débats de haut niveau sur des enjeux stratégiques ; des performances musicales immersives, incluant concerts en plein air et soirées thématiques ; Un village culturel vibrant, véritable carrefour des saveurs et des arts, où l'on découvrira la gastronomie, l'artisanat, le design, mais aussi les parcs nationaux et sites touristiques de la RDC et des pays invités et, enfin, des visites touristiques soigneusement sélectionnées, offrant une plongée dans les trésors de Kinshasa et une escapade vers le Kongo Central, avec au programme une croisière sur le majestueux Fleuve Congo, la découverte de musées, du site Lumumba, de l'Académie des Beaux-arts, de Nsianfumu, des mangroves et du site de la N’sele.
‘’La RDC a besoin de guérir par l'image’’, a confié le Ministre du Tourisme. ‘’Je demande à chacun de nous de commencer dès aujourd'hui à fabriquer quotidiennement des images positives pour déconstruire la tour des narratifs négatifs’’.
Faisant écho à cette ambition, Yolande Elebe, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, a exprimé sa grande fierté face à cette collaboration fructueuse. ‘’Les musiques du monde entier raisonneront dans notre pays, dans notre capitale et avec elles une invitation à découvrir nos paysages, notre gastronomie et surtout notre peuple chaleureux’’, a-t-elle déclaré. Pour elle, ce festival est une plateforme essentielle pour les artistes congolais et internationaux, un moyen de valoriser la musique comme expression artistique, mais aussi de renforcer notre identité culturelle.
Elle a également souligné l'importance de l'événement pour attirer les visiteurs et créer des ponts entre acteurs locaux et internationaux, favorisant des collaborations futures. ‘’La dimension Soft Power, telle que voulue par le Président de la République, est un événement non négligeable, qui a pour but de vendre une image positive de notre pays, mais aussi donner de la voix à la République démocratique du Congo’’, a conclu Mme Elebe, inscrivant cette initiative dans la lignée de l'action gouvernementale dirigée par la Première Ministre, Judith Sumiwa Tuluka.
En somme, le Festival Mondial de la Musique et du Tourisme ne se contente pas de magnifier la culture congolaise ; il incarne l’espoir, l’unité et le potentiel inouï de tout un pays. Cet événement historique appelle tout congolais à participer à la construction d’un récit nouveau, fait d’images positives et d’initiatives audacieuses, pour que demain, la RDC soit célébrée non pour ses difficultés passées, mais pour sa promesse d’un avenir lumineux et harmonieux.