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RDC : 4 Hôpitaux Généraux réceptionnent de nouveaux équipements médicaux

Dans le souci d’assurer le bien-être du peuple congolais, le Fonds national de promotion et de service social (FNPSS) a réceptionné et livré, mercredi 8 janvier 2025, par le biais du ministère des Affaires Sociales, 4 conteneurs de 40 pieds, de kits et équipements médicaux et orthopédiques à deux structures médicales de Kinshasa et deux autres dans le Sankuru et au Kasaï-Central.

Il s'agit de conteneurs destinés à l’Hôpital Général de Référence de camp Lufungula et au Centre hospitalier Hope à Kinshasa.

Pour le compte des provinces, l’Hôpital Général de Référence de Kananga, au Kasaï-Central et le Centre hospitalier de Loto au Sankuru, ont également bénéficié de ce don de l'ONG américaine Projet Cure.

Selon l’Administratrice Directrice Générale du FNPSS, Alice Mirimo Kabetsi, cette initiative est un appui du ministère des Affaires sociales comme contribution au projet de la couverture santé universelle, initié par le Président de la République, Félix Tshisekedi.

‘’Nous devons atteindre au moins 200 conteneurs. Nous devons arriver dans toutes les 26 provinces. Je ferais le convoi de deux conteneurs de 40 pieds, un conteneur va aller à Kananga dans le Kasaï-Central, un autre ira à Sankuru’’, a souligné Alice Mirimo.

Selon elle, trois conteneurs sont au port de Matadi, l’un d’eux sera acheminé à l’Hôpital Général de Référence de Kabeya Kamwanga dans le Kasaï-Oriental, un autre est destiné au Kongo Central, plus précisément à Kisantu, tandis que les restes sont encore en route afin que toutes les provinces de la République Démocratique du Congo avec leurs Hôpitaux Généraux aient des équipements appropriés pour que la population soit traitée dans des bonnes conditions avec des matériels de qualité.

Concernant leur contenu, Alice Mirimo Kabetsi a indiqué que les matériels et équipements de la donation concernent la salle d’urgence, la salle d’opération, le service des soins intensifs, le laboratoire moderne, le service dentaire et la salle d’accouchement. Elle a cité, entre autres, les appareils orthopédiques, les appareils d’aspiration et tout ce dont un hôpital a besoin.

Chimea Samy

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Santé publique : remise des matériels médicaux dans le cadre de la riposte contre le Mpox

Dans le cadre de la lutte contre le Mpox, le samedi 4 janvier dernier à l’Institut National des Recherches Biomédicale, « INRB » en sigle, le Président de la République a présidé la cérémonie de remise officielle des équipements de laboratoire et des kits de réactifs remis par l’Africa CDC, représenté par son Directeur Général, Dr. Jean Kaseya.

Il s’agit d’une importante donation comprenant des moyens de dépistage, des réactifs et des équipements de laboratoire offerts par Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies), venus s’ajouter aux véhicules neufs et autres moyens mis à la disposition de la riposte Mpox par le Gouvernement congolais.

Le Ministre de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Roger Kamba, a remercié le Président de la République Félix Tshisekedi pour sa présence à la cérémonie ainsi que son implication personnelle, tout en soulignant que ce don était une réponse aux préoccupations de santé publique d’offrir des soins de santé de qualité aux populations.

«Ce don qui va permettre à nos populations d’accéder aux soins de santé de qualité, où qu’elles soient et quelles que soient leurs conditions de vie, démontre que l’accès aux services de base est une priorité pour vous», a-t-il indiqué dans son intervention. Et de conclure : « nous sommes conscients que le don d’aujourd’hui va nous permettre de diagnostiquer plus rapidement et de traiter plus rapidement ».

Prenant la parole à son tour, le Directeur Général d’Africa CDC, le Dr Jean Kaseya, a remercié le Chef de l’État pour son implication dans la riposte contre le Mpox. Il a rappelé « qu’en août 2024, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait décaissé 10 millions USD pour permettre la lutte contre cette épidémie ». Le Dr Jean Kaseya a, par ailleurs, évoqué la problématique du dépistage du Mpox en RDC.

«A l’heure actuelle, il n’y a que les villes de Kinshasa et Goma qui sont couvertes, et avec cette donation, sept autres provinces vont être ajoutées », a-t-il affirmé. 

Déterminé à aider le Gouvernement congolais à accroître ses capacités de lutte, le DG d’Africa CDC a annoncé : « nous avons décidé d’allouer une enveloppe de 600 mille dollars américains pour payer les équipes déployées sur terrain pour les six prochains mois afin de leur permettre de poursuivre leur travail. Nous faisons le maximum pour appuyer et utiliser notre voix, forte, pour appeler les partenaires à venir accompagner le Gouvernement congolais ».

Et d’ajouter : « un système de santé résilient commence par une main d’œuvre capable. Ce lot d’équipements de laboratoire, réactifs, fournitures et assistance technique d’une valeur de 5,7 millions de dollars au Gouvernement de la RDC s’inscrit dans le cadre du soutien de l’Africa CDC aux efforts du pays pour renforcer son système de santé ».

César Nkangulu

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Taux de décès élevé dans la prison de Kangbayi à Beni !, Dr Robert Mwira : ‘‘Une fois que nous aurons résolu le problème de surpopulation, les autres problèmes de santé seront résolus d’eux-mêmes’’

Enregistrant une moyenne de 13 morts par mois, la prison de Kangbayi, à Beni dans la province du Nord-Kivu fait face à multiples défis dans sa capacité de contenir les effectifs des prisonniers tout en leur accordant les conditions requises par la loi. Avec comme causes principales la promiscuité, la malnutrition et les maladies. Intéressée sur cette question en vue d’apporter des solutions idoines aux incarcérés, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo, MONUSCO en sigle, y a initié une réflexion pour faire cesser les nombreux décès parmi les détenus.

La surpopulation constitue une grande bataille pour les autorités commises à cette maison carcérale, mentionne le Docteur Robert Mwira, Médecin de la prison Kangbayi, à Beni.

« Notre grande bataille, c’est cette surpopulation. Une fois que nous allons agir sur cette surpopulation, les autres problèmes de santé pourront disparaitre d’eux-mêmes », a-t-il déclaré.

Cette hausse de décès à la prison de Beni nécessite des actions concrètes, a laissé entendre Ghislain Toe, Chef de la Division Etat de droit et Institutions de sécurité MONUSCO Beni.

« Cette recrudescence se fait de manière assez préoccupante pour susciter la réflexion là-dessus et l’engagement d’actions concrètes ».

Parallèlement, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) est mobilisé pour le désengorgement de la prison centrale de Beni dans le but de limiter le nombre des décès assez excessif enregistré perpétuellement.

«Ces libérations font suite au plaidoyer du BCNUDH. Nous avons là 19 personnes qui étaient en détention dont 4 militaires qui vont bénéficier d’une liberté provisoire», témoigne Patrice Vahard, Directeur BCNUDH MONUSCO.

Une réduction qui peut bien être un début de solution pour améliorer ainsi les conditions de vie des détenus dans les prisons.

Initié par Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux sur instruction directe du Magistrat Suprême Félix Tshisekedi, la politique de désengorgement des prisons en RDC constitue une condition inévitable en plus de la construction d’autres maisons carcérales, en vue d’améliorer les conditions de détention dénoncées depuis de nombreuses années.

César Nkangulu

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Goma : le PNUD s’engage dans lutte contre le Mpox et le VIH auprès des professionnelles de sexe et dans les camps des déplacés

Soixante prestataires des soins ont été renforcés, le 17 décembre dernier, dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés de la ville de Goma.

Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés. Cette situation inquiète les professionnels de santé. Le PNUD et la Division provinciale de la santé ont mené des formations pour lutter contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe et les personnes clés dans les sites de déplacées dans les camps de Bulengo et de Lushagala dans les environs de Goma. Cette série de formations a pour but de «Contribuer à la réduction de la morbi-mortalité dues au Mpox et au VIH dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala». Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés.

Cette situation inquiète les professionnels de santé. Selon ces derniers, cette maladie touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène.

Depuis le début de l’épidémie, un total de 748 cas suspects a été enregistré, avec une proportion significative de 37,7 % (282 cas) issus des populations déplacées. À ce jour, 182 cas actifs (positifs et suspects) sont suivis, et 4 cas ont été confirmés. La province a enregistré 7 guérisons cliniques et 1 décès, portant le taux de létalité intra hospitalière à 0,5 %. Les enfants de moins de 15 ans restent la tranche d’âge la plus touchée.

Session de formation avec les animateurs du site

A l’issue de cette formation, une communication des risques et engagement communautaire chez les populations clés VIH est maintenant effective dans les sites de déplacés de Bulengo et Lushagala. Les capacités des 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés.  D’autres part les capacités de 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prise en charge psychosociale des cas Mpox parmi les populations clés dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala.

Ces formations ont porté sur les pratiques de prévention contre les infections et détection des cas Mpox et VIH. En appuyant cette activité, le PNUD cherche à soutenir l’intensification des activités de lutte conjointe contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe pour ainsi contribuer à la réduction de la morbi-mortalité attribuables au Mpox dans ces deux sites des déplacés. Signalons que cette formation a été assurée par les médecins affectés par la Division Provinciale de la santé avec l’appui financier du PNUD qui en a assuré la facilitation technique et opérationnelle.

Des centaines d'enfants vivent dans le site des déplacés de guerre et ils sont exposés à des épidémies telle que Mpox

Le Mpox touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène

Ces formations sont organisées dans le cadre du projet « Mpox /VIH – POPULATIONS CLES » mis en œuvre par le Ministère de la Santé avec appui du PNUD sur fonds propres. Un comité technique a été mis en place sous le leadership du PNLS et du PEV pour coordonner la mise en œuvre des activités. Il est constitué de PEV, PNLS, INSP, Programme national de communication/Ministère de la santé, PNUD, OMS et les organisations de PS et de HSH. Au moins 25 sites des populations clés seront prises en compte dans les provinces de l’Equateur, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo, Maniema Tshopo et Kinshasa en raison de la taille importante des populations clés. De plus, des nombreux cas suspects et décès y sont enregistrés.

La Pros.

 

 

Goma : le PNUD s’engage dans lutte contre le Mpox et le VIH auprès des professionnelles de sexe et dans les camps des déplacés
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16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes , RDC : l’ONU-FEMME et le REFESU appellent à la promotion des femmes en milieu professionnel

En marge de la campagne ‘’16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles en milieu universitaire’’, une matinée scientifique a été organisée vendredi dernier à l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées, ISTA/Ndolo, par la coordination nationale du Réseau des FEMMES de l’enseignement supérieur et universitaire (REFESU). Cette campagne a débuté lundi 25 novembre 2024, pour se clôturer mardi 10 décembre 2024.

Cet atelier a été une occasion de vulgariser les lois mises en place pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), l’impunité, ainsi que de plaider et de dénoncer toutes sortes de violences faites aux femmes et aux jeunes filles.

Lors de cette activité, plusieurs femmes des différents établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont répondu présentes en masse, pour apprendre les idées d’éminentes personnalités féminines du REFESU et de l’ONU-FEMME, ainsi que des témoignages des étudiantes victimes au sein de leurs institutions académiques, afin de prendre des mesures préventives sur cette question cruciale.

Au cours des différents exposés, le curseur a été mis principalement sur les différents instruments juridiques nationaux et internationaux qui encouragent la promotion de la femme et les modalités de lutte contre les VBG.

Ensuite, il a été évoqué le code de la famille, qui a abrogé l’autorisation maritale avant de travailler, ainsi que la loi portant protection de l’enfant. Certaines animatrices on fait savoir que le pays ne peut pas avancer sans la participation de la femme. Pour donner l’autorisation à la femme de participer à la gestion de la res publica, celles-ci ont appelé à la révision de quelques dispositions de la loi électorale.

Espérance Matungulu de l’ONU-FEMME, a éclairé la lanterne sur l’objet de cette campagne de 16 jours. Pour elle, il est temps de vulgariser les lois contre les violences faites aux femmes, et de lutter contre l’impunité à l’endroit des auteurs des violences basées sur le genre.

Par ailleurs, Béatrice Makaya Samba, Secrétaire générale du REFESU, dans sa prise de parole, n’a pas caché sa joie pour la mobilisation réussie et l’efficacité des messages qui ont été transmis aux étudiantes à cette occasion.

‘’Depuis des années, notre réseau organise ces genres de rencontre pour conscientiser les femmes à dénoncer les violences dont elles sont souvent victimes. Aujourd’hui, l’ONU-FEMME nous a encore ouvert les yeux avec un message interpellateur. Des témoignages entendus ce jour au sujet des violences sexuelles en milieu universitaire ont renforcé notre combat contre les harcèlements sexuels’’, a déclaré Béatrice Makaya Samba, Secrétaire Générale du REFESU.

A travers ces différentes interventions, les femmes ont été outillées sur le mécanisme de lutte contre les violences faites à la gente féminine, et un appel a été lancé pour bannir ces pratiques qui constituent un frein pour le développement du pays.

Marlène Ngalula

 

16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes , RDC : l’ONU-FEMME et le REFESU appellent à la promotion des femmes en milieu professionnel
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Kwango : l’OMS vole au secours des victimes d’une épidémie mystérieuse non encore identifiée !

L’Organisation Mondiale de la Santé a déployé ses experts dans la province du Kwango pour prêter main forte à l’équipe d’intervention rapide nationale constituée des spécialistes de l’Institut National de Santé Publique(INSP) ainsi que ceux du Centre des Opérations d’Urgence de la Santé Publique(COUSP), dépêchés par le Ministre de la Santé, le Dr Roger Kamba.

Les efforts aménagés

‟ Notre priorité est d’apporter un appui efficace aux familles et aux communautés touchées. Tous les efforts sont déployés pour déterminer la cause de la maladie, comprendre ses modes de transmission et organiser une riposte adéquate le plus tôt possible”, a rassuré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Cette démarche nts de l’OMS dans le Kwango reste déterminante pour éradiquer cette épidémie monstrueuse. Cependant, des kits de diagnostic pour répondre au besoin de prélèvement d’échantillons en vue de contribuer aux analyses qui doivent se faire et déterminer rapidement la cause de la maladie ainsi que des médicaments essentiels pour une prise en charge adéquate sont distribués dans quelques centres de santé des zones touchées.

Rapport sur l’épidémiologie

Selon le Ministère de la Santé, près de 400 cas ont été répertoriés, dont une trentaine ont succombés, majoritairement les enfants d’au-moins 15 ans.

Des précautions à prendre !

Parmi les consignes à respecter pour prévenir cette maladie figurent, le lavage régulier des mains avec du savon, éviter des contacts directs avec les victimes ou toutes personnes présentant des symptômes de contamination.

De plus, il est demandé à la population du Kwango d’éviter les rassemblements de masse, de signaler tout cas suspect ou de décès inhabituel aux autorités sanitaires locales, aussi, ne pas manipuler les dépouilles sans l’intervention des agents de santé habilités.

Des symptômes détectés

Revenant sur ses propos tenu lors de la conférence de presse du 5 décembre dernier, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention Sociale, Roger Kamba a rapporté quelques signes que présentent les patients dont la fièvre, les maux de tête, l’écoulement nasal et la toux, des difficultés respiratoires ainsi que l’anémie.

Alors que le Gouvernement continue sa bataille pour éradiquer l’épidémie de Mpox, en voilà un autre ravageur dans la province du Kwango. Tout laisse à croire à un éventuel cycle épidémiologique ici et là. Cependant, avec la cartographie des symptômes recueillis, l’équipe d’intervention des différents experts sur place apporterait sans doute une réponse rapide à cette crise sanitaire.

Bedie Ilengola

 

 

 

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RDC : Au moins 120.000 personnes vivant avec le VIH/Sida ne se font pas soigner

La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, le 1er décembre de chaque année, a cette fois-ci pour thème ‘’Suivons le Chemin des droits’’. A cet effet, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), chargée des personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables, a constaté que sur les 400.000 malades sous traitement antirétroviral (ARV) en République Démocratique du Congo, plus de 120.000 personnes se dérobent à ce traitement en raison des blessures intérieures ou des informations liées à leurs guérisons.

Le souci majeur de la Commissaire nationale de la CNDH, se focalise sur le bien-être de personnes vivant avec le VIH. Comme tout être humain, ces personnes doivent être utiles à la société. Elles méritent une vie heureuse, sans complexe ni insécurité. 

‘’En RDC, selon le programme national de lutte contre le Sida, sur une estimation de 520.000 personnes infectées, 400.000 personnes sont sous traitement antirétroviral. Cela signifie que 120.000 personnes infectées ne suivent pas leur traitement. Ce refus de suivre le traitement serait dû à la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes. Voilà pourquoi, la Commission nationale des droits de l’homme, en tant que garant des droits de l’homme, s’engage aux côtés des partenaires, tant nationaux qu’internationaux, à promouvoir et à protéger les droits des personnes vivant avec le VIH/Sida. Ces personnes ont accès à des traitements qui leur permettent de mener une vie normale et épanouie, mais il reste encore beaucoup à faire. Il est temps de redoubler d’efforts pour réduire la stigmatisation, renforcer l’accès à des soins de qualité, soutenir la recherche pour de nouveaux traitements et, espérons-le, trouver un vaccin’’, a indiqué Véronique Ngongo, Commissaire nationale de la CNDH, chargée des personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables.

Ensuite, une alerte est lancée à la communauté congolaise des respecter les personnes atteintes du VIH pour mettre fin, non seulement à la stigmatisation, mais de ne plus se sous-estimer en tant qu’humain.

Et d’ajouter : ‘’Nous savons aujourd’hui que la lutte contre le VIH/Sida ne peut-être gagnée sans respecter les droits fondamentaux de toutes et de tous. Le droit à la santé, à l’information, à la dignité et à l’égalité doit être au cœur de toutes les stratégies de prévention, de soins et de soutien. Je vous invite donc à poursuivre ce combat ensemble, avec la certitude que chaque pas que nous faisons vers le respect des droits humains est un pas de plus vers la fin du VIH/Sida’’.

Selon le bilan statistique du Programme national de lutte contre le Sida, la République Démocratique du Congo enregistre plus de 500.000 personnes infectées par le VIH, dont la majorité sont des femmes. Par contre, 98% des ces dernières sont sous traitement. 

Marlène Ngalula

 

 

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Situation épidémiologique dans le Kwango, Santé : le Ministre Roger Kamba éclaire l’opinion

Dans une conférence de presse organisée ce jeudi 5 décembre 2024 à l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Kamba, a fait le point sur la situation épidémiologique qui prévaut dans la zone de santé de Panzi dans la province du Kwango. Des personnalités de ce secteur ont fait le déplacement de cet immeuble pour y prendre part notamment, le Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Directeur de l’Institut National de Santé Publique ainsi que des professionnels des médias conviés à cette activité de redevabilité en rapport avec la situation épidémiologique qui sévit à Panzi.

Après une alerte donnée en novembre dernier, l’épidémie meurtrière qui ravage la population du Kwango est une maladie d’origine inconnue qui a été détecté depuis le 24 octobre 2024 chez le tout premier patient dans la zone de santé de Panzi, à 417 km de Kenge. Plusieurs dizaines de décès déjà enregistrés à ce jour dont la majorité sont des enfants d’au-moins 15 ans et affectée 377 personnes. Les enfants de moins de 5 ans représentent 40% des cas déjà enregistrés.

Des symptômes !

Les symptômes liés à cette épidémie sont multiples selon le Ministre Kamba. 82 cas de ce phénomène sont caractérisés par la fièvre, la toux, la rhinorrhée (écoulement nasal), les courbatures et les maux de tête. Les personnes décédées ont aussi présenté le signe de détresse respiratoire qui survient suite à ce tableau. Un symptôme trouvé même chez les enfants, selon Roger Kamba.

Des décès !

Après recensement, le nombre de décès dans les structures de soins s’élève à 27 patients. Il faut noter que ces structures n’ont pas tous les matériels adéquats pour prendre en charge les malades en détresse respiratoire grave, mentionne Roger Kamba. Parmi eux 10 sont décédés par manque de transfusion étant donné le besoin après avoir noté une grosse anémie liée à cette épidémie, ajoute-t-il.

Dans les communautés, par contre, 44 cas ont été rapportés. Un nombre qui vient alourdir sensiblement le nombre de décès déjà enregistré pour le ramener à 71 cas réellement noté par les équipes sur place. Le nombre avancé dans les réseaux sociaux ne constitue qu’une spéculation pour donner une fausse alerte.

Le Dr Roger Kamba émet des réserves pour soutenir complètement l’hypothèse que tous les décès enregistrés dans les communautés étaient directement liés à cette épidémie. Il peut y avoir d’autres causes de décès dans ces communautés, réfléchit-il à haute voix.

Par ailleurs, il tient à rassurer l’opinion publique que sur terrain, une équipe y est déployée pour faire la cartographie des symptômes afin de mieux caractériser ce qui s’y passe. Pour cela, des prélèvements doivent éventuellement être faits pour enfin établir les causes réelles de cette épidémie.

Il sied de rappeler qu’il y a 2 ans une grosse épidémie avait secoué cette même zone de santé.

Les conditions d’accessibilité étant très difficiles à cause de l’impraticabilité des routes, cela rend très complexe le ravitaillement en médicaments dans cette partie du territoire national.

César Nkangulu

 

 

Situation épidémiologique dans le Kwango, Santé : le Ministre Roger Kamba éclaire l’opinion
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