Evêque du Diocèse d’Idiofa dans la province de Maï-Ndombe, en République Démocratique du Congo, et président en exercice de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale, « ACEAC » en sigle, depuis le 30 mai 2023, Monseigneur José Moko Ekanga a pris part aux assises du Comité permanent de cette organisation régionale ayant son siège à Bujumbura, en République du Burundi. A l’ordre du jour, plusieurs résolutions ont été prises par les Pères Evêques, lesquelles ont été révélées dans une interview qu’il a accordée à la radio Okapi le 12 août 2025.
Préoccupés par la situation sécuritaire qui fragilise la région, les Pères Evêques de l’ACEAC se disent motivés de poursuivre leur plaidoyer auprès des Chefs d’Etat de la zone ACEAC pour leur porter un message sans ambiguïté, d’aspiration à la paix et la cohésion sociale des populations. Cela constitue l’une des résolutions.
« Les résolutions prises par les Pères Evêques du Comité permanent de l’ACEAC sont de poursuivre l’élan pris depuis sa réunion d’octobre 2023 à Rome qui, forte de son plan triennal, a réussi à réaliser avec succès tout ce qui a été arrêté. Les Evêques vont continuer le plaidoyer auprès des Chefs d’Etat de la zone ACEAC pour leur porter un message clair et approprié exprimant l’aspiration à la paix et à la cohésion sociale de nos populations. Ils vont s’adresser aussi aux diplomates en raison de l’impact négatif des agendas cachés des acteurs non-étatiques, comme les multinationales assoiffées d’exploiter les ressources naturelles du Congo. L’ACEAC travaille surtout avec les populations locales dans une pastorale de proximité. Elle accompagne les jeunes, les groupes organisés des mamans pour pouvoir impacter sur les populations et obtenir de cette population, comme c’est ressorti dans notre dernière recommandation de notre Comité permanent, de ne pas céder à la désespérance par rapport à l’extrémisme, sous toutes ses formes, qui affecte et endeuille les populations et les communautés », a indiqué Mgr Joé Moko, président en exercice de l’ACEAC.
Pour faciliter la mise en œuvre de ces résolutions, des mécanismes efficaces ont été mises en place par l’ACEAC en vue de faire entendre leur voix qui n’est rien d’autre qu’un « message de paix » qui doit atteindre toutes les couches de la société. C’est en usant des moyens de l’Eglise et avec la collaboration et le soutien des groupes et structures engagés dans ce processus de paix qu’ils en viendront à bout de leur démarche.
« Nous sommes l’Eglise. Notre approche est pastorale, il est synodal. Nous invitons à la paix et nous voudrions que ce message de paix que, comme pasteurs, nous développons puisse atteindre toutes les couches de la société. Mais cela, avec les moyens de l’Eglise. Nous invitons à marcher ensemble vers cet objectif de paix. Mais nous savons que notre force réside en ce fait que nous sommes convaincus que nous sommes des hommes épris de paix et nous avons avec nous les jeunes des groupes organisés comme COSOPAX, Dynamique et femmes, notre Commission Justice et Paix, notre Caritas de la sous-région qui travaillent sur le terrain et qui mobilisent de plus en plus des personnes qui sont convaincues que la paix est possible dans la sous-région », a-t-il révélé.
Il sied de rappeler que les Conférences Episcopales du continent africain s’étaient réunies dernièrement, du 28 juillet au 2 août 2025 à Kigali, dans le cadre du SCEAM à la 20ème assemblée plénière de cette organisation de l’Eglise catholique d’Afrique et de Madagascar. Les Pères Evêques d’ACEAC ont mené un plaidoyer de fonds pour un retour de la paix dans la sous-région des Grands-Lacs, a indiqué son président en exercice.
« La 20ème assemblée plénière du SCEAM avait pour thème ‘’Christ, Source de notre espérance de la réconciliation et de la paix’’. Il a porté donc sur les défis que traverse notre continent africain. Les Pères Evêques savent que cette sous-région est en train de traverser des violences meurtrières depuis trois décennies. Or, la sous-région continue de connaître des guerres et des violences de toute sorte avec des conséquences dramatiques, de nombre des morts qui ne fait qu’augmenter. Il ne faudrait pas qu’un génocide en appelle un autre. Un tableau sombre du continent a été brossé pour montrer que ce continent est vraiment comme cet infortuné de Jéricho qui a été roué des coups et qui a été laissé à moitié mort. Nous voudrions donc, à partir de ce symposium et cette plénière qui a été tenu à Kigali, que la voix de l’Eglise soit entendue », a-t-il indiqué.
Entendu que l’ACEAC a pour mission de rechercher le bien-être du peuple de Dieu. Ainsi, se réunir pour parler, prêcher, interpeller et dénoncer constitue, pour lui, leur cheval de bataille pour l’atteinte de leur mission en vue du bien commun, celui du peuple pour qui les Evêques sont « des voix des sans voix », a renchérit l’Evêque d’Idiofa et président de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale.
Créée au terme de l’assemblée constitutive tenue à Kinshasa du 29 décembre au 3 janvier 1984 et regroupant les Conférences épiscopales du Burundi, de la RDC et du Rwanda, l’ACEAC se veut une instance d’études des voies et moyens de pourvoir le dialogue et la concertation, l’entraide et la coopération ecclésiale entre les conférences épiscopales de cette zone pour l’évangélisation en profondeur de l’homme africain dans son milieu culturel, social et religieux.
Face à la recrudescence inquiétante des vols de câbles en cuivre sur la ligne haute tension 120 kV reliant RC à Shilatembo. La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) monte une fois de plus au créneau pour dénoncer, pour la troisième fois en une semaine cette mauvaise pratique qui devient monnaie courante sur ses installations.
Cette infrastructure stratégique a été ciblée par des individus malintentionnés, compromettant sérieusement la stabilité de la fourniture en électricité dans la région.
Malgré la présence des services spécialisés chargés de la surveillance, les malfaiteurs continuent d’agir avec une audace déconcertante. Trois incidents majeurs ont été enregistrés ces derniers jours :
Le samedi 2 août 2025, 500 mètres de câbles ont été volés entre les pylônes P217 et P219 ;
Le lundi 4 août, les voleurs sont revenus à la charge, emportant à nouveau 500 mètres sur la même zone ;
Et plus récemment, le jeudi 7 août, 250 mètres supplémentaires ont disparu dans le tronçon entre les pylônes 79 et 80.
Ce n’est pas la première fois que cette ligne est visée. Plusieurs cas similaires avaient déjà été signalés au cours des mois précédents. La situation devient critique, non seulement pour la SNEL, mais aussi pour les milliers de foyers et d’industries qui dépendent de cette ligne pour leur alimentation électrique.
Une hémorragie qui doit être rapidement stoppée
La SNEL propose la convocation d’une réunion urgente de sensibilisation avec tous les services impliqués dans la surveillance de cette ligne afin de renforcer la coordination, la vigilance et les moyens de dissuasion.
Dans un contexte déjà difficile pour le secteur énergétique, ces actes de sabotage fragilisent davantage les efforts déployés par la Direction Générale pour améliorer la desserte en électricité. La SNEL SA appelle également les autorités locales, les forces de sécurité, mais aussi les populations riveraines à plus de vigilance et de collaboration, afin de mettre fin à ce fléau.
(Enquête réalisée par Belhar Mbuyi et Aristote Kajibwami)
Pourquoi l’Etat congolais peine-t-il autant à honorer les contrats qu’il signe avec des entreprises dans le cadre des partenariats public-privé (PPP), pourtant essentiels à la construction d’infrastructures vitales ? Trop souvent, l’histoire se répète : signature en grande pompe, premières tranches versées… puis silence radio. Les changements de gouvernement balayent tout, les chantiers s’arrêtent, les projets tombent dans l’oubli, sans explication crédible. Cette instabilité mine la crédibilité internationale du pays et prive la population d’ouvrages indispensables à son développement. Notre média, Finance-cd.com, a mené une série d’enquêtes sur les chantiers annoncés tambours battants avant d’être, compromis, voire abandonnés en rase campagne souvent à cause de problèmes de capacités et de compétences des administrations et des autorités, d’une éthique défaillante à tous les niveaux, mais aussi parfois de simples égos des hommes au pouvoir. Dans cette première partie de notre enquête, nous présentons deux exemples emblématiques : le projet Métrokin et la construction de la route Kisangani–Beni.
Metrokin et la RN4, deux projets stratégiques et structurants d’infrastructures abandonnés à leur triste sort
En effet, ce devait être deux vitrines du développement congolais : un train urbain moderne pour désengorger Kinshasa et la réhabilitation d’une route stratégique de 750 km reliant Kisangani à Beni. Aujourd’hui, Métrokin et la RN4 s’enlisent dans les méandres politiques et administratifs, laissant en suspens des milliards de dollars de retombées économiques et des millions de citoyens toujours privés d’infrastructures vitales.
Des chiffres qui parlent
Projet
Investissement prévu
Emplois attendus
Retombées annuelles estimées
Statut
Metrokin (phase 1)
500 M USD
6 000 à 10 000
70 à 140 M USD
Bloqué avant travaux
RN4 Kisangani–Beni
90 M USD à charge du Trésor + prêt Eximbank China
Non précisé
Axe stratégique de 750 km
Travaux ralentis
Capacité Metrokin phase 1
420 000 passagers/jour
—
—
—
Durée estimée des travaux Metrokin
2,5 ans
—
—
—
Un projet d’une grande ambition
C’est un vieux rituel congolais : à chaque mandat, le gouvernement sort son chéquier, claque des centaines de millions de dollars pour acheter des bus rutilants, puis les confie à une entreprise publique dont la seule performance garantie est… la faillite programmée. On applaudit, on coupe le ruban, on prend les photos. Puis, quelques mois plus tard, les bus finissent en tas de ferraille au dépôt, pendant que la ville suffoque dans ses embouteillages. Et tout le monde continue de faire semblant d’ignorer l’évidence : aucune grande ville au monde ne s’en sort sans rail urbain. Mais visiblement, chez nous, le train des idées sensées passe toujours… sans s’arrêter.
Chaque matin, Kinshasa s’étouffe dans ses propres artères. Les embouteillages avalent des heures de vie, les klaxons forment une bande sonore épuisante, et les transports publics, rares et vétustes, peinent à suivre le rythme d’une ville de plus de 15 millions d’habitants. Au milieu de ce chaos urbain, un projet porte un souffle d’espoir : Metrokin, un train urbain moderne qui ambitionne de transformer en profondeur la mobilité de la capitale.
Tout a commencé par un simple courrier. Transconnection Congo, société privée congolaise, approche séparément l’ONATRA et la Ville de Kinshasa pour proposer un partenariat autour d’un transport ferroviaire urbain digne d’une grande capitale. Séduits, les deux partenaires signent des mémorandums. L’entreprise engage alors des études de faisabilité avec les sociétés italiennes Technital et Italferr. Validées par l’ONATRA et transmises au gouverneur Gentiny Ngobila, elles arrivent sur la table du ministre du Portefeuille, qui mandate le COPIREP pour créer et structurer Metrokin, société désormais inscrite au portefeuille de l’État.
Un chantier à forte valeur ajoutée
Metrokin ne se limite pas à poser des rails : il dessine une nouvelle géographie urbaine et économique. Le projet réunit plusieurs avantages clés. Il s’agit, notamment, de construire 300 km de rails en quatre phases, dont une première ligne de la gare centrale à l’aéroport de Ndjili avec 8 gares modernes, 16 trains de dernière génération, une centrale thermique de 30 MW et de nouvelles infrastructures (ponts, bâtisses, avenues). Metrokin envisage de créer 6 000 à 10 000 emplois directs et indirects créés dès la première phase, avec une rentabilité attendue de 70 à 140 millions USD par an au départ, pour atteindre 400 à 600 millions USD à la quatrième phase.
Le projet vise également à valoriser le foncier le long du corridor ferroviaire, mais aligne également une capacité de transport de 420 000 passagers par jour dans la première phase, et jusqu’à 9 millions dans la quatrième. Enfin, il constituera un Soft power urbain puissant, étant un projet structurant et novateur qui s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi pour moderniser la mobilité.
Ce qui bloque le départ
Malgré un potentiel évident, Metrokin reste freiné par plusieurs obstacles, détaillés par son initiateur, Éric Onepunga, dans une interview qu’il a nous a accordée.
Projets concurrents brouillant l’image L’ONATRA, pourtant actionnaire, mène sa propre réhabilitation de voie sans financement, avec une emprise réduite à 5 mètres, alors que Metrokin en nécessite 20. Cette confusion inquiète les bailleurs.
Libération des emprises Indispensable pour lancer les travaux, elle doit se faire dans le respect du Processus d’intégration environnementale (évaluations des impacts, durabilité, gestion sociale). Metrokin a mené des études conformes aux standards internationaux, condition sine qua non pour attirer les investisseurs.
Contrats clés non signés Trois accords restent en suspens :
Contrat d’interface Metrokin–ONATRA
Contrat d’interface Metrokin–RVA
Contrat d’appui et de garantie avec l’État congolais (Ministères des Finances, Budget, Transports, Portefeuille, Plan).
Financement de la phase initiale
Après avoir réussi à mobiliser les principaux acteurs financiers du continent, l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a confié la coordination de la structuration financière du projet à African Finance Corporation (AFC), la même institution impliquée aux côtés des États-Unis dans le projet ferroviaire de Lobito.
À ce jour, les engagements de financement confirmés s’élèvent à 740 millions de dollars, répartis ainsi : AFC 300 M USD, Banque Africaine de Développement (BAD) 200 M USD, Development Bank of Southern Africa (DBSA) 75 M USD, Africa50 50 M USD, et Trade and Development Bank (TDB) 100 M USD.
Les bailleurs sont prêts à financer la phase de construction, mais le gouvernement doit prendre en charge la phase préparatoire via le Bureau Central de Coordination (BCECO).
Suite à la lenteur du processus de relocalisation des familles occupant illégalement les emprises de la voie ferrée, les 20 millions de dollars alloués au BCECO par le ministère des Finances en mai 2022 pour le projet, n’ont été consommés qu’à concurrence 6 millions, essentiellement pour des études et travaux préparatoires. Cela a contraint le ministre à ordonner le reversement du reliquat non utilisé dans le fonds commun destiné aux projets en cours de mise en œuvre par le BCECO.
Absence d’un comité de pilotage
Éric Onepunga plaide pour une structure réunissant la présidence, la primature, Metrokin, la Ville, le BCECO et les ministères concernés pour arbitrer rapidement les blocages.
Perte de soutiens politiques Un tel projet d’envergure n’a de salut qu’à la mesure du soutien politique dont il dispose. Le projet Métrokin avançait grâce au soutien actif de Nicolas Kazadi (ex-ministre des Finances), de Gentiny Ngobila (ex-gouverneur de Kinshasa) et, dans une certaine mesure, de Madame Adèle Kahinda, ex Ministre du Portefeuille. Leur départ a grandement ralenti la dynamique. «Il est crucial d’établir rapidement un dialogue avec le nouveau ministre des finances afin d’assurer le bon suivi de ce projet stratégique soutenu par des partenaires financiers majeurs » lâchait un des hauts responsables de AFC en aout 2024, après avoir attendu de 16 heures à 22 heures dans la salle d’attente du Ministre Doudou Fwamba sans être reçu. Le faible engagement de l’Onatra, principal partenaire du projet, et la quasi absence du ministère des Transports et des hautes autorités demeurent difficiles à expliquer.
Pressions et menaces Le porteur du projet a même été la cible d’une tentative d’assassinat : un tir sur son pare-brise par des inconnus.
Un horizon proche, si…
Si les contrats sont signés, les emprises libérées et le financement initial assuré, les travaux pourraient démarrer en novembre 2025. Le délai estimé avant les premiers trajets : deux ans et demi.
« On ne résout pas un problème de transport en créant un autre problème social. C’est pourquoi nous voulons un projet exemplaire, respectueux des normes et des populations », insiste Éric Onepunga.
Metrokin n’est pas qu’un train : c’est une promesse. Celle de rendre à Kinshasa le temps qu’elle perd chaque jour dans les bouchons, et de lui offrir enfin un réseau de transport à la hauteur de son énergie.
Le contraste avec d’autres pays africains
Pendant que Kinshasa piétine, d’autres capitales africaines réussissent leurs grands chantiers. Nairobi a construit son Expressway de 27 km en seulement trois ans via un PPP avec China Road and Bridge Corporation, financé entièrement par l’investisseur. Addis-Abeba a mis en service son train léger de 31 km en moins de cinq ans, grâce à un prêt à 85 % de l’Eximbank China. Rabat et Salé, au Maroc, ont bâti et rentabilisé leur tramway en quatre ans, aujourd’hui en pleine extension. Et Dakar se réjouit de son Train Express régional (TER), qui relie la capitale à la nouvelle ville de Diamniadio, avec une extension vers l’aéroport Blaise Diagne, construit dans partenariat public privé avec le français Alsthom. Ces réussites tiennent à trois leviers : stabilité contractuelle, engagement politique continu et mobilisation rapide des financements.
RN4, route vitale abandonnée : un autre symbole d’une RDC qui commence et n’achève jamais
Le projet Metrokin n’est pas un cas isolé. Un autre exemple frappant se trouve à plus de 1 500 kilomètres de Kinshasa : la construction de la Route nationale 4 (RN4) entre Kisangani et Beni. En avril 2022, alors ministre des Finances, Nicolas Kazadi, en accord avec son homologue des Infrastructures et Travaux Publics, avait enclenché le processus de mobilisation d’un financement auprès d’Eximbank China pour asphalter cet axe stratégique long de 750
Conscient du rôle vital de cette route pour désenclaver le Nord-Est, stimuler les échanges et renforcer la cohésion nationale, M. Kazadi s’était assuré que l’État respecte ses engagements financiers. Malgré les tensions budgétaires liées au contexte électoral, il débloque en octobre 2023 une première tranche de 30 millions de dollars – sur les 90 millions prévus à la charge du Trésor – permettant à l’entreprise chinoise chargée des travaux de lancer le premier lot Kisangani–Bafwasende, soit 258 kilomètres.
Menace d’arrêt complet
Rapidement, le chantier prend forme : 46 engins lourds et 121 instruments d’essai sont acheminés, la centrale à béton est installée, les concasseurs sont montés, et la centrale de mélange d’asphalte opérationnelle. Dix équipements destinés au quatrième lot arrivent également. Les travaux d’asphaltage démarrent sur le tronçon Kisangani–Komanda à un rythme soutenu, suscitant un nouvel espoir chez les habitants. Sur certains segments, plusieurs couches d’asphalte sont déjà posées, fluidifiant le trafic, même en saison des pluies, là où la route se transformait autrefois en piège de boue. Les populations saluent alors l’action du président Félix Tshisekedi.
Mais en août 2024, tout bascule. Un nouveau gouvernement place Doudou Fwamba aux Finances, en remplacement de Nicolas Kazadi. La requête pré-négociée par ce dernier auprès d’Eximbank China reste sans suite. Plus aucun paiement du Trésor n’est effectué. Les travaux ralentissent dangereusement, faisant planer la menace d’un arrêt complet… et des surcoûts inévitables.
L’entreprise chinoise, pourtant la même qui a construit la voie expresse reliant l’aéroport de Nairobi au centre-ville, avait accepté de démarrer sur la base de la confiance, mobilisant hommes et matériel. Aujourd’hui, cette confiance s’érode.
En décembre 2024, les premiers tronçons asphaltés sont validés par l’Office des routes. Mais faute de suivi politique et financier, le projet risque de rejoindre la longue liste des chantiers inachevés, alors qu’il pourrait transformer durablement l’économie et la connectivité de toute une région.
Pourquoi ça bloque en RDC ?
C’est la question à franc congolais ! En effet, comment comprendre que, à ce jour, les rails de Metrokin restent imaginaires et la RN4 continue de se déliter. Deux symboles d’un Congo qui rêve grand mais n’assure pas toujours le passage de la vision à la réalité. Les causes en sont nombreuses. Il y d’abord l’instabilité politique. Chaque remaniement ministériel redéfinit les priorités. Les projets soutenus par une équipe disparaissent avec son départ.
Il y a ensuite une gouvernance défaillante, avec, notamment, une absence de plan de développement assorti de projets prioritaires clairement définis et engageant tout le pays. A cela s’ajoutent les rivalités institutionnelles et la faiblesse de leadership au niveau de la coordination entre ministères. On note également l’absence d’un financement préparatoire, car les bailleurs sont prêts pour la phase de construction, mais l’État n’honore pas ses engagements sur les étapes initiales : études, libération des emprises. Enfin, il y a la concurrence interne. Des projets parallèles, parfois portés par les mêmes institutions, brouillent les messages aux investisseurs.
Face à la montée inquiétante des accidents mortels sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), qui relie Kinshasa à la ville portuaire de Matadi, Roland Mena, acteur socio-politique du Kongo Central et chercheur indépendant en droit public, a soumis au Gouvernorat provincial un projet novateur : la création de l’Observatoire de la Circulation Routière (OCR-KC). Cette initiative vise à instaurer une culture durable de sécurité routière dans la province, et à sauver des vies.
Une réaction à une situation devenue insoutenable
« Trop, c’est trop ! », s’est indigné Roland Mena, lors de sa sortie médiatique. Trop de morts, trop de blessés, trop de drames, causés chaque semaine par des accidents de la route sur ce tronçon vital pour l’économie du pays. La RN1, pourtant artère essentielle du pays, est devenue plus dangereuse que le volcan Nyiragongo, estime-t-il, en raison de la fréquence des accidents qui y surviennent, parfois plusieurs fois par jour.
Plus de 300 morts par mois seraient enregistrés sur cette route selon ses estimations. En cause : surcharge des véhicules, excès de vitesse, fatigue des conducteurs, méconnaissance du Code de la route, alcool au volant, ou encore absence de contrôle technique. Un cocktail mortel sur une voie pourtant stratégique pour l’économie et la mobilité nationale.
Un projet structuré, scientifique et durable
Inspiré par le modèle d'observatoires scientifiques (volcanique, météorologique ou électoral), Roland Mena propose la mise en place d’un outil de surveillance permanent, capable de collecter, analyser et exploiter les données relatives à la circulation routière, aux comportements des conducteurs et à l’état des infrastructures. L’objectif : prévoir pour prévenir, et agir au lieu de subir.
L’OCR-KC aura pour mission de :
Surveiller en temps réel les pratiques de conduite sur la RN1 ;
Analyser les données sur les accidents pour en identifier les causes profondes ;
Proposer des mesures de prévention concrètes et adaptées ;
Collaborer avec les compagnies d’assurances et les services de sécurité ;
Sensibiliser et former les conducteurs, notamment ceux des poids lourds.
Un instrument d’aide à la décision publique
L’OCR ne se limitera pas à la collecte passive d’informations. Il agira comme un véritable outil de pilotage stratégique pour les autorités provinciales. Grâce aux statistiques fiables qu’il produira, il pourra guider l’action publique, recommander des aménagements routiers, renforcer le contrôle des véhicules, et lutter contre le phénomène de coupeurs de route, particulièrement actif dans certains tronçons.
Des équipes de surveillance seraient déployées dans les anciens districts (Lukaya, Cataractes, Bas-Fleuve) afin de couvrir les 568 km de route entre Kasangulu et Moanda, en passant par Matadi et Boma.
Un impact positif sur l’emploi et l’économie locale
Outre son volet sécuritaire, le projet présente un impact social significatif. L’Observatoire permettra la création d’environ 150 emplois directs dès sa mise en œuvre, dans les domaines de la surveillance, la gestion administrative, la sensibilisation et l’analyse des données. Il offrira aussi des opportunités aux jeunes sans diplômes ou aux diplômés à la recherche d’un emploi, tout en contribuant indirectement à réduire la pauvreté et la criminalité urbaine.
Une collaboration clé avec les compagnies d’assurances
Roland Mena propose également une étroite collaboration avec les compagnies d’assurance, qui joueraient un rôle essentiel dans la gestion des risques :
Obligation pour toutes les sociétés de transport d’avoir une police d’assurance active ;
Mise en place d’un système d’assurance pour véhicules et remorques, avec options de paiement flexibles ;
Exploitation des bases de données d’assureurs pour améliorer les analyses de risque ;
Assistance immédiate aux victimes en cas de sinistre.
Des objectifs clairs et mesurables
L’Observatoire vise trois objectifs fondamentaux :
A court terme : Sensibiliser les conducteurs et sociétés de transport.
A moyen terme : Produire des statistiques fiables sur les accidents et leurs causes.
A long terme : Instaurer une véritable culture de sécurité routière au Kongo Central.
Il se fixe également comme cibles :
Réduire de 50 % les accidents mortels en 3 ans ;
Améliorer les conditions de transport et la discipline des conducteurs ;
Imposer une régulation stricte des activités de transport sur la RN1.
Un appel à l’action lancé au Gouvernorat
Bien que ce projet soit actuellement en examen au Gouvernorat du Kongo Central, Roland Mena presse les autorités provinciales à agir sans tarder. Selon lui, chaque jour qui passe sans réponse politique, c’est une vie potentiellement perdue sur la RN1. Il appelle les experts et les décideurs à prioriser ce projet structurant, qui pourrait sauver des milliers de vies tout en professionnalisant le secteur du transport routier.
« Nous avons un volcan que nous surveillons au Nord-Kivu, et pourtant, la RN1 tue davantage. Si nous pouvons surveiller un volcan, pourquoi pas une route meurtrière ? Il est temps de regarder plus d’une fois cette route, de comprendre, d’agir et de sauver », a déclaré Roland Mena.
Le projet de création de l’Observatoire de la Circulation Routière du Kongo Central (OCR-KC) est bien plus qu’une réponse à l’urgence. Il s’agit d’une vision globale, méthodique et ambitieuse pour réconcilier sécurité, développement et dignité humaine dans une province stratégique de la RDC. En assurant une coordination étroite entre autorités, chercheurs, compagnies d’assurances, transporteurs et société civile, cet outil pourrait devenir une référence nationale et africaine en matière de prévention routière.
C’est un énième vol des câbles que déplore la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA), cette fois, c’est la cabine Nelsen, située au quartier Binza Pigeon dans la commune de Ngaliema, qui a été le théâtre d’un vol par effraction plongeant une partie de ce quartier dans le noir. Cette situation impacte même le fonctionnement de la station Top-Congo FM.
Les Evêques de la CENCO ont exprimé, ce lundi 28 juillet 2025, leur indignation face au massacre des fidèles catholiques, survenu dans la nuit du 26 au 27 juillet, à Komanda, dans le diocèse de Bunia, en province de l'Ituri. Des hommes armés ont attaqué une salle paroissiale alors que des chrétiens y étaient en prière, faisant plusieurs morts et blessés.
Dans une déclaration solennelle, les prélats catholiques dénoncent un "massacre odieux" et expriment leur "proximité spirituelle" avec les victimes et leurs familles. Ils adressent également un message de compassion à l’évêque du diocèse de Bunia, Monseigneur Dieudonné Uringi, dont le territoire connaît une recrudescence d’actes violents, une semaine seulement après la profanation de l’église paroissiale de Lopa.
La Direction Kinshasa Sud de la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) informe qu’un incident s’est produit ce dimanche 27 juillet sur le campus de l’Université de Kinshasa. La garde forestière de l’Unikin a involontairement provoqué un incendie sur le câble 6,6kV du départ Agronomie de la sous-station Campus, précisément sur le tronçon reliant les cabines Home Central et Résidences, au niveau du gros arbre.
Plusieurs cabines du Plateau des professeurs sont touchées, notamment celles desservant les Résidences, la Maison S&G et Scholatiska.
Suite à cet incident, les équipes de la SNEL ont immédiatement consignée la ligne pour réparation. Ces derniers ont identifié la nécessité de remplacer 10 mètres de câble de type 1x3x150mm² pour rétablir la distribution.
La Direction Kinshasa Sud de la SNEL appelle à la patience des résidents et promet une intervention rapide pour la remise en état du réseau.
Passionnée par l'écriture et amoureuse des belles lettres, Merlisse Meta s'illustre avec brio à travers son roman intitulé La Voie de la Réconciliation. Étudiante en sciences pharmaceutiques à l’Université officielle de Mbuji-Mayi, Merlisse Meta Kabangu, jeune écrivaine de 20 ans et slameuse, prêche la réconciliation par le biais de sa plume.
Pourquoi la réconciliation ?
«Parce que la réconciliation est un besoin profond dans nos familles et notre société, ce roman est un appel à la paix », explique Merlisse Meta Kabangu. Son inspiration provient de la vie réelle, des blessures familiales et de son désir de voir les cœurs brisés se reconnecter. Elle cite des écrivains influents tels que Sony Labou Tansi, Emmanuel Dongala, Fernand Mpiana et Pie Tshibanda comme sources d'inspiration.
Honneur à la source
Pour rendre hommage à son université, Merlisse a présenté son roman au recteur, Abbé Apollinaire Cibaka Cikongo, mercredi 9 juillet 2025. Enthousiasmé, le numéro un de l'UOM a chaleureusement félicité l'écrivaine et l'a encouragée à approfondir sa passion pour la lecture et l'écriture, afin de devenir un exemple d'une femme intellectuellement épanouie.
Un récit poignant
La Voie de la Réconciliation est un récit imaginaire qui explore l'impact de la mort d'une mère sur une famille. Le père, confronté à sa propre douleur, choisit de se remarier, mais cette nouvelle union engendre des conflits et des contradictions, devenant ainsi un lieu d'angoisse et de solitude. L'auteure démontre que même dans les moments les plus sombres de la vie, la réconciliation est possible entre les membres d'une famille.
Un café littéraire à venir
Merlisse Meta Kabangu prévoit d'organiser un café littéraire dans les prochains jours, où son roman sera présenté à la communauté universitaire de Mbuji-Mayi et aux passionnés d'écriture.
« Je compte organiser des séances de lecture et des échanges dans les écoles et les médias pour promouvoir la paix intérieure et familiale. Que ce livre touche les cœurs et ouvre un chemin vers la paix », martèle Merlisse Meta.
Sa Grande Majesté Joseph Mukungubila a accordé ce vendredi 18 juillet 2025 à 18h00 une audience à Mubeka, la Mutuelle des Bena Kabalo.
A l’issue de la rencontre qui a duré une bonne heure, LA MUBEKA, par la voix de son Président National Nshimba Kaye Blaise a déclaré solennellement que l’organisation qu’il préside et lui-même sont à 100 % derrière leur fils véritable, de père et de mère Mukungubila Mutombo Joseph, à qui ils sont venus présenter les civilités, lui « le baba wa Katanga » qu’ils considèrent comme le seul leader qui leur reste et en qui reposent tous les espoirs des congolais en général et des katangais en particulier !
La joie de retrouver un véritable fils du terroir n’était pas feinte ! Ils se sont engagés à l’accompagner dans tous ses projets visant le développement du territoire et du pays.
Une mission de contrôle de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) a procédé, du 13 au 16 juillet 2025, à la réception technique du tronçon Kinzau-Songololo sur la Route Nationale n°1 (RN1). Ce segment modernisé, long de 35,586 km, est situé entre les points kilométriques (PK) 206+914 et 244+500.
Cette étape cruciale, qui précède la réception provisoire globale du projet, a consisté en trois vérifications techniques majeures :
Une inspection visuelle détaillée pour identifier les éventuels défauts apparents de la chaussée.
L'auscultation à la poutre Benkelman, une méthode permettant de mesurer la déflexion et la capacité portante de la route sous une charge normalisée.
La réalisation de carottages ponctuels afin de contrôler les épaisseurs réelles des différentes couches structurelles de la chaussée.
Au terme de ces inspections, un procès-verbal de réception technique a été signé à Matadi, attestant de la conformité des travaux avec le cahier des charges.
Par la même occasion, une réunion de chantier a marqué le lancement officiel des travaux de modernisation d'un nouveau segment de la RN1. Ce chantier couvrira les 38,258 km séparant Dia Vanga (PK 280+930) de Matadi (PK 319+188). La durée d’exécution de ces travaux est fixée à 24 mois.
L’ACGT réaffirme à travers ces actions son engagement à garantir un suivi rigoureux et la qualité durable des infrastructures routières en République Démocratique du Congo.
Enfin, les autorités lancent un appel au civisme auprès des usagers, les exhortant à préserver cet investissement public. Il est rappelé que certaines pratiques, comme les vidanges d'huile ou les réparations mécaniques à même la chaussée, dégradent prématurément le revêtement en bitume et doivent être évitées.
Le Rêve Congolais et le Plan National pour la Promotion de l'Entrepreneuriat des Jeunes, deux joyaux littéraires de Don Israël Mbuyi, Ecrivain réputé, Jeune ambitieux et Acteur du changement, ont été portés sur les fonts baptismaux, vendredi 18 juillet 2025.
La cérémonie a connu la participation de Jean Marie Kanda Conseiller du chef de l’Etat en matière de mines et énergie, de la porte-parole du chef de l’Etat Tina Salama, du directeur général de l’ARSP, des personnalités du monde politique et scientifique du pays et de la Jeunesse de la RDC.
Le rêve Congolais et le Plan National pour la Promotion de l'Entrepreneuriat des Jeunes
Dans ces ouvrages, l’auteur rencontre les aspirations des entrepreneurs congolais, tout en proposant des solutions concrètes pour faire face aux défis structurels de l'entrepreneuriat dans notre pays.
À travers sa plume, Don Israël Mbuyi aspire à éveiller les consciences et à encourager un changement positif qui profitera à l'ensemble de la société. Face à une réalité où certains entrepreneurs payent, peinent sous le poids de l'endettement ou portent de pratiques douteuses, l’auteur se démarque par son éthique de travail et son intégrité. Il défend l'idée que le véritable entrepreneur doit agir avec transparence et responsabilité, posant ainsi les bases d'un environnement d'affaires sain et durable en République démocratique du Congo.
Pour la porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama, qui a préfacé cet ouvrage, rejoint l’appel du chef de l’Etat, celui d'entreprendre, de prendre son sort en main pour ne pas subir la vie.
‘’Réussir, ou ce que l'on peut entendre par réussir, dans la vie, c'est une chose. Cependant, montrer aux autres le chemin, le chemin à suivre pour réussir, en acceptant, d'être comme cette voix audible qui oriente les aveugles dans une vaste mine rocailleuse est toute la noblesse que révé cet ouvrage’’, a-t-elle souligné.
Avant de poursuivre : ‘’Ces livres rentrent dans la logique du président Félix-Antoine Tshisekedi, qui ne ménage, vous le savez, aucun effort pour aider les jeunes à réaliser leur rêve. Hier, faute de pouvoir accéder à la fonction publique et aux entreprises publiques, la jeunesse était condamnée, on va le dire, à l'oisiveté et à vivre le sort fatal du destin, celui de vivre sans se réaliser. Ainsi, notre compatriote a saisi l'appel lancé à la jeunesse par le Président de la République, celui d'entreprendre, de prendre son sort en main pour ne pas subir la vie’’.
A en croire Tina Salama, ce livre est porteur d'innovations et de solutions en termes de nouvelles idées, mais également d'alternatives. L’auteur dans ces deux ouvrages prend l’exemple de sa propre vie, son expérience pour tracer une voix à suivre pour la jeunesse et les générations futures afin que l’entrepreneuriat sois un moteur du succès.
‘’Il est possible de naître, grandir, étudier, travailler, réussir dans ce pays sans toucher aux interdits. J'appelle la jeunesse à travailler durement, à croire en leur propre rêve, car le Congo, c'est le magnifique pays dans lequel une personne peut entreprendre et réussir. Je me suis servi de mon expérience, ce que j'ai vécu, ce que j'ai vu, ce que j'ai enduré sur mon chemin pour proposer un plan, aider la jeunesse à comprendre ce qu'elle doit nécessairement faire pour réussir à réaliser le rêve, mais aussi interpeller le gouvernement sur ce qui doit être fait jusqu'ici qui n'est pas encore fait’’, a déclaré Don Israël Mbuyi.
Dans cette optique, l’auteur salue les efforts initiés par le président de la République pour la jeunesse, notamment la création des structures pour aider les jeunes.
‘’Il y a des avancées qui ont été enregistrées, il y a, il y a des structures qui ont été créées par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, mais jusqu'ici, certaines structures n'arrivent pas à émerger faute d'animateurs assez sérieux. C'est ainsi que j'interpelle le gouvernement en son entièreté à revoir certaines lois, en l'occurrence la loi sur la sous-traitance qui est faible à ce jour et, mais aussi à comprendre qu'il faut nécessairement que la loi sur le continu local qui s'apprête à être envoyée à l'Assemblée nationale doit être un consensus et prendre en compte les réalités de terrain, prendre en compte la voix de ceux qui travaillent sur le terrain et qui maîtrisent le terrain’’, a-t-il déclaré.
Don Israël Mbuyi appelle la population, plus particulièrement les jeunes à s’approprier ses ouvrages pour préparer leur avenir et se procurer la connaissance.
‘’De la première page jusqu'à la dernière, je pense que les gens doivent lire, ils doivent comprendre le parcours. Par exemple, en parlant du rêve congolais, je commence par mon parcours, mon histoire, d'où je viens, où je suis aujourd'hui et où je suis en train de partir. Où je suis en train de partir parce qu'il y a des embûches, c'est alors que j'ai écrit le plan pour aider les jeunes à comprendre comment éviter les embûches. Peut-être qu'ils n'aient pas souffert pendant plusieurs années comme nous-mêmes, nous avons pu souffrir et à réaliser leur propre rêve. Mes livres ne sont pas trop volumineux, mais trop consistants’’, note cet enseignant d’université.
Publiés aux éditions « Alibooks », Le Rêve Congolais et le Plan National pour la Promotion de l'Entrepreneuriat des Jeunes sont disponibles à Kinshasa, et dans d’autres provinces du pays.
Don Israël Mbuyi est un acteur majeur du paysage entrepreneurial congolais. Un des auteurs dont la vision, les innovations, l'engagement communautaire font écho au défi du développement en République démocratique du Congo.
Licencié en gestion de ressources humaines à l'université du CEPROMAD. Il est le fondateur de Glorys Multiservices, une entreprise qui s'illustre par la fourniture de services de qualité, notamment dans les domaines de la soudure plastique et de la logistique. Il est également Président du Front commun pour la Jeunesse.
Suite à la publication relayant le communiqué du Ministère Provincial des Transports en date du 16 juillet 2025, interdisant le fonctionnement des entreprises congolaises offrant le service dit Véhicule de Transport avec Chauffeur (VTC), la société CarNayo, citée parmi les concernées, souhaite exercer son droit de réponse afin d’apporter les clarifications nécessaires et rétablir les faits.
1.Une entreprise légalement constituée et respectueuse du cadre réglementaire en vigueur
CarNayo est une plateforme numérique de mise en relation entre les usagers et les exploitants de véhicules avec chauffeur. Elle n’est ni propriétaire de véhicules, ni employeur de chauffeurs. Son rôle est strictement limité à l’intermédiation : elle met en relation, via son application, un client et un exploitant (propriétaire d’un véhicule avec chauffeur).
Il est important de préciser que CarNayo n’est pas une société VTC au sens juridique du terme. Elle n’exploite pas elle-même de services de transport, mais fournit uniquement un outil technologique facilitant l’accès à une offre de mobilité sécurisée et encadrée.
2. Un vide juridique persistant autour des VTC
A ce jour, le cadre légal et réglementaire régissant l’activité des VTC en RDC demeure flou et embryonnaire. L’arrêté ministériel n° SC/057/BVG/MIN/MTJS/FINECO&IÈME/PLS/2013 du 26 mars 2013, qui semble avoir servi de fondement à l’interdiction évoquée, concerne essentiellement :
les propriétaires de véhicules (autorisations de transport, certificat de contrôle technique),
les chauffeurs,
les structures techniques comme garages, auto-écoles, organismes de contrôle.
En aucun cas cet arrêté ne mentionne les plateformes numériques d’intermédiation comme CarNayo, ni ne leur impose une obligation d’agrément ou de redevance particulière.
3. Des taxes mal orientées
Les taxes et obligations mentionnées dans le communiqué ministériel semblent être adressées à tort à CarNayo, alors qu’elles relèvent entièrement de la responsabilité des propriétaires de véhicules et des chauffeurs affiliés, lesquels sont indépendants. Cette confusion porte atteinte à l’image de notre entreprise qui, depuis sa création, œuvre à offrir des solutions modernes, accessibles et conformes à l’évolution du secteur des transports.
4. Appel au dialogue constructif
CarNayo plaide pour une séance d’harmonisation entre les autorités compétentes et les entreprises concernées afin d’éclaircir les responsabilités, combler le vide réglementaire, et construire un cadre légal adapté à l’innovation numérique dans le domaine du transport urbain.
C’est pourquoi il nous semble impératif qu’une séance d’harmonisation soit convoquée, afin de lever tout quiproquo et de clarifier, de manière concertée, les obligations réelles de chaque acteur impliqué dans le secteur des VTC.
Le célèbre chanteur Koffi Olomide de la République démocratique du Congo a été programmé pour une production scénique qui va marquer le dernier jour de la première (1ère) édition du festival mondial de la musique et tourisme (FMMT) vendredi à l’esplanade du Palais du Peuple, à Kinshasa, a annoncé jeudi l’artiste.
« Ça va frapper sérieusement fort le 18 juillet à l’esplanade du Palais du Peuple. J’ai arrêté mes séjours en Europe pour venir jouer au Festival mondial de la musique. Soyez là pour le grand rendez-vous de la clôture ce vendredi. Je vous attends les ‘‘Koffilphiles’’, ‘‘Koffillettes’’, les Cyndi-love (fanatiques de l’artiste) et vous les ‘‘gaulois’’ au Palais du peuple. Je suis déjà dans l’avion avec la ‘‘deuxième dame’’ de la république, Cyndi-le-cœur) pour Kinshasa », a déclaré Koffi Olomidé.
« Je vous annonce également le nouveau single ‘‘Poupye’’ de Cindy Le Coeur Olomide, en featuring avec le légendaire Koffi Olomide qui sera disponible ce 19 juillet sur toutes les plateformes de streaming. L’artiste intemporel de la musique africaine s’associe à Cindy Le Coeur pour créer un titre explosif qui promet de mettre le feu à cet été ! Préparez-vous à découvrir "Poupye" et à danser sur les rythmes endiablés de ce duo », a-t-il ajouté.
Considéré comme une icône de la musique africaine en général et de la Rumba congolaise en particulier, Koffi Olomide né le 13 juillet 1956, vient de célébrer ses 69 ans d'âge, cette année.
Concernant le festival mondial de la musique et du tourisme, il faut noter que le premier spectacle inaugural a été livré à l'Esplanade du Palais du Peuple, avec la prestation du chanteur Faustin Nsimba mieux connu sous le nom de Fally Ipupa, devant de milliers de spectateurs kinois venus à cette festivité. « Je suis heureux de prester à cette première journée du Festival mondial. Je pense que vous êtes aussi contents pour cette initiative dont l'un des objectifs est de réunir les nations autour de ce festival », a déclaré Fally Ipupa sur la scène du festival.
Bien avant le spectacle des musiciens, le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait procédé au lancement officiel de la première édition du festival, un événement inédit destiné à promouvoir la richesse culturelle, artistique et touristique de la RDC sur la scène internationale. La cérémonie s’était déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique, des artistes nationaux et internationaux, ainsi que des opérateurs du secteur touristique.