L’arène politique de la République Démocratique du Congo est toujours agitée. Une situation aggravée depuis la condamnation à mort de l’ancien sénateur à vie Joseph Kabila par la Haute cour militaire. L’Union sacrée a ôté ses gants pour répondre au F...
Le Ministère des Finances a organisé, vendredi 15 août 2025, au Centre Financier de Kinshasa, une rencontre d'échange avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) pour marquer le coup d’envoi de la généralisation de la facture normalisée. L'objectif de cette réforme est de rassurer les opérateurs économiques, présenter les mesures d'accompagnement et réaffirmer la détermination du Gouvernement à moderniser la collecte de la TVA. Placée sous la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, et portée par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, cette rencontre visait à fluidifier la généralisation de la réforme sur la facture normalisée, effective depuis le 1er août 2025.
La cérémonie, présidée par la Vice-Ministre des Finances, Gracia Yamba Kazadi, a permis de présenter les deux outils majeurs de cette réforme pour les entreprises assujetties à la TVA notamment, les Dispositifs Electroniques Fiscaux (DEF) et la procédure d’homologation des logiciels de facturation.
Une réforme pour la transparence, pas une nouvelle taxe
Dans son discours, au nom du Ministre Doudou Fwamba, la Vice-Ministre a tenu à clarifier l'esprit de la réforme. ‘’Face aux difficultés, il est essentiel que chaque citoyen, acteur économique et partenaire, se mobilise pour soutenir la vision du Chef de l’Etat et les initiatives du Gouvernement’’, a-t-elle déclaré, avant d'insister sur un point capital.
‘’La mise en place de la facture normalisée n'a pas pour objectif de créer une nouvelle taxe, mais repose sur un mécanisme technologique et réglementaire qui stabilise la collecte de la TVA et assure une plus grande transparence dans les transactions commerciales’’, a martelé Gracia Yamba.
Cette réforme, dont la phase pilote a été lancée en septembre 2024, offre de nombreux avantages : la lutte efficace contre la concurrence déloyale en s'assurant que toutes les entreprises collectent et reversent la TVA ; l’amélioration de la transparence des transactions commerciales ; la fiabilisation des données fiscales pour une meilleure planification économique ; et la protection des consommateurs contre les fausses factures.
Plus loin dans son discours, Gracia Yamba a lancé un appel pour un soutien tous azimuts, aux réformes portées par le Président République. ‘’L'engagement collectif à soutenir la vision du Chef de l’Etat et les initiatives du gouvernement, c'est l'un des leviers déterminant pour la réussite de notre pays. L'histoire de la nation congolaise témoigne de notre remarquable capacité de surmonter nos crises. A maintes reprises, notre peuple a su faire preuve de solidarité et d'esprit de dépassement pour construire une paix durable et préserver l'intégrité du territoire’’, a-t-elle insisté.
Des mesures d'accompagnement concrètes pour les entreprises
Conscient des défis que représente cette transition, le Gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs de soutien. La Vice-Ministre a invité les entreprises à se rapprocher de la Direction Générale des Impôts (DGI) pour en bénéficier.
‘’Les Modules de Contrôle de Facturation (MCF) sont disponibles gratuitement sur demande auprès de la DGI. Les entreprises qui acquièrent des Dispositifs Electroniques Fiscaux (DEF) physiques peuvent bénéficier, sur demande, d'un remboursement de 50% du coût d'acquisition sous forme de crédit d'impôt. La première liste des Systèmes de Facturation Electronique (SFE) homologués sera publiée dès la première quinzaine de septembre 2025. C'est ensemble, administration fiscale et secteur privé, que nous pourrons bâtir un environnement des affaires plus simple, compétitif et équitable’’, a conclu la Vice-Ministre.
La DGI et la FEC saluent une avancée majeure
Présent à la rencontre, le Directeur Général de la DGI, Barnabé Muakadi, a salué la volonté du Gouvernement de moderniser la gestion de la taxe sur la valeur ajoutée, par la mise en place de dispositifs électroniques fiscaux permettant de suivre en temps réel les opérations réalisées par les entreprises.
De son côté, le représentant de la FEC a salué le haut niveau de collaboration avec le Ministère des Finances et la DGI. Il a toutefois formulé une recommandation : ‘’Nous demandons à la DGI d’intensifier les activités de sensibilisation de manière à relayer les préoccupations des entreprises et des services publics’’. Reconnaissant que toute réforme nécessite des ajustements, il a affirmé : ‘’Nous comptons sur le concours de tout le monde pour que cette réforme soit un succès’’.
Cette rencontre marque une étape décisive dans le dialogue entre l'État et le secteur privé, essentiel pour la réussite d'une réforme structurante visant à élargir l'assiette fiscale et à garantir une plus grande justice fiscale pour le développement de l'économie nationale.
Accusé d’avoir tiré profit des minerais de la République Démocratique du Congo, les Etats-Unis ont infligé, mardi 12 août 2025, des sanctions au groupe armé Parico FF évoluant dans l’Est du pays. Les entreprises congolaises et chinoises liées à ce commerce illégal ont également été sanctionnées. Une décision qui intervient alors que Washington cherche à mettre fin au conflit dans cette région riche en ressources minérales et attirer ainsi des investissements américains.
Le Trésor américain a sanctionné plusieurs entités liées au commerce illégal des minerais dans l’Est de la RDC. Washington annonçait, mardi soir, qu’il sanctionnait ce groupe armé qui contrôlait jusqu’à l’année dernière l’important complexe minier de Rubaya qui produit jusqu’à 15% de la production mondiale du coltan, un minerai qui est transformé en tantale : un composant essentiel dans l’électronique.
Outre la milice Parico FF, les USA ont également sanctionné une société congolaise ainsi que deux entreprises basées à Hong Kong impliquées dans ce commerce. Des sanctions qui ont surpris parce que ce sont désormais les rebelles du M23 qui contrôlent les mines de Rubaya alors que Washington ne l’a pas sanctionné.
Les raisons exactes ne sont pas claires. Mais Washington s’investit fortement dans la résolution de la crise du M23 et soutient les négociations entre Kinshasa et le groupe rebelle. A ce stade, sanctionner le M23 serait perçu comme une entrave au processus de paix auquel Washington est intégralement engagé.
L’administration Trump a dit clairement aussi qu’elle s’intéressait aux minerais de la région.
Dans une déclaration, le Trésor américain a dit qu’il n’hésiterait pas à prendre des mesures contre le groupe qui empêche les Etats-Unis d’accéder aux minerais essentiels à leur défense nationale.
Kinshasa a accueilli, le jeudi 31 juillet 2025, la 8ème Réunion des Ministres des Mines de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Tenue à l’hôtel Hilton, cette rencontre cruciale, placée sous le thème "Consolider la paix et la sécurité pour un développement durable dans la région des Grands Lacs", a mis l'accent sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et la promotion d'une gouvernance minière responsable.
Coordonnée par le Ministre de l'Intégration régionale, Didier Mazenga, la réunion a été marquée par une intervention forte du Ministre des Mines, Kizito Pakabomba. Ce dernier a réaffirmé l'engagement du pays, sous l'impulsion du Président Félix Tshisekedi, pour une gestion transparente des richesses minières, tout en dénonçant la persistance de la contrebande qui alimente l'insécurité dans l'Est du pays.
Au cœur de son discours, le Ministre Kizito Pakabomba a souligné le rôle vital du Mécanisme Régional de Certification (MRC), l'un des six outils de l'Initiative Régionale contre l'Exploitation Illégale des Ressources Naturelles (IRRN).
‘’Ce mécanisme n'est pas un simple document administratif. Il est notre garantie de transparence, notre barrière commune contre les circuits illicites, et surtout, il est le fondement de la confiance internationale envers les minerais issus de notre région. Sans lui, nous ouvrons la porte à l'anarchie, aux groupes armés, aux mafias transfrontalières’’, a-t-il martelé.
Face aux défis persistants notamment, des écarts d'application entre les Etats membres créant des "zones grises", la RDC a rappelé les mesures concrètes déjà prises, comme la classification de plusieurs sites miniers en zone rouge et la saisine officielle de la CIRGL pour une enquête sur le trafic transfrontalier présumé vers le Rwanda.
Trois propositions concrètes pour passer à l'action
Pour transformer les déclarations en résultats tangibles, le Ministre des Mines a formulé trois propositions majeures au nom de la République Démocratique du Congo :
1. Renforcer la mise en œuvre du MRC par des audits indépendants et l'instauration de mécanismes de sanction en cas de non-conformité persistante.
2. Mettre en place une task force régionale sous l'égide de la CIRGL pour appuyer les enquêtes et vérifier les chaînes d'approvisionnement sensibles.
3. Accélérer la mise en service du laboratoire régional d'analyse en Tanzanie, un levier jugé stratégique pour crédibiliser l'ensemble du processus de certification.
‘’Les peuples de la région des Grands Lacs nous regardent. Ils attendent des réponses. Et surtout, ils attendent des résultats. C'est ensemble que nous pourrons bâtir une région où les minerais ne servent plus à financer la guerre, mais à construire l'avenir’’, a conclu le Ministre Pakabomba.
Un appel à la volonté politique et à la mutualisation des efforts
Dans son mot d'ouverture, le Ministre de l'Intégration Régionale, Didier Mazenga, a rendu un vibrant hommage au Président Félix Tshisekedi pour son engagement en faveur de la stabilité régionale. Il a insisté sur la nécessité d'une volonté politique forte de la part de tous les Etats membres pour assurer le développement.
‘’Je suis convaincu qu'avec les ressources dont regorge la Région des Grands Lacs couplées à la volonté politique de nos autorités, il est possible d'assurer ce développement auquel aspirent profondément les peuples de nos Etats respectifs. Cela exige, certes, la mutualisation des efforts’’, a-t-il déclaré, remerciant également la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka pour son implication.
Cette 8ème réunion se veut donc un tournant, où les engagements devront être vérifiables et la solidarité active pour que les richesses du sous-sol deviennent enfin un vecteur de paix et de prospérité partagée.
La Pros.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DES MINES A L’OCCASION DE LA 8ème REUNION DE MINISTRES DES MINES DE LA CIRGL
Excellences Monsieur le Ministre des mines de la République du Soudan, président en exercice du comité des Ministres en charge des Mines,
Excellences Messieurs les Ministres des mines des Etats membres de la CIRGL, Chers collègues,
Monsieur le Secrétaire exécutif de la CIRGL,
Messieurs les Ambassadeurs accrédités en RDC,
Chers participants,
Mesdames et Messieurs
C'est pour moi un honneur et un privilège de vous accueillir ici à Kinshasa à l'occasion de cette 8" Réunion ordinaire des Ministres en charge des Mines de la CIRGL.
Je vous souhaite la bienvenue dans la capitale de la République Démocratique du Congo, pays au cœur de l'Afrique, engagé, selon la vision de Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et Chef de l'Etat, et sous la conduite de Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka Première Ministre et cheffe du gouvernement, dans la construction d'un espace régional fondé sur la paix, la transparence et le développement durable.
Le thème retenu pour nos travaux Consolider la paix et la sécurité pour un développement durable dans la région des Grands Lacs-résonne avec une acuité toute particulière pour nous, responsables du secteur minier. Il nous oblige à confronter avec lucidité les réalités de notre sous- région, où les ressources naturelles, qui devraient être une bénédiction pour nos peuples, alimentent encore trop souvent l'instabilité.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de mettre l'accent sur ce qui constitue, à mon sens, l'épine dorsale de notre coopération minière régionale le Mécanisme Régional de Certification (MRC), l'un des six outils phares de l'Initiative Régionale contre l'Exploitation Illégale des Ressources Naturelles (IRRN).
Ce mécanisme n'est pas un simple document administratif. Il est notre garantie de transparence, notre barrière commune contre les circuits illicites, et surtout, il est le fondement de la confiance internationale envers les minerais issus de notre région.
Le MRC est la réponse collective que nous avons formulée pour rompre le lien entre minerais et conflits. Il est la clé de voûte de tout effort de formalisation, de traçabilité et de légitimation de notre commerce minier. Sans lui, nous ouvrons la porte à l'anarchie, aux groupes armés, aux mafias transfrontalières.
C'est pourquoi, plus que jamais, sa pleine application doit être une priorité absolue pour chacun de nos États.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Lors de la 6ème Réunion des Ministres, tenue en novembre 2021, nous avons appelé à une évaluation complète de la mise en œuvre des six outils dans les États membres. Aujourd’hui, nous saluons les progrès accomplis cette évaluation est en cours, nous devons la consolider et ses premières conclusions seront présentées lors de l'atelier d'Entebbe le mois prochain.
Mais nous devons aussi reconnaître les défis persistants. Des écarts importants subsistent entre les États en matière d'intégration du MRC dans les cadres juridiques et opérationnels. Cette situation crée des zones grises, que certains exploitent pour détourner nos ressources au détriment de nos peuples.
La République Démocratique du Congo a récemment été confrontée à cette problématique Depuis le début de l'année 2025, l'Intensification de la contrebande minière vers des pays voisins a contribué à aggraver l'insécurité dans l'Est de notre territoire Face à cela, sous l'impulsion du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et avec l’accompagnement de Madame la Première Ministre, le Ministère des Mines a pris des mesures concrètes. Parmi celles-ci :
La classification en zone rouge de plusieurs sites miniers sensibles par arrêté du 12 février 2025.
Des correspondances officielles adressées au Secrétariat exécutif de la CIRGL (18 février et 21 mars 2025), demandant l'ouverture d'une commission d'enquête sur le trafic transfrontalier présumé des minerais vers le Rwanda.
Je me félicite que la réunion extraordinaire de Lusaka, tenue le 2 mai dernier, ait su entendre notre appel, et amorcé une dynamique nouvelle de réponse régionale Il nous revient désormais, ici à Kinshasa, d'évaluer les avancées concrètes et de renforcer les instruments à notre disposition.
Excellences,
Chers Collègues,
La RDC n'est pas seule à tirer la sonnette d'alarme. La République du Soudan a également saisi le Secrétariat sur la question de zones minières tombées sous le contrôle de la milice RSF. Ces deux cas, bien que différents, traduisent une même réalité tant que des minerais sortiront de notre sol sans certification, sans traçabilité, et sans contrôle, notre région restera vulnérable.
Nous avons les outils. Nous avons l'expérience. Ce qui manque parfois, c'est la volonté politique de les appliquer pleinement.
C'est pourquoi je formule ici trois propositions claires:
1 Renforcer la mise en œuvre du MRC dans tous les États membres, y compris par des audits indépendants, des appuis techniques ciblés, et des mécanismes de sanction en cas de non- conformité persistante.
2 Mettre en place une task force régionale, sous l'égide du Secrétariat exécutif, pour appuyer les enquêtes et vérifier les chaines d'approvisionnement sensibles.
3. Accélérer la mise en service du laboratoire régional d'analyse en Tanzanie, dont la disponibilité constitue un levier stratégique pour crédibiliser le MRC Excellences,
Le MRC n'est pas un luxe administratif. C'est une exigence de survie pour nos économies, une condition sine qua non pour restaurer la confiance de nos citoyens et de nos partenaires internationaux.
Je lance donc un appel que cette 8ème Réunion ne soit pas simplement celle des déclarations, mais celle des engagements vérifiables, des outils pleinement opérationnels, et d'un esprit de solidarité active.
Solidarité, car nous n'avancerons que si aucun État membre n'est laissé en marge. Mais exigence aussi, car aucun ne doit ralentir la dynamique collective par inertie ou complaisance.
La Région des Grands Lacs mérite mieux que d'être un épicentre de conflits liés aux minerais. Elle peut et doit devenir un modèle de transformation locale, de commerce équitable, et d'intégration économique inclusive.
Excellences,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Les peuples de la région des Grands Lacs nous regardent. Ils attendent des réponses. Et surtout, ils attendent des résultats.
Ne leur donnons pas des textes sans vie. Donnons-leur des décisions fortes, une gouvernance Intégre, et une coopération sincère.
C'est ensemble que nous pourrons bâtir une région où les minerais ne servent plus à financer la guerre, mais à construire l'avenir.
Je vous remercie de votre attention et de votre engagement
Kizito PAKABOMBA KAPINGA MULUME, Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo.
Le Gouverneur nouvellement nommé de la Banque Centrale du Congo (BCC), André Wameso, a été officiellement installé dans ses fonctions le lundi 4 août 2025, à l’issue d’une cérémonie solennelle de remise et reprise avec sa prédécesseure, Malangu Kabedi Mbuyi Marie-France, organisée au siège de l’institution, à Kinshasa. Cette cérémonie, empreinte de solennité institutionnelle, a été présidée par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, agissant au nom du Gouvernement de la République.
Directives
Dans son adresse circonstanciée, le Ministre des Finances a salué l’expertise éprouvée, le sens du patriotisme et la vision stratégique du nouveau Gouverneur, tout en rendant un hommage appuyé au leadership de la Gouverneure sortante, Mme Malangu Kabedi Mbuyi, pour le travail accompli à la tête de la BCC au cours de son mandat.
Il a rappelé le rôle fondamental de la Banque Centrale en tant que pilier de la souveraineté monétaire du pays, soulignant les attentes fortes qui accompagnent cette nouvelle phase de gouvernance.
« La Banque Centrale est un pilier de notre souveraineté monétaire. Nous avons confiance en la capacité du nouveau Gouverneur à poursuivre les réformes, dans l’intérêt du peuple congolais », a déclaré Doudou Fwamba. Souveraineté monétaire
Dans sa première déclaration publique en tant que Gouverneur de la BCC, André Wameso a exprimé sa profonde reconnaissance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la confiance placée en sa personne, à travers cette haute responsabilité économique et régalienne. Il a, par la même occasion, sollicité le concours et l’engagement de l’ensemble du personnel de la Banque pour relever les nombreux défis qui interpellent l’institution.
« Madame la Gouverneure avait compris que la ressource la plus importante d'un pays ou d'une entreprise, ce sont les hommes et les femmes. Je promets de continuer dans cette direction et d'aller plus loin, notamment en matière de formation et de crédits sociaux », a-t-il affirmé.
André Wameso a insisté sur l'un des défis majeurs de son mandat : restaurer la confiance dans la monnaie nationale. « On ne peut pas avoir une politique monétaire efficace dans un environnement où plus de 80 % des transactions se font en devise étrangère. Le plus grand défi est de faire aimer et adopter le franc congolais par les Congolais », a-t-il déclaré.
De son côté, Mme Malangu Kabedi a exprimé sa reconnaissance envers le chef de l'État pour cette mission historique et formulé ‘’le vœu que les résultats en grangés servent de tremplin pour renforcer davantage l'Institut d'émission’’. Son mandat restera marqué par une stabilité monétaire relative et des réformes internes, notamment en matière de gouvernance et d'amélioration des conditions social les des agents.
Enjeux et perspectives
La nomination d’André Wameso intervient dans un contexte marqué par la volonté des autorités congolaises de consolider les acquis macroéconomiques, de renforcer la stabilité du cadre financier national et de moderniser en profondeur le système bancaire du pays. À ce titre, plusieurs chantiers prioritaires attendent le nouveau locataire de l’avenue du Commerce, parmi lesquels la maîtrise de l’inflation, la stabilisation durable du taux de change, la promotion de l’inclusion financière, ainsi que la digitalisation des services bancaires.
Homme de rigueur et de vision, André Wameso arrive à la tête de la BCC fort d’une riche expérience dans les arcanes de l’État. Avant sa nomination, il occupait les fonctions stratégiques de Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État en charge des questions économico-financières. Son profil technocratique, conjugué à une connaissance approfondie des dossiers macroéconomiques, fait de lui une figure centrale dans la mise en œuvre des grandes réformes financières engagées sous l’impulsion du Président de la République.
En succédant à Mme Malangu Kabedi Mbuyi, première femme Gouverneure de la Banque centrale, André Wameso hérite d’une institution en pleine transformation, appelée à jouer un rôle de plus en plus actif dans l’édification d’une économie congolaise résiliente, compétitive et orientée vers le développement durable.
Sous l’impulsion d’une gouvernance proactive, le Centre d’expertise, d’évaluation et de certification (CEEC) s’impose aujourd’hui comme le moteur discret mais essentiel des réformes minières en RDC. Loin des effets d’annonce, l’institution avance à pas sûrs, portée par un comité de gestion mobilisé sous la direction du DG Freddy Muamba Kanyinku. Chaque action témoigne d’une stratégie cohérente : consolider la traçabilité en partenariat avec l’Inspection générale des finances, former des diplomates économiques capables de défendre les intérêts miniers congolais sur les marchés mondiaux, et doter le pays d’un laboratoire de pointe à Kolwezi, unanimement salué par les élus comme un acte souverain. Ces initiatives ne sont pas de simples ajustements techniques ; elles incarnent une ambition : hisser la gouvernance minière congolaise au rang des standards internationaux, conformément à la vision présidentielle d’un secteur minier transparent, performant et maître de son destin.
L’IGF et le CEEC misent sur la transparence
L’Inspection générale des finances (IGF) poursuit sa stratégie de consolidation des partenariats dans la gouvernance publique. Le mardi 22 juillet 2025, son chef de service, Christophe Bitasimwa, a reçu dans son cabinet de travail deux délégations : celle du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances précieuses (CEEC) et celle de la Rawbank.
Avec le CEEC, dirigé par son directeur général, les échanges ont porté sur l’harmonisation des cadres de travail, notamment dans le suivi des flux issus du secteur minier. L’objectif : renforcer la traçabilité et la certification des ressources précieuses. « La vision est claire : aucun gramme ne doit échapper au contrôle de l’État. C’est l’instruction du chef de l’État et nous la traduisons en actes avec l’IGF », a insisté le directeur général du CEEC.
La rencontre avec Rawbank a porté sur la gestion bancaire des comptes des agents de l’IGF. Ces initiatives traduisent la volonté de l’institution de bâtir des relations de confiance avec ses partenaires, en plaçant la transparence et la performance au cœur de son action.
Diplomatie économique : le CEEC prépare ses ambassadeurs
Durant cinq jours, des cadres et agents du CEEC ont suivi une formation axée sur la diplomatie économique, clôturée par la remise de brevets. Objectif : mieux défendre les intérêts miniers de la RDC sur la scène internationale.
« Nous ne serons plus seulement des techniciens. Nous devenons des diplomates économiques capables de défendre la RDC avec compétence et fermeté », a affirmé Divin Muamba Kalenga, l’un des lauréats.
De son côté, Dave Kalemba, président du conseil d’administration, a rappelé la mission stratégique du CEEC : « Nous ne pouvons plus nous contenter de certifier des minerais. Nous devons être des acteurs de l’influence congolaise dans le monde. Cette formation est une arme économique et diplomatique. »
Le secrétaire général aux Affaires étrangères, Théo Mabenga Kalenga, a mis en garde : « La réussite de cette formation ne doit pas rester théorique. Elle doit se traduire par une loyauté sans faille et des actes qui défendent les intérêts de notre nation. »
Pour Freddy Muamba, directeur général du CEEC, « ce programme matérialise la diplomatie agissante voulue par le président Félix Tshisekedi. Nous ne représentons pas seulement une institution, nous portons la souveraineté minière du pays. »
Kolwezi : un laboratoire salué comme une avancée souveraine
A Kolwezi, une mission parlementaire a visité le laboratoire d’analyse minérale du CEEC à Musompo. Devant des installations ultramodernes, Adrien Bokele, chef de la délégation, n’a pas caché son enthousiasme : « Ce que nous avons vu est une révolution technique. Ce laboratoire fait entrer la RDC dans la cour des grands. Si on devait primer l’innovation stratégique, le CEEC serait en tête. »
Ce laboratoire, conçu pour répondre aux standards internationaux, marque une étape clé vers l’autonomie technique du pays. « Nous n’avons plus besoin d’envoyer nos minerais à l’étranger pour les analyser. Désormais, la maîtrise est ici, chez nous », a martelé le député, avant d’ajouter : « Cette infrastructure est une arme économique et un instrument de souveraineté. Avec ce que nous avons, aucun produit ne quittera le sol congolais sans certification nationale. »
En misant sur la coopération institutionnelle, la diplomatie économique et l’innovation technique, le CEEC devient le fer de lance d’une gouvernance minière moderne et souveraine. Un modèle que le gouvernement entend étendre à l’ensemble des secteurs stratégiques.
Sous l’impulsion d’une gouvernance proactive, le Centre d’expertise, d’évaluation et de certification (CEEC) s’impose aujourd’hui comme le moteur discret mais essentiel des réformes minières en RDC. Loin des effets d’annonce, l’institution avance à pas sûrs, portée par un comité de gestion mobilisé sous la direction du DG Freddy Muamba Kanyinku. Chaque action témoigne d’une stratégie cohérente : consolider la traçabilité en partenariat avec l’Inspection générale des finances, former des diplomates économiques capables de défendre les intérêts miniers congolais sur les marchés mondiaux, et doter le pays d’un laboratoire de pointe à Kolwezi, unanimement salué par les élus comme un acte souverain. Ces initiatives ne sont pas de simples ajustements techniques ; elles incarnent une ambition : hisser la gouvernance minière congolaise au rang des standards internationaux, conformément à la vision présidentielle d’un secteur minier transparent, performant et maître de son destin.
L’IGF et le CEEC misent sur la transparence
L’Inspection générale des finances (IGF) poursuit sa stratégie de consolidation des partenariats dans la gouvernance publique. Le mardi 22 juillet 2025, son chef de service, Christophe Bitasimwa, a reçu dans son cabinet de travail deux délégations : celle du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances précieuses (CEEC) et celle de la Rawbank.
Avec le CEEC, dirigé par son directeur général, les échanges ont porté sur l’harmonisation des cadres de travail, notamment dans le suivi des flux issus du secteur minier. L’objectif : renforcer la traçabilité et la certification des ressources précieuses. « La vision est claire : aucun gramme ne doit échapper au contrôle de l’État. C’est l’instruction du chef de l’État et nous la traduisons en actes avec l’IGF », a insisté le directeur général du CEEC.
La rencontre avec Rawbank a porté sur la gestion bancaire des comptes des agents de l’IGF. Ces initiatives traduisent la volonté de l’institution de bâtir des relations de confiance avec ses partenaires, en plaçant la transparence et la performance au cœur de son action.
Diplomatie économique : le CEEC prépare ses ambassadeurs
Durant cinq jours, des cadres et agents du CEEC ont suivi une formation axée sur la diplomatie économique, clôturée par la remise de brevets. Objectif : mieux défendre les intérêts miniers de la RDC sur la scène internationale.
« Nous ne serons plus seulement des techniciens. Nous devenons des diplomates économiques capables de défendre la RDC avec compétence et fermeté », a affirmé Divin Muamba Kalenga, l’un des lauréats.
De son côté, Dave Kalemba, président du conseil d’administration, a rappelé la mission stratégique du CEEC : « Nous ne pouvons plus nous contenter de certifier des minerais. Nous devons être des acteurs de l’influence congolaise dans le monde. Cette formation est une arme économique et diplomatique. »
Le secrétaire général aux Affaires étrangères, Théo Mabenga Kalenga, a mis en garde : « La réussite de cette formation ne doit pas rester théorique. Elle doit se traduire par une loyauté sans faille et des actes qui défendent les intérêts de notre nation. »
Pour Freddy Muamba, directeur général du CEEC, « ce programme matérialise la diplomatie agissante voulue par le président Félix Tshisekedi. Nous ne représentons pas seulement une institution, nous portons la souveraineté minière du pays. »
Kolwezi : un laboratoire salué comme une avancée souveraine
A Kolwezi, une mission parlementaire a visité le laboratoire d’analyse minérale du CEEC à Musompo. Devant des installations ultramodernes, Adrien Bokele, chef de la délégation, n’a pas caché son enthousiasme : « Ce que nous avons vu est une révolution technique. Ce laboratoire fait entrer la RDC dans la cour des grands. Si on devait primer l’innovation stratégique, le CEEC serait en tête. »
Ce laboratoire, conçu pour répondre aux standards internationaux, marque une étape clé vers l’autonomie technique du pays. « Nous n’avons plus besoin d’envoyer nos minerais à l’étranger pour les analyser. Désormais, la maîtrise est ici, chez nous », a martelé le député, avant d’ajouter : « Cette infrastructure est une arme économique et un instrument de souveraineté. Avec ce que nous avons, aucun produit ne quittera le sol congolais sans certification nationale. »
En misant sur la coopération institutionnelle, la diplomatie économique et l’innovation technique, le CEEC devient le fer de lance d’une gouvernance minière moderne et souveraine. Un modèle que le gouvernement entend étendre à l’ensemble des secteurs stratégiques.
Sous la présidence de Madame le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi, le Comité de Politique Monétaire (CPM) de cette dernière s’est réuni vendredi 18 juillet 2025 pour passer en revue la situation macroéconomique du pays et définir l’orientation de la politique monétaire pour les mois à venir. Au terme de cette réunion stratégique, la BCC a décidé de maintenir sa posture actuelle, axée sur la prudence et la stabilité, dans un contexte de pressions inflationnistes encore élevées.
Consolidation progressive
Le CPM note une consolidation progressive de la stabilité du cadre macroéconomique, en particulier au cours du premier semestre de l’année 2024. Le taux d’inflation, qui avait culminé à 28,6 % fin décembre 2024, a significativement reculé à8,1 % en juin 2025. Une évolution que la BCC attribue à l’effet combiné d’un resserrement monétaire soutenu, d’une politique budgétaire prudente et de l’amélioration relative des conditions extérieures.
Cependant, cette tendance favorable est jugée encore fragile.
Le CPM relève notamment des tensions persistantes sur les prix des denrées alimentaires importées, la faiblesse de l’offre locale et une dynamique de consommation encore soutenue. L’indice des prix à la consommation reste donc sous surveillance, tout comme le taux de change du franc congolais, qui s’est stabilisé à environ 2 865 CDF pour un dollar sur le marché parallèle, traduisant une appréciation de 4,9 % depuis janvier 2025.
Une posture monétaire prudente maintenue
Dans ce contexte, la Banque Centrale du Congo a décidé de maintenir inchangés ses principaux instruments de politique monétaire. Le taux directeur reste fixé à 25 %, tout comme le coefficient de la réserve obligatoire (20 %) et le taux d’intérêt sur les facilités de prêt marginal (31 %). La BCC justifie ce statu quo par la nécessité de consolider les acquis récents et d’ancrer durablement les anticipations d’inflation à la baisse.
Par ailleurs, le CPM appelle à une gestion budgétaire cohérente avec les objectifs de stabilisation, tout en plaidant pour une meilleure coordination des politiques économiques à l’approche du dernier trimestre 2025. Les autorités monétaires restent également attentives aux fluctuations des cours internationaux, aux tensions géopolitiques dans la région et aux risques climatiques pouvant affecter la production agricole.
Perspectives de croissance et résilience économique
Malgré les incertitudes internes et externes, la BCC maintient ses prévisions de croissance pour l’année 2025, avec un taux estimé à 6,4 %, soutenu par la performance du secteur minier, les investissements publics ciblés et la reprise progressive des exportations. Le CPM encourage toutefois des réformes structurelles visant à renforcer la diversification économique et la productivité locale.
La Banque Centrale se félicite de la réponse des marchés aux signaux de stabilité, mais insiste sur l’importance de garder le cap des réformes pour éviter un relâchement prématuré des efforts de rigueur.
Rendez-vous en octobre pour une nouvelle évaluation
La prochaine réunion du Comité de Politique Monétaire est prévue en octobre 2025, avec à l’ordre du jour une nouvelle évaluation de l’environnement économique, de la trajectoire de l’inflation et des mesures à prendre pour maintenir l’équilibre monétaire.
‘’Nous ne sommes pas ici pour une simple formalité administrative, mais pour concrétiser une vision ambitieuse’’. C’est par ces mots que Son Excellence Monsieur Aimé Boji Sangara, Ministre d’État, Ministre du Budget, a ouvert, ce jeudi 17 juillet 2025, à l’hôtel Sultani, les Conférences de Performance pour l’exercice 2026, marquant une étape clé dans la réforme de la gouvernance publique en République Démocratique du Congo.
Dans un contexte de transformation profonde, Son Excellence Monsieur le Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, a réaffirmé avec force la volonté politique du Gouvernement de faire basculer les ministères sectoriels au budget programme d’ici 2028, conformément à la feuille de route 2024–2027. Cette volonté, qu’il incarne avec constance et leadership depuis plusieurs exercices, ne relève pas d’une posture déclarative, mais d’un engagement stratégique assumé. Après deux moratoires successifs (le premier prévu pour le 1er janvier 2019, puis reporté au 1er janvier 2024), l’horizon est désormais clairement fixé pour 2028, et la réforme est engagée de manière irréversible.
Ce basculement, loin d’être un simple ajustement technique, s’inscrit dans une dynamique de performance, de transparence et de redevabilité, portée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et mise en œuvre sous la coordination rigoureuse de Madame la Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, Judith SUMINWA TULUKA.
Ici, il s’agit de passer d’une logique de moyens à une culture de résultats, en alignant les programmes budgétaires sur les priorités nationales et les objectifs du Plan National Stratégique de Développement.
Dans cette dynamique, des avancées concrètes sont enregistrées, notamment en matière de déconcentration de l’ordonnancement. Neuf ministères sectoriels sont aujourd’hui engagés dans ce processus. Parmi eux, quatre ministères (Santé Publique, Éducation Nationale, Développement Rural et Infrastructures) ont déjà rempli tous les préalables requis. Pour les cinq autres (Enseignement Supérieur, Défense Nationale, Pêche et Élevage, Agriculture et Finances), les travaux de finalisation sont en cours, incluant les études de faisabilité, le paramétrage des systèmes et la formation des utilisateurs.
Durant les Onze jours de travaux, organisés en cinq commissions, les participants sont appelés à produire des cadres de performance actualisés, des indicateurs pertinents et des propositions concrètes pour améliorer l’efficacité de la dépense publique. Les résultats de ces assises alimenteront les échanges lors des Conférences Budgétaires et guideront les arbitrages pour l’élaboration du projet de loi de finances 2026.
En clôturant son allocution, le Ministre d’État a, d’une part, salué l’engagement des ministères pilotes et des partenaires techniques et financiers, la Banque Mondiale et le COREF à travers le Projet ENCORE et, d’autre part, appelé à une mobilisation collective pour réussir cette transition historique vers une gestion publique axée sur la performance.
Le Secrétaire Exécutif du Comité des Réformes des Finances publiques a quant lui salué l'engagement et la détermination du Ministre d'Etat Aimé BOJI SANGARA qui, depuis son avenèment à la tête du ministère du Budget a remis sur le rail cette réforme amorcée depuis 2011 qui a battu de l'aile. Certains documents devant faire avancer la réforme de la migration vers le budget-programme, notamment le projet de Décret portant Gouvernance Budgétaire et le projet de la révision de la Loi relative aux finances publiques avaient pris même de la poussière et de la moisissure dans les tiroirs du ministère du budget.
A en croire un Communiqué parvenu à la rédaction de votre journal, qui porte la signature de la Cellule de Communication du Ministère de Budget, le Cabinet du Ministre d'Etat, Ministre du Budget, porte à la connaissance de l'opinion publique qu'il a pris connaissance par voies des réseaux sociaux, d'une lettre à caractère diffamatoire et calomnieux attribuée à un soi-disant «Mouvement Patriotique et Citoyen RDC DOIT CHANGER» et signée par une certaine «Me Justine KABEDI». Cette cabale manifestement montée de toutes pièces par un réseau de personnes mal intentionnées, poursuit le communiqué, vise à tenir l'image du Ministre Aimé Boji Sangara, qui a fait preuve de compétence, d'intégrité et de rigueur en matière des finances publiques depuis son entrée en fonction. L’on rappelle dans le même communiqué que le Ministre d'Etat n'a jamais été cité dans un quelconque dossier de détournement, de corruption ou de mégestion. Déjà, le Cabinet du Ministre vient de saisir les services de sécurité et les juridictions compétentes, afin que les auteurs de cette entreprise criminelle soient identifiés et traduits en justice, conformément à la Loi n° 23010 du 13 mars 2023 sur la cyber sécurité et la cybercriminalité, notamment en son article 31 qui réprime la diffusion de fausses informations et l'usurpation d'identité en ligne. Par ailleurs, conscient de l'importance qu'une saine gestion budgétaire revêt pour le redressement socioéconomique de la RDC, le Ministre d'Etat, Ministre du Budget, réaffirme son engagement total à accompagner le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dans la matérialisation de sa vision de reconstruction nationale. Il saisit l'occasion pour réitérer ses hommages les plus déférents au Chef de l'Etat ainsi qu'à Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Son Excellence Judith SUMINWA TULLIKA pour la confiance placée en lui dans l'exercice de ses hautes fonctions. Ci-après, la mise au point sur une tentative de déstabilisation orchestrée contre le ministère du Budget.
MINISTERE DU BUDGET
MISE AU POINT SUR UNE TENTATIVE DE DESTABILISATION ORCHESTREE CONTRE LE MINISTERE DU BUDGET
Le Cabinet du Ministre d'Etat, Ministre du Budget, porte à la connaissance de l'opinion publique qu'il a pris connaissance par voies des réseaux sociaux, d'une lettre à caractère diffamatoire et calomnieux attribuée à un soi-disant « Mouvement Patriotique et Citoyen RDC DOIT CHANGER » et signée par une certaine « Me Justine KABEDI »
Cette cabale manifestement montée de toutes pièces par un réseau de personnes mal intentionnées vise à tenir l'image d'un ministre qui a fait preuve de compétence, d'intégrité et de rigueur en matière des finances publiques depuis son entrée en fonction. Il convient de rappeler que le Ministre d'Etat n'a jamais été cité dans un quelconque dossier de détournement, de corruption ou de mégestion.
Sur l’authenticité des auteurs
- Après vérification, les auteurs de cette lettre ont utilisé des identités fictives, preuve de leur volonté de dissimuler leur implication dans cette opération malveillante.
- Le soi-disant Mouvement Patriotique et Citoyen RDC DOIT CHANGER n'a ni existence réelle (inexistant à l'adresse indiquée, numéro téléphonique inopérant) ni existence légale ou virtuelle.
- La prétendue signataire Me Justine KABEDI n'est reconnue par aucun barreau de la République Démocratique du Congo, et n'est pas identifiée officiellement comme avocate de profession.
Sur les dossiers justifiés
Tous les dossiers cotés dans la lettre en question, par ailleurs non encore réceptionnée au ministère du Budget, ont bel et bien été traités avec professionnalisme, équité et conformément à la procédure de la chaîne de la dépense publique dans les délais requis. La plupart sont en phase finale de paiement, et donc plus au niveau du Ministère du Budget !
D'autre part, il sied de signaler que le Ministère du Budget n'a jamais reçu des plaintes de la part des prestataires dédits dossiers.
Un appel à la transparence
Le Ministre d'Etat encourage toute personne physique ou morale ayant introduit un dossier au sein du ministère du Budget et estimant subir un retard déraisonnable et/ou un traitement inapproprié, à s'adresser directement à la direction du Cabinet pour dénoncer tout comportement suspect.
Par souci de transparence, une enquête administrative interne a immédiatement été ouverte pour s'assurer qu'aucun collaborateur du ministère ne soit mêlé à des pratiques contraires à l'éthique. A ce sujet, tout agent qui sera reconnu coupable d'un comportement compromettant subira la rigueur de la loi et des sanctions administratives qui s'imposent.
La saisie des services compétents
Face à cette énième tentative manifeste de diffamation à des fins politiques, le Cabinet du Ministre vient de saisir les services de sécurité et les juridictions compétentes, afin que les auteurs de cette entreprise criminelle soient identifiés et traduits en justice, conformément à la Loi n° 23010 du 13 mars 2023 sur la cyber sécurité et la cybercriminalité, notamment en son article 31 qui réprime la diffusion de fausses informations et l'usurpation d'identité en ligne.
Un engagement réaffirmé
Conscient de l'importance qu'une saine gestion budgétaire revêt pour le redressement socioéconomique de la RDC le Ministre d'Etat, Ministre du Budget, réaffirme son engagement total à accompagner le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dans la matérialisation de sa vision de reconstruction nationale. Il saisit l'occasion pour réitérer ses hommages les plus déférents au Chef de l'Etat ainsi qu'à Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Son Excellence Judith SUMINWA TULLIKA pour la confiance placée en lui dans l'exercice de ses hautes fonctions.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Son Excellence Aimé Boji Sangara, a reçu en audience, ce mardi 8 juillet 2025, Mme Omowunmi Ladipo Mimi, Directrice du Département des Institutions (Gouvernance) de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et du Sud.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale notamment, en matière de réformes institutionnelles et budgétaires.
A travers elle, la Banque mondiale s’est dite engagée à accompagner le Gouvernement congolais, sous le leadership éclairé de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et sous la coordination de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa dans la mise en œuvre des réformes clés.
Parmi celles-ci, figurent en priorité les réformes en cours au ministère du Budget dans les secteurs des Marchés Publics, du budget programme, de la préparation budgétaire, de la rationalisation des charges communes de l’eau et d’électricité ainsi que de la nouvelle politique salariale en cours d’élaboration.
La combinaison de toutes ces réformes devrait permettre d’améliorer la qualité de la dépense publique et ainsi permettre au budget de l’Etat de réaliser pleinement son rôle de levier de croissance économique et de développement.
La Banque Mondiale a également exprimé sa satisfaction par rapport à l’engagement du Gouvernement dans la mise en œuvre de ces réformes et a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec la RD-Congo.
Ces échanges interviennent à un moment stratégique, alors que le Ministre d’Etat et son équipe s’activent à l’élaboration du projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Les conférences budgétaires, étape cruciale de ce processus, s’ouvrent dans les prochains jours.
La signature d’un accord tripartite entre la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et les États-Unis, intervenue le 27 juin à Washington, soulève de nombreuses interrogations au sein de la classe politique et de la société civile congolaise. Si le texte est présenté comme un pas décisif vers la paix dans la région des Grands Lacs, certains y voient un pacte déséquilibré, guidé davantage par des intérêts géostratégiques que par une réelle volonté de stabilisation.
Des ressources stratégiques au centre des enjeux
Derrière les promesses de retrait des troupes rwandaises de l’Est de la RDC et d’un cessez-le-feu entre Kinshasa, Kigali et leurs groupes alliés respectifs, se profile un enjeu central : le contrôle des ressources minières, notamment le cobalt, le coltan et le lithium, essentiels pour les technologies de pointe et la transition énergétique mondiale.
« Personne ne nous dit exactement quelles zones minières sont concernées. Est-ce seulement l’Est au Kivu ? Le Katanga est concerné aussi ?», s’interroge Stéphane Muadi Van, président du Mouvement Réformateur Congolais (MRC), visiblement préoccupé par les implications réelles de cet accord.
Une initiative diplomatique initiée en coulisse
Selon plusieurs sources diplomatiques, l’idée de cet accord aurait émergé en avril 2025, à l’occasion d’une rencontre discrète à Kinshasa, à la demande de Felix Tshisekedi et entre Massad Boulos, conseiller spécial de l’actuel président américain Donald Trump. Ce dernier, également homme d’affaires et gendre de Trump, serait intervenu pour évoquer des opportunités sécuritaires et minières en RDC.
À la clé, trois engagements majeurs :le retrait progressif des troupes rwandaises ; l’arrêt du soutien au M23 ; et l’engagement de Kinshasa à cesser toute collaboration avec les FDLR. En contrepartie, la sécurisation des zones minières stratégiques par des partenaires américains serait garantie.
Une critique virulente de Stéphane Muadi Van
Pour Stéphane Muadi Van, cet accord est loin d’être un gage de paix. Il dénonce un « accord sous influence », au bénéfice d’intérêts étrangers, au détriment de la souveraineté congolaise.
« Ce n’est pas un accord de paix, mais un prétexte pour légaliser légalement l’exploitation des ressources par des puissances étrangères. C’est un JACKPOT pour le Rwanda, qui profite du soutien américain depuis des années, y compris sur le plan militaire », affirme-t-il.
Il déplore également l’absence de transparence dans le processus : « Aucun débat au Parlement, aucune consultation du peuple. Un tel accord engage l’avenir de la RDC sans l’aval des Congolais. C’est une mascarade diplomatique. »
L’arrivée controversée de Blackwater
Autre point qui suscite la controverse : la possible implication de la société militaire privée américaine Blackwater, chargée de sécuriser les zones minières. Cette société, tristement célèbre pour ses opérations en Irak et en Afghanistan, pourrait selon certaines sources être mandatée pour assurer la protection des intérêts miniers en RDC. « Confier la sécurité de nos mines à Blackwater revient à abandonner complètement notre souveraineté nationale. Ils ne protègent pas la population, mais les intérêts de ceux qui les emploient », avertit Stéphane Muadi.
Des zones d’ombre dans l’accord
L’accord reste également silencieux sur la question des autres groupes armés actifs à l’Est, tels que la CODECO, les Mai-Mai, la FRPI ou encore les ADF. Aucun plan clair de désarmement global ou de rétablissement de l’autorité de l’État n’a été évoqué. « Pourquoi ne parle-t-on que des zones minières ? Pourquoi ne s’empresse-t-on pas de sauver les populations en détresse ? », questionne le président du MRC. « Les minerais semblent être la priorité, pas la paix. »
Une transaction plus qu’un accord de paix ?
Pour de nombreux observateurs, ce partenariat trilatéral marque une nouvelle étape dans l’internationalisation des ressources congolaises. Le Rwanda voit ses "préoccupations sécuritaires" reconnues, les États-Unis assurent leur accès aux ressources critiques, tandis que la RDC, elle, sombre encore plus et va perdre le contrôle de ses richesses stratégiques.
« Le peuple congolais doit rester vigilant. Ce n’est certainement pas un accord de paix, mais une transaction. Et dans cette transaction, la RDC en sort grande perdante », conclut Stéphane Muadi Van.
Un appel à la vigilance nationale
Le Mouvement Réformateur Congolais appelle à une mobilisation citoyenne pour exiger la transparence totale sur le contenu de l’accord. Le MRC plaide pour un débat national, associant les institutions, la société civile et les communautés locales, afin de défendre la souveraineté congolaise. Car pour beaucoup, l’expérience a montré que la paix durable ne peut se bâtir que sur la justice sociale, la transparence économique et le respect des droits des peuples à disposer de leurs ressources.
C’est sous le ciel de Benguela, ville portuaire angolaise tournée vers l’Atlantique, que se joue une partition essentielle pour l’avenir économique de la République Démocratique du Congo et de toute la région. Loin de l’agitation politique de Kinshasa, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a vendu une vision, celle d’une Afrique intégrée, connectée, maîtresse de ses richesses et de son destin. Invité aux prestigieuses assises du « Boma of Africa », un forum dédié à l'intégration continentale, sa présence le vendredi 4 juillet 2025 n'avait rien d'anodin. Elle symbolise l'engagement de la RDC au plus haut niveau dans l'un des projets d'infrastructure les plus transformateurs du continent : le Corridor de Lobito.
Avant les discours et les tables rondes, la journée a commencé par une immersion sur le terrain, là où la vision prend corps. Accompagné notamment de la Présidente honoraire de la commission de l’Union Africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Jean-Michel Sama Lukonde a visité le port en eaux profondes de Lobito. Ce fut une véritable plongée au cœur d'une infrastructure colossale, appelée à devenir la principale porte de sortie atlantique pour les minerais et les marchandises de la RDC et de la Zambie.
Devant les terminaux capables de gérer des centaines de milliers de conteneurs, les responsables du port ont brossé le portrait d’un géant en pleine croissance, un hub logistique dont le potentiel ne demande qu’à être libéré par des investissements accrus. Un appel du pied direct aux partenaires africains et mondiaux présents.
Face à l'immensité des grues et des porte-conteneurs, le Président du Sénat a pris la parole pour livrer un message clair, porteur d'une ambition qui dépasse les simples enjeux techniques.
‘’Je suis ici en tant que Président du Sénat de la République Démocratique du Congo pour marquer l'engagement pris par nos trois pays : Angola, RDC, Zambie, sur le corridor de Lobito’’, a-t-il déclaré avec force, soulignant la dimension étatique et institutionnelle du projet. Il a insisté sur sa volonté d'appuyer toutes les initiatives qui vont dans le sens de la matérialisation de ce corridor.
Pour Sama Lukonde, les tonnes de marchandises et les flux logistiques ne sont pas une fin en soi. Derrière le béton et l'acier, il y a une promesse humaine. Il a ainsi articulé sa vision autour de trois piliers fondamentaux : le bien-être des populations, la facilitation des échanges commerciaux entre les trois nations, mais aussi à l'échelle de tout le continent. Surtout, a-t-il martelé, il y a la question cruciale de l'emploi des jeunes
‘’Nous espérons que tous les investissements qui vont venir permettront de créer de l'emploi pour nos jeunes’’, a-t-il projeté, liant directement le projet à l'une des préoccupations majeures du continent.
Conscient que les grandes ambitions nécessitent des moyens conséquents, il a interpellé directement les institutions financières présentes : ‘’Nous sommes ici avec plusieurs représentants d'institutions bancaires, notamment la BAD et le FMI, pour qu'eux aussi voient comment ils peuvent accompagner les investissements et les entrepreneurs qui se lieront au corridor’’.
La participation de Jean-Michel Sama Lukonde à cet événement stratégique est hautement symbolique. En tant que deuxième personnalité de l'Etat, sa présence confère un poids institutionnel et une garantie de suivi législatif au projet, assurant aux investisseurs que l'engagement de la RDC transcende le seul pouvoir exécutif.
Pour la RDC, le Corridor de Lobito est bien plus qu'une simple route commerciale. C'est une alternative vitale aux voies traditionnelles de l'Est, souvent plus longues, plus coûteuses et parfois plus instables. C'est la promesse de désenclaver le Grand Katanga, cœur minier du pays, et de le connecter plus efficacement aux marchés mondiaux. C'est, enfin, un acte de souveraineté économique, un pas de plus vers une intégration régionale où les nations africaines collaborent pour créer des chaînes de valeur communes.
En quittant le port de Lobito, la délégation n'a pas seulement vu des infrastructures. Elle a touché du doigt le futur. Un futur où une veine économique et logistique pourrait irriguer trois nations, nourrir leur croissance et, surtout, offrir un horizon tangible à des millions de jeunes. Un pari sur l'avenir que la RDC, par la voix du Président de son Sénat, est venue confirmer qu'elle était prête à tenir.
C'est un signal fort qui émane de Washington. Le mercredi 2 juillet 2025, le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a officiellement validé la première revue du programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC) conclu avec la République Démocratique du Congo. Cette approbation est un véritable vote de confiance envers les réformes engagées par le pays. Elle déclenche le décaissement immédiat d'une enveloppe de 261,9 millions de dollars américains, destinée à soutenir la balance des paiements du pays.
Cette reconnaissance internationale est d'autant plus significative qu'elle intervient dans un contexte national particulièrement difficile. L'économie congolaise a dû naviguer en eaux troubles, faisant face aux pressions immenses exercées sur les finances publiques par la situation sécuritaire et humanitaire à l'Est du pays.
Malgré cette guerre d'agression qui pèse lourdement sur le budget de l'État, le pays a fait preuve d'une résilience économique impressionnante.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes, l'économie affiche une croissance robuste de 6,5 %, principalement portée par le dynamisme du secteur minier. Plus remarquable encore est la maîtrise de l'inflation. Le pays a réussi l'exploit de faire chuter le taux d'inflation de 23,8% en décembre 2023 à 11,7% à la même période en 2024, pour atteindre 8,53% à la fin du mois de juin 2025.
Cette victoire sur la hausse des prix, une première depuis trois ans, est une excellente nouvelle pour le pouvoir d'achat des ménages congolais. Parallèlement, le taux de change est demeuré stable depuis plus d'une année, un gage de prévisibilité essentiel pour les acteurs économiques et les citoyens.
Un leadership salué et une puissance de feu financière accrue
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont, comme le souligne le Ministre des Finances, Doudou Fwamba, le résultat du "leadership fort du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo". Ils témoignent également de l'engagement sans faille des équipes techniques du Ministère des Finances, de la Banque Centrale du Congo, du Ministère du Budget et de l'appui constant des partenaires internationaux.
L'injection de 261,9 millions de dollars du FMI vient s'ajouter à un autre financement majeur récemment décidé par la Banque Mondiale, d'un montant de 600 millions de dollars. En y ajoutant les recettes fiscales attendues pour le mois de juillet, le gouvernement dispose désormais d'une force de frappe financière conséquente.
Ces fonds ne serviront pas uniquement à panser les plaies, mais à construire l'avenir. L'objectif affiché est d’accélérer les investissements publics, afin de consolider la création des externalités positives pour le secteur privé". En d'autres termes, il s'agit de créer un environnement fertile où les entreprises peuvent naître, croître et générer des emplois.
Le cap est maintenu : rigueur, gouvernance et développement
Sous la coordination de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, le gouvernement entend poursuivre sur cette lancée. Le Ministre des Finances a réaffirmé la "rigueur, détermination et responsabilité" de son équipe dans la mise en œuvre de réformes ambitieuses.
L'accent reste mis sur le renforcement de la gouvernance, la consolidation de la stabilité macroéconomique et l'accélération des investissements publics. Ces piliers, jugés essentiels, constituent la feuille de route du gouvernement pour concrétiser sa vision, résumée par le leitmotiv présidentiel : "l'intérêt de notre Peuple d'Abord". Ce nouveau soutien du FMI n'est pas une fin en soi, mais un encouragement puissant à continuer sur le chemin exigeant de la transformation économique et sociale de la République Démocratique du Congo.