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Projet ‘‘Festival de la Rumba Congolaise’’ en France : Marcus Onolundula a convaincu l’Ambassadeur Emile Ngoyi

(L’opérateur culturel Marcus Onolundula, initiateur du festival et Emile Ngoyi, Ambassadeur de la RDC en France)

Un projet d'une organisation d'un festival sur la Rumba congolaise prévu au mois de juillet en France a été présenté et défendu par son initiateur, jeudi à l’Ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris, a-t-on appris de l’organisateur.

«Son excellence Monsieur l’Ambassadeur de la RDC, Emile Ngoyi Kasongo, nous a fait honneur d’être reçu et écouté dans son cabinet de travail ici à Paris. Nous lui avons soumis et présenté le projet de notre festival sur la Rumba congolaise pour un parrainage. Nous avons également parlé de l'évolution de cette Rumba  et de la vision de notre Chef de l’Etat sur la diaspora congolaise en France », indiqué Marcus Onolundula, opérateur culture et président de l’Association congolaise "Toyekola", structure organisatrice dudit festival.

« (...) C’était un très bel échange. L’autorité nous a prêté une oreille attentive. Donc, la première édition du festival de la Rumba congolaise est désormais acceptée avec la participation de l’Ambassade de la RDC en France.(...) Son excellence a aimé et a validé le projet. Nous sommes déjà en route pour juillet 2025 », a-t-il poursuivi.

Les organisateurs dudit évènement et le représentant de la diplomatie congolaise ont discuté également sur le 7ème art dans la transformation de l’homme congolais.

« La question du domaine cinématographique s’inscrit dans la vision de notre association ‘‘Toyekola’’ qui milite pour l'éducation à l'image. Ensemble, nous avons réfléchi avec l'équipe de l'ambassade pour faire briller la RDC à travers nos actions et projets pour l’intérêt et la  bonne image  des congolais », a fait savoir Marcus Onolundula.

« Nous avons aussi évoqué la question de redynamiser les relations entre la diaspora congolaise en France et son Ambassade. Comment faciliter les échanges entre l'ambassade et les congolais vivant en France afin de leur permettre de se sentir chez eux à l'ambassade», a-t-il renchéri.

Célébration et promotion de la culture congolaise travers son patrimoine

Il sied de noter que ce festival vise à célébrer et promouvoir la culture congolaise en mettant un accent sur la richesse de la rumba congolaise, un patrimoine culturel inscrit à l'UNESCO. Le projet est organisé par l’association congolaise ‘‘Toyekola’’  avec l’appui de la mairie de Montreuil en France. 

Selon l'initiateur, la première édition est confirmée pour la période du 18 au 19 juillet 2025 à Montreuil.  Ce festival réunira artistes, experts et passionnés autour de diverses activités immersives.

«L’idéal est de mettre en avant une image positive de la République Démocratique du Congo, en célébrant sa richesse culturelle », a-t-il soutenu.

Et de renchérir : «Le but du festival est de mettre en lumière l'héritage, la richesse et l'évolution de la rumba congolaise et aussi de  préserver et valoriser cette musique qui mérite d’être célébrée et promue auprès des nouvelles générations ».

Cet évènement est organisé afin d’offrir un espace de transmission intergénérationnelle à travers la musique, la danse et la littérature. 

«La raison du festival est non seulement de promouvoir la diversité culturelle et l’Unité Africaine mais aussi de favoriser la découverte et l’apprentissage à travers des ateliers et conférences », a conclu l'organisateur.

Jordache Diala

Projet ‘‘Festival de la Rumba Congolaise’’ en France : Marcus Onolundula a convaincu l’Ambassadeur Emile Ngoyi
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SNEL SA : Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord

COMMUNIQUE SNEL/DDK/DKN/GRN/

La Société Nationale d'Electricité, Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord, informe son aimable clientèle de la commune de KINSHASA particulièrement du quartier AKETI que suite à l’avarie du DGBT (Disjoncteur Général Basse Tension) survenue dans la cabine SAINT PIERRE, (secteur de la maison communale de KINSHASA), il s’observe dès lors une interruption du courant électrique dans le quartier précité ce mardi 15/04/2025.

Toutefois, SNEL rassure du rétablissement de l'énergie électrique après le remplacement de l’équipement avarié et présente ses excuses pour les désagréments causés.

Contacts : 0817005664 - 0817005670

La Direction Régionale de distribution de Kinshasa Nord.

SNEL SA : Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord
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Journée mondiale de l’art : L’AIA souligne l’importance cruciale de l’art dans la société

Le 15 avril est la date de la Journée mondiale de l'Art : une occasion dédiée à l'exploration, à la promotion et à la célébration de l'art sous toutes ses formes. Instituées par l'Association Internationale de l'Art (AIA) et soutenue par l'ONU depuis 2012, cette journée met en avant le rôle crucial de l'art dans le développement social, culturel et économique des sociétés.

Cette journée représente une opportunité de renforcer les liens entre la création artistique et la société. Car, l'art agit comme un vecteur de créativité, d'innovation et de diversité culturelle qui favorise la curiosité et le dialogue au sein des communautés.

Dans un contexte où notre société est confrontée à de multiples défis, l'art revêt une importance encore plus significative. Il peut agir comme un catalyseur pour renforcer les liens sociaux, sensibiliser à la diversité des expressions artistiques et mettre en lumière la contribution des artistes au développement durable.

Depuis sa création en 1995 et jusqu’aujourd’hui, la Fondation Connaissance et Liberté - FOKAL, a l’honneur et la chance d’être accompagnée par des créateurs et créatrices, artistes et artisans de tous les domaines de la riche culture de la RDC. Soutenir et promouvoir l'action culturelle et artistique fait partie de tous premiers engagements.

FOKAL exprime sa solidarité envers les artistes et artisans affectés d’une manière ou d’une autre par les terribles vagues de violence qui ont, ces dernières années et ces derniers mois, frappé les collectifs phares de l’artisanat et des arts plastiques du Village de Noailles, de Carrefour-Feuilles, du Bel Air, de la Grand Rue et de Carrefour, pour ne citer que ceux-là.

Et de poursuivre : « Nous saluons tous ceux, toutes celles qui continuent de faire vivre le théâtre, la danse, la musique, et toutes les expressions de notre liberté. Beaucoup ont perdu leurs ateliers, leurs œuvres, leur foyer, leurs lieux de rencontre, de création collective et de représentation. Nous saluons leur courage, leur volonté de continuer à créer et joignons notre voix à leur demande de justice et de réparation.

De nombreuses manifestations sont organisées dans plusieurs pays autour de l’art et des artistes. Il est donc difficile de les relayer toutes.

Michel Okaso

Journée mondiale de l’art : L’AIA souligne l’importance cruciale de l’art dans la société
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Détention de Palankoy Lakwas Medard et Mayila Gratien : Le Collectif des Avocats des familles alerte Félix Tshisekedi !

Le 3 avril 2025, le Collectif des Avocats des familles Palankoy et Mayila a adressé une lettre au Président de la République pour dénoncer la détention arbitraire de leurs confrères, Maîtres Médard Palankoy et Gratien Mayila. Selon cette lettre, ces derniers ont été enlevés le 14 mars 2025 par des hommes armés se présentant comme des agents de la présidence, et sont retenus sans motif ni accès à un avocat ou à leurs familles, en violation des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les conventions internationales. Le collectif demande leur libération immédiate et souligne l'importance de respecter l'inviolabilité du cabinet d'avocat et les droits de la défense. Ils appellent également à une protection publique pour garantir la sécurité des avocats et la liberté dans l’exercice de leur profession.

Collectif des Avocats des familles PALANKOY et MAYILA

Kinshasa, le 3 avril 2025

Transmis copie pour information à :

-A son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice et Gardes des Sceaux ;

-Monsieur le Procureur Générale près la Cour de Cassation ;

-Monsieur l’Auditeur Général des Forces Armées de la RDC ;

-Monsieur le Bâtonnier national ;

-Messieurs les Bâtonniers des Barreaux de Kinshasa ;

-Monsieur le Coordonnateur du Conseil National de Cyberdéfense

(Tous) à Kinshasa/Gombe

A Son Excellence Monsieur le Président de la République

(avec expression de nos hommages les plus déférents)

CONCERNE : Détention arbitraire des Confrères PALANKOY LAKWAS MEDARD et MAYILA Gratien

Excellence Monsieur le Président de la République,

Nous, collectifs des Avocats des familles de nos confrères Maîtres Médard PALANKOY et

Gratien MAYILA, venons très respectueusement par la présente vous exposer le fait ci-après

En date du 14 mars 2025 aux alentours de 1 1 heures, notre confrère Médard PALANKOY avait été pris manu militari dans son cabinet d'avocat, par des hommes en arme se réclamant de la Présidence de la République, qui l'ont obligé de les suivre.

Après l'avoir embarqué dans un minibus, notre Confrère avait été conduit à l'immeuble

ONATRA dans les locaux occupés par le service de Conseil National de Cyberdéfense (CNC).

Le Confrère MAYILA Gratien, son collaborateur extérieur, qui s'était présenté au CNC pour s'informer et éventuellement lui apporter assistance a été aussi retenu, sans motif connu à ce jour.

Et depuis cette date du 14 mars 2025 jusqu'à ce jour, soit vingt (20) jours, nos deux confrères sont détenus par ce service qui, non seulement n’autorise ni la présence, ni la visite d'un Avocat ou des membres de sa famille et ne communique, ni le motif pour lequel nos Confrères sont arbitrairement détenus, ni le lieu de leur détention, moins encore les conditions dans lesquelles nos deux Confrères sont détenus.

Ces actes violent manifestement les dispositions des articles 18 et 19 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, des articles 9 et 10 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Partisans du respect strict des lois de la République, nous n'avons nullement l'intention ni de faire obstacle aux enquêtes en cours, moins encore d'empêcher le bon déroulement de celles-ci, mais d'en appeler au respect des droits et libertés garantis aux citoyens.

Le cabinet d'avocat est un sanctuaire inviolable pour assurer le respect du secret professionnel de l'avocat et les droits de la défense

L'incursion des personnes armées non autrement identifiées et sans un quelconque mandat dans un Cabinet d’Avocat est une atteinte grave à l'inviolabilité du cabinet d’Avocat et aux droits réservés à l'Avocat, qui, par nature est détenteur des secrets de ses clients.

Des tels actes placent désormais l'avocat dans une insécurité dans l'exercice de son ministère et mettent en mal les garanties de liberté attendues d'un Etat de Droit pour tous les citoyens.

Depuis l'enlèvement de Maître Médard PALANKOY dans son cabinet de travail, les autres confrères membres dudit cabinet travaillent dans un climat d'insécurité à la suite des appels des personnes se réclamant tantôt des services, tantôt de la police.

Nous ne serons pas surpris d'apprendre l'un de ces quatre matins que l'un des confrères membres de ce cabinet est porté disparu et nous en appelons à la protection du pouvoir public.

La liberté est la règle et la détention l'exception

Depuis le 14 mars 2025, date d'enlèvement et de la détention de nos deux confrères, ils n'ont jamais été ni présentés devant un magistrat, ni devant un juge en violation manifeste de l ' article 17 de notre Constitution, qui dispose à son alinéa 2 que : « Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou condamné qu'en vertu de la loi et dans les formes qu'elle prescrit ».

Et pourtant, nos deux confrères détenus arbitrairement par des Officiers de police judiciaire du

Conseil National de Cyberdéfense bénéficient de leur droit à la présomption d'innocence qui est un droit fondamental conformément aux articles 17, alinéa 9, de la Constitution et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

La République Démocratique du Congo étant membre de la Commission des droits de I 'homme des Nations Unies ne peut permettre qu'un citoyen, de surcroît un avocat, soit placé en détention pendant vingt (20) jours sans qu'il ne bénéficie ni de l'assistance d'un avocat ni de la visite d'un membre de sa famille, moins encore celle de son médecin.

Il sied de rappeler que les avocats ne doivent pas être assimilés à leurs clients ou à la cause de leurs clients, du fait de l'exercice de leur profession.

Nous sollicitons la mise en liberté de nos deux confrères, étant donné que leur fuite n'est pas à craindre.

Aussi, nous sollicitons votre implication aux fins d'obtenir de ce service le respect de droits fondamentaux de nos Confrères arbitrairement détenus en violation de la Constitution dont vous êtes le garant.

En attente d'une suite favorable et vu l'urgence, nous vous prions de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, en l'assurance de nos sentiments patriotiques.

Pour les familles PALANKOY et MAYILA Leurs Conseils,

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Du 24 avril au 11 mai au Musée national de la RDC : Hommage et exposition des biens artistiques de Papa Wemba

Une exposition rétrospective des biens artistiques du célèbre chanteur Jules Shungu Wembadio, dit Papa Wemba de la République démocratique du Congo (RDC), est annoncée du 24 avril au 11 mai au Musée national de la RDC (MNRDC) à Kinshasa dans le cadre de la commémoration du 9ème  anniversaire de son décès.

« ‘‘Expo 100% Star’’ est une exposition officielle des biens artistiques et autres objets de scène de Papa Wemba. Cette  initiative émane du Musée de la Rumba en collaboration avec le Musée national de la RDC. Il s’agit d’une exhibition  rétrospective de ses trophées, photos inédites, habits et autres objets personnels. L’événement sera marqué par diverses activités : Exposition, conférence, projections vidéo (films, spectacles, documentaires…), vernissage…», a affirmé un haut cadre du Musée national.

« (...) ‘‘Expo 100 Star’’ montrera les  performances artistiques (tableaux en peinture, tenues traditionnelles, disques, livres, carnets intimes…) et bien plus encore de nombreux objets symboliques familiaux (fauteuils, assiettes, cannes…) utilisés de son vivant. Rendre hommage à Papa Wemba, c’est préserver notre patrimoine à tous », a-t-il ajouté.

Au-delà des hommages, poursuit-il, l'objectif de cette initiative est aussi de procéder à une collecte des  fonds pour réhabiliter le Musée de la Rumba congolaise érigé  dans l’ancienne résidence de l’artiste au quartier Ma campagne à Kinshasa qui est devenue un patrimoine de l’Etat congolais.

Il sied de noter que  cette exposition exceptionnelle est organisée par l’Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC), avec ses musées dont celui de la Rumba et le MNRDC. Elle est l’inique évènement officiel qui est organisé avec la bénédiction de la famille biologique de l’artiste et le bureau de son groupe musical Viva-la-Musica à Kinshasa. 

Figure légendaire du panafricanisme et personnalité emblématique de la culture africaine, Papa Wemba fut un artiste aux multiples casquettes et au talent innombrable. A la fois chanteur, danseur, auteur-compositeur, peintre, cinéaste et producteur de musiques, il a marqué l’histoire de la musique grâce à sa voix et surtout à ses réalisations artistiques sur la scène internationale.

Du groupe Zaiko Langa Langa, en passant par Yoka Lokele, Isifi Lokole jusqu’à Viva-la –Musica, son riche parcours a fait de lui un chanteur transgénérationnel, qui a beaucoup contribué pour l’émergence de la Rumba congolaise.

Aux côtés de ses œuvres de haute facture, Jules Wembadio appelé ‘‘Maitre d’école’’ est considéré comme le précurseur et ambassadeur de la ''Sape'' (Société ambianceurs et des personnes élégantes). Jusqu’à sa mort, il a été vénéré et élevé à ce titre par les adeptes de la ''Religion Kitendi'', mouvement des adorateurs de la mode occidentale et asiatique.

C’est le 24 avril 2016 que Papa Wemba est décédé en pleine scène lors de la 10ème  édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Jordache Diala

Du 24 avril au 11 mai au Musée national de la RDC : Hommage et exposition des biens artistiques de Papa Wemba
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Coopération culturelle entre la RDC et le Venezuela   : Yolande Elebe et Laura Évangélisa cogitent sur une collaboration artistique

(Laura Évangélisa, Ambassadrice Vénézuélienne en RDC et Yolande Elebe, Ministre congolaise de la Culture) 

En matière de la diplomatie culturelle, la coopération sud-sud relève aussi d’une importance capitale. C’est dans cette optique qu’une prise de contact a été établie à Kinshasa  entre la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine et l’Ambassadrice vénézuélienne en République Démocratique du Congo (RDC). Les autorités ont discuté sur une éventuelle collaboration artistique en vue de promouvoir la rumba congolaise et la salsa vénézuélienne.  

Selon un communiqué, la ministre de la culture, Yolande Elebe Ma Ndembo, a reçu le week-end dernier, dans son cabinet de travail, Laura Évangélisa Suarez, Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Bolivarienne du Venezuela en RDC.

« Les discussions ont mis en lumière le rôle de la culture comme vecteur de rapprochement, avec un accent particulier sur le domaine musical », a-t-on lu.

«La salsa vénézuélienne et la rumba congolaise ont été identifiées comme des genres emblématiques pouvant servir de ponts pour des projets de collaboration artistique et patrimoniale», a ajouté le document du ministère de la Culture.

Lors de cet échange, a rapporté la source, l’ambassadrice vénézuélienne a souligné les profondes similitudes culturelles entre le Venezuela et la RDC, notamment à travers les racines afro-descendantes qui tissent un héritage commun entre les peuples d’Afrique et d’Amérique latine.

Pour sa part, la ministre congolaise de la Culture, Arts et Patrimoine a réaffirmé l’importance de la diplomatie culturelle dans le rapprochement des peuples et exprimé sa volonté de renforcer les initiatives en lien avec la diaspora afro-descendante.

«Cette rencontre marque ainsi le point de départ d’une coopération culturelle prometteuse entre la RDC et le Venezuela, fondée sur une mémoire partagée », a indiqué le document.

Il sied de noter que ces échanges culturels sont intervenus juste après que l’ambassadrice du Venezuela en RDC, Laura Évangélisa Suarez a présenté ses lettres de créance au Président congolais Félix Antoine Tshisekedi.

Jordache Diala

 

Coopération culturelle entre la RDC et le Venezuela   : Yolande Elebe et Laura Évangélisa cogitent sur une collaboration artistique
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Archidiocèse de Kinshasa, RDC : Fridolin Cardinal Ambongo Besungu a célébré ses 65 ans d’âge et 20 ans d’épiscopat !

C'est à la paroisse Notre-Dame de Fatima que Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo Besungu, o.f.m.cap., Archevêque métropolitain de la Ville-province de Kinshasa, a fêté Mercredi 02 mars 2025 ses 65 ans d'âge et 20 ans d'épiscopat.

Cette double célébration a connu la participation de plusieurs invités de marque dans une ambiance, placée sous le signe de la fraternité, de la joie, du bonheur, de la reconnaissance et d’engagement.

Etaient présents : Son Éminence le Nonce Apostolique, le Secrétaire chancelier du Nonce, les évêques auxiliaires, l'Ambassadeur de l'Ordre de Malte, les pères, les abbés, les religieuses, les séminaristes, les novices de la Congrégation des sœurs Thérésiennes de l’Enfant Jésus de Kinshasa et d'autres convives.

Photo ici de l’anniversaire,

Bien avant, l'Université Omnia Omnibus, par la voix de son Recteur, le Professeur Abbé Christian Ngazain, avait organisé une soirée culturelle dans la grande salle de cinéma de la paroisse Notre-Dame de Fatima. A cette occasion, la pièce théâtrale, intitulée : " Le risque ", produite par la Compagnie théâtrale Omnia et d’autres artistes, a été présentée au public. Cette œuvre écrite par l'Abbé Josué Muka, Vicaire de la paroisse saint Zacharie de Bita, située vers le plateau de Bateke dans la commune de Maluku.

Inspiré de son livre sur la formation sacerdotale qui est un risque que l'on assume librement et courageusement pour Dieu, l'auteur de cette pièce de théâtre, Abbé Josué Maku, s'est inspiré également d'un chant Marial, bien connu. Le risque, a-t-il dit, est de dire : « Oui au Seigneur ». Et, à travers cette œuvre de l’esprit, l’auteur met en lumière le don de soi dans la vocation sacerdotale.

Risquer, c'est aussi oser. Oser pour le bien-être des autres, bref : pour l'intérêt général. Aussi, pour lui, prendre le risque pour le Seigneur est un chemin de non-retour.

Prenant la parole au nom et pour le compte de l’Université Omnia Omnibus, le Professeur Roméo Likama Mangboba a présenté le rapport général et les recommandations de la journée scientifique, dédiée au Cardinal Ambongo. Il a salué en lui « l’un des dons précieux et prestigieux que l’Absolu a confié à la République démocratique du Congo ».

Photo, ici : Une attitude des invités à la pièce de théâtre.

A l’issue de la pièce de théâtre, un cadeau symbolique - œuvre d'art - a été remis à Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo Besungu en témoignage de son engagement au service de Dieu et du peuple Congolais.

Agréablement surpris par la présentation de cette pièce de théâtre, interprétée avec finesse par les novices et les séminaristes, le Cardinal a exprimé sa joie, assortis d’un sourire partagé et contaminant ainsi les convives.

Avant de donner sa bénédiction finale, il a souligné l’importance du choix de cette paroisse Notre-Dame de Fatima pour fêter ses 65 ans d'âge et 20 ans d'épiscopat. Ce choix s’explique, selon lui, par son attachement profond à la dévotion Mariale, à Marie, Mère de Jésus, notre Mère et Mère de l'Église universelle.

Rappelons que le Cardinal Ambongo est né le 24 Janvier 1960 à Boto, dans la province du Nord-Ubangi. Il a été ordonné prêtre le 14 Août 1988. Fridolin Ambongo Besunga est devenu Archevêque métropolitain de la Ville-province de Kinshasa, le 01 Novembre 2018. Il a été créé Cardinal le 05 Octobre 2019 lors du consistoire, présidé par le Saint Père avant d’intégrer un an plus tard le Conseil des cardinaux, C9, chargé d’assister le Pape François dans ses lourdes taches notamment celle liée à la réforme de l’Eglise universelle. 

Comme tout prêtre de l’Eglise catholique romaine, Son Eminence est appelé au Sacerdoce royal par le Seigneur pour annoncer les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

Heustache Namunanika

Archidiocèse de Kinshasa, RDC : Fridolin Cardinal Ambongo Besungu a célébré ses 65 ans d’âge et 20 ans d’épiscopat !
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Droits d’auteurs en RDC : une gestion par la sous-traitance envisagée (entretien avec Werrason)

 L’attribution de la gestion du droit d’auteur à une entreprise nationale de sous-traitance en République Démocratique du Congo a été envisagée par le chanteur congolais Ngiama Werrason en vue de remettre de l’ordre dans le secteur, a-t-on appris de l’artiste au cours d'un entretien. 

«Il y a trop de désordres dans le secteur des droits d’auteurs en RDC. On ne sait pas exactement qui gère. Laquelle de la Société congolaise des droits d’auteur et droits voisins (SOCODA) est reconnue par l’Etat pour assurer la gestion collective des droits des artistes. Même chose à la Société Nationale des Editeurs et Compositeur-Auteurs (SONECA) qui gère encore beaucoup d'argent des créateurs. A l'allure où vont les choses, je pense que l’idéal serait de confier dans l’avenir la gestion à une autre entreprise nationale indépendante de sous-traitance», a déclaré Werrason.

«Le ministère de la culture doit vraiment nous aider pour y arriver. Je sais que l'actuelle ministre maîtrise très bien ce domaine des droits d'auteur. Il faudra peut-être qu'elle s'adonne un jour pour remettre de l'ordre. La gestion, par nous les artistes, a démontré ses limites. Il y a trop de magouilles. Beaucoup travaillent pour leurs intérêts. Les artistes souffrent dans ce secteur », a-t-il ajouté.

Il sied de noter que ce secteur des droits évolue dans le bicéphalisme avec deux SOCODA dont chacune ayant son siège administratif à Kinshasa. L'une est dirigée par l’artiste musicien Nyoka Longo en tant que Président du Conseil d’administration (PCA). Tandis que l'autre est conduite par le chanteur Blaise Bula, qui est aussi reconnu comme PCA par les siens. Elle fonctionne à sa manière. Entre-temps, l'ancienne SONECA qu'on croyait être liquidée, continue à opérer sous l'emprise de l'Editeur Adios Alemba dans la capitale.

L'implication du ministère de la culture pour un consensus !

En décembre dernier, rappelle-t-on, toutes les parties prenantes se sont rencontrées autour d’une table sous l’égide du ministère de la culture mais aucune résolution probante n’est sortie de ces assises pour trouver un consensus. 

Selon une enquête, l’homme et la maffia sont deux éléments majeurs qui bloquent l'expansion du secteur des droits d'auteurs en RDC.

S'agissant de l’homme, on fait directement allusion aux ressources humaines qui n’ont jamais été à la hauteur pour assurer la bonne gestion de la société. « Les artistes congolais sont aux commandes depuis sa création. Sans compétences requises, certains ont géré sans état d’âme cette coopérative. L’égoïsme a divisé le sociétaire et les violations de statut ont provoqué un cycle infernal des crises et conflits dans le secteur », a fait savoir un conseiller du ministère de la culture. 

Concernant la maffia, la malversation financière est l’une des causes principales et flagrantes qui a conduit la SOCODA à la prédation.

Selon plusieurs sources, plus d’un million de dollars ont été délogés dans le compte de la SOCODA/Nyoka Longo pour être orientés vers d’autres comptes privés.

En RDC, 98 % d'artistes meurent pauvres malgré leur talent et leur dynamisme dans la création alors que sous d’autres cieux une seule œuvre peut rendre riche son auteur.  Et pourtant, l’article 1er de l’Ordonnance-loi n°86-033 du 5 avril 1986 portant protection des droits d’auteurs et droits voisins stipule : ‘‘L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur son œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous’’.

Jordache Diala

Droits d’auteurs en RDC : une gestion par la sous-traitance envisagée (entretien avec Werrason)
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