Contrairement aux propos démoralisant et démobilisant véhiculés sur les réseaux sociaux, visant à ternir les efforts fournis par le Gouvernement, le décor est planté pour accueillir les 9ès jeux de la Francophonie prévues du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa. Dans le cadre de ces préparatifs, la Ministre de la Culture et Arts, Mme Catherine Kathungu, s’est entretenue ce vendredi 21 juillet 2023 au Musée National avec les Léopards Culturels, pour les motiver à participer aux 9ès Jeux de la Francophonie.
11 Disciplines culturelles ont été retenues réunissant ainsi plusieurs artistes de l’étendue de la RDC pour les 9ès de la Francophonie prévues du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa. L’heure n’est plus aux spéculations mais plutôt au déploiement des dispositifs pour affronter ces prochaines échéances.
Face aux artistes, la Ministre de la Culture et Arts, Catherine Kathungu, les a exhortés à participer sans se mettre une forte pression mais en donnant le meilleur d’eux.
En toute franchise, elle a réitéré l’engagement du gouvernement congolais, qui demeure déterminé à mener ces démarches entreprises depuis plusieurs mois à bon port et cela contre vents et marrées.
Durant cette séance de motivation, elle a martelé sur l’image que tous les artistes sont censés donner au travers leur savoir-faire et les a félicités pour toutes les difficultés qu’ils ont franchies pendant les préparatifs.
En attendant les prochaines prestations, elle les a motivés à continuer d’aiguiser leur talent pour remporter les différentes médailles, un honneur qui va contribuer au développement de la RDC.
A l’intention de ceux qui viennent des provinces, Catherine Kathungu a rappelé qu’ils ne doivent pas faire preuve de complexe mais plutôt de témoigner leur solidarité.
Dans son adresse, elle a invité les kinois à prendre part à ces assises pour soutenir les artistes et de ne pas prêter oreille aux rumeurs, car cette réussite est l’affaire de tous.
A la veille de ce grand rendez-vous, elle a rappelé que le Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi ainsi que tout le gouvernement soutiennent la réussite de ces Jeux par le succès des artistes du pays organisateur qu’est la RDC.
Après avoir suivi attentivement la Ministre, c’est au nom de tous les artistes que M. Cédrick Sungo s’est exprimé sur les préoccupations émises et pour lesquelles ils attendent des réponses valables, tout en rassurant qu’ils donneront le meilleur d’eux pour représenter la nation congolaise.
Niclette Ngoie
All Stories
La mission de suivi et évaluation du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL -145 T), conduite par Mme Judith Suminwa Tuluka la Ministre d’Etat au Plan, a atteint son but principal. Entre autres, dans l’ordre général, tout le travail est en bon train sauf dans les territoires de Songololo, Madimba et Kimpese où quelques bouchées doubles doivent être mises en œuvre pour rattraper le temps perdu. Mais partout ailleurs, Mme Judith Suminwa a eu des motifs de se sentir heureuse. C’est le cas des territoires de Moanda, Lukula, Seke-Banza où le travail était presque achevé avant sa visite d’inspection.
Evaluation
Songololo et Madimba connaissent un retard très préjudiciable. Il se trouve que les écoles primaires de ces deux territoires, comme celle de Moanda, dans le Bas fleuve connaissent un retard la mesure où la rentrée scolaire de septembre prochain risque d’être un raté à la date fixée au mois de Septembre.
Pour ceux qui ont réussi leur pari, Mme Judith Suminwa Tuluka la patronne du Plan a eu ces mots : “Des mesures ont été prises soit pour resserrer le suivi ou encore mettre carrément l’entreprise qui exécute les travaux sous la vigilance de telle manière qu’on puisse rapidement évoluer, plus particulièrement, pour les écoles primaires. Il faudrait que les élèves puissent reprendre l’école au mois de septembre dans ces nouveaux bâtiments. Il appartient aux administrateurs des territoires et les comités locaux d’assurer le suivi pour qu’elle puisse avoir de manière régulière l’information, avec tous les dispositifs qui sont mis en place pour le contrôle technique avec, non seulement les techniciens sectoriels mais aussi, les différents suivis techniques au niveau de l’agence d’exécution’’, a déclaré Mme Judith Suminwa Tuluka.
Dans cette mission, cette dernière s’est faite accompagnée du Coordinateur national de la Cellule d’Exécution pour le Financement en faveur des Etats Fragiles (CFEF), M. Alain Lungungu, qui n’a pas oublié les entreprises existantes qui ont été recrutées sur la base de leur capacité financière.
Le cas de Songololo et Madimba est inquiétant. Si leur retard n’est pas résorbé, la rentrée des classes du niveau primaire risque d’être hypothéquée et cela n’est pas à souhaiter. Mme Judith les a rappelés à l’ordre pour que la rentrée scolaire ait lieu normalement. Madimba et Songololo, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Activités du parti UDPS
Pour faire d’une pierre deux coups, la Ministre d’Etat au Plan qui a regagné Kinshasa, le 13 juillet 2023, a saisi l’occasion de cette visite dans le cadre du suivi du PDL-145 T dans la province du Kongo Central pour jeter un œil intéressé du côté des activités de l’UDPS, son parti politique. Cette prévoyance lui a évité de retourner au Kongo Central pour une seconde fois. Dans le cadre du parti, elle a été à Kimpese, le territoire où elle est née. Un meeting a eu lieu «stante pede » et a rassemblé toute la cité.
Au milieu des siens, la fille du Mbuta Suminwa a prononcé un discours imposé. “Je suis née à Songololo. Beaucoup de vieux reconnaissent mon père, surnommé ''Mbuta Suminwa'', en tant que votre fille, je devais m’arrêter ici à Kimpese pour vous saluer surtout que c’est ma première fois de fouler le sol de ma province du Kongo Central depuis ma nomination comme Ministre du Plan. Je voulais également que mon parti politique l’UDPS sache que je suis de Songololo. Mon plus grand bonheur à ce jour, c’est la bénédiction que je viens de recevoir des autorités traditionnelles qui m’ont bien accueillie et m’ont autorisée d’entrer dans mon territoire », a-t-elle affirmé.
L’occasion était trop belle pour ne pas en profiter. Elle a appelé, par ailleurs, tout Kimpese et tout Songololo à soutenir et accomplir la vision du Chef de l’Etat et initiateur du PDL-145 T.
Aux membres de l’UPDS elle a demandé de privilégier et de soutenir la discipline. Elle les a assurés de son soutien et de sa disponibilité à leur égard dans toutes leurs activités politiques.
A l’étape de Moanda, l’enfant Terrible de l’UPDS n’est pas passée inaperçue.
Sa visite des plusieurs fédérations de l’UDPS a permis de régulariser, dans la foulée, les arriérés du siège de Moanda impayés depuis des mois.
Jeannot Tuluka/CP
Sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il se tient à Kinshasa, du 19 au 21 juillet 2023, la toute première session du Forum économique sur la nouvelle économie du climat. Il s’agit d’une rencontre de haut niveau qui va offrir l’occasion aux participants de tabler sur des moyens, stratégies et mécanismes pouvant permettre au secteur privé congolais de tirer pleinement profit du marché carbone dans un contexte de climat des affaires de haute intégrité. Le go a été donné, mercredi, par le Premier ministre Sama Lukonde, représentant personnel du Chef de l’Etat, pris dans d’autres charges officielles à l’étranger, au cours d’une cérémonie solennelle au Palais de la Nation.
C’était en présence de l’envoyée spéciale du Chef de l’Etat en charge de la nouvelle économie du climat, Stéphanie Mbombo, de plusieurs membres du Gouvernement ainsi que de quelques diplomates en poste à Kinshasa. Plusieurs allocutions ont émaillé cette cérémonie dont celles du Premier ministre Sama Lukonde, de Stéphanie Mbombo et de la diplomate britannique.
La Conseillère Stéphanie Mbombo a, dans son mot, brandi la nouvelle économie du climat comme une nouvelle opportunité de penser au changement climatique, une opportunité de croissance économique et budgétaire à l’heure et à l’ère où la République démocratique du Congo, sous le leadership du Président la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, se veut un pays-solution face aux défis mondiaux liés au climat. D’où son pressant appel à l’adhésion massive de tous pour la promotion et la redynamisation du secteur privé congolais à travers l’exploitation rationnelle du marché carbone. La patronne de la nouvelle économie du climat en RDC a insisté, clairement, sur l’apport des pays pollueurs pour que, finalement, chacun à son niveau joue sa partition dans cette bataille.
«La nouvelle économie du climat qui nous réunit nous donne une nouvelle opportunité de penser au changement climatique. Déjà, la lutte contre le changement climatique n’est plus une fatalité. Plutôt une opportunité de croissance économique, une opportunité de croissance budgétaire… Nous sommes réunis ici en ce jour pour rejoindre la position du Chef de l’Etat, qui est celle de renforcer le secteur privé», a-t-elle clarifié, tout en insistant, haut et fort, que ‘’nous devons nous préparer pour ne pas rater le train du marché carbone’’. Car, a-t-elle rappelé, ‘’nous avons raté le train dans le secteur minier’’. «Maintenant, la nouvelle économie du climat est à nos portes. C’est à nous de nous restructurer, c’est à nous de nous aligner pour que nous puissions prendre part active dans le marché carbone», a-t-elle exhorté.
Le Premier ministre Sama Lukonde a, dans son allocution, rendu un vibrant hommage au Président Tshisekedi pour sa détermination de placer la RDC au cœur des enjeux climatiques à l’échelle mondiale. «Nous devons renforcer la productivité de notre secteur privé, encourager le partenariat congolais, mobiliser notre effort par les secteurs créateurs d’emplois pour la jeunesse de notre pays, particulièrement l’agriculture, les nouvelles technologies, l’innovation, les industries de transformation et la protection de l’environnement. C’est donc la raison pour laquelle ce Forum trouve sa pertinence. Notre action en faveur du climat se doit ainsi de répondre aux défis internes et externes sur le développement économique durable», a indiqué le Chef du Gouvernement.
Il y a lieu de rappeler que les travaux du FENEC 2023 se poursuivent ce jeudi à l’Hôtel du Fleuve. Les experts en économie climatique conviés ainsi que les participants vont être éclatés en groupes et panels. Il y est prévu également des sessions ministérielles et des tables rondes. Il sera question, in fine, de mettre en place des politiques innovantes susceptibles de booster, avec le concours de diverses institutions du pays, le secteur privé.
La Pros.
Monique Mbombo, présidente de la ligue des femmes de la Convention pour la République et la démocratie, en abrégé CRD, séjourne depuis quelques jours dans la province du Kasaï-Central, précisément dans la ville de Kananga, pour le dépôt de sa candidature à la députation nationale. Le numéro un de la ligues des femmes du parti cher au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, y restera quelques jours pour communier avec sa base électorale avant de rejoindre Kinshasa.
Depuis l’aéroport, à son arrivée, cette fille du terroir a été accueillie en reine par les filles et fils de Kananga, scandant des chants de joie tout le long de la route jusqu’au lieu du meeting.
Dans son message devant la foule venue de tous les quatre coins de la ville pour l’écouter, Monique Mbombo a, d’emblée, remercié la population de Kananga pour l’accueil de marque lui réservé, signe de considération et d’amour. Elle a ensuite appelé les filles et fils de ce coin du pays à l’unité et la concorde, pour le développement de leur espace avant de lancer un appel à la responsabilité, les invitant à se prendre en charge. Selon elle, personne d’autre ne viendra construire Kananga si ce n’est ses propres filles et fils éveillés et unis autour d’un même objectif.
La Présidente de la ligue des femmes de la CRD a ouvertement déclaré à la population qu’elle ne peut, en ce temps-ci promettre quoi que ce soit, d’autant plus qu’elle n’a pas de statut et de capacité d’agir pour changer, au mieux la donne comme telle. Elle a, par ailleurs, appelé la population de Kananga à lui chercher un travail à travers son élection à l’issue des joutes électorales qui se pointent, après quoi, elle pourra se prononcer sur ce qui est à faire concrètement dans ce coin.
Sinon, dans le cadre de sa fondation portant son nom, elle a annoncé le début d’une série de formations destinée à l’instruction des femmes de Kananga, financée sur fonds propre. A l’en croire, cette formation vise l’autonomisation des femmes, à travers des métiers pouvant les aider à se prendre en charge et apprendre à chercher seules de quoi vivre plutôt que de chaque fois attendre tout de l’homme.
Elle s’est dite également indignée du fait que beaucoup d’hommes préfèrent enceinter les femmes et les abandonner après la maternité. Cette formation, ajoute-t-on, vient à la rescousse des femmes se trouvant dans cette réalité.
La Pros.
Près de 5 mois après son lancement officiel à Lubumbashi, le 25 mars 2023, par Marie-Olive Lembe Kabila, épouse de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange, le projet «Sisi Wote» porte déjà ses premiers fruits en plein cœur de la province du Haut-Katanga. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le vendredi 14 juillet dernier, dans l’enceinte du bâtiment Hypnose à Lubumbashi, plus de 300 femmes adhérentes à ce projet ont enfin reçu des financements pour la mise sur pied de leurs différents projets entrepreneuriaux. C’est des mains de Madame Chimène Mercedes Nzema, Coordonnatrice de IPOLK/Haut Katanga, que cette remise des fonds s’est effectuée dans la perspective de l’autonomisation financière des femmes s’adonnant particulièrement au travail agricole, au petit commerce, à l'élevage.
La Ministre de la formation professionnelle et métiers, Antoinette Kipulu, a procédé à la célébration du 20eanniversaire du protocole de Maputo organisée, le mardi 11 juillet 2023 au Fleuve Congo hôtel, par le Ministère du Genre, famille et enfant, en partenariat avec l’ONG Ipas RDC. C’est sous la thématique : «Protocole de Maputo : Deux décennies après son adoption : Impact et perspectives en RDC», que Mme Antoinette Kipulu a indiqué que la RDC a atteint une égalité parfaite entre garçons et filles dans le secteur de l’enseignement primaire, et en matière de participation de la femme à la gouvernance démocratique.
En présence du Ministre de la Jeunesse Yves Bunkulu et celui de Droits humains Fabrice Puela ainsi que du Dr Jean-Claude Mulunda, Directeur-Pays de l’ONG Ipas RDC, Antoinette Kipulu a indiqué que la commémoration du 20eanniversaire du protocole de Maputo constitue une occasion propice pour faire une évaluation du chemin parcouru en RDC dans la promotion des droits de la femme dont le rapport initial de 2015 sur la mise en œuvre de l’instrument juridique a montré une avancée notable de la promotion des droits des femmes en RDC. Ainsi, elle a rendu un vibrant hommage à Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat de la RDC, pour l’intérêt qu’il ne cesse d’accorder aux questions des droits des femmes, non seulement en RDC, mais également, au-delà des frontières de la RDC. «C’est cette sensibilité aux questions du genre et son engagement à y œuvrer pour des solutions durables, qui lui ont valu le titre de champion de la masculinité positive par ses paires de l’Union africaine, au terme de son mandat à la tête de cette organisation continentale », a-t-elle rendu hommage. Avant toutefois d’exprimer sa profonde gratitude à l’endroit de Jean-Michel Sama Lukonde, Chef du Gouvernement de la RDC, pour sa détermination à réaliser la vision du Président de la République, concernant la promotion des droits de la femme en RDC. «Il ne cesse de nous encourager dans ce travail pour que l’agenda genre de la République démocratique du Congo, tel que défini dans le programme d’actions du Gouvernement de l’Union sacrée de la nation, se matérialise sans faille », a-t-elle exprimé.
A l’en croire, les efforts inlassables qu’abattent les services normatifs et spécialisés du Ministère du genre, famille et enfant dans la promotion des droits de la femme, en particulier la cellule d’Etudes et de planification de la promotion de la femme, ont permis à la RDC d’honorer ses engagements en rapports avec l’adhésion au protocole de Maputo.
En outre, les droits promus par le protocole de Maputo sont des droits inhérents à la personne humaine. Ils sont inaliénables, interdépendants et indivisibles. Ils concernent 8 thématiques, à savoir : légalité et la non-discrimination, la protection des femmes contre la violence, les droits relatifs au mariage, le droit à la santé et à la reproduction ; les droits économiques, sociaux et culturels, le droit à la paix, le droit à la protection des femmes pendant les conflits, et les droits des groupes de femmes bénéficiant d’une protection spéciale.
Pour sa part, le Directeur-Pays de l’ONG Ipas RDC, Dr Jean-Claude Mulunda, a souligné que les droits de la femme, ne sont ni négociables, moins encore discutables, dont les femmes et les filles doivent pouvoir vivre sans craindre la violence basée sur le genre, y compris le viol et les autres violences sexuelles, les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, la grossesse forcée et l’avortement forcé ou stérilisation forcée. «C’est dans un environnement rassurant que nous pouvons espérer construire un monde égalitaire ou les filles et les garçons, les femmes et les hommes, jouissent des mêmes droits, des mêmes opportunités et avantages », a-t-il avancé.
Notons que le protocole de Maputo a été adopté le 11 juillet 2003 à Maputo au Mozambique. Il est entré en vigueur le 25 novembre 2005 après avoir été ratifié par 15 États membres de l’Union Africaine. Il est le principal instrument juridique de protection des droits des femmes et des filles. Et ce, sur base d’une Loi N° 06/015 du 12 juin 2006 que la RDC a fait son adhésion dont l’acte d’adhésion a été signé par l’ancien Président de la RDC, Joseph Kabila Kabange. Ce protocole a été publié le 14 mars 2018 dans le Journal Officiel.
Ronsard Malumalu
La présidente de la Ligue des Femmes du MSC, en réponse aux préoccupations, devenues de plus en plus récurrentes de femmes de la fédération du Mouvement de Solidarité pour le Changement de Bibwa Bel-Air, dans la commune de la N’sele, s’emploie à orienter la réponse vers une solution efficiente. Depuis l’avènement de Frida Munshy à la tête de la Ligue des femmes du MSC, les femmes du MSC sont débout. La descente sur terrain, le week-end dernier, avait, entre autres, comme objectifs: la prise de contact avec les différentes structures de la Ligue des Femmes, d’analyser les obstacles qui peuvent continuer d’entraver la pleine Participation des femmes aux élections et d’identifier les outils et moyens pour les surmonter. L’échange sur les voies et moyens de faciliter une participation accrue des femmes aux processus électoral a été au rendez-vous. Le format participatif habituel a permis a Frida Munshy d’identifier les recommandations qui peuvent faire avancer la participation des femmes du MSC à la victoire électorale de Félix Tshisekedi aux scrutins de 2023.
Depuis sa nomination au mois de juin dernier, en qualité de Présidente Nationale de la Ligue des Femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement, jusqu’à ce dernier week-end, bien des évènements ont bouleversé le contexte politique et social du MSC de Laurent Batumona, en général, et de la Ligue des Femmes du MSC, en particulier.
Le contact permanent avec les femmes, la sensibilisation sur les élections, la dynamisation des activités du Parti et plus particulièrement le choix à faire lors des élections, la participation des femmes à la gestion politique du pays, ont eu un impact favorable sur la morale de la femme. Elles se disent déterminées à lui offrir ce que la vision politique et électorale de l’Autorité Morale, Laurent Batumona, a imprimé : Rafler le plus possible des voix pour les députés nationaux et provinciaux, d’une part et, de l’autre, disposer d’une majorité écrasante pour le deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Cette démarche constitue pour elle son cheval de bataille dans ses tournées de sensibilisation entamées depuis plus de trois semaines.
Après avoir été dans les Fédérations de Kimbanseke, Masina, Maluku et celle de la Nsele, l’honorable Frida Munshy a, non seulement, sensibilisé les femmes mais également, présenté sa vision de travail à la population nombreuse. A Kikimi où elle a foulé ses pieds, elle a, d’entrée de jeu, expliqué sa mission qui est de réveiller les consciences des femmes du MSC par rapport aux enjeux électoraux de l’heure.
A Kikimi, sous l’effet conjugué des responsables de la fédération, elle a présenté la vision sociale du MSC, expliqué l’engagement de la femme du MSC dans les actions de sensibilisation et de renforcement de capacité des différentes actrices impliquées dans le processus électoral. ‘’Les femmes du MSC ont acquis une conscience plus grande de leurs droits et devoirs à œuvrer pour la mise en œuvre effective de la vision électorale du MSC’’, a fait savoir la Présidente de la Ligue des Femmes du MSC.
La sensibilisation menée sur le terrain et les adhésions de la population au Mouvement de Solidarité pour le Changement ont permis à la Présidente Frida Munshy d’avoir une idée globale de ce qui l’attend comme travail.
Malgré le contexte électoral, les femmes venues écouter leur présidente se sont montrées de plus en plus déterminées à soutenir les actions du MSC sous la bannière de Laurent Batumona qui mène, selon elles lors des échanges, depuis des années une lutte pour le mieux-être de la population. Elles ont également dans leurs cris et chansons décidé de propulser au parti le plus grand nombre de députés nationaux et provinciaux.
A la fin de cette tournée qui l’a conduit à Kinkole Lagos, chez le président fédéral Anicet Nkuy, Bibwa-BelAir, où la Présidente fédérale, Mme Cathy, avait réservé un accueil délirant a connu un impact par rapport à la qualité du message.
Il faut noter que depuis son accession au poste de la Présidente de la Ligue des Femmes MSC, Frida Munshy récolte le fruit d’un travail collectif et par son dynamisme qui reflète bien la détermination des femmes du MSC. C’est à cette occasion, qu’elle a fait appel à la mobilisation tous azimuts de toutes les femmes du MSC à s’impliquer dans le processus de mobilisation. Son message a été accueilli très favorablement. Car, en acceptant d’apporter leur contribution au MSC pour les élections de 2023, elles sont satisfaites à un certain nombre de préoccupations soulevées dont les plus pertinentes sont : l’électrification, l’eau, afin d’amener les femmes à prendre une part active dans la gestion de la cité et à la prise de décision à tous les niveaux.
La Pros.
3 juillet 1923 - 3 juillet 2023 : cent ans se sont écoulés depuis la naissance de Hortense Goma Massunda, l’épouse du Président Joseph Kasa-Vubu. Pour se souvenir de cette dame décédée depuis vingt-six ans, Hortense Kiatazabu De Buck Muamba, sa petite-fille, a organisé la célébration de son centenaire de naissance. Notre rédaction est allée à sa rencontre.
La Prospérité : Madame Hortense Kiatazabu, vous venez de célébrer le centenaire de naissance de votre grand-mère, Hortense Goma Massunda, la première Première Dame de la République Démocratique du Congo. Que ressentez-vous en ce moment ?
Mme Hortense K. : une grande joie m’anime car, cent ans après la naissance de notre grand-mère, nous avons l’honneur, le privilège, et la grâce de célébrer cette grande dame qui n’a pas pu marquer les esprits comme beaucoup de ses congénères mais qui, malgré tout, a laissé des traces indélébiles que nous sommes, nous sa descendance.
La Prospérité : votre grand-mère était cent pourcent Muyombe. Comment se fait-il que vous écrivez son nom ‘‘Goma Massunda’’ ?
Mme Hortense K. : c’est une erreur matérielle, lors de l’établissement d’un document par l’autorité administrative coloniale – je pense. Et finalement, c’est resté. Elle-même signait ‘‘Goma’’, pour se conformer aux documents officiels. C’est pour cela que je continue avec ‘‘Goma’’. Mais nous savons tous que le nom original est Ngoma Masunda.
La Prospérité : La veuve Kasa-Vubu a quitté ce monde en 1996, à l’âge de 73 ans, et l’opinion parle très rarement d’elle. Va-t-on encore la jeter dans les oubliettes, après la célébration de ce centenaire ?
Mme Hortense K. : en effet, nous avons fait ce regrettable constat de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. Ainsi avons-nous été animés par le souci d’honorer et de raviver sa mémoire. C’est dans ce contexte que nous avons créé, il y a deux ans, la Fondation Hortense KIATAZABU, en sigle Fondation HK, que je préside.
La Prospérité : la Fondation HK entend honorer Madame Hortense Goma et raviver sa mémoire. Quelles actions mettez-vous en place pour matérialiser ce projet ?
Mme Hortense K. : nous allons perpétuer la mémoire de maman Hortense par plusieurs actions, entre autres l’encadrement socio-professionnel de la jeune fille congolaise en général et celle de notre contrée en particulier, en créant notamment un programme de formation académique appelé « Hortensia Academy » ; des actions concrètes et des œuvres caritatives particulièrement à Kangu, mais aussi, par extension, dans le Kongo Central.
La Prospérité : Kangu se trouve dans la région du Mayombe, au Kongo central. Pourquoi ce choix ?
Mme Hortense K. : Tenez, c’est à Kangu que Maman Hortense a vu le jour. C’est là qu’elle a suivi son cursus scolaire jusqu’à y rencontrer son futur époux avec qui elle s’unira en 1941. Kangu reste donc le berceau de son histoire que nous ne pouvons dissocier de celle de son illustre époux, car c’est bien là-bas que tout a commencé.
La Prospérité : vous avez parlé de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. A travers quel héritage peut-on se souvenir d’elle ?
Mme Hortense K. : elle a posé plusieurs actions en tant que Première Dame de notre pays ; actions qui illustrent à suffisance son altruisme, son amour du prochain, son souci de toujours en venir en aide aux nécessiteux. A titre d’exemple nous citerons l’inauguration en 1962, du Centre de Rééducation des Handicapés Physiques de Léopoldville, sur invitation de la Croix-Rouge.
La Prospérité : votre grand-mère a eu beaucoup de petits-fils et petites-filles. Qu’est-ce qui vous donne le privilège d’être en avant plan d’une telle initiative ?
Mme Hortense : je suis la fille de Marie-Rose Kasa-Vubu. Je suis l’aînée de ses petits-fils et petites-filles, et je porte son prénom – Hortense. J’estime que si on parle souvent de droit d’aînesse, cela implique aussi des devoirs. Voilà pourquoi j’ai pris à bras le corps cette initiative d’immortaliser celle dont je porte le nom.
La Prospérité : un dernier mot à nos lecteurs ?
Mme Hortense K. : désormais, nous n’aurons de cesse de faire parler de cette grande dame, femme de valeur qui aura survécu vingt-sept ans après la disparition de son illustre époux, le Président Joseph Kasa-Vubu. Afin de soutenir nos projets sociaux et perpétuer ainsi cette vision d’entraide et de solidarité, nous aurons grandement besoin de vos gestes de solidarité et de générosité. Nous faisons le vœu de parachever ce qu’elle n’aura pas su terminer.
Propos recueillis par Prosper Mbumba
Journaliste indépendant
Il fera 55 ans, jour pour jour depuis que l’un des pères de l’indépendance, Moïse Tshombe a quitté la terre des hommes. L’ambassadeur Isabelle Tshombe, l’une de ses filles biologiques sollicite de la part de l’Etat congolais une reconnaissance pour les mérites reconnus à l’illustre disparu. Dans une interview sur les antennes de la RTNC, madame l’ambassadeur a retracé l’histoire de cette grande figure du pays, qui aura passé toute sa vie dans la lutte pour un Congo libre, digne et prospère.
Plus de cinq décennies après, Mme l’ambassadeur pense qu’il est aujourd’hui important que l’Etat congolais puisse songer enfin à cette figure de renom, en permettant notamment le rapatriement de son corps. «Il est important que nous puissions songer enfin à lui permettre de venir reposer sur la terre de ses ancêtres et de lui rendre effectivement l’hommage qu’il mérite et le replacer dans l’exactitude de l’histoire. Pas dans l’histoire qu’ont écrit les vainqueurs de cette époque-là. Mais la vraie histoire, l’histoire qui nous interpelle puisque jusqu’à aujourd’hui, il est une de nos icônes historiques », exhorte-t-elle.
Unificateur, démocrate et redresseur de l’économie nationale
Par ailleurs, Isabelle Tshombe qualifie de «faux procès», toute tendance de l’opinion qui identifie cet illustre personnage comme sécessionniste, et rappelle que c’est grâce à son père que la RDC a connu les premières élections démocratiques et pacifiques. «C’est à Moïse Tshombe que l’on doit l’unification, les premières élections et le redressement économique du pays », dit-elle.
Elle rappelle que Tshombe avait non seulement un rôle important dans la table ronde de Bruxelles convoquée en 1959, mais avait également un autre rôle de président du Front commun. «Ce front commun a été composé d’hommes politiques, de représentants des différents partis politiques mais aussi de gens qui composaient la société civile, ça allait même jusqu’à des artistes, des musiciens. Je dirai toute cette brochette de personnages qui représentaient la société congolaise qui se réunissaient à Bruxelles avaient choisi Moïse Tshombe pour être le président du Front commun. Donc, c’est en tant que président du front commun qu’il a exigé l’arrivée de Patrice Lumumba aux assises de la table ronde. Ce sont ces hommes-là qui ont œuvré pour que notre pays puisse accéder à l’indépendance », rappelle-t-elle.
Plus loin, elle rappelle que c’est son père Tshombe qui est venu, en tant que Premier ministre, réunifier le pays et lui donner un essor économique. Et c’est lui aussi qui a œuvré pour que dans ce pays qu’il y ait les premières élections pluralistes, libres et transparentes. Donc, les premières élections générales qu’il ya eu, c’est à Moïse Tshombe qu’on les doit. Ce drapeau devant lequel aujourd’hui nous nous inclinons, c’est encore à Moïse Tshombe qu’on le doit. Le nom de la République Démocratique du Congo, c’est encore à Moïse Tshombe qu’on le doit puisque tout cela était inscrit dans la constitution de 1964 à Luluabourg. Donc, jusqu’aujourd’hui, nous sommes tributaires de sa contribution à l’indépendance du pays. Mais, sa contribution aussi à redonner aux Congolaises et aux Congolais surtout la fierté d’appartenir à un grand pays et surtout le courage politique qu’il a eu. Je crois que c’est important de s’en souvenir et de rendre à César comme on dit ‘’A César ce qui est à César ‘’.
Isabelle Tshombe considère, en outre, que la journée du 30 juin dédiée à l’indépendance devait être aussi l’occasion pour les congolais de réfléchir profondément pour se poser des questions : «est-ce que nous avons pu effectivement construire ce pays selon les vœux des pères de notre indépendance?», souligne Mme l’ambassadeur.
Fidel Songo
Dans le cadre du projet "Congo au féminin ", la première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi a honoré la mémoire de la première première Dame de la RDC, Hortense Goma Masunda épouse de Feu Joseph Kasa-Vubu en prenant part à la messe d'action de grâce dite en la paroisse Notre Dame de Fatima de la Gombe le lundi 3 juillet 2023. Hortense Goma Masunda est née en 1923 à Kangu au Kongo Central.
La Présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a voulu par sa présence non seulement honorer la mémoire de maman Kasa-Vubu, mais aussi et surtout raviver la mémoire collective sur ce que fut cette Première dame du Congo à travers son projet "Congo au féminin".
De son côté, Hortense Kiatazabu DE BUCK Muamba, première petite fille de Hortense Goma a reconnu cette marque d'attention de la First Lady Denise Nyakeru Tshisekedi. « C'est un grand honneur pour nous. Je me sens très fière de savoir qu'elle a été reconnue par ce projet. Ce n'est qu'une continuité d'avoir la distinguée première Dame parmi nous ce soir», a-t-elle dit.
Pour perpétuer la mémoire de Hortense Goma Masunda, la Fondation Hortense Kiatazabu a été créée avec comme mission de préserver la mémoire de la 1ère première Dame de la RDC à travers les actions concrètes et caritatives, précisément dans la localité de Kangu et au Kongo Central.
Rappelons que Hortense Goma Masunda fut première dame de 1960 à 1965.
Elle perdra son mari, Feu Kasa-vubu le 24 mars 1969 et elle-même décède le 18 octobre 1996 à Kinshasa, à l'âge de 73 ans.
La Pros.
La décision de la région francophone du Canada, le Québec, de ne pas envoyer ses athlètes et artistes aux IXès Jeux de la Francophonie de Kinshasa, est tombée tel un couperet dans les oreilles des Congolais. A près de 25 jours de la tenue de ce rendez-vous prévu du 28 juillet au 06 août 2023, la RDC s’estime poignardée dans le dos après avoir engagé ces travaux de titan.
La sénatrice Francine Muyumba est montée sur ses quatre chevaux pour dénoncer ce qu’elle qualifie de «manipulation visant à discréditer la RDC» en évoquant des raisons de «santé» et de «sécurité». Cette ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse fait savoir : « Ce qu’évoque le gouvernement du Québec n’a aucun sens. La francophonie doit comprendre que la RDC est un pays membre et pas de moindre. En tant qu’organisation, elle se doit de déjouer les manœuvres dilatoires de certains de ses dirigeants qui poussent les Etats à se manifester négativement pour obtenir l’annulation de la tenue de ces jeux à Kinshasa».
Par conséquent, elle invite le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à convoquer l’ambassadeur du Canada pour «comprendre mieux les motivations jusque-là moins convaincantes de la décision de son pays au risque d’influencer négativement les autres Etats membres».
Le Canada s’était désisté
Le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), composé de 18 Etats et gouvernements membres, s’était réuni les 14 et 15 février 2019 au siège de l’OIF à Paris pour prendre acte du désengagement du Canada à organiser les IXès jeux de la Francophonie. La RDC qui a pris la relève comme candidate à l’Organisation de ce jeu après que le Canada a désisté, met les bouchées doubles pour que les infrastructures puissent être rendues au Comité avant le délai.
Entretemps, aucun athlète pour le Rwanda. Kigali n’avait pas confirmé la participation de ses athlètes compte tenu de la tension entre les deux pays. Tandis qu’à la 123ème réunion du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), mercredi 21 juin dernier à Paris, les pays membres avaient reconnu les efforts fournis par la RDC pour relever le défi.
Emma Muntu
A travers son projet "Congo au féminin ", la première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, tient sa promesse d'honorer les femmes qui ont marqué l'histoire de la République démocratique du Congo. Dans ce même cadre, le premier volume du livre "Légendes du Congo" a été rédigé. Cet ouvrage de 161 pages a été présenté, le jeudi 29 juin 2023 dernier lors d'une cérémonie organisée à la cité de l'Union africaine (UA), en présence du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et quelques membres du gouvernement.
Ce livre raconte les prouesses de ces dames exceptionnelles qui ont marqué l'histoire de la RDC. Dans le premier volume, Marie-Antoinette Mobutu, le duo Angebi et Kanzaku, Micheline Sasa, Elisabeth Mweya Tol'Ande, Françoise De Meyer, Catherine Nzuziwa Mbombo, Friederike Liyolo et Marie-Eugénie Mpongo ont été racontés à travers des écrits et images. Après sa présentation, cet ouvrage a été remis au Chef du gouvernement qui, à son tour, l'a remis à la Ministre de la Culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha. Il s'en est suivi la diffusion d'un documentaire de 35 minutes réalisé sur l'ancienne Première Dame, Bobi Ladawa.
Prenant la parole, l'épouse du Chef de l'Etat Denise Nyakeru Tshisekedi, a remercié ces femmes exceptionnelles pour leurs contributions à l'écriture de l'histoire du pays. Elle a aussi réaffirmé son engagement de promouvoir la jeune fille et la femme congolaises.
«Je vais commencer par remercier nos mamans pour leurs contributions à l'écriture de l'histoire de notre pays, chacune dans son secteur et domaine de compétence. J'ai découvert aussi avec admiration beaucoup de choses que je ne savais pas sur elles, c'est donc avec fierté que nous les honorons. Le voyage ne fait que commencer. À vous, chers partenaires, je vous invite à accompagner ce projet pour mettre en lumière ces femmes qui ont contribué dans l'histoire de notre pays. La suite de ce beau voyage et de découverte aura besoin de votre soutien : vous, opérateurs culturels. Je tiens à ce que vous sachez que je suis disponible pour la promotion de la jeune fille et la femme congolaises », a déclaré Denise Nyakeru Tshisekedi.
Bien avant cela, la directrice de cabinet de la première Dame, Nathalie Lwamba, a rappelé les objectifs du Projet "Congo au féminin" visant à redonner à ces dames leur place dans le livre d'histoire de la RDC. « Ce fût donc une évidence pour la distinguée Première Dame, madame Denise Nyakeru Tshisekedi, de souhaiter redonner toute leur place à ces femmes dans le livre d'histoire », a-t-elle dit.
Par ailleurs, le gouvernement, à travers la Ministre de la Culture, Catherine Kathungu Furaha, a promis d'accompagner ce Programme qui honore les femmes congolaises.
Notons que sur instruction de Denise Nyakeru Tshisekedi, cet ouvrage n'est pas à vendre. L'idée, est de vulgariser les actions de ces femmes parfois méconnues du grand public.
Rappelons que, le Projet "Congo au Féminin" a été lancé par Denise Nyakeru Tshisekedi le 29 octobre 2020. Son objectif est de raconter l'histoire des femmes qui ont marqué l'histoire de la RDC durant les 60 dernières années à travers un ouvrage et des documentaires.
La Pros.
L'organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD en sigle, a choisi la Capitale congolaise pour célébrer son 20ièmeanniversaire. Avant le grand jour prévu le 17 juin, plusieurs autres activités culturelles ont été organisées. Sur ce, la distinguée première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, vice-présidente de cette organisation, a inauguré le jeudi 15 juin dernier dans la soirée, le village de l’OPDAD érigé à l'Académie des Beaux-arts. La coupure du ruban symbolique a donné le ton de cette grande célébration.
Accompagnée de la Première Dame Centrafricaine Brigitte Touadera, des membres du Secrétariat de l’OPDAD et autres délégations déjà à Kinshasa, l'épouse du Chef de l'Etat a visité quelques stands érigés par les structures étatiques, les sociétés commerciales et les petites et moyennes entreprises et a reçu des informations sur les offres et produits présentés.
Le village OPDAD a valorisé au mieux le savoir des congolais. Les hôtes de la RDC ont notamment pu y découvrir le génie congolais à travers cette grande exposition des produits et services locaux.
Des prestations scéniques ont agrémenté cette soirée inaugurale du village de l'OPDAD qui a été ouvert au public pendant tout le week-end.
La Pros.