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Open International de Kinshasa : l’ombre de Patrick Muyaya derrière la réussite du rendez-vous !

 Un soleil timide était au rendez-vous, dimanche 8 juin 2025, sur les greens du prestigieux golf club de la Gombe, pour la clôture du 27ème Open international de Kinshasa, débuté le vendredi 6 juin dernier.

Avec une organisation sans faille, un plateau de joueurs exceptionnel venus de plusieurs pays et un public conquis et motivé, cette édition s’est imposée comme un véritable succès, tant sur le plan sportif que logistique.

« Le golf en République Démocratique du Congo n'est pas un sport forcément très populaire encore à ce stade. Il demande beaucoup d'efforts. Faire venir ces 20 professionnels sud-africains et d'autres pays d'Afrique, c'était une première et c'est une première en Afrique Centrale. Je pense que la RDC peut en être fière. Et je crois que vous l'avez vu par vous-même aujourd'hui, l'ambiance est bonne, le climat est serein, il n'y a pas de débordement et tout le monde a le sourire. Donc, je pense qu'on peut vraiment conclure en disant que ça a été une édition très prolifique et qu'on répétera dès l'an prochain », a déclaré Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa.

Participation-record

Dès les premiers jours, l’engouement était palpable. Plus de 160 joueurs, amateurs comme professionnels, venus de toute la région et même de l’étranger, ont foulé les fairways pour tenter de décrocher le titre. Parmi eux, des noms bien connus du circuit national, mais aussi de jeunes talents prometteurs qui n’ont pas hésité à se mesurer aux meilleurs.

Organisation parfaite

Derrière le succès de cet open, une équipe d’organisation mobilisée depuis plusieurs mois. « Nous avons misé sur une expérience globale, avec un accueil soigné, des infrastructures modernisées et des animations pour le public », explique Patrick Roofthooft, directeur du tournoi. Les bénévoles, toujours souriants et efficaces, ont largement contribué à l’ambiance conviviale et professionnelle de l’événement. Cette édition a connu la participation du Président d’honneur de la Fédération congolaise de Golf, Patrick Muyaya, pour le compte de l’équipe de Kinshasa.

Performances de haut niveau

Côté sportif, le spectacle a été au rendez-vous. Le parcours, magnifiquement entretenu malgré les aléas climatiques des semaines précédentes, a offert un vrai défi technique. La victoire est revenue à Cara Ford de l’équipe professionnelle de l’Afrique du Sud, autrice d’un week-end remarquable, ponctué par une carte finale, devançant de peu ses poursuivants dans un finish haletant.

Les trois premières places chez les dames professionnelles se présentent comme suit : Cara Ford (1ère place Afrique du Sud), Lenanda Van der Watt (2e place Afrique du Sud) et Ivanna Samu (3e place Afrique du Sud). Les trois premières places chez les messieurs professionnels sont : Carlos Kalala (1er Kinshasa RDC), Willy Mogbelengu (2è Kinshasa RDC) et Jacques Tshipipa (3è Lubumbashi RDC).

Satisfecit des golfeuses sud-africaines

Elles n’ont pas hésité de vanter l’hospitalité des congolais et de tous les membres de l’équipe du Golf club de Kinshasa ainsi que ceux de la fédération congolaise du golf. « C'est ma première fois ici. C'est un endroit merveilleux. Et oui, le golf course est quelque chose de ce à quoi nous n'avons pas l'habitude, mais c'est un environnement si beau, très tropical, vraiment pas ce que nous avons en Afrique du Sud. Et oui, c'était fantastique de jouer ici », a témoigné la championne professionnelle sud-africaine Cara Ford.

D’ajouter : « Oui, c'est ma première fois à Kinshasa et oui, je reviendrai certainement l'année prochaine. La course de golf est quelque chose que nous n'avons pas utilisé en Afrique, mais c'est un environnement si merveilleux, c'est une zone tropique merveilleuse et oui, c'était incroyable de jouer sur cette arène de golf. C'était sa première fois en RDC, elle a beaucoup aimé, elle a adoré. Le parcours est très technique, même si ce n'est pas un parcours comme elle les rencontre en Afrique du Sud habituellement. Elle promet de revenir ».

Un public conquis

L’Open a également séduit les spectateurs, venus nombreux assister aux différentes phases du tournoi. Les zones de restauration, les stands partenaires et les animations pour enfants ont permis à chacun de profiter d’un moment agréable au cœur de la nature. « C’est une belle fête du golf, accessible à tous, et c’est ce que nous voulions », souligne Patrick Roofthooft

Une vitrine pour le territoire

Au-delà du sport, l’Open international de Golf de Kinshasa a aussi été une vitrine exceptionnelle pour la capitale congolaise. Hébergements complets, retombées économiques pour les entreprises locales notamment la Bracongo, la Rawbank, Securico et Vodacom Congo, mise en valeur des paysages… L’événement a prouvé qu’il peut jouer un rôle moteur pour le développement local à travers le tourisme, la culture et la création de quelques emplois temporaires.

Rendez-vous l’an prochain

Fort de ce succès, les organisateurs pensent déjà à la prochaine édition. « Nous avons pris des notes, écouté les retours, et nous comptons faire encore mieux l’année prochaine. Le 28e, c'est pour juin prochain à Kinshasa, le centre du monde », promet Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa. Une promesse que les passionnés de golf attendent déjà avec impatience.

La Pros.

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RDC : les éléments clés à savoir sur le fonctionnement de la SNEL SA

 De l’éclairage public aux barrages hydroélectriques, en passant par le financement et la gouvernance de l’entreprise, voici cinq affirmations largement répandues… mais totalement erronées sur la SNEL.

1. Les réseaux d’éclairage publics appartiennent à la SNEL. C’est FAUX!

Les réseaux d’éclairage publics appartiennent et sont exploités par l’Hôtel de ville, les Mairies et leurs services. Ce qui est VRAI : la SNEL collecte à la place de la DGRK la taxe sur l’éclairage public. La SNEL ne peut pas disposer de la taxe, cela constituerait un détournement. L'Hôtel de ville et les Mairies ne paient pas régulièrement les factures de consommation d'électricité de leurs réseaux d'éclairage publics

2. La SNEL construit des barrages. C’est FAUX !

C’est l’État congolais, les privés et les banques qui financent et font construire les barrages en RDC. Exemples : Zongo 2, Kakobola et Katende. Ce qui est VRAI : la SNEL n’a jamais construit de barrage en dehors d’Inga et la SNEL ne dispose pas encore d’un Fonds d’investissement pour financer des barrages et autres infrastructures.

3. La SNEL a le monopole de la production et de la distribution de l’électricité en RDC. C’est FAUX !

De 1923 à 1970, tous les barrages et réseaux électriques appartenaient à des sociétés privées et à la REGIDESO. Jusqu’en 1978, la REGIDESO produisait et vendait l’électricité dans le Grand Équateur et le Grand Bandundu.

Ce qui est VRAI : depuis toujours, la SOKIMO (Electokimo) produit et vend l’électricité en Ituri, la SAKIMA (ex-SOMINKI) au Maniema et dans le territoire de Shabunda, la SYMETAIN à Manono (Tanganyika), la MIBA (Enerkac) au Grand Kasaï, notamment à Mbuji-Mayi et Tshikapa. Un contrat de concession a été signé pour Tshikapa entre le Ministère de l’Énergie et la société Sécurité Électricité du Congo.

La SNEL a été créée en 1970, en 1973 elle a récupéré les actifs des sociétés privées, et en 1978 la REGIDESO lui a cédé tous ses centres de production thermiques, faute de rentabilité.

4. La SNEL est financée par le budget de l’État voté par l’Assemblée nationale. C’est FAUX !

La SNEL est une société commerciale dont l’État possède 100 % des parts. Ce qui est VRAI : la SNEL dispose de son propre budget, approuvé chaque année en novembre par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille.

Pour les investissements importants, la SNEL doit emprunter auprès des banques. Pour chaque emprunt, elle doit solliciter et obtenir l’autorisation du Ministère des Finances, suivant l’avis technique favorable de la DGDP et l’autorisation des organes délibérants de l’entreprise.

5. La Direction Générale de SNEL SA décide seule. C’est FAUX !

Le Directeur Général n’est pas un PDG. Il rend compte de la gestion et de l’exécution du budget au Conseil d’Administration, organe collégial dont il est membre. Ce qui est VRAI : le DG a signé un contrat de mandat avec le Ministre du Portefeuille. Lui et son Comité de Direction exécutent le budget validé et approuvé par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille. Le DG peut recruter suivant dérogation et autorisation expresse de l’État, actionnaire unique. L’État a signé un contrat de performance avec le PCA et le DG, et a approuvé un plan de redressement dont le COPIREP assure le suivi de l’exécution. La SNEL n’est pas un établissement public ou une entité autonome sans contrôle. C'est une société commerciale régie par le droit OHADA, la politique générale des entreprises publiques et les textes et réglementations applicables aux mandataires publics qui ont tous signé un contrat individuel avec le Ministre du Portefeuille.

La Pros.

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Entreprises : L'UDS soutient les grévistes de l'OCC

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, vient de publier un communiqué de presse dans lequel elle apporte son soutien aux travailleurs de l'OCC en grève. Ci-dessous, ledit communiqué de presse.

Communiqué de presse

L'UDS SOUTIENT LES TRAVAILLEURS DE L'OCC EN GRÈVE

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, suit de plus près l'évolution de la grève déclenchée  par les travailleurs de l'Office Congolais de Contrôle, OCC, depuis le 2 juin 2025, contre la direction générale de cette entreprise publique pillée de la manière la plus innommable.

Alliée naturelle des forces sociales et ouvrières congolaises, l'UDS exprime sa solidarité aux travailleurs de l'OCC, encourage la mobilisation des grévistes en cours contre la Direction Générale de cette entreprise publique et condamne la complicité de la Présidence du Conseil d'Administration qui n'a pas protégé l'OCC.

L'un des fleurons du portefeuille congolais, l'Office Congolais de Contrôle est au bord de la faillite. Les agents se plaignent de ne pas toucher régulièrement leurs salaires à temps. Ils ironiser qu'à l'OCC, le mois compte au moins 40 jours. Les frais de fonctionnement sont versés à compte-gouttes au point où les directions et les services arrivent à manquer l'encre et le papier. Selon les grévistes, les directions provinciales n'ont pas reçu les frais de fonctionnement depuis plus de trois mois.

Les actuels dirigeants de l'entreprise ont aussi exagéré en engageant un personnel pléthorique qui pèse lourdement sur le budget de l'entreprise sans oublier les promotions fantaisistes et clientélistes, obéissant à des injonctions de certains parrains politiques inconscients.

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, s'inquiète de cette mégestion jamais vécue à l'OCC depuis sa création et susceptible de mettre en chômage plusieurs travailleurs.

Se rangeant du côté des agents en grève ainsi exploités, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, qui s'étonne du silence injustifié des ministères du Commerce Extérieur et du Portefeuille, exige des sanctions exemplaires contre les responsables de cette grève.

Fait à Kinshasa, le 05 Juin 2025.

LE SECRETAIRE GENERAL,

Cyrille MWAUKA MASIMANGO

Secrétaire-Rapporteur de l’Internationale Antifasciste RD Congo

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15 ans depuis leur assassinat, Chebeya-Bazana : la NSCC exige la fin du règne de l’impunité !

A l'occasion du quinzième anniversaire de l'assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), par la voix de son coordonnateur national Jonas Tshiombela, a livré un message poignant ce 1er juin 2025 à Kinshasa. Qualifiant leur mort de crime d'Etat, la NSCC refuse l'oubli organisé et exige la fin de l'impunité pour les commanditaires et exécutants, la vérité sur le sort de Fidèle Bazana dont le corps n'a jamais été retrouvé, la reconnaissance officielle de leur martyre par l'État congolais ainsi qu'un mécanisme robuste de protection pour les défenseurs des droits humains. La NSCC promet de ne jamais se taire et de poursuivre leur combat pour la justice.

 

MESSAGE DE LA NOUVELLE SOCIETE CIVILE CONGOLAISE

15 ANS APRES L’ASSASSINAT DE FLORIBERT CHEBEYA ET FIDELE BAZANA KINSHASA, LE 1ER JUIN 2025.

Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple et Coordonnateur Nationale de la NSCC 

Mesdames et Messieurs,

Chers camarades de lutte,

Citoyennes et citoyens engagés pour la justice

Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Quinze années ont passé, et pourtant, la plaie reste béante. Ce 1er juin ne sera jamais un jour comme les autres pour les défenseurs des droits humains en RDC. C’est le jour où deux grandes voix ont été réduites au silence. Deux hommes intègres, courageux, debout face à l’arbitraire, ont été assassinés pour avoir osé défendre ce que notre Constitution garantit : les droits humains, la vérité et la justice. 

Floribert Chebeya Bahizire, ce nom résonne encore avec force dans les couloirs de la mémoire collective. Fondateur et Directeur de la Voix des Sans Voix, il était de ceux qui ne courbaient jamais l’échine. Son engagement n'était pas un choix de carrière, c'était une vocation. Il parlait pour ceux qu’on ne voulait pas entendre. Il défendait ceux que le pouvoir voulait écraser. Il croyait en un Congo juste, un Congo libre, un Congo digne. 

À ses côtés, Fidèle Bazana Edadi, discret, loyal, solide. Un homme de l’ombre qui portait la lumière. Sa disparition brutale, son corps jamais retrouvé, sont une honte persistante pour notre pays, une blessure encore vive pour sa famille et pour nous tous.

Leur mort n’est pas un accident. C’est un crime d’État. Un crime de sang froid. Un crime contre la justice. Quinze ans après, les vérités sont étouffées, les responsabilités diluées, et l'impunité se pavane. Mais nous sommes là. Et nous ne nous tairons pas. Pas aujourd’hui, pas demain, alors jamais.

Nous n’oublierons  jamais.

Nous n’accepterons jamais l’oubli organisé.

Nous n’accepterons  jamais la banalisation de leur assassinat.

Nous n’accepterons jamais qu’un défenseur des droits humains soit traqué, menacé ou tué, sans que justice soit rendue.

Au nom de Chebeya et Bazana, nous exigeons :

  1. La fin de l’impunité pour les commanditaires et exécutants de ces assassinats.
  2. La vérité complète sur le sort de Fidèle Bazana. Sa famille a droit au deuil. La nation a droit à la justice.
  3. La reconnaissance officielle de leur martyre par l’État congolais, et des garanties de non-répétition.
  4. Un mécanisme robuste de protection des défenseurs des droits humains, car défendre les droits n’est pas un crime, c’est un devoir sacré.

Floribert et Fidèle, vous êtes tombés, mais vous n’avez pas été vaincus. Vos pas résonnent dans les nôtres. Vos voix continuent à parler par nos voix. Votre combat est devenu notre serment. 

Et nous vous le promettons aujourd’hui, devant le peuple congolais et devant l’histoire :

Nous ne nous tairons jamais.

Nous ne reculerons jamais.

Nous ne pardonnerons  jamais l’impunité.

Justice sera faite. Tôt ou tard. Parce que la vérité ne meurt jamais. Parce que la lumière finit toujours par percer l’obscurité. 

Gloire à vous, Floribert Chebeya.

Gloire à toi, Fidèle Bazana.

Vous vivez en nous. Et tant que nous vivrons, votre combat vivra.

Je vous remercie

15 ans depuis leur assassinat, Chebeya-Bazana : la NSCC exige la fin du règne de l’impunité !
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Face aux défis de survie et d'avenir, OCC : Etienne Tshimanga Mutombo rassure le banc syndical !

C'est dans une atmosphère empreinte de sérieux et d'une volonté palpable de dialogue que s'est tenue, le jeudi 29 mai 2025, une réunion mixte d'une importance capitale au sein de l'Office Congolais de Contrôle (OCC). Dans la salle Polyvalente de l'Immeuble du Cinquantenaire, à Gombe, le Directeur Général, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, accompagné de Mme la Directrice Générale Adjointe, Christelle Muabilu, a présidé cette rencontre attendue avec le banc syndical.

L'initiative de cette concertation émane de la délégation syndicale nationale qui, par une correspondance datée du 23 mai 2025, avait formellement sollicité cet échange avec l'employeur. Une démarche que la Direction Générale a promptement accueillie, consciente de sa conformité avec le Code du travail et la Convention Collective de l'office, mais surtout mue par la nécessité d'aborder des sujets brûlants pour l'avenir de l'institution et le bien-être de son personnel.

Au cœur des préoccupations soulevées par le banc syndical, représenté notamment par son Président, Mr Chiruza Chiro, figuraient des questions vitales telles que : les menaces récurrentes pesant sur la survie même de l'OCC, la problématique sensible du paiement des salaires avec un accent particulier sur la situation préoccupante des agents de Goma et Bukavu, l'impact financier des récentes vagues de promotions en grades, ainsi que l'épineuse question du paiement des décomptes finals et des décisions relatives aux mises à la retraite prévues pour 2027. Des sujets qui touchent à la fois à la pérennité de l'Office et aux conditions de vie de ses employés.

La gravité des thèmes abordés justifiait la présence de figures clés de l'administration, M. Jean Kankenze, Directeur Financier, Mr Edouard Kambu, Directeur Administratif, et M. Mwamba Nzambi, Coordonnateur du secrétariat de la Direction Générale, tous venus éclairer les débats de leur expertise.

Prenant la parole au nom de ses pairs, M. Chiruza Chiro a exprimé le besoin pressant d'obtenir de la Direction Générale des éclaircissements sur les stratégies envisagées pour contrer les périls identifiés et résoudre les difficultés exprimées.

Avec une franchise notable, le Directeur Général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a accusé réception de ces inquiétudes. Il a reconnu sans ambages que l'OCC traverse une période de turbulences, marquée par des menaces persistantes qui entravent sa mission. Parmi celles-ci, il a cité l'immixtion inopportune de certaines autorités politiques, militaires et coutumières dans les attributions régaliennes de l'Office. Il a également pointé du doigt la prolifération des laboratoires miniers privés, dont l'accréditation a des répercussions négatives directes sur l'OCC, qui, en tant qu'organisme d'évaluation de la conformité tierce partie, n'a pas encore accrédité ses propres laboratoires dans ce secteur. Le DG Tshimanga a souligné avec lucidité que ces menaces trouvent leurs racines tant en interne qu'à l'externe, complexifiant d'autant la riposte.

Face à ce constat, il a affirmé la nécessité pour l'OCC de réagir vigoureusement notamment, par un lobbying actif auprès des cercles d'influence susceptibles de soutenir sa cause et de préserver son intégrité opérationnelle.

Concernant plus spécifiquement la question sensible des salaires des agents des Directions Provinciales du Nord et Sud-Kivu, le Dr Etienne Tshimanga a donné des instructions fermes aux départements Administratif et Financier. L'objectif est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir le respect scrupuleux des échéances légales et conventionnelles de paiement.

Un engagement fort attendu par le personnel

Devant l'ampleur et la complexité des dossiers, une approche méthodique s'est imposée. Trois sous-commissions spécialisées ont été constituées pour disséquer chaque problématique et proposer des solutions viables : une sous-commission administrative et financière, une sous-commission logistique et juridique, et enfin, une sous-commission technique. Ces groupes de travail, qui ont entamé leurs réflexions dès jeudi 29 mai, sont appelés à rendre leurs conclusions d'ici le 4 juin 2025.

Ces assises, qui se poursuivront jusqu'au début du mois de juin, sont bien plus qu'une simple réunion. Elles symbolisent un moment charnière où la Direction et les représentants du personnel de l'OCC s'engagent dans un dialogue constructif pour dessiner les contours d'un avenir plus serein et assurer la pérennité d'une institution essentielle pour le pays.

La Pros.

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Rencontres - Culture - Mémoire – Fraternité, RDC : Patrick Muyaya invite tous les congolais à la vigilance contre la manipulation !

 Dans un contexte sensible bousculé par la crise sécuritaire grandissante dans l’Est, due à l’agression rwandaise, c’est une catéchèse de haute importance qu’a communiquée le porte-parole du Gouvernement. Samedi 31 mai 2025, en effet, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a invité l’ensemble de congolais à l’éveil patriotique et à une mobilisation infaillible pour contrer toute démarche tendant à alimenter la manipulation et de désinformation en RDC. C’était à l’occasion de sa participation à la cérémonie de clôture de l’événement «Rencontres - Culture - Mémoire - Fraternité », organisé à Kinshasa par l’association Amour et Solidarité de Paris, sous le haut patronage du Président de la République, le samedi dernier dans la soirée à Sultani River à Kinshasa.

Cette rencontre visait à promouvoir une image positive et réaliste de la RDC, placée sous le signe de la paix. Elle s’est donc tenue du mercredi 28 au samedi 31 mai au même endroit.

Intervenant sur le thème : « La gestion de l’opinion nationale et internationale, notamment à travers la lutte contre les fausses informations « fake news », la propagande étrangère et la désinformation liée au conflit », le ministre a dénoncé la désinformation, les fake news et la propagande étrangère, qui nuisent à l’image du pays. Il a rappelé que la RDC est souvent mal racontée par certains médias et ONG, et a retracé les conséquences dramatiques de l’ouverture des frontières après le génocide rwandais de 1994, à la demande de la communauté internationale.

Patrick Muyaya a souligné les contributions positives de la RDC au monde : puits de carbone grâce à sa forêt et ses tourbières, fournisseur de minerais stratégiques comme le cobalt (présent dans les batteries électriques) et le coltan (dans les téléphones), ainsi que son rôle historique dans la révolution industrielle et la Seconde Guerre mondiale. Il a dénoncé l’exploitation de ces ressources comme l’une des raisons des conflits persistants, notamment avec le Rwanda, tout en appelant à la paix et à la fraternité entre peuples voisins.

Il a alerté sur la guerre informationnelle qui divise les sociétés, attisant des discours de haine et des tensions tribales. Il a défendu l’unité nationale de la RDC, pays de 450 tribus vivant dans la fraternité, et a rejeté les accusations de stigmatisation envers certaines communautés comme les Tutsis ou Banyamulenge. Il a souligné que son pays, la RDC est constituée d’un ensemble de minorités. Il n’y a pas une tribu qui est plus minoritaire que les autres.

Le ministre a aussi mis en garde contre les dangers de la désinformation mondiale, amplifiée par les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle, notamment les deepfakes. Il a plaidé pour une régulation concertée et une prise de conscience collective face à ces nouvelles menaces. En conclusion, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais en faveur de la paix, de la fraternité et de la solidarité, valeurs essentielles à préserver dans un monde en mutation.

La Pros.

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RDC : Dodo Kamba annonce un culte de paix le 30 juin 2025

Dans le cadre de la spiritualité et de la cohésion nationale, Israël Dodo Kamba, archevêque supérieur des Communautés Unies du Réveil (CUR), annonce un culte de paix le 30 juin prochain, jour où la République Démocratique du Congo avait accédé à sa souveraineté nationale et internationale. Ça sera un moment de prière, de quiétude pour la République à l’esplanade du Palais du peuple.

Cette activité s’inscrit dans une démarche des prières et des jeûnes hebdomadaires qu’il aurait entamés depuis le mois de février dernier.

Une sensibilisation pour ‘‘une paix durable’’

Un appel a été lancé par l’archevêque supérieur des CUR à tous les congolais, de toute catégorie confondue et sans distinction de religion, à emboiter le pas pour la stabilité du pays dans l’ensemble.

Dès le début du mois de février 2025, Dodo Kamba avait établi un programme hebdomadaire, uniquement centré sur la prière et le  jeûne pour la Nation, précisément contre les violences et l’agression rwandaise persistante dans l’Est du pays.

Appel au patriotisme

Non seulement ce programme sera pour la prière, ça sera aussi l’occasion pour l’archevêque Dodo Kamba de lancer un message efficace de solidarité et de l’unité de tout un peuple.

Dans ce rassemblement, l’homme de Dieu compte sensibiliser les congolais en général et de préserver la cohésion nationale.

Hardi Moyo

RDC : Dodo Kamba annonce un culte de paix le 30 juin 2025
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Kinshasa : l’Institut Aurora vulgarise sa nouvelle vision éducative au comité parents

Ce samedi 24 mai 2025, l’Institut Aurora a tenu une importante conférence avec les parents d’élèves au Centre Culturel Boboto, marquant un tournant décisif dans la gestion et l’orientation de l’établissement. Cette rencontre, placée sous le signe de la transparence, du dialogue et de la relance, a permis à la direction de l’école de présenter sa nouvelle marche ainsi que le comité récemment mis en place.

Devant une salle attentive et engagée, la direction de l’Institut Aurora a détaillé les grandes lignes de sa nouvelle vision éducative axée sur l’excellence, la discipline et l’implication communautaire. Cette dynamique vise non seulement à renforcer la qualité de l’enseignement, mais aussi à impliquer davantage les parents dans la vie scolaire. Dans sa nouvelle vision pédagogique et organisationnelle, l’Institut Aurora tient à renforcer la qualité de l’enseignement, l’encadrement des élèves, ainsi que la modernisation des méthodes éducatives.

Il y a lieu de noter que l’Institut Aurora est un établissement scolaire international basé à Kinshasa et compte deux sections : la section française ainsi que la section anglaise. Et chaque section dispose en elle, un espace numérique dédié dans le cadre de la refonte de leur site internet. Avec l’engagement du proviseur de la section française, l’Institut Aurora a une mission importante : celle d’offrir à chaque élève sans exception les conditions d’un parcours scolaire épanouissant et porteur de sens.

L’un des points clés abordés fut la délocalisation de la section anglaise de l’avenue des Forces armées, vers un nouveau site. Parmi les options envisagées, il y a le déplacement à l’actuel emplacement de l’école Mickey. Cette décision est motivée par la volonté d’offrir un cadre d’apprentissage plus adapté, spacieux et propice à l’épanouissement des élèves anglophones. Ce déplacement permettra également de désengorger le site principal et de mieux structurer les programmes bilingues. La direction a rassuré les parents sur les mesures d’accompagnement prévues pour assurer une transition fluide.

Les échanges ont été riches et constructifs. Les parents ont salué l’initiative de la conférence, y voyant une preuve de considération et un effort de construction de l’avenir des élèves. Plusieurs questions ont été posées concernant la sécurité des élèves, la logistique du nouveau site, la cantine et les ajustements pédagogiques attendus.

Les parents, nombreux à avoir répondu oui à l’appel, ont salué l’initiative et exprimé leur soutien à cette nouvelle ère de collaboration. Plusieurs interventions ont souligné l’importance de cette implication mutuelle pour relever les défis actuels de l’éducation.

La conférence s’est clôturée sur une note d’optimisme et d’unité, avec la promesse d’un avenir meilleur pour l’Institut Aurora et ses élèves, sous la houlette d’un comité déterminé à porter haut les valeurs tourné vers l’excellence et l’innovation.

Corinne Ontande

Kinshasa : l’Institut Aurora vulgarise sa nouvelle vision éducative au comité parents
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