La situation de la RDC aujourd’hui n’est pas sans analogie et présente des faisceaux graves d’un Etat dans un coma profond. Le plus important est hic et nunc de nous arrêter sur des postures avec des clivages qui font comme un écran de fumée à l’existence d’une réponse claire à la problématique de la grave crise existentielle de l’État congolais. Il faut revenir aux fondamentaux, aux leviers concrets qui demeurent des outils restaurant la paix. A fortiori nous devons souligner qu’il faut éviter d’alimenter une conception manichéenne : dialogue d’un côté, anti-dialogue de l’autre. La question centrale qui se pose est la suivante : dans le contexte géopolitique présent de la RDC, un pays menacé dans son existence, dans sa souveraineté, dans sa stabilité n’a-t-il pas le droit de prendre toutes les dispositions contre ces spectres dangereux en renouant le dialogue ? Dans la réalité politique, la logique que prônent ceux qui vont à contrario de la thèse des pourparlers soutenus par les Eglises catholique et protestante ne prime pas quand la guerre a commencé, la souveraineté s’est effacée impliquant la conformité de la loi fondamentale sur l’ensemble du pays. La guerre que vivent les congolais éclate les mœurs, les usages partagés par une communauté et provoque une scission dans la loi fondamentale du pays. Un gouvernement légal devient illégitime sans fondement politique et moral, sans levier juridique instituant les 25 provinces. Nul n’ignore que la légalité se définit donc comme la conformité avec la constitution, ni plus ni moins.
Dans cette perspective, la formule de Jean Jacques Rousseau est d’une résonance particulière sur notre pays qui n’en finit pas avec les bruits de bottes : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir ». Elle montre évidemment que la force ne fait pas droit. Pour autant, il faut admettre que le droit n’est rien sans la force. Qu’est-ce qu’en effet une constitution lorsque les armes crépitent ? Le rapport entre la force et le droit, la loi fondamentale en particulier, n’a dès lors rien de contre nature. A posteriori le chef de l’État reste le plus grand responsable aux manquements de ses devoirs de garant de la constitution en laissant certaines situations de graves crises se produire sans rien faire pour les prévenir. C’est dans cette optique il faut appréhender le paradigme de « Si vis pacem, para bellum ». Il implique qu’une nation doit être prête et suffisamment forte pour se défendre contre les menaces afin de préserver la paix et de dissuader les ennemis potentiels. Cette philosophie de la paix par la force trouve son origine dans l’Antiquité romaine et elle reste aujourd’hui pertinente pour maintenir la stabilité et la souveraineté. Maintes fois dans nos articles, nous avons décrié la médiocratie du régime actuel qui n’a jamais compris la quintessence de notre point de vue en travaillant dans l’optique du renforcement des capacités de toutes les forces sécuritaires en octroyant aux policiers, aux militaires des meilleurs salaires, des équipements adéquats comme le sont aujourd’hui les puissantes armées africaines. Au contraire les médiocres ont travaillé en somnambules, en recyclant les voleurs, les incompétents, en traquant les opposants au lieu de rassembler tous les congolais quelles que soient nos divergences. Il faut condamner tous les responsables aux manettes qui n’ont jamais compris que nous assistons à une fragilisation des relations internationales, car le monde devient plus antagonisé.
Certes depuis l’indépendance de la RDC, des dialogues se sont succédé. Si beaucoup d’observateurs sont unanimes sur leurs piètres résultats sur terrain, on doit néanmoins réfléchir sur la qualité de notre classe politique. Nous avons beau fixer des textes, des lois bien faits, qu’est-ce qu’il faut encore ? La culture des dialogues n’est pas un phénomène nouveau en RDC. D’ailleurs, en 2002, le prix de la paix est passé par le dialogue inter-congolais de Sun City en Afrique du Sud avec un schéma inédit au monde : 1 président avec 4 vice-présidents. Il ne faut pas que les congolais restent naïfs : quand on est face à une guerre et qu’on veut négocier certains objectifs, il y a le rapport de force qui compte pour les atteindre. Il y a deux solutions qui demeurent optimales : soit le dialogue, soit la force en imposant la paix. Dans la configuration actuelle, le pouvoir de Kinshasa a montré ses limites, de Bunagana à Goma il a connu un échec cuisant. La situation sur tous les territoires à l’est du pays échappe bel et bien au contrôle des médiocres qui sont aux manettes à Kinshasa. Il est temps d’arrêter avec des rhétoriques abracadabrantesques de l’anti-dialogue. Il faut savoir analyser les versions ontologiques et logiques des crises actuelles pour ne pas tomber dans des politiques du fantasme.
Le dialogue sous toutes ces formes est essentiel pour la résolution des conflits dans tous les pays du monde. Pourquoi dans cette grande guerre aux portes de l’Europe aujourd’hui, celle entre l’Ukraine et la Russie, tous les pays occidentaux membres de l’OTAN exigent le dialogue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ? C’est pour décider autour de la table des engagements concrets de sécurité et du cessez-le-feu. Souligner que le dialogue ne peut remplacer la sécurité demeure archi faux. Avec la force argumentaire, nous affirmons que le dialogue renforce la sécurité de l’État dans la promotion de la culture de la sécurité, il renforce la confiance citoyenne et quand il est mené de manière constructive, le dialogue demeure l’outil par excellence pour réinstaurer la souveraineté nationale annihilée par la guerre suite à la fracture politico-économique, sécuritaire et sociale avec 2 administrations dans le cadre de la RDC de nos jours. Somme toute, le dialogue permet de reconstruire les bases d’une paix durable, de renforcer la légitimité du pouvoir actuel érodée à l’est du pays. Pour empêcher des escalades et renforcer les relations entre les parties en conflits, c’est le dialogue qui est prôné et le président américain Donald Trump, plus pragmatique que ses prédécesseurs l’a bien compris en utilisant le realpolitik s’enracinant sur l’hyperpuissance mondiale des USA comme le faisait bien avant Henry Kissinger pour imposer la paix entre certains pays en conflits, à l’instar de l’Arménie et l’Azerbaïdjan, de la Thaïlande et le Cambodge.
La situation sécuritaire continue à se dégrader jusqu’à ces dernières heures à l’est du pays. Faut-il mobiliser les congolais contre le dialogue ? Faut-il sceller la partition du pays, en d’autres termes la balkanisation ou accepter la banalisation de la guerre dans notre pays avec deux administrations, deux armées ? Nous n’acceptons pas cette logique de ces loosers qui ne veulent pas de dialogue comme s’ils avaient des recettes miracles. La RDC ne veut plus de vendeurs d’illusions. Dans l’exercice de nos hautes fonctions et notre expérience internationale, nous avons participé aux différents accords de coopération et dialogues, c’est pourquoi nous sommes mieux placés pour souligner de la nécessité pour tous les leaders congolais sans exclusion de participer au dialogue. In fine, Il faut que les congolais comprennent que les acteurs politiques actuels demeurent comptables des échecs de différentes politiques ,de la menace de l’existence stricto sensu de l’État congolais .La problématique de la refondation de l’État congolais, de sa stabilité réside dans la qualité des hommes politiques , des acteurs qui ne doivent pas tisser l’immoralité, du cynisme politique. Les déficits des dirigeants actuels ne sont que des facteurs expliquant la persistance en RDC des conflits armés. Pour résoudre durablement la guerre, il faut primordialement une approche nationale autour d’un leadership fort avant de penser à d’autres mécanismes internationaux.
La situation de la RDC aujourd’hui n’est pas sans analogie et présente des faisceaux graves d’un Etat dans un coma profond. Le plus important est hic et nunc de nous arrêter sur des postures avec des clivages qui font comme un écran de fumée à l’existence d’une réponse claire à la problématique de la grave crise existentielle de l’État congolais. Il faut revenir aux fondamentaux, aux leviers concrets qui demeurent des outils restaurant la paix. A fortiori nous devons souligner qu’il faut éviter d’alimenter une conception manichéenne : dialogue d’un côté, anti-dialogue de l’autre. La question centrale qui se pose est la suivante : dans le contexte géopolitique présent de la RDC, un pays menacé dans son existence, dans sa souveraineté, dans sa stabilité n’a-t-il pas le droit de prendre toutes les dispositions contre ces spectres dangereux en renouant le dialogue ? Dans la réalité politique, la logique que prônent ceux qui vont à contrario de la thèse des pourparlers soutenus par les Eglises catholique et protestante ne prime pas quand la guerre a commencé, la souveraineté s’est effacée impliquant la conformité de la loi fondamentale sur l’ensemble du pays. La guerre que vivent les congolais éclate les mœurs, les usages partagés par une communauté et provoque une scission dans la loi fondamentale du pays. Un gouvernement légal devient illégitime sans fondement politique et moral, sans levier juridique instituant les 25 provinces. Nul n’ignore que la légalité se définit donc comme la conformité avec la constitution, ni plus ni moins.
Dans cette perspective, la formule de Jean Jacques Rousseau est d’une résonance particulière sur notre pays qui n’en finit pas avec les bruits de bottes : « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir ». Elle montre évidemment que la force ne fait pas droit. Pour autant, il faut admettre que le droit n’est rien sans la force. Qu’est-ce qu’en effet une constitution lorsque les armes crépitent ? Le rapport entre la force et le droit, la loi fondamentale en particulier, n’a dès lors rien de contre nature. A posteriori le chef de l’État reste le plus grand responsable aux manquements de ses devoirs de garant de la constitution en laissant certaines situations de graves crises se produire sans rien faire pour les prévenir. C’est dans cette optique il faut appréhender le paradigme de « Si vis pacem, para bellum ». Il implique qu’une nation doit être prête et suffisamment forte pour se défendre contre les menaces afin de préserver la paix et de dissuader les ennemis potentiels. Cette philosophie de la paix par la force trouve son origine dans l’Antiquité romaine et elle reste aujourd’hui pertinente pour maintenir la stabilité et la souveraineté. Maintes fois dans nos articles, nous avons décrié la médiocratie du régime actuel qui n’a jamais compris la quintessence de notre point de vue en travaillant dans l’optique du renforcement des capacités de toutes les forces sécuritaires en octroyant aux policiers, aux militaires des meilleurs salaires, des équipements adéquats comme le sont aujourd’hui les puissantes armées africaines. Au contraire les médiocres ont travaillé en somnambules, en recyclant les voleurs, les incompétents, en traquant les opposants au lieu de rassembler tous les congolais quelles que soient nos divergences. Il faut condamner tous les responsables aux manettes qui n’ont jamais compris que nous assistons à une fragilisation des relations internationales, car le monde devient plus antagonisé.
Certes depuis l’indépendance de la RDC, des dialogues se sont succédé. Si beaucoup d’observateurs sont unanimes sur leurs piètres résultats sur terrain, on doit néanmoins réfléchir sur la qualité de notre classe politique. Nous avons beau fixer des textes, des lois bien faits, qu’est-ce qu’il faut encore ? La culture des dialogues n’est pas un phénomène nouveau en RDC. D’ailleurs, en 2002, le prix de la paix est passé par le dialogue inter-congolais de Sun City en Afrique du Sud avec un schéma inédit au monde : 1 président avec 4 vice-présidents. Il ne faut pas que les congolais restent naïfs : quand on est face à une guerre et qu’on veut négocier certains objectifs, il y a le rapport de force qui compte pour les atteindre. Il y a deux solutions qui demeurent optimales : soit le dialogue, soit la force en imposant la paix. Dans la configuration actuelle, le pouvoir de Kinshasa a montré ses limites, de Bunagana à Goma il a connu un échec cuisant. La situation sur tous les territoires à l’est du pays échappe bel et bien au contrôle des médiocres qui sont aux manettes à Kinshasa. Il est temps d’arrêter avec des rhétoriques abracadabrantesques de l’anti-dialogue. Il faut savoir analyser les versions ontologiques et logiques des crises actuelles pour ne pas tomber dans des politiques du fantasme.
Le dialogue sous toutes ces formes est essentiel pour la résolution des conflits dans tous les pays du monde. Pourquoi dans cette grande guerre aux portes de l’Europe aujourd’hui, celle entre l’Ukraine et la Russie, tous les pays occidentaux membres de l’OTAN exigent le dialogue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ? C’est pour décider autour de la table des engagements concrets de sécurité et du cessez-le-feu. Souligner que le dialogue ne peut remplacer la sécurité demeure archi faux. Avec la force argumentaire, nous affirmons que le dialogue renforce la sécurité de l’État dans la promotion de la culture de la sécurité, il renforce la confiance citoyenne et quand il est mené de manière constructive, le dialogue demeure l’outil par excellence pour réinstaurer la souveraineté nationale annihilée par la guerre suite à la fracture politico-économique, sécuritaire et sociale avec 2 administrations dans le cadre de la RDC de nos jours. Somme toute, le dialogue permet de reconstruire les bases d’une paix durable, de renforcer la légitimité du pouvoir actuel érodée à l’est du pays. Pour empêcher des escalades et renforcer les relations entre les parties en conflits, c’est le dialogue qui est prôné et le président américain Donald Trump, plus pragmatique que ses prédécesseurs l’a bien compris en utilisant le realpolitik s’enracinant sur l’hyperpuissance mondiale des USA comme le faisait bien avant Henry Kissinger pour imposer la paix entre certains pays en conflits, à l’instar de l’Arménie et l’Azerbaïdjan, de la Thaïlande et le Cambodge.
La situation sécuritaire continue à se dégrader jusqu’à ces dernières heures à l’est du pays. Faut-il mobiliser les congolais contre le dialogue ? Faut-il sceller la partition du pays, en d’autres termes la balkanisation ou accepter la banalisation de la guerre dans notre pays avec deux administrations, deux armées ? Nous n’acceptons pas cette logique de ces loosers qui ne veulent pas de dialogue comme s’ils avaient des recettes miracles. La RDC ne veut plus de vendeurs d’illusions. Dans l’exercice de nos hautes fonctions et notre expérience internationale, nous avons participé aux différents accords de coopération et dialogues, c’est pourquoi nous sommes mieux placés pour souligner de la nécessité pour tous les leaders congolais sans exclusion de participer au dialogue. In fine, Il faut que les congolais comprennent que les acteurs politiques actuels demeurent comptables des échecs de différentes politiques ,de la menace de l’existence stricto sensu de l’État congolais .La problématique de la refondation de l’État congolais, de sa stabilité réside dans la qualité des hommes politiques , des acteurs qui ne doivent pas tisser l’immoralité, du cynisme politique. Les déficits des dirigeants actuels ne sont que des facteurs expliquant la persistance en RDC des conflits armés. Pour résoudre durablement la guerre, il faut primordialement une approche nationale autour d’un leadership fort avant de penser à d’autres mécanismes internationaux.
Lettre ouverte n°002/2025 du 07/09/2025 du CIEGS RDC Afrique a l’attention des personnes directement ou indirectement impliquées sur dans dossier de l’accord de paix de Washington du 27 juin 2025 entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda :
Le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL attire l’attention de :
Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique DONALD TRUMP ;
Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD VANCE ;
Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride Marco Rubio ;
Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs Massad Boulos ;
Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy Tamlyn ;
Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo JUDITH SUMINWA TULUKA ;
L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo VITAL KAMHERE ;
L’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo JEAN MICHEL SAMA LUKONDE ;
Madame la Ministre des Affaires Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo THERESE KIYAKWAMBA WAGNER ;
Monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo GUILLAUME NGEFA ;
Monsieur le Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo SAMUEL MBEMBA KABUYA ;
Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo PAUL NSAPU MUKULU
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ANTONIO GUTERRES
Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme VOLKER TURK
Monsieur le Président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies JÜRG LAUBER
Madame la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO en RDC BINTOU KEITA
Monsieur le Directeur des affaires politiques de la MONUSCO en RDC FRANÇOIS GRIGNON
Monsieur le Directeur de la Division des Droits de Droits de l’Homme de la MONUSCO (Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme) JOSE MARIA ARANAZ
Madame la Présidente du Parlement Européen ROBERTA METSOLA
Monsieur le Président du Conseil Européen ANTONIO COSTA
Madame la Présidente de la Commission Européenne URSULA VON DER LAYEN
Monsieur le Président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme MATTHIAS GUYOMAR
Monsieur l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC NICOLAS BERLANGA MARTINEZ sur les faits suivants :
Concerne : lettre ouverte relative à l’analyse géopolitique, géostratégique et géoéconomique de l’accord de paix RDC - Rwanda signe à Washington le 27 juin 2025, une étude stratégique et minutieuse menée par le CIEGS RDC Afrique ainsi que de sa branche internationale et mondiale : le CIEGS international et planétaire au bénéfice et pour le mieux-être social du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, riche et pauvre, libre et opprime vivants en République Démocratique du Congo et à l’étranger.
1. Introduction et exposé de motif.
En date du 27 juin 2025, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda ont signé à Washington un accord de paix sous médiation américaine. Ce document propose une analyse approfondie de ses avantages, inconvénients et implications géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques.
Bien avant cette date de la signature de cet accord entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL en tant que sentinelle (Ezéchiel 3 : 17 ; 33 : 1-7 ; Habacuc 2 :1 ; Esaie 62 :1-6), Héraut (Daniel 3 : 4 -5 ; 1 Timothée 2 : 7 ; 2 Timothée 1 : 11) et de Lanceur d’alerte (Ezéchiel 33 : 1-7 ; Amos 5 : 10-15 ; Matthieu 3 : 1-12 ; Marc 6 : 17-18 ; Actes 20 : 28-31 ; Matthieu 23 : 1-39 ; Jérémie 7 : 1-11 ; 2 Pierre 2 : 1-3) et pour l’amour de la République Démocratique du Congo ne se taira pas et ,ne restera pas indifférent face aux réalités géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de la République Démocratique du Congo (Esaie 62 : 1-7) et de ce fait avait suivi avec une attention très soutenu les différentes tractations et négociations au niveau des experts de deux pays bien que ces négociations ont été entachées de la plus grande opacité jamais vue et même les draft de ces accords n’ont pas été dévoilés et mis à la portée du public congolais afin de permettre au peuple congolais souverain primaire, maître et propriétaire de la République Démocratique du Congo conformément à l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo d’apporter leurs critiques constructives, les avis, les désidérata, les opinions libres sur le contenu global, le bien fondé et la quintessence, la portée, les tenants, les aboutissants ainsi que les non-dit de cet accord international qui va engager la vie des milliers er des milliers des congolais sans exception et exclusion : grand et petit, libre et opprimé, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé et cela conformément aux articles 11,13, 22 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui consacrent et garantissent la liberté d’expression et d’opinion au Congo – Démocratique.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL fortement spécialisé dans les étuves géopolitiques, géostratégiques et géo – économiques en République Démocratique du Congo en consultant la majorité des congolais vivants en RDC et dans la diaspora à l’étranger et a déjà publié trois communiqués de presse sur les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de la guerre à l’est de la RDC et de la problématique de l’Accord de paix entre la République Démocratique du Congo dans la presse écrite en RDC et que vous pouvez aussi le trouver et les lire directement dans les réseaux sociaux : Facabook, Messenger, WhatsApp, Instagram, Truth Social, X( ex Twitter ), Mastodon et autres.
En ce jour, faisant suite à cette sérié des communiqués de Presse, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL aborde à présent ce même sujet des grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomique de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo, mais pas toujours avec des Communiqués de Presse mais cette fois ici en faisant une analyse objective, juste et honnête de tous les enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre ces deux pays en Présence du Secrétaire d’Etat Américain MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride dans toutes ses facettes en analysant les forces, les faiblesses, les opportunités, les risques, les menaces ainsi que les différents environnements géopolitique, géostratégique, géo- économique, socio – culturel, légal, technologique et autres et nous vous le présentons dans les lignes qui suivent l’analyse géopolitique, géostratégique et géoéconomique de l’accord de paix RDC - Rwanda signe à Washington le 27 juin 2025, une étude stratégique et minutieuse menée par le CIEGS RDC Afrique ainsi que de sa branche internationale et mondiale : le CIEGS international et planétaire au bénéfice et pour le mieux-être social du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, riche et pauvre, libre et opprime vivants en République Démocratique du Congo et à l’étranger.
Les grands enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques et la problématique de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda passe obligatoirement, absolument, indiscutablement et incontestablement par l’état de droit, la justice et la lutte contre l’impunité et contre les crimes internationaux et la mise sur pied des mécanismes de la justice transitionnelle en République Démocratique du Congo.
Mais avant toute chose, nous tenons à rappeler à tout citoyen congolais ce qui suit et cette Parole Puissante de Dieu :
Le Seigneur Jésus - Christ veut faire toute chose nouvelle en République Démocratique du Congo (Esaïe 43: 19) et créer un Congo nouveau en commençant par le respect de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo, l’intangibilité de ses frontières nationales héritées de la colonisation et l'autodétermination du peuple congolais ainsi que sa sortie totale, inconditionnelle et définitive de toutes les organisations sous – régionales, régionales et internationales à savoir : la Francophonie, les Nations Unies, l'Union Africaine, la CEMAC, la CEPGL, la CIRGL, la CEEAC, EAC, SADC, la COMESA, le Bassin du Congo etc.
Ecoutons tous sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprime, riche et pauvre à présent ce que dit clairement la parole puissante de Dieu :
les ténèbres ne règneront pas toujours en République Démocratique du Congo (Esaïe 8 : 1 - 23 ; 9 : 1 - 4, Jean 1 : 1-18 ; JEAN 8 : 12 ; JEAN 14 : 6 ET 1 JEAN 1 : 1-10).
le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une très grande lumière (Esaïe 9 : 1 – 4).
voici, je veux faire toute chose nouvelle en République Démocratique du Congo (Esaïe 43 : 18 – 21 ; Romains 8 : 28-29 ; 2 Corinthiens 5 : 17).
La justice élève une nation (proverbes 14 :34), tels doit désormais être le cas de la justice internationale et transitionnelle en République Démocratique du Congo.
LE CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL avait pris autrefois bonne note des plusieurs publications parues dernièrement dans les Journaux de la République Démocratique du Congo et dans les réseaux sociaux de l’existence d’une déclaration de principe signée dernièrement à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Américain le Sénateur de Floride MARCO RUBIO relative à la paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
A cet effet, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL attirait l’attention de toutes les personnes sus- mentionnés sur les faits suivants :
Le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL rappelle toujours et encore une fois de plus le peuple congolais les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays» et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives » et exhorte le peuple congolais à se conformer sans aucune réserve à ces dispositions constitutionnelles pertinentes pour le bonheur et le mieux-être social du peuple congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, harmonieux, efficace, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
Encore une fois de plus, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste et rappelle à tous et à toutes clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Section 2 : De la Souveraineté :
Article 5 : La souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants.
Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. La loi fixe les conditions d’organisation des élections et du référendum.
Le suffrage est universel, égal et secret. Il est direct ou indirect.
Sans préjudice des dispositions des articles 72, 102 et 106 de la présente Constitution, sont électeurs et éligibles, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Congolais de deux sexes, âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques.
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
La majorité des congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL soutenait, déclarait et demandait ouvertement, publiquement et sans ambages autrefois que les Etats - Unis mettent rapidement et sans plus tarder ni tergiverser à la disposition du peuple congolais le draft de cet accord en préparation à Washington entre la RDC et le Rwanda et nous allons le critiquer, l’étudier, l’analyser dans les moindres détails et l'enrichir en y apporter nos observations pertinentes. C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours et des déclarations politiques mais c’est difficile de dire la vérité, de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours et se cache souvent dans les détails dit- on.
La majorité des congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL disait clairement et ouvertement qu'ils n'accepterons et ne soutiendront pas tout accord entre la RDC et le Rwanda qui n'intégrera pas clairement noir sur blanc et qui ne tiendra pas compte de la souveraineté nationale et internationale de la RDC, de l'intangibilité des frontières de la RDC héritées de la colonisation, de l'autodétermination du peuple congolais, de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des dispositions pertinentes du Chapitre VII des articles 39 à 51 de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, du Pacte International relatif aux Droits économiques et socioculturels relatifs aux Droits de l’Homme, de tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ratifies par la RDC et le Rwanda, du Droit International relatif aux Droits de l’Homme, du Droit International Humanitaire, de la justice internationale contre les crimes des Droits de l’Homme, les crimes économiques, les crimes d'agression, les crimes de guerre, les crimes de génocide et les crimes contre l'humanité commis en RDC depuis 1994 jusqu'a ce jour, des mécanismes de la justice transitionnelle de réparation de tous les préjudices moraux, matériels, financiers et autres confondues inestimables et incommensurables enregistrés par les victimes congolais ainsi que des indemnisations des victimes congolais de ces crimes internationaux, et du principe de non partage des ressources naturelles de la RDC et du peuple congolais avec le Rwanda, de l’adoption rapide et sans plus tarder et sans aucune injustice et complaisance des résolutions instituant le Tribunal Pénal International (TPI) et de la Justice Transitionnelle pour la République Démocratique du Congo devant connaître et juger rapidement tous les crimes énumères ci – haut contenus dans tous les rapports des Experts des Nations Unies relatifs aux Droits de l’Homme ainsi que des Organisations Internationales et Congolaise de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile Congolaise commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu'a ce jour mais encore de prendre une résolution unique et contraignante du Conseil de Sécurité en vertu de la Charte des Nations Unies pour contraindre, obliger, ordonner et instituer l’organisation rapide, sans plus tarder et tergiverser des dialogues inter – Rwandais, inter – Ougandais et inter – burundais afin de permettre des groupes rebelles Rwandais et le FDLR, des rebelles Ougandais et les ADF et les rebelles Burundais ainsi que des refugies Rwandais, Ougandais et Burundais qui se trouvent depuis 1994 sur le sol congolais ou en République Démocratique du Congo de rentrer librement et calmement chez eux dans leurs pays respectives sous l’égide des Nations Unies à travers le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Refugies (HCR) .
La majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL refusait ouvertement et publiquement toute forme directe ou indirecte d’intégration des groupes armées et rebelles dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans la Police Nationale Congolaise, dans les Services de Sécurité et de renseignement de la République Démocratique du Congo comme ce fut le cas autrefois de triste mémoire en RDC avec le brassage, le mixage, la fusion et autres et qui nous ramèneront encore à des situations plus dramatiques et plus compliquées et difficiles à contrôler, à maitriser et à gérer sur terrain en République Démocratique du Congo et propose de ce fait et réclame ouvertement et tout haut l’application stricte des articles 39 à 51 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies relative à l’action des Nations Unies en cas de menace armée contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression contre un pays et dont est actuellement victime notre pays la République Démocratique du Congo par le Rwanda en vertu de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL attirait l’attention particulière de Monsieur le Président des Etats – Unis d’Amérique Donald Trump, de Monsieur le Vice – Président des Etats – Unis d’Amérique JD Vance, de Monsieur le Secrétaire d’Etat Américain, le Sénateur de Floride Marco Rubio, de Monsieur l’envoyé spécial du Président des Etats – Unis pour la Région du Grand Lacs MASSAD Boulos, de Madame l’Ambassadrice des Etats – Unis en République Démocratique du Congo Lucy Tamlyn, de Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka, de l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Vital Kamhere, de l’Honorable Président du Sénat de la République Démocratique du Congo Jean Michel Sama Lukonde, de Madame la Ministre des Affaites Etrangères et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo Therese Kiyakwamba Wagner, de monsieur le Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo Guillaume Ngefa, de Monsieur le Ministre des Droits Humains de la République Démocratique du Congo Samuel Mbemba Kabuya, de Monsieur le Président de la Commission des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo Paul Nsapu Mukulu, Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme Volker Turk, Monsieur le Président du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies Jürg Lauber, Madame la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO en RDC Bintou Keita, Monsieur le Directeur des affaires politiques de la MONUSCO en RDC François Grignon, Monsieur le Directeur de la Division des Droits de Droits de l’Homme de la MONUSCO (Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme) Jose Maria Aranaz, Madame la Présidente du Parlement Européen Roberta Metsola, Monsieur le Président du Conseil Européen Antonio Costa, Madame la Présidente de la Commission Européenne Ursula Von Der Layen, Monsieur le Président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme Matthias Guyomar, Monsieur l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC Nicolas Berlanga Martinez, que cet accord de paix entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo ne consacre pas l’impunité totale contre les crimes internationaux des Droits de l’Homme, les crimes de génocide, les crimes d’agression, les crimes des Droits de l’Homme, les crimes contre l’humanité et d’autres crimes internationaux des Droits de l’Homme et des crimes économiques contre le peuple congolais et contre la RDC commis en République Démocratique du Congo depuis 1994 jusqu’à ce jour et qu’une disposition pertinente, claire et nette soit insérée clairement, ouvertement et sans ambages dans cet accord pour la poursuite et les sanctions contre les personnes incriminées pour les crimes cités ci – haut à travers la mise sur pied d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo.
analyse globale des enjeux géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo, signe le vendredi 27 juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’état Marco Rubio, le Sénateur de Floride.
6.1 Pour les États – Unis d’Amérique.
- Sécurisation de l’accès aux minerais critiques (Cobalt, Cuivre, Uranium, Lithium, Terres rares et autres) en République Démocratique du Congo.
- Repositionnement stratégique des Etats – Unis en RDC, en Afrique face à la Chine et la Russie.
- Renforcement du leadership diplomatique international des Etats – Unis en Afrique et principalement dans la région des Grands Lacs.
6.2 Pour le Rwanda.
- Tentative d’allègement de l’isolement diplomatique et tentative et tendance à la longue de toutes les sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres pris contre le Rwanda par la Communauté Internationale par les Etats – Unis, l’Union Européenne, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume Uni, le Canada pour agression et violation du territoire congolais par l’armée rwandaise sur base de tous les rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies sous prétexte qu’un Accord de Paix venait d’être signé entre la RDC et le Rwanda et don et par conséquent le dédouanement total du Rwanda par la suppression des toutes ces sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres, ce qui est inacceptable, injuste et inconcevable par la majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL sur cette question cruciale et très importante et très délicate et très sensible et qui choque la majorité du peuple congolais.
- Maintien par le Rwanda d’un levier sur la RDC via le M23 et ses intérêts économiques...
6.3 Pour la République Démocratique du Congo.
- Reconnaissance en tant que victime d’agression rapports des experts des nations Unis et des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et conformément à la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
- Pression absoudre et injustifié pour désarmer la FDLR et réformer les FARDC et pourtant la Communauté Internationale devrait à travers le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait prendre une résolution pertinente pour instituer le dialogue inter – Rwandais, inter – burundais et Inter – ougandais afin de permettre sous l’égide des Nations Unies, du HCR aux réfugiés Rwandais, Ougandais et Burundais y compris le FDLR, les ADF et autres de rentrer calmement dans leurs pays respectifs.
- Risques de tensions internes imminentes si les retombées tardent, ce qui mettra à mal toutes les initiatives et processus de paix en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs..
3. Analyse de la dimension géostratégique de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Retrait progressif des troupes rwandaises du territoire de la République Démocratique du Congo en violation flagrante de la résolution contraignante 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies prise sur pied du chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui impose un retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
- Espoir d’intégration conditionnelle à travers le processus de Nairobi du M23 via les négociations de Doha.
- Echec patent et fragilisation totale des accords régionaux africains (Luanda, Nairobi) qui vont être jetés carrément dans la poubelle et calendre grecques.
4. Analyse des impacts très nocifs et très négatifs régionaux et africains.
- Contournement des initiatives africaines (CIRGL, EAC, CEMAC, CEEAC, SADC, UA) jugées partiales, complaisantes, injustes et inefficaces par les Congolais et la Communauté Internationale qui ne les font pas du tout confiance, donc moins crédibles.
- Réactions prudentes des pays limitrophes de la RDC qui n’ont pas eu le courage politique et diplomatique pour dénoncer ouvertement l’agression de la RDC par le Rwanda et par conséquent ont perdu la confiance, l’estime et la crédibilité vis-à-vis du peuple congolais et de la République Démocratique du Congo.
- Création d’un précédent de médiation extra-africaine qui ne rencontrent pas la confiance et l’adhésion populaire des Africains qui considèrent que tous les problèmes et conflits congolais et africains devraient être résolus à l’africaine sous la palpable et la médiation africaine qui fort malheureusement n’inspirent pas du tout confiance au peuple congolais à cause du manque de la justice, de la vérité, de la crédibilité.
5. Analyse des conséquences géoéconomiques de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Ouverture aux investissements américains dans les mines stratégiques de la République Démocratique du Congo qui doivent être faites en toute honnêteté, toute vérité, toute justice, toute lumière et toute transparence possible en raison de 50 pourcent pour la partie Congolaise et de 50 pourcent pour la partie américaine à travers un accord minier gagnant – gagnant et non être faite comme le contrat chinois où la partie chinoise détiendrait à elle seule 68 pourcents des parts sociales contre 32 pourcent à la République Démocratique du Congo dans le Contrat de joint-venture de la Sicomines en République Démocratique du Congo, ce qui continue d’énerver le peuple congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo.
- Risque de néo-impérialisme économique des ressources minières congolaises exportées sans transformation locale à travers des raffineries et des usines de transformations sur place en République Démocratique du Congo pour créer des emplois au Congo et résorber actuellement le taux de chômage en RDC qui avoisinerait environs 90 pourcent de la population active Congolaise.
- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage ses richesses du sol et du sous-sol, des mers, des eaux, des parcs nationaux et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.
- Aucun congolais sérieux qui aime véritablement et sincèrement la République Démocratique du Congo n’acceptera pas que la RDC dans le cadre de l’intégration régionale partage les minerais congolais soient extrait en RDC pour être exportée et être raffinés au Rwanda par les Sociétés américaines, européennes, rwandaises, asiatiques et autres sous prétexte et sur base de l’accord de paix qui venait d’être signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda.
- Crainte totale du véritable risque de marginalisation des entreprises congolaises à travers cet accord minier au profit des entreprises américaines et rwandaises.
6. Analyse des enjeux militaires et sécuritaires de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Pression sur les FARDC pour désarmer la FDLR alors qu’ils peuvent calmement rentrer chez eux au Rwanda sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux refugies (HCR) pour reconstruire désormais leurs pays dans le cadre d’un dialogue inter rwandais qui sera organisé par les Nations Unies et la Communauté Internationale au lieu de rester éternellement en République Démocratique du Congo pour ainsi créer des problèmes majeurs et irrésolus au peuple congolais .
- Maintien des capacités militaires du M23 sans spécifier à travers cet accords qu’il devra subir le processus de désarmement et de réinsertion des groupes armées en RDC conformément au processus de Nairobi.
- Nécessité de réformer le secteur de sécurité et de réorganiser rapidement les forces de défenses et de sécurité de la République Démocratique du Congo conformément à la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de faire face à des actes d’agression et des rebellions futures et de préserver l’intégrité nationale et la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo en Afrique et à travers le monde..
7. Analyse de perceptions populaires et critiques des congolais de l’Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat MARCO RUBIO, le Sénateur de Floride.
- Méfiance totale et rejet catégorique d’une partie de la société civile congolaise avisée de cet accord entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda perçu comme imposé par les Etats – Unis et la Communauté Internationale à la République Démocratique du Congo afin de garantir les avantages et intérêts majeurs géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques en République Démocratique du Congo, ce qui est triste, pitié et très réitérable pour l’avenir de la République Démocratique du Congo et du peuple Congolais..
- Inquiétudes totales, profonds regrets et méfiance totale des populations de l’Est de voir que cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington n’intègre pas en son sein et de dit rien sur la justice qui doit être exercée et déclenchée dans le cadre de la mise sur pied rapide d’un Tribunal Pénal International pour la RDC ou encore dans le cadre de la Cour pénale Internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des droits de l’homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo.
- Silence totale sur les victimes des exactions passées à travers cet accord de paix entre le RWANDA et la RDC singé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington.
8. Analyse des scénarios d’évolution post - Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Marco Rubio, le Sénateur de Floride.
Succès partiel des toutes les opérations ci – après : retrait rwandais, intégration du M23, relance économique entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda dans le cadre de l’intégration régionale en vertu de cet accord de paix..
Échec de l’applicabilité de cet Accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sur terrain avec comme conséquences directes : risque de reprise des conflits armés, isolement diplomatique de la RDC et du Rwanda et de la poursuite des sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financières, culturelles, sportives et autres par la Communauté internationale contre de Rwanda pour non-respect de la résolution contraignante du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2773 qui imposent au Rwanda le retrait immédiat et sans condition de ses troupes armées du territoire de la République Démocratique du Congo et pour violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale de la République Démocratique du Congo et l’intangibilité des frontières nationales de la RDC héritées de la colonisation..
9. Recommandations stratégiques et pertinentes du CIEGS RDC AFRIQUE pour la RDC au regard de cet Accord de Paix entre la République Démocratique du Congo, signé le Vendredi 27 Juin 2025 à Washington en présence du Secrétaire d’Etat Marco Rubio, le Sénateur de Floride.
- Mettre en place rapidement un Comité congolais indépendant de suivi composé de toutes tendances confondues y compris les Organisation Non Gouvernementales de Défense des Droits de l’Homme de la Société Civile Congolaise afin de suivre ligne après ligne, point après point et à la loupe la réalisation, l’exécution et la mise en œuvre de cet accord et proposer sa revisitassions et son amendement au profit de la République Démocratique du Congo avant son adoption par le Parlement Congolais à signer et à développer entre la République Démocratique du Congo dans les tous prochains jours avec les Etats – Unis pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour les Etats – Unies à travers une Société Joint – Venture qui y sera créée du genre Sicomines selon le droit congolais.
- Exiger la justice, la vérité et la transparence dans les contrats miniers pour en faire un accords gagnant – gagnant avec 50 pourcent des parts sociales et participations pour la République Démocratique du Congo et de 50 pourcent des parts sociales et participations pour les Etats – Unies dans le cadre d’une Société Joint – Venture à créer en République Démocratique du Congo.
- Lancer une commission vérité – justice - réconciliation en République Démocratique du Congo pour analyser et documenter tous les crimes internationaux commis en RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour.
-- Organiser un dialogue national sur la paix, la justice, la vérité et réconciliation entre Congolais en République Démocratique du Congo et le partage équitable, égalitaire et équilibré des responsabilités politiques et des ressources naturelles et richesse nationales en République Démocratique du Congo.
10. Conclusion générale et perspectives d’avenir de l’analyse de l’Accord de Washington du Vendredi le 27 Juin signé entre la RDC et le Rwanda.
L’accord de Washington entre la RDC et le Rwanda représente une avancée diplomatique majeure, mais reste très fragile, déjà rejeté et contesté par une partie de l’opinion publique congolaise et de la Société Civile Congolaise, est sans inclusion effective des acteurs des groupes armés, pas d’inclusion en son sein des dispositions pertinentes des mécanismes de justice internationale contre les crimes internationaux d’agression, de violations des Droits de l’Homme, des crimes politiques, des crimes économiques et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à l’est de la RDC depuis 1994 jusqu’à ce jour sous l’œil complice de la Communauté Internationale ainsi que les réparations et indemnisations des victimes de toutes ces atrocités commises depuis très longtemps à l’est de la République Démocratique du Congo et absence d’un contrôle souverain congolais sur ses ressources. Il marque une opportunité à saisir avec prudence et vigilance par le peuple Congolais.
Pour terminer, la majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l'homme et de développement durable et intégral en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste toujours auprès du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine TSHISEKEDI de ne pas accepter, de refuser et de rejeter ouvertement, publiquement et catégoriquement cet accord de Washington signé le Vendredi 27 Juin 2025 entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo et de demander aussi au Parlement Congolais de ne plus ratifier et de rejeter le dit accord de Paix entre le Rwanda et la RDC en défaveur de notre pays.
La majorité des Congolais consultée par le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste toujours auprès du Parlement Congolais à savoir : l’Assemblée Nationale et le Sénat de ne pas aussi accepter cet accord de Washington signé le Vendredi 27 Juin 2025 entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo en défaveur de la RDC, de le rejeter ouvertement, publiquement et catégoriquement au risque d’être traité de Haute trahison par le peuple Congolais Souverain primaire, Maitre et Propriétaire de la République Démocratique du Congo conformément à l’article 5 de la Constitution de la République et de s’opposer et rejeter carrément et ouvertement la ratification du dit accord de paix de Washington signé le Vendredi 27 Juin 2025 entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo.
Et enfin, le CIEGS RDC Afrique : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL insiste, recommande et exhorte tous congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre d’implémenter totalement la culture de la paix sociale, de la cohésion nationale, d’harmonie, de la concorde, de l’unité nationale, du vivre ensemble en vue du mieux-être social du peuple Congolais sans exception et exclusion surtout en cette période difficile de la guerre de rébellion et d’agression à l’est de la RDC qui date depuis trois décennies environs allant de 1994 jusqu’à ce jour et qui a fait et continue de faire beaucoup des victimes, des milliers et des milliers des morts et des pertes en vies humaines, des déplacés, des blessés de guerre, des femmes violées, des familles entières dépouillées et totalement déracinées de leurs milieux de vie naturel, des enfants soldats recrutés par les groupes armées et par la rébellion ainsi que des multiples, flagrantes et violations systématiques des Droits de l’Homme et de Droit International humanitaire et tout cela dans le seul but ou en vue de la recherche de la paix sociale, cohésion nationale, harmonie, unité nationale et vivre ensemble qui sont les véritables gages du mieux-être social du peuple congolais et du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 07 Septembre Juin 2025
Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Matthieu 11 : 15 ; Apocalypse 2 : 16 - 17 ; Apocalypse 2 : 26 ; Apocalypse 3 : 6 ; Apocalypse 3 : 16 ; Apocalypse 2 : 22).
Que la grâce du Seigneur Jésus – Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint – Esprit, soient avec vous tous. (2 Corinthiens 13 : 13).
Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous. (Apocalypse 22 ; 21).
Que Dieu le Père Céleste et Eternel des Armées vous bénisse abondamment, vous protège et vous garde encore longtemps en vie (Nombres 6 : 22 – 27).
LE CIEGS RDC AFRIQUE
ONGDH DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME
ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET ASBL
Le Président - Fondateur et
Président Exécutif International
Apôtre James Andersson NZALE LONGBANGO
MONGA TSHAMBU ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Pasteur des Ames
Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Le Cher du Feu, le Char d’Israël et sa cavalerie
Le Vaillant Héros et Grand Lion
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Pourquoi la chanson : « Beto kwenda na Kabalo » a-t-elle disparu des répertoires des chants kimbanguistes ?
Tout le monde sait que Mfumu Simon Kimbangu fut relégué au Katanga, où il passa trente années de sa vie et où il rendit finalement l’âme. Mais que s’est-il réellement passé à Kabalo ?
Kimbangu, le prisonnier mystique
L’histoire rapporte que Mfumu Kimbangu, durant sa captivité, manifestait une dimension mystique hors du commun. On l’enfermait dans les cachots, mais on venait parfois le retrouver dehors. S’il avait voulu s’évader, il l’aurait fait. Pourtant, il choisit de rester prisonnier, obéissant à une mission spirituelle qui dépassait l’entendement humain.
Kabalo, lieu de prophétie
On appelle Kabalo « Kabalo de Kimbangu », car c’est là, à la gare des trains de Kabalo, qu’il prophétisa sur l’avenir du Congo. Il demanda aux colons de le libérer de ses chaînes afin de parler en homme libre. Ses paroles résonnent encore :
« De ces contrées se lèvera une Étoile pour la délivrance du monde. »
L’itinéraire du Prophète vers le Katanga
Le voyage de Simon Kimbangu, depuis son arrestation jusqu’à son exil définitif au Katanga, fut long et semé d’étapes marquantes. Chaque ville traversée fut témoin de l’effervescence populaire suscitée par le prophète.
Voici son itinéraire :
1. Nkamba (lieu d’arrestation)
2. Thysville (Mbanza-Ngungu)
3. Léopoldville (Kinshasa)
4. Matadi
5. Bolobo
6. Mbandaka (Coquilathville)
7. Bolengè
8. Lisala Ngomba
9. Bomania
10. Bumba
11. Ebonda
12. Bazoko
13. BMS
14. Lokutu
15. Isangi
16. Yangambi
17. Kisangani (Stanleyville) – 25 décembre 1921
18. Par train : Ubundu (Ponthierville)
19. Par bateau : Lowa (en transit)
20. Par bateau : Kindu
21. Holomani
22. Par train : Kabalo (arrêt en gare, lieu de la prophétie sur l’Étoile)
23. Likasi (Jadotville)
24. Élisabethville (Lubumbashi) – 19 janvier 1922
Cet itinéraire, confirmé par les archives coloniales et les témoignages de l’époque, prouve que Kabalo occupe une place centrale dans le destin spirituel et politique du Congo : c’est là que Kimbangu, enchaîné mais inspiré, annonça la venue de l’Étoile appelée à libérer le pays donc le véritable MVULUZI.
En 1947, une étoile tomba effectivement à Kabalo, confirmant la prophétie faite vingt-cinq ans plus tôt.
L’étoile, signe divin
Dans la tradition biblique, l’étoile symbolise la présence de Messie= Oint= Fils de Dieu = Le Prophète des Nations. Les mages suivirent l’étoile et vinrent adorer le Roi des Juifs qui venait de naître :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus l’adorer. »
Ainsi, l’étoile est toujours liée au Roi.
Même le roi des Belges, Léopold II, en avait eu connaissance. Après avoir consulté les moines de l’Abbaye de Saint-Pierre de Gand, ceux-ci lui révélèrent avoir vu une étoile, semblable à celle de Bethléem, briller sur le Congo. C’est cette étoile qui figure aujourd’hui encore sur notre drapeau.
Katanga, berceau et clé du Congo
Si Kimbangu et Lumumba moururent tous deux au Katanga, ce n’est pas un hasard. C’était pour marquer la présence, dans cette terre, de Celui qui devait diriger le Congo. Le Katanga, source du grand fleuve Congo, est la clé de la réussite du peuple congolais.
L’étoile tombée à Kabalo en 1947 est la manifestation de la présence de Sa Grande Majesté Joseph Mukungubila, le porteur du mystère annoncé par Kimbangu.
Témoignage de Kabalo
À son arrivée à Kabalo, Mukungubila s’exclama :
« Kabalo, que je me dois de citer comme Kimbangu en a fait sien, Kabalo de Kimbangu ! »
Sur la piste de l’aérodrome, il montra un trou marqué par la chute du feu du ciel, qu’il appelle « engin de feu ». Puis il ajouta :
« L’Éternel vous a visités, vous Kabalo. L’Éternel a une histoire à conter concernant Kabalo ! Kabalo détient le secret de tout le pays du Congo entier. »
Pour Mukungubila, ce secret est la révélation de l’Homme que Dieu a suscité pour apporter la paix au Congo, conformément aux paroles de Kimbangu.
La prophétie du Grand Roi Divin
Voici l’extrait marquant du testament spirituel de Mfumu Kimbangu :
« Il faudra une longue période pour que l’Homme Noir acquière sa maturité spirituelle. Celle-ci lui permettra d’acquérir son indépendance matérielle. Alors s’accomplira la Troisième Étape.
Dans celle-ci naîtra un Grand Roi Divin (Kua Tulendo).
Il viendra avec ses trois pouvoirs :
– Pouvoir spirituel (Kinzambi),
– Pouvoir scientifique (Kimazaya),
– Pouvoir politique (Kimayala).
Je serai moi-même le représentant de ce Roi.
Je liquiderai l’humiliation que, depuis les temps les plus reculés, l’on n’a cessé d’infliger aux Noirs. »
Le témoignage de la presse coloniale
Même la presse coloniale ne put ignorer l’impact de Kimbangu. Le journal L’Étoile du Congo, dans son édition de janvier 1922, écrivait lors de son arrivée à Élisabethville (Lubumbashi) :
« Kimbangu est dans nos murs depuis peu, et sa renommée l’a suivi du Bas-Congo jusque dans la capitale du Katanga, à en juger par l’effervescence que suscite parmi nos “frères” noirs le passage du prophète lorsqu’il se rend au Parquet, escorté de ses gardiens. »
Une tombe qui parle
Jusqu’à ce jour, la tombe de Simon Kimbangu est bien gardée au cimetière des Sapins à Lubumbashi. Elle reste le signe visible de son choix de mourir au Katanga et non ailleurs — ultime témoignage de l’accomplissement de sa mission et de l’importance spirituelle de cette terre.
Une vérité occultée
Dès lors, une question demeure : pourquoi les Kimbanguistes cachent-ils ces vérités ? Pourquoi taisent-ils la prophétie de Kabalo ?
Kabalo est au centre du mystère de Dieu pour le Congo.
C’est là que Kimbangu, le prisonnier prophète, a révélé l’avenir du pays et du peuple noir.
L’heure est venue que cette vérité soit dite et reconnue.
Kinshasa, 23 septembre 2025. La démission de Vital Kamerhe à la présidence de l’Assemblée nationale a fait la une des médias. Mais soyons honnêtes : ce n’est pas la priorité du peuple congolais. Dans les rues de Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Kisangani ou Beni, personne ne mange une démission. Personne ne soigne ses enfants malades avec les jeux de coulisses politiques. Personne n’enterre dignement ses morts avec les discours enflammés des certains animateurs des institutions ou acteurs politiques. Pendant que les politiciens se battent pour des postes, le peuple se bat pour sa survie. À l’Est, chaque jour, des Congolais sont massacrés, des villages brûlés, des femmes violées, des enfants traumatisés, sous le silence complice des certains dirigeants des institutions et autres opérateurs politiques de la République. Est-ce de la trahison d'un peuple en détresse ? Difficile à répondre. Dans nos campagnes, des mères accouchent à même le sol faute de maternités équipées. Dans nos villes, des familles entières dorment sans électricité, sans eau potable, pendant que des milliards s’évaporent dans la corruption. La jeunesse, désespérée, rêve d’un avenir ailleurs, au point de risquer sa vie dans les forêts, les déserts et les océans pour fuir un pays qui pourtant regorge de richesses. La politique congolaise ressemble trop souvent à un festin d’élites repues, alors que le peuple n’a même plus les miettes. Où est la morale ? Où est l’éthique politique ? Où est la dignité de servir une nation martyrisée ?
Mesdames et Messieurs les députés, Mesdames et Messieurs les sénateurs, vous avez fait preuve d’unité pour démettre un homme. Mais l’Histoire vous demande aujourd’hui de faire preuve de courage pour relever une nation. Le même acharnement que vous avez mis à défendre vos intérêts politiques, mettez-le au service du peuple : paix, sécurité, justice, lutte contre la corruption, accès aux soins, à l’école, à l’eau et à l’emploi. La sagesse africaine nous enseigne : « Quand le tambour résonne trop fort, il annonce la tempête. » Le silence du peuple ressemble à un tambour qui gronde. Et souvenez-vous : nul n’a jamais vaincu un peuple en colère.
La société civile, elle aussi, est convoquée devant sa responsabilité morale. Elle ne peut pas se contenter d’observer et de commenter. Elle doit rappeler aux dirigeants que le pouvoir n’est pas un héritage familial ni un privilège de caste, mais un service sacré.
M. Kamerhe s’en va. Mais la faim, la peur, la misère, elles, restent. Si demain, le peuple se lève avec la même énergie que vous déployez pour vos querelles politiques, aucun de vous ne sera épargné.
Conclusion: L’heure d’agir est arrivée
Il ne suffit plus de promettre, il faut agir. L’histoire n’épargne pas les dirigeants qui se sont détournés de leur peuple. La colère qui s’accumule dans les cœurs congolais est une bombe à retardement. À vous, dirigeants : choisissez entre entrer dans l’histoire comme les bâtisseurs d’un Congo nouveau, ou disparaître comme les fossoyeurs d’un peuple que vous avez méprisé. À vous, société civile : redevenez la voix qui bouscule, qui dérange, qui force à changer. À vous, peuple congolais : votre dignité est votre arme, votre unité est votre bouclier, votre voix est votre pouvoir. Le Congo n’attend plus. Il est temps de transformer la douleur en force, la colère en courage, et l’indignation en action.
En traitant de la question du salaire communiste, l'objectif est d'éclaircir les raisons pour lesquelles nous luttons toute notre existence pour que cela se concrétise ici sur terre dans l'instant présent, et non dans un paradis lointain céleste. En suivant les travaux de Frederic Lordon et Bernard Friot (2021), nous faisons la distinction entre un salaire de type communiste et un salaire de type capitaliste. Le salaire capitaliste correspond à ce qui est rémunéré par tâche accomplie. C'est le salaire que l'on vous attribue une fois la tâche accomplie. Le salaire communiste correspond à ce qui est versé avant l'exécution de toute tâche. C'est la rémunération à laquelle on a droit en tant que citoyen et qui permet de reconnaître son statut de producteur de valeurs marchandes ou non marchandes. Le système capitaliste rémunère à la tâche, tandis que le système communiste octroie une rétribution à tout adulte indépendamment de sa profession.
Le terme « communisme » suscite la peur, car le capitalisme, dans sa puissance, a cherché à dénigrer l'arme qui le menace de manière directe. Dans son ouvrage L'Idéologie allemande, Marx caractérise le communisme comme « l'action concrète qui s'oppose au capitalisme ». Tout effort dans la réalité (présent et non futur) qui nous mène à abandonner le capitalisme est considéré comme communiste. Dans les circonstances présentes, il n'est pas possible de verser un salaire communiste. Cela requiert une transformation de l'école, de la méthode d'apprentissage et de l'introduction à la vie.
Il est urgent, d'un point de vue anthropologique, de réformer l'école congolaise. Pour mettre en place le salaire communiste dans notre pays, il est nécessaire de disposer d'un système éducatif entièrement différent de celui que nous avons actuellement. Le travail communiste est celui qui permet au travailleur de décider lui-même ce qu'il souhaite produire, et où la rémunération est versée avant même le début de toute production. La rémunération ne découle pas d'un acte économique effectué – comme dans le travail capitaliste - mais elle représente une compensation anticipée reconnue pour l'individu comme producteur de valeurs. Ce salaire sera versé sans interruption et pour toute la durée de la vie, indépendamment des actions entreprises.
L'école qui se doit de former ce type de professionnels pour le Congo devrait favoriser une éducation axée sur la responsabilité, la collaboration et non sur la concurrence comme c'est actuellement le cas. Si vous attribuez chaque mois un revenu à un jeune de 18 ans, il ou elle risque de le dilapider en frivolités. Il ne s'agit pas que le jeune soit malintentionné, non, c'est simplement que l'école qui l'a instruit ne lui a pas inculqué le sens de la responsabilité économique. Dans l'école actuelle, on ne nous apprend pas à collaborer : tous travaillent individuellement, en défendant leur propre travail contre les autres. Mes étudiants se sentent systématiquement très inconfortables lorsque je leur demande de passer l'épreuve ou le quiz en groupe de deux ou trois, en coopération. Les élèves ont été préparés à réussir de manière individuelle. Aujourd'hui, notre école évalue les élèves en fonction d'un système de notation, distinguant ainsi les bons élèves des moins performants. Il est clair que nous devons réévaluer notre système de notations, car il contribue à l'individualisation des étudiants dans un monde où la collaboration et la responsabilité collective sont essentielles.
Nous avons besoin d'une école qui forme des citoyens congolais capables de prendre des décisions concernant le travail, de déterminer ce qui doit être fabriqué dans une entreprise ou de gérer une entreprise. Par exemple, les cours en comptabilité privée aideront les jeunes à comprendre la responsabilité économique. Une éducation civique qui répond à des questions comme : que devons-nous produire pour notre Congo, serait également bénéfique. Quel type de relation devrions-nous établir avec les autres formes de vie sur cette planète, qui ne sont pas humaines ? Quels sont les impacts de telle ou telle technologie sur le plan anthropologique ? En somme, il est essentiel d'enseigner la responsabilité aux jeunes, depuis la maternelle jusqu'à l'université. L'objectif est de créer une école qui forme des citoyens capables de prendre des décisions concernant leur travail pour transformer le pays.
L'idée que le mot travail provient de « tripalium », signifiant corvée ou torture, est incorrecte. En réalité, son origine serait plutôt liée à « travel » en anglais, qui signifie progresser en surmontant des obstacles. Nous œuvrons pour ne pas être enchaînés au capitalisme, ce dernier ne voyant l’homme que comme un être de besoins, axé sur le pouvoir d'achat. Il est donc nécessaire de le rémunérer pour répondre à ses besoins et pour qu'il reprenne son travail. Le travail anthropologique est ce qui nous façonne en tant que générateurs de valeurs, en tant que détenteurs d'autorité sur la valeur. Le travail capitaliste n'a pas de valeur anthropologique, il ne nous façonne qu'en tant qu'êtres ayant des besoins. L'œuvre anthropologique est celle qui nous habilite à déterminer ce que nous souhaitons entreprendre, à définir le contenu de l'œuvre, le contenu à offrir à notre nation, le Congo. Il faut que nous prenions du recul par rapport au fétichisme lié au déficit économique. Le seul déficit auquel nous devons faire attention est celui des compétences techniques, de la capacité à évaluer, et de la capacité à apprécier l'outil technologique. L'élément crucial pour notre émancipation réside dans la conquête du contrôle sur le travail.
Cette méthode de travail est applicable ici et à l'instant, pas dans un avenir incertain. Dans le milieu universitaire actuel, on considère que seule la classe dominante sait ce qu'elle veut et comment y parvenir. Il s'agit de la classe bourgeoise. Il est essentiel, dit-on, de se montrer solidaire envers les autres, en particulier les Africains, les personnes de couleur et les femmes, qui sont des individus vulnérables. Non, la bourgeoisie n'est pas la seule classe en tant que telle. Nous ne sommes pas des vaincus, ni des victimes du capitalisme. Nous avons le potentiel de changer le monde si nous prenons l'initiative d'améliorer d'abord l'éducation au Congo. Voilà le communisme en lequel je crois de tout mon être.
Le 24 janvier 2019, notre pays a connu sa première passation pacifique du pouvoir entre un Président sortant, Joseph Kabila Kabange, et un Président entrant, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’issue des élections tenues le 30 décembre 2018. A la suite d’un accord signé entre les deux Présidents, le pays a été dirigé, de janvier 2019 jusqu’en décembre 2020, par une coalition au pouvoir composée par les deux familles politiques à savoir, le Front Commun pour le Congo, FCC en sigle, de Joseph Kabila et le Cap pour le Changement, CACH en sigle, de Félix Tshisekedi.
Estimant que le FCC lui mettait des bâtons dans les roues et l’empêchait de travailler selon sa propre vision, le Président Félix Tshisekedi a initié en octobre 2020, des consultations des leaders politiques et sociaux, au terme desquelles, il a mis fin à la coalition et créé l’UNION SACREE de la NATION.
Le parlement a connu de grands changements. A l’Assemblée Nationale, la Présidente Jeannine Mabunda a été remplacée par Christophe Mboso ; et au Sénat, le Président Alexis Tambwe Mwamba s’est vu remplacer par Modeste Bahati Lukwebo. Une nouvelle majorité parlementaire en faveur de Félix Tshisekedi a vu le jour à la suite du phénomène appelé « transhumance politique » dont nos politiciens congolais sont devenus quelque peu des champions.
Prenant la parole à l’occasion de la sortie officielle de cette nouvelle plate-forme politique, le 29 avril 2023, Vital Kamerhe, l’un des membres du présidium de l’Union Sacrée de la Nation, donne les raisons qui ont justifié sa création en ces termes : « Nous avons créé l'Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l'Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielles que législatives nationales et provinciales ».
A quelques mois de la tenue de ces élections générales, prévue pour le 20 décembre 2023, des voix se sont élevées de toute part pour réclamer un dialogue entre les parties prenantes. Pour certains, ce dialogue devrait servir à corriger les erreurs constatées dans l’organisation de ces élections ; pour d’autres, ce dialogue devrait plutôt donner naissance à une transition de 18 mois pour permettre une meilleure organisation des élections.
Tout cela, c’est du déjà entendu, du déjà fait dans notre pays. Il suffit d’évoquer ici les différents dialogues que notre pays a connus depuis la Table ronde de Bruxelles (20 janvier 1960-20 février 1960), la Conférence Nationale Souveraine (1991-1992), en passant par le Dialogue Intercongolais de Sun City (2002), le Dialogue de la Cité de l’Union Africaine (2016), et pour finir le Dialogue de la CENCO (2016). Tous ces dialogues se sont terminés de la même manière : le partage équitable et équilibré du pouvoir permettant aux uns et aux autres de se retrouver à la « mangeoire », le pouvoir étant considéré comme un « gâteau » que l’on doit se partager entre politiciens. Et dans tout cela, le peuple est resté le dindon de la farce, le laissé-pour-compte.
En fait, tous ces dialogues n’ont profité ni au peuple en termes de bien-être et de bien-vivre ensemble ni au pays en termes de développement et de progrès. Bien au contraire, le même spectacle s’offre à nous où nous voyons les leaders politiques s’enrichir de plus en plus et le peuple s’appauvrir de plus en plus, abandonné à son triste sort, condamné à la débrouillardise. Plutôt que d’aller de l’avant, le pays ne fait que régresser.
Le dialogue réclamé par les uns, essentiellement l’opposition, et rejeté par les autres, les tenants du pouvoir, n’a pas eu lieu. Bien au contraire, nous sommes allés aux élections législatives et présidentielles couplées.
Proclamé vainqueur de l’élection présidentielle avec 73% des voix, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, après avoir prêté serment le 20 janvier 2024, a commencé son second mandat. Contrairement à ce que certains craignaient, les résultats de cette élection présidentielle n’ont pas été contestés de manière significative. Et il n’y a pas eu de troubles comme certains le prévoyaient et le craignaient.
Malgré la tenue des élections, la guerre à l’Est du pays a continué et a pris de l’ampleur avec l’entrée en scène de l’Alliance du Fleuve Congo, AFC en sigle, mouvement rebelle de Corneille Nanga, qui s’est alliée au M23. La prise de Goma et par la suite de Bukavu par les forces rebelles n’ont fait qu’aggraver la crise sécuritaire et humanitaire que connaît notre pays depuis trois décennies. A la guerre de l’Est s’ajoute le conflit violent qui se vit à l’Ouest avec le mouvement des Mobondo. A l’heure actuelle, le bilan est lourd avec des milliers de morts, sans compter les déplacés et autres victimes de ces violences meurtrières.
A côté de cette crise sécuritaire, la misère du peuple ne fait que s’accroître. Les antivaleurs à la tête desquelles trônent la corruption et le tribalisme-népotisme, sans parler de l’impunité, deviennent la règle et sont tolérées voire même récompensées.
Face à cette situation désastreuse, différentes initiatives sont prises pour ramener la paix et la sécurité dans le pays et dans la région des grands lacs. Les plus importantes sont : l’accord de Washington entre la RDCongo – le Rwanda – les USA, les négociations ou pourparlers de DOHA entre l’AFC/M23 et le Gouvernement RD Congolais, le Pacte Social de la CENCO/ECC pour la paix et le bien-vivre ensemble, les appels à un dialogue national inclusif, la conférence sur la paix et la sécurité organisée par la Fondation Thabo Mbeki en Afrique du Sud.
Comme en 2023, des voix s’élèvent pour réclamer la tenue d’un dialogue national inclusif en vue de résoudre les problèmes de la RD Congo. D’autres voix s’élèvent pour s’opposer à toute forme de dialogue et défendent l’idée d’attendre la tenue des élections en 2028.
Pour ma part, il est plus que temps pour les Congolais de s’arrêter, de faire un STOP, en vue d’une remise en question personnelle et collective qui prendrait la forme d’un FORUM PATRIOTIQUE POUR LA REFONDATION DE LA NATION.
Nécessité d’un STOP, d’une HALTE pour se mettre en FORUM
La RDC peut être comparée aujourd’hui à un véhicule qui voit des voyants rouges clignoter sur le tableau de bord. Un bon chauffeur qui veut arriver à destination sans incidents, dès qu’il voit des clignotants rouges sur le tableau de bord de son véhicule, s’arrête, descend du véhicule, ouvre le capot et fait le constat de ce qui ne va pas. Il verra par exemple qu’il y a de l’eau qui coule, de l’huile qui suinte quelque part, de la fumée, une odeur de brûler, une courroie cassée, bref, il va voir ce qui ne va pas. Sans tarder, il appellera un mécanicien, un spécialiste, un expert en mécanique auto pour examiner et établir un diagnostic.
Dans le cas du véhicule RDC, non seulement que le moteur, c’està-dire, le système dans lequel nous vivons, est foutu, mais c’est tout le véhicule qui est déclassé. Il nous faut un nouveau véhicule avec un autre moteur. Le moteur en question, c’est le système capitaliste ultralibérale dans lequel nous vivons depuis des siècles et qui est décrié là d’où il nous est venu. Ce système fondé sur le primat de l’avoir ne fonctionne plus là où il a été créé. Et, il est à la base de la déshumanisation et de la chosification de l’homme dans le monde en général et en RDC en particulier.
Il est donc impérieux pour nous congolais de faire un STOP, une HALTE. Oui nous devons nous arrêter parce que le véhicule RDC est en train d’aller tout droit vers un mur ; il est au bord d’un fossé. Si nous continuons à rouler, si nous nous entêtons à poursuivre notre course, nous risquons de disparaître de la carte du monde et de l’Afrique. Alors, impérativement, il est temps de nous ARRETER et de nous examiner en vue de voir ce qui ne va pas et de décider le changement de véhicule, de décider la construction d’un NOUVEAU CONGO, d’un AUTRE CONGO. Un Congo qui sera fondé sur le primat de l’ETRE et non celui de l’AVOIR.
Pour ce faire, en lieu et place d’un dialogue comme nous avons pris l’habitude d’en faire, un dialogue qui réunirait les leaders politiques et sociaux, nous proposons l’organisation d’un FORUM PATRIOTIQUE POUR LA REFONDATION DE LA NATION, FO.PA.RE.NA. Ce forum ne sera ni une Conférence Nationale Souveraine (bis) ni un quelconque dialogue comme nous en avons connu et vécu dans l’histoire récente de notre pays.
Les deux conditions sine qua non pour la réussite du FORUM
Pour que ce FORUM profite à notre Nation et au peuple congolais, il faudrait qu’il remplisse les deux conditions principales, majeures suivantes. D’abord, il doit être une initiative des congolais pour les congolais à savoir : il doit être conçu par les congolais, organisé et financé par les congolais sans ingérence extérieure de ceux qui se prennent pour les « maîtres du monde ». Ce Forum devra nous permettre de « Parler Congo » entre nous congolais sans interférence ni ingérence de l’extérieur.
Ensuite, il ne devra pas viser comme objectif final le partage équitable et équilibré du pouvoir. Le pouvoir doit être donné par le peuple pour le peuple à ceux qui correspondront à un profil impersonnel convenu de commun accord par tous les congolais.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, alors, ce FORUM ne servira strictement à rien si ce n’est qu’à refaire ce que nous avons toujours vécu et nous tournerons en rond.
La nature et les objectifs du FORUM
Le FORUM PATRIOTIQUE POUR LA REFONDATION DE LA NATION sera non seulement un lieu mais surtout un moment de remise en question globale par tout le peuple congolais du système actuel qui est déjà foutu et qui est à déclasser, mais surtout un temps de conception et d’élaboration d’un plan d’action pour la construction, ensemble, d’un NOUVEAU CONGO, d’un AUTRE CONGO.
Il devra viser la REFONDATION de la NATION. Une Nation qui sera réellement SOUVERAINE, LIBRE et INDEPENDANTE. Une Nation qui établira avec les autres Nations du monde des relations de vrai partenariat gagnant-gagnant, adulte-adulte dans le respect de la culture de l’autre et des lois qui régissent les relations internationales en particulier celle de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats.
Conquérir notre SOUVERAINETE et sortir de la TUTELLE dans laquelle nous sommes maintenus malgré l’indépendance formelle nous octroyée en 1960 par les colons, telle doit être la finalité de ce
FORUM.
Le contenu du FORUM : les six questions fondamentales
Pour atteindre ses objectifs, nous proposons que le FORUM tourne autour des six questions suivantes :
1°) Qui sommes-nous ?
Notre identité en rapport avec notre conscience d'humanité : sommes-nous encore des êtres humains ? Nous considérons-nous nous-mêmes comme des êtres humains ? Nous traitons-nous entre nous congolais comme des êtres humains ? Est-ce que les autres (colonisateurs et néocolonisateurs) nous considèrent-ils comme des êtres humains et nous traitent-ils comme tels ? En définitive, nous devrions nous poser la question de savoir : qu’est-ce qui nous rend humains ?
2°) D'où venons-nous ?
Nous avons le devoir de connaître nos origines, notre histoire qui ne commence pas avec la traite négrière ou avec la colonisation .... Nous avons une histoire à laquelle nous devrions nous référer avant ces œuvres de déshumanisation du congolais que sont la traite négrière et la colonisation… C’est l’histoire de nos empires, de nos royaumes, de nos villages, etc. Nous devons connaître ceux qui ont joué un rôle important dans notre histoire tels les Kimpa Vita, les Simon Kimbangu, les Lumumba Patrice, les Joseph-Albert Malula, cardinal, les Kasa-Vubu, les Mobutu, les Laurent-Désiré Kabila, etc.
3°) Où sommes-nous ?
Il s’agit ici de procéder à une analyse critique de notre situation actuelle sur tous les plans : politique, économique, culturel et social. C’est le temps de la remise en question, de l'autocritique où nous nous interrogerons sur la responsabilité de chacun et notre responsabilité collective. En lieu et place de chercher des boucsémissaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, chacun devrait se poser la question de savoir ce qu’il a fait ou omis de faire pour que nous en arrivions là où nous sommes aujourd’hui. Il n’est certes pas question d’ignorer la responsabilité des autres, mais il est important de savoir que ces autres agissent souvent en se servant de nous, en nous instrumentalisant. Les autres ne peuvent rien et ne font rien sans notre collaboration, sans notre complicité consciente ou inconsciente.
4°) Où allons-nous ?
Quelles sont les conséquences de ce que nous vivons aujourd'hui.... Notre aujourd'hui prépare quel avenir, nous conduit où ? Si nous continuons à gérer notre pays comme nous le faisons aujourd’hui et si nous continuons à vivre comme nous vivons aujourd’hui, que serons-nous dans dix ans, dans quinze ans, dans trente ans, dans cinquante ans ?
5°) Où voulons-nous aller ?
Question déterminante qui nous pousse à nous projeter dans le futur, à exprimer notre rêve pour le Congo : quel est le Congo dont nous rêvons ensemble et que nous voulons bâtir ensemble ? il s'agit d'un projet collectif qui sera la boussole qui guidera tous les acteurs politiques et sociaux chacun apportant bien entendu sa pierre de construction, selon son génie propre, ses compétences et son point de vue.
6°) Que faire pour passer du rêve à la réalité ?
Une fois que nous nous serons mis d’accord sur le Congo de nos rêves, nous pouvons alors penser à la programmation, planification des actions à entreprendre pour bâtir ensemble ce NOUVEAU CONGO, cet AUTRE CONGO en nous posant les questions : qui fait quoi ? avec qui ? avec quoi ? quand ? comment ? où ?
C’est la réponse à la question « qui va faire quoi ? » qui va nous amener à parler de la répartition des tâches et non de partage du « gâteau ». Cette répartition des tâches et la désignation des conducteurs des travaux de construction de notre « maison commune » que sera le Nouveau Congo, se feront sur base d’un profil impersonnel des leaders dont nous avons besoin.
Nous pouvons nous inspirer de ce que le politologue camerounais, Samuel Eboua, propose comme portrait-robot des dirigeants dont l’Afrique a besoin et nous, nous dirons dont le Congo a besoin. En le paraphrasant, nous pouvons dire : « « le nouveau Congo a besoin d’hommes et de femmes d’action pénétrés de l’intérêt supérieur de l’Etat, des hommes et des femmes intègres, compétents, travailleurs, meneurs d’hommes, des hommes et des femmes tolérants, rassembleurs, mais intraitables lorsqu’il s’agit de défendre l’intérêt général, des hommes et des femmes capables de réaliser beaucoup avec peu de moyens. Il s’agit d’hommes et de femmes qui n’aiment pas le pouvoir pour le pouvoir, mais pour qui ce dernier ne constitue qu’un instrument leur permettant de réaliser leur idéal au profit de la communauté nationale, et qui sont capables de s’en dessaisir dès lors que, pour une raison ou une autre, ils estiment ne pas être en mesure de réaliser cet idéal… Ces hommes et ces femmes, bien que rares, ne sont pas complètement absents du Congo actuel. Il suffit de les dépister et de les responsabiliser » (EBOUA S., Interrogations sur l’Afrique noire, Editions L’Harmattan, Paris 1999, p. 177).
Nous avons besoin ici d’un leadership d’équipe où les gens sauront travailler ensemble pour le bien de l’ensemble de la communauté, dans le respect des compétences des uns et des autres, dans la complémentarité.
Ces leaders incarneront cette vision commune et démontreront, dans leur vie familiale, socio-politique et professionnelle, la mise en œuvre de cette vision à un niveau microsocial.
Pour réaliser le choix de ces dirigeants, nous n’aurons pas besoin de recourir au modèle électoral nous imposer par les Occidentaux, modèle qui, par ailleurs, a, non seulement, montré ses limites mais a carrément échoué ici chez nous. Il suffit toutes les violences pré et post électorales qui ont fauché la vie à tant de nos compatriotes. Et puis tous ces dialogues qui interviennent et qui aboutissent au partage du pouvoir alors qu’on a eu des élections très coûteuses, démontrent à suffisance que nos élections ne servent à rien. Et le plus grave c’est d’avoir des élections dont les gagnants sont connus d’avance si pas désignés à coup de billets de banque.
Au sujet des limites du système électoral, il suffit de lire le livre assez récent de David Van Reybrouck au titre évocateur et provocateur : Contre les élections (Ed. Actes Sud, 2014) où il dit :
« Notre démocratie représentative est aujourd’hui dans une impasse. Sa légitimité vacille : de moins de gens vont voter, les électeurs font des choix capricieux, le nombre d’adhérents des partis politiques est en baisse. En outre, l’efficacité de la démocratie est violemment mise à mal : toute action énergique de l’exécutif devient problématique, les hommes politiques adaptent de plus en plus leurs stratégies en fonction des échéances électorales. Cet état de fait, David Van Reybrouck l’appelle « le syndrome de fatigue démocratique » et il s’interroge sur les moyens concrets d’y remédier. Suivant les travaux récents de politologues renommés, il préconise de remettre à l’honneur un grand principe de démocratie qui a connu son apogée dans l’Athènes classique : celui du tirage au sort » (Editeur)
Nous devrions faire preuve de créativité, d’inventivité, d’imagination créatrice pour désigner les personnes qui répondent au profil convenu et qui sont capables de travailler en équipe pour le bien-commun. C’est ici le lieu de se poser la question : comment faisaient nos ancêtres pour désigner les dirigeants de la communauté ? du village ?
Le Congo dont je rêve
A la question déterminante concernant le Congo de nos rêves, le Congo que nous voulons bâtir ensemble, je voudrais ici partager mon rêve.
Pour ma part, le Congo de nos rêves devrait être fondé sur des valeurs humanistes partagées par tous et toutes. Ces valeurs constitueront les piliers sur lesquels reposeront la nouvelle maison Congo. Et j’en vois quatre et chacune avec son corollaire.
Un Congo qui sera bâti sur la valeur de l’Egalité de tous les fils et toutes les filles qui partagent la même nature humaine, la même dignité humaine. En termes clairs, un Congo où aucun congolais ne sera au-dessus de l’autre à cause de son sexe, de son appartenance idéologique ou religieuse, ou à cause de son statut socio-économique.
Ce Congo égalitaire qui ne signifie pas égalitarisme ou uniformisme ou encore unanimisme, impliquera le Respect de l’homme, respect de chacun et de chacune dans sa différence. Aucune différence n’autorisera une quelconque domination. Bien au contraire, les différences légitimes seront là pour permettre une complémentarité à la manière des couleurs de l’arc-en-ciel.
Un Congo qui sera construit sur la valeur de la Participation où chacun et chacune pourra avoir un mot à dire à tous les niveaux : réflexion, prise de décision, exécution, évaluation. D’une manière directe ou indirecte, chaque citoyen pourra participer, apporter sa pierre pour l’édification d’une nation prospère.
Cette participation ira de pair avec le sens de Responsabilité. Il n’y aura plus d’un côté les responsables et de l’autre des irresponsables qui sont là à regarder les autres faire, à subir l’agir des autres, des dirigeants. Il n’y aura pas de place pour des acteurs d’un côté et des spectateurs de l’autre. Chacun et chacune des fils et filles de ce nouveau Congo aura à répondre de ce qu’il a fait ou n’a pas fait pour la construction et le progrès du pays. Chacun et chacune aura à rendre compte de son engagement.
Un Congo qui sera fondé sur la valeur de Liberté où chacun et chacune pourra jouir des libertés reconnues à tous et à toutes par la constitution de notre pays et par la déclaration universelle des droits humains. Cette liberté sera fondamentalement la liberté du cœur vis-à-vis des trois sources d’asservissement de l’homme que sont : l’argent, le pouvoir et les honneurs. Elle sera aussi la liberté des structures de la société que sont l’idéologique, le politique et l’économique. En effet, nous rêvons d’un Congo qui sera plus esclave des maîtres du monde ou de ce qu’on appelle « Communauté Internationale ». Un Congo libre de penser, de décider et d’agir pour le bien de son peuple sans subir le diktat de l’étranger.
Cette liberté sera le fruit de la Véritécar seule la vérité engendre la vraie liberté sur tous les plans : personnel et collectif, idéologique (culturel), politique, économique et social. Vérité sur l’homme, vérité sur Dieu, vérité sur le pouvoir, vérité sur l’avoir et vérité sur le valoir.
Un Congo qui sera bâti sur la valeur de la Justice : justice distributive ou sociale, justice dans l’exercice du droit et surtout justice-miséricorde qui détruit le mal sous toutes ces formes et sauve le malfaiteur que nous sommes tous, chacun à son niveau et sa manière.
Cette justice engendrera à son tour la vraie paix, la paix durable dont nous avons tous besoin sur toute l’étendue du territoire national. Il n’y a pas de paix sans justice. Cette paix n’est synonyme d’absence de guerre. Elle est paix du cœur et paix sociale qui ne supprime pas les conflits mais qui transforme les conflits en source de progrès et de développement. Une paix qui a pour nom : amour, justice et vérité.
Je rêve enfin d’un Congo de Solidarité et de Partage. Ce Congo de mes rêves sera une terre où les habitants seront solidaires dans le bien et vivront dans le partage équitable de tous les biens qu’elle contient.
Les principes de légitimité politique
La politique de ce Nouveau Congo de nos rêves, pour qu’elle soit légitime, devrait s’inspirer des quatre principes suivants, tirés du « Manifeste Convivialiste » (Ed. Le Bord de l’Eau, 2013, p. 24) :
principe de la commune humanité ;
principe de la commune socialité ; principe de l’individuation ;
principe de l’opposition maîtrisée.
Principe de commune humanité : par-delà les différences de tribus ou d’ethnies, de partis politiques ou d’idéologie, de langue ou de culture, de religion ou de richesse, de sexe ou d’orientation sexuelle, il n’y a qu’une seule humanité, qui doit être respectée en la personne de chacun et chacune des fils et filles du Congo. Tout congolais devrait regarder l’autre congolais comme un être humain comme lui.
Principe de commune socialité : les êtres humains – et les congolais le sont - sont des êtres sociaux pour qui la plus grande richesse est la richesse de leurs rapports sociaux égalitaires et non de domination.
Principe d’individuation : dans le respect de ces deux premiers principes, la politique légitime est celle qui permet à chacun congolais d’affirmer au mieux son individualité singulière en devenir, en développant ses capabilités, sa puissance d’être et d’agir sans nuire à celle des autres, dans la perspective d’une égale liberté.
Principe d’opposition maîtrisée : parce que chacun a vocation à manifester son individualité singulière, il est naturel que les humains puissent s’opposer. Mais il ne leur est légitime de le faire qu’aussi longtemps que cela ne met pas en danger le cadre de commune socialité qui rend cette rivalité féconde et non destructrice.
La politique bonne est donc elle qui permet aux êtres humains de se différencier en acceptant et en maîtrisant le conflit.
La mobilisation des ressources financières pour bâtir le Congo de nos rêves
La mobilisation des ressources financières devrait faire suite aux programmes d’action que nous voulons réaliser dans notre pays.
En ce qui concerne les programmes et stratégies d’action, les congolais réunis en dialogue pourront baliser le chemin en proposant les grands principes fondamentaux qui doivent guider le choix des actions prioritaires à mener pour la construction du nouveau Congo : actions d’éducation et de formation humaine, civique et patriotique, actions visant la construction d’une armée républicaine et d’une police qui protège le peuple, actions visant la mise en place d’une politique de l’emploi et des salaires équitables permettant de vaincre la pauvreté, bref, actions pour l’amélioration du vécu quotidien du congolais.
Au cours de ce Forum, le peuple congolais, unanime, procédera à une évaluation sans complaisance et en vérité de ce qui se passe dans notre pays et confrontera cela avec la vision et prendra les décisions qui s’imposent pour la construction de ce nouveau Congo.
Les moyens financiers pour mettre en application ces décisions coulées en plan d’action viendront de nous-mêmes les congolais. Pour cela, la création d’un Fonds National pour la Reconstruction du pays pourrait être cette structure qui va permettre de mobiliser les ressources financières nécessaires pour la construction d’un nouveau Congo, un Congo Plus Beau qu’avant.
Un comité de gestion sera mis en place composé de personnes réputées pour leur honnêteté et probité morale. Comme toute gestion nécessite un contrôle, un comité d’audit externe sera mis en place pour évaluer le travail des gestionnaires et les aider à mieux gérer.
En guise de conclusion
En guise de conclusion, il conviendrait de dire que le FORUM PATRIOTIQUE POUR LA REFONDATION DE LA NATION ne sera pas, comme par le passé, une rencontre entre les politiciens ou les leaders de la société civile.
Il sera d’abord un état d’esprit qui engage tous les congolais, ceux qui sont au pays et ceux qui sont dans la diaspora. Chaque compatriote et citoyen congolais devra s’approprier les cinq questions et leur donner une réponse personnelle. D’où la nécessité de traduire ces cinq questions dans nos langues locales pour permettre à chacun de se les approprier.
Ensuite, les congolais se mettront ensemble, au niveau des rues, des quartiers, des communes, des provinces et enfin au niveau national pour travailler à ces questions.
Enfin, un groupe de personnes dont trois ou cinq par provinces, se retrouvera à Kinshasa ou dans une autre ville du pays, par exemple à l’Est du pays, où les congolais sont massacrés, pour une mise en commun de toutes les réponses du peuple congolais et pour l’élaboration d’un document final qui sera comme le référentiel de tout congolais en général et, en particulier, de tout congolais qui veut s’engager pour le service de la communauté nationale.
Ce document sera comme la CHARTE de notre vivre-ensemble contenant les principes sur lesquels tous nous nous serons mis d’accord et auxquels personne ne pourra s’y déroger. Sur base de cette Charte, les juristes pourront s’atteler à l’élaboration d’une loi fondamentale, d’une nouvelle Constitution qui sera authentiquement congolaise, par les congolais et pour les congolais.
Enfin, à la question de savoir qui doit mettre le peuple congolais en FORUM, la réponse est claire : c’est le Chef de l’Etat. C’est à lui qu’il appartient de convoquer ce FORUM et de mettre en place un comité organisateur.
Fait à Kinshasa, le 7 septembre 2025
Abbé José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa et Psychologue clinicien
Tél. : +243997030932 ou +243818133765 ou +243856467887
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Le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo obtenait vis-à-vis de la Belgique, son ancienne puissance, son indépendance. Mais ce rendez-vous historique fut trahi : la remise et reprise du pouvoir échoua, ouvrant la voie aux coups d'État militaires, à l'assassinat du Premier ministre Patrice Emery Lumumba, et à l'usurpation de notre indépendance par des forces étrangères et des élites corrompues.
Depuis lors, notre pays a sombré dans un cycle de coups d'État permanents, de corruption, de prédation et d'infiltration. Le Congo, jadis porteur d'espérance, fut réduit en un «non État», livré aux mains de faux Congolais fabriqués par l'histoire et soutenus par l'omerta internationale.
Mais le peuple congolais n'a jamais été inerte. Dans la souffrance, il a résisté, il a lutté. L'avènement d'un «Nouvel Ordre» est intervenu le 24 janvier 2019. Par la volonté populaire, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo fut investi. Son élection marqua une rupture et ouvrit la voie à un nouvel ordre politique, fondé sur l'État de droit et la souveraineté. Il est, pour notre génération, le père de la «Seconde Indépendance» et du «Nouveau Départ». La signature de l'Accord de Washington fut un signal fort : l'ouverture de la porte vers la Nouvelle Indépendance, appelée « Kimpuanza », l'indépendance totale et véritable. Le peuple congolais attend désormais de chanter la vraie Indépendance Tcha Tcha : la libération définitive du Congo, la correction des erreurs de 1960, et la reconquête de notre dignité nationale.
Hommage aux Héros de l'Histoire
Le Congo ne peut renaître sans honorer ceux qui ont sacrifié leurs vies pour sa liberté : Simon Kimbangu, messager de la dignité africaine, persécuté et emprisonné à vie. Patrice Emery Lumumba, Premier ministre martyr, assassiné pour avoir défendu la souveraineté congolaise. Étienne Tshisekedi wa Mulumba, initiateur de la philosophie holiste de changement radical de système. Pour nous qui l'avons connu, il est le père de la démocratie et de l'État de droit congolais. Ces héros ont subi l'oppression de l'omerta internationale, mais leur combat est devenu notre héritage. Nous portons aujourd'hui la flamme de « Kimpuanza », l'indépendance intégrale. Le Nouveau Départ a en vue un Congo du Travail et de l'Entrepreneuriat. Le Nouveau Départ, c'est le Congo qui se reconstruit par le travail et l'entrepreneuriat.
Il s'agit de remettre chaque Congolais au travail, valoriser l'effort productif et digne, bâtir une économie forte par un entrepreneuriat national, transformer localement nos ressources et créer des emplois durables. Le travail n'est pas une option : il est une valeur sacrée et la clé de notre libération économique. Notre vision à orientation moderne pour un nouveau départ de la RDC révèle un Congo souverain, digne et prospère. Où les richesses profitent à tous, où chaque citoyen travaille et contribue, où la jeunesse est formée, créative et actrice du changement radical. Et où l'État protège chaque Congolais dans la justice et l'équité. Notre mission : offrir à la RDC un nouveau départ, fondé sur le KIMPUANZA : vraie indépendance de la dépendance économique, politique, culturelle, technologique et sociale, qui place le travail et l'entrepreneuriat au cœur de la renaissance nationale et qui inspire la jeunesse congolaise à devenir les pionniers de demain, toujours prêts à combattre la corruption, la subversion, la perversion, l'exploitation abusive et l'infiltration étrangère.
Nos valeurs patriotiques visent à servir le Congo avant tout. Notre sens de l'unité doit dépasser les divisions pour construire ensemble. Notre justice doit garantir l'égalité et la dignité de chaque citoyen. Par le travail, nous sous-entendons remettre chaque Congolais en action pour bâtir la nation. Par l'innovation, nous tenons à libérer tout Congolais de l'ignorance ou à investir dans la connaissance, la technologie et l'entrepreneuriat. Enfin, par l'Intégrité, refuser la compromission et défendre la vérité. Indépendance économique : industrialiser, transformer localement nos ressources et soutenir un entrepreneuriat national solide. Indépendance politique : consolider des institutions crédibles et souveraines. Indépendance culturelle : valoriser notre savoir endogène, nos langues, traditions et arts. Indépendance technologique : former la jeunesse au numérique et à l'innovation. Indépendance sociale : garantir l'éducation gratuite et de qualité, la santé pour tous et l'équité sociale.
Indépendance par le travail : remettre chaque citoyen au travail, pour la dignité et la prospérité collective. Le Nouveau départ maintenant constitue un appel pathétique au Peuple. Et se veut un appel solennel et pathétique à tous les Congolais d'aujourd'hui et de demain. C'est un appel à s'engager dans les États Généraux du Congo, pour repenser notre destin commun, réconcilier la nation avec ses propres lois, libérer le peuple de l'autocratie et des manipulations, bâtir un État juste, et accepté par tous. Le Nouveau départ, c'est la marche vers un Congo réconcilié avec son histoire, affranchi de l'usurpation, et guidé par la justice et la dignité humaine. Engagement sur l'honneur : « Que tout celui qui se reconnaît Congolais de père et/ou de mère puisse s'engager, face à sa conscience et sa nation, à défendre la vérité, le travail et la justice, à dénoncer tout violateur de la loi, et à contribuer par ses actes à la libération et au renouveau du Congo. »
A la veille d’une rentrée parlementaire qui s’annonce aussi solennelle qu’explosive, les signes avant-coureurs d’un affrontement longtemps différé se multiplient. Les couloirs du pouvoir s’assombrissent, les murmures de trahison s’intensifient, et le vent glacial venu de l’Est de la République souffle sur Kinshasa comme un présage. Les alliances vacillent, les masques tombent, et chacun semble convoqué à un face-à-face avec ses propres contradictions.
Dans cette atmosphère de tension, la mémoire politique convoque l’épisode tragique de la “Nuit des longs couteaux” – non pour en faire un parallèle historique rigide, mais pour rappeler que lorsque la loyauté devient une monnaie rare, les pactes se brisent et les ambitions se déchaînent.
En RDC, les pétitions contre les présidents des deux chambres du Parlement, les arrestations ciblées, et les consultations stratégiques en coulisses dessinent les contours d’un théâtre où la démocratie se joue à quitte ou double.
Les figures jadis solidaires se regardent désormais en chiens de faïence. Les caucus régionaux se transforment en laboratoires de positionnement, et les discours d’apaisement peinent à masquer les fractures internes. Dans cette danse politique aux allures de survie, les regards se croisent, lourds de méfiance, et les silences deviennent des armes.
Au cœur de ce tumulte, des voix s’élèvent, certaines portées par une volonté sincère de réforme, d’autres mues par une ambition vorace. Le projet de loi de finances 2026, les enjeux sécuritaires à l’Est, et le contrôle parlementaire de l’exécutif ne sont plus de simples points à l’ordre du jour : ils sont devenus les champs de bataille d’une République en quête de cohérence.
Alors que les lignes se redessinent, une question obsède les esprits : qui portera le flambeau de la cohésion, et qui attisera les flammes de la division ? La rentrée parlementaire ne sera pas qu’un rituel institutionnel. Elle sera un révélateur. Un test de maturité politique.
Un miroir tendu à notre démocratie.
Congolais, Congolaises, gardons la tête froide. La République ne peut se permettre une guerre des tranchées entre ses propres enfants. L’heure est à la lucidité, à la responsabilité, et à la mobilisation nationale. Car c’est dans l’unité, et non dans la purge, que se forge la renaissance.
(Par Tite Liongi Enkonkoy, Expert en suivi-évaluation)
Introduction
Depuis maintenant plusieurs années, les industries de réseaux connaissent un bouleversement aussi bien au niveau de leurs structures qu’au niveau de leurs environnements. En République Démocratique du Congo, la loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité met fin au monopole historique de la SNEL et ouvre le marché de l’électricité à la concurrence, permettant l’intervention d’autres opérateurs privés pour la production, l’importation, l’exportation et commercialisation de l’énergie électrique.
Au Nord et au Sud Kivu, comme dans le reste du pays, la production et la distribution d’électricité sont assurées principalement par la Société Nationale d’Electricité (SNEL), une entreprise publique. Cependant, des initiatives privées, notamment via l’utilisation du gaz méthane du lac Kivu, sont en développement. Les opérations sont marquées par un faible taux d’électrification et c’est ce qui pousse à explorer de nouvelles sources d’énergie et des partenariats.
En France, la dérèglementation des marchés de l’électricité et gaz accroît le degré de concurrence, faisant ainsi apparaître de nouveaux fournisseurs énergétiques.
En effet, depuis 2004 et 2007 les professionnels et les particuliers peuvent choisir librement leurs fournisseurs énergétiques. Cette libéralisation des marchés énergétiques modifie leurs structures, ainsi la France est passée d’une situation de monopole avec l’ancien opérateur historique EDF-GDF à celle d’oligopole. La séparation d’EDF et de GDF-SUEZ a introduit une vive concurrence entre ces deux opérateurs.
De ce fait, EDF produit de l’électricité grâce à ses centrales nucléaires, mais achète aussi du gaz naturel, les marchés spots et bilatéraux, tandis que GDF-SUEZ importe du gaz et fournit également de l’électricité (grâce aux cycles combinés et aux nouveaux paliers de turbines de gaz)
Controverse entre une privatisation et une scission de la SNEL
Il n'y a pas de plan de scission officiel de la SNEL en cours, mais plutôt un plan de redressement et de restructuration axé sur la modernisation des infrastructures, la digitalisation des services, l'amélioration des performances financières (désendettement, amélioration du recouvrement) et la transformation de ses opérations pour assurer un service public performant. Ce plan, élaboré avec l'appui d'experts, vise à pérenniser l'entreprise et à répondre aux besoins énergétiques de la RDC, bien qu'il suscite des inquiétudes syndicales quant à une éventuelle "privatisation voilée".
2.1 Objectifs principaux du plan de redressement et de restructuration
Modernisation et digitalisation : Mettre en place des outils numériques (applications, SMS) pour améliorer la gestion des réseaux et le service client, ainsi que la digitalisation de la gestion des réseaux de distribution.
2.2 Contextes et défis
Désengagement des coûts et faibles recouvrements : Le prix de l'électricité est insuffisant pour couvrir les coûts opérationnels, et le taux de recouvrement des factures est faible, limitant la capacité d'investissement de la SNEL.
2.3 Détérioration de la qualité de service
Le service de la SNEL a souffert d'une dégradation notable en raison de la crise socio-économique, particulièrement dans la desserte domestique.
2.3 Ambition nationale
Ce plan s'inscrit dans le cadre du Compact énergétique national de la RDC, qui vise à mobiliser des investissements massifs pour accroître l'accès à l'électricité.
2.4 Controverses : Opposition syndicale
Des craintes ont été exprimées par les agents de la SNEL, qui dénoncent un projet de "démembrement" potentiellement porteur d'une "privatisation voilée".
2.5 Manque de clarté sur la scission
Alors que des rumeurs de privatisation circulent, les syndicats affirment qu'il n'existe aucun projet de privatisation, mais plutôt des efforts de modernisation qui visent à renforcer le statut public de l'entreprise.
La séparation des activités de production, de transfert et de distribution
La séparation des activités de production, de transport et de distribution d’électricité vise à créer un marché concurrentiel, favorisant la réduction des coûts, l’innovation et la transparence pour les consommateurs, tout en reconnaissant que la gestion du réseau de transport reste un monopole naturel nécessitant une coordination et une réglementation spécifique. Cela permet à de nouveaux acteurs d’entrer sur le marché, stimulant ainsi la concurrence et l’efficacité.
Avantages de la séparation
Stimulation de la concurrence et l’innovation
La division du monopole vertical (production, transport et distribution) permet à de nouveau acteurs d’entrer sur le marché notamment dans la production et la fourniture d’électricité.
Maîtrise des coûts et efficacité
La séparation vise à réduire les coûts d’exploitation en créant des marchés plus efficaces pour la production d’électricité.
Une meilleure coordination des activités et une gestion optimisée des capacités peuvent mener à une maîtrise accrue des coûts globaux du secteur.
Transparence et Indépendance
La séparation des activités, comme la gestion des réseau (RTE) et la fourniture (Enedi en France) crée des filiales indépendantes au sein d’une même ancienne entreprise (comme l’EDF), garantissant une plus grande indépendance.
Optimisation de la coordination du réseau
Bien que la gestion du réseau de transport soit un monopole naturel, la séparation permet de mieux coordonner les investissements et les opérations dans l’ensemble du réseau. L’autorité de régulation est à la coordination des différentes composantes.
Nature du monopole naturel
Le réseau de transport et de distribution d’électricité est considéré comme un monopole naturel, car il est efficace d’avoir une seule entité qui gère l’ensemble du réseau d’infrastructure pour éviter les redondances coûteuses et pour bénéficier des externalités positives d’un réseau interconnecté.
En résumé, la séparation des entreprises du secteur électrique cherche à combiner les bénéfices de la concurrence dans les segments de marché ouverts (production, fourniture) avec une gestion coordonnée et efficace des activités de réseau, qui demeurent un monopole naturel, afin de garantir un service fiable et des prix compétitifs par les consommateurs.
Désavantages de la séparation
La séparation des entreprises dans les composantes de l’électricité, telle que la déstructuration d’un monopole intégré en production, transport, distribution et fourniture, présente plusieurs désavantages. Elle peut entrainer un manque de visibilité et de rémunération pour les investissements plus élevés pour de nouvelles entités, et une moins grande adaptabilité de l’offre face à la demande, complexifiant ainsi la planification et l’équilibre du réseau.
Inconvénients liés à la planification et aux investissements
Sous-Investissement : Un marché fragmenté peut souffrir d’un manque de visibilité et de rémunération, freinant ainsi les investissements nécessaires à la modernisation et à l’extension des réseaux.
Inconvénients liés à l’efficacité opérationnelle
Perte de synergie et de coordination : La séparation peut nuire à l’efficacité opérationnelle et économique, car les différentes activités ne sont plus coordonnées au sein d’une même entité intégrée.
Augmentation des coûts
La mise en place des nouvelles structures indépendantes et la gestion de plusieurs acteurs distincts peuvent générer des coûts de fonctionnement plus élevés, qui peuvent se répercuter sur les consommateurs.
Inconvénients liés à la stabilité et à l’équilibre du réseau
Complexité de l’équilibre offre-demande
L’électricité est un produit indifférencié dont la demande est peu adaptable à l’offre. Une structure fragmentée rend plus difficile le maintien de l’équilibre entre production et consommation, ce qui peut affecter la stabilité de la fréquence du réseau.
Moins de flexibilité
Les entreprises séparées peuvent avoir une capacité réduite à réagir rapidement aux imprévus, ce qui diminue la résilience globale du réseau face aux pannes ou aux variantes de demande.
Inconvénients pour les consommateurs
Coûts particulièrement plus élevés : Les coûts supplémentaires liés à la gestion de plusieurs entreprises peuvent se traduire par des tarifs plus élevés pour les consommateurs.
Recommandations et conclusions
Pour une scission réussie de la SNEL ou d’une volonté de redressement de son plan d’action, le gouvernement de la République Démocratique du Congo doit mettre en place un cadre législatif et réglementaire clair et stable, favorisant les investissements privés dans le secteur de la production indépendante d'électricité, réformer la gestion de l'entreprise pour la rendre plus performante et éthique, et moderniser les infrastructures de production, de transport et de distribution d'électricité en RDC.
Cadre législatif et réglementaire
Compléter et clarifier la loi sur le secteur de l'électricité pour assurer un cadre stable et transparent qui favorise le développement du secteur ;
Encourager l'ouverture du marché en permettant aux investisseurs privés de détenir et d'exploiter des ouvrages de production indépendante d'électricité, comme l'a prévu la loi de 2014.
Modernisation des infrastructures
Augmenter la capacité de production en achevant la construction de centrales hydroélectriques comme Inga III ;
Moderniser les équipements : de production, de transport et de distribution de l'électricité pour améliorer la qualité et l'étendue du service.
Gestion et performance de la SNEL
Améliorer la gestion de l'entreprise pour la rendre plus performante et éthique ;
Ne pas s'impliquer dans la gestion quotidienne afin de laisser à la SNEL Sarl l'autonomie nécessaire pour ses opérations.