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Ce dimanche 22 juin à Kinshasa : Le TG Basokin présente son nouvel album au public

Deux ans après la mort de Mputu Ebondi Mi- Amor, dit "Pharaon noir", qui était son leader légendaire, l’orchestre Tout Grand BASOKIN (Basongye de Kinshasa), vient de réaliser un nouvel album percutant sur le marché du disque. La présentation de cet opus musical est prévue, ce dimanche 22 juin, au cours d'un concert spécial, à l'espace "Via Nova", dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Il s'agit d'un évènement inédit que les mélomanes de la musique traditionnelle sont conviés pour découvrir la nouvelle saveur artistique du groupe référence Songye de la capitale.

‘’Le dimanche 22 juin 2025, à 14h00', à Via Nova, Kinshasa s’apprête à vibrer au rythme d’un événement musical d’exception. Le comité directeur de l’orchestre musical Basongye de Kinshasa (BASOKIN), tient à tout prix a immortaliser l’œuvre du pharaon noir. BASOKIN marquera la reprise de ses activités par un concert exclusif autour du nouvel opus "Ki nkume-nkume", une œuvre qui promet de toucher profondément le cœur des mélomanes’’, a-t-on lu dans un communiqué du groupe.

‘’Prévu dans le cadre prestigieux de la salle Via Nova au croisement des avenues de la science et Shaumba, cet événement constituera une immersion dans l’univers des sons et rythmes propres à la tradition musicale songye, portée autrefois par le regretté Pharaon noir, Mi Amor Mputu Ebonde Hubert’’, a ajouté le document.

Toutes les dispositions sont prises par les chanteurs afin que l'evenement soit à la hauteur du public.

‘’Avec leur talent reconnu et une énergie communicative, les artistes de BASOKIN offriront des prestations mémorables, en hommage au travail du feu Rossignol Mi Amor et dans une volonté affirmée d’en assurer la pérennité’’, rassure le communiqué.

Et de conclure : ‘’L’envergure de cet événement, combinée à la notoriété des artistes, devrait attirer un public venu de tous horizons. Ce rendez-vous culturel représente une étape majeure dans la promotion de l’identité musicale songye, tant sur la scène locale qu’internationale’’. Il sied de noter que l’accès est gratuit et ouvert à tous.

JD

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La culture congolaise, Joseph Ibongo : ‘‘Conserver les biens du patrimoine, c’est connaitre les devoirs civiques de son pays’’

Le patrimoine de la RDC englobe à la fois le patrimoine culturel et naturel, témoignant de l’histoire, de la civilisation et de sa richesse. Il comprend, entre autres, les sites du patrimoine mondial, des objets d’art, des traditions, des pratiques culturelles ainsi que des éléments naturels nécessaires. En vue de redorer l’image du patrimoine national, le Département de la Conservation et Restauration des Œuvres d’Arts de l’Académie des Beaux-Arts, a  organisé, le vendredi 13 juin dernier à Kinshasa, dans la salle de promotion du siège de cette institution artistique, une Conférence sur la restitution sous le thème ‘’conversation sur la reconstitution du patrimoine culturel congolais’’. 

Durant cette conférence, il y avait des intervenants de marque qui avaient animé ces assisses pour les biens de congolais venus de tous les horizons de la capitale notamment, le professeur Joseph Ibongo, M. Mit Makambu et le professeur Damas.

La cérémonie s’est déroulée en trois étapes, à savoir : la présentation des intervenants, leur allocution et un jeu de questions-réponses. Tout a commencé par le mot de bienvenu qui a été prononcé par le professeur Henri Kalama Akulez, Directeur Général de l’Académie des Beaux-Arts, « ABA ».

Pour sa part, le professeur Joseph Ibongo, historien de l’art, a sensibilisé les participants ainsi que le peuple congolais dans l’ensemble à reconnaitre ses devoirs, sa culture, de l’époque coloniale jusqu’à présent, plus précisément dans ce secteur en vue de valoriser les intérêts culturels.

Il a, par la suite, invité les participantes et participants de « mettre en pratique le sens de la culture congolaise et de ne jamais la négliger » et a appelé massivement le peuple congolais à « consulter les documents du patrimoine à l’encontre des musées nationaux et les bibliothèques ».

De son côté, le professeur Damas a mis l’accent particulier sur la restitution des objets requis des personnes qui ont pris en otage le patrimoine de l’Etat. « Car, la nation s’épanouit aussi de ce domaine », a-t-il déclaré.

Appelant aussi à la vigilance de la culture et du patrimoine, les paisibles citoyens sont conviés à conserver la fortune qui est leur propre héritage. Aussi, les acteurs opérant dans ce domaine sont-ils conviés à la réappropriation effective.

Mme Mit Makambu, Conservatrice et restauratrice des œuvres d’arts et Secrétaire dudit Département, s’est intéressée à mettre en lumière le concept « reconstitution » qui crée les liens qui existent entre les pays colonisateurs. Elle a également remémoré l’importance cruciale du patrimoine dans toute l’étendue du territoire national congolais.

Profitant de cette occasion, elle a sollicité du gouvernement de la République Démocratique du Congo l’organisation des formations sur le patrimoine culturel afin qu’il soit enseigné dans des écoles pour inculquer au peuple le sens de la culture locale.

Animé d’un esprit commun, tous les intervenants ont montré leur savoir-faire autour de cette thématique très nécessaire, car le pays dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel dont « la Rumba congolaise » qui est reconnue par l’UNESCO, ainsi que des danses, traditions, tissus (comme les tissus kuba) et des sculptures.

«Nous sommes très ému de cette conférence, parce que ça nous a beaucoup motivé en ce qui concerne notre patrimoine et en particulier la culture du pays. En tant qu’étudiante de ce domaine j’encourage l’initiative des organisateurs et je suis contente d’y prendre part », a déclaré une étudiante qui y a pris part.

Des objets d’art congolais, comme les sculptures de la période précoloniale, sont conservés dans des musées à travers le monde et la RDC travaille pour leur récupération.

Le patrimoine culturel congolais est un élément de la cohésion sociale et un facteur important de l’identité locale.

A titre de rappel, le patrimoine congolais est crucial pour le développement durable, en tant que source de fierté, du tourisme et de revenus. En d’autres mots, c’est un trésor inestimable qui mérite d’être préservé pour les générations futures tout en étant outillé du progrès de la nation congolaise.

Hardi Moyo

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Relance en puissance de ses équipements, SNEL S.A : le DG Fabrice Lusinde à la rescousse des Boyomais

La ville de Kisangani vibre au rythme des marteaux, des câbles redéployés et des équipes à pied d’œuvre. Sur instruction directe du Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), Fabrice Lusinde, une mission technique de haut niveau a été dépêchée dans le chef-lieu de la province de la Tshopo, Une fois sur place, cette délégation a fait jonction avec le Directeur de la région Nord-Est, l’Ingénieur Alphonse Kitambala, afin de coordonner l’ensemble des opérations menées dans les deux chantiers : la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo et la remise à niveau du réseau de distribution local. Une double opération qui incarne la relance énergétique de l’Est congolais.

Le groupe numéro 1 renaît à la Tshopo

Au cœur de la centrale hydroélectrique historique de la Tshopo, le groupe n°1, longtemps à l’arrêt, renaît grâce à une opération de remontage d’envergure. Ce projet, financé par l’agence belge de développement Enabel, est exécuté par une équipe mixte d’experts : les agents SNEL de Kisangani, renforcés par ceux venus d’Inga et du Katanga. Un symbole d’unité et de compétence nationale au service de la souveraineté énergétique.

Le défi est de taille, remettre en marche un générateur vital, à l’arrêt depuis plusieurs années, et préparer sa réintégration dans le circuit de production d’ici la fin de 2025. Un pari stratégique pour assurer l’autonomie électrique de Kisangani et revitaliser son tissu industriel et social.

Distribution électrique : les artères du courant en chantier

Mais le redémarrage de la centrale ne saurait être complet sans un réseau de distribution fonctionnel. C’est pourquoi, sous la houlette du DDI et de l’AT, également envoyés sur le terrain, des travaux systématiques d’entretien sont en cours dans les six sous-stations de la ville.

L’une des avancées majeures reste la remise en service, ce mardi 17 juin, du transformateur n°3 (6,6/30 kV, 12 MVA) du poste élévateur. Cet équipement, resté hors service pendant plus d’un an, retrouve enfin sa fonction de cœur battant de la distribution locale. Une avancée qui rétablit une meilleure stabilité de la desserte en énergie dans plusieurs quartiers stratégiques de Kisangani.

Ces travaux sont financés sur fonds propres de la SNEL, preuve d’un engagement interne fort, impulsé par le leadership du DG Fabrice Lusinde. Ce dernier a fait de la réhabilitation énergétique des provinces une priorité absolue, loin des seuls effets d’annonce.

Une mobilisation nationale pour une relance locale

Au-delà des installations, ce sont des hommes et des femmes qui redonnent vie à Kisangani. Une deuxième équipe s’attaque actuellement à la résolution des pannes de moyenne tension, tandis que les agents du Département de distribution de Kinshasa (DDK) viennent renforcer leurs collègues de la Tshopo. Cette synergie illustre la nouvelle dynamique interne de la SNEL : réactivité, solidarité, efficacité.

Cap vers décembre : le compte à rebours est lancé

L’ensemble de ces travaux s’inscrit dans un calendrier clair de la remise en service du groupe 1 de la centrale hydroélectrique d’ici la fin de l’année 2025. Ce chantier est plus qu’un simple acte technique ; il représente un signal fort pour toute la population de Kisangani : celui d’un avenir énergétique plus stable, plus fiable, et piloté par des compétences nationales au service du progrès.

Avec la volonté politique affichée par le DG Fabrice Lusinde et l’adhésion des équipes sur le terrain, Kisangani pourrait bien redevenir, d’ici peu, un pôle énergétique clé pour toute la région orientale. Le courant revient. Et avec lui, l’espoir.

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Semaine du 9 au 15 juin 2025, SNEL Hebdo : Fabrice Lusinde charme les Députés

Les principales activités hebdomadaires de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), pour la période du 9 au 15 juin 2025, ont été marquées par plusieurs interventions techniques et rencontres institutionnelles, afin de restaurer le secteur électrique en République Démocratique du Congo.

Au cours de la semaine analysée, les Députés Nationaux ont tenu une séance de travail en commission avec Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL, afin d’examiner les problématiques soulevées par leurs électeurs, également usagers du produit de cette entreprise publique.

Lors de cette séance, M. Lusinde a rappelé que des programmes d’assainissement et de stabilisation sont en cours dans la ville de Kinshasa, bien que leur mise en œuvre soit freinée par les délais d’importation et les défis liés aux équipements techniques nécessaires.

Par ailleurs, la Direction de Distribution de Kinshasa (DDK) a procédé, au cours de la même semaine, à la pose de la nouvelle cabine électrique « Marques 2 » dans la commune de Bumbu, au sud de la capitale. Cette initiative vise à restaurer durablement les capacités de desserte en électricité dans cette zone stratégique, durement touchée par l’incident survenu en mars dernier.

À Kisangani, dans la province de la Tshopo, au nord-est du pays, un appareil de localisation rapide des pannes électriques a été déployé en urgence, afin de renforcer la réactivité des interventions techniques dans les postes primaires. Cet appareil a été acheminé sur instruction directe de la Direction générale.

Les équipes techniques ont été pleinement mobilisées tout au long de la semaine pour rétablir l’électricité dans les quartiers affectés par les inondations provoquées par la forte pluie survenue dans la nuit de samedi à Kinshasa.

Cependant, plusieurs infrastructures électriques restent menacées par les érosions consécutives aux intempéries. C’est notamment le cas d’un pylône de l’ancienne ligne, hors service depuis plusieurs années, situé entre Badiadingi et Makala, dans le quartier Madiata, avenue Tuzolana n° 20, dont l’effondrement représente un risque sérieux.

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Acquisition de nouveaux avions pour Congo Airways : Jean-Pierre Bemba indexe la CNSS d’être à la base du blocage

Le Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba a, au cours d’une émission sur la chaine de Top Congo lundi 9 juin dernier, répondu aux questions de Christian Lusakueno sur ce qui bloque l’acquisition de nouveaux avions pour Congo Airways.

Y a-t-il encore espoir pour la relance de la compagnie aérienne nationale Congo Airways SA? La question mérite d'être posée lorsqu'on sait que plusieurs promesses ont été faites à cette compagnie par le gouvernement en vue de renforcer sa flotte aérienne peinent à se réaliser.

Au cours d'un entretien accordé à la radio Top Congo FM, Jean-Pierre Bemba Gombo, VPM, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, a révélé que si la compagnie nationale n'a pas été renforcée en flotte, c'est à cause de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui n'a pas voulu obtempérer à la décision du Conseil des ministres relatifs au business plan présenté au mois de juillet de l'année dernière pour relancer la compagnie nationale.

"Ça me fait beaucoup de peines parce que Congo Airways aujourd'hui devait obtenir 7 avions de vols A320 mais qu'est-ce qui s’est passé ? Pour Bemba : « Le Conseil des ministres a pris les décisions que j’ai présentées au mois de juillet de l'année passée dans le cadre d'une garantie de financement que devait offrir la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) à savoir, plus au moins 30 millions juste la garantie au niveau d'une Banque locale qui était disposée à pouvoir financer l'acquisition en location/vente de différents avions. Malheureusement, la CNSS n'a pas appliqué la décision du Conseil des ministres et a cherché à acquérir des avions sur son compte".

Pour Jean-Pierre Bemba Gombo, au lieu d'appuyer le gouvernement à relancer la compagnie nationale, les dirigeants de la CNSS s'étaient lancés eux-mêmes dans les activités d'aviation.

"La Caisse a les moyens de ces garanties, elle a préféré elle-même acquérir des avions, louer des avions », s’en plaint le patron des Transports.

Au cours de la même interview, Jean-Pierre Bemba Gombo a fait le point sur la compagnie aérienne Air Congo lancée en partenariat avec Ethiopian Airlines.

"Le 25 novembre 2024 deux sont arrivés, ce mois-ci on attend également deux mais, il y a un retard au niveau de la livraison, on les attend d'ici les prochains deux mois également et la suite avant la fin de l'année, ça suit son plan et Air Congo est une bonne opération, une bonne initiative avec Ethiopian, ça se déroule bien, les taux de remplissage sont très importants", a fait savoir Jean-Pierre Bemba Gombo.

Jackson Mutamba

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Open International de Kinshasa : l’ombre de Patrick Muyaya derrière la réussite du rendez-vous !

 Un soleil timide était au rendez-vous, dimanche 8 juin 2025, sur les greens du prestigieux golf club de la Gombe, pour la clôture du 27ème Open international de Kinshasa, débuté le vendredi 6 juin dernier.

Avec une organisation sans faille, un plateau de joueurs exceptionnel venus de plusieurs pays et un public conquis et motivé, cette édition s’est imposée comme un véritable succès, tant sur le plan sportif que logistique.

« Le golf en République Démocratique du Congo n'est pas un sport forcément très populaire encore à ce stade. Il demande beaucoup d'efforts. Faire venir ces 20 professionnels sud-africains et d'autres pays d'Afrique, c'était une première et c'est une première en Afrique Centrale. Je pense que la RDC peut en être fière. Et je crois que vous l'avez vu par vous-même aujourd'hui, l'ambiance est bonne, le climat est serein, il n'y a pas de débordement et tout le monde a le sourire. Donc, je pense qu'on peut vraiment conclure en disant que ça a été une édition très prolifique et qu'on répétera dès l'an prochain », a déclaré Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa.

Participation-record

Dès les premiers jours, l’engouement était palpable. Plus de 160 joueurs, amateurs comme professionnels, venus de toute la région et même de l’étranger, ont foulé les fairways pour tenter de décrocher le titre. Parmi eux, des noms bien connus du circuit national, mais aussi de jeunes talents prometteurs qui n’ont pas hésité à se mesurer aux meilleurs.

Organisation parfaite

Derrière le succès de cet open, une équipe d’organisation mobilisée depuis plusieurs mois. « Nous avons misé sur une expérience globale, avec un accueil soigné, des infrastructures modernisées et des animations pour le public », explique Patrick Roofthooft, directeur du tournoi. Les bénévoles, toujours souriants et efficaces, ont largement contribué à l’ambiance conviviale et professionnelle de l’événement. Cette édition a connu la participation du Président d’honneur de la Fédération congolaise de Golf, Patrick Muyaya, pour le compte de l’équipe de Kinshasa.

Performances de haut niveau

Côté sportif, le spectacle a été au rendez-vous. Le parcours, magnifiquement entretenu malgré les aléas climatiques des semaines précédentes, a offert un vrai défi technique. La victoire est revenue à Cara Ford de l’équipe professionnelle de l’Afrique du Sud, autrice d’un week-end remarquable, ponctué par une carte finale, devançant de peu ses poursuivants dans un finish haletant.

Les trois premières places chez les dames professionnelles se présentent comme suit : Cara Ford (1ère place Afrique du Sud), Lenanda Van der Watt (2e place Afrique du Sud) et Ivanna Samu (3e place Afrique du Sud). Les trois premières places chez les messieurs professionnels sont : Carlos Kalala (1er Kinshasa RDC), Willy Mogbelengu (2è Kinshasa RDC) et Jacques Tshipipa (3è Lubumbashi RDC).

Satisfecit des golfeuses sud-africaines

Elles n’ont pas hésité de vanter l’hospitalité des congolais et de tous les membres de l’équipe du Golf club de Kinshasa ainsi que ceux de la fédération congolaise du golf. « C'est ma première fois ici. C'est un endroit merveilleux. Et oui, le golf course est quelque chose de ce à quoi nous n'avons pas l'habitude, mais c'est un environnement si beau, très tropical, vraiment pas ce que nous avons en Afrique du Sud. Et oui, c'était fantastique de jouer ici », a témoigné la championne professionnelle sud-africaine Cara Ford.

D’ajouter : « Oui, c'est ma première fois à Kinshasa et oui, je reviendrai certainement l'année prochaine. La course de golf est quelque chose que nous n'avons pas utilisé en Afrique, mais c'est un environnement si merveilleux, c'est une zone tropique merveilleuse et oui, c'était incroyable de jouer sur cette arène de golf. C'était sa première fois en RDC, elle a beaucoup aimé, elle a adoré. Le parcours est très technique, même si ce n'est pas un parcours comme elle les rencontre en Afrique du Sud habituellement. Elle promet de revenir ».

Un public conquis

L’Open a également séduit les spectateurs, venus nombreux assister aux différentes phases du tournoi. Les zones de restauration, les stands partenaires et les animations pour enfants ont permis à chacun de profiter d’un moment agréable au cœur de la nature. « C’est une belle fête du golf, accessible à tous, et c’est ce que nous voulions », souligne Patrick Roofthooft

Une vitrine pour le territoire

Au-delà du sport, l’Open international de Golf de Kinshasa a aussi été une vitrine exceptionnelle pour la capitale congolaise. Hébergements complets, retombées économiques pour les entreprises locales notamment la Bracongo, la Rawbank, Securico et Vodacom Congo, mise en valeur des paysages… L’événement a prouvé qu’il peut jouer un rôle moteur pour le développement local à travers le tourisme, la culture et la création de quelques emplois temporaires.

Rendez-vous l’an prochain

Fort de ce succès, les organisateurs pensent déjà à la prochaine édition. « Nous avons pris des notes, écouté les retours, et nous comptons faire encore mieux l’année prochaine. Le 28e, c'est pour juin prochain à Kinshasa, le centre du monde », promet Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa. Une promesse que les passionnés de golf attendent déjà avec impatience.

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RDC : les éléments clés à savoir sur le fonctionnement de la SNEL SA

 De l’éclairage public aux barrages hydroélectriques, en passant par le financement et la gouvernance de l’entreprise, voici cinq affirmations largement répandues… mais totalement erronées sur la SNEL.

1. Les réseaux d’éclairage publics appartiennent à la SNEL. C’est FAUX!

Les réseaux d’éclairage publics appartiennent et sont exploités par l’Hôtel de ville, les Mairies et leurs services. Ce qui est VRAI : la SNEL collecte à la place de la DGRK la taxe sur l’éclairage public. La SNEL ne peut pas disposer de la taxe, cela constituerait un détournement. L'Hôtel de ville et les Mairies ne paient pas régulièrement les factures de consommation d'électricité de leurs réseaux d'éclairage publics

2. La SNEL construit des barrages. C’est FAUX !

C’est l’État congolais, les privés et les banques qui financent et font construire les barrages en RDC. Exemples : Zongo 2, Kakobola et Katende. Ce qui est VRAI : la SNEL n’a jamais construit de barrage en dehors d’Inga et la SNEL ne dispose pas encore d’un Fonds d’investissement pour financer des barrages et autres infrastructures.

3. La SNEL a le monopole de la production et de la distribution de l’électricité en RDC. C’est FAUX !

De 1923 à 1970, tous les barrages et réseaux électriques appartenaient à des sociétés privées et à la REGIDESO. Jusqu’en 1978, la REGIDESO produisait et vendait l’électricité dans le Grand Équateur et le Grand Bandundu.

Ce qui est VRAI : depuis toujours, la SOKIMO (Electokimo) produit et vend l’électricité en Ituri, la SAKIMA (ex-SOMINKI) au Maniema et dans le territoire de Shabunda, la SYMETAIN à Manono (Tanganyika), la MIBA (Enerkac) au Grand Kasaï, notamment à Mbuji-Mayi et Tshikapa. Un contrat de concession a été signé pour Tshikapa entre le Ministère de l’Énergie et la société Sécurité Électricité du Congo.

La SNEL a été créée en 1970, en 1973 elle a récupéré les actifs des sociétés privées, et en 1978 la REGIDESO lui a cédé tous ses centres de production thermiques, faute de rentabilité.

4. La SNEL est financée par le budget de l’État voté par l’Assemblée nationale. C’est FAUX !

La SNEL est une société commerciale dont l’État possède 100 % des parts. Ce qui est VRAI : la SNEL dispose de son propre budget, approuvé chaque année en novembre par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille.

Pour les investissements importants, la SNEL doit emprunter auprès des banques. Pour chaque emprunt, elle doit solliciter et obtenir l’autorisation du Ministère des Finances, suivant l’avis technique favorable de la DGDP et l’autorisation des organes délibérants de l’entreprise.

5. La Direction Générale de SNEL SA décide seule. C’est FAUX !

Le Directeur Général n’est pas un PDG. Il rend compte de la gestion et de l’exécution du budget au Conseil d’Administration, organe collégial dont il est membre. Ce qui est VRAI : le DG a signé un contrat de mandat avec le Ministre du Portefeuille. Lui et son Comité de Direction exécutent le budget validé et approuvé par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille. Le DG peut recruter suivant dérogation et autorisation expresse de l’État, actionnaire unique. L’État a signé un contrat de performance avec le PCA et le DG, et a approuvé un plan de redressement dont le COPIREP assure le suivi de l’exécution. La SNEL n’est pas un établissement public ou une entité autonome sans contrôle. C'est une société commerciale régie par le droit OHADA, la politique générale des entreprises publiques et les textes et réglementations applicables aux mandataires publics qui ont tous signé un contrat individuel avec le Ministre du Portefeuille.

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