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Moïse Moni Della : Tshisekedi ne doit pas imiter Kabila

La décision de suspendre voire de dissoudre les partis politiques ayant participé au conclave de Nairobi autour de l'ancien président Kabila soulève plusieurs points d'interrogation : ces formations politiques soutiennent-elles le M23/AFC ? Pourquoi le président tend-t-il la main au Rwanda et refuse de parler avec ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda ?

À l'époque de la présidence de Joseph Kabila, le RCD/N du président Roger Lumbala dont je fus secrétaire général, était suspendu au motif que le président du parti se serait acoquiné avec le M23. J'étais traqué, traduit en justice avec une peine de mort suspendue sur ma tête. L'atmosphère politique était irrespirable, la vie était intenable. J'étais défendu en justice par le brillant avocat Me Kabengela que mon compagnon de lutte Martin Fayulu m'avait recommandé. Concernant le Pprd du président Kabila, c'est l'histoire d'un arroseur  arrosé. Il a fait beaucoup du mal au pays. Je suis un témoin occulaire et auriculaire des crimes massifs et des violations des droits de l'homme, perpétrés par son régime. J'étais victime de la folie meurtrière de ses sbires le 19 septembre 2016 dirigé par le général de pacotille, d'opérette, de parade et de façade Kumba Amisi Tango fort. Sous son commandement, plusieurs personnes étaient tuées à bout portant et neuf personnes étaient calcinées au siège de L'UDPS. L'actuel vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, juriste, grand combattant dont j'ai découvert les capacités et la ténacité était plusieurs fois front plusieurs fois au front. Ils nous tiraient comme de lapins avec les armes létale et armes blanches. Ils avaient leur base sur 7ème rue Limete.

Un jour, alors qu'on manifestait en arpentant le Boulevard Lumumba, en venant du siège de l'Udps de l'époque sur 12ème rue, ils ont dépecé la tête du Cameraman de Tv5, un certain John.

Le secrétaire général de l'Udps, l'actuel Vpm de l'intérieur, était de la partie. Il ne doit pas se comporter comme les ministres de l’Intérieur du régime Kabila qui agissaient sans tenir compte de la constitution et des lois de la République. Sinon, le combat de l'Udps pour l'instauration de la démocratie et l'Etat des droits n'a aucun sens. Ça vaudrait dire qu'on inflige à Kabila, ses partisans et courtisans ce que ce dernier nous a fait subir. C'est une option discutable. En suspendant ces partis aujourd'hui, c'est leur donner du grain à moudre. C'est faire une publicité gratuite dont ils ont grandement besoin ces derniers temps.  Que représente aujourd'hui le PPRD ? Leur président était condamné sans même que dix membres du parti protestent. Le Pprd avant qu'il ne soit suspendu est un parti inopérant, inoffensif, incapable de mobiliser et de canaliser les aspirations du peuple congolais. Cette décision suspendant ces douze partis est contre-productive surtout à l'international. Elle risque de crédibiliser la thèse selon laquelle, il y a une dictature naissante, une tyrannie en RDC, comme ils ont déclaré. Eu égard à l'environnement politique actuelle, ils peuvent dire : à chaque chose, malheur est bon. Ils vont crier à la victimisation et à la répression.

Voilà pourquoi nous disons qu'il faut opposer aux camps de Nairobi et de Goma, le Camp de la Nation.

Moise Moni Della

-Co-fondateur de L'Udps

-Vice-ministre honoraire de la presse et de l'information

-Président du Conade

Moïse Moni Della : Tshisekedi ne doit pas imiter Kabila
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La dignité humaine ne se négocie pas, même face au crime.

(Par Jonas Tshiombela, Avocat du Peuple)

 

Un acte de professionnalisme terni par une faute morale

Kinshasa, 19 Octobre 2025.Nous saluons avec respect et reconnaissance le professionnalisme des forces de l’ordre qui ont su, avec courage et sang-froid, éviter un drame lors du braquage de la RawBank à Kinshasa. Leur réactivité a permis d’éviter une perte en vies humaines et de neutraliser les présumés auteurs de cette attaque. Ce mérite doit être reconnu et encouragé, car la mission de sécurité publique reste une tâche difficile et périlleuse. Cependant, ce geste louable a été terni par un acte d’une gravité morale et juridique inacceptable : l’exposition publique, nue et filmée, d’une femme arrêtée, soupçonnée d’implication dans le braquage. Cette scène, diffusée sur les réseaux sociaux et partagée par des milliers d’internautes, constitue une atteinte flagrante à la dignité humaine, valeur suprême et intangible protégée par notre Constitution.

La dignité humaine : un socle intangible du droit congolais

La Constitution de la République Démocratique du Congo, en son article 16, est sans ambiguïté : « La personne humaine est sacrée. L’État a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique et à la dignité. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. ». Cet article fonde la primauté de la dignité sur toute autre considération, y compris la répression du crime. En d’autres termes, même un individu suspecté ou convaincu d’un acte criminel ne perd pas son droit à la dignité. L’humiliation publique, la nudité forcée et la diffusion d’images portant atteinte à la pudeur ou à la réputation d’une personne constituent des violations manifestes de cette disposition. En outre, le Code pénal congolais sanctionne les atteintes à la pudeur et à la vie privée. L’article 67 du Code pénal livre II dispose que : « Sera puni, celui qui aura, par des actes ou paroles, commis un outrage public à la pudeur. ». Filmer et diffuser une femme nue, même en situation d’arrestation, tombe sous cette infraction.

Le droit international à l’appui de la dignité

Au-delà du droit national, la RDC est partie à plusieurs instruments internationaux protégeant la dignité humaine, notamment : La Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) : son article 5 stipule que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »,Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP, 1966), article 10:« Toute personne privée de liberté doit être traitée avec humanité et avec le respect dû à la dignité inhérente à la personne humaine » ; La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1981), article 5 : « Tout individu a droit au respect de sa dignité inhérente à l’être humain et à la reconnaissance de sa personnalité juridique». Ces instruments, ratifiés par la RDC, font partie intégrante du droit congolais conformément à l’article 215 de la Constitution, qui consacre la supériorité des traités internationaux régulièrement ratifiés sur les lois internes.

Une faute morale et institutionnelle

La diffusion d’images d’une femme arrêtée et nue ne peut être considérée comme un simple incident. Elle constitue une faute morale et institutionnelle grave, engageant la responsabilité de ceux qui ont filmé, publié ou autorisé la diffusion de telles images. Cette attitude renvoie à une culture de l’humiliation, incompatible avec un État de droit. Elle trahit le serment des forces de sécurité, qui ont pour devoir non seulement de protéger la société, mais aussi de respecter les droits fondamentaux de toute personne, y compris des suspects.

Justice oui, humiliation non

La justice doit être rendue, mais dans le respect absolu de la loi et de la dignité humaine. La gravité du crime allégué ne justifie jamais la négation de la dignité. Une société qui tolère l’humiliation publique au nom de la justice prépare la barbarie et affaiblit la confiance des citoyens dans les institutions. Les forces de l’ordre sont appelées à plus de professionnalisme, non seulement dans la neutralisation des criminels, mais aussi dans la gestion humaine, éthique et légale des personnes arrêtées. La formation continue en droits humains, en déontologie policière et en communication en situation de crise doit être renforcée.

Pour une République de justice et de respect.

Le respect de la dignité humaine n’est pas une option morale : c’est un impératif constitutionnel. La RDC, en se voulant un État de droit, doit montrer que la justice n’est pas synonyme de vengeance publique. Il revient au Parquet général, à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et au Ministère de la Justice d’ouvrir une enquête sur cet acte et d’en tirer toutes les conséquences légales et disciplinaires. La République ne peut se construire sur l’humiliation de ses citoyens. Elle se bâtit sur la justice équitable, la protection de la dignité humaine et le respect des droits fondamentaux, même dans les circonstances les plus critiques.

Conclusion

En saluant le professionnalisme des forces de l’ordre lors du braquage de la RawBank, nous lançons un appel solennel : ne laissez pas l’humiliation entacher la justice. Une société véritablement civilisée se reconnaît à sa capacité de traiter l’être humain avec respect, même quand il a fauté. La dignité n’a pas de condition. Elle est le socle même de l’humanité. Et c’est à ce titre que l’État congolais, ses institutions et ses citoyens doivent s’en faire les gardiens intransigeants.

La dignité humaine ne se négocie pas, même face au crime.
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Sauvons le Congo ou sauvons la RDC du danger ou encore sauvons la RDC : histoire, origines et mystère du sauveur

(Par Charlie Jephté Mingiedi)

Qui pour sauver la RDC ? La question d’Alain Foka va trouver sa réponse dans cette tribune. Depuis plus de deux décennies, les appels à « sauver » le Congo ou la République démocratique du Congo (RDC) se sont multipliés sous différentes formes, slogans et visages. Pourtant, derrière ces initiatives se cache une même angoisse nationale : celle d’un pays constamment menacé dans son existence, sa souveraineté et son identité. Mais d’où vient ce cri collectif, et surtout, quelle en est la véritable essence ?

“Sauvons le Congo” : l’appel de l’archibishop Kutino Fernando (2003)

L’opération « Sauvons le Congo » fut lancée à la fin du mois de mai 2003 par l’archibishop Kutino Fernando, peu après la signature de l’Accord global et inclusif de Sun City et la promulgation de la Constitution de transition.

Son mot d’ordre voulait réveiller la conscience nationale à un moment où le pays, meurtri par les guerres, peinait à se relever.

Mais cette initiative fut vite perçue comme une menace par certains milieux proches du pouvoir de transition (1+4), qui la qualifièrent d’insurrectionnelle. Contraint à l’exil, Kutino s’établit à Paris. À son retour à Kinshasa, il fut arrêté, condamné à une longue peine de prison, et y passa neuf années derrière les barreaux.

Sorti handicapé, frappé d’un AVC, l’Archibishop Kutino reste aujourd’hui encore marqué dans sa chair pour avoir osé crier : « Sauvons le Congo ! »

“Sauvons la RDC du danger” : le cri de Martin Fayulu (2025)

En début d’année 2025, l’homme politique Martin Fayulu lança une série d’appels pour « sauver la RDC du danger », dénonçant les menaces sécuritaires et politiques pesant sur la Nation. Dans un contexte d’instabilité croissante, il mit en garde contre une balkanisation imminente du pays.

Pour lui, la RDC traversait alors ses « heures les plus sombres ». Son message, à la fois politique et patriotique, visait à interpeller la conscience collective sur le devoir de sauver l’intégrité du territoire national.

“Sauvons la RDC” : version Nairobi

En octobre 2025, l’ancien Président Joseph Kabila a lancé une plateforme politique baptisée « Sauvons la RDC », à la suite d’un conclave tenu à Nairobi.

Cette opération, menée depuis l’étranger, apparaît comme une tentative de récupération politique du mot “sauver”.

Mais comment celui qui fut la cause de tant de souffrances et de trahisons nationales pourrait-il devenir le sauveur du Congo ?

C’est ici que le mot “Sauvons” devient vide de son sens originel : on veut sauver le Congo sans repentance, sans vérité, sans justice et surtout sans Dieu.

Le cri de 1996 : “Sauvons le Zaïre” avant l’heure

Bien avant “Sauvons le Congo”, un cri d’alerte prophétique avait retenti.

En novembre 1996, Sa Majesté le prophète Joseph Mukungubila Mutombo adressa une lettre ouverte au maréchal Mobutu, à l’opposition, à la société et à tout le peuple zaïrois.

Il refusait de qualifier de “rébellion” l’avancée des troupes de Laurent-Désiré Kabila (qui était pourtant son propre cousin), conscient qu’il s’agissait d’une invasion étrangère planifiée. Son mot d’ordre était simple et clair :

“Unissons-nous pour sauver le Zaïre !”

Ce message, ignoré et méprisé, demeure aujourd’hui la racine du concept “Sauvons le Congo”. Il n’était pas politique, mais prophétique. Mukungubila voyait déjà venir le démembrement du pays, les massacres et la perte de la souveraineté nationale. Son appel visait à préserver la nation congolaise dans son intégrité spirituelle et territoriale.

Le fondement prophétique : Mfumu Simon Kimbangu et le Mvuluzi

Le véritable sens du mot « Sauvons » ne se comprend qu’à la lumière de la prophétie du 17 juin 1944 donnée par Mfumu Simon Kimbangu à Élisabethville (Lubumbashi). En présence de deux militaires bakongo, le grand visionnaire Kimbangu annonça que le cinquième président du Congo serait un homme : “Très calme et discipliné, qui regroupera le pays, mettra fin aux tensions, aura beaucoup d’argent pour reconstruire le Congo avec probité, garantira la sécurité et fera du pays une nation prospère.”

Ce Président, disait-il, serait un chef de terre et du peuple, un chef de guerre et de paix, mais aussi le chef de l’argent et de la mort. Cet homme, c’est le Mvuluzi, le libérateur annoncé.

Les confirmations spirituelles

Les révélations de Mfumu Kimbangu trouvent un écho dans les paroles du Bishop Claudio Agostini, qui a comparé le Président Félix Tshisekedi à Ish Boschet, fils de Saül (Roi d’Israël) celui qui régna pendant la période de transition avant l’avènement du roi David.

Dans la symbolique biblique, Ish Boschet précède David, l’homme “selon le cœur de Dieu”. Ainsi, de même que David fut choisi pour sauver Israël, le Congo attend son David, le Mvuluzi annoncé.

“L’Éternel s’est cherché un homme selon son cœur et l’a établi prince sur son peuple.” (1 Samuel 13 :14)

Le sens spirituel de « Sauver »

Sauver le Congo ne se résume pas à des slogans politiques ou à des coalitions de circonstance.

Sauver la RDC, c’est :

  • Restaurer la dignité spirituelle du peuple noir, comme l’a annoncé Kimbangu ;
  • Rendre la justice aux martyrs, notamment ceux tombés par le génocide congolais ;
  • Réconcilier le pays avec Dieu à travers le messager qu’Il a choisi ;
  • Démasquer le mensonge d’État et libérer la vérité captive depuis 1997.

Et pour cela, il faut le Sauveur, car on ne peut parler de salut sans sauveur.

Le véritable sauveur de la RDC

Aujourd’hui, tous les prophètes, prophétesses et visionnaires authentiques le disent : « Le président Félix Tshisekedi doit rencontrer l’homme que Dieu lui a montré pour sauver la RDC. »

Cet homme, le Mvuluzi, est vivant parmi nous, préparé depuis longtemps pour cette heure de délivrance. C’est lui que la prophétie, les signes et les Écritures désignent, sans qu’il soit encore pleinement reconnu. Mais le temps vient où tous sauront qui il est.

Comme l’annonce Ésaïe 19 : 1,20 : “Ils crieront à l’Éternel à cause des oppresseurs, et il leur enverra un sauveur et un défenseur pour les délivrer.” La délivrance du Congo ne viendra ni de Nairobi, ni des consultations moins encore des dialogues, mais du plan divin, incarné par celui que Dieu a oint pour cette mission.

Conclusion : le temps du Mvuluzi est arrivé

Depuis 1996, la voix prophétique du messager de Dieu ne cesse de prévenir, enseigner et rassembler. Aujourd’hui, les “Sauvons le Congo” se multiplient, chacun avec sa version politique ou populiste. Mais le salut véritable est prophétique, spirituel et national.

Le peuple congolais doit désormais reconnaître le Sauveur annoncé par Kimbangu, celui qui porte le fardeau de cette nation depuis des décennies.

Car, comme le dit encore l’Écriture : “Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs ?” (2 Samuel 23 : 5)

Le Congo sera sauvé, oui ; mais par le Mvuluzi, pas par les hommes. Car c’est lui, le Grand Roi Divin, qui rétablira la justice, l’unité et la gloire du Congo.

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Le Congo debout par la conscience : quand la morale devient la nouvelle force du Président Tshisekedi

(Par Jean-Louis Kalambaie N’gala)
Concepteur de la Formule RM–TMP (Référendum Moral – Transition Morale – Transition Politique)

Un geste qui dépasse la politique

Le discours du Président Félix-Antoine Tshisekedi à Bruxelles restera dans les mémoires : devant le monde, le Chef de l’État congolais a tendu la main à son homologue rwandais, appelant à “la paix des braves”. Beaucoup y ont vu un simple acte diplomatique. Mais en vérité, c’est un acte moral et historique, un geste qui place la RDC sur un terrain nouveau : celui de la dignité par la conscience.
« Ce n’est pas un signe de faiblesse. C’est la marque d’un leadership conscient de sa mission morale. »

La force tranquille d’une posture morale

Dans un environnement régional saturé de méfiance, d’accusations et de stratégies, le Président Tshisekedi vient de rappeler une vérité simple mais révolutionnaire : la paix ne se décrète pas, elle se mérite par la vérité et la morale.
Ce choix est courageux. Il rompt avec le vieux réflexe de la politique du muscle et affirme une politique du cœur lucide, où la morale devient instrument de puissance. Le Congo cesse de subir : il propose désormais une vision.

La Formule RM–TMP : le socle d’une diplomatie nouvelle

Cette orientation trouve son ancrage dans une pensée congolaise profonde : la Formule RM–TMP, que j’ai élaborée à partir de notre expérience nationale.
RM – TMP : Référendum Moral, Transition Morale, Transition Politique.
Elle part d’un principe simple : “On ne construit pas un État fort avec des consciences faibles.”
1.  Référendum Moral : reconnaître nos dérives, guérir nos mentalités négatives.
2. Transition Morale : réapprendre la vérité, la loyauté, la dignité et la responsabilité.
3. Transition Politique : refonder nos institutions et nos relations internationales sur cette base morale.
Ainsi comprise, la main tendue de Bruxelles n’est pas un hasard. C’est le début d’une transition morale, à la fois nationale et régionale — une diplomatie de la conscience.

Le peuple, pilier de cette nouvelle puissance

Mais cette stature morale du Chef de l’État n’aura de poids que si le peuple congolais la comprend et la porte. Le Président a fait sa part ; il appartient maintenant à chaque citoyen d’élever le débat.
Soutenir cette démarche, ce n’est pas renoncer à nos droits ni minimiser nos souffrances. C’est refuser que la haine nous définisse, et choisir la dignité comme réponse historique.
« La paix des braves commence dans la conscience des peuples. »
Nos intellectuels, nos églises, nos médias, nos universités doivent se joindre à cette vision. Car la force morale d’un peuple devient la plus puissante des armées diplomatiques.

Un message à l’Afrique et au monde

Ce choix de la morale place la RDC au cœur d’une renaissance africaine du leadership éthique. Il envoie un signal clair : l’Afrique n’a pas besoin d’imitations, mais de pensées nées d’elle-même. Et la Formule RM–TMP, pensée par un Congolais, peut devenir le cadre intellectuel et spirituel de cette nouvelle ère.
Le monde observe. Et quand un peuple se réconcilie avec sa conscience, il redevient imprenable.

Conclusion : la conscience comme souveraineté

La main tendue du Président Tshisekedi n’est pas un simple acte diplomatique. C’est une déclaration de souveraineté morale. Une promesse faite à l’histoire : que le Congo sera désormais gouverné par la conscience avant de l’être par la force.
« Gouverner par la conscience, c’est rendre à la politique sa grandeur. »
Que le peuple soutienne cette vision. Que nos élites la comprennent. Et que le monde voie enfin en la RDC non un champ de guerre, mais une école africaine de la morale et de la dignité.
Jean-Louis Kalambaie N’gala
Concepteur de la Formule RM–TMP
Chercheur et penseur congolais engagé pour la refondation morale et politique du Congo et de l’Afrique.

Le Congo debout par la conscience : quand la morale devient la nouvelle force du Président Tshisekedi
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Pourquoi Félix Tshisekedi ne tendrait-il pas sa main aux adversaires Congolais après l'avoir fait à Paul Kagame l'étranger ?

Au moins, l'unanimité des siens pour justifier le rapprochement amorcé avec le responsable de l'insécurité en RDC depuis une trentaine d'années suscitera le même intérêt pour une initiative en interne...

Le 9 octobre 2025 mérite d'être considérée comme une date historique dans les annales de la diplomatie congolaise. C'est, en effet, ce jour-là que Félix Tshisekedi, s'adressant à Paul Kagame lors de la 2ème réunion de Global Gateway Forum à Bruxelles, a fait cette déclaration surprenante : « Je prends à témoin ce forum et le monde entier pour vous tendre la main afin que nous fassions la paix des braves et cela demande que vous donniez l’ordre aux troupes du M23 qui sont soutenues par votre pays d’arrêter cette escalade qui a fait suffisamment de morts ; nous les comptons par millions depuis des années (...) l’histoire nous jugera. Il est temps d’arrêter et de nous tourner vers la paix et le développement ».

C'est pour moins de 1,5 milliard l'an !

Ce qui importe, ce n'est pas la réponse reçue ou à recevoir. C'est la sincérité de la proposition faite.

En attendant, ramenons l'annonce dans son cadre originel : Global Gateway Forum.

Son but est le renforcement des partenariats économiques et durables entre l’Europe et les pays en développement, cela à travers des projets d’infrastructures, d’énergie et de transition verte.

Il s'agit d'une initiative européenne prévoyant une enveloppe de 300 milliards d’euros jusqu'à l'échéance 2027. Dont 150 milliards pour l’Afrique en vue du financement des projets durables dans les secteurs bien précis : Numérique, Energie, Transports, Santé, Education et Recherche.

Sur 2 ans, c'est 75 milliards. Réparti sur 54 pays africains, c'est moins de 1,5 milliard d'euros l'an.

Certes, c'est beaucoup pour un pays comme le nôtre, mais ça ne l'est pas pour des pays comme l'Afrique du Sud, l'Angola, le Nigéria, l'Égypte, l'Algérie, le Maroc et peut-être le Kenya qui peuvent s'en passer.

Personne ne fait son mea culpa

Un Congo refondé générerait mieux avec des recettes internes bien gérées et une justice distributive rationnelle. La preuve est la croissance budgétaire en observation trahie malheureusement par la mauvaise gouvernance.

C'est pour ce Congo-là, mais alors seulement pour celui-là, et non pour un autre qu'à "BALISES", nous plaidons pour le Dialogue national.

Ce forum, nous ne le percevons pas comme la Conférence nationale souveraine piégée de l'intérieur et de l'extérieur par la diabolisation du maréchal Mobutu et de son régime. Le Zaïre en était sorti tellement affaibli qu'une rébellion-agression eut raison du régime trentenaire de Mobutu en sept mois seulement.

Curieusement, les "nationalistes et patriotes" du Pouvoir et de l'Opposition s'étaient empoignées autour de Mobutu, les uns pour le diaboliser, les autres pour le sanctifier.

C'est au même exercice qu'ils vont se livrer autour de Laurent-Désiré Kabila puis de Joseph Kabila, confrontés à leur tour à d'autres rébellions-agressions.

Et, naturellement, ils s'étripent actuellement autour de Félix Tshisekedi, confronté lui aussi à une rébellion-agression.

Depuis, la marche du pays se fait en dents de scie avec des remontada et descenso fréquents.

Personne ne fait son mea culpa.

Ce forum, nous ne le percevons pas non plus comme le Dialogue inter congolais, moins encore les "petits" qu'il a mis bas : Conférence pour la paix, la sécurité et le développement pour le Nord Kivu et le Sud-Kivu en 2008, Concertations  nationales en 2013, Dialogue de la Cité de l'Union africaine et Négociations du Centre Interdiocésain catholique en 2016, Consultation présidentielle en 2020 et Consultations nationales en 2025).

Des esprits malsains les ont abîmés délibérément.

Catharsis pour réparation

Ce n'est pas pour le Dialogue du partage du pouvoir que nous plaidons, nous à "BALISES".

Nous sommes pour un Congo subissant une catharsis imposée par le devoir de réparation à ceux des acteurs politiques, des fonctionnaires et des activistes de la société civile impliqués d'une manière ou d'une autre dans la situation actuelle du pays.

Du MPR au PPRD en passant par L'UDPS, le Palu, le MLC, le RCD, l'ECIDé etc., aucun parti politique ayant pignon sur rue ne peut se proclamer saint.

"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu", dit Romains 3: 23.

Les actes posés par les uns ou commis par les autres impactent d'une manière ou d'une autre la gouvernance institutionnelle.

Par conséquent, il va bien falloir que quelqu'un prenne et assume la responsabilité du réarmement moral, du redressement national.

Cette personne n'est autre, pour le moment, que le Président de la République en fonction, en l'occurrence Félix Tshisekedi, lui-même produit du processus électoral mis en place au "Dialogue" du Centre Interdiocésain de 2016.

Nous disons bien le Président de la République et non le "chef du parti en monyere" qui s'est récemment adressé à Bruxelles plus aux combattants qu'aux congolais.

C'est vrai que dans la vidéo mise en ligne depuis le samedi 11 octobre, il s'est montré catégorique. "À moins qu’on ne me tue, mais tant que je serai vivant, le dialogue avec les complices de nos agresseurs n’arrivera pas. On veut d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression. La seule chose que je demande à ces gens qui veulent le dialogue, c’est de nommer et de condamner l’agresseur. (…) On ne parle pas de dialogue avec des émissaires des agresseurs", a-t-il décrété.

Ainsi, il a posé à ses compatriotes congolais "traîtres" à ses yeux une condition : d'abord dénoncer l'agression. Exactement dans le sens de la condition posée à Paul Kagame : d'abord neutraliser le M23 ! Exactement dans le sens posé aux Américains pour l'Accord sur les minerais : d'abord le retrait des troupes rwandaises du sol congolais.

Toutes ses conditions - personne d'honnête ne peut le contester - sont légitimes.

Re-visitation inéluctable de la Constitution

Seulement voilà : s'il se sait et se fait capable de tourner la page des hostilités avec le Rwanda pour ouvrir celle de la "paix des braves", rien ne justifie de sa part le refus de franchir le Rubicon en tournant la page des hostilités internes pour celle de la réconciliation, mieux de la cohésion nationale !

En effet, l'histoire de ce pays est celle des retournements.

Ceux qui, pour une raison ou pour une autre, s'opposent aujourd'hui au Dialogue national seront les premiers à chercher à y entrer si le chef de l'État vient à changer d'avis.

La leçon grandeur nature, ils nous l'ont administrée les 9 et 10 octobre dernier. Jusqu'à la minute où Félix Tshisekedi faisait son discours à la 2ème édition de Global Gateway Forum, ils étaient dans la logique de l'affrontement avec le Rwanda de Paul Kagame. L'improvisation faite dans le texte originel a suffi pour que Tshisekedistes de conviction et d'occasion se mettent à soutenir unanimement le contraire.

Dans tous les cas, le chef de l'État est libre de vouloir consolider son leadership en optant pour une solution soit avec l'extérieur sans l'intérieur, soit avec l'intérieur sans l'extérieur, soit avec les deux !

2028 n'étant pas loin (c'est dans trois ans), la vérité à appréhender est que son successeur - peu importe qu'il soit de l'USN, voire de l'UDPS - n'hésitera pas, lui, de faciliter la tenue du Dialogue national sous un format ou un autre. Il y a un précédent.

Il est au moins indéniable que la refondation politique, économique et sociale nécessitera un consensus véritablement national, surtout dans la perspective de la ré-visitation inéluctable de la Constitution !

L'artiste dit du tam-tam qu'il éclate souvent lorsque le plaisir est à son comble...

Omer Nsongo die Lema

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Pourquoi Félix Tshisekedi ne tendrait-il pas sa main aux adversaires Congolais après l'avoir fait à Paul Kagame l'étranger ?
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De grâce, cessez de présenter Félix Tshisekedi en "poseur des pièges"...

(Par Omer Nsongo die Lema)

Cette ligne de défense adoptée sous Etienne Tshisekedi de son vivant et que l'on veut relancer sous Félix Tshisekedi est tout ce qu'il y a de contreproductif, car elle accrédite la thèse d'un leadership non sincère à l'égard de tout partenaire ou de tout adversaire approché !

"Sacrifiables à tout moment "

Participant les 9 et 10 octobre 2025 à la 2ème édition de Global Gateway Forum tenu à Bruxelles, le chef de l'État congolais a créé la surprise en tendant la main à son homologue rwandais. Dans une partie de son discours visiblement improvisée (à cette étape, il ne se réfère pas au texte), il déclare, s'adressant précisément à Paul Kagame : "Je prends à témoin ce forum et le monde entier pour vous tendre la main afin que nous fassions la paix des braves et cela demande que vous donniez l’ordre aux troupes du M23 qui sont soutenues par votre pays d’arrêter cette escalade qui a fait suffisamment de morts ; nous les comptons par millions depuis des années (...) «l’histoire nous jugera. Il est temps d’arrêter et de nous tourner vers la paix et le développement ». Signé Présidence de la République Démocratique du Congo.

Que Félix Tshisekedi se soit abstenu de rappeler les propos va-t-en-guerre déversés sur Paul Kagame au cours de ces trois dernières années, c'est tout à fait compréhensible. Mais, il n'est pas sans savoir qu'il y a une contrepartie à donner et qui se devine : la neutralisation des Fdlr (ce qui n'est rien) puisqu'en termes de dangerosité, ce groupe armé rwandais est "maitrisable", pour paraphraser l'autre.

Or, dans cette contrepartie, il y a aussi et surtout les Wazalendo. Comment ces derniers pourraient-ils réagir en se découvrant désormais "sacrifiables" à tout moment ?

Formons l'espoir que le Gouvernement va leur trouver une alternative crédible.

La fable du garçon berger qui criait au loup...

C'est vrai que Tshisekedistes purs et durs comme Tshisekedistes modérés ont été pris au dépourvus, à l'instar d'ailleurs des Wazalendo et sans doute des FARDC. Ça se remarque dans le florilège des réactions, chacun y allant avec son argumentation pour féliciter Félix Tshisekedi de sa lucidité, de sa perspicacité, de sa sagacité.

Cet effet de surprise est le même ressenti un certain 24 avril 1990 lorsque le maréchal Mobutu décida de la dissolution du MPR Parti-Etat à l'insu de bon nombre de ses proches.

A l'époque, les réseaux sociaux n'existaient pas.

Ce qui est toutefois vrai, c'est que l'acte "héroïque" de Mobutu avait affecté la confiance des hauts cadres du Parti et de l'État. Les caciques s'étaient découvert "sacrifiables". Le MPR Fait privé ne s'en remit jamais.

Croisons les doigts pour que son puîné consanguin (UDPS) ne connaisse pas le même sort avec l'acte "héroïque" de Félix Tshisekedi à Bruxelles.

Ce qui est déjà gênant dans le narratif développé par les communicateurs du parti présidentiel, c'est le recours au vieil argument appelé "piège".

Ceux de notre génération s'en souviennent : lorsqu'il était visiblement constaté une bavure dans le chef d'Etienne Tshisekedi, la réponse mécanique que sa communication utilisait s'appelait "piège". D'où les manchettes des tabloïds pro-UDPS du genre "Etienne Tshisekedi a piégé Mobutu". "Piège tendu par Etienne Tshisekedi à Laurent-Désiré Kabila". "Joseph Kabila est tombé dans le piège d'Etienne Tshisekedi". La tactique du piège passait pour un exploit.

Et voilà que la communication actuelle de Félix Tshisekedi  récupère cet argument, oubliant que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

En effet, dès lors que la tactique politique du leadership de L'UDPS consiste à piéger adversaires et partenaires qu'on approche, c'est que les partenaires et les adversaires avertis sont "préparés" à ne pas croire dans toute initiative de...bonté.

C'est un peu comme dans la fable d'Esope relative au garçon berger qui criait au loup. Deux fois, le jeune homme s'était joué des villageois alors qu'il n'y avait aucune menace. La troisième, la menace était réelle. Criant au loup, il sera simplement ignoré des villages qui ne croyaient plus à ses cris.

Ainsi, à force de lier au piège ses faits et gestes aujourd'hui comme on le faisait hier pour Etienne Tshisekedi, on détruit en réalité le leadership de Félix Tshisekedi.

En contrepartie de quoi ?

Et pour cause !

Tendre la main à Paul Kagame n'est pas le problème. C'est plutôt un acte courageux à saluer, à féliciter.

Prendre à témoin les chefs d'État ou de Gouvernement ainsi que des acteurs institutionnels européens et américains présents au forum de Bruxelles n'est pas non plus un problème. C'est une bonne chose.

Le problème est plutôt de *les prendre au dépourvu* !

Si, avant de s'exprimer, le Président Félix Tshisekedi a mis dans la confidence quelques-uns de ses interlocuteurs en fonction de leur notoriété, c'est bon. Cas des Présidents africains Joao Lourenço et Cyril Ramaphosa. Ou du ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévôt sinon du conseiller de Donald Trump pour l'Afrique Massad Boulos.

Si, par contre, cela n'a pas été le cas, alors il a commis une faute diplomatique. Ceci de un.

De deux, il a réduit la crise à une dimension diplomatique pendant qu'il a conscience du fait qu'au départ, il y a eu le Processus interne (Nairobi devenu Doha) et le Processus externe (Luanda devenu Washington).

L'annonce de Bruxelles intervient comme un rejet de Nairobi-Doha et de Luanda-Washington. Nous y revenons plus bas.

De trois, quand on tend publiquement la main à quelqu'un, on n'expose pas publiquement les conditions.

Malheureusement, Félix Tshisekedi l'a fait. Cela apparaît comme un marché (pour ne pas dire un chantage) puisqu'il réclame de Paul Kagame l'arrêt de tout soutien au M23.

Il est de notoriété publique que  malgré toutes les preuves réunies contre lui, le chef de l'Etat rwandais continue de nier son soutien à ce mouvement, de même la présence de ses troupes sur le territoire congolais.

Accepter la main tendue de Félix Tshisekedi c'est une chose. Accepter le désarmement du M23 en est une autre puisque ça veut dire, pour lui, reconnaissance de l'un et de l'autre. Reconnaître l'agression veut dire se soumettre à  toutes les conséquences qui en découlent en droit international.

À supposer, du reste, que Paul Kagame en vienne à jouer le jeu, Félix Tshisekedi ne peut que s'attendre à une contrepartie ! Celle que Doha était déjà en train d'envisager.

Or, du moment que l'annonce de l'initiative de Bruxelles intervient au lendemain même de celle de la suspension de sa facilitation, Doha est en droit de se considérer comme pris au piège !

Dans la même logique, l'annonce de l'initiative de Bruxelles intervient au lendemain de la décision de Kinshasa de surseoir à la signature de l'accord économique négocié avec le Rwanda sous l’égide des États-Unis, signature subordonnée au retrait complet des forces rwandaises présentes sur le territoire congolais.

Washington est aussi en droit de considérer cela comme un piège !

Aussi, Américains et Qataris pourraient interpréter l'acte posé à Bruxelles comme un recentrage de la diplomatie congolaise sur l'Union européenne ; la diplomatie américano-qatarie ne s'étant pas révélée favorable à Kinshasa.

Il aurait fait d'une pierre deux coups

Félix Tshisekedi aurait par contre créé un grand événement non pas en se limitant à tendre la main à Paul Kagame, mais en plus en le prenant au mot, c'est-à-dire en annonçant la convocation du Dialogue national, lui qui jure par tous les dieux que la crise sécuritaire à l'Est est une affaire congolaise.

C'est justement ce que  recommandent à Félix Tshisekedi l'Union africaine, les Etats africains comme l'Angola et l'Afrique du Sud ainsi que les organisations communautaires africaines que sont la CEEAC, la SADC, l'EAC et la CIRGL. Pour info, il prend la présidence rotative de celle-ci pour l'exercice 2025-2026 !

C'est, du reste, vers le même Dialogue que le poussent  Américains, Européens et Asiatiques.

Conséquence : autant il a déclaré à Paul Kagame pour le volet diplomatique qu' "Il n'est jamais trop tard pour faire du bien", autant aurait-il dû le faire pour le volet politique et boucler la boucle.

Agir autrement peut avoir pour conséquence de se laisser prendre à son propre piège !

Les jours à venir seront édifiants...

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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De grâce, cessez de présenter Félix Tshisekedi en "poseur des pièges"...
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Le Congo debout par la conscience : quand la morale devient la nouvelle force du Président Tshisekedi

(Par Jean-Louis Kalambaie N’gala)
Concepteur de la Formule RM–TMP (Référendum Moral – Transition Morale – Transition Politique)

Le discours du Président Félix-Antoine Tshisekedi à Bruxelles restera dans les mémoires : devant le monde, le Chef de l’État congolais a tendu la main à son homologue rwandais, appelant à “la paix des braves”. Beaucoup y ont vu un simple acte diplomatique. Mais en vérité, c’est un acte moral et historique, un geste qui place la RDC sur un terrain nouveau : celui de la dignité par la conscience.
« Ce n’est pas un signe de faiblesse. C’est la marque d’un leadership conscient de sa mission morale. »

La force tranquille d’une posture morale

Dans un environnement régional saturé de méfiance, d’accusations et de stratégies, le Président Tshisekedi vient de rappeler une vérité simple mais révolutionnaire : la paix ne se décrète pas, elle se mérite par la vérité et la morale.
Ce choix est courageux. Il rompt avec le vieux réflexe de la politique du muscle et affirme une politique du cœur lucide, où la morale devient instrument de puissance. Le Congo cesse de subir : il propose désormais une vision.

La Formule RM–TMP : le socle d’une diplomatie nouvelle

Cette orientation trouve son ancrage dans une pensée congolaise profonde : la Formule RM–TMP, que j’ai élaborée à partir de notre expérience nationale.
RM – TMP : Référendum Moral, Transition Morale, Transition Politique.
Elle part d’un principe simple : “On ne construit pas un État fort avec des consciences faibles.”
1️⃣Référendum Moral : reconnaître nos dérives, guérir nos mentalités négatives.
2️⃣Transition Morale : réapprendre la vérité, la loyauté, la dignité et la responsabilité.
3️⃣ Transition Politique : refonder nos institutions et nos relations internationales sur cette base morale.
Ainsi comprise, la main tendue de Bruxelles n’est pas un hasard. C’est le début d’une transition morale, à la fois nationale et régionale — une diplomatie de la conscience.

Le peuple, pilier de cette nouvelle puissance

Mais cette stature morale du Chef de l’État n’aura de poids que si le peuple congolais la comprend et la porte. Le Président a fait sa part ; il appartient maintenant à chaque citoyen d’élever le débat.
Soutenir cette démarche, ce n’est pas renoncer à nos droits ni minimiser nos souffrances. C’est refuser que la haine nous définisse, et choisir la dignité comme réponse historique.
« La paix des braves commence dans la conscience des peuples. »
Nos intellectuels, nos églises, nos médias, nos universités doivent se joindre à cette vision. Car la force morale d’un peuple devient la plus puissante des armées diplomatiques.

Un message à l’Afrique et au monde

Ce choix de la morale place la RDC au cœur d’une renaissance africaine du leadership éthique. Il envoie un signal clair : l’Afrique n’a pas besoin d’imitations, mais de pensées nées d’elle-même. Et la Formule RM–TMP, pensée par un Congolais, peut devenir le cadre intellectuel et spirituel de cette nouvelle ère.
Le monde observe. Et quand un peuple se réconcilie avec sa conscience, il redevient imprenable.

Conclusion : la conscience comme souveraineté

La main tendue du Président Tshisekedi n’est pas un simple acte diplomatique. C’est une déclaration de souveraineté morale. Une promesse faite à l’histoire : que le Congo sera désormais gouverné par la conscience avant de l’être par la force.
« Gouverner par la conscience, c’est rendre à la politique sa grandeur. »
Que le peuple soutienne cette vision. Que nos élites la comprennent. Et que le monde voie enfin en la RDC non un champ de guerre, mais une école africaine de la morale et de la dignité.
Jean-Louis Kalambaie N’gala
Concepteur de la Formule RM–TMP
Chercheur et penseur congolais engagé pour la refondation morale et politique du Congo et de l’Afrique.

Le Congo debout par la conscience : quand la morale devient la nouvelle force du Président Tshisekedi
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