Elle sort de sa réserve. A travers une correspondance solennelle signée par son Président, l’Honorable Vital Kamerhe, le bureau de l’Assemblée Nationale dénonce la reprise des poursuites judiciaires contre l’Honorable Matata Ponyo Augustin, ancien Premier Ministre, sans levée préalable de ses immunités parlementaires. Pour la Chambre Basse, la procédure engagée viole l’article 107 de la Constitution et constitue une entorse grave à l’Etat de droit. Dans sa correspondance adressée à Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour Constitutionnelle ainsi que du Conseil Supérieur de la Magistrature, estime que la justice ne saurait s’exercer au mépris des garanties constitutionnelles des élus du peuple et exhorte la Cour Constitutionnelle à se conformer aux exigences de la légalité républicaine.
République Démocratique du Congo
Assemblée Nationale
Le Président
Kinshasa, le 25 AVR 2025
N° Réf. : AN/CP/PN/25/04/2025
Transmis copie pour information à
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat
Palais de la Nation
Kinshasa/Gombe
A Monsieur le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle
à Kinshasa/Gombe
A Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.
à Kinshasa/Gombe
Concerne : RP.002. Ministère public C/ MATATA PONYO Augustin et consorts
Monsieur le Président,
Il nous revient que depuis le 14 avril 2025, la Cour Constitutionnelle a repris l’instruction de l’affaire inscrite sous RP 002 opposant le ministère public à l’honorable MATATA PONYO Augustin, député national élu de la circonscription électorale de Kindu.
Cependant, l’article 107 de la Constitution, dispose : « Aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Qu’aucun parlementaire ne peut, en cours de session, être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale ou du Sénat, selon le cas. En dehors de session, aucun parlementaire ne peut être arrêté qu’avec l’autorisation du Bureau de l’Assemblée Nationale ou du Bureau du Sénat, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive. La détention ou la poursuite d’un parlementaire est suspendue si la chambre dont il est membre le requiert. La suspension ne peut excéder la durée de la session en cours. »
Sans vouloir entraver le bon fonctionnement de la justice, et en adhérant pleinement à la nécessité de lutter contre l’impunité dans le respect de l’article 151 de la Constitution, il ressort des débats engagés au cours de la plénière de l’Assemblée nationale tenue en date du 17 avril 2025, que lHhonorable MATATA PONYO Augustin est poursuivi alors sans que ses immunités n’aient été préalablement levées.
Ainsi, je vous prie de bien vouloir constater l’existence de ce préalable, verrou constitutionnel incontournable, et demander à l’organe de poursuite près votre juridiction, qui m’en en copie, de se plier à cet impératif, gage de l’inviolabilité des représentants du peuple.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
(Image : La cérémonie de remise du 20e China Huabiao Film Awards a eu lieu à Qingdao, dans la province du Shandong, à l'est de la Chine, le 27 avril 2025. /CMG)
Les lauréats du 20e China Huabiao Film Awards, la plus haute distinction du cinéma chinois, ont été dévoilés lors d'une cérémonie prestigieuse à Qingdao, à l'est de la Chine, dimanche, récompensant les réalisations exceptionnelles du cinéma chinois entre 2022 et 2024.
Dix films ont reçu le prix du Meilleur Long Métrage, dont le thriller judiciaire "Article 20" de Zhang Yimou et l'épopée de science-fiction "The Wandering Earth 2", qui a également valu à Guo Fan le prix du Meilleur Réalisateur.
Zhang Yi a remporté le prix du Meilleur Acteur pour sa performance dans "Endless Journey", et Kara Wai Ying-hung a été sacrée Meilleure Actrice pour son rôle dans "Love Never Ends".
Par ailleurs, le blockbuster d'animation "Ne Zha 2" a reçu un Prix Spécial de l'Administration nationale du cinéma pour ses performances record au box-office mondial depuis sa sortie lors du Nouvel An lunaire 2025.
Shen Haixiong, président de China Media Group (CMG), a assisté à la cérémonie et a remis les prix aux dix lauréats du Meilleur Long Métrage ainsi qu'à "Ne Zha 2".
Organisés par l'Administration nationale du cinéma de Chine, le 20e Huabiao Film Awards a récompensé les films nationaux sortis entre juillet 2022 et juin 2024.
Les nominés et les lauréats ont été sélectionnés parmi un large éventail de productions nationales, incluant des longs métrages, des films pour enfants, des films ruraux ou centrés sur les minorités, ainsi que des animations. Avec 11 catégories de prix et 20 titres décernés, l'événement a mis en lumière les récentes évolutions et tendances de l'industrie cinématographique chinoise.
La cérémonie a également mis en avant les prochaines sorties pour les vacances du 1er mai et les films clés de la saison festivalière 2025, avec des nouveautés présentées au public.
En 2025, le monde célèbre les 130 ans du cinéma, tandis que la Chine marque le 120e anniversaire de son industrie du septième art.
(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
Le président du Kenya, William Ruto, est en visite d'État en Chine du 22 au 26 avril 2025 à l'invitation de son homologue chinois, Xi Jinping. Au menu de ce séjour, figure le renforcement des liens économiques, commerciaux et culturels. Les deux chefs d'État souhaitent également promouvoir la coopération bilatérale dans le secteur de l'innovation et de la technologie.
Premier partenaire économique de la Chine en Afrique de l'Est, le Kenya entretient une coopération solide et fructueuse avec la Chine depuis 60 ans. Au cours de ces six décennies de cheminement entre les deux parties, de nombreux résultats ont été engrangés sur les chantiers de développement au Kenya. Pour ce qui est des échanges commerciaux, les statistiques du premier trimestre de l'année 2025 sont assez éloquentes. Selon les données de l'administration générale des douanes de la Chine, le commerce bilatéral est estimé à 16,13 milliards de yuans, soit, 2,24 milliards de dollars, ce qui équivaut à une augmentation de 11,9% sur une année. Le dynamisme des échanges commerciaux se poursuit au niveau des importations et des exportations entre les deux pays. Les exportations chinoises en direction du Kenya ont connu une hausse 11,8% alors les importations en provenance sont en augmentation de 13,2%.
Tandis les biens d'équipement technologique, les appareils électroménagers et autres produits chinois sont de plus en plus présents sur le marché kényan, les produits agricoles du pays d'Afrique de l'Est comme l'avocat et le café gagnent aussi en popularité en Chine. Rien que pour l'avocat kényan, qui a fait son entrée sur le marché chinois en août 2022, 6 892,5 tonnes ont déjà été exportées en Chine, positionnant ainsi le Kenya comme le troisième fournisseur d'avocat frais au pays asiatique.
Dans le domaine des infrastructures, le chemin de fer Mombasa-Nairobi, construit dans le cadre de l'Initiative «la Ceinture et la Route», a littéralement boosté le développement de l'activité économique entre les deux parties du Kenya. En termes de mobilité, le chemin de fer long de 472 km, reliant Nairobi, la capitale, et Mombasa, la ville côtière depuis 2017, a facilité la circulation des personnes et des biens, générant des bénéfices substantiels pour les populations. Les chiffres officiels indiquent que 14,8 millions de passagers et 38, 47 millions de tonnes de marchandises ont été transportés entre les deux villes à la date du 28 février 2025. Cette infrastructure ferroviaire est le symbole d'une coopération bilatérale au service du développement et de la connectivité au Kenya.
La coopération agricole entre la Chine et le Kenya est aussi exemplaire d'autant plus qu'elle a permis, entre autres, la construction du laboratoire conjoint Kenya-Chine de la Ceinture et de la Route pour la biologie moléculaire de l'Université d'Egerton et le Centre de recherche conjoint sino-africain de l'Université d'agriculture et de technologie Jomo Kenyatta. Ces réalisations traduisent les efforts dans le transfert de technologies et de formation des ressources humaines au profit du Kenya. Elles participent également à la valorisation du potentiel agricole du pays d'Afrique de l'Est.
Dans le secteur éducatif, la Chine octroie des bourses d'études aux étudiants kenyans qui intègrent les universités chinoises. Dans le même registre, l'atelier Luban de l'Université Machakos, fruit d'une coopération entre le Tianjin City Vocational College et la compagnie Huawei, contribue à la formation de jeunes kényans dans les secteurs des technologies de l'information et de la communication.
Sans être exhaustif, la coopération sino-kenyane a laissé des empreintes visibles dans de nombreux domaines de développement au Kenya. La confiance mutuelle s'est largement raffermie entre les deux parties, ouvrant ainsi des perspectives intéressantes pour une coopération fructueuse et bénéfique. La présente visite d'État du président William Ruto va non seulement consolider les partenariats stratégiques entre les deux pays et accélérer la mise en œuvre efficiente des résultats du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine de septembre 2024, à Beijing. Les présidents Xi Jinping et William Ruto se prononceront en faveur d'une dynamisation des relations entre les pays du Sud global dans un contexte marqué par l'unilatéralisme et le protectionnisme.
Le jeudi 24 avril 2025, dans le cadre du briefing hebdomadaire du Gouvernement organisé par le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Son Excellence Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando Mboyo est intervenu sur le thème suivant : « Mesures de prévention et de gestion des catastrophes naturelles à Kinshasa et dans le reste du pays, ainsi que les réformes menées dans le secteur de l’aménagement du territoire. »
Devant les professionnels des médias, des experts et plusieurs représentants institutionnels, le Ministre d’État a salué l’implication constante du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sous les auspices de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Madame Judith Suminwa Tuluka, dans la conduite des réformes fondamentales en matière d’aménagement du territoire.
Le Ministre d’État a rappelé que la prévention des catastrophes naturelles ne saurait être efficace sans une planification rigoureuse et une gestion ordonnée de l’espace national. Il a ainsi mis l’accent sur la réforme qu’il pilote, laquelle constitue une réponse stratégique et multisectorielle aux défis récurrents liés à l’urbanisation anarchique, aux conflits fonciers, à la déforestation, et à l’occupation désordonnée de l’espace.
Il a présenté les avancées majeures de cette réforme, notamment :
- La mise en place d’un cadre juridique rénové, avec l’adoption par le Parlement de la Loi relative à l’Aménagement du Territoire (LAT), en attente de promulgation;
- L’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT), dont le processus de validation a été lancé officiellement le 23 avril 2025;
- La vulgarisation de la Politique Nationale de l’Aménagement du Territoire (PNAT) dans plusieurs provinces du pays;
- La mise en œuvre d’outils techniques innovants, tels que le Géoportail national « Data Terra Congolais », l’Annuaire National des Ressources Naturelles, et le Référentiel National des Vulnérabilités aux Catastrophes Naturelles;
- Le renforcement des capacités des administrations centrales et provinciales à travers des formations spécifiques et l’élaboration de plans directeurs (formation, communication, informatique);
- Le lancement du projet de Ville Pilote Durable à Boma, comme modèle d’aménagement résilient face aux changements climatiques;
- Etc.
Face à l’anarchie spatiale, particulièrement visible à Kinshasa, le Ministre d’État a plaidé pour une responsabilisation accrue des autorités locales, des professionnels du secteur et de la population, afin de bâtir ensemble une vision cohérente, partagée et durable de l’occupation de l’espace.
Ce briefing s’inscrit pleinement dans la dynamique impulsée par le Chef de l’État pour faire de l’aménagement du territoire un véritable instrument de gouvernance, de développement et de résilience nationale.
La Ministre congolaise des Affaires Etrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué, vendredi 25 avril à Washington, la signature d’une déclaration de principes entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, comme une étape nécessaire vers la paix, tout en appelant à une mise en œuvre fondée sur la responsabilité et des actions concrètes.
«Aujourd’hui ne marque pas une fin, mais un commencement : une étape nécessaire vers la paix, franchie avec détermination et clarté d’intention», a déclaré Mme Wagner lors de la cérémonie, tenue en présence du Secrétaire d’État américain Marco Rubio. Elle a rappelé que ce moment revêt un "poids particulier pour la RDC – à Goma, à Bukavu et au-delà – où la réalité du déplacement, de l’insécurité et de la souffrance persiste".
« Pour nous, l’urgence de cette initiative n’est pas théorique. Elle est humaine », a-t-elle insisté, soulignant que la déclaration signée avec son homologue rwandais Olivier Nduhungirehe ne devait pas être perçue comme un simple symbole, mais comme "un engagement politique, une réaffirmation des principes inscrits dans le droit international et récemment rappelés dans la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies", appelant notamment au retrait immédiat, inconditionnel et vérifiable de toutes les forces étrangères du territoire souverain de la RDC.
La cheffe de la diplomatie congolaise a martelé que "dans la région des Grands Lacs, la paix doit venir en premier", suivie de "la reconstruction de la confiance", puis "la réouverture prudente d’un chemin vers une coopération bilatérale significative", uniquement "lorsque les conditions seront réunies".
Elle a dénoncé l’échec d’efforts passés où "l’ordre des étapes a été ignoré et la recevabilité repoussée".
« La paix et le développement ne peuvent pas reposer uniquement sur de bonnes intentions. Ils doivent être bâtis sur la responsabilité, des engagements clairs, des échéances mesurables et des conséquences en cas de non-respect », a-t-elle déclaré, en appelant à restaurer la crédibilité des États « vis-à-vis des peuples qui attendent que la paix devienne une réalité ».
Saluant "le leadership des États-Unis d’Amérique" pour leur soutien constant, Mme Wagner a exprimé sa "profonde gratitude" à Marco Rubio et au Conseiller principal Massad Boulos, dont les consultations régionales ont, selon elle, "apporté de la nuance, de la profondeur et une dimension humaine à ce processus".
Elle a également souligné que la RDC appréciait "les initiatives soutenues par les États-Unis qui promeuvent des chaînes de valeur des minerais sécurisées et une croissance économique inclusive", insistant sur le fait que "la paix et la prospérité sont indissociables".
« Chaque pas vers la stabilité est un pas vers la dignité, vers l’emploi et vers l’éducation. C’est la promesse d’un investissement responsable et d’un partenariat fondé sur des principes avec la RDC, un pays qui non seulement émerge d’un conflit, mais se trouve aussi au cœur de la recherche de solutions aux défis mondiaux », a-t-elle poursuivi.
À l’attention de ses compatriotes, notamment de l’Est du pays, Wagner a reconnu leur scepticisme :
« Nous savons que vous suivez ce moment avec inquiétude, avec espoir, et oui, avec scepticisme. Et vous avez raison. Vous avez toutes les raisons d’attendre plus que des promesses. Vous avez droit à des actions à la hauteur des souffrances que vous avez endurées. »
« Notre souveraineté et notre territoire ne sont pas négociables », a-t-elle martelé, ajoutant :
« Les frontières que nous avons héritées, telles que confirmées par l’Union africaine, sont permanentes et ne changeront jamais. Mais au-delà de ces lignes, il y a des histoires partagées, des familles et des communautés qui nous lient. »
Elle a conclu en affirmant :
« La paix n’est pas une faiblesse, c’est une force. Et nous, la République Démocratique du Congo, sommes déterminés à aller de l’avant, en nous appuyant sur les leçons du passé. Nous nous présentons comme une nation dédiée à la réalisation d’une paix durable.
Il sied de signaler que les deux pays s’engagent à la reconnaissance mutuelle de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale, à prendre en compte les préoccupations sécuritaires, à promouvoir l’intégration économique régionale, à faciliter le retour des personnes déplacées, à soutenir la MONUSCO, et à élaborer un accord de paix.
Nous, Jésuites, membres de la Province d'Afrique Centrale (ACE) établie en RDC et en Angola, avons appris avec tristesse le décès du Vicaire du Christ et notre confrère jésuite, le Pape François, survenu à Rome le lundi de Pâques 21 avril 2025, à 7 heures 35, heure de Rome
Depuis l’annonce de ce décès, nous avons reçu plusieurs messages de condoléances provenant de différentes institutions. Nous sommes très touchés par ces marques d'attention et de compassion en une circonstance comme celle-ci. Nous exprimons notre gratitude envers tous ceux et toutes celles qui nous ont manifesté leur proximité en ce temps de deuil. En communion avec toute l'Eglise, nous prions pour le repos de l'âme du défunt Pape et pour la consolation de tous ceux et toutes celles qui en sont affectés
Le Pape François a bien incarné la spiritualité ignatienne, qu'il a réussi à traduire en actes et dans ses nombreux enseignements. Nous sommes heureux de partager cette spiritualité à travers nos divers ministères, conformément à notre première préférence apostolique universelle, nommément : « montrer le chemin vers Dieu par le moyen des Exercices spirituels de saint Ignace et le discernement spirituels.
Ignace de Loyola exhortait ses disciples à accueillir les situations de la vie dans une grande liberté intérieure. Ainsi, se longue ou vie courte, santé ou maladie, richesse ou pauvreté doivent être acceptées et vécues conformément à la volonté de Dieu, dans le seul désir de chercher à réaliser oc pourquoi nous avons été créés à savoir louer, révérer et servir sa Divine majesté et par la sauver son âme (Exercices Spirituels, n°23). Le Pape François a été un bel exemple de cette liberté intérieure dans la manière de vivre et d'assumer sa maladie et sa mort.
Par-delà la douleur que provoque la perte d'un si grand homme, nous rendons grâces à Dieu de nous l'avoir donné. Nous sommes consolés à l'idée qu'il ne souffre plus, il est entré dans la joie éternelle
Nous invitons les un(e)s et les autres à se pondre aux célébrations prévues dans leurs diocèses et paroisses pour accompagner la pâque du Pape dans la prière, et pour offrir au Seigneur le conclave et l’élection du nouveau Pape.
Enfin, nous présentons nos condoléances à la CENCO, à la Nonciature Apostolique en RDC, aux fidèles catholiques et à toutes les personnes de bonne volonté.
Puissions-nous tous sauvegarder et préserver l'héritage spirituel du Pape François pour une Eglise de plus en plus synodale et pour la pais dans le monde.
C’est à l’occasion des funérailles du Pape François que le monde entier, particulièrement la République Démocratique du Congo, a compris ce que vaut le Cardinal Fridolin Ambongo. Tous les médias à travers le monde ont parlé du cardinal congolais comme la locomotive de l’Eglise africaine en tant que membre influent du Collège des cardinaux.
Le Président de la République qui avait fait le déplacement de Rome pour ces obsèques, a eu à rencontrer le Cardinal Ambongo qui est rentré depuis lors, en conclave des cardinaux électeurs et éligibles pour succéder au Pape François. Le Chef de l’Etat a tenu à exprimer sa profonde compassion à l’archevêque de Kinshasa.
Par ailleurs, il a salué le Cardinal en lui témoignant son soutien fraternel et spirituel face à la perte immense que représente le décès du Saint-Père pour l’Église catholique, et particulièrement pour la communauté congolaise, très attachée à la personne du Pape François.
Félix Tshisekedi rendant hommage au Souverain Pontife, a parlé d’un guide spirituel d’exception pour sa simplicité, son humilité et son engagement auprès des plus vulnérables
Le Président Tshisekedi était accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru pour prendre part, samedi 26 avril dernier, à la messe des funérailles sur la Place Saint-Pierre du Vatican, aux côtés d’une cinquantaine de Chefs d’Etat.
(Par Christian Gambotti, Agrégé de l’Université – Président du think tank Afrique & Partage – Président du Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain)
Les Etats-Unis et la RDC : un accord commercial qui symbolise la politique africaine de Trump
Dans mes dernières contributions, j’ai analysé la tragédie que représentait pour l’Afrique, au plan humanitaire, le démantèlement de l’USAID. J’ai dit qu’il restait la Millenium Challenge Corporation (MCC), une agence privée qui avait l’intention de poursuivre ses activités en Afrique en finançant, dans le domaine du développement, des projets d’infrastructures. Mais, avec Trump, qui ne s’intéresse ni à l’Afrique ni aux populations africaines, tout va très vite. Il vient de décider la fermeture de la MCC, un nouveau recul qui pourrait profiter à la Chine.
Les deux explications du recul des Etats-Unis en Afrique
Première explication: réduire l’abyssal déficit commercial des Etats-Unis. Dès son élection, Trump s’est fixé un objectif prioritaire : réduire drastiquement le colossal déficit budgétaire de l’Etat fédéral. Pour atteindre cet objectif, il dispose de deux outils : des droits de douane exorbitants comme arme de négociation et des coupes massives dans les dépenses de l’Etat profond pour faire des économies.
Déjà, en 2011, l'agence de notation S&P avait dégradé la note de la dette américaine de « AAA » à « AA+ », une première depuis la création de l'agence en 1941. En août 2023, Fitch avait à son tour abaisse la note de la dette étasunienne. Jerome Powell, Président de la Réserve fédérale des États-Unis (FED) avait parlé récemment de l'insoutenabilité de cette dette sur le long terme : « La dette grossit plus rapidement que l'économie ». Conscient de cette situation, Donald Trump a alors confié à Elon Musk la direction du Département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE).
Parmi les premières mesures prises par Musk figure le démantèlement de l’USAID, l’agence américaine d’aide au développement, qui était, jusqu’en 2024, le principal bailleur de l’aide humanitaire dans le monde. Le mercredi 23 avril, Trump a ordonné la fermeture de la Millenium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d’inspiration très libérale qui, depuis sa création, a investi, essentiellement en Afrique, 17 milliards de dollars dans les domaines suivants : infrastructures routières, bâtiments scolaires, réseau électrique, système d’irrigation.
Deuxième explication, très idéologique ; la guerre trumpienne contre l’« Etat profond » (1), un repère de gauchistes selon l’administration Trump. La dénonciation de l’« Etat profond » (« Deep state ») est une constante de la rhétorique trumpienne. Selon Trump, cet « Etat profond » est aux mains des élites washingtoniennes et celles de la côte Est des États-Unis, des élites socialistes et dispendieuses qui agissent au détriment des intérêts du peuple et de la nation. La stratégie de Trump pour détruire l’Etat profond se résume dans le slogan « Drain the swamp » (« Assécher le marécage »), c’est-à-dire, dans le cas de l’USAID et de la MCC, couper les dépenses de façon drastique.
Ce fut le cas avec le démantèlement de l’USAID et, depuis le mercredi 23 avril 2025, la fermeture de la Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine privée qui investissait des milliards de dollars en Afrique à partir des critères suivants : la consolidation de la démocratie, le respect des principes de bonne gouvernance et l’acceptation de la forme libérale de l’économie. Trump ne s’intéresse ni à la démocratie, ni à l’application des principes de bonne gouvernance. La diplomatie transactionnelle qu’il pratique, toujours dans un cadre bilatéral, se fait en Afrique comme partout dans le monde avec des Etats qui présentent un intérêt pour les Etats-Unis.
Un recul américain sur un terrain stratégique qui pourrait profiter à la Chine
L’investissement que font les grandes puissances, en particulier la Chine, dans les infrastructures des pays en développement, est l’un des aspects du soft power qui leur permet d’élargir leurs zones d’influence. La Chine entend profiter, ainsi que d’autres puissances commerciales, de l’arrêt immédiat des financements de la Millennium Challenge Corporation (MCC) dans les différents projets qu’elle menait : construction de routes et de bâtiments scolaires, modernisation du réseau électrique et des systèmes d’irrigation.
La Commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), pilotée par Elon Musk, en imposant une réduction du nombre de salariés et de programmes de la MCC, accélère la perte d’influence des Etats-Unis sur la scène internationale. Pour Trump, il s’agit de la continuité d’une politique isolationniste qui passe désormais par la suppression des aides américaines publiques et privées à l’étranger, dès l’instant que ces aides ne se font pas dans le seul intérêt des Etats-Unis.
La fermeture de la MCC est surprenante pour trois raisons :
1) L’agence créée en 2004 par George Bush, un président Républicain, n’est pas dans l’action humanitaire ;
2) D’inspiration très libérale, sa seule boussole est le développement économique en faisant appel à l’investissement privé pour construire de grandes infrastructure ;
3) Elle se définit comme un élément du soft power américain destiné à contrecarrer l’influence de la Chine dans le monde. Mettre fin aux accords d’investissements de la MCC dans les pays africains concernés, c’est élargir encore plus le champ d’influence de Pékin sur le continent, alors que la Chine est déjà le premier partenaire commercial de l’Afrique.
La MCC, après l’annonce, le 23 avril 2025, de sa fermeture dans les 40 jours, dispose d’un délai supplémentaire de trois mois au Sénégal et en Côte d’Ivoire pour sécuriser les projets en cours, sans forcément pouvoir les achever. D’où l’inquiétude des dirigeants ivoiriens, alors qu’un important chantier routier arrive bientôt à son terme. Patrick Achi, Ministre d’Etat, Conseiller Spécial du Président de la République Alassane Ouattara, était récemment à Washington avec la délicate mission de réinventer le partenariat Côte d’Ivoire-Etats-Unis sous l’ère trumpienne. Patrick Achi était à l’origine des accords d’investissements de la MCC pour un montant de 525 millions de dollars destinés à contribuer à la croissance économique et sociale ivoirienne.
Ces accords seront-ils renouvelés ? Avec Trump, tout est possible. N’est-il pas en train de revenir sur bon nombre de ses décisions brutales ? Si le Trump du premier mandat ne s’intéressait pas aux pays africains, les qualifiant de simples « shithole countries » (« pays de merde »), le Trump du second mandat dispose d’équipes qui s’intéressent au continent et qui préparent une véritable politique « africaine ».
La RDC en passe de devenir le laboratoire de la politique africaine de Trump
Trump s’intéresse aux minerais stratégiques de la République Démocratique du Congo, très peu à la paix dans les provinces de l’Est du pays. Mais, ces provinces regorgent de cobalt, coltan, lithium, tantale, des minerais rares essentiels aux technologies avancées. Le Conseiller Spécial de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Farès Boulo, s'est rendu à Kinshasa pour « promouvoir les investissements du secteur privé américain » dans le secteur minier.
Il a été reçu par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le jeudi 3 avril 2025. Mais, il ne peut pas y avoir d’investissements et « de prospérité économique sans sécurité », a prévenu le conseiller Afrique de Donald Trump.
Les Etats-Unis s’apprêtent donc à signer avec la RDC le contrat suivant : le soutien diplomatique américain et la paix dans l’Est du pays contre les minerais congolais.
La RDC devient-elle le laboratoire de la politique africaine de Trump ? Pour Trump, la diplomatie, c’est toujours du business. « America first » rime avec « business first ».
Note importante
« Etat profond » : apparu à la fin des années 1990, ce concept est devenu l’expression favorite des populistes. Il existe dans tous les pays en « Etat profond » qui ralentit l’action des gouvernements et freine la mise en œuvre des réformes. J’ai été le conseiller d’un élu nommé Ministre qui me disait : « on croit qu’on est élu ou nommé Ministre pour répondre aux attentes des populations ; non, on passe son temps à lutter contre une administration. »
Dans un communiqué officiel daté du mercredi 23 avril 2025, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba, invite les opérateurs économiques non en règle avec la souscription aux déclarations fiscales à régulariser leur situation au plus tard le 5 mai 2025. Une mesure qui accorde aux contribuables qui ne sont pas encore en ordre avec la loi de prendre les dispositions idoines en vue de se conformer.
L'argentier national indique que « onze mille sept cent dix-sept (11 717) » opérateurs économiques ont été identifiés par l'Inspection Générale des Finances (IGF) et la Direction Générale des Impôts (DGI) comme n’ayant aucune adresse connue ou bénéficiant d'un contrat de sous-traitance.
« À l'issue de ce travail, notamment après rapprochement entre les données du répertoire de redevables de la DGI (arrêté du 31 juillet 2024) et celles recueillies auprès des banques commerciales ainsi que de certains établissements publics, dont l'Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), il en résulte que 11 717 opérateurs économiques identifiés dans ce répertoire comme étant sans adresse connue ou sans activité sont en réalité actifs, soit parce qu'ils ont été retrouvés dans les relevés des comptes actifs produits par les banques commerciales, soit parce qu'ils sont bénéficiaires de contrats de sous-traitance. Étant donné que ces opérateurs économiques n'ont fait l'objet d'aucune mesure de relance malgré l'absence de souscription aux déclarations fiscales requises, le Ministre des Finances les invite à se présenter, au plus tard le 5 mai 2025, auprès de leurs services gestionnaires afin de procéder à la régularisation spontanée de leur situation fiscale », rapporte la note consultée par 7SUR7.CD.
Le Ministre Doudou Fwamba prévient, par ailleurs, qu'au-delà de ce délai fixé, des mesures contraignantes seront prises à leur encontre, incluant notamment, des pénalités fiscales, le gel des avoirs bancaires, des poursuites judiciaires, ainsi que l'annulation du contrat de sous-traitance conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
« Les contribuables qui considèrent être en conformité peuvent se présenter auprès de l'Administration fiscale, avec les documents prouvant la régularité de leur situation fiscale », rassure Doudou Fwamba dans le communiqué.
Pour aider ces contribuables à connaître leur situation, il les invite également à consulter les listes publiées sur son site web : finances.gouv.cd.
« Le ministre des Finances rappelle à tous les opérateurs économiques l'obligation de vérifier la régularité fiscale de leurs cocontractants avant toute collaboration, conformément à la réglementation fiscale en vigueur », prévient-il.
Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'appui apporté par le ministère des Finances aux administrations financières dans l'objectif d'optimiser la mobilisation des recettes.
La capitale marocaine est devenue, le temps de deux jours, l'épicentre d'un dialogue parlementaire pour l'avenir de la coopération Sud-Sud. Accueilli dès son arrivée dimanche dernier à l'aéroport international de Rabat par le Président de la Chambre des Conseillers du Royaume du Maroc, également Président de l’Association des Sénats, Shoora et Conseils Équivalents d'Afrique et du Monde Arabe (ASSECAA), le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde, n'est pas allez seul. Accompagné d'une délégation de haut niveau comprenant les Sénateurs Mbuguje Marengo Anne et Luanga Majela Faustin, le Secrétaire général du Sénat Mukwala Bateka Jean, et M. Innocent Mubay Eyi, représentant de l’ASSECAA en RDC, il porte la voix d'un pays meurtri mais résolue, au cœur du troisième Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud.
Organisé du 28 au 29 avril, ce rendez-vous d'envergure, réunissant plus de trente présidents de Sénats et de nombreuses délégations diplomatiques et organisations internationales, s'articule autour du thème : ‘’Les dialogues internationaux et continentaux dans les pays du Sud comme levier fondamental pour faire face aux nouveaux défis de la coopération internationale et parvenir à la paix, à la sécurité, à la stabilité et au développement commun’’. Un thème qui résonne douloureusement avec la réalité vécue par la RDC.
Dans un monde en proie à des mutations géopolitiques rapides et souvent brutales, les Nations du Sud dont la RDC, naviguent dans des eaux tumultueuses, confrontées à des défis sécuritaires, politiques et socio-économiques grandissants. L'ASSECAA, en tant que plateforme d'échange et de concertation, se positionne comme un acteur potentiellement clé pour tisser de liens et promouvoir des solutions endogènes. C'est dans cet esprit que le Président Sama Lukonde a pris la parole, soulignant l'importance vitale du dialogue, tout en mettant en garde contre sa possible instrumentalisation.
Il a affirmé la nécessité d'un engagement sincère des parties prenantes. Car, a-t-il prévenu devant ses pairs, il faut impérativement éviter que ‘’le dialogue ne soit pris comme un alibi par certains acteurs impliqués pour allonger le calvaire des peuples. Il doit être adossé à des engagements clairs et évidents’’. Ces mots, pesés et réfléchis, traduisent l'amère expérience d'un pays qui a vu de multiples processus de paix s'enliser, malgré les espoirs suscités.
Le cœur de l'intervention du Speaker de la Chambre haute du parlement congolais a été un plaidoyer sans concession pour la partie orientale de son pays, en proie à une crise humanitaire aux proportions effroyables. Remerciant d'abord ses hôtes marocains pour l'accueil chaleureux leur réservé et pour la qualité de cette troisième édition du forum, Jean-Michel Sama Lukonde a rapidement ancré son propos dans la dure réalité du terrain.
‘’Nous nous réunissons dans un contexte géopolitique tendu où certains pays du monde sont confrontés à des situations complexes, d'insécurité qui menacent leur souveraineté, leur stabilité ainsi que leur développement. C'est le cas notamment, de la Syrie, de l'Ukraine, de la Palestine, des Soudans, la République Démocratique du Congo, mon pays et j'en passe’’, a-t-il contextualisé, inscrivant la tragédie congolaise dans une perspective globale de souffrance et d'instabilité.
Puis, il a abordé frontalement la situation en RDC : ‘’S'agissant de la République Démocratique du Congo, il y a lieu de noter qu'elle fait l'objet d'une guerre d'agression injuste planifiée et soutenue par des mains extérieures dont le Rwanda instrumentalise des groupes armés à semer la mort et la désolation dans sa partie Est avec comme objectif le pillage des ressources stratégiques’’. L'accusation est directe, nommant l'agresseur présumé et dénonçant les motivations économiques derrière le conflit.
Les chiffres qu'il a ensuite partagés donnent le vertige et illustrent l'ampleur du drame humain.
‘’Cette guerre d'agression qui dure plus de trois décennies et donc plus de trente ans a occasionné plus de six millions de morts. Aujourd'hui encore, des femmes sont violées, des enfants sont enrôlés de force et des morts sont comptées en milliers. A côté de cela, mon pays vit une situation humanitaire indescriptible avec plus de quatre millions de déplacés et qui ne peut laisser bien sûr indifférent la communauté internationale et en particulier l'ASSECAA, notre organisation’’.
Face à cette catastrophe, le Président du Sénat a rappelé les efforts diplomatiques passés Nairobi, Luanda, Doha, Washington, et la récente signature, le 25 avril 2025, de la Déclaration de principe pour la paix en République Démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs. Un mince espoir auquel il s'accroche : ‘’Nous pouvons nous permettre l'espoir et le vœu est de voir le respect des obligations des partis’’. C'est pourquoi, a-t-il ajouté, le thème du forum tombe à point nommé et se présente comme une alternative louable pour la résolution de nos conflits.
Appel à la solidarité de l'ASSECAA
Fort de ce constat et de l'urgence de la situation, Jean-Michel Sama Lukonde a lancé un appel solennel à l'organisation panafricaine et arabe. Il a exhorté ses membres à joindre leurs voix à celles qui s'élèvent déjà pour condamner l'agression et exiger des actes concrets.
‘’A l’instar du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à travers sa Résolution 2773, de l’Union Européenne, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni, à travers leurs condamnations et sanctions ciblées contre le pays agresseur, je fais appel à la solidarité de l’ASSECAA, notre chère Organisation, d’user de toutes ses prérogatives, afin d’exiger aux acteurs impliqués à cesser tout soutien aux groupes armés et à s’engager résolument dans la voie du dialogue et de la paix durable. Ce qui implique le respect des engagements par toutes les parties’’, a-t-il martelé.
Cet appel à la solidarité Sud-Sud, lancé depuis Rabat, vise à mobiliser les leviers diplomatiques et politiques propres à l'ASSECAA pour faire pression sur le Rwanda et l'inciter à respecter les résolutions internationales et les initiatives de paix. Il s'agit d'une demande claire pour que l'organisation ne reste pas spectatrice mais devienne un acteur engagé dans la résolution de cette crise qui déstabilise toute la région des Grands Lacs.
Reçu en audience, ce lundi 28 avril, par le Président de la République Félix Tshisekedi, Monsieur Maxime Prévot, Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement du Royaume de Belgique a témoigné du soutien de son pays et d'autres Etats européens aux initiatives en cours prises par le Gouvernement congolais, les instances sous régionales et internationales en faveur de la paix en République Démocratique du Congo (RDC).
Selon le chef de la diplomatie belge, son pays (le Royaume de Belgique) donne un maximum de chances aux succès de ces initiatives et contribue à apporter son concours à leur réussite. « Nous restons un acteur fort, crédible de longue date dans la région des Grands Lacs. Nous avons exprimé au Président Tshisekedi le soutien de la Belgique et d'ailleurs, plus largement de la communauté d'États européens », a indiqué M. Prévot.
Pour lui, sa rencontre avec le Président Tshisekedi s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat historique entre la République Démocratique du Congo et le Royaume de Belgique, fondé sur des valeurs communes de respect de la souveraineté, de paix et de développement.
Le Chef de l’État et son hôte ont également échangé sur les initiatives diplomatiques régionales et internationales en cours, notamment la Déclaration de principes signée entre la RDC et le Rwanda ainsi que les pourparlers de Doha.
Le Président de la République a salué l’engagement de la Belgique aux côtés de la RDC dans la défense de sa souveraineté et dans les efforts internationaux en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs. Il a également été question de la position de l’Union européenne et des mesures prises en soutien au processus de stabilisation, notamment par le biais des sanctions ciblées à l’encontre des responsables de la déstabilisation dans l’Est de la RDC.
La visite récente du vice-Premier ministre belge à Kampala (Ouganda) et à Bujumbura (Burundi) a été évoquée, témoignant de l’intérêt de la Belgique pour une approche régionale intégrée à la résolution des crises.
Le climat des affaires et l’importance de garantir un environnement économique attractif et sécurisé pour les investisseurs ainsi que les entreprises belges actives en RDC ont aussi fait partie des discussions entre le Président de la République et M Maxime Prévot.
La rencontre s’est déroulée dans un climat de confiance, de franchise et de convergence de vues sur les grands enjeux régionaux et bilatéraux.
La RDC et la Belgique ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leur partenariat stratégique au service de la stabilité, de la paix et du développement durable, a-t-il conclu.
Reçu le même jour après le vice-Premier ministre belge, l'Envoyée Spéciale du Royaume Uni Tiffany Saddler s'est aussi rangée aux côtés de la RDC pour soutenir toutes les initiatives en faveur de la paix en République Démocratique du Congo.
A l'en croire, il y a bon nombre des processus qui visent à rechercher une paix durable dans les Grands Lacs (le processus de Luanda, de Washington, de Doha...). L'important, selon la diplomate britannique, est que tous ces processus soient coordonnés dans l'objectif de trouver la paix, la prospérité et la sécurité dans la région.
La nouvelle chancellerie de l'ambassade de Chine à Kinshasa, située en pleine commune de la Gombe, précisément au numéro 57 de l'avenue Uvira, a officiellement ouvert ses portes hier, lundi 28 avril 2025, soit cinq ans pratiquement après le début des travaux de sa construction. L'Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a personnellement présidé la cérémonie d'inauguration en présence de quelques membres du Gouvernement central ainsi de nombreux invités de marque et amis de la Chine. Dans son allocution, le Diplomate Zhao Bin a laissé entendre que le nouveau siège de l’ambassade chinoise consacre un élan décisif de coopération et trace véritablement la voie de consolidation de liens diplomatiques entre Kinshasa et Pékin.
‘’La nouvelle chancellerie, avec son style grandiose et ses architectures ingénieusement conçues, est une nouvelle vitrine de la Chine démontrant sa prospérité, son développement, sa fiabilité et son sens de responsabilité. Elle est également un nouveau repère de la coopération globale et du partenariat stratégique Chine-RDC et une nouvelle plateforme facilitant les échanges et l’inspiration mutuelle entre nos deux peuples. Située en plein cœur de Kinshasa, on souhaite que cette nouvelle chancellerie joue le rôle de miroir qui reflète la riche connotation de la modernisation chinoise et les perspectives brillantes de l’amitié et de la coopération sino-congolaises’’, a déclaré Zhao Bin, devant l’assistance.
Une adresse consulaire à la portée de tous
Pour lui, la nouvelle chancellerie de l’ambassade de la Chine en RDC incarne une modernisation marquée par l’ouverture, la primauté des peuples ainsi que la diversité et l’inclusion. Toujours dans son élan, l’Ambassadeur Zhao Bin a exprimé son engagement à mobiliser ses services en vue de rendre un travail acceptable.
‘’À droite de l’entrée principale de la nouvelle chancellerie se trouve un nouveau bâtiment consulaire ayant des salles lumineuses, qui fournira des services consulaires de qualité à la fois aux ressortissants chinois et à la population congolaise. Récemment, nous avons lancé un nouveau système de demande de visa en ligne, rendant le processus plus transparent et plus efficace pour les demandeurs. Comme le dit un ancien philosophe chinois, « L’amitié entre les peuples détermine le succès des relations entre les États. » L’amitié profonde entre les peuples chinois et congolais est une source de force pour le développement de nos relations bilatérales. Dans un proche avenir, nous prévoyons d’organiser d’autres événements comme les « Journées portes ouvertes » afin d’inviter davantage d’amis congolais à visiter la nouvelle chancellerie, à participer aux activités de l’Ambassade et à découvrir la Chine d’une manière plus approfondie’’, a assuré le diplomate chinois.
Ce qu’il faut retenir de la réalisation des travaux
‘’Entamé en 2020, la construction de la nouvelle chancellerie a été tout de suite mise à l’épreuve de la pandémie de la COVID-19. Grâce aux efforts unis et inlassables de tous les membres de l’Ambassade et des cadres et ouvriers du constructeur GREC IV, dont le responsable est ici présent et que je veux bien saluer, nous avons surmonté de nombreuses difficultés et parachevé ce grand projet en 2024, ce qui nous a permis de déménager avec bonheur et joie dans un nouveau cadre de travail et de vie beaucoup plus agréable’’, a, dans son discours solennel, explicité, l’Ambassadeur Zhao Bin, qui, de tout cœur, a remercié le Gouvernement national pour son soutien précieux ayant contribué à la réalisation de la nouvelle chancellerie de l’Ambassade de Chine.
Gloire Mfemfere
DISCOURS DE L’AMBASSADEUR ZHAO BIN LORS DE LA CEREMONIE D’OUVERTURE DE LA NOUVELLE CHANCELLERIE DE L’AMBASSADE DE CHINE EN RDC
Excellence XXXX,
Mesdames et Messieurs, Chers amis.
Bienvenue au nouveau siège de l’Ambassade de Chine en RDC ! C’est pour moi un grand plaisir de vous accueillir ici pour célébrer solennellement son ouverture. Tout à l’heure, vous avez visité les mini-expositions sur les relations politiques sino-congolaises, la coopération économique et militaire bilatérales ainsi que le processus de construction de la nouvelle chancellerie. Vous avez également admiré, dans le hall, les œuvres magnifiques des artistes de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Ensemble, nous avons passé en revue l’amitiéé de longue date entre nos deux pays qui est chaque jour davantage consolidée. Plus tard, vous assisterez aux merveilleuses performances des artistes de l’Institut Confucius de l’Académie Diplomatique Congolaise et de l'Institut National des Arts (INA) de la RDC. Ainsi, je tiens à exprimer mes sincères remerciements à tous les amis des institutions ci-dessus mentionnées. Sans eux, la réussite de cette soirée sera imparfaite.
Entamé en 2020, la construction de la nouvelle chancellerie a été tout de suite mise à l’épreuve de la pandémie de la COVID-19. Grâce aux efforts unis et inlassables de tous les membres de l’Ambassade et des cadres et ouvriers du constructeur GREC IV, dont le responsable est ici présent et que je veux bien saluer, nous avons surmonté de nombreuses difficultés et parachevé ce grand projet en 2024, ce qui nous a permis de déménager avec bonheur et joie dans un nouveau cadre de travail et de vie beaucoup plus agréable. Je n’épargnerai pas ma gratitude envers le Gouvernement congolais pour son soutien à l’Ambassade de Chine tout au long de cette période de construction et de déménagement.
Comme vous l’avez constaté, la nouvelle chancellerie, avec son style grandiose et ses architectures ingénieusement conçues, est une nouvelle vitrine de la Chine démontrant sa prospérité, son développement, sa fiabilité et son sens de responsabilité. Elle est également un nouveau repère de la coopération globale et du partenariat stratégique Chine-RDC et une nouvelle plateforme facilitant les échanges et l’inspiration mutuelle entre nos deux peuples. Située en plein cœur de Kinshasa, on souhaite que cette nouvelle chancellerie joue le rôle de miroir qui reflète la riche connotation de la modernisation chinoise et les perspectives brillantes de l’amitié et de la coopération sino-congolaises.
—La nouvelle chancellerie incarne une modernisation marquée par l’ouverture et le gagnant-gagnant. Si nous l’avons construite et dotée d’installations complètes, c’est pour mieux accueillir les amis congolais de tous les milieux et partager avec eux les vastes opportunités de la modernisation chinoise. La Chine est en train de poursuivre sa modernisation avec un développement de haute qualité, alors que la RDC est entrée dans une nouvelle phase de développement. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise pour saisir les opportunités historiques, renforcer la confiance stratégique mutuelle, approfondir la coopération mutuellement bénéfique, faire progresser conjointement la coopération sino-africaine et sauvegarder les intérêts communs des pays en développement.
—La nouvelle chancellerie incarne une modernisation marquée par la primauté du peuple. À droite de l’entrée principale de la nouvelle chancellerie se trouve un nouveau bâtiment consulaire ayant des salles lumineuses, qui fournira des services consulaires de qualité à la fois aux ressortissants chinois et à la population congolaise. Récemment, nous avons lancé un nouveau système de demande de visa en ligne, rendant le processus plus transparent et plus efficace pour les demandeurs. Comme le dit un ancien philosophe chinois, « L’amitié entre les peuples détermine le succès des relations entre les États. » L’amitié profonde entre les peuples chinois et congolais est une source de force pour le développement de nos relations bilatérales. Dans un proche avenir, nous prévoyons d’organiser d’autres événements comme les « Journées portes ouvertes » afin d’inviter davantage d’amis congolais à visiter la nouvelle chancellerie, à participer aux activités de l’Ambassade et à découvrir la Chine d’une manière plus approfondie.
—La nouvelle chancellerie incarne une modernisation marquée par la diversité et l’inclusion. L’architecture de la nouvelle chancellerie intègre pleinement les caractéristiques chinoises et africaines. Par exemple, la couleur des murs extérieurs du bâtiment font écho beige africaine et les sculptures en bronze dans le bâtiment et les fleurs locales florissantes dans la cour rendent hommage à l’esthétique congolaise. Les poteaux d’attache pour chevaux en pierre devant l’entrée principale, les décorations de panda sur la pelouse et les vitres sculptées sont révélateurs de l’art traditionnel chinois. De plus, Les œuvres d’art dans le hall et les salles de réception ont été réalisées conjointement par des artistes chinois et congolais. En tant que pays de longue histoire et berceau d’une civilisation plusieurs fois millénaire, la Chine a toujours cru en la coexistence, l’inclusion, le respect de la diversité des civilisations et la promotion des valeurs communes de l’humanité. Dans cet esprit, elle favorise les échanges et la coexistence pacifique et harmonieuse entre les différentes civilisations du monde.
Mesdames et Messieurs, chers amis,
Récemment, la conférence sur le travail lié aux pays voisins et la conférence des Ambassadeurs se sont tenues à Beijing, définissant l’orientation de la diplomatie chinoise en prochaine étape. Quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine portera haut le drapeau d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, promouvra de manière globale la mise en œuvre des trois grandes initiatives mondiales, poursuivra sans relâche la réforme et l’ouverture vers l’extérieur, et continuera de promouvoir la construction conjointe de haute qualité de la « Ceinture et la Route ». Cela apportera des avantages considérables au développement des relations sino-congolaises.
—Nous entendons consolider davantage la confiance stratégique avec la partie congolaise et renforcer le soutien aux intérêts vitaux de part et d’autre. Cette année marque le 80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre antifasciste mondiale. La Chine, qui a beaucoup souffert des invasions dans l’histoire récente, attache une importance particulière à son indépendance nationale et à sa dignité. Sur la question de l’Est de la RDC, la Chine continuera de soutenir fermement les efforts de la RDC dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale et s’opposera à tout acte violant la Charte des Nations Unies et le droit international. La partie chinoise prévoit également de fournir à la partie congolaise une aide humanitaire d’urgence « trois en un » comprenant du riz, des tentes et fournitures médicales, et 1 million de dollars américains en espèces pour répondre aux besoins urgents du peuple congolais.
—Nous entendons approfondir davantage la coopération pragmatique avec la partie congolaise et sauvegarder conjointement une économie mondiale ouverte. Récemment, les États-Unis ont imposé des « tarifs réciproques » à de nombreux pays, dont la Chine, ce qui constitue une grave violation des règles de l’OMC et porte gravement atteinte aux intérêts des autres pays du monde, y compris la Chine et la RDC. Pratiquer l’unilatéralisme, ériger des murs et recourir au découplage et à la rupture des chaînes finiront par s’isoler. Les contre-mesures de la Chine face au comportement d’intimidation des États-Unis visent non seulement à protéger ses propres droits et intérêts légitimes, mais aussi à préserver les intérêts communs de tous les pays du monde ainsi que l’équité et la justice internationales.
Comme l’a indiqué le Président chinois XI Jinping, « L’économie chinoise est comme un océan au lieu d’un petit étang. » En tant que deuxième économie mondiale et deuxième plus grand marché de consommation de marchandise, la Chine ouvrira de plus en plus largement sa porte vers l’extérieur. Cette année marque le début de la mise en œuvre des résultats du Sommet 2024 du FOCAC. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à tirer pleinement parti des opportunités offertes par la Réunion ministérielle des coordinateurs pour la mise en œuvre des résultats du FOCAC et la quatrième Exposition économique et commerciale Chine-Afrique afin de soutenir la RDC dans l’accélération de son industrialisation et de sa modernisation agricole et l’application du traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits en faveur de la RDC.
—Nous entendons poursuivre les échanges humains et culturels avec la partie congolaise pour permettre à davantage d’amis congolais de connaître une Chine amicale, respectable et aimable. Cette année, nous avons déjà organisé une manifestation culturelle au Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale pour célébrer le Nouvel An chinois avec les amis congolais et leur permettre de découvrir la culture traditionnelle chinoise. L’Institut Confucius de l’ADC a ouvert son point d’enseignement du chinois à l’Université de Kinshasa. De plus en plus de jeunes congolais commencent à apprendre le chinois et à comprendre la Chine. En prochaine étape, nous projetons d’organiser d’autres activités telles que la « Semaine du film chinois » et des échanges entre la jeunesse et les boîtes à idées de nos deux pays. Je suis convaincu que la nouvelle chancellerie offrira une plateforme plus grande et plus performante pour que les échanges culturels entre la Chine et la RDC s’intensifient davantage et portent des fruits encore plus abondants.
La Chine et la RDC s’avancent côte à côte sur la voie de la modernisation. Nous pouvons être de bons frères partageant les mêmes visions, de bons partenaires réalisant des bénéfices mutuels et de bons amis recherchant ensemble la paix. Comme le dit un poète chinois, « Mon jardin n’a été balayé pour personne, mais il est désormais ouvert à votre arrivée. » Je suis persuadé que l’ouverture officielle au public de la nouvelle chancellerie contribuera à porter les relations sino-congolaises à un niveau plus élevé et apportera de plus grands bénéfices aux peuples des deux pays.
Maintenant, je propose un toast :
A l’inauguration du nouveau siège de l’Ambassade de Chine en RDC,
À la solidarité et à l’amitié entre les peuples chinois et congolais,
A la suite de la décision prise en Conseil des Ministres, le vendredi 11 avril 2025, par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, portant restriction de toutes les mesures disciplinaires de suspension des mandataires publics, des sources indiscrètes alertent sur une nouvelle stratégie mise en place par les services du Ministère de l’Industrie & PME-PMI, en vue de contourner les précédentes instructions présidentielles sur le dossier.
Révélations
« Parmi ses stratégies utilisées, une campagne de diabolisation est mise en place dans les médias locaux et internationaux contacté pour publier des articles contre les mandataires des établissements publics sous tutelle en vue de salir leur image dans l’opinion et mettre les autorités publiques devant un fait accompli. Et pourtant, la sage décision prise par le président de la République au cours de la 39ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres avait pour objectif principal de sauvegarder la paix sociale et l’harmonie institutionnelle. Notre enquête qui a été étoffée par certaines révélations des journalistes contactées révèle que des articles commandés par le Ministère de l’Industrie sont déjà prêts avec un faux prétexte de présenter à l’opinion publique un diagnostic organisationnel du ministère alors qu’en réalité, le but est d’exposer tous les gestionnaires sous tutelle », rapportent ces sources ayant requis l’anonymat.
Dans la foulée, précisent-elles, quelques médias internationaux ont été contactés pour cette besogne, à savoir Africa Intelligence, Jeune Afrique et la Libre Belgique.
Stratagème
De l’avis de ces sources, « politiquement après avoir placé à la tête de l’APROCEM, Madame Gisèle Kayembe, nièce du Ministre et membre du parti APEC, l’objectif majeur poursuivi dans cette démarche reste de faire tomber certains mandataires publics sous la tutelle du Ministère afin de mieux placer les membres de ce parti politique qui ne possèdent aucun siège ».
Depuis la suspension de Monsieur Godefroy Kizaba, Directeur Général de l’ANADEC, « l’opinion constate une certaine course à la montre comparable à un harcèlement en vue de discréditer tous les autres mandataires sous sa tutelle et les remplacer par des membres du parti en prévision des élections à venir », concluent-elles.