La République démocratique du Congo traverse une saison des incendies des immeubles publics et privés. Dans ce lot, les immeubles de l’ex-Onatra, Télé 7, Botour, Super marché UAC à Lubumbashi, Super marché Jambo Mart à Lubumbashi, à la 8ème Rue Limete,… dont les résultats des enquêtes se font toujours attendre. Sur cette longue liste s’est ajouté hier, lundi 24 avril, l’incendie de l’école conventionnée catholique de Mwanga à Lualaba dans la province de Kolwezi.
Des témoignages sur place affirment que le feu d’origine inconnue s’est déclaré vers 9h dans les locaux abritant les salles des cours et à l'internat. Le drame a surpris les élèves en plein cours tandis que d’autres étaient à l’internat du lycée. Le premier niveau du bâtiment de cette école crachait du feu à travers les fenêtres et les portes. En quelques minutes les flammes ont touché la toiture consumant toute la charpente qui a fini par s’effondrer. Des dizaines d’élèves et enseignants s’en sont sortis avec de graves blessures avant de parler de nombreux dégâts matériels.
Les élèves pris de panique auraient, pour la plupart, cherché à échapper à cette catastrophe par une échelle de secours retrouvée dans la cour de l’école. Tout le monde ne pouvait pas y descendre, les autres n’ont pas hésité de sauter du premier étage. Les enseignants aussi en sont sortis avec de graves blessures.
Les sources sur place ont reconnu que les secours de pompiers sont arrivés 2 heures après que s’est déclaré l’incendie. Le feu a été complètement maitrisé au bout de quelques heures. Une permanence des pompiers a été mise en place afin d’éviter toute reprise du feu.
Aucune perte en vie humaine n'est à déplorer pour l’instant, selon les autorités locales. Les blessés ont été acheminés dans des structures sanitaires de la place pour des premiers soins. D'autres encore ont été internés à l'hôpital Mwangeji de Kolwezi. Parmi eux, les enseignants et leurs élèves. Naturellement, une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie.
Nécessité des extincteurs
Il se pose aujourd’hui avec acuité la problématique du système anti-incendie dans les différents immeubles tant public que privés dans toute l’étendue du pays. Après autant d’incendies, on ne voit pas le gouvernement prendre des mesures concrètes pour protéger la population contre les incendies. Le lycée Mwanga, est un drame de trop qui pouvait être évité.
En outre, on réalise que les outils mis à la disposition des sapeurs-pompiers sont soit vétustes ou inadaptés. La plupart de véhicules se retrouvent à court d’eau avant même de circonscrire le feu. Il est donc impérieux de mettre sur pied une politique anti-incendie à laquelle tout le monde devra se soumettre.
Il sied de reconnaitre que la SNEL qui gagne pratiquement tous les procès contre ses abonnés, a une part de responsabilité importante dans ces incendies. C’est peut-être pour cela que les résultats de diverses enquêtes ne sont pas publiés parce qu’elles incriminent cette entreprise du Portefeuille. Comme pour dire que la responsabilité de l’Etat est entièrement engagée.
Réactions sur tweeter
Patrick Muyaya: Incendie du lycée Mwanga à Kolwezi, aucun cas de décès à ce stade, toutes les victimes sont prises en charge, enquête en cours pour déterminer les causes de l’incendie. Suivre communication du Gouvernement Provincial du Lualaba.
Fifi Masuka : En tant que mère, voir mes filles qui sont allées étudier se démener seules et trouver des issues afin d'avoir la vie sauve face à un feu impitoyable, cela me dévaste, je suis larmoyante et difficile pour moi de trouver des mots justes dans le vocabulaire de la race humaine pour exprimer le sentiment qui m'habite en ce moment. Pour l'instant je rends grâce à notre Dieu Tout-Puissant pour la vie qu'il donne encore à nos filles et transmets mes compassions aux parents d'élèves traumatisées. L'heure est à l'union de prière.
Denise Nyakeru Tshisekedi : J’ai suivi de près la situation de l’incendie qui s’est déclarée au Lycée Mwanga de Kolwezi que j’ai eu l’honneur de visiter il y a peu. Je suis soulagée d’apprendre par les voies officielles qu’aucune vie humaine n’est à déplorer. Nos prières et tout notre soutient accompagnent les familles des élèves blessées, la sœur Jeannine Ilunga, préfet des études et tout le personnel de cet établissement scolaire. Que Dieu nous garde!
Emma Muntu
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En déclarant la journée du 06 avril de chaque année comme chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national en mémoire du combat de Simon Kimbangu, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, peut visiblement compter sur le soutien multiforme, dans l’accomplissement de sa mission et, même, en prélude des élections à venir, de la grande communauté kimbanguiste d’ici comme d’ailleurs. Le décor a même été planté hier, à la Cité de l’Union Africaine, par Simon Kimbangu Kiangani, Chef spirituel de l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre par son Envoyé spécial Simon Kimbangu, vulgairement appelée église kimbanguiste, venu exprimer à son hôte la gratitude de toute sa communauté pour avoir honoré la mémoire de celui qui aura consacré sa vie à la défense de la cause des noirs. Simon Kimbangu Kiangani a appelé la grande communauté kimbanguiste à se ranger derrière le Président Félix Tshisekedi et à le porter dans leurs ferventes prières pour lui permettre de réussir sa mission à la tête du pays. Le Pape de l’église kimbanguiste s’est dit honoré par la décision du Président Tshisekedi qui, d’après lui, était inspiré par le Saint Esprit. Une bonification à Félix Tshisekedi en gestation ? Voyons voir…
La Pros.
*Un Kuluna aux arrêts, blesse la Maîtresse Kombila à coups de manchette, brise sa main et emporte son salaire. Le capitaine Lula de la police/ District de Bulungu a mis la main sur un Kuluna professionnel qui a failli tuer la maman Elyse Kombila, enseignante à l'EP/Bilili Etat, de la Paroisse Sainte Lucie. Ce Kuluna qui est passé aux aveux et garde encore, curieusement, tout son butin du crime en son propre domicile.
Partie pour retirer sa paie du mois de mars 2023, Maîtresse Kombila s'est rencontré sur son chemin de retour avec cet incivique qui l'a grièvement blessé en lui administrant plusieurs coups de manchette sur la tête, causant des blessures graves jusqu'à lui casser sa main droite et emporter tout son sac, son salaire y compris.
Ce crime odieux s’est déroulé, le mardi 18 avril 2023, non loin du centre Kiyaka.
Ensanglantée et presque mourant, cette maîtresse ramassée par des bons Samaritains, a été conduite au CS Kiyaka de la ZS de Vanga où elle reçut les premiers soins, la suture de ses plaies, l'immobilisation de son bras cassé, avant d’être évacuer ce jeudi 20 avril 2023 à l'hôpital, Evangélique de Vanga, sur instruction de la POLICE pour une meilleure prise en charge.
Le Dr John au chevet de la rescapée, a fait savoir que toute la tête et couvertes des plaies.
A en croire le capitaine Lula qui a auditionné la victime, " son état de santé nécessite des examens appropriés car ayant subi un traumatisme crânien avec plusieurs blessures graves qui ont laissé couler beaucoup du sang", a-t-il indiqué.
Et de poursuivre" je viens de transmettre les PV d'auditions au parquet de BULUNGU, où j'avais déféré le kuluna auteur de ces crimes pour que justice soit faite et que Mme Kombila Elyse, enseignante de son état, soit rétablie dans ses droits les plus légitimes ", a-t-il martelé.
C'est la famille de la victime alertée par le communiqué radiodiffusion de l'OPJ précité et instructeur du dossier, qui s'attelle à la prise en charge de la rescapée de cet assassinat gratuit.
Cette dame, devrait se rende à Sungu, après avoir reçu son salaire, pour s'occuper de sa fille malade et admise pour des soins.
Le danger du publi-reportage d'une paie des miettes
En l'absence des extensions bancaires, certaines organisations comme la Caritas Congo, ou les agents ambulants de certaines banques se servent des radios communautaires pour passer les messages de la paie des enseignants regroupés par pool ou zone géographique la plus proche.
Cette publicité alerte non seulement les criminels et expose dangereusement les professionnels du noble métier, mais créé la hausse de prix des biens de première nécessité spontanée pour la circonstance.
Pis encore, la date et le lieu indiqué pour la paie est transformé au rdv d’un marché de fait et des règlements des comptes, mieux de paiements des dettes, où les créanciers poursuivent les enseignants. Alors que la paie des gagnes-gros s’effectue sans tambour ni trompette. C'est ici que nous avons souligné que ce publi-reportage de la paie des miettes est dangereux. Les conséquences sont multiples et ce cas de figure en est une illustration poignante.
Appel à une justice correctionnelle pour éradiquer la criminalité dans le BULUNGU
Curieusement, contacté par les membres de la famille de la victime, le procureur prend plaisir de dire que : " le Kuluna devant ses offices est un grand criminel, il n'a rien pour réparer les préjudices causés, il ne faut même pas s'attendre à ce qu'il soit à mesure de rembourser les frais de soins de la victime". Qu'il a décidé de son propre Chef, le déférer devant le juge. "Et si le tribunal peut le condamner pendant un moment et d'en débarrasser"
Plus d'un observateur se demande, le procureur est sous quel ciel comme ça, pendant que l'état de la victime est très critique et est encore à l'hôpital ?
Comment peut-il prétendre qu'il ne trouve aucun intérêt de le garder au cachot du parquet parce que personne ne le suit jusque-là ?
Saisissant le Premier Président de la Cour d'Appel de Bandundu, un membre de famille écrit :"Votre honneur, nous nous interrogeons sur les motivations hâtives du procureur, patron de l'action judiciaire, qui semble sympathique à l'égard d'un criminel de renommé à sa connaissance, qui a failli tuer une femme âgée, juste à cause de son salaire qu’il a, du reste, confisqué ?
Nous avons tenu à vous informer pour qu’en cas des forfaits, nous tiendrons le procureur pour responsable vu ses penchants pour des raisons qui lui sont propres".
Et de poursuivre : « Depuis quand peut-on décidée, sauf en procédure de flagrance, pendant que la victime peine encore à annoncer les dernières couleurs de son évolution sanitaire ? S'il lui arrivait le pire, le procureur va-t-il relancer le procès ?
Comment peut-il n'intéresser personne et en l'absence de la partie civile, décider de son chef et selon le seul décret de sa pensée ?"
Le procureur près le tribunal de Grande Instance de BULUNGU ou près le Tripaix du ressort, ne devrait pas oublier qu'il est le bras séculier de l'État Congolais pour le rétablissement de l'ordre public pour la paix, une paix durable. Ils ont l'épée pour instaurer l'ordre et la paix. C'est le lieu de voir l'organe de la loi soulever son épée et de la meilleure manière pour que pareille situation ne se répète plus. Il s'agit là, d'un cas de flagrance à laquelle les milliers des victimes et paisibles citoyens s'attendent à une sanction exemplaire. Et la justice congolaise existe, elle fonctionne.
Quoi qu'il en soit, la place des criminels c'est en prison. Les kuluna en RDC, ont leur lieu de rééducation qui est Kanyama Kasese, où ils sont convenablement pris en charge par le Service National. C'est évidement, après avoir réparé les préjudices causés.
Rappelons que les cas de criminalité sont devenus récurrents dans le territoire de BULUNGU, jadis territoire pacifique et cosmopolite.
Mme l’Administrateur du Territoire a intérêt à ouvrir l’œil et le bon.
Almaf
Dans le souci de former la masse, l’institut panafricain cardinal MARTINO (IPCM) organise quatre formations par module qui se tiendront à l’université catholique du Congo (UCC/Limete), à partir du 13 mai 2023. Ce, en vue de donner l’opportunité à toutes les personnes qui veulent apprendre dans le domaine ci-après : Doctrine sociale de l’Eglise, Gestion des conflits et construction de la paix, Management et leadership chrétien, Ecologie et Responsabilités, à bénéficier de la connaissance.
La formation en enseignement social de l’Eglise vise à faire connaitre et comprendre aux participants la pensée sociale de l’Eglise. Ces séances d’enseignement porteront spécialement sur la dignité de la personne humaine, la civilisation de l’amour et le bien commun, les principes de la vie en société, le chrétien face au développement de la nation, la foi chrétienne et la politique.
Avec ces enseignements, les participants seront capables de s’imprégner des valeurs de la Doctrine Sociale de l’Eglise pour mieux exercer leurs responsabilités dans un style de vie conforme à l’Evangile, attestent les organisateurs.
La formation en résolution de conflits et construction de la paix, réconciliation et médiation
Etant un pays en proie à des multiples conflits qui causent souvent des morts, des déplacements massifs des populations, des pertes de biens matériels et autres, cet axe de formation vaut son pesant d’or, surtout pendant cette période préélectorale. Œuvrer pour la cohésion sociale, tel est l’objectif visé par cette formation. C’est ainsi que durant ces séances, on essaiera de comprendre le conflit, relever les défis du terrorisme, des religions et du dialogue interreligieux, évoquer les mécanismes de réconciliation et de changement social, épingler quelques attitudes pour faire face aux conflits sociopolitiques africains, proposer certains systèmes politiques africains et mécanismes des résolutions des conflits.
La formation en management et leadership chrétien
La direction des institutions, des entreprises ou des humains, en général, n’est pas un acquis, elle s’apprend. Tant que la société congolaise rêve d’un avenir meilleur, sa gestion mérite d’être confiée aux personnes bien formées, sachant propulser leurs collaborateurs à un rendement meilleur dans l’Eglise, dans l’entreprise et dans la société.
Voilà pourquoi, ce volet de formation portera sur les points suivants notamment l’art de diriger, le sens du travail et la gestion du personnel, la finalité de l’entreprise et la planification financière, les conditions de la performance de l’entreprise, l’éthique des affaires.
La formation en Ecologie et Responsabilités
En réponse à la dégradation de l’environnement et du dérèglement climatique constatés, cette formation envisage renforcer les capacités des participants à la sauvegarde l’environnement et de la planète Terre. Elle sera axée sur la lutte contre le réchauffement climatique, la gouvernance et la gestion et la gestion des ressources naturelles, les droits et les devoirs vis-à-vis de l’environnement, la gestion et la protection de l’écologie urbaine.
Eunice Maleka
Les chefs des confessions religieuses du Congo ont procédé le samedi 22 Avril, à la lecture de la déclaration concernant le contenu du mémorandum, introduit à l’intention des Présidents de deux chambres du parlement pour exiger la majorité absolue sur le vote de la loi Tshiani.
A l’issue de leur rencontre au siège de la communauté nationale islamique du Congo, le 06 Avril 2023, ils ont introduit un mémorandum à l’intention des Président de deux chambres du parlement congolais sur le vote de la loi Tshiani. Les membres de la société civile des églises et confessions religieuses ont été interpelés par l’état chaotique du pays depuis près de trois décennies à cause de ses ressources naturelles convoités par tous et cela tant sur le plan politique, sécuritaire que sur le plan social. Dans le souci d’apporter leur contribution à la situation sécuritaire dans l’Est du pays, les chefs religieux soutiennent la loi Tshiani, qui verrouille l’accès à la présidence et aux postes régaliens aux seuls compatriotes nés de père et de mère congolais. Pour eux, la nature de cette loi n’est ni discriminative, ni exclusive.
Dans leur mémo, ces Chefs des confessions religieuses recommandent à l’Assemblée nationale et au sénat ce qui suit :
-le vote à cent pourcent au parlement de la loi Tshiani qui non seulement n’est pas une nouvelle formule mais aussi et surtout, n’est pas discriminatoire, elle outrage personne ;
-le vote d’une loi qui protège les sujets congolais qui vont à l’étranger et plus particulièrement dans les pays frontaliers qui favorisent l’infiltration et l’invasion ; ordonner au gouvernement de la République de renforcer la sécurité à nos neufs frontières ; adopter l’irrévocabilité de la nationalité congolaise contenue xcdans la loi Tshiani ; l’appropriation de la mise en pratique par les députés nationaux, toutes tendances confondues de la recommandation de Dieu à son peuple, contenu dans le livre de deutéronome 17 ;14-15,nous citons :lorsque tu seras entré dans le pays que l’éternelle Dieu te donne, lorsque tu le posséderas et tu y auras établis ta demeure et que tu diras je veux mettre un roi sur moi comme toutes les nations qui m’entourent, tu mettra sur toi un roi que choisira l’éternelle ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères ,tu ne pourras pas te donner un étrange et qu’il soit ton frère…
Ruth Musau
Les professionnels des médias ne doivent aucunement oublier leur mission sacrosainte au sein de la société, celle d’informer, former, éduquer et divertir. Pour ce faire, en perspective de la Journée Mondiale du Paludisme prévue mardi 25 avril prochain, au cours d’un briefing organisé par PNLP et Sanru mercredi, les professionnels des médias ont été conviés à informer la population sur la disponibilité et la gratuité des antipaludiques dans le secteur public et SSC; sensibiliser la population à exiger le test (TDR) et les antipaludéens recommandés par le PNLP en cas de fièvre v ; Promouvoir les pratiques clés de lutte contre le paludisme (prévention , Dépistage et prise en charge).
D’après Michel Itabu, responsable de la communication PNLP, chacun d’entre nous a déjà été traité pour un paludisme, soit simple, soit grave ou a fait soigner un frère en ayant souffert, chacun d’entre nous s’est déjà absenté du travail pour cause de malaria, a eu à contribuer, directement ou indirectement, au traitement de la malaria. Donc, nous parlerons toujours de la malaria, cette maladie endémique qui n’épargne personne, qui a réussi à emporter dans l’au-delà certains princes et rois. Pour lui, le paludisme est l’une de plus vieilles maladies mortelles de l’histoire de l’humanité, causée par la piqûre du moustique anophèle femelle.
Objectifs du briefing des professionnels des médias consistent à faire reculer le paludisme par l’entremise des médias de briefer les journalistes sur le thème et sur les stratégies de la lutte contre le paludisme (LAP), Familiariser les journalistes avec les messages clés de la LAP, rappeler les responsabilités et les rôles des professionnels des médias dans la LAP en tant que ‘’médiateur’’ dans le FRP et communiquer avec la presse sur le paludisme. Pour cette année, le thème choisi de la Journée Mondiale du paludisme est : «Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme: investir, innover, mettre en œuvre» avec une grande concentration sur la « mise en œuvre ». Ainsi, ce thème n’écarte pas l’idée clé des thématiques de trois dernières années qui ont tournoyé autour : « Zéro paludisme commence avec moi !» et coulé en un engagement-pays : «Moi, je m’engage pour zéro cas de malaria dans mon ménage ! ».Donc, la JMP veut démontrer que zéro malaria est à la portée de tous les pays, de chacun de nous, car pour RBM: la malaria est évitable et traitable.
Le paludisme tue un enfant toutes les 2 minutes (Rapport OMS 2020). C’est la cause principale de morbidité et de mortalité chez les moins de 5 ans et les femmes enceintes. Parlant des indicateurs sanitaires/Rapports PNLP, en 2021il y avait 21.345.031 cas de paludisme (19.260.604 cas de palu simple et 2.084.427 cas de palu grave (10.407.197 cas de paludisme chez les enfants de moins de cinq ans) et 22.729 décès dont 15.297 enfants de moins de cinq ans, soit 67%. En 2022: 27.296.419 cas de palu dont 13.300.804 cas chez les enfants de moins de cinq ans et 1.209.537 cas chez les femmes enceintes ainsi que 24.880 morts dont 16.921 enfants de moins de cinq ans, soit 68%.
Mesures préventives
La Moustiquaire Imprégnée d’Insecticide à Longue Durée d’Action (MILD) est l’un de meilleurs moyens de se protéger contre les piqûres de moustiques qui transmettent la Malaria. Donc, la MILD vous protège et protège tous les membres de votre famille contre le paludisme. Car, le moustique qui transmet le paludisme (anophèle femelle) pique pendant les heures tardives de la nuit, généralement pendant le sommeil.La pulvérisation péri et intra domiciliaire est aussi un autre moyen efficace de se protéger contre la malaria (coût élevé). L’assainissement du milieu et la gestion de l’environnement. La prévention chimioprophylaxie (TPI) de la femme enceinte. L’orientation de tout cas de fièvre dans un centre de santé.
« Il vous revient, à votre tour, chers professionnels des médias, d’aller sensibiliser pendant tout ce mois d’avril, voire au-delà, sur les dangers du paludisme et les mesures préventives à prendre. Le paludisme est une catastrophe lente; il tue à bas bruit, donc en silence, plus que la COVID-19 », a exhorté le Responsable de communication du PNLP.
Rappelons que Serge Beltshika, Manager Marketing et Communication du Sanru a énuméré la mission ainsi que la contribution du Sanru dans cette lutte en République démocratique du Congo.
MB
*L'Université Saint Augustin de Kinshasa (USAKIN) mettra bientôt sur le marché du livre un ouvrage intitulé ‘‘promotion des langues locales et construction des identités culturelles’’. Il s'agit d’un mélange, d’une compilation d’articles en l’honneur du Professeur Damase Ndembe Nsasi, Prêtre et linguiste congolais.
Publié aux éditions du Centre de Recherches Pédagogiques (CRP), sous la direction de Faustin Diatezulwa et Innocent Badada, ce volume de 392 pages fait un état de lieu de la politique linguistique de la République Démocratique du Congo (RDC), et de la problématique de la promotion des langues dites nationales dans ce pays. Au cœur de l’ouvrage se trouve une affirmation importante : « la langue est un élément essentiel dans le développent d’une identité nationale et la construction d’une nation », comme l’articule Frédéric Khonde, chercheur en Relations Internationales, depuis l’université de Hiroshima au Japon.
Dans un communiqué publié lundi 17 avril, à l’attention de la population de la ville de Mbuji-Mayi, la société minière de Bakwanga a annoncé le début, dans les jours qui viennent, des travaux de réhabilitation de la centrale de Lubilanji. Financée par le Gouvernement et les partenaires extérieurs, cette réhabilitation consistera à la modernisation et au renouvellement des équipements par la firme Mighty Land, qui a signé un contrat de partenariat avec la Miba. «La crise de l’énergie électrique remarquée sur la ville de Mbuji-Mayi, depuis le 1er avril jusqu'à présent est due a la vétusté des équipements de production de la centrale hydroélectrique de Tshiala », renseigne ledit communiqué.
La Société Minière de Bakwanga a, par une lettre, ténu à exposer à la population de la ville diamantaire les raisons ayant entrainé la crise électrique qu’elle connait depuis le début de ce mois. Cette crise serait due au non remplacement des équipements de production de la centrale hydroélectrique de Tshiala où sont installées des machines datant des années 1933 et 1953.
Cette correspondance fait état des difficultés qu’a cette centrale à trouver des pièces de rechange de première nécessité disponible sur le marché étant donné que ces machines sont de la vieille technologie.
Les étudiants de l’Institut national des bâtiments et travaux publics, INBTP, ont manifesté leur colère lundi 17 avril 2023, suite à l’augmentation à une somme exorbitante des frais académiques. Chants contre le comité de gestion et des pneus brûlés ont caractérisé cette mobilisation estudiantine exprimant son mécontentement à l’encontre de cette décision.
Aucune activité n’a pu avoir lieu ce lundi à l’Institut National des Bâtiments et Travaux Publics après que la nouvelle sur l’augmentation des frais académiques soit parvenue aux étudiants de cet établissement supérieur. 770.000 FC au lieu de 475.000 FC pour les classes montantes et 325$ à payer dès le début de l’année pour les classes de préparatoire et pour les nouveaux étudiants, de quoi justifier cette protestation.
Ceci a conduit à un soulèvement d’étudiants furieux de voir quasi doubler le montant de frais payé l’année dernière. Les étudiants n’ont pas manqué de moyens pour faire entendre leur voix auprès des responsables de cette révision en se regroupant en masse devant le site de l’université, entonnant des chants et brûlant des pneus pour que les frais académiques soient rétablis au montant initial.
Lors de cette manifestation, l’on pouvait apercevoir Gauthier Lambuku, vice-président du conseil des étudiants de l’INBTP tentant tant bien que mal de calmer les ardeurs de ses collègues, atténuer leur colère et de désamorcer la situation. Il s’engage à cet effet de porter leurs désidératas auprès des autorités de cette alma mater, d’engager des discussions et de trouver des solutions adéquates.
Les étudiants restent tout de même indignés de constater cette décision soudaine et non justifiée de la part du comité de direction d’augmenter les frais académiques. A noter qu’aucun membre de ce comité directeur ne s’est présenté sur lieu.
Une telle mobilisation ne s’est plus fait remarquer depuis celle de l’année dernière suite au déguerpissement de pensionnaires des homes dans cet établissement.
Nathan Mundele
Dans le souci d’améliorer le social de ses cadres et agents, l'Etablissement public de Transport au Congo (TRANSCO), a signé un accord de partenariat avec la Générale d'Activités Diversifiées au Monde, afin que les travailleurs de TRASCO bénéficient des crédits parcelles. Ladite signature a eu lieu lundi 17 avril dernier au quartier général de Transco à Masina Siforco.
En présence de M. Cyprien Mbere, Directeur Général de TRANSCO et de M. Kalonzo Cienda Thaddée, Gérant de l'Entreprise GADM, les deux parties ont signé ce protocole d’accord. Les dimensions des dites parcelles sont de 20/20.
A en croire ce présent protocole d’accord signé entre les deux entreprises partenaires, les livrets parcellaires seront livrés 12 mois après l'acquisition officielle des terrains et seront accompagnés de 1000 blocs de briques et 10 sacs de ciments pour permettre aux bénéficiaires d'aménager les espaces acquis au quartier Kinkole, dans la commune de la N'sele.
A l’issue de la réunion du mardi 18 avril dernier, la Commission chargée de fixer les frais académiques a décidé que les étudiants des classes de recrutement payeront 340 dollars américains contre 315 USD pour les classes montantes à l’Université pédagogique nationale (UPN). Ces frais fixés en dollars américains, seront payés en francs congolais au taux du jour comme l’exige la circulaire n°024 du MINESU. Seulement un groupe d’étudiants mécontents, a tenté de manifester en exigeant le payement de ces frais au taux de 20. Il a été demandé aux étudiants de s’impliquer davantage pour barrer la route à tous les pêcheurs en eaux troubles et à dénoncer tout comportement tendant à perturber la quiétude sur le campus et à faire du chantage sur les enseignants.
Ci-dessous, l’intégralité de la Communication du Président de l’ACS-UPN.
Communication du Président de l’ACS-UPN
Estimés collègues bonsoir,
En début de la matinée de ce jour, Il s’est tenu une réunion de la commission chargée de fixer les frais académiques. Après débat et considérations sur les différentes propositions des montants soutenus par les composantes (Présidence de la commission, APUPN, ACS, APATO et Coordination estudiantine), un consensus a été trouvé. Les montants suivants ont été acceptés par tous et un procès-verbal y relatif a été signé.
*La Suisse prend en mai 2023 la présidence rotative du Conseil de sécurité des Nations Unies élargi, conseil constitué de 5 pays permanents et 10 pays non permanents. Elle succède de ce fait au Gabon. D’où, la visite de son Chef d'Etat Alain Berset en RDC, précisément à Kinshasa (où il a échangé avec son homologue congolais Félix Tshisekedi), à Bukavu (où il a rencontré notamment Dr Denis Mukwege à l'hôpital de Panzi) et à Goma (où il a visité des camps de déplacés de guerre).
Au cours de la conférence de presse co-animée avec Félix Tshisekedi le jeudi 13 avril, il a entendu ce dernier exclure toute possibilité de dialogue avec le M23. « _Il n’y aura pas de discussion avec les responsables du groupe armé (…) C’est au moyen de ce genre de dialogue que les gens qui manipulent ce groupe nous infiltrent pour créer des revendications fallacieuses pour nous attaquer », a-t-il déclaré.
Pays de référence en négociations délicates, la Suisse est comme avertie !
Faut-il encore que la RDC, elle-même, soit également suffisamment avertie des conséquences du statut de « catastrophe humanitaire ».
En effet, quand un pays se le fait coller, il perd certains droits. Dont celui, fondamental, de souveraineté. On l'a vu avec le Bengadesh, au Kosovo, en Ethiopie, en Somalie, au Soudan, etc. C'est ce qui a donné naissance au fameux droit d'ingérence humanitaire initié par Bernard Kouchner.
Ce droit a pour singularité de soustraire de l'autorité établie la zone atteinte par l'insécurité humanitaire.
Quelle différence peut-on établir entre, par exemple, Darfour et Rutshuru car ayant les deux le même décor ?