Commencées dans la province de Maï-Ndombe depuis l’année dernière à partir d’un différend foncier entre les communautés teke d’une part et d’autres communautés dont les Yaka, les violences se rapprochent davantage de la capitale. Des insurgés yaka investissent des villages dans la commune de Maluku, à Kinshasa, et s’attaquent aux membres de la communauté teke. Ces derniers jours ont été marqués notamment par la mort d’un chef coutumier et des membres de sa famille. Une situation qui inquiète à un mois de la tenue des jeux de la Francophonie et à six mois des élections générales. Ecoles et hôpitaux sont restés fermés dans certains villages de Mbankana, dans la commune de Maluku. Bolingo, Kinzono, Mfumukieto, Nkieme et d’autres villages sont les plus touchés par les violences. Certains ont même été conquis par les miliciens appelés « Mobondo » qui y ont installé leurs bases. Fusils de chasse et machettes Armés généralement de fusils de chasse et de machettes, ils disent vouloir chasser tous les membres de la communauté teke. Des habitants ont fui et se sont, pour la plupart, rapprochés de la ville. Ces derniers jours, la police et l’armée se sont déployées au cœur de Mbankana ou encore à Dumi, apportant une relative accalmie. Les forces de l’ordre et de sécurité ont réussi à arrêter certains des protagonistes de ces violences et en repousser d’autres sans parvenir à les déloger de leurs principaux bastions. « Main noire » Même là où la police et l’armée sont présentes, la population locale qui vit essentiellement d’agriculture a peur de se rendre aux champs et réclame la multiplication des patrouilles en profondeur. Évoquant une « main noire » derrière ces violences, l’Église catholique accuse certains politiciens d’être derrière ce mouvement. Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, affirme même avoir transmis au Premier ministre une liste des noms des leaders politiques locaux qui seraient impliqués. Patient Ligodi/Rfi
4 septembre 2015. Province d'Hubei. Barrage « Three Gorges », en français « *Trois Gorges* ». Invité par son homologue chinois Xi Jinping aux festivités du 70è anniversaire de la fin de la guerre entre la Chine et le Japon en 1945, Joseph Kabila vient de suivre religieusement dans la grande salle technique les explications sur la réalisation de ce complexe hydroélectrique passant pour le plus grand au monde avec une production de 22.000 MW, soit presque la moitié du complexe hydroélectrique Inga au stade final avec ses 42.000 MW. Le Chef de l'Etat ne sait pas, jusque-là, qu'à son dos, une grosse surprise l'attend : la carte hydrographique du site d'Inga* avec ses différents groupes (Inga I pour 351 MW, Inga II pour 1.424 MW, Inga III pour 4.500 MW avant le Grand Inga pour 39.000 MW). Ce dernier comprend Inga IV, Inga V, Inga VI, Inga VII et Inga III). Lorsqu'il se retourne, il est en face de cette carte présentant ce complexe dans tous ses détails. Les Chinois lui fournissent des informations sur les études menées jusque-là. En mot de la fin, Wang Yu, Directeur de l'Investissement lnternational, lui dit : «Monsieur le Président, nous avons la technologie et le financement. Donnez-nous Inga»’’. La réaction de Joseph Kabila est plutôt une interpellation pour tout observateur avisé : juste un *petit sourire*. En vérité, il a conscience de toutes les pressions faisant d'Inga une question de vie ou de mort pour tout leadership institutionnel congolais. Tenez ! Trois fois successivement, soit en avril 2016 (en marge des réunions de haut niveau sur le changement climatique) ainsi qu'en 2017 et en 2018 (en marge de la 72ème et la 73ème assemblée générale de l'Onu), Joseph Kabila va recevoir en aparté, dans ses appartements d'hôtel à New York, un certain Herman Cohen, ex-sous-secrétaire d'État en charge des Questions africaines. Même à la retraite, l'américain n'a jamais été tendre avec lui. Quand cependant il s'agit d'affaires, la méfiance est mise en bémol ! Il se raconte qu'il est lobbyiste pour le compte d'un groupe d'investisseurs américains très intéressé justement par le barrage d'Inga. Pour l'histoire, on retiendra qu'à défaut de confier Inga aux Chinois, Joseph Kabila optera en juin 2017 pour un consortium sino-espagnol : « Three Gorges Corporation» pour la Chine et « *BTP ACS*» pour l'Espagne soutenue par l'Europe. Pour l'histoire également, on retiendra le plaidoyer d'Herman Cohen en mai 2018 pour la libération de *Jean-Pierre Bemba* de la prison de la CPI. Dans une interview au cours de laquelle il avait présenté le président du Mlc en meilleur candidat à la présidentielle de 2018 en raison de son emprise sur les Anamongo qui, selon ses termes, représentaient la majorité de la population congolaise, Herman Cohen avait avoué avoir abordé avec Chairman la question d'Inga à l'époque où ce dernier était vice-président de la République pour l'Ecofin sous le 1+4. D’ailleurs, il présente le Mlc comme un mouvement qui n’a jamais combattu le Pouvoir en place, sa lutte ayant été menée plutôt contre le Rwanda et ses affidés du Rcd ! Or, à son avènement au Pouvoir, l'une des premières décisions prises par Félix Tshisekedi sur Inga fut la disqualification du consortium sino-espagnol. Pour preuve, en 2021, le « marché » sera pris par société Fortescue Metals Group du milliardaire australien Andrew Forrest. Revoir, *moins de deux ans après*, les Chinois relancés pour Inga avec ou peut-être sans les Espagnols pousse à se demander si ce Ping pong ne dessert pas finalement la RDC. En effet, lors d'une causerie morale qu'il avait animée en 2002 à Sun City I pour débloquer la crise survenue entre les protagonistes congolais, le président sud-africain Thabo Mbeki avait justifié l'implication de son pays dans Inga ! « Donnez-nous la sécurité et nous construisons Inga III; le financement est disponible», avait-il déclare, cité de mémoire. Il avait fait cette annonce en raison de la crise énergétique qui s’abattait sur l’Afrique du Sud, crise devenue persistante. Ainsi, le barrage d'Inga, dont le coût de construction global est évalué à 80 milliards de dollars américains, est au centre d'une confrontation mondiale qui ne dit pas son nom, confrontation perceptible au travers de cette démonstration partielle. «Chinois, Coréens, Canadiens et Espagnols sont sur les rangs, mais les investisseurs se montrent plutôt réticents. L’instabilité politique de la République démocratique du Congo semble freiner leurs ardeurs», relève Franceinfo, dans son article du 16 mars 2015 intitulé : «RDC : la construction d'Inga, le plus grand barrage du monde, peine à démarrer», média qui ne cite pas les Américains, les Britanniques, les Canadiens, les Sud-africains, les Egyptiens, les Nigérians, les Indiens, etc. qui, pourtant, papillonnent autour de la méga structure. Avec l'enjeu de la transition climatique faisant de la RDC un « pays solution », les Congolais devraient, les premiers, saisir la symbolique de l'arc représenté par le fleuve Congo ayant sa source au Katanga (province minière du Lualaba) et son embouchure au Kongo Central (province hydroélectrique), en passant par l'Equateur (province forestière). Cette symbolique fait du Congo Kinshasa une puissance énergétique incontournable. Le malheur de ce Congo, cependant, c'est l’égocentrisme de son leadership qui ne fonctionne que par le même modus operandi depuis 1960 : s’étrangler autour de l'accessoire, et non se concerter et de se concentrer sur l'essentiel, surtout quand l'enjeu est économique. Omer Nsongo die Lema/CP
*‘’Car, il est temps que nous choisissions nous-mêmes nos dirigeants. Que personne n’achète, ni ne corrompe notre conscience. A six mois des échéances électorales, nous nous invitons tous à la vigilance sur le processus électoral. Ayant été abusés aux élections de 2018, nous devons en tirer des enseignements et nous comporter de façon conséquente pour que désormais, les Institutions à mandats électifs de notre pays soient dirigées par des personnes réellement élues. Nous exigeons le respect de l’innovation introduite dans la Loi électorale qui dispose que les juges recourent aux procès-verbaux (PV) et fiches des résultats des Bureaux de vote et de dépouillement (BVD), mis à leur disposition par la CENI pour départager les candidats lors d’éventuels contentieux électoraux. Il incombe de préparer correctement leurs témoins et de les déployer dans les BVD afin de ne pas se présenter aux contentieux électoraux avec des résultats sans soubassements’’, insistent les Evêques, dans un Message à l’issue de la 60ème Assemblée Plénière de la CENCO, tenue à Lubumbashi. Ils en appellent également à la responsabilité du Gouvernement pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens à travers le territoire national. Pour des élections crédibles Peuple congolais, réveille-toi de ton sommeil ! (Cfr. Rm 13, 11) Message de la 60ème Assemblée Plénière de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) Préambule 1. Nous, Cardinal, Archevêques et Evêques, membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), avec les autres fidèles de l’Eglise-Famille de Dieu en RD Congo, avons célébré dans la joie et l’enthousiasme, à Lubumbashi du 4 au 11 juin 2023, le 3ème Congrès Eucharistique National autour du thème « Eucharistie et Famille ». A l’issue de ce grand événement de la foi, nous nous sommes réunis en Assemblée Plénière Ordinaire du 19 au 22 juin 2023. Mus par la sollicitude à l’égard du Peuple congolais dont nous avons la charge pastorale, nous nous sommes penchés, entre autres, sur la situation socio-pastorale qui prévaut dans notre pays. 2. Il sied de rappeler que « Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des Institutions et de leurs animateurs » (Constitution, Exposé des motifs, §1). Ayant trop souffert et étant victime de tant de guerres à lui imposées, le Peuple congolais veut la paix, la justice et ainsi travailler au progrès de son pays. 3. Nous sommes convaincus que la stabilité de notre pays et le bien-être de sa population passent notamment par des élections libres, inclusives, transparentes, apaisées. Et ce, à tous les niveaux. I. CONSTATS 1. Situation sécuritaire 4. Nous apprécions à leur juste valeur les initiatives diplomatiques, politiques et militaires du Gouvernement congolais pour ramener la paix sur toute l’étendue de notre pays. Nous saluons particulièrement la bravoure et le patriotisme de nos Forces Armées, malgré les conditions de travail difficiles. 5. Cependant, la persistance et l’aggravation de l’insécurité, surtout dans la partie Est de notre pays, ainsi que la multiplication des groupes armés nous préoccupent au plus haut point. Avec la résurgence du M23, soutenu par le Rwanda, une partie du Territoire national échappe au contrôle de nos forces armées depuis plus d’une année. 6. Dans le même registre, nous assistons, dans la partie Ouest de notre Pays, à l’apparition et à l’extension de la milice Mobondo qui sème la terreur jusqu’aux portes de Kinshasa, la Capitale. A cela, s’ajoute, en milieux urbains, l’activisme de la « Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du Progrès » (BSU), opérant comme une milice, visiblement entretenue, qui collabore parfois avec la police pour traquer les adversaires politiques et d’autres paisibles citoyens portant un regard critique sur la gouvernance actuelle du pays. 7. Fort malheureusement, nos recommandations relatives à la reconsidération de l’état de siège, la réduction du train de vie des Institutions pour donner plus de moyens à nos Forces armées, et au renforcement de la cohésion nationale, n’ont pas été prises en compte cf. L’heure est grave. Notre Pays est en danger ! [cfr. Néh 2,17). Déclaration de l’Assemblée Plénière extraordinaire de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sur la situation sécuritaire du pays, du 09 novembre 2022, n°8-9]. 2. Le processus électoral 8. A propos du processus électoral, la CENCO reconnaît les efforts du Gouvernement et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), tant dans la publication du calendrier électoral que dans la constitution du fichier électoral, dans les délais plus brefs que les cycles électoraux passés. 9. Toutefois, ces avancées ne suffisent pas pour l’organisation des élections réellement crédibles, étant donné les inquiétudes suivantes : - l’inexistence d’un cadre de concertation tripartite (Majorité, Opposition, Société Civile), idéal pour clarifier la problématique des Centres d’Inscriptions (CI) qui n’ont pas été retrouvés sur terrain, la question des matériels électoraux sensibles détenus par des personnes non qualifiées, la situation de l’exhaustivité des données des Centre d’Inscription ayant connu des dysfonctionnements. - l’absence d’une contre-expertise crédible par un organisme international spécialisé pour auditer le fichier électoral. 10. Le refus par la CENI de répondre favorablement à ces deux pertinentes demandes prouve à suffisance que le processus électoral est mal engagé. 3. Climat politique tendu 11. Les premiers gestes du Président de la République en 2019 étaient porteurs d’espoir pour un Etat de droit, notamment l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés. Malheureusement, nous observons aujourd’hui un recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’Opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets de lois discriminatoires, l’instrumentalisation de la justice et les arrestations arbitraires. 12. L’intolérance politique s’observe aussi dans la sphère des fanatiques violents qui s’attaquent au grand jour aux adversaires politiques et à ceux qu’ils accusent d’être proches d’eux. En témoignent les actes de violence et d’intimidation contre nous, Evêques membres de la CENCO lors de notre visite pastorale à Kasumbalesa, le dimanche 18 juin 2023. 13. Nous condamnons toutes ces pratiques inacceptables et rappelons que nous tenons aux élections inclusives. A ce propos, le Peuple n’acceptera pas un empêchement purement politique de qui que ce soit de se présenter comme candidat aux élections. Il faut lui laisser la liberté de faire le choix de ses dirigeants, conformément à la Constitution. II. RECOMMANDATIONS Au Peuple congolais 14. Les élections nous donnent le pouvoir de renouveler la confiance aux animateurs des Institutions qui ont bien servi le pays, mais aussi de sanctionner tous ceux qui ont mal géré en servant leurs propres intérêts. Face aux nouveaux candidats, privilégions les critères objectifs de compétence et de probité morale. 15. Prenons donc conscience de notre responsabilité en tant que souverain primaire en disant : - Non aux opportunistes qui changent de camps à la recherche des intérêts personnels ! - Non à ceux qui prennent comme suppléants les membres de leurs familles ! - Non à ceux qui postulent à tous les niveaux ! - Non aux tribalistes et aux népotistes ! - Non à l’achat de consciences ! 16. Sachons que l’acte que nous allons poser le jour des scrutins est décisif pour l’avenir de notre pays. Compte tenu des expériences malheureuses des cycles passés, ne quittons pas les Bureaux de vote tant qu’on n’aura pas affiché les résultats. 17. Avec l’affichage des résultats au niveau des bureaux de vote, nous aurons déjà une idée claire des gagnants. La CENI n’aura d’autres choix que de les confirmer. Au cas contraire, ce serait une haute trahison et n’attendons pas une autre instance pour nous remettre dans nos droits. Nous avons le pouvoir constitutionnel (cf. Article 64) nous permettant d’imposer pacifiquement la vérité des urnes. 18. A ce niveau, la contribution de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) est d’accompagner ce processus avec une mission d’observation électorale conjointe avec l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Bien entendu, cet accompagnement n’aura de sens que si la CENI donnait un minimum de garantie de transparence. Autrement, nous n’allons pas nous aligner. Au Gouvernement 19. Nous demandons de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens ; de protéger les frontières nationales, de veiller au respect des droits et libertés de toutes les parties engagées au processus électoral, conformément aux textes légaux. A la CENI 20. De garantir la transparence des opérations de vote et de dépouillement par le respect des dispositions légales concernant la cartographie des Centres et Bureaux de vote, l’accréditation des observateurs électoraux, des témoins des partis politiques et des journalistes, la publication des listes électorales définitives, la publication des résultats provisoires des scrutins par Bureau de vote. Aux Cours et Tribunaux 21. Nous exigeons le respect de l’innovation introduite dans la Loi électorale qui dispose que les juges recourent aux procès-verbaux (PV) et fiches des résultats des Bureaux de vote et de dépouillement (BVD), mis à leur disposition par la CENI pour départager les candidats lors d’éventuels contentieux électoraux. Aux Partis et regroupements politiques 22. Il incombe de préparer correctement leurs témoins et de les déployer dans les BVD afin de ne pas se présenter aux contentieux électoraux avec des résultats sans soubassements. Conclusion 23. Pour des élections crédibles, Peuple congolais réveille-toi de ton sommeil ! Car, il est temps que nous choisissions nous-mêmes nos dirigeants. Que personne n’achète, ni ne corrompe notre conscience. A six mois des échéances électorales, nous nous invitons tous à la vigilance sur le processus électoral. Ayant été abusés aux élections de 2018, nous devons en tirer des enseignements et nous comporter de façon conséquente pour que désormais, les Institutions à mandats électifs de notre pays soient dirigées par des personnes réellement élues. 24. Puisse Dieu bénir, par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame du Congo, et de nos Bienheureux Marie Clémentine Anuarite et Isidore Bakanja, la RD Congo et son Peuple. Fait à Lubumbashi, le 22 juin 2023
A travers un mémorandum qu'ils ont adressé au Directeur Général de SAEMAPE à Kinshasa/Gombe, ils se disent lassés d'attendre la suite à leurs revendications résumées en six points, à savoir : 1) l'unification des barèmes salariaux et avantages sociaux ; 2) la mécanisation des nouvelles unités ; 3) le paiement d'arriérés de salaire ; 4) l'immatriculation à la Cnss ; 5) la récusation de l'actuel Comité Syndical basé à la Direction Générale et exigeons l'élection du nouveau Comité et l'installation des comités syndicaux dans les Directions Provinciales ; 6) la reprise de distribution des bulletins de paie. ‘’Ensemble, avec d'autres directions provinciales, nous déclenchons, à partir d'aujourd'hui mercredi 21/06/2023, une grève générale jusqu'à ce que les revendications, ci-haut citées, trouvent une réponse satisfaisante de la direction générale’’, préviennent les grévistes. Léonard Muamba Ngamba Malu
La Cellule de communication de l’Envol, parti politique cher à Delly Sesanga, a organisé un sit-in, mardi 20 juin 2023, devant le Ministère des droits humains, pour exiger la libération de Lens Omelonga, membre d’Envol, avec l’implication du ministre de tutelle. En effet, les manifestants ont souligné que leur action n’est qu’une façon de rappeler les objectifs de ce ministère, qui consistent à mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière des droits de l’homme, de démocratie et de formation civique. Fabien Ilanga, l’un des cadres de cette formation politique, a indiqué qu’ils se sont mobilisés «pour protester contre le Ministère des droits humains pour n’avoir pas assisté notre compagnon de lutte, Len’s Omelonga, arrêté depuis plus de 52 jours dans les locaux de l’ANR ». Poursuivant son propos, ce dernier indique que cette arrestation ‘’viole l’article 18 de la Constitution de la République qui stipule que : Toute personne arrêtée doit être informée du motif de son arrestation et, toute personne arrêtée doit être suivi d’un conseil pour pouvoir entamé la procédure judiciaire’’. Le Président national de la Ligue des jeunes et Coordonnateur de la Cellule de la communication numérique, Christian Menda, a exprimé son regret de constater que les arrestations des membres des partis de l’opposition, particulièrement ceux d’Envol deviennent «une arme privilégiée de ceux qui avaient promis qu’ils mettraient tout en œuvre pour garantir les libertés et droits des congolais avec comme première action, la fermeture des cachots de l’ANR et la DEMIAP ». Par ailleurs, il exige la libération sans condition et immédiate de leur camarade, « à défaut de le présenter devant son juge naturel qui décidera se son sort ». Par ailleurs, profitant de cette occasion, les manifestants ont appelé le Ministère des droits humains à protéger tous les congolais, quelle que soit leur obédience politique. Ainsi, les manifestants ont dénoncé « les assassinats, enlèvements et les détentions arbitraires de plusieurs cadres de leur parti politique’’. Il y a lieu de signaler que ces communicateurs du parti Envol ont été reçus par le Directeur de cabinet du Ministre des droits humains, qui les a assurés de transmettre leurs doléances auprès du ministre dès son retour au pays. Grâce Daro
L’Edit portant sécurisation et détermination des terres rurales et urbano-rurales destinées à l’usage agricole passe en session plénière à l’Assemblée Provinciale du hat-Katanga pour vote ce vendredi 23 juin 2023, à patrtir de 09 :00 locales. C’est ce qu’indique un communiqué de presse de l’Archidiocèse de Lubumbashi signé ce jeudi par son Vicaire aux Œuvres, M. l’Abbé Alain Nkusi, et le Coordonnateur Provincial de la Commission Nationale des Droits de l’Homme / Bureau de Représentation Province du Haut-Katanga, Me Joseph KONGOLO WA MOMAT. Ces derniers invitent cordialement tous les ONG, ONGD, ONGDH, Associations de la thématique Agriculture du Cadre de Concertation de la Société Civile du Haut-Katanga, ainsi que les Partenaires Techniques et Financiers d’être présents à cette session. « L’heure est enfin là, où cet EDIT produit par l’Archidiocèse de Lubumbashi, avec l’appui de plusieurs parties prenantes (CRM, ONG LAVOS, ...), ainsi que l’accompagnement de la Commission Nationale des Droits de l’Homme / Bureau de Représentation Province du Haut-Katanga et qui a été endossé par l’Honorable Thomas LUPATA, Rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga, pourra apporter une solution durable à l’insécurité foncière des producteurs agricoles », précise le communiqué de ce jour. GMK/Caritasdev.cd
Kinshasa, le 15 juin 2023 (caritasdev.cd) : Sous le titre « Caritas Congo : la paie des enseignants en province équivaut à de l’esclavagisme », votre journal en ligne Interkinois a publié jeudi 15 juin 2023 un article qui porte atteinte à l’image de marque de notre Institution. Votre Rédaction aurait dû nous joindre pour recueillir notre avis face à cette accusation injuste. En fait, il sied de signaler que la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) avait obtenu depuis 2011 du Gouvernement congolais le paiement des salaires d’une partie des enseignants, en commençant par ceux de son Réseau catholique. Pour des raisons opérationnelles, la CENCO avait confié la gestion de cette paie à la Caritas Congo Asbl. Cette dernière agissait en collaboration avec ses 47 Bureaux Diocésains (aujourd’hui 48), présents sur l’ensemble du pays. Après cinq années de loyaux services, la CENCO a confié depuis 2016 la paie des enseignants à l’Institution Financière pour les Œuvres de Développement (IFOD), une structure qu’elle venait de créer. N’ayant pas encore des bureaux dans les provinces, l’IFOD continue à utiliser les Bureaux diocésains de Caritas, sans aucune implication de la Caritas Congo Asbl. « C’est l’Institution Financière pour les Œuvres de Développement (IFOD SA), la société de microfinance de l’Eglise Catholique qui réalise cette mission, conformément aux obligations des parties telles que reprises dans le protocole d’accord du 11 août 2011, entre le Gouvernement et l’Eglise Catholique en République Démocratique du Congo », précise Mgr Donatien Nshole, Secrétaire Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Cette déclaration est contenue dans un communiqué de presse qu’il a signé le 15 janvier 2020. Ainsi, il n’est donc pas juste d’accuser Caritas Congo Asbl pour des cas de retard dans la paie des salaires des enseignants de Tshikapa, Ilebo, Maï-Ndombe3, Niangara ou d’ailleurs. Ceux qui persistent dans cette voie, et les médias qui les relayent, s’exposent à la rigueur de la Loi. Caritas Congo Asbl
Maître Guy Loando Mboyo, fondateur de la Fondation Widal, a, en date du 17 juin dernier, participé à la cérémonie de remise des certificats pour sanctionner la fin d'un programme de formation en informatique initié par l'Association pour les Enfants des Militaires et des Policiers (AEMP) en collaboration avec la société Arka Engineering. Un groupe de 100 enfants de militaires et policiers a eu, en effet, le privilège de bénéficier d'une formation de trois mois intitulée : « Initiation à l'informatique et à la bureautique ». A l'issue de ce trimestre encadré, la Présidente de l'AEMP, Madame Georgette Ondekane, et Maître Guy Loando Mboyo, ont remis à chaque participant un certificat pour couronner leur cursus. Cette initiative marque un véritable tournant dans les activités de l'AEMP. En délaissant les formations traditionnelles telles que la couture, les enfants des militaires et des policiers se sont ouvertement plongés dans l'univers du numérique. Guy Loando a adressé ses félicitations chaleureuses aux diplômés et a profité de l'occasion pour les sensibiliser au sujet de la valeur du potentiel qu'ils incarnent. Il les a encouragés à brandir fièrement leur certificat, qui constitue une porte ouverte vers un avenir prometteur. L'événement a été marqué par une ambiance joyeuse et empreinte d'espoir, soulignant ainsi la détermination de l'AEMP à offrir des opportunités aux enfants de militaires et de policiers. Grâce à cette formation en informatique, ces jeunes auront désormais accès à de nouvelles compétences et perspectives, leur permettant de se préparer aux défis de l'ère numérique. La Fondation Widal, structure dont Guy Loando est le créateur, soutient activement les initiatives en faveur de l'éducation et du développement des jeunes. Ce partenariat avec l'AEMP et Arka Engineering témoigne de l'engagement continu de la Fondation envers l'autonomisation des enfants et des jeunes issus des milieux défavorisés. Peter Ngoyi
C’est depuis lundi 19 juin 2023, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, que les motocyclistes se font rares. Ces conducteurs de moto ont manifesté face aux tracasseries à multiples reprises de la part des PCR, en décrétant une grève. Les motards qui font le transport fustigent les arrestations inopportunes ainsi que la perception des amendes illégales. En effet, ces derniers ont refusé de circuler dans la ville, en réponse à l’appel lancé par l’Association de Conducteurs Motocyclistes pour le Développement du Congo (ASMCO-DEV). Selon Dieumerci Bakolo, Président de l'ASMCO-DEV, cette entend exprimer leur ras le bol. « Nous observons ce mouvement de grève pour dénoncer les multiples tracasseries des perceptions des taxes par les différents services de l’État dans la ville de Mbandaka. C’est notre droit constitutionnel. Ce mouvement de grève sera levé jusqu’à nouvel ordre, après concertation entre les taxis moto et lesdits services », a-t-il expliqué. Il sied de savoir que ces conducteurs de moto s’étaient rendus à la mairie de Mbandaka où ils ont rencontrés le maire de la ville, Yves Balo, pour lui transmettre leurs desiderata. Yves Balo a, en ce qui le concerne, pris certaines mesures notamment, la suspension jusqu’à nouvel ordre de la prestation des agents de la police de circulation routière. Après cette rencontre avec les motocyclistes, le maire de Mbandaka a convoqué une réunion d’urgence du comité provincial de sécurité afin de trouver des solutions idoines. Notons par ailleurs, que cette grève des motocyclistes a paralysé tous les quartiers de Mbandaka et la population s’est vue en mal d’effectuer ses déplacements. Hénoc Akano
‘’De l’espoir loin de chez soi’’ : pour un monde ou les réfugiés auront toujours leur place, était le thème retenu cette année pour célébrer la journée mondiale du refugié. A Kinshasa, la cérémonie a eu lieu le 20 juin 2023, dans la commune de la Gombe, au terme d’une conférence tenue par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. C’était en présence du vice-ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jean-Claude Molipe, ainsi que de la représentante de l’Agence des Nations Unis pour les réfugiés, Angèle Dikongué-Atangana. Partout dans le monde, cette journée est organisée pour célébrer la persévérance et le courage des personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays pour échapper aux conflits ou à la persécution. Dans son intervention, Angèle Dikongué-Atangana a indiqué que le nombre des refugiés aujourd’hui s’élève à au moins 110 millions de personnes, et que les chiffres risquent d’augmenter au fil du temps. «En 2023, nous avons plus que le double de ces chiffres. Si on regarde une seule décennie en arrière, c’est-à-dire en 2013, où nous comptions un peu plus de 52 millions d’âmes refugiées déplacées», a-t-elle démontré. Elle ajoute : «Il y a de ceux-là qui sont venus chercher refuge en RDC. Vous avez 6,3 millions de Congolais qui sont spécialement à l’Est dans une situation similaire à celle dans laquelle se retrouvent d’autres qui cherchent de l’aide, et nous avons plus de 1 million de Congolais qui sont aux alentours ; en Zambie, Rwanda, Burundi et Afrique du Sud, partout, qui cherchent refuge parce que ça ne va pas dans leur lieu d’origine ». A son tour, le vice-ministre Jean-Claude Molipe, est revenu sur les statistiques mondiales des refugiés et les causes principales de ce phénomène. « Le monde aujourd’hui compte plus de 37 millions de réfugiés, lesquels sont rejetés sur chemin qui dérange au motif particulièrement des conflits armés. La paix est devenue une tare rare et les lieux d’asile rétrécis de plus en plus», a ajouté le vice-ministre. Pour conclure la journée, quelques refugiés sur place ont profité de cette occasion pour interpeler la communauté nationale et internationale, sur la réinstallation ‘’frauduleuse’’ des sujets nationaux en lieu et place des réfugiés par quelques agents de la CNH et du HCR, contredisant ainsi le thème de cette année. A Kinshasa, les refugiés Urbains se sont servi de cette occasion pour solliciter la considération de la part de l’Etat congolais comme c’est le cas avec d’autres réfugiés dans d’autres cieux. Ils ont plaidé de manière particulière sur la problématique de l’octroi des TVC aux réfugiés. Grâce Daro
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est incliné, ce mardi 20 juin 2023, devant la dépouille mortelle du Docteur Gérard Kabamba décédé le vendredi 9 juin dernier à Kinshasa. C’était au cours d’une cérémonie organisée à l'Hôpital du Cinquantenaire en présence des membres de famille, amis et connaissances de l’illustre disparu, ainsi que des personnalités politiques. Par ce geste, le Président Félix Tshisekedi a voulu honorer la mémoire de celui qui était chef des urgences chirurgicales à l’Hôpital général de référence de Kinshasa (ex-MamaYemo).Sur le plan politique, le docteur Gérard Kabamba était modérateur du G14, Groupe des quatorze compagnons de lutte d'Etienne Tshisekedi Wa-Mulumba. Il a notamment participé à la Conférence nationale souveraine (CNS) de 1991 à 1992. L’opinion lui reconnaît également ses refus de participer à la commission constitutionnelle (Assemblée constituante) du président Laurent-Désiré Kabila en 1997 et aux institutions issues du dialogue Inter-congolais en qualité de 2ème Vice-président de l'Assemblée nationale de 2003 à 2006. Né le 25 mars 1950 à Likasi, en République Démocratique du Congo (RDC), le Dr Kabamba laisse derrière lui une veuve, plusieurs enfants et petits-enfants. La Pros.
Sensibiliser les enfants sur leurs droits notamment, celui de dénoncer les abus subis de la part des adultes et leurs camarades et, les outiller afin qu’ils les dénoncent correctement. Tel est le sens d’une matinée de sensibilisation organisée le vendredi 16 juin 2023, par l’Association Lisanga mpo ya Bokolisi Mboka (LBM) de la Communauté du Chemin Neuf (CCN) en faveur des filles et garçons en situation de rue accueillis dans les centres Ndako Ya Biso. Cette matinée s’inscrit en droite ligne de la journée mondiale de l’enfant africain. Cette sensibilisation entend aussi outiller les enfants à dénoncer correctement les abus pour ne pas commettre des manquements susceptibles de les conduire devant un juge. C’est dire que les enfants doivent exprimer clairement et librement leurs besoins dans la non-violence et le respect mutuel. C’est le Commandant second en charge des opérations secteur de Funa de la police de Protection de l’enfance et violences basées sur le genre (PEPVS), une unité spécialisée de la Police, qui a animé ladite matinée de sensibilisation à l’intention de ces enfants-dits de la rue. D’entrée de jeu, l’intervenant a expliqué aux enfants l’origine de cette célébration. Tout est parti des revendications des enfants de Soweto (en Afrique du Sud) qui réclamaient plus des droits pour les noirs durant l’Apartheid. Ces revendications ont malheureusement fini dans un bain de sang. Il a, par la suite, défini « un enfant » et expliqué les 4 piliers de droits de l’enfant notamment, droit à la survie et à la participation. Et, les adultes ont l’obligation de protéger les enfants et assurer leur survie. Parlant des abus subis par les enfants en situation de rue, l’orateur du jour a évoqué la mendicité forcée des enfants et l’excitation de ces derniers à la mendicité par les adultes dont certains fondateurs d’orphelinats et ONG à Kinshasa, qui utilisent les enfants sur la place publique pour récolter des fonds. Il a également fait mention de l’exploitation des enfants et mineurs à des fins commerciales. Les enfants en situation de rue sont souvent victimes des actes de violence et barbarie de la part des adultes et manipulés pour des fins politiques, les faisant passer ainsi pour des brigands et hors-la loi. Ils sont souvent mutilés pour n’avoir pas obéi aux ordres de plus grands, «Phénomènes Kata fumbwa ». Partant, il a invité les enfants à dénoncer les abus et les bourreaux auprès des entités compétentes notamment, les assistants sociaux communaux, les unités de la PEPVS et le Tribunal pour enfants. «Les bourreaux usent également des tortures corporelles ou la malice pour subjuguer les enfants. Tous ces actes sont punis par la loi portant protection de l’enfant en ses articles 46, 47 et 49. Les enfants doivent connaitre leurs droits pour leur bien-être », a conclu l’officier de la police. L’occasion faisant le larron, les enfants ont énuméré les actes de violence dont ils sont victimes dans la rue de la part des adultes avant de lancer un message fort aux parents. «Chaque enfant a sa place dans une famille et non dans la rue ! » Jules Ntambwe
La 6ème Edition du festival ‘’Fièrement Ndundu’’ organisée par Yan Mambo, coordonnateur de l’Asbl « Plus de couleurs » a eu lieu ce mardi 13 juin 2023 au Centre Wallonie-Bruxelles, dans la commune de la Gombe. Placé sous le thème: « tel que tu es », cet évènement a pour but de valoriser et promouvoir les talents et les compétences des personnes vivants avec albinisme. D’après le Coordonnateur de l’ASBL ‘’Plus de couleurs‘’, cette conférence scientifique et Artistique est organisée en marge de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme, qui est célébrée le 13 juin de chaque année, dans l’objectif de mettre en valeurs l’image des personnes vivant avec albinisme et, particulièrement en RDC, définir le mot ‘’Ndundu’’ comme victime de discrimination. «Il y a 10 ans, l’albinos n’était pas très motivé. Il ne prenait pas la place d’humain qui lui revient dans la société. Donc, il était important de réveiller cet engouement et de montrer qu’une personne vivant avec albinisme peut aussi être candidate, non seulement au bonheur mais aussi à l’excellence », a-t-il expliqué. Il a ajouté, par ailleurs, que la plus grande discrimination n’est pas celle des non albinos envers les albinos, mais c’est plutôt celle des albinos envers eux-mêmes. «Cela parce l’albinos avait du mal à s’accepter tel qu’il est. Mais aujourd’hui, vu qu’il s’accepte, la société aussi l’accepte, il y a de quoi se satisfaire. Mais, le combat n’est pas encore fini pour autant que beaucoup de personnes ne soient pas encore convaincues avec les idées reçues et encrées dans le passé. Elles ne savent pas encore ce que c’est l’albinisme », a-t-il ajouté Cohabitation équilibrée «À Kinshasa, la discrimination est psychique. Sans vous le dire, on vous montre que vous n’êtes pas à votre place, que vous ne pouvez pas gravir les échelons. J’ai été plusieurs fois directeur d’entreprises, ça n’a pas été facile de diriger des non albinos », a-t-il révélé. Sonnette d’alarme Yan Mambo a, à l’occasion, adressé un message aux dirigeants de la République démocratique du Congo, sur les conditions ‘’précaires’’ dans lesquelles vivent les albinos dans toutes les provinces du pays. «Nous voulons la subvention de l’Etat. Les associations ne suffisent pas. Nous sommes dans un continent chaud, avec le climat, c’est ne pas favorable pour les albinos. Il nous faut des parasols, des lunettes, des crèmes solaires, des habits en manches longues pour que le soleil ne nous déshydrate pas. Je tire vraiment la sonnette d’alarme. Notre ennemi ici sur terre, c’est le soleil», a-t-il insisté. Grâce Daro