All Stories

Lettre ouverte au Président Félix Tshisekedi : «Svp ! Pour une fois, prêtez une oreille attentive à l’initiative CENCO-ECC sur le Pacte Social»

(Par Omer Nsongo die Lema)

Cette initiative a pour titre complet : « Feuille de route pour le Pacte Social pour la Paix et le Bien-être ensemble en RDC et dans la Région de Grands Lacs »

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le 15 janvier 2025, deux Eglises chrétiennes pionnières en RDC, en l’occurrence l’Eglise Catholique Romaine et l’Eglise du Christ au Congo, ont cosigné et publié une feuille de route dont le contenu est résumé est inspiré de Matthieu 5,9 et Psaume 133, à savoir « Ma priorité c’est la Paix et le Bien-Vivre-ensemble_». Elles font le constat suivant : « Les conflits politiques et armés ainsi que leur cortège de divisions et d’impacts dévastateurs sur la vie humaine, l’environnement et les conditions socio-économiques de nos peuples ne peuvent plus nous laisser indifférents. Chaque jour qui passe est un jour de trop ! Et jour après jour, le temps nous fuit et les sombres perspectives d’une catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables se précisent. Hâtons-nous donc de sceller en toute responsabilité et toutes affaires cessantes ce ‘Pacte social pour la Paix et le Bien-Vivre-ensemble en RD Congo et dans les Grands-Lacs».

Excellence Monsieur le Président de la République,

Depuis, c’est le branle-bas de combat au sein des états-majors des forces politiques et sociales membres de l’Union sacrée de la nation, plateforme dont vous êtes le Haute Autorité de Référence. Les réactions sont des plus acerbes, preuve de la colère non ruminée à l’égard des Catholiques et des Protestants devenus, selon vos proches, le relais de l’Opposition.

Dans leur déclaration commune, ces églises exhortent les personnes de bonne volonté ‘’à manifester une adhésion massive et enthousiaste à cet Appel prophétique et pastoral de la CENCO et de l’ECC, lequel nous convie à interagir et à échanger sur base entre autres des postulats suivants’’ :

‘’Revenir à nos valeurs sociologiques et spirituelles de Bumuntu pour construire la Paix durable et le Bien-Vivre-ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs’’.

‘’Privilégier les consensus par le palabre pour trouver des solutions idoines aux causes profondes à la base des conflits politiques et armés qui endeuillent interminablement la RD Congo et ensanglantent cycliquement la sous-région des Grands-Lacs’’.

‘’Nous unir dans le respect de nos diversités pour bâtir une Afrique forte, unie et prospère face aux défis de la mondialisation (…)’’.

‘’Influencer les dirigeants politiques d’Afrique en général et de la Région des Grands-Lacs en particulier à adhérer à cette initiative socio-spirituelle pour faire cesser les bruits des armes dans notre continent et à construire des Partenariats bilatéraux et multilatéraux pour notre développement intégral et durable (business for peace), mettant fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles en RDC et aux conflits armés dans la Région des Grands-Lacs’’.

‘’Interpeller la Communauté internationale à accompagner en toute responsabilité et sincérité les peuples africains à construire et léguer un continent où règnent la justice, la paix et les meilleures conditions de vie et environnementales aux générations futures’’.

Excellence Monsieur le Président de la République,

A votre place, moi, Omer Nsongo die Lema, je serais le premier à adhérer à cette initiative dès lors qu’elle s’insère, mieux elle s’incruste dans votre vision initiale lorsque vous avez fait adhérer la RDC à la CAE (East African Community), lorsque vous avez proposé au Rwanda une coopération win win, lorsque vous avez renforcé la participation de la RDC à la SADC, à la CIRGL et à la CEEAC, organisations sous-régionales dont plusieurs Etats sont membres.

Certes, il y a l’agression rwandaise et le terrorisme M23 et AFC. Mais, vous serez d’accord avec moi qu’il s’agit d’incidents de parcours du moment que les peuples des Grands-Lacs qui sont dans leur grande majorité transfrontalière survivront à cette situation.

En effet, contrairement à la thèse consacrée jusque-là, la latte utilisée à Berlin 1885 pour procéder au découpage de l’Afrique n’a jamais été une arme de conflits entre Etats : c’est plutôt un bâton de paix entre communautés.

En toute logique, et pour prendre le cas précis du conflit actuel, dès l’instant où il a conscience de la présence des Tutsi en RDC, le Rwanda ne peut pas attaquer son voisin. De même qu’à partir du monde où elle a conscience de la présence des Hutu au Rwanda, la RDC ne peut pas attaquer le Rwanda. La latte de Berlin a mis des Hutu de part et d’autre de la frontière, de même des Tutsi.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Telle qu’elle doit être perçue, l’initiative combinée « CENCO-ECC » du Pacte Social trouvera un écho favorable auprès des partenaires nationaux, étrangers et internationaux que je vous conseille en toute modestie d’approcher et non de négliger. C’est dans votre intérêt en tant que Chef d’Etat et Citoyen.

Hasard du calendrier ou non, trois jours après la publication de cette initiative, recevant le corps diplomatique pour le message traditionnel de Nouvel An, vous avez déclaré : « Le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons pas ».

La veille, intervenant comme «Grand Invité Afrique Rfi», le Ministre angolais des Affaires étrangères Téte António a déclaré : «… Il y a une question qui bloque jusque-là, c’est justement la question du M23. C’est ça le hic qu’il faut chercher à résoudre. Nous sommes convaincus que la guerre ne résoudra pas le problème. Si, plus tôt on peut aller à une table des négociations plutôt que de faire la guerre pendant plusieurs années pour revenir à la même table, autant prendre le raccourci». Le raccourci auquel allusion est faite est le dialogue direct.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Au regard de ce précède – j’aimerais sincèrement avoir tort l’enchaînement des faits ne peut que vous interpeller, nous interpeller tous indistinctement. Voici pourquoi :

15 janvier 2025 : La CENCO et l’ECC lancent l’initiative du «Pacte Social» impliquant la Communauté internationale dans la crise des Grands Lacs.

16 janvier 2025 : Le Président angolais Joao Lourenço, Médiateur de l’Union Africaine dans le conflit RDC-Rwanda, effectue une visite d’Etat en France où il échange avec son homologue français Emmanuel Macron des questions de sécurité en Afrique, dont celle du Processus de Luanda.

17 janvier 2025 : Le ministre angolais des Affaires étrangères Teté Antonio suggestionne le dialogue RDC-M23.

18 janvier 2025 : Le Chef de l’Etat congolais répond : niet !

A la lumière de ce qui précède, par sa prise de position, la RDC agit comme si elle mettait fin au «Processus de Luanda» dans sa configuration actuelle.

La conséquence pourrait être la prise de relais par l’initiative «CENCO-ECC» qui ouvre, elle, la perspective de sa relance sous un format élargi.

Or, 2025 a la particularité de voir le Médiateur angolais exercer la présidence tournante de l’Union Africaine. Le sommet prévu à cet effet va du 17 au 18 février. Ce qui a pour double effet de renforcer son autorité sur le continent et sa crédibilité dans les institutions internationales et auprès Etats étrangers tous intéressés par la situation sécuritaire dans les Grands Lacs en général, la RDC en particulier.

Excellence Monsieur le Président de la République,

A votre place, je tiendrais compte de tous ces facteurs pour pouvoir garder l’initiative politique au lieu de la subir.

Pour l'Histoire, de 1996 à 1997, le maréchal Mobutu avait perdu cette initiative sous la pression interne de l'Udps. Et de 1998 à 2001, Laurent-Désiré Kabila avait perdu la même initiative, encore sous la pression interne de l'Udps. A partir de 2016, Joseph Kabila a perdu l'initiative politique.

Il n'est pire posture pour un chef d'Etat en fonction que celle de ne pas la garder !

C’est le sens du titre.

Lettre ouverte au Président Félix Tshisekedi : «Svp ! Pour une fois, prêtez une oreille attentive à l’initiative CENCO-ECC sur le Pacte Social»
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs, RDC : Me Kabila Muana Kabila lance un cri d’alerte !

Maître Kabila Muana Kabila, Avocat au Barreau de Kinshasa/Matete et Président de la Fondation portant son nom, a déposé une plainte auprès de l'Inspecteur Provincial de la Police de Kinshasa/Gombe. Cette plainte fait suite à une tentative d’assassinat dont il a fait l’objet, dans la nuit du 4 janvier 2025, de la part d’un groupe d’individus suffisamment armés.

Selon le rapport de Maître Kabila, les assaillants se sont introduits dans sa résidence située à la 10ème rue Debonhomme, dans la commune de Matete, aux alentours de 2h du matin, avec l’intention claire de précipiter le départ vers le trépas de celui qui aura consacré sa vie entière aux services de ses compatriotes, allant, parfois, jusqu’à se priver de certains luxes, afin de contribuer à l’avènement d’un Congo plus juste et prospère. Ce qui n’a pas, malheureusement, pour eux, marché comme ils l’auraient souhaité en prenant une telle initiative cruelle.

Des sources bien outillées, qui suivent ce dossier de près, renseignent que les criminels, frustrés, n’ont pas eu d’autres choix que de saccager la maison de leur cible, détruit ses véhicules et volé des téléphones ainsi qu'une colossale somme de 22 000 USD, du reste, destinée à une série de projets importants.

Comme cela ne suffisait pas, le 5 janvier, à la même heure, renseigne-t-on, les bandits sont revenus avec les mêmes intentions meurtrières. Heureusement, cette fois-là, ils ont été interceptés par les forces de l'ordre. Ce qui a conduit à un échange de coups de feu. Actuellement, les enfants de Maître Kabila sont traumatisés et toute la famille vit dans un état d'insécurité.

Maître Kabila a joint à sa plainte des photos et vidéos comme preuves des actes de sabotage et de violence perpétrés par les assaillants. Il accuse ces individus de tentative d'assassinat, vol qualifié, association de malfaiteurs et destruction méchante, des infractions sévèrement punies par le code pénal congolais.

Confiant dans les capacités des services de police, Maître Kabila espère que les criminels seront rapidement identifiés et traduits en justice pour répondre de leurs actes. Il appelle à des sanctions sévères pour réparer les dommages subis par sa famille et lui-même.

Cette affaire met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontés les citoyens, même les plus éminents, tout en soulignant la nécessité d'une action rapide et efficace des forces de l'ordre pour protéger la population.

La Pros.

 

 

N/Réf.CAB.KMK/KMK/BKM/      /2025

A Monsieur l’Inspecteur Provincial de la Police

à Kinshasa/Gombe

 

Concerne : Plainte contre l’inconnu pour tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs bandits à mains armées

                

Monsieur l’inspecteur Provincial,

Avocat au barreau de Kinshasa/Matete Maitre KABILA Muana KABILA, je suis victime des infractions dont l’objet est repris en concerne.

En date du 4 janvier 2025 à 2h du matin, j’ai en effet été victime dans ma résidence située à la 10ème rue Q/Debonhomme C/Matete, d’une visite des bandits à mains armées qui se sont introduit chez moi avec préméditation de me tuer, mais par la Grâce Divine je me suis sauvé de justesse.

Que sous cette colère ne m’ayant pas atteint par de balles réelle, ils ont posé des actes de sabotage en saccageant ma maison, mes véhicules et voler les téléphones (0810749252, 0999978760) en emportant une somme de 22000 USD.

Attendu que cela ne suffisait pas puisqu’ils étaient à la recherche de la tête de Maitre KABILA, le 5 janvier à 2h du matin ils reviennent avec les mêmes intentions, Hélas, ils ont été intercalés par les agents de l’ordre qui ont échangé de coups de balles avec ces criminels, actuellement les enfants sont traumatisés et toute la famille se trouve en état d’insécurité. Je joins à cette lettre les photos et vidéos preuves qui pourraient se révéler utiles dans la suite de cette affaire.

Qu’à ce jour, je porte plainte contre ces personnages, car les faits constituent les infractions de tentative d’assassinat, vol qualifié, association des malfaiteurs bandits à mains armées et destruction méchante prévues et punies par les articles 44 et 45 bis, 79, 81, 81 bis, 82 et 21, 22, 23 ainsi que 112 du code pénal congolais.                                                              

Ayant la ferme assurance et la capacité de vos services ces criminels seront retrouvés et présenter devant la justice pour une sanction sévère et éducative qui pourrait réparer les dommages subit par ma famille et moi-même.

Veuillez agréer, Monsieur l’Inspecteur Provincial, l’expression de ma considération distinguée.

KABILA Muana KABILA

Avocat

Tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs, RDC : Me Kabila Muana Kabila lance un cri d’alerte !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Quand est-ce que la justice congolaiseva s’inspirer du modèle Kamite (le maat, l'Ubuntu) ?

(Par Mapenzi Manyebwa Coordon, Ecrivain)

Hotep à vous frère de lutte, Hotep à vous fils de Kama, Hotep à vous fils et petits-fils des vaillants négro-panafricains qui ont sacrifié leurs vies physiques pour la libération continue de cette terre mère.

Hotep à tous ces politiciens des pays d'Afrique qui se distinguent grâce à leur prise de position et leur action pour la refondation de l'Afrique, Hotep Aux politiciens, universitaires et intellectuels engagés des pays du Sahel pour leur détermination stratégique et réaliste dans ce projet d'une Afrique debout et indépendante.

Il est de notre devoir (panafricains engagés pour la renaissance du Kama), partout où nous sommes, avec les petites parcelles de pouvoir que nous occupons, de faire preuve de notre conscience panafricaine et pharaonique pour la renaissance économique, technologique, culturelle, religieuse, sociologique, judiciaire et politique de l'Afrique et de la RDC, en particulier.

Cher compatriote Africain MUTAMBA, les ancêtres Kama vous ont donné l'énergie d'être Ministre national en RDC dans un secteur très complexe et stratégique pour la renaissance de notre nation-continent. C'est avec une mission spirituelle et matérielle que vous avez eu la responsabilité d'assumer cette fonction historique de votre vie ici sur terrain, dont plusieurs panafricains engagés n'ont pas la chance d'avoir, compte-tenu du système socio-politique et économique d'hier et actuel, qui met en avant les idées et les pratiques néo-colonialistes, en diabolisant les savoirs et les efforts et en écartant strictement les fils et filles du Kama les plus engagés dans la bataille de la décolonisation socio-politique, technologique, économique et judiciaire de notre continent.

Depuis la nuit de temps, l'histoire de l'humanité  a démontré que la justice a été un grand levier d'une civilisation. En Egypte ancienne, la population a vécu des siècles et des siècles, mais sans prison car la justice était une question collective et surtout éducative, culturelle et spirituelle dans toutes les familles, dans les structures sociales et dans la société égyptienne toute entière.

Avant l'arrivée des esclavagistes Arabes et Européens, l'Afrique avait une démographie estimée à 800 000 000 d’habitants, mais sans prison, sans kuluna, sans chômeur, sans un mendiant ou un pauvre, sans avoir un Ministre qui détourne les fonds publics, ou ces agents publics qui raisonnent les paisibles citoyens dans leur métier.

Pourquoi cela, parce que depuis l'Egypte pharaonique l'Afrique était régie par des codes, des principes, des normes, des pratiques morales et sociales capables de garder l'harmonie et l'équilibre social dans nos familles restreintes et élargies.

En passant par ces royaumes et empires, l'Afrique était caractérisée par des lois et conventions sociétales qui guident le mode de vie, de penser, d'être de tout individu depuis le ventre de sa mère, de l'Est à l'ouest, du nord au sud. Pour plus d'informations, veuillez lire les grands écrivains panafricains engagés, tels que : Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga, Ka mana Godefroid, Franz Fanon, Hamadou Hapate ba, Joseph ki-zerbo, Bilolo Mubabinge,  Kalala Omutunde, Paul Houtodji, Mudimbe Vumbi Yoka, Ngal, Tshiuza Mbiya, Fabien Ebousi Bulaga, Marcel Towa, Elgibert Mveng, etc.

C'est la justice qui élève une civilisation et qui l'a fait progresser ou régresser, ce n'est pas forcément l'économie, car tout est régi par un code qui est au fond, la justice.

Cher panafricain MUTAMBA, déjà plus d'une année à la tête du Ministère de la justice, vous avez déjà montré votre souhait de changer les choses. Hélas ! Beaucoup reste à faire pour affirmer votre personnalité panafricaniste car, nous avons des multiples défis qui nécessitent de passer à l'étape supérieure et agir avec beaucoup d'efficacité et tact en vue d'aider le peuple congolais à sortir du chaos anthropologique et politique.

Il est urgent et important, de s'attaquer aux vrais problèmes de l'homme congolais (la corruption, l'égoïsme à outrance et le népotisme exagéré dans l'administration congolaise, le détournement des fonds qui est devenu un mode de gestion par excellence en RDC, le tribalisme administratif, la mauvaise gestion publique globalisante, la délinquance des parlementaires et des agents de l'Etat congolais, la criminalité fiscale et minière, les antivaleurs de tout genre chez l'homme et femme de ce grand pays. Voilà les vrais problèmes que nous les Africains de la RDC et de partout au Monde nous voulons témoigner votre détermination pratique et stratégique pour la réorganisation de la RDC via le ministère de la justice et garde sceaux.

Cher concitoyen panafricain MUTAMBA, nous vous prions de cesser de vous concentrer sur les accessoires, car le phénomène kuluna peut être résolu même avec les commandants de la police de la ville capitale de Kinshasa en collaboration avec quelques autres services de sécurité et les instances judiciaires du pays, si oui que nous avons une justice équitable et responsable (un système juridique à la hauteur de nos défis).

Cher MUTAMBA, veuillez multiplier les collaborations engagées avec les forces vives du pays en vue de travailler sur la renaissance anthropologique, politique, sociologique et géo-historique de la justice congolaise, c'est à dire, travailler pour remettre notre système judiciaire debout et actif, en réorganisant l'administration judiciaire de la RDC, en assainissant l'appareil judiciaire du pays, en cherchant l'indépendance du pouvoir judiciaire vis à vis des femmes et des hommes politiques prédateurs, des opérateurs économiques cannibales et des institutions néolibérales occidentales.

Oui, amener ces jeunes kuluna en prison c'est bon, hélas quel remède pour ces ministres nationaux qui détournent des dizaines et centaines des millions de dollars du Gouvernement congolais, ces DG des institutions publiques en RDC qui volent les biens de l'Etat congolais ?

Ces gouverneurs des provinces qui circulent librement après avoir vidé la caisse de l'Etat congolais, ces agents de l'Etat qui ont fait de nous fonds de commerce, ces politiciens qui ont rendu infertile notre pays à cause des guerres bi-fabriques et de gestion publique malade partout au pays, ces politiciens anciens seigneurs de guerres et criminels financiers ?

Quel remède pour la famille de ce grand chef infertile et politiquement stérile, dont sa mère et sa femme, ont déjà pris en otage le secteur minière des plusieurs provinces en RDC, la question de ces chinois qui exploitent illégalement les minerais au Sud Kivu, ce depuis les décennies que ce phénomène est en train de s'organiser sans poursuites judiciaires des auteurs économiques, intellectuels et politiques de ce mafia, cela est aussi dans le haut Katanga, au Nord-Kivu, au grand Kasaï, à Lualaba, en Ituri. Etc.

Même pour éradiquer efficacement la guerre et les conflits chroniques à l'Est de la RDC, nous devons d'abord avoir un système juridique responsable et équitable.

Nous prions aux responsables des structures citoyennes, aux artistes congolais et aux universitaires de bonne foi, de s'unir pour lutter contre les pathologies socio-judiciaires et politiques dans ce pays de Kimbangu, de Kimpamvita, de Lumumba et de Joseph Malula.

La justice c'est une question d'abord spirituelle et culturelle, la justice c'est d'abord une question collective, à nous tous d'y travailler pour la bataille de la renaissance de notre pays via la justice.

Aujourd'hui et demain nous devons booster le mental et la pratique de l'homme congolais (enfants, jeunes, femmes, hommes et adultes) pour réinventer un système juridique congolais en s'inspirant sociologiquement et politiquement de l'Afrique pharaonique (le maat, l'Ubuntu),

C'est un travail historique pour les experts en droits, en sciences politiques, en sociologie, des universitaires et les intellectuels congolais de booster et façonner progressivement un modèle juridique en RDC qui tient compte des aspects socio-économiques, culturels et politiques de notre société lointaine et immédiate.

Il est de notre devoir tous, congolais et congolaise, de s'investir pour décourager les antivaleurs dans les entreprises privées et publiques, dans des ONG en RDC, dans nos territoires, villes, provinces et dans le territoire national en RDC.

Voilà les rôles et responsabilités des associations, des mouvements citoyens, des médias, des centres culturels, des écoles, des partis dits politiques, pour éduquer, mobiliser, sensibiliser et conscientiser l'homme congolais sur les conditions et la viabilité d'un système juridique responsable et équitable, partout en RDC.

Mapenzi Manyebwa Coordon

Écrivain, enseignant/coach et penseur de la renaissance Africaine.

Contacts : +243997663886

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Quand est-ce que la justice congolaiseva s’inspirer du modèle Kamite (le maat, l'Ubuntu) ?
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Voici pourquoi ces derniers temps, les chinois opérant surtout dans le secteur minier sont de plus en plus arrêtés, voire tués ?

(Par le Prof Antoine-Roger LOKONGO)

Le bilan établi à ce jour porte à plusieurs chinois soit tués ou blessés, soit arrêtés en RDC.

Au mois de juillet 2012, au moins quatre ressortissants chinois ont été tués dans une attaque lancée par des miliciens contre un site minier en Ituri, province riche en or du nord-est de la RDC.

Plusieurs Congolais auraient également été tués ou blessés dans cette attaque, attribuée par certaines sources au groupe armé Codéco (Coopérative pour le développement du Congo), milice affirmant défendre les intérêts de la tribu Lendu face à une tribu rivale, les Hema (AFP/VOA).

Rien que la semaine passée, deux sujets chinois de l'entreprise Crec 6 en poste à Mwene-Ditu pour la modernisation de 4 kilomètres de la Route Nationale No.1, ont été tués, mercredi 1ᵉʳ janvier 2025 par un policier. Selon les sources sécuritaires provinciales, l'agent de la police a tué sur le coup les deux expatriés, et a blessé grièvement un autre. La cause du crime n’est pas encore connue. Mais des témoins sur place parlent d'une dispute autour de la viande d’un bœuf tué à l’occasion des festivités de fin d’année. Le présumé meurtrier est en fuite (Actualité.cd).

S'agissant des arrestations, le 20 décembre 2024, une délégation mixte composée de membres du gouvernement provincial et des Députés avait appréhendé 17 Chinois sur des sites miniers à Walungu. Ces derniers étaient dépourvus de passeports ou de documents légaux leur permettant d’exercer dans le secteur minier.

Quatorze des dix-sept Chinois arrêtés dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, pour exploitation illégale de minerais ont été libérés et extradés vers la Chine sans que le gouverneur provincial, Jean-Jacques Purusi, et son équipe ne soient informés.

Lors d’une conférence de presse tenue dans la nuit du 24 décembre 2024, à sa résidence, le gouverneur Purusi a dénoncé cette situation, qualifiant l’opération d’inacceptable et déplorant l’absence de coordination entre les autorités provinciales et la Direction Générale de Migration (DGM).

Selon le gouverneur, les individus arrêtés devaient s’acquitter d’une amende de 10 millions USD, conformément aux dispositions du Code minier. Une note de perception avait été émise à cet effet, mais la somme n’a pas été versée dans les caisses provinciales avant leur extradition.

Toujours au Sud Kivu, 3 autres Chinois ont été arrêtés avec 10 lingots d'or et plus de $800.000 le samedi 4 janvier 2025 par des éléments des services de sécurité.

Ces chinois accusés d'exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu ont été retrouvés dans une jeep sur la route menant au site minier de Karhembo en territoire de Walungu.

Lors de leur présentation devant la presse, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a précisé avoir trouvé sur eux plus de 10 lingots d'or et une somme de 800.000 dollars américains.

Il a félicité les éléments des services de sécurité avec la délégation du gouvernement pour cette opération et rassure cependant qu'il va continuer à traquer tous les exploitants illégaux des minerais.

Le premier constat qui se dégage c'est que l'Etat Congolais ne contrôle plus ses frontières parce que les étrangers illégaux sont normalement arrêtés et expulsés à partir des frontières aériennes, lacustres, côtières et terrestres d'un État avec les Etats voisins et non à l'intérieur même du territoire national.

La porosité de nos frontières et l'inefficacité, la corruption et la complicité des services de l'État ou des ténors du régime à un plus haut niveau (intérêts mesquins obligent) sensés assurer le contrôle des frontières, du moins celles qui ne sont pas encore contrôlées par les agresseurs sont à la base de ce qui semble être une république bananière.

Cependant, les décideurs Congolais ne doivent pas perdre de vue que "l'argent [accumulé à partir de l'exercice du pouvoir, albeit illicitement] peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter le lit, mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l'amour !" (Proverbe Chinois).

Deuxièmement, les Chinois ne sont pas les seuls à s'aventurer en Afrique en général et en RDC en particulier pour chercher une fortune à travers toutes sortes d'activités illégales en dehors des circuits officiels, ternissant ainsi l'image de leur pays. Il y a aussi et surtout les Libanais et les Indiens.

Cependant, si les Chinois deviennent la cible principale de ce qui devient comme une réelle campagne de dénigrement et des manœuvres diffamatoires figurant parmi les moyens utilisés pour discréditer la République Populaire de Chine en RDC, théâtre de la compétition pour le contrôle des minerais stratégiques entre la Chine et les puissances occidentales, plus particulièrement avec les Etats-Unis d'Amérique qui arment le Rwanda et l'Ouganda pour tuer, exploiter les minerais et occuper des terres en RDC. C'est une guerre d'usure par procuration.

Ce qui étonne c'est le fait que les autorités congolaises s'acharnent seulement contre les illégaux Chinois et non contre les illégaux occidentaux qui utilisent le Rwanda et l'Ouganda pour exploiter illégalement les minerais stratégiques de la RDC.

En effet, à l'est de la RDC, ce sont les minerais stratégiques comme le coltan entre autres de Rubaya, l'or, le nobium, etc. qui sont systématiquement exploités par Museveni et Kagame avec la complicité de Kinshasa pour le compte de l'Occident (Europe et Amérique du Nord) et leur propre compte.

La compagnie américaine Alpha mines est devenue un État dans un État à Walikale/Bisiye (territoires occupés) où elle exploite les minerais ci-haut cités. Le gouvernement congolais n'y met pas ses pieds !

Et maintenant les mêmes américains se félicitent de leur monopole de l'exploitation du cuivre et du cobalt au Nord Katanga et au Lualaba via l'Angola dans le cadre de l'Accord de Lobito jusque-là non encore rendu public.

Mais pourquoi le Congo ne peut pas exporter ses minerais stratégiques à partir de ses propres ports ? Les Chinois peuvent nous aider à construire un chemin de fer qui va du Katanga au grand port qu'ils construiseraient également entre Boma et Mwanda uniquement pour l'export de nos minerais stratégiques préalablement transformés sur place pour créer des emplois et des marchés au profit de notre peuple.

Troisièmement, la question que nous nous posons est celle de savoir qui a armé l'agent de police Congolais qui vient de tuer deux Chinois prétendument à la suite d'une dispute autour de la viande de bœuf qui a mal tourné à Mwene-Ditu, fief du président Félix Tshisekedi ? En effet, les deux Chinois sont venus légalement et officiellement au Congo dans le cadre de la coopération sino-congolaise pour la construction des infrastructures. Ce meurtre représente un acte d'ingratitude envers un partenaire chinois dévoué pour l'émergence du Congo. Depuis lors, cet agent de police a disparu dans la nature ! Ce crime crapuleux que nous condamnons avec notre dernière énergie risque de rester impuni ! Qui veut chasser la Chine de la RDC ? Si les autres pays de la région sont parvenus à moderniser leurs infrastructures, c'est grâce à leur coopération avec la Chine. Museveni vient même d'annoncer qu'il va construire des routes au Congo dans les territoires occupés. Et pourtant l'Ouganda a modernisé ses Infrastructures grâce à la coopération avec la Chine. Quelle honte ! Quelle humiliation ! Imaginez que les Chinois se retirent des projets de construction des infrastructures en RDC, les conséquences seront néfastes !

Quatrièmement, en RDC, il y a moins de Chinois profiteurs que de Congolais corrompus. Les chinois, en principe privilégient la coopération gagnant-gagnant et leurs lois les interdisent strictement de corrompre les officiels étrangers. S'il y a des Chinois qui viennent s'aventurer en RDC en dehors des circuits officiels, ils ne font qu'exploiter le désordre ordonné ou la désorganisation organisée en RDC. Ils s'adaptent vite. Ils ne font qu'exploiter le hasard congolais !

Or, comme le disait Eddie Barclay, "il y a des hasards, mais il y a incontestablement aussi des êtres qui savent exploiter le hasard."

Il incombe aux décideurs Congolais de mettre des règles du jeu clair pour tous les étrangers sans exception et d'où qu'ils viennent ainsi que pour les Congolais eux-mêmes qui doivent les respecter eux-mêmes d'abord et ensuite les faire respecter par les étrangers. C'est ce qui se fait de manière stricte et sans compromission en Chine. Ce qui n'est pas le cas dans un Congo où la corruption, le bradage de nos ressources et les détournements sont devenus comme des sports nationaux !

Nos dirigeants emploient beaucoup de temps à voyager, et "lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays (disait René Descartes), aux préoccupations du peuple donc.

Jusqu'à quand allons-nous faire semblant d'être un État et se faire exploiter par les autres ?

"Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus” comme le dit un proverbe chinois d'ailleurs.

RDC : Voici pourquoi ces derniers temps, les chinois opérant surtout dans le secteur minier sont de plus en plus arrêtés, voire tués ?
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image