Comme un agneau qu’on amène à l’abattoir, le speaker de l’Assemblée nationale attend d’être fixé sur son sort dans 72 heures, soit jusque lundi 22 septembre. A cet effet, la Chambre basse du Parlement a annoncé hier, mercredi 17 septembre, la création d’une commission spéciale temporaire chargée d’examiner les pétitions visant cinq membres du Bureau Kamerhe.
La plénière a été présidée par le Premier Vice-président, Jean-Claude Tshilumbayi, en présence de Christophe Mboso, qui n’est pas concerné par les pétitions. Cette commission spéciale sera constituée de 22 membres, incluant un représentant par groupe parlementaire ainsi qu’un député non-inscrit. Sa mission principale sera d’entendre les parlementaires visés, d’analyser les pétitions et de confronter les points de vue afin d’établir un rapport détaillé.
Le rapport final élaboré par cette commission devra être soumis à l’ensemble de la plénière dans un délai de 72 heures. L’objectif est de garantir un traitement rapide et transparent des doléances exprimées par les députés signataires.
Cette initiative souligne l’importance accordée par l’Assemblée nationale à la régularité des procédures internes et à la réponse aux préoccupations des parlementaires, tout en maintenant un cadre formel pour traiter les contestations.
Pendant ce temps, un dispositif de sécurité renforcé était observé aux abords du Palais peuple. Aux alentours du siège du Parlement, on a remarqué un déploiement de policiers avec leurs véhicules blindés. Plusieurs avenues menant vers la deuxième institution de la République, dont l’avenue Sayo, étaient barricadées créant des embouteillages sur ce tronçon routier.
Et pour rappel, plus de 250 députés nationaux ont apposé leur signature sur les pétitions. Les cinq membres du Bureau Kamerhe concernés sont Vital Kamerhe, Djoli Eseng’ekeli, Dominique Munongo, Polipoli Chimène et Grâce Neema.
De retour à Kinshasa après leur participation à la 60ème session ordinaire du Conseil des droits de l'homme à Genève, le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko, et le Ministre de la Communication et Médias, et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ont tenu hier mercredi 17 septembre 2025, dans la soirée, un briefing de presse, à la Radiotélévision Nationale Congolaise. Cet exercice de redevabilité a porté sur les priorités du gouvernement dans le secteur judiciaire et sur le front de la lutte contre l'impunité, avec de nouvelles actions envisagées contre les auteurs de crimes graves dans l'est de la RDC. Au cours de son intervention, Guillaume Ngefa a énuméré une série de mesures destinées à redresser la justice congolaise, élaborées notamment après sa tournée dans différents centres pénitentiaires du pays.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a d'abord planté le décor en soulignant la détermination de l'exécutif.
‘’Le Gouvernement suit de près tout ce qui passe dans l’est, les violations de droits de l’homme. Et envisage de faire une riposte sur le plan judiciaire. Et le nouveau Ministre de la Justice est un expert en matière de droits de l’homme. Il va mener cette bataille au nom du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et ce dans le cadre du programme du gouvernement de la Première Ministre Judith Suminwa qui place la Justice parmi les secteurs clés pour le développement de la RDC’’.
Guerre à la corruption dans l'appareil judiciaire
Prenant la parole, le Ministre d'Etat Guillaume Ngefa a affirmé que sa priorité absolue était la lutte contre la gangrène de la corruption qui ronge l'appareil judiciaire.
‘’Il y a beaucoup de cas de corruption. Il y a un déficit et aussi les normes de l'administration et les mauvaises conditions carcérales pour les individus. Tout ça fait que les conditions propices pour créer et avoir une justice indépendante, crédible, restent à améliorer.
Et mon rôle politique qui s'inscrit dans la politique du gouvernement d'abord, en termes de priorité, je crois que je dois d'abord lutter contre la corruption. La corruption, c'est vraiment une priorité. Et pour lutter contre la corruption dans le secteur de la justice, je dois collaborer et travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature. Lors de ma première réunion avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, j'ai souligné la question de la corruption dans le secteur de la justice. Et je me suis rendu compte, après l'explication donnée, c'est qu'il y a une corruption à la magistrature qui existe. Il y a déjà des sanctions qui ont été prises. Donc il faut des sanctions. Et quand on parle de la corruption dans le secteur de la justice, ce n'est pas seulement les Magistrats, c'est la chaîne judiciaire. Et quand je parle de la chaîne judiciaire, il s'agit des avocats. Il s'agit du personnel, des greffiers, des secrétaires, des parquets, des huissiers’’.
Renforcement de l'Etat de droit et amélioration des infrastructures
La deuxième priorité, selon le Garde des Sceaux, est de consolider l'Etat de droit, ce qui passe par une meilleure répartition des infrastructures judiciaires et pénitentiaires sur le territoire national, adapté au découpage administratif actuel de 26 provinces.
‘’La deuxième priorité pour nous, c'est le renforcement de l'état des droits. Vous savez, quand il y a des erreurs judiciaires, nous avons préparé, en collaboration avec le conseil supérieur de la magistrature, une cartographie, qui parle des besoins de justice. Parce que, comme vous le savez, les premières juridictions qui ont été créées, y compris les prisons, c'était les prisons à l'époque où les provinces, c'était les anciennes provinces. Aujourd'hui, on a 26 provinces. Donc, du coup, lorsqu'on crée des nouvelles provinces, il n'y a pas d'infrastructure. Par exemple, en ce qui concerne les prisons, les prisons des districts sont devenues aujourd'hui des prisons des provinces. Donc, la capacité d'accueil ne correspond pas aujourd'hui à ces jeunes.’’
Lutte contre l'impunité des crimes dans l'Es
Enfin, le Ministre Ngefa a adopté un ton ferme concernant la situation sécuritaire et judiciaire dans l'Est du pays, annonçant une nouvelle ère de poursuites contre les auteurs de crimes de guerre, sans exception. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d'enquêter sur les massacres de Kishishe.
‘’Troisième priorité, je l'ai dit, c'est l'amélioration des conditions de détention. C'est assez rare, je ne reviens pas parce que, comme je l'ai dit, les situations étaient très inacceptables.
Je vais donner des instructions pour que l'on ouvre une enquête pour toutes les personnes. Vous savez, ce que j'ai remarqué, c'est que on n'a pas été courageux, comme Etat, de poursuivre les crimes qui sont commis par les troupes rwandaises. Ce que nous avons fait, c'est poursuivre les autres personnes, mais pas les troupes rwandaises. La première chose va être que, le plus rapidement possible, que la justice ouvre une enquête sur les crimes qui ont été commis dans le territoire.
Je pense aussi au massacre à Kishishe. Et ça, ça ne peut pas rester sous silence. Nous avons des Magistrats qui sont compétents pour ouvrir une enquête. Mais ce que nous devons faire, c'est donner des moyens à nos procureurs pour qu'ils puissent ouvrir des enquêtes, parce qu'il s'agit des enquêtes assez complexes, qui nécessitent une certaine expertise, qui nécessitent aussi expertise dans la manière de collecter des informations, et ainsi de suite. C'est pour cette raison-là qu'aujourd'hui il est établi que des crimes graves ont été commis dans le territoire national, attestés par les gens qui ont compris le récent rapport avec experts de l’ONU. Les crimes ont été commis’’, a conclu Guillaume Ngefa, Ministre d’Etat en charge de la Justice.
Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a réuni autour de lui, pour la deuxième fois consécutive, les membres de son Bureau, en vue d'opérer les derniers réglages pour une rentrée parlementaire de septembre apaisée et réussie au sein de la Chambre haute du parlement. Cette session de septembre voulue essentiellement budgétaire.
Devant la presse au terme de cette importante réunion, la Rapporteure du Sénat a laissé entendre que le Bureau a passé en revue les différentes questions d'ordre organisationnel pour une réussite totale de la séance solennelle prévue le lundi 15 septembre 2025.
« Nous venons d'avoir une réunion du Bureau, dans le cadre de la préparation de la rentrée parlementaire prévue pour lundi. Nous avons eu à nous pencher sur les différentes questions de routine liées à l'organisation de la rentrée et c'est vrai que l'opinion peut avoir beaucoup d'attentes, mais ce qui est à retenir c'est que c'est une séance solennelle. Nous allons suivre le discours du président du Sénat et le travail va continuer comme à la coutumée. Nous avons toujours eu à travailler pour la population et le Sénat continuera à faire son travail », a déclaré d'entrée de jeu Nerfititi Ngudianza.
La Rapporteure du Sénat a par ailleurs rassuré la population que toutes les dispositions ont été prises pour que tout se passe dans la quiétude et dans un climat apaisé.
« Je peux rassurer que les choses vont se passer comme à la coutumée. Nous sommes la chambre des sages et je sais que tout sera calme. En effet, nous savons que notre parlement est un parlement bicaméral, nous avons deux chambres. Nos objectifs sont connus. Nous avons le contrôle parlementaire que nous faisons déjà. C'est vrai qu'il y a plusieurs questions qui sont sur la table du Bureau. Il y en a qui auraient pu être examinées à la session passée, nous avons eu quelques arriérés que nous aurons à programmer pour la session qui va commencer et comme nous le savons, les sénateurs ont toujours été libres, ceux qui ont des questions de contrôle à poser, nous sommes là pour exercer ce droit qui nous revient de par la Constitution », a-t-elle conclu.
Notons que conformément à la Constitution, aujourd’hui lundi 15 septembre, la Chambre des sages ouvrira ses portes pour une session essentiellement budgétaire, car il sera question d'y examiner la loi des finances 2026. D'autres matières importantes y seront abordées.
Une importante délégation du gouvernement central, conduite par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a effectué ce vendredi une visite de réconfort à Uvira. Cette mission, qui intervient après les affrontements meurtriers du 8 septembre, visait à apaiser les esprits et à soutenir les populations du siège provisoire des institutions du Sud-Kivu.
Dès son arrivée, la délégation s'est rendue à l’Hôpital Général d’Uvira. Sur place, les quatre ministres présents ont constaté la situation des blessés, leur ont exprimé le soutien moral de la nation et ont remis une assistance financière au nom du gouvernement.
Le VPM Jacquemain Shabani a expliqué que cette mission, dépêchée par le Président de la République, avait pour but de calmer les tensions et de recueillir les doléances des différentes communautés.
« Nous avons été envoyés ici par le Chef de l'Etat pour rencontrer les forces vives du Sud-Kivu, principalement à Uvira. Cette mission vise à apaiser les esprits », a-t-il déclaré. Il a précisé qu'un Conseil provincial de sécurité s'était tenu avec le Chef d'Etat-Major des FARDC, le Commissaire Général de la PNC et d'autres responsables sécuritaires.
Le VPM a également lancé un avertissement contre les troubles à l'ordre public : « Il n'est pas toujours nécessaire de réagir par des manifestations publiques, surtout dans une zone en conflit comme le Sud-Kivu, car il risque d'y avoir des infiltrations. » Il a confirmé que la visite aux victimes et aux familles endeuillées était un devoir de compassion. «Nous avons effectué une visite à l’hôpital pour réconforter les victimes et avons rencontré les familles éprouvées. Nous avons partagé leur douleur », a-t-il ajouté, avant de promettre qu'un rapport détaillé serait soumis au Président Félix Tshisekedi afin que des solutions appropriées soient trouvées et que la cohésion communautaire soit restaurée.
Un geste salué par les forces locales
La démarche gouvernementale a été vivement saluée par les acteurs locaux notamment, les groupes de résistance Wazalendo et la société civile, qui y voient une marque de considération et d’écoute de la part du pouvoir central.
«Nous rendons hommage au Chef de l'Etat qui, encore une fois, a montré sa qualité de leader à l'écoute. Nous sommes là pour le rassurer que les Wazalendo sont au service de la Patrie, toujours loyaux au Chef de l'État et à son Gouvernement. Nous avons veillé au retour des institutions après avoir tenu bon au moment où Uvira risquait de tomber entre les mains de l'ennemi », a affirmé le Dr Doudou Mirefu, coordonnateur des Wazalendo à Uvira. Intervenant dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par l'occupation de certaines localités du Sud-Kivu par l'armée rwandaise, cette mission gouvernementale est perçue par la population d'Uvira comme un signe d'espoir et un pas vers la restauration d'une paix durable.
Tandis que la rentrée parlementaire vient de s'annoncer bien que budgétaire et que les regards se tournent déjà vers l’échéance électorale de 2028, le Sénateur Norbert Basengezi Katintima a choisi de surprendre. L’ancien Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris de court la classe politique en appelant à un vaste débat sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, trois ans avant les scrutins.
Trois priorités sur la table
Tout est parti d’une matinée d’échanges politiques qu’il a initiée quelques jours plus tôt, réunissant experts, société civile, partis politiques et membres de son parti, l’Alliance des Nationalistes pour un Congo Émergeant (ANCE). A l’issue de cette rencontre, le Sénateur s’est présenté devant la presse, le samedi 13 septembre 2025, pour dévoiler ses propositions et remettre officiellement aux députés nationaux trois textes de réforme qu’il souhaite voir examinés dès à présent.
« Les réformes introduites à la dernière minute installent toujours la méfiance et la tension. Nous devons briser cette habitude dangereuse », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité d’une réflexion « posée, inclusive et responsable ».
L’homme n’est pas étranger à l’univers électoral. Fort de son passage à la CENI, il cible trois chantiers majeurs. En premier lieu, il cible la Constitution avec des propositions sur la double nationalité, l’égalité homme-femme et l’élection directe des sénateurs et gouverneurs pour renforcer la légitimité démocratique.
Ensuite, la loi organique de la CENI dont il souhaite revoir la composition, en la confiant à des technocrates plutôt qu’à des délégués politiques, pour garantir son indépendance.
Et enfin, la loi électorale et l’identification des électeurs qu’il propose de transformer en une loi sur le recensement national, afin de doter le pays d’un fichier permanent et fiable.
Ouvrir le débat au-delà du Parlement
Si, en tant que Sénateur, il revendique le droit de déposer des propositions de loi, Norbert Basengezi insiste : « La légitimité de ces réformes dépendra de leur appropriation par la société. Les partis, la société civile, les experts… tous doivent participer à ce débat », a-t-il déclaré.
Pour l’ancien gestionnaire électoral, l’enjeu dépasse la technique juridique. C’est une question de stabilité politique et de développement : « Notre devoir, en tant que législateurs, est de préparer des élections apaisées et crédibles, capables de consolider l’unité nationale », a-t-il affirmé.
A ses côtés, Mme Sisi Asuka, Secrétaire Générale de l’ANCE, a salué cette initiative, la présentant comme un « geste de responsabilité et de patriotisme ».
En quête de réconciliation entre démocratie et développement
Cette sortie politique marque le retour sur le devant de la scène d’un acteur qui connaît de l’intérieur les faiblesses du système électoral congolais. Elle s’inscrit aussi dans une volonté claire : désamorcer les crises électorales à répétition qui rythment la vie politique congolaise depuis deux décennies.
En prenant les devants, Norbert Basengezi Katintima se positionne comme l’un des premiers artisans d’un chantier essentiel. Sa conviction, livrée à la presse, sonne comme un avertissement et un espoir : « Les bonnes élections font la stabilité du pays. Et la stabilité ouvre la voie au développement »
Le siège de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a servi de cadre, le vendredi 12 septembre 2025, à la cérémonie de lancement du processus d'identification et d'enregistrement des défenseurs des droits de l'homme (DDH) dans le pays.
C'est le président de cette institution citoyenne, Paul Nsapu, qui a lancé cette opération. Il était entouré du rapporteur Kimbumbu Dido et de Gisèle Kapinga, Commissaire nationale chargée des droits de la femme et de l'enfant.
«C'est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d'identification et d'enregistrement des DDH (Défenseurs des Droits de l’Homme) en RDC, ainsi que la présentation des outils techniques devant faciliter ce processus, notamment les fichiers d'enregistrement et d'identification», a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.
Il a fait savoir que la CNDH amorce une nouvelle phase dans l'implémentation de la loi n°23/027 du 04 juin 2024, portant protection et responsabilité des DDH, soulignant que cette loi, fruit d'un plaidoyer soutenu et d'un engagement multipartite, consacre pour la première fois, en RDC, un statut juridique clair et une protection légale renforcée aux DDH.
«Ce processus vous est destiné. C'est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au cœur de notre action aujourd'hui », a-t-il soutenu, relevant que son institution tend la main à ces DDH pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.
Kinshasa est la province pilote, a précisé le président de la CNDH, et le processus débutera le 25 novembre prochain dans d'autres provinces du pays.
La CNDH a, à cette occasion, réitéré son engagement à travailler de manière transparente, inclusive et efficace, afin que l'identification et l'enregistrement des DDH ne soient pas perçus comme un mécanisme de contrôle, mais bien comme un outil de protection.
La coupure d’électricité qui a plongé l’aéroport international de N’Djili dans le noir, le 12 septembre dernier, continue d’alimenter les débats dans l’opinion publique. Toutefois, un point apparaît désormais clairement : la Société Nationale d’Electricité (SNEL) n’est en rien impliquée dans cet incident. La Régie des Voies Aériennes (RVA) a reconnu et assumé l’entière responsabilité de cette situation, en relevant ses propres défaillances organisationnelles et techniques.
Un incident aux répercussions majeures
Cette panne, survenue alors que plusieurs vols étaient en cours d’atterrissage ou de décollage, avait suscité une vive inquiétude. Certains avions avaient même été contraints de se dérouter vers Brazzaville, tandis que l’appareil transportant le Chef de l’État se trouvait en phase d’approche.
Face à l’ampleur de l’événement, certains avaient tenté d’associer la SNEL à la coupure. Une démarche jugée « injuste et infondée » par plusieurs cadres de la Direction Kinshasa-Est, qui dénoncent une volonté délibérée de faire de l’opérateur public de l’électricité un bouc émissaire.
La RVA reconnaît ses propres manquements
Dans une correspondance officielle ayant conduit à la suspension du commandant de l’aéroport, le Directeur Général de la RVA a pointé du doigt des négligences internes. D’une part, le non-respect des instructions relatives à l’acquisition d’un inverseur, destiné à assurer la continuité de l’alimentation électrique en cas de coupure. D’autre part, l’incapacité du technicien de garde à appliquer le protocole prévu en pareille circonstance.
Ces dysfonctionnements internes, reconnus par la RVA elle-même, suffisent à expliquer l’incident sans qu’il soit nécessaire d’impliquer la SNEL, dont la fourniture d’électricité n’était pas en cause.
Une clarification nécessaire
« Les services compétents sont bien outillés et ne se laisseront pas manipuler. Les problèmes sont connus et ils relèvent exclusivement de la RVA. La SNEL ne doit pas être mêlée à ce dysfonctionnement », a déclaré un cadre de la Direction Kinshasa-Est.
Ce dernier a insisté sur la nécessité d’éviter toute confusion : l’incident de N’Djili procède d’une responsabilité interne à la RVA, qui en assume désormais les conséquences.
En conclusion…
Si la panne d’électricité survenue à l’aéroport international de N’Djili a révélé des failles préoccupantes dans la gestion des dispositifs de secours, elle a aussi permis de clarifier les responsabilités. Contrairement aux accusations hâtives, la SNEL est totalement dédouanée, la RVA reconnaissant, à travers sa direction générale, être seule comptable de l’incident.
Ce dénouement rappelle l’importance d’une meilleure coordination entre services techniques, afin de garantir la fiabilité des infrastructures stratégiques du pays et d’éviter la répétition d’un tel scénario aux conséquences potentiellement lourdes.
Toutes les batteries sont mises en marche au niveau du Ministère national des Transports, Voies de communication et Désenclavement, en synergie avec la Police Nationale Congolaise de la ville de Kinshasa pour l'imminente opération de contrôle des permis de conduire. Le Commissaire provincial de la PNC/Kinshasa, le Commissaire divisionnaire Israël Kantu Bakulu, a ouvert vendredi 12 septembre 2025, dans la salle des réunions du Commissariat provincial,les séances de formation des agents de l'ordre commis à cette tâche.
Quatre-vingt-trois policiers de circulation routière ont débuté cette formation que dispensent les agents de la Société de permis de conduire (SPC). Elle a consisté en l'apprentissage de l'utilisation du dispositif technique de vérification des permis de conduire des conducteurs des véhicules. Il s'agit d'un terminal de checking des informations codées dans la puce incorporée sur le permis de conduire.
Selon M. Tanios, le formateur, si le conducteur a un faux permis, le checking sur ce terminal donnera le message de l'erreur ou tout simplement aucune information de ce faux permis ne va apparaître sur l'écran du terminal car non reconnu.
Après plusieurs essais avec de vrais permis de conduire simulés, les policiers se sont rendus compte de l'utilisation facile et rapide de ce dispositif. Le conducteur du véhicule et l'agent de l'ordre ne mettront pas beaucoup de temps à la vérification.
Pour parfaire cette formation dans l'objectif de permettre à ces 83 agents d'être eux aussi les formateurs des autres agents non conviés à cette formation, une autre séance a été programmée ce lundi dans la même salle. D'ici quelques jours, les conducteurs des véhicules verront les policiers avec ce dispositif. Une fois le permis de conduire lui remis, il l'y introduit par le côté de la puce. S'il est vrai, toutes les informations d'identité du conducteur y apparaissent et l'agent vérifiera même ses empreintes digitales. L'opération finie, le conducteur sera libéré pour continuer sa route.
En cas de faux permis, le Commissaire Provincial de la PNC ville de Kinshasa, le Commissaire divisionnaire Israël Kantu Bakulu a donné les instructions. D'après lui, aucun policier n'a le pouvoir ni de juger ni d'infliger une quelque amende au détenteur d'un faux permis de conduire. L'agent devrait conduire celui-ci directement au commissariat provincial pour qu'il soit entendu sur l'origine et les circonstances d'acquisition de son faux permis de conduire.
« L'objectif sera non seulement de décourager les faussaires mais aussi et surtout de les traquer partout où ils se cachent en rendant un mauvais service à la Nation », a expliqué le commandant ville avant de rappeler ses agents à l'ordre.
« Je serai très méchant vis-à-vis de vous qui allez sur terrain. Je ne tolérerai pas que certains d'entre vous salissent l'image de la police en faisant de ce contrôle votre gagne-pain. Nous vous envoyons sur terrain non pas pour que vous remplissiez vos poches mais pour que les comptes du Trésor public soient renfloués. Ceux qui feront le contraire seront directement conduits à l'auditorat pour violation des consignes, concussion et corruption. Je serai à ce point intraitable envers tous ceux qui vont se compromettre », a-t-il insisté en les invitant à la politesse et à la fermeté lors de l'interpellation des conducteurs des véhicules.
Au terme de quarante-huit heures d’intenses travaux d’échanges et d’évaluations des contrats de mandat spécial, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) en sigle, représenté par son Directeur Général M. William Kazumba Mayombo et les mandataires venus de tous les quatre coins du monde ont procédé à la signature des avenants pour les contrats en cours et au renouvellement pour ceux déjà expirés.
La cérémonie évènementielle et mémorable du domaine du Commerce maritime internationale dans la féérique paradisiaque du bateau Majestic River, réquisitionné pour une randonnée fluviale, s’est déroulée, le vendredi 12 septembre 2025, en présence de tous les Directeurs, chefs des entités provinciales et des représentations appelés à Kinshasa pour une communication importante de la Direction Générale.
Après que le DG Kazumba et les mandataires (10 au total) aient apposé chacun sa signature aux bas de chaque page du contrat, l’Ogefrem a remis à chacun de ses hôtes de marque, un cadeau d’œuvre d’art et un pagne symbolisant non seulement, la grandeur d’un partenariat sincère gagnant-gagnant mais aussi, pour exprimer le sens d’hospitalité légendaire qu’incarne la RDC envers ses partenaires.
A tout seigneur, tout honneur…
Le DG de l’Office en tant qu’un fervent chrétien, rend gloire au Très Haut qui a prêté le souffle à chacun des participants et qui a permis que de telles assises se déroulent dans les meilleures conditions.
Véritable patriote nationaliste et animé d’un esprit de gratitude et de reconnaissance, William Kazumba serait ingrat de ne pas rendre un vibrant hommage au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa vision éclairée de la reconstruction et le développement de la nation congolaise.
Respect de la grille tarifaire
En exécution du mandat spécial que l’Ogefrem donne aux mandataires, le patron de l’Office William Kazumba Mayombo insiste fermement sur les piliers ci-dessous en vue d’une bonne réussite du partenariat.
Il s’agit notamment, du respect de la grille tarifaire officielle de l’Ogefrem qui est non négociable. Ensuite, « toute offre de prix de ces tarifs ou octroi de facilités non autorisées constituerait une concurrence déloyale, une entorse grave aux engagements contractuels et d’une menace directe à l’équilibre de l’écosystème du transport multimodal de la RDC ».
Toutefois, « les préoccupations soulevées par les mandataires lors des travaux feront l’objet d’une analyse approfondie et actions appropriées dans le but de rendre le partenariat plus transparent et mutuellement bénéfique », rassure le DG William Kazumba.
De leur côté, les mandataires, en commençant par M.Massimo Bernardini de FRABEMAR qui une firme de droit italien, reste satisfait du déroulement des travaux de Kinshasa.
Il croit dur comme fer, que le numéro un de l’Office M. Kazumba prendra en compte les désidératas exprimés par chacun des mandataires du reste, exposés aux caprices des législations ou règlementations que chacun subit dans son pays dans la couverture maximale de fret multimodal qui implique tous les transports terrestre, aérien, ferroviaire et lacustre.
La guerre dans l'Est, ‘’nous la gagnerons’’. Aucun centimètre du territoire congolais ne sera cédé, ni encore moins troqué, quelle que soit la nature du complot, ou l'agression imposée à la RDC, pour tenter de marquer la déstabilisation de sa partie Est. Ces assurances directes, fermes et soutenues, c'est Patrick Muyaya Katembwe qui les a avancées, le week-end récent, lors de son passage au journal de France24 consacré à l'Afrique. Durant cet entretien, le Ministre de la Communication et médias s'est longuement exprimé sur les faits dominants de l'actualité en RDC, faisant une mise au point autour de la stratégie déployée par le Gouvernement, conformément à la vision esquissée par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, afin de résoudre la crise humanitaire et sécuritaire due à l'agression rwandaise, de rétablir une paix durable et d'imposer définitivement l'autorité de l'Etat.
Diplomatie agissante au service de la paix
Dans son intervention, Patrick Muyaya a condamné les récentes violations des droits humains perpétrées par le M23, qu'il considère, aujourd'hui plus qu'hier, comme une brigade entretenue par Kigali, parallèlement aux efforts diplomatiques engagés à Washington, aux USA, et à Doha, avec l'Emir du Qatar, en vue de pouvoir alimenter continuellement une atmosphère d'horreur et de désespoir dans la partie orientale du territoire national, devenue le théâtre des massacres des populations, des pillages des ressources naturelles et d'abus de tout genre.
« La stratégie militaire a été mise en berne globalement parce que nous sommes en instance des discussions. Et lorsqu'on discute, les armes normalement se taisent parce que le premier point c'est le cessez-le-feu même si nous observons qu'entre-temps, ceux d'en face avec sa brigade qui s'appelle le M23 continue l'œuvre macabre. Nous avons vu récemment, en juillet, le ciblage ethnique des Hutus qui ont été effroyablement tués. C'est malheureusement cela la réalité du terrain. Mais, cela n'ébranle en rien notre détermination », a soutenu Patrick Muyaya Katembwe.
Rappel des faits, éclairage sur la situation à Uvira
La controverse née de la du choix porté sur le Général Gasita comme Commandant adjoint de la 33ème Région militaire chargé des opérations et des renseignements à Uvira, au Sud-Kivu, a trouvé une bonne part dans la communication du Porte-parole du Gouvernement congolais sur France24. Dans un langage sans détours, il a précisé le contexte de l'officialisation de cette mesure et a lancé un message aux Wazalendo et à toute la population locale pour observer le calme et l'apaisement.
« Lorsque nous adhérons à la Communauté d'Afrique de l'Est en avril 2022, il y a eu le Processus de Nairobi où tous les groupes d'autodéfense avaient souscrit au schéma de la paix et du désengagement jusqu'à ce que le Rwanda avec sa brigade avancée, le M23, commence l'œuvre macabre d'attaquer d'innocentes populations. C'est pour ça que dans un élan de patriotes, les Wazalendo se sont levés. Cela dit, ni le Rwanda, ni personne, ne peut interdire à des congolais de se lever où ils sont. Comme Gouvernement, nous avons une stratégie qui va permettre de bien gérer ces énergies qui veulent défendre la patrie... Nous sommes dans un contexte de crise où il y a beaucoup de tensions et où il y a toujours une instrumentalisation. Aujourd'hui, le Rwanda stigmatise nos Banyamulenge parce que cette guerre où on massacre d'autres communautés, pour le Rwanda et le M23, c'est protéger une communauté. Il y a forcément une forme de tensions qui est perçue par d'autres communautés. Nous avons toujours vécu en paix. C'est dans cet environnement que les choses évoluent. Nous, comme Gouvernement, nous organisons des campagnes pour prêcher cette unité dans notre diversité. La délégation gouvernementale est arrivée sur place y compris pour calmer les tensions parce que nous ne devons pas fragiliser notre unité. Si le Général a été désigné c'est parce qu'il a des compétences. Lorsqu'il y a des tensions au milieu des populations, nous devons tenir compte de cette atmosphère. Ceci va nous permettre de mettre un terme à toute la grosse machine des propagandes rwandaises portées par des officiels qui estiment qu'il faut absolument créer une forme de discours de haine contre les Banyamulenge en République démocratique du Congo. Ce qui n'est pas totalement vrai. Le Gouvernement va prendre des dispositions pour s'assurer de restaurer l'apaisement et que nous restaurons l'entente entre communautés parce que nous avons besoin de l'unité pour faire face à l'ennemi en face », a-t-il complété.
Procès Kabila
« Ici, il faut rappeler que le Président Kabila est le seul congolais qui bénéficie d'une Loi. Les obligations qu'il a vis-à-vis de cette loi, je ne suis pas sûr qu'il les a remplies. Sinon, il ne serait pas complice des rebelles. En effet, il a été à Goma et à Bukavu. Vous avez vu ce que cela représente. S'il y a des conséquences judiciaires, il faut laisser la Justice faire son travail », a répondu le Ministre Patrick Muyaya à la préoccupation soulevée par la journaliste.
Reconnaissance Génocide
« Nous avons commencé un processus en interne pour assurer la réparation de nos victimes. C'est ce pourquoi on a créé le Fonarev, financé par la redevance minière. Bien au-delà de ce que nous faisons, il y a un travail de justice, il y a un travail de reconnaissance internationale. On a commencé à Genève en marge de la 60ème Assemblée Générale du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU pour que le monde sache qu'il y a eu génocide en RDC... Il est évident que pour nous, la question n'est pas simplement la reconnaissance, c'est une question de mémoire. Il y a eu trop d'horreurs dans cette région du monde », a condamné, in fine, Patrick Muyaya Katembwe, lors de cette sortie médiatique-là.
Pas de suspense après le réquisitoire de l’auditeur militaire qui a requis la peine de mort par contumace. La Haute Cour militaire de la République va demain, soit infirmer, soit confirmer cette proposition de l’accusation. C’est demain vendredi 12 septembre que le verdict du procès de l’ancien président Joseph Kabila sera rendu.
Et pour rappel, Joseph Kabila est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, ainsi que des faits d’homicides intentionnels, de viols, de tortures, et l’occupation illégale de la ville de Goma.
Ce procès, suivi avec une attention particulière tant au niveau national qu’international, est considéré comme un tournant majeur pour la justice congolaise. Des analystes estiment que son issue pourrait avoir des conséquences significatives sur la stabilité politique du pays et sur la crédibilité de l’État de droit en RDC.
Cette procédure judiciaire intervient dans un contexte sécuritaire très préoccupant dans l’est de la RDC, avec les récentes attaques meurtrières attribuées aux groupes armés. L’issue du procès de Joseph Kabila aura donc des répercussions importantes sur la stabilité du pays.
Ils sont venus de tous les quatre coins du monde, les mandataires de l’Office de Gestion du Fret Multimodal OGEFREM en sigle, pour répondre, aux travaux d’échanges et d’évaluations entre les deux parties, en rapport avec les objectifs qu’elles se sont assignés dans le cadre de la délivrance des instruments de traçabilité de l’Office, à savoir, la FERI, la FERE, l’AD et la perception de la commission d’intervention par voie de surface.
En effet, ouverts le mercredi 10 septembre 2025, en la salle des banquets de l’immeuble du siège par M. William Kazumba Mayombo, Directeur Général de l’OGEFREM, ces travaux doivent impérativement aider à recadrer cette collaboration et refixer les règles de jeux, utiles à la réalisation dans des meilleures conditions, des objectifs visés par chacune des parties conformément au contrat de mandat spécial.
Comme d’aucuns peuvent bien le savoir, la mission régalienne dévolue à l’Ogefrem est d’assurer la mobilisation ou la couverture maximale de tous les frets à travers le monde sous le mécanisme de suivi des cargaisons congolais de bout en bout, c’est-à-dire, à l’importation et à l’exportation. Autrement dit, du pays producteur ou d’embarcation jusqu’au pays d’accostage ou de destination qu’est la RDC et vice-versa. L’Ogefrem seul, n’a pas ce don d’ubiquité d’être partout au même moment.
C’est pour cette raison que cet Office avait signé des contrats de collaboration avec des partenaires appelés mandataires pour l’aider à être présent là où il n’y est pas.
Cessez les dérapages
Après avoir rendu des vibrants hommages dignes au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la confiance placée à sa modeste personne en le confiant la mission de présider à la destinée de l’Ogefrem, le DG Kazumba n’a pas manqué de relever quelques dérapages qu’il considère comme des pratiques réfractaires en violation fragrante des dispositions contractuelles au point de perturber cette collaboration.
Il s’agit d’après lui :
Du non-respect de la grille tarifaire publiée par l’OGEFREM
De l’incohérence entre les informations saisies et celles reprises sur les documents mis en annexe fragilisant ainsi la fiabilité des données.
Du non-respect de manuel de procédure relatif à la délivrance des documents de couverture de fret (FERI-FERE, AD).
Du non versement dans le délai des frais collectés pour le compte de l’Office.
Pour s’en convaincre, argue-t-il, au cours du mois d’Août passé, les créances détenues par les mandataires ont atteint la somme faramineuse de dollars américains 23.065.962,79 dont USD 8.665.055,46 représentant la part des instruments de traçabilité (FERI-AD) et USD 14.400.907,33 la commission d’intervention perçue sur le fret en mode surface.
Des mesures à prendre
Dans le but de préserver la crédibilité des instruments de traçabilité de l’Office et lui assurer son indépendance financière, tout en implémentant une nouvelle dynamique équitable, le numéro Un de l’Ogefrem prend des mesures visant entre autres, sur l’obligation de se référer à la mercuriale de taux de fret élaborée par l’Office face à toute déclaration de coût de transport minoré ;
L’obligation de reverser dans le délai imparti les frais perçus sous peine de déconnexion temporaire et ou/d’imposition des pénalités pour retard de paiement.
La classification en faute lourde du fait de non reversement des fonds collectés au bénéfice de l’Office avec les conséquences contractuelles qui s’en suivent.
L’interdiction formelle aux sous-agents du mandataire d’opérer sur le territoire national congolais.
Les attentes
Le DG de l’Ogefrem attend de ces assises, des échanges francs et constructifs des difficultés auxquelles les mandataires sont confrontés sur terrain ainsi que les propositions et pistes de solutions à y apporter.
La signature des nouveaux contrats pour les mandataires dont les contrats sont arrivés à terme ainsi que les avenants opérant dans le système en vue de la standardisation des règles qui leurs régissent.
Le renforcement des capacités des agents opérant dans le système en vue de renforcer la maitrise des procédures et optimiser les performances.
Près de 90 morts, c'est le bilan effroyable de nouvelles attaques terroristes menées par les Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans la nuit du 8 au 9 septembre 2025. Les localités de Ntoyo territoire de Lubero et les villages de Fotodu et d’Avey territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ont été le théâtre de ces massacres d'une extrême violence, qui ont également fait de nombreux blessés, des disparus et d'importants dégâts matériels. Face à cette barbarie, le Gouvernement congolais a fermement condamné ces actes, présenté ses condoléances aux familles des victimes et réaffirmé sa détermination à intensifier les opérations militaires pour éradiquer cette menace affiliée à l'État Islamique.
COMMUNIQUE
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne les récentes attaques terroristes des ADF et réaffirme sa détermination à restaurer la paix et la sécurité
Kinshasa, le 9 septembre 2025 – Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées dans la nuit du lundi 8 septembre 2025 par les Forces Démocratiques Alliées (ADF), affiliées à l’État Islamique, dans les territoires de Lubero et de Beni, province du Nord-Kivu.
Selon les rapports des autorités provinciales :
1. À Ntoyo, localité située à environ 5 kilomètres de Mangurujipa, dans le territoire de Lubero, l’attaque a coûté la vie à 71 personnes, fait 6 blessés, provoqué plusieurs disparitions et a entrainé l’incendie de nombreuses habitations et véhicules.
2. Dans les villages de Fotodu (localité de Bakila-Bakaiko) et d’Avey (localité de Buloloma), groupement Batangi-Mbau, secteur de Beni-Mbau, territoire de Beni, une autre attaque a fait 18 morts.
Le Gouvernement de la République présente ses condoléances les plus attristées aux familles durement éprouvées et exprime toute sa compassion aux blessés. Il apporte son soutien au Gouvernement provincial du Nord-Kivu dans la gestion des conséquences humanitaires de ces actes terroristes. Il demeure résolument engagé à poursuivre les opérations militaires et la traque des terroristes, qui ont déjà permis la neutralisation de plusieurs d’entre eux, la destruction de plusieurs de leurs bases et la libération d’otages civils.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo réaffirme sa détermination indéfectible à renforcer ses moyens pour protéger les populations civiles, restaurer la sécurité et œuvrer, aux côtés des partenaires régionaux et internationaux, pour mettre définitivement fin aux activités terroristes de l’ADF, affiliée à l’État Islamique, sur son territoire. FIN.