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Ouverture de la Réunion Paritaire Nationale 2023, OGEFREM : William Kazumba encourage les participants à formuler des recommandations réalistes et à veiller à leur exécution

Suite à la demande formulée par la Délégation Syndicale de l’Office de gestion du Frêt Multimodal (Ogrefem), il s’est tenu ce mercredi 15 mars au cercle Elais, la Réunion Paritaire Nationale 2023, afin de tabler sur les revendications et les attentes du personnel. Sur base de nombreuses attentes et des défis multiples, les cadres, délégués syndicaux ainsi que leurs partenaires devront au cours des trois jours trouver des solutions, qui tiendront en compte l’intérêt de l’OGEFREM dans les prochains jours.

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Sous la facilitation d’OSISA ONG, RDC : la FENAPHACO réussit à faire vacciner plus de 15.000 personnes vivant avec handicap

Dans le cadre du Projet d’appui à la lutte contre la désinformation et la facilitation d’accès aux services de santé des personnes vivant avec handicap pendant la période de Coronavirus, la Fédération nationale des associations des personnes handicapées du Congo (FENAPHACO-HANDICAP/CONGO) a procédé, avec l’appui financier et logistique de OSISA, à la vaccination de 15 391 personnes vivant avec handicap (PVH) dans les provinces de Kinshasa (4 639) ; Kongo-central (3 128) ; Kasaï-central (2 877) ; Kwango (1 786) et Kwilu (2 961). A travers ce projet, la FENAPHACO tenait à contribuer à une meilleure protection des personnes vivant avec handicap et les personnes atteintes d’albinisme, pour l’accès aux bonnes informations sur la Covid-19.
Me Patrick Pindu-di-Lusanga, coordonnateur national de la FENAPHACO a présenté, ce mardi 14 mars 2023, en présence des leaders des associations des PVH de Kinshasa, au siège de la FENAPHACO au quartier Mombele dans la commune de Limete, présenté le rapport lié à ce projet, mis en œuvre pour faciliter les PVH d’avoir accès au vaccin contre la Covid-19 et aider les autorités politico-administratives et les autorités sanitaires, de pouvoir prendre toujours en compte la question du handicap dans les politiques publiques tant au niveau national que provincial de la santé.
D’après Me Pindu, les cibles de ce projet sont les PVH de la RDC, dans les provinces d'intervention; les personnes atteintes d'albinisme ainsi que les accompagnateurs et membres des familles des PVH et des personnes atteintes d'albinisme. Dans ce projet, parmi les résultats attendus par la FENAPHACO, figure en premier lieu, celui lié au changement dans les croyances aux fausses nouvelles et aux théories qui attestaient que le vaccin contre le coronavirus était en train de tuer.
D'autre part, la FENAPHACO cherchait à faire accepter ledit vaccin auprès des PVH en RDC, en particulier dans toutes les provinces d'intervention, en dehors du changement dans l'accès aux soins de santé pour les PVH, à partir des autorités sanitaires et le personnel soignant. Pour Me Pindu, ce dernier viole dans la plupart des cas, l'article 25 de la Convention des Nations Unies relatives aux personnes handicapées ainsi que l'article 17 de la Charte Africaine des droits de l’homme.
Jules Ntambwe

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Guerres à répétition, massacres et agression rebelle, RDC : Thierry Michel relate le calvaire imposé aux populations de l’Est

Après sa sortie, il y a peu, le film ‘’Empire du silence’’ du réalisateur Belge Thierry Michel a été projeté, jeudi 9 mars 2023, en la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa. Un long métrage pour la mémoire qui, selon l’auteur, permet de mieux comprendre les enjeux de ce qui se passe aujourd’hui dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Pour lui, ce film est un contre oubli pour réparer les problèmes.
S’exprimant dans ce film, le réalisateur est revenu sur des sujets choquants comme la guerre de 6 jours à Kisangani, les violences au Kasaï avec les Kamwena Nsapu. Ce qui a causé une mort tragique de Zaida Catalan et Michael Sharp, tous experts de l’ONU qui enquêtaient sur la situation sécuritaire préoccupante en RD. Congo
En outre, Thierry Michel a exploité les illustrations du prix Nobel de 2018, Dénis Mukwege, sur les actes d’atrocité endurés par la population dans l’Est, plus précisément à Lemera. «Dans la nuit tragique du 6 octobre 1996, des rebelles ont attaqué notre hôpital à Lemera, en République Démocratique du Congo. Plus de trente personnes tuées. Les patients abattus dans leurs lits à bout portant. Le personnel ne pouvant pas fuir, tué de sang-froid. Je ne pouvais pas m’imaginer que c’était le début.
Obligés de quitter Lemera, nous avons créé l’hôpital de Panzi à Bukavu où je travaille encore aujourd’hui comme gynécologue-obstétricien. La première patiente admise était une victime de viol ayant reçu un coup de feu dans ces organes génitaux (…), c’est au nom du peuple congolais que j’accepte le prix Nobel de la paix. C’est à toutes les victimes des violences sexuelles à travers le monde que je dédie ce prix », déclare le Docteur Mukwege dans son allocution reprise dans ce film.
Pour rappel, Thierry Michel est un réalisateur belge de cinéma, Né le 13 octobre 1952 à Charleroi. Il est essentiellement un cinéaste de documentaires politiques et sociaux. Il est l’auteur des films tels que « Mobutu du Zaïre », « l’affaire Chebeya, un crime d’Etat » ; « Congo river» ; « Katanga, la guerre civile ».
Il sied de noter que ce film part de la fin des années 90 avec la chute du Président Mobutu ; les conséquences du génocide rwandais dans la partie Est de la RDC où des tueries sont perpétrées jusqu'à ce jour.
Israël Boma

Guerres à répétition, massacres et agression rebelle, RDC : Thierry Michel relate le calvaire imposé aux populations de l’Est
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L’ontologie congolaise révélée dans une crise politique aux racines ego-narcissiques, RDC : un Mouvement Républicain du Transsubstantialisme s’impose !

(Par Hubert Kabasu Babu Katulondi, Libre-Penseur et Ecrivain, Initiateur d’AGIR NEW CONGO)

*Dans l’atmosphère de la discursivité nihiliste, assortie de répugnantes apories politiciennes, un rayon additif d’espoir pour la RDC me fut offert le samedi 4 Juillet 2020. Pendant que la conscience collective était en train d’être infectée avec les platitudes abjectes d’indécentes adversités du pouvoir, une compatriote était préoccupée par la problématique de l’ontologie Congolaise. Avec sa voix légèrement veloutée, porteuse d’une tonalité de chanteuse de Jazz, elle articula la problématique en s’interrogeant sur la relation ontologie et politique congolaise.
Pendant qu’elle parlait mon intellect disséquait ses propos en captant l’immédiateté et la profondeur de la causalité : une ère d’espoir étiolée dans la désillusion inhérente aux inepties politiciennes. Quel genre d’Etres sommes-nous en quintessence ? Quelle est notre ultime substance ? Certainement ce questionnement a taraudé l’Esprit de notre sœur, produisant ruptures et amenuisements de sommeil. Qu’avons-nous en quintessence ? Que portons-nous dans nos « protocoles profonds » pour reprendre l’expression du philosophe-théologien Ka-Mana, pour convertir une ère d’espoir pour un nouvel élan en moment de brumeuses contradictions vaudevillesques ?
Dans la convivialité, les différents participants à cette session cogitative à la Française (en model cercle de pensée des Lumières style «Salon Condorcet»), explorèrent plusieurs aspects. Le captage de l’ontologie comme substance première, comme l’Etant quintessentiel d’un peuple. L’ontologie comme donnée identitaire et intersection de l’humanité congolaise, la carence en sensibilité collective sur cette problématique, l’expérience Française de la réconciliation avec les Allemands qui furent leur nation-Némésis après la période des guerres, furent été explorés. La thèse de la déficience-inconscience ontologique a été formulée en conjonction avec l’argument de la quête de « L’Homo Congolus » sur l’échelle de la plénitude sapiensale. Cela, au regard des progrès et conquêtes tant philosophiques, des exploits scientifiques et technologiques, ainsi que les percées démocratiques, économiques et sociales, réalisées par l’homo sapiens sapiens, comme brillamment démontré par Yuval Noah Harari (Sapiens: A Brief History of Humankind, Harper, 2015). Pendant que les nations, même africaines, conçoivent les modalités de leur réinvention sociétale fulgurante dans la période post-covid-19, telles des hordes médiévales, les politiciens congolais, eux, divaguent sur les meilleurs stratagèmes politiques à concevoir pour anéantir leurs adversaires. Et tout un peuple, surtout à Kinshasa (devenu le foyer d’une intellectualité au rabais avec des professeurs denormativisés, porteurs des savoirs mémoriels et l’intelligence instrumentale) est emballé dans ces égarements obscurantistes. Bon Dieu ! On nous a ramené en 1960. Et nous risquons de dégringoler dans un autre Armageddon ! Il fragmentera la RDC d’une manière irréversible. On ressuscite, on recycle, des politiciens reliques, et une horde d’académiciens en obsolescence épistémique-intellectuelle, comme sources des repères du nouveau régime. Ils prescrivent une politicaillerie retardataire pour féodaliser la république. Et un professeur en péremption paradigmatique conceptualise cela comme « le pragmatisme politique».
Au retour chez moi, mon cerveau m’imposa son mode réflexif automatique au-delà de ma ferme volonté de fermer les yeux. Au détour d’une plongée cogitative : tiens ! Mais, cette sœur ! Une Simone de Beauvoir Congolaise. Sa préoccupation n’est pas exclusivement philosophique. Elle est éminemment ancrée dans le concret au sens de l’ontologie appliquée à l’Etre Congolais. Celle-ci est saisie par Colin Hay comme la partie de la philosophie qui explore l’Etre dans son essence, sa nature et ses caractéristiques (Political Ontology. The Oxford Handbook of Political Science. Edited by Robert E. Goodin. 2011). A écouter attentivement les idées des participants, y compris des amis européens (dont un est détenteur d’une fascinante connaissance de la musique congolaise, passion que je partage avec lui comme guitariste), l’ontologie c’est la voute, la racine, de l’Etre phénoménal. En d’autres termes, la thèse première de cette compatriote est que nos contradictions-contractions, mais aussi nos exploits souvent suivis des régressions, reflètent aussi un problème qui se situe au niveau de notre Etre premier. Dans cette optique, son interrogation est hégélienne : la concrétude est le reflet de l’état-étant (dans l’Etat), de l’Existant premier, de la conscience. Elle a proposé non seulement une problématique quintessentielle, mais aussi de l’ordre de la pensée. Là où nous devrions commencer : la pensée sur la substance de l’Etre, ensuite la pensée sur l’opérationnalisation existentielle, et la pensée prospective dans la durée – comme un des participants l’avait si bien relevé. Dans ma cogitation j’ai épinglé deux aspects relatifs au cas concret de nos contradictions-contractions : la déficience-inconscience ontologique congolaise et la nécessité de déclencher un mouvement intellectuel transsubstantialiste.
1. La déficience-inconscience ontologique congolaise
L’illogisme, l’immoralité, l’insalubrité, l’adversité politicienne abjecte ego-narcissique, des contradictions non fondées sur l’antagonisme idéologique ou les différences sur les projets, sont autant des réalités visibles tangibles caractérisant la majeure partie de Congolais et leurs dirigeants. Incapacité réelle de concevoir et de réaliser des exploits et de les élever aux strates supérieures d’amélioration et de consolidation. En 60 ans d’indépendance, des progrès ont été réalisés aux époques précises, notamment la prouesse du pré-décollage économique sous Mobutu en 1978 (avec un PIB de $15 milliards), la démocratisation régénérative et le replacement du pays sur la piste de l’émergence, de 2001 à 2018. Impensable en RDC pendant 58 ans, l’alternance pacifique à la tête de l’Etat a été réalisée en 2019. Mais, aujourd’hui, avec quelques réalisations épi-phénomènales, la société est cependant plongée dans des incertitudes par rapport à l’horizon de l’émergence jadis projetée (par d’innombrables experts et organisations internationales) à 2030. Quel que soit l’angle par lequel on capte cette réalité des contradictions-contractions en 2019-2022, la question ontologique est : nous sommes le reflet de quel Etre quintessentiel qui serait en train de nous « existentialiser » sur un tel mode d’infécondité en organisation et production moderne et durables ?
Les Congolais n’ont aucun problème de déficience biophysique ou neurocérébrale qui causerait les carences sociétales actuelles. L’homo Congolus est donc porteur de toutes les structures et mécanismes anatomiques, et physiologiques de la catégorie universelle en phase avancée appelé l’homo sapiens sapiens. Cependant la dimension ontologique se réfère à la substance immatérielle de l’Etre qui fait de lui l’Etant distinct qu’il est. En d’autres termes c’est la teneur matricielle, le protocole profond « kamanien » qui pose problème. De tous temps, le captage ontologique a été opéré à partir de l’observation d’une existentialité. L’ontologique n’est nullement une sorte de catégorie nouménale déchiffrable par une sorte de transe métaphysique. Certes, l’existence en elle-même, de par l’incidence sociologique et environnementale, peut moduler ou modeler une opérationnalisation de l’Etre. C’est-à-dire que l’on ne peut pas déduire les données ontologiques à partir de l’existentialité avec la présomption d’une cognition porteuse de véracité absolue.
Sous cette lumière, l’Etant essentiel dans le congolais, activateur de son existence, peut se cerner sur le champ ontologique par les substances idéiques et les données de la pensée matérialisée. A ce sujet, sans prétendre produire un système philosophique novateur ambitionnant une résolution définitive et impeccable de cet énigme, je me contenterais (en toute humilité) de proposer la thèse d’un système idéique symbolique plutôt que conceptuel dans l’ontologie congolaise. Au plan des données activatrices de la pensée, je cernerais un mode de pensée extrapolatif plutôt qu’analytique. En d’autres termes, les congolais, surtout tel qu’observés dans leur discursivité politique (particulièrement dans les réseaux sociaux), semblent avoir un Etre superstructurel essentiellement porteur des idées-symboles, plutôt que des idées-concepts. La première catégorie est imagée, superficielle, sans norme opératoire imposant un impératif rigoureux d’intelligibilité. La deuxième catégorie est substantielle. Elle opère avec des notes d’intelligibilité exigeant absolument « une conformité relationnelle Esprit et réalité » dans la concrétude («adaequatio rei et intellectus » de Saint Thomas d’Aquin)
On se trouve ici, dans une certaine mesure, dans «l'ontologie politique de Martin Heidegger » (Pierre Bourdieu, 1975). Sous cet angle, on pourrait asserter qu’il y a absence de censure dans la structure sociétale sur l’impératif de la conformité de l’intérêt expressif de type politicien avec la norme contractuelle du langage dans sa prise sur la réalité ou sa production de la réalité tangible. Ainsi par, exemple, on parle « coalition » (Union Sacrée de la Nation, par exemple) censée être une coagulation de vision, des acteurs, pour des projections et projets communs de progrès collectif, alors que les opérateurs de ladite coalition ne sont en réalité que dans un échafaudage-attelage politicien servant un « intérêt expressif » en déphasage avec la norme quintessentielle véridique du concept et la matérialité d’une coalition. C’est aussi à ce niveau que l’aspect de la pensée extrapolatif se dévoile. Tout l’Etre est sur le mode de la transposition symbolique, au lieu de la construction intellectuelle permettant une matérialisation aussi véridique que normative d’un concept. On se retrouve devant une réalité ontologique, anthropologique et politique dramatique : toute la société est dans une fausse conscience productrice des opérationnalisations organisationnelles et institutionnelles aléatoires-infécondes. Et les politiciens sont dans des distorsions cognitives non éloignées des hallucinations démentielles porteuses du syndrome messianique. Chacun se veut le sauveur, même ceux qui n’ont rien produit de structurant ou de systémique. Et dans ce populisme ambiant, avec un périlleux militantisme réfractaire à la logique, à l’analytique, la Res Publica est catapultée à l’âge de l’obscurantisme et du monoideisme médiéval. Toute la société subie dans des gémissements abasourdissants le dictat de la horde et des ancrages dans les allégeances primaires – on sublime cela comme du « pragmatisme ». On est sorti de la République comme «espace de l’éclosion de la raison, de l’éthique et de l’esthétique » dans le prisme Kantien.
2. L’impératif d’un mouvement républicain du Transsubstantialisme congolais
Une observation universelle et intemporelle : toutes les nations ayant réalisé des mutations politiques, économiques et sociales remarquables et durables, ont été impulsées par les mouvements ou les dynamiques spirito-intellectuelles. De la Renaissance aux Lumières productrice de l’ère moderne (et post-moderne, en dialectique), sous fond d’un christianisme remodelé par infusion scholastique, ayant produit la civilisation occidentale contemporaine, en passant par le Shintoïsme, le Confucianisme-Taôisme, ayant servi des ressorts au développement au Japon et en Chine, l’évolution fulgurante de ces sociétés ne s’opère pas ex-nihilo. Et plus remarquable encore, les idéologies et les techniques scientifiques sont venues se poser (ou se féconder) par les systèmes spirito-intellectuels préexistants. Cela a produit, comme les expériences des miracles des Tigres Asiatiques le démontre, une synergie entre le préexistant (qui est aussi une construction primordiale) et les systèmes idéologiques ou institutionnelles modernes. Ces derniers sont tamisés, réorientés, adaptés, par le corpus de référentiels normatifs premiers, pour une productivité intellectuelle et matérielle remarquable. L’une des aberrations des théoriciens et autres experts du développement en Afrique, voire des pseudo-panafricanistes, est la prescription des paradigmes de développent dans le hiatus ontologique et la répudiation irraisonné des systèmes modernes universels, sans construction d’un pré-Etant – quel l’on appelle dans des incantations pseudo-philosophiques infécondes depuis 1960.
Sous cette lumière donc, mon argument est que les déficiences fondamentales, premières, quintessentielles révélées ci-haut, imposent une modalité de réinvention ontologique, capable de nous permettre de mieux maitriser les systèmes de pensées, les paradigmes politiques et économiques, voire technologiques, à partir d’un arsenal référentiel de base. A cet effet, je propose l’adoption du Transsubstantialisme Congolais comme mouvement philosophique, fondé sur l’ontologie rationaliste congolaise, nourrie par la Maât Kémétique (Egyptienne) comme cosmogonie en conjonction avec l’imaginaire d’Ishango, la puissance de la Force Vitale Bantoue : nos Esprits peuvent déceler, dévoiler, inventer, produire, innover. C’est l’âge de l’élévation de l’Homo Congolus » à la strate supérieure où il devient le Muntu idéalisant et matérialisant son monde selon sa cosmogonie. La Maât qui est éminemment Africaine, et qui a inspiré les Grecs et les Romains (Bernadette Menu, «Maât, ordre social et inégalités dans l’Égypte ancienne, 2015), peut raisonnablement servir de référent premier à notre réinvention ontologique.
Conclusion : le développement accéléré et durable est possible par la réinvention ontologique congolaise
Dans plusieurs cogitations, j’ai recouru à la théorisation de l’illustre Philosophe Congolais Valentin Mudimbe sur l‘Invention de l’Afrique (The Invention of Africa Gnosis, Philosophy, and the Order of Knowledge, Indiana University Press, 1988), pour y puiser la thématique de la Réinvention du Congo. Dans cette optique, la réinvention du Congo passe par une reconceptualisation-reconstruction ontologique qui définit et détermine notre Etre essentiel tant dans sa contextualité que dans son aspiration à la contemporanéité (qui devrait nous amener aux productions des standards aussi mondiaux). Aujourd’hui, dans cette dispensation spirito-intellectuelle doublement obscurcie par les hallucinations politiciennes et les effets affaissants de la Covid-19, la République a perdu la raison : elle est dénuée des référentiels superstructurels de l’action. Il y a absence de leadership réflexif. On nous impose des slogans comme référents de l’action collective au lieu d’une vision canonique. Une République sans arsenal conceptuel directeur de la pensée et de l’action. Nul ne sait dire aujourd’hui, où est l’Esprit ou l’Ame du Congo. L’Eglise, les Institutions Etatiques, l’Armée, l’Université, l’Entreprise, la Famille, l’Ecole, la rue, le parti, sont tous porteurs des mêmes apories et pathologies. Vacuité en leadership luminescent. Une République sans « Gardiens » (Platon, La République), ces porteurs de la flamme Prométhéenne illuminant la société. Pour enclencher une dynamique des mutations profondes structurantes et propulsant, le transubstantialisme est une auto-reprogrammation « Imhotepienne » pour une permanente transformation et innovation existentielle. C’est toute notre substance qui doit être remodelée, renouvelée. Le transsubstantialisme Congolais est un rationalisme éthique, esthétique, épistémique, et créatif qui peut faire de nous des convertisseurs des idées cohérentes en actions matérielles tangibles conformes aux normes technoscientifiques contemporaines. Et pour puiser chez Noah Harari, nous ne pouvons réaliser des accomplissements aux standards mondiaux qu’en atteignant la plénitude de notre statut d’homo sapiens-sapiens, le seul Etre à produire un imaginaire, à y croire et à le matérialiser.
Imhotep Kabasu Babu Katulondi, Libre-Penseur et Ecrivain, Initiateur d’AGIR NEW CONGO

 

L’ontologie congolaise révélée dans une crise politique aux racines ego-narcissiques, RDC : un Mouvement Républicain du Transsubstantialisme s’impose !
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Le Roi Yansi aux populations de Kidzwem, de Luzubi, de Kimpanda et de Djuma : '' LES GENS D'AILLEURS VIENDRONT CHERCHER VIE ICI ''*

*Arrivé au port de Djuma aux environs de 20 heures avec, à ses côtés : Une partenaire européenne de nationalité française ; Monsieur Benjamin MULATA GABATI, son Garde et Responsable en chef du protocole royal ; Monsieur Prince MOKA, son cadet et proche utile de coopération ainsi que le chef de presse et de communication royale, ce 23 février, après une modification judicieuse du programme pré-annoncé dans le communiqué royal officiel du vingt-et-unième jour du même mois, Sa Majesté Mfúm Ntwál MOKA NGOL MPAT'I 1 èr a eu, au cours de ses différentes allocutions, maille à partir avec tout esprit de soupçon oisif au sein de son grand territoire royal. Le MWIL A NÈN a procédé de l'abstrait au concret, de la théorie à la pratique, pour faire montre d'une exemplarité sommitale. Il a, en plus de ces choses, prêché sa vision inclusive, développementale et d'embellissement devant des publics non-malentendants.
Tout a bien commencé au Guest House où il devait loger. D'ailleurs, c'est à peine même qu'il arrivait, qu'il s'est trouvé en face d'un Révérend Pasteur de la communauté ecclésiastique de l'AEFA, un des missionnaires efficaces dont les principales attributions ministérielles sont de prolonger les zones d'implantation de ladite communauté et, aussi, d'apporter un nouveau souffle à l'évangélisation actuelle, formant des véritables chrétiens, ceux par qui le développement de toute la nation doit passer.
Sous un climat de surprise et étonnement, sans gêne aucun, ces deux personnalités, leaders d'opinion, vont échanger autour de telles questions pendant près d'une heure et demie. Cependant, fort a été de constater que le mfúm ntwál y accordait, au-delà du temps, son énergie. Prêcher que l'homme doit travailler, que l'homme doit inventer, que l'homme doit s'organiser, que l'homme doit, à côté de ses pairs, mettre sa main dans la pâte, associer son effort à ceux des autres pour le bonheur de tous, cet idéal que l'on poursuit chaque matin tout comme chaque soir : Voilà la quintessence de ce dialogue imprévu mais utile puisqu'il s'est agi des faits non pris par hasard, mais qui seraient déjà planifiées par les différents services de sa cour. Ça, c'est ce qu'il aurait toujours recherché. Des gens qui non seulement l'inspirent mais qui peuvent se joindre à lui pour l'accompagner à aller au bout des missions qu'il s'est assignées depuis le 28 novembre 2022, jour retenu comme celui de son couronnement traditionnel. Le mfúm ntwál veut porter ses sujets au-devant de leurs responsabilités constructives. Vouloir le changement et le voir, ce n'est pas la même chose. Il n'y a plus eu tombée de manne céleste depuis les époques bibliques. Aujourd'hui, il faut travailler comme pour soi-même. Ne pas y attendre autre paiement en dehors de l'amélioration de son petit milieu très individuel. Cette évangile qui a plu à Sa Majesté, sera ainsi prêchée dans tous les domaines ecclésiastiques qui élisent domicile à l'intérieur de royaume de Bankie. Les portes ayant été largement ouvertes à tous, et l'équipe du Mfúm Ntwál, et tous ceux qui y étaient présents, ont entendu et compris l'importance de la solidarité dans les appels incessants que son excellence compte ne pas stopper pour l'instant, envue de consolider l'esprit de bâtir ensemble, soi-même, un titan bonheur au coeur de son milieu naturel de vie.
En dehors de cela, le mfúm ntwál a respecté, sans respirer, le programme du terrain, celui pour lequel il s'y était rendu.
Ainsi, fut-il dit dans les annonces du Royaume de Bankie, le Roi des Bankie a apporté la pompe à eau à Djuma. Mais attention, son installation n'a pas tout de suite débuté, en attendant l'arrivée des ingénieurs. Et, d'ailleurs, il a eu retournement de la situation le même jour qu'il arrivait à Djuma. La jeunesse djumatracienne n'aurait pas montré assez de volonté pour accueillir et accompagner les belles aspirations royales axées, dans un premier temps, autour de l'élargissement et embellissement de la route qui part de Djuma à Sia, ces deux missions catholiques populaires de l'espace yansi. Cette route passe par des villages tels que, dans l'ordre d’emplacement, Djuma, Kimpanda, Luzubi et Kidzwem, considérés comme prioritaires dans le programme son programme en raison de leurs renoms. Cette jeunesse djumatracienne, interpellée maintes fois par la Soeur Solange NGAKIER et Monsieur François KAKINA, tous deux, membres du comité restreint de pilotage des activités de son excellence pour la mission de Djuma. Ignorants ou pas, ils n'ont sûrement pas fait quelque chose. La logique du Mfúm Ntwál qui est telle que << la participation de tous sur chacun de pas : chacun apporte une pierre, la sienne propre, pour construire sans trop de difficultés l'édifice du peuple Yansi...>>, aurait fait que le mfúm ntwál était obligé de se pencher d'abord à ceux qui lui ont manifesté la moindre volonté sans qu'ils soient obligés par les forces de la tradition qui pouvaient réserver tel ou l'autre sort, au cas où c'était une véritable délibération. Au lieu que tout part de Djuma, ce sont ces raisons qui feraient que l'ordre de milieu dans les actions de l’ambassadeur sera interverti. Le mfúm ntwál décidera que tout part de kidzwem, la capitale de son royaume de Bankie, encore trop profondément rurale aujourd'hui. Ainsi, pour Kidzwem, in extremis, en y allant, la cour avait fixé des points qui devaient être respectés dans leurs accomplissements. Il s'agit de : La rénovation de l'école primaire 2 de kidzwem et de l'école secondaire dit '' Institut Ngakana'' ; L'adaptation sur place d'une trésorerie adaptée aux conditions du travail à abattre dans les prochains jours ; La mise en effet de l'eau potable grâce à la pompe à eau redessinée à Kidzwem ; Le paiement d'encouragement pour le groupe de cents personnes qui ont répondu à l'appel implicite du roi pour travailler la route qui attend recevoir du goudron dans les prochaines échéances avec les techniciens arabo-egyptiens et européens ; La construction de quatre fours à pain dont la concrétisation est prise dans un rendez-vous mensuel prochain ; La visite et inspection de terrains de l'hôpital ainsi qu'examen des plans faits ; La question relative à la chambre froide ; Le lancement de réfection du terrain de football ; L'achat de deux balles de football de la.marque Erea ; La réouverture et disponibilité des bourses d'études à l'Union européenne, en Egypte et en Turquie pour les cycles de licence et de masters et, enfin, le sarclage et mise en place des bornes autour du domaine royal.
C'est avec un pareil programme que le Roi empiéter de nouveau son espace royal. Mais disons aussi, de façon fort martelée, que le Roi était attendu par une foule bien plus nombreuse que jamais le jour de son arrivée. Certes, au moment où il descendait du bac il n'y avait plus grande-chose, mais la population l'attendait depuis 15 h, comme annoncé dans le communiqué, avant de croire que ce temps passé, il n’allait plus ce jour-là. Grâce, aux efforts de resensibilisation nocturne que Monsieur Evariste MOKA s'est attaché de faire, le roi a vu une population pas mal nombreuse venir à son accueil, constituée, pour beaucoup, des adultes. C'est à partir de ces moments que les pensées de chaque membre de l'équipe royale vont s'orienter vers Kidzwem, dont le départ devait avoir lieu le lendemain matin même.
À Kidzwem, la jeep royale, un Land cruiser efficace, s'est arrêté devant la maison construite par le défunt père Guy Barthélémy MOKA. C'est là que le mfúm est descendu pour faire pieds, accompagné des Kidzwemois jusqu'à la maison du préfet Bernard MAMPUYA KIBUBA. Cette maison qui abritera le séjour royal est, en tout, différente de toutes autres, celle de feu Guy-barthelemy MOKA exceptée. Elle est bâtie avec un plan architectural assez moderne qui lui vaudrait une comparaison courageuse d'avec celles de grandes villes comme Kinshasa, Kikwit, Bandundu-ville ou encore idiofa. Son esthétique, sa beauté rappelle les mythes pyramidaux d'anciens temps. Ses tôles teintées de rouge et de gris, d'un côté mêlés et de l'autre séparés, ses trois chambres ainsi que son salon un peu luxueux meublé des bois, si l'on ne s'abuse, d'ébène lui font, tout de suite, une meilleure habitation villageoise. Cette même soirée, devant une foule de plus de 2000 personnes, le Roi tiendra son premier discours-prédication. Le Roi insisté sur le fait que les Yansi doivent se remettre à mesure de reprendre leur cours évolutif comme le stipule la vraie histoire de leurs ancêtres. Avec des mouvements de gauche et de droite, il s'adresse à la population de kidzwem, venue non seulement pour l'écouter mais pour palper du doigt ses réalisations : Il leur avait promis plusieurs choses...
Pour le mfúm ntwál des Bankie, toute l'humanité est vouée à la mort, lui y compris. Cependant, il veut qu'à sa mort, sa dépouille soit conduite sans obstacle à Kidzwem pour son enterrement. Et, pour ça, il faut construire Kidzwem, le rendre attrayant, faire de cela un pôle d'attraction pour toutes les activités productives des recettes colossales. Il prêche qu'il ferait de kidzwem un centre du nouveau rayonnement de la culture yansi. Il compte avec ses populations reprendre la civilisation yansi d'antan et la re développer au coeur du continent africain de telle sorte que celle-ci donne solution à plusieurs faits non résolus par certaines pratiques coutumières africaines révolues. Son discours est très direct, et en plus, il fixe des yeux sa population : Les gens de Kinshasa, de Lubumbashi, de Kisangani, de Matadi, de Kikwit, de Bandundu-ville, de Djuma tout près d'ici voire d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Océanie viendront chercher place pour vivre à Kidzwem car ce qu'il compte y faire est grandiose. Cela suppose une participation bien massive de toutes et de tous. Quand tout sera fait, les gens se battront pour aller à Kidzwem. Les touristes seront toujours attirés. Les hommes politiques, ceux d'affaires, ceux de religion et bien d'autres auront vu le royaume yansi en un véritable Eden retrouvé au coeur d'un continent de plus de 33 millions de personnes.
Pour son deuxième face-à-face avec la population, au lendemain de l'arrivée de sa délégation, le mfúm ntwál a encouragé les Kidzwemois qui sembleraient être les plus négligés de son espace naturel. Les gens de Sia par exemple, les désignent par le terme de << Gens de SIMALUTWA>> selon un certain monsieur Crispin Tumu Moke, pour dire qu'ils sont plus reculés qu'eux. C'est ainsi qu'il empruntera plusieurs passages de la bible chrétienne pour refaire la morale des Kidzwemois : La ville de Nazareth que personne croirait voir sortir quelque chose de grand (pourtant, Jésus dont tout le monde admire l'intelligence était de là) ainsi que la vie de David, un négligé de sa petite famille voire du prophète Samuel (qui aurait discuté du choix de Dieu sur David alors que les robustes et les beaux étaient tous là). De toute façon, lui qui est ministre continental et Chef des esprits du royaume de Bankie, est de kidzwem par son père. Sa mère est téké. Tout cela s'est fait après une courte prière de '' Notre Père'' car, son côté pastoral lui faisait raisonner que la population de kidzwem n'est pas trop collée au Dieu de la bible. Poursuivant, son message, il en profitera pour présenter la pompe à eau potable à la population. Cette pompe serait montée par des ingénieurs en provenance de Mbangumi. Ils auraient pu bien faire partie de la délégation s'ils n'avaient pas quelques pépins en rapport avec leurs agendas professionnels peut-être. La cour aura retenu que, dès que prêts, ils seront accompagnés de Monsieur Benjamin MULATA pour la concrétisation de cette affaire d'eau qui dérange incessamment tout le Kidzwem. C'est d'ailleurs un problème général dans le royaume de Bankie.
Le mfúm ntwál a promis à la population de kidzwem de faire en sorte qu'au moment opportun, chaque maison aura une pompe, sa propre pompe à eau. Pour le moment, une seule pompe servira à aider l'ensemble de la population au même moment. Cela étant, les populations de Djuma, Luzubi, Kimpanda devront attendre. Leur tour arrivera. Ces paroles ne restent pas incomprises, au contraire, elles sont acclamées de part et d'autre avec un rythme assez consistant. Le Responsable en matière de cette affaire est dénommé André KILEKWA. C'est lui qui l'a gardé jusqu'à ce que les ingénieurs soient arrivés. Aussi, accueilli chaleureusement par les écoliers de E.P 2 KIDZWEM, le mfúm ntwál veut leur apporter une pompe à eau dans les six mois qui arrivent. Et, toujours dans cette école, puisque le mfúm ntwál s'y est rendu avec sa délégation, il donnera le même message. Il est très clair : IL NE POSTULERA NULLE PART, NI EN TANT QUE DÉPUTÉ NI PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE NI TOUTE AUTRE QUALITÉ ÉLECTIVE. Tout est parti de la sollicitation de la directrice de ladite école. Il est ministre panafricain, et c'est déjà plus fort pourqu’il il se rabaisse encore dans les histoires telles que ça. Les écoliers ont promis à Sa Majesté qu'ils planteront volontiers des fleurs à l'intérieur de cet établissement. Le Roi, quant à lui, promet pour les jours à venir, de dépêcher 50 de 100 membres ouvriers du groupe de leader Jean-Claude KITOKO MBAKWA, un leader populaire de Luzubi. Avant de se quitter, les membres de la cour ont visité, pour le mfúm ntwál, les différentes salles de classes, le bureau de l'école ainsi que ses installations hygiéniques. Tout a fait constat d'une mauvaise tenue d'infrastructures dignes d'établissement scolaire appelé réellement à former des cadres du Congo de demain. En dehors de ça, il ya aussi l'école secondaire de Ngakana'' qui a été visité. Tandis que le mfúm ntwál était cloué chez le préfet, dans son bureau, échangeant à huis clos, les membres de la cour ont reprocedé au même. Conduit par Monsieur Ernst KIBUBA PAMUKE, Professeur des mathématiques et de Physique, le représentant du corps professoral de cette école et frère au préfet Bernard KIBUBA qui accueillait le séjour du Mfúm Ntwál, l'on visitera encore, ici aussi, des salles de classes. Il faudrait voir et c'est choquant : Une salle de classe à deux bancs seulement mais qui accueille dix-neuf élèves. Le petit tabouret est réservé à l'enseignant. Mille chance pour ces deux écoles, le mfúm en a déclenché dans le projet, la rénovation. Des actions auraient dû commencer juste après son départ de Kinshasa.
Un autre aspect de chose était de payer les efforts de tous ceux qui avaient tout abandonné pour répondre d'abord à l'idée d'améliorer la route motrice du développement de cet espace. Ne dit-on donc pas que '' là où passe la route, suit le développement'‘ ? Si c'est exact, alors Il fallait les encourager : Ce qui a été fait malgré l'insatisfaction pérenne de l'homme en matière financière. Sauf, Djuma, tous les villages du groupement kinkuku : Yama, Mbalibi, Musay-ndam, Kibasi, Plateau, Kidzwem, Mbwansúh, Kibonso, Makenga, Mulieme, Kipata et Kimbanda, qui ont participé à ces efforts, au nombre de 100 d'ailleurs, ont eu leurs morceaux de viande. Ils font désormais des équipes fiables avec lesquelles le mfúm devra compter pour les prochaines descentes. D'où l'importance de mettre en place une trésorerie fort adaptée pour la conduite des actions infrastructurelles futures dans ce Royaume, tel que la cour a délibéré après ses diverses concertations en interne.
Le mfúm ntwál voulait déjeuner avec du pain mais, hélas, Kidzwem ne le consomme presque plus car, au départ, il ne sait pas le fabriquer et, ensuite, au plateau, un certain MUNGA, fabriquait des pains qu'il destinait à Kidzwem. Mais depuis l'augmentation du prix de farine, même ce jeune ne sait pas respirer pour repourvoir Kidzwem en pain. Monsieur Jean-Claude KITOKO MBAKWA avait lui aussi un four, mais à volonté de le confier aux membres de sa famille direct, ça a fini par ne plus fonctionner. La décision cheffale en cette matière est telle qu'il va leur apporter 4 fours à pain dans les 3 prochains mois.
Au delà de ces faits, le mfúm ntwál aurait visité le terrain aménagé pour recevoir la construction de l'hôpital Guy Barthélémy MOKA NGOLO NDOKO. Il aurait également inspecté les contours de l'espace, examinant pour terminer, les plans faits à propos. Son emplacement est entre le pont du plateau et la maison construite par son père, puisqu'il s'agit de l'unique maison que soni père ait construite et habitée lors de ses déplacements alors qu'il était vivant.
Le Roi est accompagné par une troupe de footballers quand il devait aller voir le chef du village,mais aussi chef du groupement, mfúm Kobo. Satisfait, il aurait enclencher le lancement des travaux de réfection du terrain de football pour aider les jeunes de kinkuku et de kidzwem à s'émanciper dans le domaine. Il leur enverrait deux ballons footballistiques du type Erea et, si c’est fait, cela permettra à ces jeunes de mieux affronter leurs adversaires même s'il ne s'agit que d'un amateurisme minime de fait. En effet, l'équipe de football de kidzwem existe, mais souffre des problèmes multiples dont la tête reste encore le financement.
En manque du ballon, le justificatif essentiel de la poussée d'herbes dans le terrain de kidzwem, l'association des jeunes de kidzwem, AJ KIDZ en sigle, qui sélectionne ses bons joueurs dans tous les villages du groupement kinkuku s'il faut jouer contre Sia ou Djuma, est en perte de vitesse, disons du moins par rapport à leur niveau amateur.
Ce qui est à ajouter, est la réouverture et disponibilité des bourses d'études à l'Union Européenne, en Egypte et en Turquie (cycle de licence et master). Déjà annoncé dans le communiqué officiel de la cour, le mfúm ntwál MOKA, qui en a grandement maîtrise plus que n’importe quel autre associé, a insisté sur l'importance de la chose. Appelant chaque famille à s'y adonner, il veut donner opportunité à plus des villageois de sa capitale d'aller passer des études supérieures et, parfois techniques, à l'étranger, grâce à ses relations diplomatiques, pour que ceux-ci reviennent lui donner un coup de pouce dans l'effort du développement de son royaume de Bankie.
Dans l'intérêt d'accueillir les visiteurs de plusieurs provenances, cadres ou extra-cadres coutumiers ou politico-administratifs, le mfúm ntwál continue à s'imaginer le cadre du palais royal d'une part, et de sa maison familiale de l'autre. C'est ainsi qu'il aurait fait le sarclage et mise en place de bornes du domaine choisi pour abriter ces constructions nanties.
Au soir du jour précédent son retour à Djuma, le Roi a rencontré le comité de pilotage des actions constructives basé à Kidzwem. Mais il n'était pas le seul à rencontrer. Les menuisiers y ont également été reçus. Les Kidzwemois sont habiles dans les conceptions ouvrières. Un projet de pisciculture a été soumis au Mfúm Ntwál. Il l'a examiné et a promis de s'y mettre pour le porter haut et le faire croiser succès.
Ainsi, avant le départ à Djuma, le mfúm ntwál MOKA NGOL MPAT'I 1 èr, a eu échange, sans autre témoin comme toujours, avec le chef Kobo. Telle action qui fait que l'on ait accordé quelques dix minutes à la prière. Ainsi, retourneant à Djuma, ce soir-là, le mfúm ntwál sera reçu par les luzubois pour un échange résumé de la situation. Et, Kimpanda, consigné dans le programme pour le même jour, après Luzubi, ne verra le mfúm qu'au lendemain de son retour à Djuma puisqu'il faisait déjà tard. Mais quand il arrivera ici aussi, il n'y aura pas de message différent. Le mfúm ntwál MOKA NGOL MPAT'I 1 èr ne veut pas faire discrimination entre les populations yansophones et les populations extra-yansophones qui vivent depuis toujours au sein de Bankie. Il s'agit des mbala, des ngongo, des tsamba etc.
Cette tournée tracée par lui, avait bel et bien connu succès. Quitte au Mfúm Ntwál de poursuivre son programme familial et regagner ensuite la ville du Caire en Egypte dans le cadre de son mandat extra-national. C'est à lui que revient le détail, quant à ce.
Fofana Mukubi

Le Roi Yansi aux populations de Kidzwem, de Luzubi, de Kimpanda et de Djuma : '' LES GENS D'AILLEURS VIENDRONT CHERCHER VIE ICI ''*
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Rapporté par la Société civile, Kwilu : un jeune homme tue son frère biologique dans le territoire de Gungu

Un drame vient de se produire dans le territoire de Gungu, à plus de 70 kilomètres de Kikwit, dans la province du Kwilu. Il s'agit d'un jeune homme qui, épris de colère, a tué, à coups de machette, son grand frère biologique. La société civile de ce territoire qui livre cette information affirme que cet événement s'est déroulé précisément au village Kamunga, dans le secteur Kisunzu, la nuit du 1er au 2 mars 2023.
"A la base, il s’agit d’un dossier de femme que les deux gars d'une même famille se précipitaient. La discussion avait atteint un niveau tel que le petit frère n'a plus supporté la colère. Il a pris une machette et a tué son grand frère", a expliqué Joachim Kusamba, président de la société civile du territoire de Gungu.
Selon lui, l'événement a engendré une grande panique au niveau du village et plusieurs personnes ont fui leurs maisons pour se cacher ailleurs.
"Le présumé coupable de cet acte est en fuite. La police ainsi que d'autres agents de sécurité de ce coin du pays sont à sa recherche. La société civile s'insurge contre cet acte ignoble et invite la justice à bien faire son travail dès que le fugitif sera aux arrêts", a conclu le président de la société civile de Gungu.
Badylon Kawanda

Rapporté par la Société civile, Kwilu : un jeune homme tue son frère biologique dans le territoire de Gungu
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8 mars 2023 : Marcel Ngoyi appelle la femme à l’innovation par un bon usage de nouvelles technologies

«La problématique de l’innovation c’est comme un simple vocable, mais pour moi, c’est toute une vocation. Quand on veut aller loin, on doit chercher à innover, à créer et à se développer. Je ne pense pas qu’il y ait des femmes qui n’aient pas intérêt à se développer. A l’ère du numérique, je ne pense pas qu’il y ait des femmes qui soient déterminées à rester en marge de ces progrès technologiques. Par contre, aujourd’hui, ces outils sont considérés comme des outils précieux à la portée de toute femme», a déclaré Marcel Ngoyi.
Par ailleurs, l’Editeur de La Prospérité est de ceux qui pensent qu’on ne peut pas interdire à la femme d’aujourd’hui d’accéder aux nouvelles technologies. Mais, il remarque tout de même que plusieurs d’entre elles en font un mauvais usage. Pour lui, les réseaux sociaux ne doivent pas être pour la femme et la jeune fille un lieu pour exposer leur nudité. «Il faut l’instruire au bon usage de ces outils technologique», dit-il.
Sinon, il déplore l’utilisation des réseaux sociaux par les hommes et les femmes en ces termes : «En même temps que l’homme est libre, mais il a des limites de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire. Lorsqu’il y a l’apport de nouvelles technologies et que les gens utilisent ces outils dans un mauvais côté, et donc, l’Homme dans sa conscience doit savoir ce qu’il faut pendre, qu’est-ce qu’il ne faut pas pendre. La dépravation oui ! Parce qu’il y a de nombreux jeunes, qui ne sont sur les réseaux sociaux que pour regarder ce qui est comique, de regarder ce qui est porno. Le tout dépend de ce qu’on cherche, en se servant de nouvelles technologies, savoir l’intention ou encore le but visé en les utilisant. Mais, si ces mêmes outils peuvent vous permettre d’améliorer les conditions de votre développement c’est alors qu’elles deviennent un support pour l’autonomisation».
Eunice maleka

8 mars 2023 : Marcel Ngoyi appelle la femme à l’innovation par un bon usage de nouvelles technologies
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Se référant au thème choisi pour cette année, 8 mars : l’ASBL ‘’Light’’ explique l’apport du numérique dans l’éducation et l’autonomisation de la femme

A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’ASBL Light (lumière), a organisé ce mercredi 8 mars 2023, au lycée Toyokana situé dans la commune de Kasa-Vubu, une conférence débat basée sur l’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et jeunes filles. Devant les lycéennes, quatre interventions ont été à l’ordre du jour notamment: Mesdames Gémina Diantama, Lufuma Princilia, Goreti Kat et Deborah Mimonekene.
Prenant la parole la première, Gémina Diantama a axé son message sur l’autonomisation de la femme à l’ère du numérique. Elle a d’abord expliqué qu’une femme autonome est celle qui apporte la solution aux problèmes sans compter sur les autres et non celle qui est considérée comme un instrument qui doit toujours donner des conseils à l’homme pour son émergence.
Vu les ‘’futilités’’ qui se passent sur les réseaux sociaux, Gémina Diantama a exhorté les lycéennes à ne pas utiliser l’internet non seulement comme un outil de distraction mais plutôt un canal par le quel on peut être formé et informer des innovations qui vont un jour contribuer à notre autonomie. «Moi qui vous parle, si je suis aujourd’hui chef d’entreprise, c’est parce que j’ai été formé sur les réseaux sociaux, cela a permis mon épanouissement, maintenant je suis utile et autonome », a-t-elle témoigné.
Mme Goreti Kat, pour sa part, a centré son intervention sur la réalisation de ses rêves dans le monde du numérique où elle a expliqué qu’on peut créer sa propre entreprise et se stabiliser du point de vue financier sans attendre qu’on n’obtienne un certain âge avancé comme l’a toujours dit Pierre Corneille que ‘‘la valeur n’attend point le nombre d’années’’. «Connectez vos rêves dès maintenant à internet, ne vous dites pas que vous êtes encore trop jeunes à réaliser ce que d’autres adolescents ont fait, utiliser tiktok, Instagram, etc… pour montrer au monde ce que vous faites », a expliqué Goreti Kat.
En tant que styliste et modéliste, Deborah Mimonekene a tablé sur l’importance du numérique dans le modélisme. Elle a expliqué que le numérique est un outil qui a aidé à performer les machines utilisées en broderie, en stylisme …etc. Elle a insisté sur le fait que les réseaux sociaux ont facilité la tâche de relier leur métier à leurs clients.
Prenant la parole en dernier, Mme Lufumu a entretenu l’assistance sur l’ingénierie où elle a insisté sur le fait que toutes femmes et filles puissent s’y intégrer en ôtant de leurs pensées que ceci n’est réservé qu’aux hommes. «Nous sommes tous sur le même pied d’égalité, ne nous sous-estimons pas par rapport aux hommes, car nous avons aussi les aptitudes de créer et contribuer au développement du pays», a-t-elle déclaré.
Répondant toutes aux questions des lycéennes, les intervenantes ont centré leur réponse sur la condition sine qua non d’adhérer aux nouvelles technologies qui sont les réseaux sociaux qui leur permettront de transformer leurs rêves en réalité et montrer au monde dès maintenant ce qu’elles valent au lieu d’attendre demain.
Doudou Cibambe

Se référant au thème choisi pour cette année, 8 mars : l’ASBL ‘’Light’’ explique l’apport du numérique dans l’éducation et l’autonomisation de la femme
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Kwilu : enfin, de l’eau potable jaillit à Isingu

Après plusieurs décennies de labeur concernant l'accès à l'eau potable, la mission catholique Isingu dans le secteur Kipuka à sept kilomètres de Kikwit, dans la Province du Kwilu recouvre son sourire. L'eau potable jaillit enfin, en pleine mission.
Cinq bornes fontaines et la population puise de l'eau sans peine actuellement.
C'était l'œuvre de la Fondation Musukulu, une des structures de développement qui évolue dans la province du Kwilu depuis quelques années.
"C'est un Ouf de soulagement maintenant. Les femmes et les enfants parcouraient de longues distances en traversant des colines et des forêts", témoigne Guy Babakala, un habitant de ce coin du pays rencontré devant une borne fontaine.
Selon lui, en effet, le secteur Kipuka a plusieurs villages qui n'ont pas encore accès à l'eau potable. Il faut que de telles actions continuent.
"Que le gouvernement central suive le pas de la Fondation Musukulu afin que les milieux ruraux se développent petit à petit", indique-t-il.
Le coût global des travaux n'a pas été révélé.
La Formation Musukulu est une structure sans but lucratif de droit congolais. Elle existe depuis 2019.
Elle a déjà réhabilité quelques routes de dessertes agricoles dans le secteur Niadi-Nkara, secteur Imbongo. Depuis 2021, cette Fondation aide des femmes en milieu rural à leur autonomisation économique via la technologie appropriée (fabrication des savons, des pains améliorés, des laits d'arachides, des jus d'orange etc.). La structure se lance aussi à l'élevage des porcs afin d'améliorer la sécurité alimentaire.
Badylon Kawanda

 

Kwilu : enfin, de l’eau potable jaillit à Isingu
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Après des mois d’inaction, Kinshasa : les sinistrés de Matadi Kibala devant le palais de la Nation pour revendiquer l’exécution de la promesse du gouvernement

Les sinistrés de la catastrophe de Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, ont protesté ce lundi 06 mars devant le palais de la nation à Kinshasa, pour réclamer ce qui leur a été promis par le gouvernement. Il s’agit de la restitution de leurs biens perdus lors de cet accident qui a causé plusieurs décès et dégâts matériels.
Dans cet accident, plusieurs personnes ont perdu leurs parcelles et d’autres des biens matériels. Pour soulager les familles des victimes, le gouvernement congolais avait pris l’engagement de les indemniser. Depuis lors, la promesse semble être oubliée, ces familles passent actuellement une vie difficile. Certains affirment avoir passé des nuits dans des églises de leurs quartiers pour ceux qui ont perdu des parcelles. C’est ainsi qu’ils se sont mobilisés à travers un sit-in devant le palais de la nation pour obtenir gain de cause.
«Quand il y a eu la pluie du 12 décembre 2022, la route était séparée en deux. L’eau de la pluie a débordé dans notre quartier et a causé des morts et beaucoup de gens ont perdu leurs parcelles, le gouvernement congolais a enterré les morts, mais les vivants jusque-là il n’y a rien pour eux. Pourtant, nous méritons aussi d’être indemnisés comme c’est le cas ailleurs », a déploré Alexandre Dada, responsable des sinistrés de Matadi Kibala, localité Lisanga.
A lui d’ajouter : « Nous avons fait des démarches, nous sommes allés au ministère des affaires sociales, nous sommes venus pour la première fois ici à la présidence et nous voilà encore pour la deuxième fois pour réclamer nos droits étant congolais. Bien sûr qu’on avait donné l’argent pour enterrer les morts mais les morts ne votent pas, c’est nous les vivants qui iront voter. Nous réclamons du gouvernement congolais de bien vouloir nous donner des maisons et d’autres bien que nous avons perdu parce que c’était une catastrophe naturelle».
Eunice Maleka

Après des mois d’inaction, Kinshasa : les sinistrés de Matadi Kibala devant le palais de la Nation pour revendiquer l’exécution de la promesse du gouvernement
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Lutte contre la corruption et les antivaleurs, Grand Katanga : les douaniers en session de formation sur le changement des mentalités

Une vue de la Direction Générale de la DGDA
*Les douaniers du Grand Katanga à l'école pour mieux servir la nation. C'est le moins que l'on puisse dire après le démarrage ce lundi 6 mars 2022 au Chapiteau de Pullman Hôtel de Lubumbashi de la grande session de formation sur le changement des mentalités dans les activités douanières. Le formateur en chef pour le premier module, faisant office de professeur face à ses étudiants, n'a été autre que Jacques Kangudia, le coordonnateur de la coordination pour le changement des mentalités.
Mais, avant lui, le mot de circonstance a été lu par le Directeur de ce projet de prévention, de lutte contre la corruption dans le secteur douanier, Jacques Kambala Tshilombo qui s'exprimait ainsi au nom du Chef de l'État. D'après lui, cette formation vise à donner l'orientation pour que le douanier congolais accomplisse bien sa mission. " Notre pays a besoin de prouver qu'il y a des hommes et des femmes capables d'amener ce pays vers sa destinée. Avec au total 9 pays voisins, les enjeux sont énormes pour le douanier congolais", a déclaré M. Kambala en liminaire.
La parole a été donnée à Jacques Kangudia, coordonnateur de la CCM . Il a planché sur l'éthique des responsabilités. Selon lui, si nous avons des douaniers à mentalité changée en matière d'éthique, notre pays va aller de l'avant.
S'adressant aux apprenants douaniers, une bonne centaine, M. Kangudia a insisté sur le fait que le douanier est un agent particulier au service de l'Etat à double titre : D'un côté, il permet, grâce à un travail bien fait, à l'Etat d'avoir des moyens d'accomplir des missions, et de l'autre il veille sur la sécurité de l'État à travers la vérification et l'identification rigoureuses des produits qui entrent au pays.
Et ces mots plus qu’interpellant de Kangudia : " Ceux qui sont dans les frontières doivent se rendre compte du rôle qu'ils ont pour sécuriser le pays". Il n’a pas manqué de fustiger le fait que certains douaniers véreux ont favorisé l'insécurité à cause d'un travail bâclé ou simplement parce corrompus.
M. Kangudia a fini par étaler et expliquer les maux qui gangrènent le secteur douanier : corruption, fraude, détournement, interférences, clientélisme et autres.
Après une pause de quelques minutes, la session a continué avec le deuxième module présenté par Jacques Kangudia, directeur du projet a commencé par la projection d'une vidéo où l'on voit Madame le Directeur Général de la DGDA, Blandine Kawanda s'exprimer en revenant sur ce qui ressemble à un credo : Le changement des mentalités qui rime avec le refus d'exécution des ordres mal donnés.
Pour Kambala Tshilombo, la démarche dans laquelle sont engagées la CCM et la DGDA se veut irréversible.
Question alors, qu'est-ce qui en est le socle?
Réponse : C'est le patriotisme. Une autre question : Qu'est-ce qui fait qu'on n'ait pas des résultats escomptés après tant de moyens, tant d'énergie ? La réponse renvoie à une triste réalité : " L’homme congolais est le problème du Congo. Le patriotisme échappe à l'homme congolais, a déclaré Monsieur Kangudia. Voilà qui veut dire que la dose du patriotisme congolais est lamentable. Il y a un problème de conscience collective avec souvent cette phrase : " Est ce que yo nde okobongisa mboko?".
Ce sont là des indicateurs de la conscience individuelle et collective. Et ce constat amer de M. Kambala: " Depuis plusieurs décennies, il se dégage lorsqu'on observe le fonctionnement de la RDC, il s'avère que celle-ci est malade de ses hommes et de ses femmes. Toutes les structures sociétales se sont détériorées de manière considérable, provoquant ainsi un nivellement des capacités par le bas. La douane, faisant partie de cet écosystème, n’y fait pas exception".
Voilà qui doit amener à formater, structurer et développer le patriotisme du douanier congolais.
" Vous êtes des pionniers pour que la vision du changement des mentalités s'étende sur d'autres régies", a-t-il déclaré en substance.
Gabriel Kwambamba/CP

 

Lutte contre la corruption et les antivaleurs, Grand Katanga : les douaniers en session de formation sur le changement des mentalités
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