Par Chardin Ngoie, Expert en Transports Routiers, Mobilité Urbaine et Logistique & Criminologue de formation/OPJ CR en attente de prestation de serment et d'habilitation)
30 juin 1960 – 30 juin 2025 : 65 a...
Les indicateurs économiques sont au rouge, d’aucuns parmi les congolais, surtout ceux vivant à Kinshasa, la capitale, ont peur d'affronter l'avenir car, plus les années avancent, plus la vie devient chère. L’hémorragie de galopade intempestive des prix continue de faire son bonhomme de chemin. Sur les marchés de Kinshasa, les produits ont à défaut de doubler, triplé.
Le minimum pour nourrir une famille modeste, c'est 14.500 francs congolais, équivalent à 5 dollars américains. Comme qui dirait qu'il n'y a rien pour rien, à chaque aisance équivaut un prix à payer. Vivre à Kinshasa est un calvaire qu'il faut porter et le prix à payer, c'est la vie chère qui se constate à travers la hausse du taux de change, le prix élevé des denrées alimentaires de première nécessité, le coût élevé de transport dû notamment à la hausse de prix du carburant à la pompe, sans oublier la pénurie d'eau et de l'électricité dans certains sièges des institutions.
Le faible niveau des revenues des congolais n’est plus un secret. Quand on sait que le salaire d’un fonctionnaire de l'Etat ne lui permet pas de nouer les deux bouts du mois, alors qu'il est tenu aux devoirs de scolarité des enfants, leur alimentation, santé, logement, frais de transport... Visiblement ce n'est pas la joie. Ce maigre salaire n’est pas régulier, les fonctionnaires accumulent des impaiements, il y a de quoi dire que la vie qu'ils mènent au quotidien, ne leur permet pas d’être efficaces et de produire à la hauteur des attentes. Les 8 heures de travail ne sont pas respectées pour cause d’embouteillages monstres. Le travail commence en retard et fini avant l’heure de la fin.
Dans un pays d'urgence humanitaire où tout est prioritaire, il faut tabler sur les priorités des priorités. Si l'agriculture locale artisanale a réussi à nourrir des milliers des congolais, visiblement elle a prouvé ses limites. Il faut envisager son industrialisation, socle du développement, car elle permettra aussi l’exportation qui ramènera plus des devises dans le trésor public.
Mais on se demande comment peut-on vivre la rareté et la hausse de prix des aliments dans un pays où une graine de maïs, de tomate, peut germer sans injection des engrais chimiques.
Si l'agriculture artisanale peut couvrir tant soit peu les besoins alimentaires, l'agriculture industrielle rendrait le Congo un paradis où des questions de nourriture ne seront plus d'actualité.
Encore faut-il résoudre en attendant, l'épineux problème des voies de communications qui permettraient de relier les zones de production artisanale jusqu'ici exploitées aux grands centres de consommation.
La Banque est félicitée pour la publication détaillée des objectifs de ses projets, de documents relatifs à l’appréciation préalable de leur impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation
Une fois de plus, Publish What You Fund (« Publiez ce que vous financez »), la campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, estime que le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement est le plus transparent de tous. Ce portefeuille est en tête parmi 50 institutions de développement mondiales, avec une note inégalée de 98,8 selon l’Indice de transparence de l’aide 2024 publié ce jour.
En 2022, le portefeuille souverain de la Banque a gagné quatre places dans ce classement, en prenant la tête. Il est ainsi devenu une référence pour la publication de données de grande qualité. Pour la deuxième fois d’affilée, le résultat obtenu souligne les efforts continus de la Banque et la priorité qu’elle accorde à la publication de données de bonne qualité.
L’Indice de transparence de l’aide suit la transparence des plus grandes organisations d’aide internationales depuis 12 ans.
L’Indice 2024 évalue six portefeuilles souverains (du secteur public) et six portefeuilles non souverains (du secteur privé) d’institutions de financement du développement (IFD). Les portefeuilles souverains d’institutions de financement du développement occupent trois des cinq premières places du classement, la Banque africaine de développement arrivant en tête, suivie par la Banque interaméricaine de développement à la deuxième place et l’Association internationale pour le développement de la Banque mondiale à la quatrième place.
« Cette reconnaissance de Publish What You Fund me fait vraiment très plaisir. Elle témoigne une fois de plus de l’engagement du Conseil d’administration, de la direction et du personnel de la Banque à constamment améliorer la divulgation des montants de l’aide par la fourniture de données cohérentes, de grande qualité et facilement accessibles », a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
« Cette première place du classement est d’autant plus significative au vu des nouvelles normes d’évaluation plus strictes, et des nouvelles exigences en matière de transparence pour les institutions de financement du développement. Que notre portefeuille souverain soit considéré deux fois de suite comme le plus transparent de toutes les organisations de développement du monde entier est tout simplement fabuleux. Je félicite Publish What You Fund pour son travail bien nécessaire, et même vital, visant à rendre plus transparents et plus efficaces les efforts d’aide et de développement », a ajouté Adesina.
Selon le rapport, le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement, qui occupe la première place de l’Indice 2024, a démontré son engagement à publier de très bonnes données, de grande qualité, concernant ses activités. Le rapport cite à titre d’exemple les données publiées au sujet du projet Zambie – Programme sanitaire de Lusaka – Infrastructure durable résistante au changement climatique. Le rapport salue la Banque pour la publication détaillée des objectifs du projet, de documents relatifs à l’appréciation préalable de son impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation – un total de plus de 29 documents publiés en français et en anglais.
« Nous félicitons la Banque africaine de développement, qui garde la tête du classement de l’Indice de transparence de l’aide avec son portefeuille souverain. Il s’agit là d’un résultat couronnant une attention constante apportée à la transparence, d’un engagement significatif envers le processus de l’Indice de transparence de l’aide et d’un engagement proactif auprès de la communauté de l’IITA », a expliqué Gary Forster, le PDG de Publish What You Fund.
« La Banque africaine de développement a démontré que des progrès pouvaient être accomplis rapidement et efficacement en adhérant aux meilleures pratiques et en veillant à la disponibilité de l’information. Le souhait de la Banque de fournir des données utiles et opportunes ne se limite pas à ce que nous mesurons dans le cadre de l’Indice : nous sommes aussi impressionnés par son investissement dans Map Africa, un portail qui aide les parties prenantes à localiser les différents projets et à s’informer à leur sujet », a encore ajouté M. Forster.
L’Indice de cette année met l’accent sur l’importance des institutions de financement du développement en tant que véhicules de l’aide internationale. « Le programme de réforme en cours des banques multilatérales de développement promet d’augmenter les ressources, d’autoriser des investissements à plus haut risque, de rationaliser les méthodes de travail et d’améliorer la coordination entre les banques. Dans la plupart des cas, la croissance des banques proviendra d’emprunts accrus sur les marchés des capitaux plutôt que du recours aux aides financières », précise le rapport.
Le portefeuille non souverain de la Banque africaine de développement a été évalué pour la deuxième fois et de manière distincte dans le cadre de l’Indice 2024. Son portefeuille non souverain s’est classé 13e des 50 institutions de développement mondiales comparées à cette occasion.
Face au risque de ne pas voir la RDC participer à la mise en place d’un Marché Commun de la CommunautéEconomique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Daniel Mukoko Samba, VPM en charge de l’Economie Nationale, a rassuré M. François Kanimba, Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières de ladite communauté, l’engagement de RD Congo à prendre toutes les dispositions nécessaires pour figurer dans ce grand projet sous-régional. Par ailleurs, le chef de la délégation de la CEEAC a rappelé que la RDC avait jusqu’au 1er juillet 2025 pour se conformer à la condition préalable exigée à tous les membres avant de prendre part à ce Marché Commun, qui consiste à l’élaboration d’une feuille de route devant aboutir à la création dudit marché.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Vice-Premier ministre l’Economie Nationale, le Professeur Daniel Mukoko Samba a échangé, le mardi 9 juillet, dans son cabinet, avec une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Les échanges entre les deux parties avaient tourné autour de la mise en place du Marché Commun au sein de l’organisation sous régionale.
« Je conduis une mission circulaire initiée par la Commission auprès des pays membres de la CEEAC ». C’est par ces mots que M. Kanimba François, Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières de la CEEAC, avait introduit son échange avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale. La raison de la mission qu’il conduit est celle de se rendre compte de l’élaboration de la feuille de route de chaque pays membre, laquelle devrait aboutir à la création d’un Marché Commun.
Sur ce point, le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières à la CEEAC révélé que sur onze pays que compte l’organisation sous-régionale, seuls quatre (le Gabon, le Tchad, le Congo-Brazzaville et Cameroun) sont prêts avec leurs feuilles de route.
« Partout où nous sommes passés, nous n’avons décelé aucun problème qui puisse expliquer cette lenteur», a affirmé Kanimba François.
C’est pour se rendre compte de l’élaboration de ladite feuille de route qu’il conduit cette mission circulaire en République Démocratique du Congo (RDC).
Le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières de la CEEAC a rappelé que c’est depuis le mois de décembre 2021 que la RDC devrait être prête avec sa feuille de route. « Je suis venu rencontrer le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale pour renouer le contact avec la RDC après la formation du nouveau Gouvernement », a indiqué M. Kanimba François, avant de lancer cette menace : « Tous les pays qui ne seront pas prêts le 1er juillet 2025 avec leurs feuilles de route perdront certains avantages au sein de l’organisation, notamment en ce qui concerne l’exportation de leurs produits ».
Le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières a rappelé au Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale que la RDC, vu son poids et sa taille, doit jouer son rôle de pays locomotive au niveau de l’Afrique centrale.
Prenant la parole, Daniel Mukoko Samba, a salué la démarche de la délégation conduite par le Commissaire au Marché Commun, Affaires Economiques, Monétaires et Financières. Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie a pris l’engagement de faire sien ce dossier. « Lors de la prochaine réunion de la Commission Economique, et Reconstruction du Gouvernement, je mettrai sur table le dossier de la Feuille de route de notre par rapport au projet de la mise en place du Marché Commun au sein de la CEEAC », a promis Daniel Mukoko Samba.
Il a aussi pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour que ce dossier soit débattu lors du Conseil des ministres. Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale se dit être conscient que la RDC a un rôle important à jouer au sein de la CEEAC.
*Un nouveau programme est en passe de transformer le paysage numérique en Afrique de l’Est et australe. D’ici 2032, plus de 180 millions de personnes bénéficieront d’un développement considérable de l’accès à internet et de l’utilisation inclusive des services numériques.
La numérisation est l’un des leviers les plus puissants dont nous disposons aujourd’hui pour éradiquer la pauvreté sur une planète vivable. Pourtant, la région de l’Afrique de l’Est et australe connaît le rythme de développement numérique le plus lent au monde : en 2023, le haut débit n’était accessible qu’à 64 % de la population et 24 % seulement des habitants utilisaient internet.
La région a besoin d’une plus grande intégration pour accélérer la numérisation, car celle-ci se nourrit d’économies d’échelle et d’effets de réseau qui s’étendent souvent au-delà des marchés et des frontières.
Le programme de numérisation inclusive en Afrique de l’Est et australe (ou IDEA selon son acronyme en anglais) dispose d’une enveloppe de 2,48 milliards de dollars financés par l’Association internationale de développement (IDA) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
Son objectif est de rassembler 15 pays et communautés économiques régionales afin de relever des défis communs : une couverture en internet restreinte par le manque d’infrastructures, une faible utilisation due au coût élevé des connexions et du matériel, des compétences numériques limitées ou encore l’absence de systèmes d’identification numérique nécessaires aux transactions en ligne.
« L’IDEA est un programme global qui permettra à des centaines de millions d’Africains de prendre part et contribuer activement au développement des économies numériques de la région. Cette initiative souligne l’importance cruciale des partenariats entre secteurs public et privé pour favoriser une croissance économique durable », déclare Victoria Kwakwa, Vice-Présidente régionale de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et Australe.
Le programme IDEA sera mis en œuvre en plusieurs phases, sur une période de huit ans, et ciblera initialement les pays dont le taux d’accès au haut débit est inférieur à 50 %. L’Angola, la République démocratique du Congo et le Malawi sont concernés par la première phase, ce qui permettra à plus de 50 millions de personnes d’avoir accès à de nouvelles liaisons plus performantes au haut débit. D’autres pays et organismes régionaux devraient participer aux étapes suivantes en fonction de leur éligibilité et de leur état de préparation. Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) pilotera la coordination régionale et facilitera le partage d’expériences et d’enseignements entre les pays participants.
« Le programme IDEA aidera les pays participants et les États membres du COMESA à améliorer les infrastructures et les compétences numériques pour stimuler un usage productif de la numérisation en faveur de la croissance économique et de sociétés inclusives, ouvrant ainsi la voie au développement du commerce de services numériques et d’un marché numérique régional dynamique. Compte tenu de l’évolution rapide et de la nature transversale du secteur, le COMESA entend mettre l’accent sur le recueil des enseignements à tirer et des résultats, ainsi que sur le partage d’outils pratiques à l’échelle de toute la région afin d’aider les pays à exploiter pleinement les avantages de l’économie numérique », précise Chileshe Mpundu Kapwepwe, secrétaire générale du COMESA.
Le programme IDEA s’articule autour de trois piliers techniques : l’extension du haut débit et la sécurisation de l’hébergement des données afin que la population puisse accéder à un internet de qualité, fiable et abordable ; le déploiement d’une infrastructure publique interopérable et des garanties numériques nécessaires pour promouvoir une utilisation sûre et fiable des technologies et des services numériques ; le développement d’applications, de services et de capacités numériques globales, à même d’inciter à un usage productif des technologies numériques et d’avoir un impact potentiel important sur les activités économiques et sociales. Le programme vise en particulier à mobiliser les investissements du secteur privé et à tirer parti des économies d’échelle régionales, à encourager la promotion des opportunités économiques pour les femmes et à favoriser l’égalité des sexes dans le paysage numérique, ainsi qu’à maximiser les co-bénéfices climatiques compte tenu de l’exposition de la région aux dérèglements du climat.
Un quatrième pilier sera axé sur la gestion de projets et le renforcement des capacités pour soutenir la mise en œuvre, la production de connaissances et la coordination régionale. Chaque pilier offre tout un éventail d’options, permettant ainsi aux pays de sélectionner des activités en fonction de leurs priorités, de leur état de préparation, d’un environnement plus ou moins porteur et des ressources disponibles.
L’IDEA contribuera à une croissance économique durable grâce aux économies de coûts et aux gains d’efficacité et de productivité qui seront favorisés à long terme par une plus large adoption du numérique par les citoyens, les entreprises et les gouvernements de la région.
En présence du Ministre d'Etat, Ministre du Budget Aimé Boji Sangara, de la Vice-Ministre des Finances O’Neige N’sele, du Vice-Ministre du Budget Elysée Bokumwana, du Conseiller Principal du Chef de l'Etat en charge des questions économiques, Léon Kankolongo, et de Madame la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo Marie-France Malangu Kabedi, le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde a présidé sa première réunion de la Troika politique ce lundi, 24 juin 2024.
Au menu de cette importante réunion, il a été examiné en profondeur les indicateurs macroéconomiques en vue de mettre en place des stratégies devant endiguer l'inflation avec beaucoup d'efficience en dépit des chocs exogènes et endogènes.
Voici l'intégralité de l'interview que le Ministre des Finances Doudou Fwamba a accordée à la presse à l'issue de cette réunion : « Nous avons tenu ce jour, sous ma coordination et en présence du Ministre d'Etat, du Ministre du Budget, de Madame la Gouverneure de la Banque Centrale, du Vice-ministre du Budget et de madame la Vice-Ministre des Finances, une réunion de la Troïka politique. Nous avons passé en revue la situation du cadre macroéconomique, les différents indicateurs macroéconomiques, les taux d'inflation et les taux de change. Nous avons constaté ensemble qu'il y a eu un resserrement de la politique monétaire sur le plan international. Les politiques restrictives des différentes banques centrales ont maîtrisé les tendances inflationnistes du marché. Ainsi, le taux d'inflation moyen est projeté à 3,5% à l'international, avec une croissance projetée à 3% en 2024 », a-t-il déclaré.
A lui de renchérir : « Sur le plan intérieur, après avoir évalué ces indicateurs, nous sommes arrivés à la conclusion que notre taux d'inflation en glissement annuel est autour de 21%, avec un taux de dépréciation de notre monnaie d'environ 6%. Des mesures ont été proposées, incluant les directives déjà données par Son Excellence le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, telles que les non-paiements au guichet de la Banque Centrale du Congo. D'autres mesures, telles que la coordination des politiques monétaires et budgétaires entre le gouvernement et la Banque Centrale du Congo, ont été prises ».
Et de clôturer : « Notamment, la reprise des réunions du comité technique de PTR, ainsi que l'alignement du plan trésorier de l'Etat sur les niveaux de liquidité du marché bancaire. Des mesures supplémentaires de supervision ont été recommandées à la Banque Centrale du Congo, et plus de rigueur et de rationalité dans l'amélioration de la qualité de la dépense ont été recommandées au Gouvernement de la République Démocratique du Congo via le Ministère des Finances ».
Voilà l'essentiel des mesures qui ont été abordées, avec d'autres à venir. Les équipes ont été instruites pour commencer le travail et pour maintenir la vigilance afin de maîtriser les pulsions inflationnistes du marché et préserver le pouvoir d'achat de notre population.
Etre nommé au ministère de l'Economie dans le contexte politique, diplomatique, sécuritaire et social actuel n'invite pas à sabler le champagne, ni même à le sabrer pour la bonne et simple raison que le mandat décisif de Félix Tshisekedi chef d'Etat, patron véritable de l'Udps et chef de file de l'Union sacrée de la nation, en est totalement tributaire. En effet, tous les pays qui avancent de par le monde ont l'Economie pour régulateur de progrès : Japon, Chine, Inde, Corée du Sud, Singapour, Malaisie, Indonésie, Turquie, Qatar, Arabie saoudite, Emirats Arabes Unis etc. pour l'Asie ; Etats membres de l'Union européenne pour l'Europe en plus de la Russie et d'Israël ; Canada, États-Unis, Mexique, Brésil, Argentine...pour l'Amérique ; Australie et Nouvelle Zélande pour l'Océanie et Afrique du Sud, Botswana, Namibie, Kenya, Ethiopie, Nigéria, Ghana, Côte d'Ivoire, Maroc, Algérie, Égypte...pour l'Afrique !
Le Congo a eu son heure de gloire sous la colonisation lorsque la production agricole et la production minière, soutenues par des unités de production électrique, battait réellement leur plein grâce aux réseaux des voies de communications et aux circuits de distribution performants. Tous les coins du pays étaient accessibles par des routes dites de desserte agricole sur lesquelles on pouvait circuler avec tous les moyens de locomotion. Prendre le vélo, la moto, l'auto, le bateau, le train, l'avion était la chose la plus aisée qui soit. Les décisions prises au cours de ces 64 dernières années ont, globalement parlant, conduit à ruiner le tissu économique et social, et à impacter négativement la gouvernance institutionnelle.
La RDC 'exporte tout'. Même, tenez bien, les devises !
Évidemment, organisée dans le cadre des négociations pour l'indépendance mais malheureusement minimisée par les délégués congolais certainement mal coachés, la table ronde manquée de Bruxelles de 1960 continue de produire ses effets négatifs. Notamment le maintien du pays dans l'économie extravertie.
Si, hier encore, l'extraversion se limitait à l'industrie extractive, aujourd'hui la situation s'est empirée en ce que la RDC " exporte tout ". Même, tenez bien, les devises !
A preuve, ce constat du Président Félix Tshisekedi lors du Forum Makutano en 2019 : «Environ 26.000 expatriés régulièrement inscrits auprès des services d’immigration contrôlent plus de 80% de l’industrie et du commerce formel. Ces investisseurs paient en plus l’essentiel de l’impôt mobilisé par le pays».
L’Economie Nationale : parent pauvre dans tous les fora politiques congolais
Daniel Mukoko Samba débarque au ministère de l'Economie en héritant de cette situation qui avait fait dire au Pr Katanga Mukumadi, en 1994, "Nous avons cru que c'était un bobo, nous constatons que c'est plutôt un cancer".
Il venait d'être nommé ministre des Finances et de l'Economie dans le Gouvernement Kengo issu des négociations de l'Intercontinental mettant fin au double schéma "Conférence Nationale Souveraine/Conclave Politique de Kinshasa".
Or, ce cancer-là, les 13 Parlementaires (qui deviendront les pères fondateurs de l'Udps en 1982) l'avaient déjà diagnostiqué dans leur Lettre du 1er novembre 1980 au maréchal Mobutu.
Bien avant eux, le Haut commandement militaire à la base du coup d'Etat de novembre 1965 en avait fait de la crise économique des 5 premières années de la 1ère République une des raisons de sa fronde. D'où la nationalisation opérée en 1968 et, plus tard, la zaïrianisation en 1973. Mais, il y a surtout le fameux contentieux belgo-congolais en 1971.
On retiendra pour la postérité que tous les fora ayant succédé à la CNS et au CPK entre 1991 et 1993, entre autres le Dialogue intercongolais entre 2001 et 2003, la Conférence sur la Paix, la Sécurité et le Développement au Nord-Kivu et au Sud-Kivu en 2008, les Concertations nationales en 2013, le Dialogue de la Cité de l'Union africaine et les Négociations du Centre interdiocesain en 2016 ainsi que la Consultation présidentielle en 2020, ont traité l'Economie nationale en parent pauvre lorsqu'il s'est agi de traiter des crises politiques congolaises.
Daniel Mukoko Samba porte sur ses épaules tout le poids de ce mandat
Pourtant, la guerre de l'Est, dont l'effort obère sérieusement le budget national, ne cesse de révéler sa face véritable. Si les revendications sont politiques, les objectifs sont plutôt économiques. Chaque des belligérants se sert des armes pour se livrer au pillage des ressources naturelles et autres formes des richesses congolaises.
Les actes de corruption et de détournement des deniers publics que l'on déplore se commettent sur des recettes budgétaires générées par les activités économiques.
Les revendications d'ordre social émanant du souverain primaire ne peuvent être satisfaites qu'avec ces activités.
Mieux, les six axes définis par le Président Félix Tshisekedi dans son discours d'investiture du 20 janvier 2024 sont entièrement tributaires de l'économie pour leur réalisation.
On peut même ajouter avec conviction : la révision ou le changement de la Constitution préconisée par le Chef de l'Etat ne sera possible qu'à la condition de l'amélioration du tissu économique et social.
Puisqu'il en est pleinement conscient, Daniel Mukoko Samba porte sur ses épaules tout le poids du second et dernier mandat du Président de la République.
De quoi le dissuader de sabrer ou de sabler le champagne car la rue congolaise devient de plus en plus exigeante...
Alors que l’IGF se bombe le torse quant aux performances dans la lutte contre la corruption et le coulage des recettes, une relecture du bilan des réformes et innovations dans le secteur financier démontrent combien celles-ci auront servi de véritable levier à la base de la réussite de la guerre contre les prédateurs des finances publiques. Toute l’agitation aujourd’hui sur les allégations de surfacturation des marchés publics se trompent délibérément de cible pour incriminer le Ministre des finances qui n’est pas le maître d’ouvrage de l’Etat. La réalité est que c’est lui, Nicolas Kazadi, qui est le véritable général à l’avant-garde du vrai combat contre la prédation des finances publiques
L’activisme médiatique qui s’observe actuellement, et qui n’est pas à confondre avec une quelconque actualité, tend à occulter les vraies questions liées à la marche de la nation. Les luttes de positionnement, qui subliment les intérêts égoïstes sur la cause nationale, en arrivent jusqu’à tordre la vérité historique dans une démarche sans aucune vergogne par rapport aux attentes lancinantes du peuple.
Il est pourtant connu que la RDC est engagée résolument dans une marche par laquelle le peuple, par ses différents démembrements, écrit son histoire en consignant pour la postérité, les grands acquis que le pays ne cesse d’engranger malgré l’ambiance plutôt délétère. La tendance, es derniers temps, est à la diabolisation du ministre des finances au sujet des marchés dits surfacturés sur les forages d’eau à travers le pays et l’éclairage public à Kinshasa.
Le Ministre des finances n’est pas maître d’ouvrage du Gouvernement
L’objectif manifeste serait d’occulter toutes ces réformes pour les besoins de positionnement personnel. Sans grand succès, heureusement, au regard de la qualité du leadership déployé ces dernières années par Nicolas Kazadi et dont la République est indéniablement bénéficiaire.
Cependant, l’efficacité de toutes ces réformes doit tient de l’implication du reste des maillions de la chaîne de l’Etat dans un jeu d’équipe et non dans un individualisme hors de propos lorsqu’il s’agit d’un travail d’équipe et en équipe.
Il est clair que même dans une équipe, chacun doit jouer sa partition pour que le résultat soit probant. Aujourd’hui, par exemple, lorsque des structures comme l’Inspection Générale des Finances (IGF) se trompe de cible dans cette campagne de diabolisation qu’elle orchestre contre le Ministre des finances, c’est la Nation qui en sort perdant en ce sens que ce battage médiatique détourne l’attention des vrais coupables, s’il en existe, de ce qui est appelé marché surfacturé au sujet des forages d’eau ou de l’éclairage public à Kinshasa.
Pour des raisons qui lui sont propres, en effet, l’IGF porte faussement de graves accusations contre le ministre des Finances en omettant, toujours pour des raisons qui lui sont propres, de tourner son regard sur la chaîne de l’action publique qui, en ce genre de marché, doit concerner également chaque niveau de responsabilité, en partant de la source des projets.
Dans les réseaux sociaux, un analyste croyant faire la leçon au ministre de finances sur les affaires de forages et éclairage publics présumés surfacturées, a plutôt eu la lumineuse idée de clarifier la compréhension du circuit financier en donnant toute la lumière sur le niveau de chaque responsabilité. Il explique, en effet, ce qui suit : « En République Démocratique du Congo, les lois des finances publiques ont instauré le circuit de la chaîne des dépenses comme instrument de la bonne gouvernance afin de maîtriser la cohérence des dépenses contre les crédits alloués à chaque Ministère et service public, conformément à la loi des finances adoptée par le Parlement et publiée chaque année par le Président de la République.
La chaîne des dépenses permet donc aux agents du Ministère du budget de vérifier la régularité des dépenses à effectuer, la disponibilité du crédit sur base des pièces justificatives. La liquidation a la charge de vérifier la régularité de toutes les pièces (contrat, bon de commande, etc.) ainsi que la garantie bancaire pour les contrats de service ou d'exécution des travaux, avant d'envoyer au Ministre des Finances ».
Mais il faut souligner qu’en amont, il y a le ministère initiateur d’une dépense qui est censé avoir pris toute les précautions pour préserver l’Etat des excès tels que les surfacturations. Chaque marché a donc un maître d’ouvrage qui en répond, et cela ne relève pas systématiquement du Ministère des finances seul.
Haro sur la diabolisation des œuvres salvatrices de la République
Aujourd’hui, en effet, la tendance est, par exemple, à l’annihilation, dans l’histoire comme dans la conscience collective, de tous ces efforts qui ont permis, aujourd’hui, à la République démocratique du Congo, de redonner quelques couleurs à son secteur financier. Des efforts que l’on peut fièrement décliner en termes, par exemple, de rétablissement et de poursuite de la coopération avec les institutions de Brettons Wood. Une coopération qui en est à la sixième revue, un niveau jamais atteint par le pays depuis son indépendance, et qui a permis de renforcer les moyens d’intervention du Gouvernement, notamment pour rendre effectif l’ambitieux programme de la gratuité de l’enseignement et de soutenir celui, tout aussi ambitieux de développement des 145 territoires (PDL-145).
On ne revient plus sur les performances dans la mobilisation des ressources financières, efforts qui ont boosté historiquement le niveau du budget et redoré le pays dans la confiance des partenaires extérieurs qui le reconnaissent désormais comme crédible.
Loin d’entre le fruit d’une génération spontanée, ces performances relèvent d’un leadership concret dans le secteur financier ; un leadership qu’incarnent les artisans bien connus de ces performances sous la conduite du Ministre Nicolas Kazadi, et qui dénote d’un sens élevé de la gouvernance axée sur le résultat (GAR) tant vantée et vécue sous d’autres cieux, mais qui, aujourd’hui, n’a plus de mystère pour la RDC.
Pour parvenir à ces embellies prometteuses, il a fallu de l’imagination au-delà d’une volonté. De l’imagination et de la créativité pour colmater les brêches afin d’endiguer durablement le coulage des recettes tout en modernisant la gouvernance de toute la colonne financière du Gouvernement.
Digitalisation des finances publiques, le sésame qui a amélioré le standard de la gouvernance financière de la RDC
Pour y parvenir, il a fallu à Nicolas Kazadi d(imprimer une vision de la perfection en commençant par faire profiter à son pays des recettes qui ont fait mouche sous d’autres cieux et qui, aujourd’hui, a inscrit le pays dans le standard international de la gouvernance financière. L’on peut citer, notamment, la digitalisation des finances publiques qui a contribué à l'amélioration de la mobilisation des recettes et au renforcement des mécanismes de contrôle.
Cette digitalisation s’est traduite, notamment, par la mise en œuvre en cours du système de facturation normalisée et l’installation, pour ce faire, de dispositifs électroniques fiscaux sur toute l’étendue du territoire national. Cette réforme, qui doit se poursuivre jusqu’en 2025 d'ici fin 2025, vise à doter la Direction Générale des Impôts d’un système d’information de monitoring à temps réel des opérations commerciales des contribuables assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée.
Et l’introduction de la facture normalisée doit, à terme, booster davantage la mobilisation des recettes pour passer d’un peu plus d’1 Milliard de $ par an de TVA collecté actuellement à une croissance de 80 à 120% dès la première année, pour atteindre autour de $4-5 Milliard de collecté TVA à la 3eme année de son déploiement total.
Autre innovation dans les réformes, l’introduction du prologiciel de gestion intégrée (ERP) qui doit permettre à la DGI, notamment, de dématérialiser complètement les procédures de gestion des assujettis. Il découle aussi de ce système informatisé l’interaction avec ces assujettis ainsi que la facilitation du traitement des dossiers fiscaux, de la collecte de l’impôt et de contrôle interne, l’objectif ultime étant d’accroitre la mobilisation des recettes et apporter plus de transparence et de traçabilité dans les procédures fiscales.
Des réformes qui facilitent la lutte contre la prédation financière en amont
La Modernisation du système d'information du Ministère des Finances s’ajoute à ces réformes novatrices qui ont vu ce ministère se doter de 3 Datacenter ou Centres de Données – dont 1 déjà livré et inauguré à Kinshasa par le Premier Ministre Sama Lukonde le 2 novembre 2023. Également, un réseau propriétaire connectant plus de 120 bureaux des services du ministère des finances dans 19 des 26 provinces jusque-là.
Les réformes novatrices apportées par le leadership de Nicolas Kazadi ont, par ailleurs, permis à la RDC de mettre de l’ordre dans le secteur des jeux de hasard et d'argent. Le système financier national s’est doté d'une plateforme digitale de monitoring en temps réel des flux financiers (mise, gain octroyés, chiffre d'affaire global) des opérateurs des jeux de hasard et d'argent.
Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Ils se déclinent aujourd’hui en termes, notamment, d’accroissement des recettes dû au trésor de l’ordre de 60 millions Usd.
Mêmes performances également concernant le scabreux domaine des plaques d’immatriculation que Nicolas a assaini en mettant en place une plateforme de demande des plaques d’immatriculation.
L’énumération de ces réformes et innovations peuvent se poursuivre aussi avec le rappel de la mise en place d’une plateforme de contrôle à l’importation des terminaux mobiles en vue de lutter contre la contrebande et la sous-déclaration douanière. Cela a donné aux finances publiques le moyen d’endiguer l’évasion des recettes douanières de l’ordre de plus de 400 millions Usd chaque année au regard de la tailler du marché des télécoms en RDC.
La poursuite du déploiement des logiciels LOGIRAD et ISYS Régies à travers toutes les provinces et les services d’assiettes dans le cadre de la mise en place de la chaine informatisée de la recette, fruit de la coopération entre la RDC et la France figurent également parmi ces réformes novatrices.
Des réformes qui montrent combien le ministère des finances, sous le leadership de Nicolas Kazadi, aura été, ces dernières années, véritablement à l’avant-garde de la lutte conre la prédation financière tant revendiquée par certains.
En effet, ces dispositifs mis en place constituent des outils de l’action de lutte contre cette prédation en ce qu’ils apportent la transparence et donner la traçabilité de tout ce qui est dû à l’Etat. Et les analystes sont convaincus que s’il faut parler aujourd’hui des prouesses des patrouilles financières, celles-ci ne sauraient se concevoir sans ce travail en amont pour la mise à mal de la prédation des finances publiques.
Cette vérité historique, qu’aucun activisme médiatique ne saurait occulter, se souligne par l’autre volet des réformes dans le cadre toujours de la digitalisation du système financier national, volet qui contribue à l'optimisation du temps d'exécution ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de la dépense. Une amélioration qui touche aussi à la lutte contre la fraude au moyen de faux ordres de mission.
Ce système permet, en effet, de retracer ces ordres de mission pour assurer à l’Etat leur effectivité et accroître ainsi le rendement. Il permet aussi, entre autres, d’implémenter un tableau de bord de suivi rapproché de la Trésorerie et de gestion des demandes de paiements. Ceci donne la possibilité de planifier les dépenses en amont à l’aide d’un outil informatique et d’en projeter l’impact immédiat sur la trésorerie. Il permet donc d’être d’avantage proactif que réactif dans la gestion de la Trésorerie.
A cœur ouvert face à la presse internationale, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, actuel Ministre des Finances, s’est exprimé sur des grandes questions relatives à son secteur et son mandat exercé, pour rappel, depuis l’investiture du Gouvernement Sama Lukonde 1, le 26 avril 2021 au Parlement. Il est revenu notamment, sur des préoccupations phares telles que les innovations apportées à son Ministère, les défis de la réduction de la pauvreté et son commentaire libre sur les récentes polémiques sur sa personne ces derniers jours.
Innovations
Abordé sur les innovations apportées à son Ministère, Nicolas Kazadi indique ceci : «Parmi nos innovations, à partir de l’année prochaine, pour tout citoyen qui gagne de l’argent, de déclarer son patrimoine et ses revenus. De cette manière, nous calculerons sa contribution fiscale en fonction de son capital et de ses revenus. C’est une innovation majeure qui conduira à la réduction de la corruption puisque tout le monde sera redevable. C’est un véritable travail de fond que nous abattons. En dehors de cela, nous avons le corps de contrôle que nous réhabilitons dont la SENAREF qui lutte contre le blanchiment des capitaux et le renforcement de nouvelles notions dans notre arsenal juridique. Ceci prend du temps, mais c’est du travail de fond et structuré ».
Réduction de la pauvreté
Selon Nicolas Kazadi, il est impérieux de porter un regard particulier autant sur l’amélioration globale des conditions de vie de la population que sur le travail de fond abattu par les services financiers aux commandes. « Lorsque vous nous comparez aux autres pays du monde, notre budget est extrêmement faible. Même multiplié par trois, lorsque vous ramenez ce budget par nombre d’habitant, cela reste l’un des plus faibles du continent. Dans notre budget actuel, il y a des charges affectées aux appuis des partenaires qui renforcent des projets utiles à l’amélioration des conditions de vie de la population telles que la construction des routes et autres », s’est-il exprimé.
«Il faut que l’argent disponible soit utilisée de la manière la plus productive qui soit. Ensuite, même lorsque cela est fait, les résultats en matière de sortie de la pauvreté ne sont jamais immédiats, ils sont lents. En parlant de la réduction de la pauvreté, des mesures telles que la gratuité de l’éducation est un élément à impact immédiat pour la simple raison que ce la permet aux foyers les plus pauvres de ne pas payer la scolarité de leurs enfants et investir leurs fonds dans d’autres activités. Nous l’avons fait depuis 2019 grâce au courage du Président de la République et depuis lors, chaque année, l’argent économisée par les familles dépasse les milliards de dollars américains. Ces charges de scolarité sont prises en charge par le Gouvernement de la République », a-t-il rajouté.
A lui de renchérir en ces termes : « Toutefois, ce n’est toujours pas suffisant. Il faut aller plus loin et plus vite. Pour cela, il faut des moyens pour que notre économie grandisse. La solution passe par la diversification de l’économie, par la création des valeurs ajoutées locales sur nos produits locaux et des valeurs ajoutées sur des produits plus variés».
Quel commentaire sur les récentes polémiques ?
«Ce sont des mélanges de mauvais goût et des ragots de comptoir. Devant tant d’ignorance et de méchanceté gratuite, je possède les moyens pour traduire en justice mes détracteurs. Je m’en préserve pour éviter de désagrément. D’abord, en toute modestie, j’ai considérablement contribué à tous les grands résultats globaux obtenus ces trois dernières années. Puis, je suis Ministre des Finances, une fonction convoitée par tous », a rétorqué sur toutes les accusations, sans fondement estime-t-il, contre sa personne.
Le 08 mai 2023, sur le plateau de la célèbre émission JMK TODAY de Télé50, lorsque le journaliste Jean-Marie KASSAMBA lui pose la question : « Pourquoi Félix TSHISEKEDI vous fait-il une confiance absolue ? », celui qui se présente comme un congolais qui aime son pays répond avec sincérité : « …nous savons que le Chef de l’Etat a une grande qualité, c’est celle de savoir observer et détecter ce qui a en chacun de nous, c’est son fort, c’est son don si je peux le dire ainsi. Peut-être il a estimé qu’il pouvait me faire confiance pour cela. Nous avons aussi traversé beaucoup de choses ensemble… ».
A l’aube du deuxième mandat du Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI et au moment où la toute première Premier Ministre de l’histoire de la République Démocratique du Congo, Mme Judith Suminwa Tuluka, s’apprête à former l’équipe qui va couronner de succès le deuxième mandat de celui que les congolais appellent affectueusement Fatshi, il nous a semblé indiqué de jeter un regard rétrospectif sur ce qu’a été l’apport de celui qui est considéré comme fidèle lieutenant de Félix Antoine TSHISEKEDI et l’un des acteurs-clé de sa réélection pour le deuxième mandat à la tête du pays. Ainsi allons-nous tenter de répondre à deux questions : Quel bilan pour Nicolas KAZADI à la tête du Ministère des Finances ? Le Président de la République doit-il continuer à lui faire confiance ? I. SUR LE PLAN DES REFORMES Les réformes sont des mutations profondes qui ouvrent la voie du développement de la RDC, et Nicolas KAZADI est l’un des Ministres du Gouvernement SAMA qui ont initié plusieurs réformes à la gouvernance de notre. • FISCALES ET NON-FISCALES 1. L’instauration de la facture électronique normalisée Cette réforme qui consiste à connecter la facture électronique au système digital de la DGI permet à cette dernière de suivre en temps réel la collecte de la TVA auprès des sociétés. Ceci aura pour effet, l’augmentation des recettes dues à la TVA collectée à hauteur de 600 millions de dollars américains, soit 1.6Md$ en 2025 contre 1Md actuellement. Donc, une augmentation des recettes de 60% dans un premier temps. 2. Instauration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) A travers cette réforme, l’Etat congolais sera en mesure de savoir ce que chaque personne physique ayant un emploi lui doit et l’employé saura à son tour ce qu’il paie au Trésor. Ceci va permettre aux citoyens de s’acquitter de leurs obligations et va renforcement la transparence, voire la confiance dans la collecte de l’IRPP. 3. La réforme sur les jeux de hasard et d’argent Les jeux de hasard et d’argent seront désormais règlementés en République Démocratique du Congo. Par cette règlementation, l’Etat congolais va mobiliser 220 millions de dollars l’an au lieu de 3 millions de dollars actuellement. • FINANCES PUBLIQUES 1. Opérationnalisation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, DGTCP Lancée depuis 2010, cette réforme n’a jamais été mise en œuvre. Il aura fallu l’arrivée de Nicolas KAZADI à la tête du ministère des Finances pour que l’application de celle-ci soit effective. Elle aura pour effet, une gestion efficace et orthodoxe de la Trésorerie ainsi qu’une production régulière des Etats Financiers de l’Etat. 2. Le programme avec le Fonds Monétaire International (FMI) Cinq revues sur six du Programme économique du Gouvernement avec le FMI appuyé par la facilité élargie de crédit ont été conclues avec succès. Sauf surprise désagréable, le Programme sera achevé avec brio à la fin du mois de juin 2024. C’est pour la première fois que la RDC réalise un tel exploit. Grace à ce Programme, la RDC a bénéficié d’une allocation DTS de près d’1,5 milliard USD dont la moitié a été affectée à la Banque Centrale du Congo en vue d’accroitre nos réserves de change. Plusieurs autres centaines de millions USD ont été octroyés dans le but de renforcer notre balance de paiements. • DIGITALISATION DES SERVICES MOBILISATEURS DES RECETTES 1. Implémentation intégrale du Logiciel ISYS régies La mise en place de ce logiciel permet de suivre en temps réel la mobilisation des recettes par les différentes régies financières et de faire de faire des ajustements nécessaires pour plus d’efficacité. 2. Opérationnalisation du Logiciel Logirad Cette solution digitale facilite les opérations de mobilisation des recettes non-fiscales. 3. Contrôle à l’importation des terminaux mobiles Cette réforme rapportera au trésor plus de 200 millions USD par an. Il s’agit des recettes récoltées sur toutes les importations des téléphones et autres dispositifs mobiles. Soulignons en passant que grâce à ces innovations, Nicolas KAZADI KADIMA NZUJI a été désigné « Champion du Numérique » par l’Agence pour le Développement du Numérique, ADN. Une Agence spécialisée de la Présidence de la République Démocratique du Congo. II.MOBILISATION DES RECETTES Entre 2020 et 2023 les recettes publiques internes ont connu une augmentation de 189%. Elles sont passées de CDF 7.020 milliards en 2020 à CDF 20.292 milliards en 2023. Une performance inégalée, jamais réalisée à mettre sur le crédit du Président de la République qui n’a cessé d’encourager son Ministre à prendre toutes les initiatives nécessaires pour plus de résultat dans la mobilisation des recettes. III. AMELIORATION DE LA QUALITE DE LA DEPENSE PUBLIQUE La part des dépenses d’investissement sur ressources propres est passée de 4% en 2020 à 11% en 2023. L’amélioration substantielle de ce ratio démontre les efforts considérables déployés en vue de l’amélioration de la qualité de la dépense publique sous le Ministre Nicolas KAZADI. IV. FINANCEMENT DES GRANDS PROJETS Les recettes mobilisées sous Nicolas KAZADI ont permis au Gouvernement de la République de financer plusieurs grands projets, notamment : • Le Programme de Développement Local de de 145 Territoires, PDL145T ; • La Gratuité de l’Enseignement de base ; • La couverture santé universelle (gratuité de la maternité) ; • La rénovation et la construction un siècle après, de l’ex Hôpital Mama Yemo, aujourd’hui Centre Hospitalier Universitaire Renaissance ; • La réhabilitation et/ou construction des infrastructures routières à travers tout le pays dont la RN24 reliant Kisangani-Beni pour laquelle 30 millions$ ont déjà été déboursés ; • Plusieurs projets d’électrification rurale à travers ANSER et autres entreprises privées ; • Les projets d’installation des forages et construction des stations mobiles de traitement d’eau à travers le pays ; • La construction des routes en terre battue dans les espaces Grand Bandundu, Grand Kasaï et Grand Equateur ; • La construction des logements sociaux dans le site de MUKILANGO ; • La construction de l’Arène sportive de Kinshasa de 20.000 places ; • La construction des infrastructures relatives à l’organisation des jeux de la francophonie • La construction des aéroports de Bunia, Mbuji Mayi, Boende… • La réhabilitation du Palais de la Justice ; • La construction du tout nouveau bâtiment de l’Office de Routes • La dotation des véhicules à toutes les ambassades et représentations diplomatiques de la RDC à l’étranger • Règlement des arriérés de loyers et de rémunérations de tous les consulats généraux et ambassades de notre pays. V. FINANCEMENT DES DEPENSES EXCEPTIONNELLES Nicolas KAZADI au Ministère des Finances c’est également le financement des dépenses exceptionnelles d’importance vitale pour notre pays. Il s’agit entre autres : • Des élections à la hauteur de plus d’1 milliard de dollars sur ressources propres ; • De la dotation des ressources conséquentes pour la formation, la construction des infrastructures, l’équipement et matériel de nos Forces armées ; • De l’allocation des ressources pour des besoins liés aux catastrophes et actions humanitaires. VI. AMELIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES ET BONNE GOUVERNANCE En accord avec la vision de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI, Président de la République, Nicolas KAZADI travaille activement à l’amélioration du climat des affaires dans notre pays et l’instauration de la bonne gouvernance. Quelques actions majeures sont à relever : • L’instauration de la conférence risque pays ; • L’amélioration de la note de la RDC par des agences de notations attitrées ; • La mise en place de FinAlert pour permettre à toute personne de dénoncer tout acte de fraude fiscale ou toutes autres tracasseries émanant des services du ministère des Finances. VII. INFRASTRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES Connu aussi pour sa capacité à prendre des initiatives toujours en accord avec la volonté du Président de la République, Nicolas KAZADI a permis à la République de construire : • Le Centre financier de Kinshasa; • Le Centre des congrès ; • La Data Center. VIII. INTERIM AU MINISTERE DE L’ECONOMIE NATIONALE Pour son bref passage au ministère de l’Économie nationale comme intérimaire, Nicolas KAZADI a fait profiter à la République ce que personne n’avait fait avant lui. A son crédit, nous listons : • L’ajustement progressif du prix de carburant à la pompe, avec comme conséquence, la réduction sensible des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières et logistiques ; • La transparence dans le paiement des pertes et manques à gagner au profit des entreprises pétrolières et de logistique • L’acquisition d’un immeuble pour le Secrétariat général à l’Economie nationale ; • L’augmentation spectaculaire des recettes mobilisées par le Ministère de l’Economie nationale pour le compte du Trésor, grâce à la décote sur le paiement effectué en faveur des entreprises pétrolières. IX. PRIX GAGNES Pour son œuvre depuis qu’il est porté à la tête du ministère des Finances par le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI, Nicolas KAZADI NZUJI a remporté plusieurs prix et distinctions au pays, sur le continent Africain et à travers le monde, parmi lesquels : • Le Trophée d’Excellence Mwana Mboka du Ministre le plus performant et le plus réformateur du Gouvernement Sama, pour la gestion orthodoxe des finances publiques ; • Le Prix « Champion du Numérique » de l’Agence pour le Développement du Numérique, ADN, une Agence spécialisée de la Présidence de la République Démocratique du Congo ; • Le Prix d’Excellence de l’Université de Kinshasa, en raison de ses performances dans l’accroissement exponentiel du Budget de l’Etat ; • Le Prix de Leadership Africain du Service Public lors de la 11e édition de l’African Leadership à l’Ile Maurice ; • Le Prix (AWARD) du Magazine FORBES à New York pour les performances financières, notamment la mobilisation accrue des recettes et les réformes engagées ; • Le Prix du Meilleur Ministre des Finances de 2022 par le Magazine Financial Afrik. De tout ce qui précède, nous posons une question très simple : « le Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO doit-il continuer à placer sa confiance dans la personne de Nicolas KAZADI ? » La réponse logique est cohérente est « OUI ».
Une série de publications devenue virale sur les réseaux sociaux, attribue à Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, la paternité de l’arrestation le mardi 13 février 2024, de la mise et du maintien en détention, à ce jour, du Docteur Matusila Jean Baptiste et sa bande. Ces Publications contiennent des contrevérités qu’il convient de rectifier :
Informé d’un cas de tentative d’arnaque du bénéficiaire d’un paiement par des personnes se présentant comme ses envoyés, son Excellence Monsieur le Ministre, comme l’exige la loi, a saisi les services compétents, en l’occurrence, le Parquet, pour mener des enquêtes en vue du démantèlement du réseau mafieux dont un des acteurs serait un certain Yannick, non autrement identifié.
Les enquêtes menées en vue de mettre la main sur le prénommé Yannick, va aboutir à l’identification et à l’arrestation des personnes faisant partie d’un réseau criminel parmi lesquelles le Docteur Matusila Malungeni Jean Baptiste.
C’est ainsi que le mardi 13 février dernier, à la suite d’une série de dénonciations, un gang composé jusque-là de 6 maffieux a été appréhendé dans les installations de l’Hôtel ROTANA (non loin du rond-point Socimat) par les officiers de la Police judiciaire rattachée au Parquet de Grande Instance de Kinshasa Gombe.
Ces éléments assermentés se sont saisi des présumés délinquants et les ont conduits à bord d’un véhicule Toyota Ist Taxi au parquet précité, après une brève escale au Ministère des Finances de quelques minutes, par commodité d’usage.
Depuis, le dossier est instruit par la Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe sous RMP 41888/PR021/2024/MAB.
Sans entrer dans le processus de l’instruction préliminaire pré juridictionnelle qui est, selon la Loi, secrète et inquisitoriale, le Parquet a mis les présumés infracteurs sous mandat d’arrêt provisoire lequel a été confirmé en chambre du conseil du Tribunal compétent pour la mise en détention préventive.
Le dossier étant judiciaire, son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, n’a aucun contrôle sur la suite, néanmoins, son souhait le plus ardent est que le réseau incriminé soit totalement mis hors état de nuire.
Toutefois, le Ministre des Finances se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes quant aux propos diffamatoires et actes attentatoires à ses droits garantis et à l’image des institutions de la République.
Au cours d’une cérémonie d’échange des vœux tenue ce lundi 11 mars 2024, Mme le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Kabedi Malangu, a invité les professionnels du secteur de la microfinance à des actions concertées pour accélérer le développement de la classe moyenne en RD. Congo et permettre la mise en œuvre effective de la Stratégie nationale d’inclusion financière. Elle a insisté, pour l’année 2024, sur de nouvelles performances qui puissent réellement contribuer à l’avènement d’un secteur financier plus solide et permettre de bâtir un secteur privé de qualité, garantie pour la stabilisation de la situation économique du pays.
« J’ai un grand plaisir de vous retrouver au siège de la Banque centrale du Congo à l’occasion de cette cérémonie d’échange des vœux, une cérémonie qui va au-delà d’un simple échange des vœux et nous amène à des échanges très fructueux, très productifs, dans une tradition qui a été établie et qui est rigoureusement respectée parce que nous sommes partenaires embarqués vers un idéal commun de soutenir la situation économique, de soutenir l’amélioration de la situation économique de notre pays. Vous avez dit, Madame la Présidente, à travers vos activités, qu’il est possible pour la RDC de lutter contre la pauvreté et promouvoir la classe sociale. Il y a très peu d’économies dans le monde qui peuvent se prévaloir de s’être développées sans le développement de la classe moyenne. Donc, vos activités sont des activités charnières pour ces efforts de lutte contre la pauvreté et de soutien au développement de la classe moyenne », a souligné Mme Kabedi Malangu, qui s’est félicitée, par la suite, pour tous les succès accomplis, l’année dernière, la Banque Centrale du Congo, dans des conditions parfois difficiles, marquées, entre autres, par la dépréciation de la monnaie locale sur le marché de change.
La Banque centrale au contrôle de la situation économique du pays
« Avant tout propos, j’aimerais commencer par noter que, comme nous le savons tous, l’année 2023 a été une année difficile. Contrairement à ce qu’on attendait lorsqu’elle avait démarré. Difficile parce qu’il y a eu toutes sortes de chocs externes et internes, qui ont affecté l’activité économique et qui ont automatiquement affecté les activités de votre secteur. Ces chocs nous ont amenés à une situation d’inflation plus forte que prévue, d’une dépréciation du taux de change plus forte que prévue. Mais, laissez-moi vous rassurer que ces deux résultats, aussi bien au niveau de l’inflation que du taux de change, auraient pu être pires s’il n’y avait pas toutes les actions prises, en particulier, au niveau de la Banque centrale. Dans une observation attentive et suivie, la Banque centrale est intervenue en utilisant ses instruments, en modifiant le taux directeur, à plusieurs occasions, intervenant sur le marché de change pour augmenter l’offre de devise intervenant au niveau des fourchettes pour absorber la liquidité oisive », a-t-elle ajouté, dans son mot de circonstance.
L’urgence de bâtir un secteur plus efficace
D’après elle, l’économie congolaise se porte bien en termes de croissance. Elle a salué, dans la foulée, l’apport du secteur de la microfinance, qui a permis une augmentation globale des crédits et l’amélioration de la liquidité, tout au long du dernier marathon.
« Il faut noter cependant qu’au niveau de la croissance, notre économie s’est plutôt bien portée. La croissance est restée forte, tirée par le secteur extractif, secteur dont on attend aussi une bonne performance en 2024. Malgré l’environnement difficile et pleine de difficultés, nous notons quand-même que votre secteur s’est bien comporté. Les informations disponibles montrent une croissance notable du niveau général d’activités, un relèvement des fonds propres, une augmentation globale des dépôts, une augmentation des crédits, un niveau tout à fait acceptable de la liquidité, une qualité des actifs qui s’est située dans la norme acceptable et une solvabilité globale satisfaisante. Et, pour cela, j’aimerais vous présenter mes félicitations et vous encourager à mettre en œuvre les actions qui ont permis de réaliser ces résultats parce qu’à votre niveau, vous contribuez à ce qu’il y ait dans notre pays un secteur financier solide et qui soutient le développement du secteur privé. Il faudra tout de même relever que cette bonne performance enregistrée dans le secteur dans son ensemble, ne peut pas occulter la fragilité de certaines institutions qui demeurent peu rentables, caractérisées par l’absence voire l’insuffisance des fonds propres et aussi des faiblesses au niveau de professionnalisme qu’il faut pour être efficaces et productives dans les activités. Ceci interpelle donc, aussi bien vous, individuellement, dans vos activités que nous Banque centrale en tant que régulateur. Nous sommes tous interpellés à avoir toujours la nécessité de tout faire pour réaliser les objectifs importants, qu’il s’agisse de la digitalisation qu’il s’agisse des crédits ou qu’il s’agisse tout simplement de veiller à ce que les objectifs attendus dans la cadre de la stratégie nationale d’inclusion financière soient réalisés. Nous en avons besoin en tant qu’économie, nous en avons besoin en tant qu’acteurs de ce secteur », a relevé, un peu plus loin, la Gouverneure de la BCC.
La BCC prête à soutenir le secteur de la microfinance
Pour finir, la Gouverneure Kabedi Malangu a souligné l’engagement de la Banque centrale à privilégier la collaboration avec le secteur privé pour matérialiser tous les objectifs touchant à la Stratégie nationale d’inclusion financière. Elle invité les professionnels du secteur de la microfinance, en ce mois de mars, à accorder une importance particulière aux activités de la femme et des jeunes pour, visiblement, booster un avenir de destin partagé. « Et, en ce mois de la femme, je ne peux pas ne pas mentionner le rôle que vos institutions devraient jouer pour soutenir les activités de la femme, les activités des jeunes. La poursuite de bonnes performances dans vos secteurs est un élément essentiel pour que tous ces objectifs puissent être réalisés. Je peux vous garantir ici de l’accompagnement de la Banque centrale. Vous avez bien noté les différents éléments sur lesquels vous attendez la Banque centrale. Nous avons pris bonne note… Je peux vous garantir que vous trouverez toujours auprès de la Banque centrale une oreille attentive et un accompagnement efficace parce que votre succès, c’est le succès de l’action de la Banque centrale », a-t-elle explicité, dans son allocution. Pour sa part, la Directrice Générale de Finca, Mirela Pekmezi, qui a parlé au nom de tous les hôtes, a salué l’esprit d’ouverture démontré par Kabedi Malangu, dont elle a encensé, devant l’assistance, le leadership. Mirela Pekmezi a assuré que le secteur de la microfinance ne ménagera aucun effort pour remplir sa fidèlement sa mission afin de contribuer au développement économique de la RDC, tel que voulu et souhaité aussi bien par les dirigeants que par le peuple congolais dans son ensemble.
*Multipay Congo, l'un des principaux fournisseurs de services de paiements intégrés en République Démocratique du Congo (RDC), et Interswitch Limited, l'une des principales sociétés de paiements intégrés et de commerce numérique opérant dans plus de 14 pays en Afrique, ont uni leurs forces pour améliorer l'écosystème des paiements en RDC.
Ce partenariat, qui est une réponse à l'évolution rapide et à l'expansion des demandes du marché de la RDC, permettra à Multipay Congo de tirer parti de la technologie et de l'expertise d'Interswitch pour offrir des solutions de paiement numérique innovantes et sécurisées au marché congolais, contribuant ainsi à renforcer l'inclusion financière, à accélérer la transformation numérique et à stimuler la croissance économique du pays.
Multipay Congo est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a lancé le premier service de paiement interbancaire local en RDC en 2015, appelé "Multipay", en collaboration avec quatre grandes banques, à savoir : la BCDC (Banque Commerciale du Congo), Equity Bank Congo, FirstBank DRC et Rawbank. Les deux premières banques ont depuis fusionnées pour devenir l’actuelle Equity BCDC. Le service Multipay permet aux titulaires de cartes privatives (locales) de ces banques d'effectuer des transactions aux guichets automatiques de billets, sur les terminaux de paiement électroniques, et dans les agences bancaires à travers le pays.
Interswitch Limited est une société intégrée de paiements et de commerce numériques axée sur l'Afrique, créée en 2002 au Nigeria. Interswitch, qui opère dans plus de 14 pays africains, facilite la circulation électronique de l'argent et l'échange de valeur entre les individus et les organisations de manière opportune et cohérente. La société propose une gamme de produits et services de paiement tel que des cartes, des jetons numériques, des marchands en ligne et des plateformes de paiement, pour aider les entreprises et les particuliers à travers l'Afrique à se développer et à prospérer.
Exprimant son enthousiasme pour ce partenariat, Olivier Bueno, Directeur Général de Multipay Congo a déclaré :
« Nous sommes ravis de nous associer à Interswitch Limited, un autre pionnier et leader dans le domaine du paiement numérique en Afrique. Ce partenariat nous permettra de poursuivre notre ambition de participer activement aux objectifs d'inclusion financière de la Banque Centrale du Congo en développant des produits et services financiers numériques innovants, accessibles, sécurisés, et adaptés aux besoins de la population et des entreprises.
En collaborant avec Interswitch, nous mettons à profit notre connaissance du terrain et nos compétences pour favoriser l'accès aux services financiers et l'émancipation économique, ainsi que pour soutenir le développement de l'économie numérique en RDC et dans la région. »
Décrivant également le partenariat comme une situation gagnant-gagnant pour les deux organisations et le peuple Congolais, Akeem Lawal, le directeur général du traitement des paiements et du switching (Interswitch Purepay) a déclaré :
« Nous sommes heureux de conclure ce partenariat avec Multipay Congo pour apporter nos solutions de paiement transformatrices à la République démocratique du Congo. Ceci s’inscrit dans le cadre de nos efforts globaux visant à étendre notre présence dans davantage de régions africaines, en développant et en déployant des solutions innovantes jusqu'à ce que les paiements fassent partie intégrante de la vie quotidienne sur le continent.
Dans le cadre de ce partenariat, nous renforcerons notre présence en RDC, l'un des marchés les plus peuplés et les plus prometteurs d'Afrique, nous sommes donc impatients de travailler avec les régulateurs compétents et d'autres prestataires de services financiers pour fournir conjointement des services financiers sûrs, fiables et pratiques aux particuliers et aux entreprises en RDC. »
Avec une forte présence dans plus de 14 pays africains, Interswitch est sur le point de consolider ses opérations en République Démocratique du Congo. Ce partenariat avec Multipay Congo témoigne de la détermination du géant du paiement à continuer d’étendre son empreinte en Afrique et au-delà, visant à améliorer l’accès aux services financiers et à réduire l’écart d’inclusion financière sur le continent.
A propos de Multipay Congo
Multipay Congo S.A est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a été créée en 2013 par quatre grandes banques de la République Démocratique du Congo en tant que Groupement d'Intérêt Economique. Sa vision est de fournir et faciliter les services de paiement entre les institutions financières, ainsi que de promouvoir l'inclusion financière sur le marché congolais.
Au fil des ans, Multipay Congo s'est concentré sur la démocratisation et le développement de la monétique en offrant des solutions de paiement mutualisées qui améliorent l'efficacité opérationnelle, et réduisent les coûts grâce à la mise en place d'infrastructures de paiement électronique optimisées.
Aujourd'hui, après avoir achevé avec succès la première phase de la vision de la société avec le lancement de sa première solution, appelée Multipay, qui a connu une croissance constante, offrant une valeur indéniable et significative aux banques membres du réseau, Multipay Congo est prête à relever de nouveaux défis et à construire l'avenir avec de plus grandes ambitions grâce à l'innovation et au partenariat.
Multipay Congo vise à poursuivre sa quête en fournissant des services à valeur ajoutée qui peuvent créer des solutions de systèmes financiers numériques sécurisées, rapides, abordables, accessibles et conviviales, au profit des clients bancarisés et non bancarisés, et intégrer davantage d'institutions financières pour des partenariats gagnant-gagnant.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site : https://multipay.cd
A propos d'Interswitch
Interswitch est une société technologique de premier plan axée sur la numérisation des paiements au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique.
Fondée en 2002, Interswitch a perturbé la chaîne de valeur traditionnelle des paiements en espèces au Nigeria en soutenant l'introduction de services de traitement et du switching des paiements électroniques.
Aujourd'hui, Interswitch est un acteur de premier plan avec une masse critique dans le développement de l'écosystème financier nigérian et est actif tout au long de la chaîne de valeur des paiements, fournissant une gamme complète de solutions de paiement omnicanal.
La vision d'Interswitch est celle d'une Afrique prospère, animée par un échange continu de valeur et de commerce, et sa mission est de créer des solutions technologiques qui connectent et autonomisent les individus, les entreprises et les communautés. Le vaste réseau et la plate-forme de paiement robuste d'Interswitch ont joué un rôle déterminant dans le développement de l'écosystème de paiement nigérian et fournissent à Interswitch l'infrastructure nécessaire pour se développer à travers l'Afrique.
Bandar Alkhorayef, ministre de l’Industrie et des Ressources minérales, a fait part de ces accords lors de l’événement. (Photo AN)
Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a exprimé sa joie en faisant part, lors de l’événement, de quelques initiatives importantes
Le ministre saoudien de l’Investissement souligne que relever le défi historique de l’accès aux minéraux essentiels à la transition énergétique sera soutenu par des ressources et des collaborations
RIYAD: Le ministère saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales a officialisé des collaborations dans le secteur minier en signant des protocoles d’accord avec quatre pays lors de la troisième table ronde ministérielle internationale.
Les protocoles d’accord comprennent des accords de coopération dans le domaine des richesses minières avec le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales, le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable et le ministère des Mines de la République démocratique du Congo.
En outre, un protocole d’accord distinct pour la coopération dans le domaine de la géologie et des richesses minérales a été signé avec le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Environnement.
Des ministres de haut niveau prennent la parole
Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a exprimé sa joie en faisant part, lors de l’événement, de quelques initiatives importantes, à commencer par le programme d’incitation à l’exploration, en collaboration avec le ministère de l’Investissement, avec un budget supérieur à 182 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro).
Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds d'investissement public. (Arab News)
«Ce programme permettra de réduire les risques liés aux investissements dans la sécurisation de l'exploration afin de favoriser l'émergence de nouveaux produits de base, de projets Greenfield (forme d’investissement direct à l’étranger) et de petites sociétés minières. En outre, et pour renforcer l’avenir du secteur de l’exploration, nous annonçons, cette année, les cinquième et sixième séries de programmes de licences offrant l’accès à trente-trois sites d’exploration», soutient-il.
M. Alkhorayef a fait part, cette année, d’une initiative révolutionnaire: proposer des sites d’exploration à l’échelle du pays, à commencer par la ceinture minérale de Jabal Sayid, d’une superficie de 4 000 km². Il s’est réjoui de la découverte de terres rares et de l’augmentation des volumes de phosphate, d’or, de zinc et de cuivre, ainsi que de leur réévaluation.
«Cette estimation se base uniquement sur 30% de l’exploration du bouclier arabe, ce qui suggère qu’il reste encore beaucoup à découvrir et cela montre clairement qu’avec davantage d’investissements dans le domaine, il est possible de maximiser le potentiel des ressources», ajoute le ministre.
Abdulaziz Bin Salman, ministre saoudien de l'Énergie. (Arab News)
Le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid al-Falih, souligne que relever le défi historique de l’accès aux minéraux essentiels à la transition énergétique sera soutenu par des ressources et des collaborations entre les pays, les zones géographiques, les entreprises, les personnes, les technologies et divers secteurs.
Khalid al-Falih, ministre saoudien de l’Investissement. (Arab News)
«La demande de matériaux essentiels sera bien plus importante que ce qu’elle est aujourd’hui. De nombreuses installations de production existantes vont décliner en raison de l’épuisement des ressources ou encore parce que cela n’est pas acceptable du point de vue de la durabilité et de l’environnement», indique-t-il.
Le ministre déclare que la demande croissante, les investissements, les technologies et les efforts supplémentaires pour relever le défi inévitable de la satisfaction des besoins en minéraux essentiels sont, à vrai dire, sans précédent.
M. Al-Falih note que la super région qui s’étend de l’Asie centrale au Moyen-Orient jusqu’à l’Afrique possède au moins un tiers des ressources mondiales.
«Nous aurons besoin de milliers de milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies pour répondre à la refonte de la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’industrie. Et je crois que l’Arabie saoudite sera au cœur de ce processus. Nous allons diriger ce projet au sein de la super région», conclut le ministre.