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Tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs, RDC : Me Kabila Muana Kabila lance un cri d’alerte !

Maître Kabila Muana Kabila, Avocat au Barreau de Kinshasa/Matete et Président de la Fondation portant son nom, a déposé une plainte auprès de l'Inspecteur Provincial de la Police de Kinshasa/Gombe. Cette plainte fait suite à une tentative d’assassinat dont il a fait l’objet, dans la nuit du 4 janvier 2025, de la part d’un groupe d’individus suffisamment armés.

Selon le rapport de Maître Kabila, les assaillants se sont introduits dans sa résidence située à la 10ème rue Debonhomme, dans la commune de Matete, aux alentours de 2h du matin, avec l’intention claire de précipiter le départ vers le trépas de celui qui aura consacré sa vie entière aux services de ses compatriotes, allant, parfois, jusqu’à se priver de certains luxes, afin de contribuer à l’avènement d’un Congo plus juste et prospère. Ce qui n’a pas, malheureusement, pour eux, marché comme ils l’auraient souhaité en prenant une telle initiative cruelle.

Des sources bien outillées, qui suivent ce dossier de près, renseignent que les criminels, frustrés, n’ont pas eu d’autres choix que de saccager la maison de leur cible, détruit ses véhicules et volé des téléphones ainsi qu'une colossale somme de 22 000 USD, du reste, destinée à une série de projets importants.

Comme cela ne suffisait pas, le 5 janvier, à la même heure, renseigne-t-on, les bandits sont revenus avec les mêmes intentions meurtrières. Heureusement, cette fois-là, ils ont été interceptés par les forces de l'ordre. Ce qui a conduit à un échange de coups de feu. Actuellement, les enfants de Maître Kabila sont traumatisés et toute la famille vit dans un état d'insécurité.

Maître Kabila a joint à sa plainte des photos et vidéos comme preuves des actes de sabotage et de violence perpétrés par les assaillants. Il accuse ces individus de tentative d'assassinat, vol qualifié, association de malfaiteurs et destruction méchante, des infractions sévèrement punies par le code pénal congolais.

Confiant dans les capacités des services de police, Maître Kabila espère que les criminels seront rapidement identifiés et traduits en justice pour répondre de leurs actes. Il appelle à des sanctions sévères pour réparer les dommages subis par sa famille et lui-même.

Cette affaire met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontés les citoyens, même les plus éminents, tout en soulignant la nécessité d'une action rapide et efficace des forces de l'ordre pour protéger la population.

La Pros.

 

 

N/Réf.CAB.KMK/KMK/BKM/      /2025

A Monsieur l’Inspecteur Provincial de la Police

à Kinshasa/Gombe

 

Concerne : Plainte contre l’inconnu pour tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs bandits à mains armées

                

Monsieur l’inspecteur Provincial,

Avocat au barreau de Kinshasa/Matete Maitre KABILA Muana KABILA, je suis victime des infractions dont l’objet est repris en concerne.

En date du 4 janvier 2025 à 2h du matin, j’ai en effet été victime dans ma résidence située à la 10ème rue Q/Debonhomme C/Matete, d’une visite des bandits à mains armées qui se sont introduit chez moi avec préméditation de me tuer, mais par la Grâce Divine je me suis sauvé de justesse.

Que sous cette colère ne m’ayant pas atteint par de balles réelle, ils ont posé des actes de sabotage en saccageant ma maison, mes véhicules et voler les téléphones (0810749252, 0999978760) en emportant une somme de 22000 USD.

Attendu que cela ne suffisait pas puisqu’ils étaient à la recherche de la tête de Maitre KABILA, le 5 janvier à 2h du matin ils reviennent avec les mêmes intentions, Hélas, ils ont été intercalés par les agents de l’ordre qui ont échangé de coups de balles avec ces criminels, actuellement les enfants sont traumatisés et toute la famille se trouve en état d’insécurité. Je joins à cette lettre les photos et vidéos preuves qui pourraient se révéler utiles dans la suite de cette affaire.

Qu’à ce jour, je porte plainte contre ces personnages, car les faits constituent les infractions de tentative d’assassinat, vol qualifié, association des malfaiteurs bandits à mains armées et destruction méchante prévues et punies par les articles 44 et 45 bis, 79, 81, 81 bis, 82 et 21, 22, 23 ainsi que 112 du code pénal congolais.                                                              

Ayant la ferme assurance et la capacité de vos services ces criminels seront retrouvés et présenter devant la justice pour une sanction sévère et éducative qui pourrait réparer les dommages subit par ma famille et moi-même.

Veuillez agréer, Monsieur l’Inspecteur Provincial, l’expression de ma considération distinguée.

KABILA Muana KABILA

Avocat

Tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs, RDC : Me Kabila Muana Kabila lance un cri d’alerte !
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Quand est-ce que la justice congolaiseva s’inspirer du modèle Kamite (le maat, l'Ubuntu) ?

(Par Mapenzi Manyebwa Coordon, Ecrivain)

Hotep à vous frère de lutte, Hotep à vous fils de Kama, Hotep à vous fils et petits-fils des vaillants négro-panafricains qui ont sacrifié leurs vies physiques pour la libération continue de cette terre mère.

Hotep à tous ces politiciens des pays d'Afrique qui se distinguent grâce à leur prise de position et leur action pour la refondation de l'Afrique, Hotep Aux politiciens, universitaires et intellectuels engagés des pays du Sahel pour leur détermination stratégique et réaliste dans ce projet d'une Afrique debout et indépendante.

Il est de notre devoir (panafricains engagés pour la renaissance du Kama), partout où nous sommes, avec les petites parcelles de pouvoir que nous occupons, de faire preuve de notre conscience panafricaine et pharaonique pour la renaissance économique, technologique, culturelle, religieuse, sociologique, judiciaire et politique de l'Afrique et de la RDC, en particulier.

Cher compatriote Africain MUTAMBA, les ancêtres Kama vous ont donné l'énergie d'être Ministre national en RDC dans un secteur très complexe et stratégique pour la renaissance de notre nation-continent. C'est avec une mission spirituelle et matérielle que vous avez eu la responsabilité d'assumer cette fonction historique de votre vie ici sur terrain, dont plusieurs panafricains engagés n'ont pas la chance d'avoir, compte-tenu du système socio-politique et économique d'hier et actuel, qui met en avant les idées et les pratiques néo-colonialistes, en diabolisant les savoirs et les efforts et en écartant strictement les fils et filles du Kama les plus engagés dans la bataille de la décolonisation socio-politique, technologique, économique et judiciaire de notre continent.

Depuis la nuit de temps, l'histoire de l'humanité  a démontré que la justice a été un grand levier d'une civilisation. En Egypte ancienne, la population a vécu des siècles et des siècles, mais sans prison car la justice était une question collective et surtout éducative, culturelle et spirituelle dans toutes les familles, dans les structures sociales et dans la société égyptienne toute entière.

Avant l'arrivée des esclavagistes Arabes et Européens, l'Afrique avait une démographie estimée à 800 000 000 d’habitants, mais sans prison, sans kuluna, sans chômeur, sans un mendiant ou un pauvre, sans avoir un Ministre qui détourne les fonds publics, ou ces agents publics qui raisonnent les paisibles citoyens dans leur métier.

Pourquoi cela, parce que depuis l'Egypte pharaonique l'Afrique était régie par des codes, des principes, des normes, des pratiques morales et sociales capables de garder l'harmonie et l'équilibre social dans nos familles restreintes et élargies.

En passant par ces royaumes et empires, l'Afrique était caractérisée par des lois et conventions sociétales qui guident le mode de vie, de penser, d'être de tout individu depuis le ventre de sa mère, de l'Est à l'ouest, du nord au sud. Pour plus d'informations, veuillez lire les grands écrivains panafricains engagés, tels que : Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga, Ka mana Godefroid, Franz Fanon, Hamadou Hapate ba, Joseph ki-zerbo, Bilolo Mubabinge,  Kalala Omutunde, Paul Houtodji, Mudimbe Vumbi Yoka, Ngal, Tshiuza Mbiya, Fabien Ebousi Bulaga, Marcel Towa, Elgibert Mveng, etc.

C'est la justice qui élève une civilisation et qui l'a fait progresser ou régresser, ce n'est pas forcément l'économie, car tout est régi par un code qui est au fond, la justice.

Cher panafricain MUTAMBA, déjà plus d'une année à la tête du Ministère de la justice, vous avez déjà montré votre souhait de changer les choses. Hélas ! Beaucoup reste à faire pour affirmer votre personnalité panafricaniste car, nous avons des multiples défis qui nécessitent de passer à l'étape supérieure et agir avec beaucoup d'efficacité et tact en vue d'aider le peuple congolais à sortir du chaos anthropologique et politique.

Il est urgent et important, de s'attaquer aux vrais problèmes de l'homme congolais (la corruption, l'égoïsme à outrance et le népotisme exagéré dans l'administration congolaise, le détournement des fonds qui est devenu un mode de gestion par excellence en RDC, le tribalisme administratif, la mauvaise gestion publique globalisante, la délinquance des parlementaires et des agents de l'Etat congolais, la criminalité fiscale et minière, les antivaleurs de tout genre chez l'homme et femme de ce grand pays. Voilà les vrais problèmes que nous les Africains de la RDC et de partout au Monde nous voulons témoigner votre détermination pratique et stratégique pour la réorganisation de la RDC via le ministère de la justice et garde sceaux.

Cher concitoyen panafricain MUTAMBA, nous vous prions de cesser de vous concentrer sur les accessoires, car le phénomène kuluna peut être résolu même avec les commandants de la police de la ville capitale de Kinshasa en collaboration avec quelques autres services de sécurité et les instances judiciaires du pays, si oui que nous avons une justice équitable et responsable (un système juridique à la hauteur de nos défis).

Cher MUTAMBA, veuillez multiplier les collaborations engagées avec les forces vives du pays en vue de travailler sur la renaissance anthropologique, politique, sociologique et géo-historique de la justice congolaise, c'est à dire, travailler pour remettre notre système judiciaire debout et actif, en réorganisant l'administration judiciaire de la RDC, en assainissant l'appareil judiciaire du pays, en cherchant l'indépendance du pouvoir judiciaire vis à vis des femmes et des hommes politiques prédateurs, des opérateurs économiques cannibales et des institutions néolibérales occidentales.

Oui, amener ces jeunes kuluna en prison c'est bon, hélas quel remède pour ces ministres nationaux qui détournent des dizaines et centaines des millions de dollars du Gouvernement congolais, ces DG des institutions publiques en RDC qui volent les biens de l'Etat congolais ?

Ces gouverneurs des provinces qui circulent librement après avoir vidé la caisse de l'Etat congolais, ces agents de l'Etat qui ont fait de nous fonds de commerce, ces politiciens qui ont rendu infertile notre pays à cause des guerres bi-fabriques et de gestion publique malade partout au pays, ces politiciens anciens seigneurs de guerres et criminels financiers ?

Quel remède pour la famille de ce grand chef infertile et politiquement stérile, dont sa mère et sa femme, ont déjà pris en otage le secteur minière des plusieurs provinces en RDC, la question de ces chinois qui exploitent illégalement les minerais au Sud Kivu, ce depuis les décennies que ce phénomène est en train de s'organiser sans poursuites judiciaires des auteurs économiques, intellectuels et politiques de ce mafia, cela est aussi dans le haut Katanga, au Nord-Kivu, au grand Kasaï, à Lualaba, en Ituri. Etc.

Même pour éradiquer efficacement la guerre et les conflits chroniques à l'Est de la RDC, nous devons d'abord avoir un système juridique responsable et équitable.

Nous prions aux responsables des structures citoyennes, aux artistes congolais et aux universitaires de bonne foi, de s'unir pour lutter contre les pathologies socio-judiciaires et politiques dans ce pays de Kimbangu, de Kimpamvita, de Lumumba et de Joseph Malula.

La justice c'est une question d'abord spirituelle et culturelle, la justice c'est d'abord une question collective, à nous tous d'y travailler pour la bataille de la renaissance de notre pays via la justice.

Aujourd'hui et demain nous devons booster le mental et la pratique de l'homme congolais (enfants, jeunes, femmes, hommes et adultes) pour réinventer un système juridique congolais en s'inspirant sociologiquement et politiquement de l'Afrique pharaonique (le maat, l'Ubuntu),

C'est un travail historique pour les experts en droits, en sciences politiques, en sociologie, des universitaires et les intellectuels congolais de booster et façonner progressivement un modèle juridique en RDC qui tient compte des aspects socio-économiques, culturels et politiques de notre société lointaine et immédiate.

Il est de notre devoir tous, congolais et congolaise, de s'investir pour décourager les antivaleurs dans les entreprises privées et publiques, dans des ONG en RDC, dans nos territoires, villes, provinces et dans le territoire national en RDC.

Voilà les rôles et responsabilités des associations, des mouvements citoyens, des médias, des centres culturels, des écoles, des partis dits politiques, pour éduquer, mobiliser, sensibiliser et conscientiser l'homme congolais sur les conditions et la viabilité d'un système juridique responsable et équitable, partout en RDC.

Mapenzi Manyebwa Coordon

Écrivain, enseignant/coach et penseur de la renaissance Africaine.

Contacts : +243997663886

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Quand est-ce que la justice congolaiseva s’inspirer du modèle Kamite (le maat, l'Ubuntu) ?
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RDC : Voici pourquoi ces derniers temps, les chinois opérant surtout dans le secteur minier sont de plus en plus arrêtés, voire tués ?

(Par le Prof Antoine-Roger LOKONGO)

Le bilan établi à ce jour porte à plusieurs chinois soit tués ou blessés, soit arrêtés en RDC.

Au mois de juillet 2012, au moins quatre ressortissants chinois ont été tués dans une attaque lancée par des miliciens contre un site minier en Ituri, province riche en or du nord-est de la RDC.

Plusieurs Congolais auraient également été tués ou blessés dans cette attaque, attribuée par certaines sources au groupe armé Codéco (Coopérative pour le développement du Congo), milice affirmant défendre les intérêts de la tribu Lendu face à une tribu rivale, les Hema (AFP/VOA).

Rien que la semaine passée, deux sujets chinois de l'entreprise Crec 6 en poste à Mwene-Ditu pour la modernisation de 4 kilomètres de la Route Nationale No.1, ont été tués, mercredi 1ᵉʳ janvier 2025 par un policier. Selon les sources sécuritaires provinciales, l'agent de la police a tué sur le coup les deux expatriés, et a blessé grièvement un autre. La cause du crime n’est pas encore connue. Mais des témoins sur place parlent d'une dispute autour de la viande d’un bœuf tué à l’occasion des festivités de fin d’année. Le présumé meurtrier est en fuite (Actualité.cd).

S'agissant des arrestations, le 20 décembre 2024, une délégation mixte composée de membres du gouvernement provincial et des Députés avait appréhendé 17 Chinois sur des sites miniers à Walungu. Ces derniers étaient dépourvus de passeports ou de documents légaux leur permettant d’exercer dans le secteur minier.

Quatorze des dix-sept Chinois arrêtés dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, pour exploitation illégale de minerais ont été libérés et extradés vers la Chine sans que le gouverneur provincial, Jean-Jacques Purusi, et son équipe ne soient informés.

Lors d’une conférence de presse tenue dans la nuit du 24 décembre 2024, à sa résidence, le gouverneur Purusi a dénoncé cette situation, qualifiant l’opération d’inacceptable et déplorant l’absence de coordination entre les autorités provinciales et la Direction Générale de Migration (DGM).

Selon le gouverneur, les individus arrêtés devaient s’acquitter d’une amende de 10 millions USD, conformément aux dispositions du Code minier. Une note de perception avait été émise à cet effet, mais la somme n’a pas été versée dans les caisses provinciales avant leur extradition.

Toujours au Sud Kivu, 3 autres Chinois ont été arrêtés avec 10 lingots d'or et plus de $800.000 le samedi 4 janvier 2025 par des éléments des services de sécurité.

Ces chinois accusés d'exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu ont été retrouvés dans une jeep sur la route menant au site minier de Karhembo en territoire de Walungu.

Lors de leur présentation devant la presse, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a précisé avoir trouvé sur eux plus de 10 lingots d'or et une somme de 800.000 dollars américains.

Il a félicité les éléments des services de sécurité avec la délégation du gouvernement pour cette opération et rassure cependant qu'il va continuer à traquer tous les exploitants illégaux des minerais.

Le premier constat qui se dégage c'est que l'Etat Congolais ne contrôle plus ses frontières parce que les étrangers illégaux sont normalement arrêtés et expulsés à partir des frontières aériennes, lacustres, côtières et terrestres d'un État avec les Etats voisins et non à l'intérieur même du territoire national.

La porosité de nos frontières et l'inefficacité, la corruption et la complicité des services de l'État ou des ténors du régime à un plus haut niveau (intérêts mesquins obligent) sensés assurer le contrôle des frontières, du moins celles qui ne sont pas encore contrôlées par les agresseurs sont à la base de ce qui semble être une république bananière.

Cependant, les décideurs Congolais ne doivent pas perdre de vue que "l'argent [accumulé à partir de l'exercice du pouvoir, albeit illicitement] peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter le lit, mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l'amour !" (Proverbe Chinois).

Deuxièmement, les Chinois ne sont pas les seuls à s'aventurer en Afrique en général et en RDC en particulier pour chercher une fortune à travers toutes sortes d'activités illégales en dehors des circuits officiels, ternissant ainsi l'image de leur pays. Il y a aussi et surtout les Libanais et les Indiens.

Cependant, si les Chinois deviennent la cible principale de ce qui devient comme une réelle campagne de dénigrement et des manœuvres diffamatoires figurant parmi les moyens utilisés pour discréditer la République Populaire de Chine en RDC, théâtre de la compétition pour le contrôle des minerais stratégiques entre la Chine et les puissances occidentales, plus particulièrement avec les Etats-Unis d'Amérique qui arment le Rwanda et l'Ouganda pour tuer, exploiter les minerais et occuper des terres en RDC. C'est une guerre d'usure par procuration.

Ce qui étonne c'est le fait que les autorités congolaises s'acharnent seulement contre les illégaux Chinois et non contre les illégaux occidentaux qui utilisent le Rwanda et l'Ouganda pour exploiter illégalement les minerais stratégiques de la RDC.

En effet, à l'est de la RDC, ce sont les minerais stratégiques comme le coltan entre autres de Rubaya, l'or, le nobium, etc. qui sont systématiquement exploités par Museveni et Kagame avec la complicité de Kinshasa pour le compte de l'Occident (Europe et Amérique du Nord) et leur propre compte.

La compagnie américaine Alpha mines est devenue un État dans un État à Walikale/Bisiye (territoires occupés) où elle exploite les minerais ci-haut cités. Le gouvernement congolais n'y met pas ses pieds !

Et maintenant les mêmes américains se félicitent de leur monopole de l'exploitation du cuivre et du cobalt au Nord Katanga et au Lualaba via l'Angola dans le cadre de l'Accord de Lobito jusque-là non encore rendu public.

Mais pourquoi le Congo ne peut pas exporter ses minerais stratégiques à partir de ses propres ports ? Les Chinois peuvent nous aider à construire un chemin de fer qui va du Katanga au grand port qu'ils construiseraient également entre Boma et Mwanda uniquement pour l'export de nos minerais stratégiques préalablement transformés sur place pour créer des emplois et des marchés au profit de notre peuple.

Troisièmement, la question que nous nous posons est celle de savoir qui a armé l'agent de police Congolais qui vient de tuer deux Chinois prétendument à la suite d'une dispute autour de la viande de bœuf qui a mal tourné à Mwene-Ditu, fief du président Félix Tshisekedi ? En effet, les deux Chinois sont venus légalement et officiellement au Congo dans le cadre de la coopération sino-congolaise pour la construction des infrastructures. Ce meurtre représente un acte d'ingratitude envers un partenaire chinois dévoué pour l'émergence du Congo. Depuis lors, cet agent de police a disparu dans la nature ! Ce crime crapuleux que nous condamnons avec notre dernière énergie risque de rester impuni ! Qui veut chasser la Chine de la RDC ? Si les autres pays de la région sont parvenus à moderniser leurs infrastructures, c'est grâce à leur coopération avec la Chine. Museveni vient même d'annoncer qu'il va construire des routes au Congo dans les territoires occupés. Et pourtant l'Ouganda a modernisé ses Infrastructures grâce à la coopération avec la Chine. Quelle honte ! Quelle humiliation ! Imaginez que les Chinois se retirent des projets de construction des infrastructures en RDC, les conséquences seront néfastes !

Quatrièmement, en RDC, il y a moins de Chinois profiteurs que de Congolais corrompus. Les chinois, en principe privilégient la coopération gagnant-gagnant et leurs lois les interdisent strictement de corrompre les officiels étrangers. S'il y a des Chinois qui viennent s'aventurer en RDC en dehors des circuits officiels, ils ne font qu'exploiter le désordre ordonné ou la désorganisation organisée en RDC. Ils s'adaptent vite. Ils ne font qu'exploiter le hasard congolais !

Or, comme le disait Eddie Barclay, "il y a des hasards, mais il y a incontestablement aussi des êtres qui savent exploiter le hasard."

Il incombe aux décideurs Congolais de mettre des règles du jeu clair pour tous les étrangers sans exception et d'où qu'ils viennent ainsi que pour les Congolais eux-mêmes qui doivent les respecter eux-mêmes d'abord et ensuite les faire respecter par les étrangers. C'est ce qui se fait de manière stricte et sans compromission en Chine. Ce qui n'est pas le cas dans un Congo où la corruption, le bradage de nos ressources et les détournements sont devenus comme des sports nationaux !

Nos dirigeants emploient beaucoup de temps à voyager, et "lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays (disait René Descartes), aux préoccupations du peuple donc.

Jusqu'à quand allons-nous faire semblant d'être un État et se faire exploiter par les autres ?

"Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus” comme le dit un proverbe chinois d'ailleurs.

RDC : Voici pourquoi ces derniers temps, les chinois opérant surtout dans le secteur minier sont de plus en plus arrêtés, voire tués ?
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9 raisons pour changer la Constitution

(Par Joël Cadet N. NDANGA, Journaliste, Internationaliste et Juriste)

Une réflexion a été relancée par le Président de la République, lors de son meeting tenu à Kisangani, dans la Province de la Tshopo, au sujet de la révision ou changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo telle que révisée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision ou changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006.

Cette réflexion a emballé la toile et les médias. Les politiciens y vont chacun avec ses idées selon que l’on est pour ou contre.

La plus grosse erreur

La plus grosse erreur que d’aucuns commettent est de limiter ces réflexions sur la taille ou le costume du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Une erreur qui avait été commise par la Constitution actuelle où tout a été taillé sur mesure de Joseph Kabila. C’est donc une erreur de vouloir changer la Constitution pour soit permettre à Félix-Antoine Tshisekedi de briguer un troisième mandat ou de l’en empêcher.

Si tel est le cas, l’on se trompe, parce que seul Dieu connait sa destinée et la durée de sa vie sur la terre. Voilà pourquoi, dans cette réflexion qui se veut sociologique, il sera question de proposer des pistes qui orientent vers le développement à court, moyen et long terme, en fonction des réalités de notre pays.

C’est aussi une erreur de limiter cette réflexion aux tendances politiques ou ethniques. Du reste, certaines raisons ne nécessitent pas le changement ou la révision de la Constitution, lais plutôt vote de certaines lois. Mais l’on sait que nos parlementaires ne privilégient que les lois qui confrontent leurs positions et non celles qui visent le développement du plus grand nombre.

Je suis partisan du changement de la Constitution et non de sa révision, et ce, depuis le débat lancé sous Kabila, après la publication de l’ouvrage du professeur Evariste Boshab Mabudj-Ma-Bileng sur ‘’Révision constitutionnelle ou l’inanition de la Nation’’, j’ai été parmi les rares journalistes et analystes politiques à avoir soutenu non la révision de la Constitution, mais plutôt son changement pour amorcer la Quatrième République pour des raisons suivantes :

  1. La démocratie consensuelle

Nous avons depuis 2015, lancé ce concept, fruit des réflexions de l’honorable Nazem Nazembe qui tient à ce que l’on consacre dans notre Constitution la démocratie consensuelle devant permettre aux gagnants de gérer avec les perdants pour ainsi éviter les contestations postélectorales qui s’accompagnent de mort d’hommes. Ainsi, pour éviter qu’il n’y ait pas de contestations, le pays devrait être dirigé du sommet à la base par les gagnants et les perdants proportionnellement au poids politique.

Ce consensus devrait concerner également la représentation de tous les habitants de la RDC : Bantous, Nilotiques, Pygmées, Soudanais et personnes vivant avec handicap, ce qui fait dire à Monsieur Rombaut Lumba, Secrétaire Général du parti cher à l’honorable Nazem Nazembe, courant du Futur, de ‘’la démocratie consensuelle croisée’’.

En Afrique, la démocratie ne doit pas être majoritaire, parce que selon Nazem Nazembe, la démocratie en Afrique est plus ethnique que majoritaire. Il suffit qu’un citoyen ait un des membres de son ethnie dans une institution pour sentir sa fierté et croire comme si c’était lui qui était au pouvoir. C’est ce qui justifier très souvent que quand un leader est en difficultés, ce sont les membres de sa tribu qui se soulèvent pour lui venir au secours. Et même lorsqu’un membre d’un tel ou tel autre coin est nommé ou élu à un poste, vous allez voir les membres de sa tribu adresser les messages de félicitations au Président de la République.

  1. La Constitution du 18 avril 2006 est hyper-institutionnalisée et rend la République constipée

 Les mots sont de Monsieur Jean-Pierre Lihau, Ministre actuel de la Fonction publique. Nous avons trop d’institutions budgétivores qui n’apportent rien en termes du développement de notre pays. Et ces institutions rendent la Nation constipée à tel point que les ressources financières sont éparpillées et qu’il est difficile de s’engager sur la voie du développement.

Bien plus, chaque institution compte un personnel lourdement pris en charge par le trésor public qu’il est impossible d’allouer les fonds aux investissements.

Nous avons un Gouvernement national dont chaque membre dispose au moins de 50 membres du cabinet, une Assemblée nationale de 500 députés, chacun disposant d’un Assistant parlementaire, outre le personnel administratif, les membres du Bureau disposent d’un personnel politique qui souvent est versé à l’administration du Parlement après la fin de la législature.

Au Sénat, c’est la même chose. Il faut y ajouter les institutions d’appui à la démocratie, le Conseil économique et social, … où l’on observe les télescopages avec les attributions de certains Ministre (CSAC aux côtés du Ministère de la Communication et médias, CNHD aux côtés du Ministère des Droits Humains…)

En provinces, c’est un Gouvernement provincial où chaque membre dispose également d’un Cabinet en face d’une assemblée provinciale dont chaque Député dispose également d’un Assistant Parlementaire.

En outre, nous avons 33 Villes, 145 Territoires, 137 Communes urbaines, 174 Communes rurales, 471 Secteurs, 267 Chefferies, 5908 Groupements. Chaque Ville dispose d’un maire, d’un Conseil urbain, d’un Conseil Exécutif, d’un personnel politique et administratif, même chose pour les communes et les Chefferies qui sont des entités territoriales décentralisées. Les Constituants de 2006 avaient ainsi conçu pour que chaque belligérant et sa famille soient servis au détriment du peuple.

  1. L’adoption de la Cinquième nationale pour les sourds-muets

Tout le débat tel qu’il se déroule à la télévision ou à la radio, échappe à une catégorie des personnes vivant avec handicap, principalement les sourds-muets. Et pourtant, des pays comme l’Ouganda, le Zimbabwe, le Togo et le Kenya ont déjà adopté la langue des signes et en RDC, le Chef de l’Etat avait lancé le Dictionnaire de la langue des signes pour permettre ainsi à cette catégorie de Citoyens congolais d’accéder à l’information, à l’éducation, en justice ou aux moins de santé. Attraits en justice, beaucoup de malentendants ne savent pas comment présenter leurs moyens de défense. Dans les formations médicales et dans les institutions scolaires ou académiques, ils ne savent pas être bien pris en charge.

  1. Restaurer les deux tours au scrutin présidentiel

Pour faire face à Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui avait décidé d’aller aux élections en 2011 et pris de panique, le régime de Joseph Kabila a supprimé les deux tours. Et pourtant, les deux tours avaient pour avantage, la consolidation de la cohésion nationale à travers les deux premiers candidats en lice et la désignation de l’Opposant principal ne pouvant encore poser un quelconque problème. Ainsi, les deux camps pouvaient facilement se dessiner sans beaucoup de peines.

  1. Election des Gouverneurs et Sénateurs au suffrage universel direct et réinstaurer la territoriale des non originaires

Les élections au second tour, ont étalé les faiblesses de favoriser la corruption à ciel ouvert. Ce qui rend les élus redevables à leurs électeurs plutôt qu’à la population. Conséquence, le développement rapide du pays bégaie. Ainsi, pour mettre fin à la corruption et rendre les Gouverneurs et Sénateurs responsables en vue de répondre à leurs devoirs, qu’ils soient élus au suffrage universel direct. En outre, réinstaurer la territoriale de non originaires.

  1. Instaurer le multipartisme à trois où les partis répondent aux idéaux biens définis même à travers les dénominations

La RDC compte aujourd’hui plus de 900 partis politiques qui en réalité et en pratique ne constituent que les deux blocs. Ce n’est que la Constitution et les lois du pays qui illustrent ce multipartisme à mille. Mais en réalité, nous avons le parti au pouvoir et un parti à l’Opposition. On pourra peut-être ajouter un parti au centre. L’adhésion restera libre. Si on maintient le nombre illimité des partis politiques, ils devraient porter des dénominations aux objectifs bien définis. Par exemple, le parti des infrastructures, le parti de la forêt, …

  1. Rendre le pouvoir judiciaire indépendant

Pour permettre à la justice d’être réellement au service du peuple, rendre le Conseil Supérieur de la Magistrature indépendant, sans un Ministère de la Justice. Ainsi, le pouvoir judiciaire pourra disposer de son autonomie financière et administrative avec un budget qu’il va seul gérer sans attendre du Gouvernement.

  1. Imposition de l’apprentissage de toutes les langues nationales dans toutes les provinces afin de favoriser la cohésion nationale et lutter contre le tribalisme

Ici, il sera question que toutes les autres langues nationales soient enseignées dans toutes les provinces en vue de permettre la cohésion nationale et lutter contre le tribalisme, la langue étant un facteur d’intégration et de socialisation.

  1. Supprimer les facultés importées diverses facultés importées de l’Europe pour les transformer en Ecoles Spécialisées qui s’occupent des enseignements spécifiques, devant booster le développement du pays dans différents domaines

La RDC compte plusieurs Universités dont l’apport ne se justifie plus au regard des objectifs du développement. Ainsi, il sera loisible d’avoir des Universités aux Facultés spécifiques, à l’instar de l’Université Mapon qui organise les enseignements spécialisés des Nouvelles Technologies. On peut créer des Universités qui s’occupent essentiellement des bois, des infrastructures, de la Santé, de l’eau, de l’environnement.

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