‘‘…Au nom de la masse laborieuse de l’Office Congolais de Contrôle et au mien propre, j’apporte ma compassion envers les compatriotes vivant à Goma et ses environs ainsi que mon soutien inconditionnel au Commandant Suprême des Armées, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et à nos Forces Armées qui se battent sur le terrain, de manière que nos agresseurs soient boutés hors du territoire national. Que la population meurtrie de Goma sache que l’ensemble de la population congolaise compatit avec elle pour toutes ces atrocités subies’’, écrit le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, Dr Dr Etienne Tshimanga Mutombo dans son message dont l’intégralité ci-après.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Office Congolais de Contrôle
KINSHASA/GOMBE
Le Directeur Général
MESSAGE DE SOUTIEN AU COMMANDANT SUPREME, FELIX ANTOINE TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET AUX FORCES ARMEES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
(Avec l’expression de mes hommages les plus déférents)
La République Démocratique du Congo, notre Pays, connait une guerre d’agression lui imposée par le Rwanda et son supplétif M23, dans sa partie orientale.
Cette guerre entraîne la mort de nombreux compatriotes, déplacés internes et la destruction des infrastructures.
Au nom de la masse laborieuse de l’Office Congolais de Contrôle et au mien propre, j’apporte ma compassion envers les compatriotes vivant à Goma et ses environs ainsi que mon soutien inconditionnel au Commandant Suprême des Armées, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et à nos Forces Armées qui se battent sur le terrain, de manière que nos agresseurs soient boutés hors du territoire national.
Que la population meurtrie de Goma sache que l’ensemble de la population congolaise compatit avec elle pour toutes ces atrocités subies.
Dans une déclaration diffusée le mardi 28 janvier 2025 sur laRadiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé la suspension des mouvements de marche et de protestation en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et à la population de Goma, victimes de l'agression rwandaise dans l'Est du pays.
Depuis plusieurs semaines, la partie orientale de la RDC, particulièrement la province du Nord-Kivu, est confrontée à une situation sécuritaire critique suite à l'agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de solidarité à travers tout le pays, avec des marches et des manifestations organisées en soutien aux FARDC et aux habitants de Goma.
Ces mouvements organisés dans la capitale, ont tourné à des scènes de pillage, où plusieurs ambassades ont été prises pour cibles notamment, celle des Etats-Unis, de France, de Belgique, de Rwanda et de l’Ouganda.
Face à cette situation, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki a décidé de suspendre ces mouvements de marche jusqu'à nouvel ordre. Dans son message, il a souligné l'importance de préserver l'ordre public et d'éviter tout acte de vandalisme qui pourrait nuire à la stabilité de la capitale. Il a appelé les Kinois à retourner à leurs occupations dès le lendemain et à rester vigilants.
Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a également encouragé la population à soutenir moralement et spirituellement les Forces armées et les habitants de Goma, en attendant la prochaine organisation de marches qui se dérouleront dans le respect des règles et de la paix.
La décision de suspendre les marches a été prise dans le but de prévenir tout débordement et de protéger les biens et les personnes. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité de maintenir la discipline et le calme, afin de ne pas entraver les efforts du Gouvernement pour stabiliser la situation à Goma et dans l'Est du pays.
Il a également rappelé l'importance de la cohésion nationale et de la solidarité entre les différentes provinces du pays.
‘’Nous sommes tous unis par le même destin et devons nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles’’, a-t-il déclaré.
La suspension des marches a été accueillie avec un mélange de compréhension et de déception par la population de Kinshasa. Certains estiment que cette décision est nécessaire pour éviter le chaos et garantir la sécurité, tandis que d'autres souhaitent continuer à exprimer leur soutien de manière active.
Des leaders communautaires et des organisations de la Société civile ont également appelé à la retenue et à la solidarité. Ils ont encouragé la population à suivre les directives du Gouverneur et à éviter toute forme de violence ou de vandalisme.
Daniel Bumba a assuré que des marches et des manifestations seront à nouveau organisées dans un avenir proche, mais dans des conditions qui garantissent la sécurité et le respect de l'ordre public. Il a invité les Kinois à rester informés et à se préparer à participer de manière pacifique et constructive.
Cependant, il faut rappeler que d’autres manifestations publiques de soutien aux vaillants FARDC avaient été annoncés, entre autres, celui de l’UDPS aile Deo Bizibu, qui par un communiqué, prévoyait une marche pour mercredi 29 janvier ; également, la plateforme politique Lamuka avait, quant à elle, prévu de descendre dans les rues de Kinshasa pour le 1er du mois prochain.
Dans une déclaration diffusée hier mardi 28 janvier 2025 sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé la suspension des mouvements de marche et de protestation en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et à la population de Goma, victimes de l'agression rwandaise dans l'Est du pays.
Depuis plusieurs semaines, la partie orientale de la RDC, particulièrement la province du Nord-Kivu, est confrontée à une situation sécuritaire critique suite à l'agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de solidarité à travers tout le pays, avec des marches et des manifestations organisées en soutien aux FARDC et aux habitants de Goma.
Ces mouvements organisés dans la capitale, ont tourné à des scènes de pillage, où plusieurs ambassades ont été prises pour cibles notamment, celle des Etats-Unis, de France, de Belgique, de Rwanda et de l’Ouganda.
Face à cette situation, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki a décidé de suspendre ces mouvements de marche jusqu'à nouvel ordre. Dans son message, il a souligné l'importance de préserver l'ordre public et d'éviter tout acte de vandalisme qui pourrait nuire à la stabilité de la capitale. Il a appelé les Kinois à retourner à leurs occupations dès le lendemain et à rester vigilants.
Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a également encouragé la population à soutenir moralement et spirituellement les Forces armées et les habitants de Goma, en attendant la prochaine organisation de marches qui se dérouleront dans le respect des règles et de la paix.
La décision de suspendre les marches a été prise dans le but de prévenir tout débordement et de protéger les biens et les personnes. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité de maintenir la discipline et le calme, afin de ne pas entraver les efforts du Gouvernement pour stabiliser la situation à Goma et dans l'Est du pays.
Il a également rappelé l'importance de la cohésion nationale et de la solidarité entre les différentes provinces du pays.
‘’Nous sommes tous unis par le même destin et devons nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles’’, a-t-il déclaré.
La suspension des marches a été accueillie avec un mélange de compréhension et de déception par la population de Kinshasa. Certains estiment que cette décision est nécessaire pour éviter le chaos et garantir la sécurité, tandis que d'autres souhaitent continuer à exprimer leur soutien de manière active.
Des leaders communautaires et des organisations de la Société civile ont également appelé à la retenue et à la solidarité. Ils ont encouragé la population à suivre les directives du Gouverneur et à éviter toute forme de violence ou de vandalisme.
Daniel Bumba a assuré que des marches et des manifestations seront à nouveau organisées dans un avenir proche, mais dans des conditions qui garantissent la sécurité et le respect de l'ordre public. Il a invité les Kinois à rester informés et à se préparer à participer de manière pacifique et constructive.
Cependant, il faut rappeler que d’autres manifestations publiques de soutien aux vaillants FARDC avaient été annoncés, entre autres, celui de l’UDPS aile Deo Bizibu, qui par un communiqué, prévoyait une marche pour mercredi 29 janvier ; également, la plateforme politique Lamuka avait, quant à elle, prévu de descendre dans les rues de Kinshasa pour le 1er du mois prochain.
Mardi 28 janvier 2025, la capitale de la République Démocratique du Congo, Kinshasa, a été le théâtre de manifestations organisées par des jeunes Congolais en réponse à l'appel de la société civile. Ces jeunes manifestants ont exprimé leur mécontentement face au silence de la Communauté Internationale face à l'agression du pays par le Rwanda et ont demandé à être enrôlés dans l'armée pour combattre les militaires rwandais et les terroristes du M23.
Un cri de colère et de patriotisme
Les manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Kinshasa, où des foules de jeunes se sont rassemblées pour faire entendre leur voix. Leur message était clair : ils ne toléreront pas l'inaction face à l'agression du Rwanda et sont prêts à défendre leur pays.
‘’Nous voulons que la Communauté Internationale prenne conscience de la gravité de la situation et agisse. Nous sommes prêts à nous battre pour protéger notre territoire et notre peuple’’, a déclaré un des manifestants.
Au vu de la tournure des évènements, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police de Kinshasa, est descendu sur le terrain pour encadrer les manifestants et éviter les débordements. Dans une déclaration ferme, il a cherché à apaiser les tensions tout en reconnaissant la légitimité des préoccupations des manifestants.
‘’J’ai capté votre message de colère et je vais le transmettre à la hiérarchie. Maintenant, c’est le moment de vous calmer et de regagner vos maisons’’, a-t-il déclaré.
Le Commissaire a également assuré aux manifestants que leurs revendications seraient portées aux autorités compétentes, y compris aux ambassadeurs et aux dirigeants du pays.
‘’Je m’organise pour faire parvenir votre message aux ambassadeurs et aux autorités du pays. Celui qui va semer les troubles sera considéré comme un mauvais citoyen et la police va s’occuper de lui’’, a-t-il ajouté, appelant ainsi à la responsabilité et à l'ordre.
Les manifestants ont particulièrement pointé du doigt le silence de la Communauté Internationale face à la situation d'agression dont est victime la RDC. Ils ont exprimé leur frustration et leur déception face à l'inaction des instances internationales qui, selon eux, devraient jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise.
‘’Nous ne comprenons pas pourquoi la Communauté Internationale reste silencieuse alors que notre pays est attaqué. Nous demandons des actions concrètes pour mettre fin à cette agression’’, a déclaré un autre manifestant.
Un appel à l'engagement patriotique
Des manifestants se sont présentés devant les barrières de l’aéroport international de N’djili, réclamant qu’ils soient armés, pour participer, eux aussi, à la défense du territoire national, au même titre que les FARDC appuyés par les Wazalendo.
La demande des manifestants d'être enrôlés dans l'armée est un signal fort de leur engagement patriotique. Ils sont déterminés à défendre leur pays et à protéger leurs familles et leurs communautés. ‘’Nous sommes prêts à nous sacrifier pour notre patrie. Nous demandons simplement à être formés et équipés pour pouvoir combattre efficacement’’, a souligné un jeune manifestant.
Ces manifestations à Kinshasa témoignent d'un profond sentiment de patriotisme et d'une volonté de défendre le pays contre l'agression étrangère.
Le mardi 28 janvier 2025, dans un élan de solidarité et de colère pour dénoncer l’agression rwandaise et la guerre menée par le M23, des manifestations ont été signalées dans plusieurs coins de la Ville-Province de Kinshasa notamment, à Tshangu, un district regroupant les communes de Maluku, N’djili, Kimbanseke, Masina et N’sele, ainsi qu’à Matete, Limete et même au centre-ville. Bref, partout à Kinshasa.
A l’aéroport international de N’djili, situé à l’est de la capitale, une foule en colère a pris d’assaut l’entrée principale. Les manifestants ont exprimé leur détermination à rejoindre directement Goma pour soutenir les Forces armées de la RDC (FARDC) et les combattants Wazalendo, qui affrontent les rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu en exigeant un vol vers Goma au Nord-Kivu.
«Donnez-nous des armes. Nous voulons aller à Goma pour en finir définitivement avec les rebelles du M23 », scandaient des protestataires rassemblés devant l’aéroport.
Cette mobilisation massive de la population kinoise vient contrer les critiques récurrentes décrivant la jeunesse de la capitale comme déconnectée des réalités sécuritaires qui secouent l’est du pays. Ces manifestations traduisent une volonté collective de mettre fin à une guerre qui perdure depuis trop longtemps.
Au-delà des revendications populaires, ces événements constituent un appel fort aux acteurs politiques, les exhortant à privilégier l’intérêt général au détriment des agendas personnels souvent accusés d’alimenter ce conflit.
Il y a lieu de signaler que dans certains coins de la capitale, l’on a noté des actes de vandalisme dans des ambassades comme celles de la France, de l’Ouganda et du Rwanda, et des supers marchés pillés. Suite à ce comportement, le Gouverneur Daniel Bumba a interdit temporairement toutes les marches prévues dans la capitale en lien avec la situation à l’Est de la RDC.
C'est sous la conduite du Président du Conseil d'administration du Concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), Monsieur Bodom Matungulu, et du Directeur Général Christian Ngoy, que les Chefs coutumiers Bamboma ont eu à visiter, vendredi 24 janvier 2025, les travaux de modernisation du parc à conteneurs du port maritime international de Matadi. Les Ayants Droits fonciers Bamboma des 5 villages ayant cédé les terres à la ville de Matadi à savoir Kulu Dia Yona du village Soyo, Matundu Mvita du village Luangu, Tusamba Katendi du village Kinzau, Longo Sita Nsiku du village Luadi et Mpaka Kimbambu du village Tshimpi ont eu à apprécier à leur juste valeur, le début des travaux de construction et modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi dont le contrat venait d’être remporté par l’entreprise international Eiffage, pour un montant de plus de 100 millions d’Euros.
Quid des travaux ?
En effet, ce contrat attribué par la société Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), comprend la construction d’un nouveau quai sur pieux de 350 mètres de long par 30 mètres de large situé devant les quais 5, 6 et 7 existants, de trois passerelles d’accès de 20 mètres de large à travers le quai existant, d’un bâtiment d’opérations et d’un bâtiment atelier, ainsi que la réfection des 7 hectares de plateforme logistique.
La durée totale du contrat est de 27 mois. Le chantier sera réalisé avec maintien en activité du quai durant les différentes phases de travaux.
Occasion pour eux d'adhérer au projet de modernisation du port de Matadi (quai 5, 6 et 7) signé entre le Gouvernement de la République et la Multinationale MCTC, dans un partenariat gagnant-gagnant.
Vision du Chef de l’Etat
Sous une pluie fine signe de bénédiction, le PCA Bodom Matungulu a, au nom de son Entreprise, réaffirmé aux Chefs de Terres Bamboma la détermination de MCTC à répondre au souci majeur du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celui de faire égaler le port de Matadi au même titre que les autres grands ports du monde à l'image de celui de Togo.
Plus concrètement, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l'Etat et l'ONATRA sous forme de redevances de concession, une première en RDC.
Dotation de nouveaux engins
En plein chantier, le Directeur Général Christian Ngoy a présenté les engins pimpants neufs de dernière génération déjà opérationnels, avant de porter à leur connaissance les avantages du projet pour la RDC en général et pour le Kongo Central en particulier. Ainsi, a-t-il fait savoir, que « ce projet de mise en concession du port de Matadi réserve beaucoup d'emplois, principalement aux matadiens qui seront embauchés ».
Satisfecit
Sur place, les chefs coutumiers Bamboma ont exprimé leur satisfaction de voir les anciens agents de l'ONATRA déjà à pied d'œuvre pour le compte de MCTC après signature de contrat de travail. Tout en s'opposant formellement à la vente des installations portuaires, les Chefs coutumiers ont appelé l'équipe dirigeante de MCTC au respect de ses engagements pour le développement de la province du Kongo Central.
Création du Fonds social
Le PCA Bodom Matungulu a informé les chefs de Terre Bamboma, la création du Fonds social qu'apporte le projet de mise en concession du port de Matadi pour régler la question du passif social à l'ONATRA, un de partenaires au projet. Pour lui, le fonds social dont le projet est passé au conseil des ministres, avant que la Première Ministre ne publie un Décret y relatif, va non seulement aider l'ONATRA à résoudre les problèmes des arriérés de ses agents, mais aussi à changer leur niveau de vie. Car, selon lui, chaque conteneur aura à générer de l'argent pour le Fond social.
Au terme de cette visite des travaux, les Ayants Droits fonciers Bamboma ont, devant la presse, exprimé leur parfaite satisfaction adhésion au projet pour ses avantages. En présence des autres cadres de MCTC dont le Directeur Général Christian Ngoy, le PCA Bodom Matungulu a rendu un vibrant hommage au Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son souci dans la modernisation du monde portuaire en RDC avec l'accompagnement du Vice-Premier Ministre et Ministre aux Transports et Voies de communication, Jean-Pierre Bemba Gombo.
En marge de la célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et afro-descendante, la Ministre de la culture, arts et patrimoine Yolande Elebe et une délégation américaine ont signé à Kinshasa un protocole d’accord dans le cadre du projet ''OTABENGA'' qui vise à construire un mémorial en hommage d’un ancien esclave noir d’origine congolaise-RDC.
«Cet évènement a été marqué par la signature du protocole d’accord avec le Comité International Ôtabenga pour la création d’un mémorial en hommage à cet ancien esclave qui a passé sa vie à réclamer son retour en République Démocratique du Congo, sa terre natale », a déclaré Yolande Elebe, Ministre de la Culture.
Et d’ajouter : « Le retour d’OTABENGA sur la terre des ancêtres est un projet ambitieux qui est en train de prendre forme ».
Il sied de noter que ce protocole permettra au comité Otabenga depuis les États-Unis d’étudier les possibilités de ramener les reliques de l’ancien esclave au pays pour concrétiser les vœux du défunt.
Constituant un comité international, la structure américaine a été représentée et conduite à Kinshasa par le Docteure Myra Gordon, qui est membre d’une commission scientifique venue des États-Unis.
« Le protocole d’accord qui intègre les autorités congolaises, vise aussi à rendre ce retour possible et surtout dans les meilleures conditions et dans le meilleur délai », a indiqué la cheffe de la délégation afro-américaine.
OTABENGA fut un esclave d’origine congolaise qui a été déporté aux USA. Déshumanisé et exposé, il avait toujours réclamé toute sa vie son retour sur cette terre dont il avait été arraché : « I WANT TO GO BACK ». Cette phrase qui est sienne symbolise toute la douleur et le besoin des afro descendants de revenir sur la terre Mère : L’Afrique.
Exposé en 1906 dans un zoo humain à New York aux États-Unis, Otabenga, cet esclave venu du ventre du Congo a émis les vœux avant de rendre l’âme de voir ses restes reposer dans son pays d’origine.
Un appel à la conscience culturelle du peuple
En RD-Congo, rappelle-t-on, la JMCA 2025 a été célébrée sous le thème ''Conscience culturelle, Rumba pour la paix''. Cette journée célèbre la richesse du patrimoine du pays et marque un moment de réflexion et de valorisation de l’identité culturelle des Congolais.
« Cette célébration constitue une aubaine pour réveiller et sensibiliser sur la conscience culturelle de la population.Cette année, nous plaçons sous le feu des projecteurs un trésor qui vibre dans nos âmes et raconte notre histoire au monde : la rumba congolaise », a fait savoir la patronne de la culture, arts et patrimoine.
Il sied de noter que Yolande Elebe s’est récemment rendue à Moanda dans la province du Kongo central, où elle a visité des patrimoines historiques tels que la Marmite des esclaves et la forêt Vula à Nsiamfumu. « Ces lieux, témoins de la traite négrière, sont aujourd’hui porteurs d’une mémoire essentielle à préserver pour renforcer notre identité culturelle », a-t-elle souligné.
Pour elle, le ‘‘trou des esclaves" à Moanda Village et les paysages poignants de la forêt Vula rappellent non seulement la brutalité de l’arrachement, mais aussi la puissance de l’espoir et la quête perpétuelle des Afro-descendants pour renouer avec leurs racines, pour affirmer leur identité et revendiquer leur place dans l’histoire.
Célébrée depuis 2019 en RDC, la JMCA a pris racine dans les traditions nationales grâce au leadership de Félix Antoine Tshisekedi, chef de l’Etat qui l’a magnifié lors qu’il dirigeait la présidence de l’Union africaine.
Pour Noël Ngiama Werrason, l’heure est grave. La méga star de la musique congolaise est très préoccupée par la situation sécuritaire actuelle dans la partie Est de son pays, la République Démocratique du Congo. Dans sa casquette d’Ambassadeur de la paix, l’artiste s’est résolument engagé à faire de cette situation son cheval de bataille.
A travers sa voix, le chanteur Werrason s'implique pour accompagner les dirigeants congolais à imposer la paix dans la province du Nord-Kivu. « Je suis très affligé par l’insécurité qui règne depuis tant d’années dans cette partie de mon pays qui est transformée à une boucherie humaine. On est fatigué d’attendre les bruits des bottes à l’Est de la République », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la presse à Kinshasa.
Et d’ajouter : « On ne peut plus accepter que nos mamans soient toujours violées. Nos frères, sœurs et nos enfants sont tués par les ennemis de la paix. Parmi ceux meurent, nombreux sont des fanatiques qui adorent ma musique. Trop c’est trop ! Nous voulons la paix en RDC. Je suis de cœur avec nos compatriotes de l’Est…».
Face à cette insécurité qui déstabilise le pays, la star congolaise a dédié son concert du 15 février prochain à Arena Grand Paris en France, à la paix dans le Nord-Kivu.
Signalons qu’en marge de cette prestation scénique en Europe, Werrason a été visité par une synergie des organisations non gouvernementales (société civile) pour parler de cette guerre injuste imposée en RDC par les agresseurs rwandais et sa bande et aussi de la situation humanitaire au pays.
Composées d’une dizaine d’ONGs réunies au sein du Collectif des leaders et défenseurs des droits de l’homme en RDC ont saisi l’occasion pour remettre à l’artiste un mémorandum. Dans ce document, les Ongs appellent la star à utiliser la scène de Paris pour sensibiliser le monde sur les massacres dont sont victimes les populations dans l'Est de la RDC.
A l’instar de Werrason, le rappeur congolo-sénégalais Yousoupha n’est pas aussi resté indifférent à la situation qui prévaut dans la ville de Goma, chef de lieu de la province du Nord-Kivu.
Dans une publication balancée sur les réseaux sociaux, le fils biologique de Tabu Ley a lancé un cri d’alarme à la communauté internationale et au gouvernement de la RDC de prendre vite les choses en main pour délivrer la population prise en otage par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
« Que le monde regarde vers Goma. Que tous les dirigeants congolais prennent leur responsabilité. Que Paul Kagame soit jugé », a-t-on lu lundi sur son compte X.
Ce n’est pas la première fois que Yousoupha prend position face à la guerre dans l’Est du pays de son père.
En 2022, le rappeur international avait annulé une prestation au Rwanda à cause des tensions avec la République démocratique du Congo.
Selon un communiqué consulté par votre journal, les activités relatives à la tournée du chanteur congolais Joé Ngoie Mwema dit Rj Kanierra, prévues dans les instituts Français à Goma et Bukavu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, ont été temporairement suspendues en raison de la situation sécuritaire actuelle.
«En raison de la situation sécuritaire actuelle, nous sommes au regret de vous informer que nos activités seront temporairement suspendues », a-t-on lu dans ce communiqué signé par l'Institut français de Goma.
Selon ce document, le concert du chanteur Rj Kanierra initialement prévu ce jeudi 23 janvier, dans la ville volcanique de la province du Nord-Kivu, a été d'office annulé.
« Pour ceux qui ont déjà acheté leurs billets, nous tenons à vous informer que les remboursements seront effectués dès notre reprise d'activités», rassure le communiqué.
Hormis son spectacle programmé à l'institut français de Goma, le chanteur Rj Kanierra était également attendu le 25 janvier à Bukavu, le 1er février à Lubumbashi (Halle de l'Etoile) et le 28 février à la halle de la Gombe (Kinshasa), signale-t-on.
Originaire de Kolwezi, Joé Ngoie Mwema alias Rj Kanierra est un chanteur, rappeur, danseur, et auteur-compositeur.
Il possède à son actif plusieurs chansons à succès telles ‘‘Tia’’ sortie en septembre 2023 avec plus de 53 millions de vues sur la plateforme Youtube. Elle est considérée comme un tube catalyseur qui a propulsé le jeune artiste dans l’univers de la musique africaine. Il y aussi son titre ‘‘Bina Vuya’’ chanté en featuring avec King Alesh et aussi ‘‘Lamata’’, ‘‘Don’t Judge’’, en duo avec le Congolais Christian Bella.
Rj Kanierra a commencé sa carrière musicale en 1999 et s’est fait remarquer avec le titre ‘‘Les treize lois de la jungle’’ et fut plébiscité ‘‘meilleur artiste d’Afrique centrale’’, à la 9ème édition du Prix International des musiques urbaines dénommé ‘‘Primud 2024’’, en Côte-d’Ivoire.
(Minou Olomidé, fille aînée de Koffi Olomide et Yolande Elebe, ministre de la CAP)
Epiphanie Minou Olomide, fille du chanteur congolais Koffi Olomide, a été reçue par la Ministre congolaise de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, lors d'une audience à Kinshasa au cours de laquelle elle a présenté son projet sur la valorisation de la sape en République Démocratique du Congo.
«Au cours de leurs échanges, Mme Minou Olomide, cofondatrice de la plateforme Les Galeries Africaines a présenté son projet ‘‘La Sape 2.0’’. Cet événement, prévu du 22 au 28 février 2025 à Kinshasa, réunira des designers africains de renom venus de divers pays du continent pour célébrer l’art et la mode africaine dans toute leur splendeur», a-t-on lu dans le communiqué.
«Ce projet a également pour objectif de créer une synergie entre les designers africains et congolais, tout en promouvant la richesse culturelle du continent africain », a ajouté la source.
Quant à la sape ( Société des ambianceurs et des personnes élégantes) est un mouvement d’élégance vestimentaire, unique en son genre, qui mélange mode, culture et résistance sociale. Venu des deux Congo (Kinshasa et Brazzaville). Ce mouvement est devenu une philosophie pour faire l’apologie de la couture étrangère en RDC. Plus d’une identité, la Sape s’est exportée dans le monde entier à travers les migrations congolaises, devenant une véritable icône de la culture populaire africaine.
Il sied de noter que la porteuse du projet ‘‘Sape 2.0’’ est la fille aînée dans l’arbre généalogique du clan Olomidé. Minou alias ‘‘Miss de l’Univers’’ est issue du premier mariage du chanteur de la Rumba congolaise Antoine Koffi Olomidé et Marianne Makasso avec qu’ils ont eu deux enfants dont le garçon Aristote Olomidé est l’aîné de tous.
Signalons, par ailleurs, qu’avant de recevoir Minou, la ministre de la culture a accordé une série d’audiences aux diverses personnes dans son cabinet de travail.
Yolande Elebe s’est entretenue avec Louisiane et Lilas Pézo, deux entrepreneurs du secteur de la mode au pays au sujet d’un quelconque soutien de l’Etat dans l’organisation de la foire internationale de l’industrie textile prévue en juin prochain.
Elle a également accordé un entretien au député national Dhédé Mupasa au cours duquel ils ont discuté sur la loi la politique culturelle en préparation. « Ensemble, les deux personnalités soulevés quelques amendements à apporter, notamment en ce qui concerne les droits d’auteur », a révélé le communiqué du ministère.
A travers ces audiences, conclu le communiqué, la ministre Yolande Elebe vise à renforcer le dialogue entre le gouvernement et les acteurs et partenaires engagés dans la promotion et le développement des industries culturelles et créatives en République Démocratique du Congo.
Pendant un mois, la promotion des produits congolais et services avec l'exposition, l'exposition-vente, des conférences-débats et des activités culturelles a été au rendez-vous à la 46ème édition foraine de la Foire Internationale du Congo- Kinshasa (FICKIN), qui a tiré ses rideaux ce lundi 20 janvier 2025 en présence des mandataires des entreprises et services publiques mais aussi des responsables des sociétés privées.
Procédant à la clôture officielle de cette édition foraine organisée sous le thème " Foire de la Promotion des Échanges Commerciaux pour la Diversification de l'Economie Nationale", le Secrétaire Général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo a, au nom du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, salué la grande mobilisation des sociétés congolaises et étrangères, mais également des tenanciers des restaurants, bars et terrasses. Car, la foire constitue le pilier de la promotion des produits et des services.
A cette occasion, Jules Muilu Mbo a réitéré la ferme détermination du Ministre du Commerce Extérieur qui consisterait à réguler toutes les activités foraines à travers le pays et à moderniser la FICKIN en 36 mois. Les travaux seraient lancés par l'entreprise Milvest.
De son côté, Didier Kabampele Ngabul, Directeur Général de FICKIN a jeté des fleurs au Président de la République, Félix Tshisekedi, au Ministre du Commerce Extérieur et aux entreprises, car les objectifs de cette 46ème édition foraine ont été atteints, et ce, tout en annonçant la 47ème édition qui sera lancée le 2 juillet 2025.
Il sied de noter que les activités foraines seront organisées à travers les provinces au cours de cette année 2025
Suite à une altercation des jeunes de deux villages situés dans les secteurs Boko et Kwilu Ngongo dans le territoire de Mbanza-Ngungu au Kongo Central, une perte en vie humaine a été signalée et une vingtaine de maisons incendiées le mercredi 15 janvier 2025 lors des affrontements.
D'après un des notables du secteur Boko, Victor Nzuzi Mbembe, ces jeunes se sont disputés le jour de l’inhumation d'un enseignant de l'école primaire Mongo, une école catholique dans le groupement de Makuta. Cet enseignant, originaire du village Kongo, habitait le village Mongo pour des raisons de service.
Cette discorde a opposé les jeunes du village Mongo, dans le secteur Kwilu Ngongo et ceux du village Kongo, dans le secteur Boko. Deux villages distants de 10 kilomètres.
Selon des témoins, les habitants de Mongo ont été priés de ne pas prendre part à ce deuil. «Car, les jeunes du village Kongo les soupçonnaient d'avoir tué l'enseignant par la sorcellerie. C'est en partance pour le cimetière que les habitants de Mongo, s'improvisent pour tenter de porter le cercueil », indiquent les témoins. S'en est suivi une bagarre rangée au cours de laquelle un jeune Mongo a été frappé à mort par les jeunes Kongo.
Pour venger leur frère, les jeunes Mongos ont incendié 21 maisons dans le village Kongo et pillé les biens et les bétails de Kongo.
A ce sujet, la police a lancé, jeudi 16 janvier, des recherches dans ces deux villages pour mettre la main sur les auteurs de cette barbarie.
Un tragique événement a secoué le quartier Kimbangu, situé dans la commune de Kalamu, au centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Mardi 21 janvier 2025 dans la matinée, un homme, dont l'âge est estimé entre 30 et 40 ans, a été retrouvé mort par pendaison. Cette nouvelle a été confirmée par des sources administratives locales, suscitant une vive émotion parmi les habitants du quartier.
Selon les déclarations de Charly Luboya, Bourgmestre de Kalamu, le drame se serait produit aux alentours de 4 heures du matin. Le défunt aurait quitté sa famille pour s'installer chez un ami. Ce dernier, visiblement déconcerté par la situation, n'a pas compris les raisons qui ont poussé son ami à commettre cet acte tragique. Après être sorti, l'homme s'est pendu, laissant derrière lui des interrogations et une profonde tristesse.
Suite à cette découverte macabre, les autorités locales ont rapidement réagi. La police scientifique ainsi qu'une équipe de la Croix-Rouge se sont rendues sur les lieux pour effectuer les premières investigations. Ces interventions visent à éclaircir les circonstances entourant cet acte, qui a plongé la communauté dans le choc et l'incompréhension. La famille du défunt a également été alertée et a rejoint les lieux pour faire face à cette tragédie.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons exactes de ce suicide. Les autorités espèrent que les résultats des investigations permettront de mieux comprendre ce qui a conduit cet homme à mettre fin à ses jours. En attendant, le quartier Kimbangu est en émoi, et les habitants se rassemblent pour exprimer leur soutien à la famille endeuillée.
La découverte de cet homme pendu dans le quartier Kimbangu est un rappel poignant des luttes invisibles que beaucoup peuvent affronter. Alors que les autorités poursuivent leur enquête, il est crucial que la communauté se mobilise pour offrir un soutien aux personnes en détresse et pour promouvoir un dialogue ouvert sur la santé mentale.