Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui est également le Porte-parole du Gouvernement de la République, souhaite tous les bonheurs du monde au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour ses 60 ans d’âge. Il prie que Dieu le vivifie davantage et qu’il renouvelle en lui l’intelligence, la sagesse et tous ses bienfaits pour lui permettre de mener à bien sa mission de conduire la République démocratique du Congo (RDC) vers de nouveaux horizons. ‘’Heureux anniversaire Monsieur le Président de la République. Encore plus de sourire et des années. Pour vos 60 ans, que le Dieu Tout-Puissant daigne vous renouveler foi, sagesse et intelligence dans la conduite de notre destin collectif. Zala zala toujours’’, a écrit le ministre Muyaya sur un compte Twitter noir des messages de vœux au Président sexagénaire. Plusieurs membres du Gouvernement et personnalités du pays ont sauté sur l’occasion. C’est le cas de Julien Paluku, ministre en charge de l’Industrie, qui, en bon chrétien, a imploré la lumière divine sur le Président Tshisekedi. « En ce jour où vous réalisez 60 ans sur terre, qu’il me plaise, comme chrétien, de puiser dans la bible pour qu’avec ESAÏE 60, nous disions tous : ‘’lève-toi, sois éclairé, car ta lumière arrive et la gloire de l’Eternel se lève sur toi. En effet, à 20 ans c’est une promenade, à 60 ans c’est un pèlerinage, un retour aux sources de la vie à travers la foi, un temps de prière et de pénitence, un temps de réflexion sur nos actes et une expérience partagée. Joyeux anniversaire», a-t-il tweeté. Pour sa part, la Gouverneure Fifi Masuka Saini parle d’un jour historique et souhaite un heureux jour d’anniversaire au Président Félix Tshisekedi, au nom de la population du Lualaba. «En ce jour historique, ce jour où l’Eternel Dieu avait décidé d’appeler votre existence sur cette terre des hommes, me joignant à votre tendre mère Marthe Kasalu, à votre épouse Denise Nyakeru Tshisekedi et à toute votre famille biologique, au nom de la population Lualabaise, je vous souhaite une pluie de bénédiction, sagesse, et longévité pour mener à bon port la vision de transformation positive de notre cher et beau pays. Joyeux anniversaire Excellence Monsieur le Président de la République », a lancé, depuis sa province, la visionnaire du parti Fidec. Gloire Mfemfere
En cette mémorable date de votre naissance, Excellence Monsieur le Président de la République, je ne peux réprimer cette voix interne qui, en moi, souffle ce souhait de bonheur et de longévité, à l’occasion de la commémoration festive de votre 60ème anniversaire, étape cruciale de votre remarquable passage sur terre, où le destin a voulu que vous présidiez à notre destinée en tant que peuple. Je joins ma voix à celle des millions de Congolais qui, convaincus de l’appel dont vous avez été investi par le Divin, croient fermement que vous êtes et demeurez le dépositaire de la vision qui correspond aux défis de l’heure pour notre pays, en proie à des défis multi et protéiformes. Que votre entrée dans ce cercle des sexagénaires signe en vous la marque d’une sagesse nouvelle que renouvellera chaque année qui s’ajoutera à vos jours. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo, son peuple et son Président. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président ! Me Adonis Muula Mutombo
Après un stage professionnel (formation pratique) de près d'un mois au sein de Transco, les nouvelles recrues du service de sécurité interne sont dorénavant engagées temporairement. C’est ce samedi 10 juin 2023, que le DG Cyprien Mbere a présenté tous les nouveaux corps qui assureront la sécurité de l’établissement. C’est en présence de quelques agents et cadres que la cérémonie d’officialisation de cette équipe de sécurité a été faite. C’est dans l'enceinte du dépôt 2, situé à la 18ème rue dans la commune de Limete, que l’activité a vu son déroulement. Dans sa prise de parole, Cyprien Mbere a fait un appel nominal de tous les agents nouvellement engagés et a souligné que les séances des signatures des contrats de ces N.U se feront graduellement à partir de ce lundi 12 juin. Il a profité de l’occasion pour conscientiser les agents de la sécurité de manière générale et, en particulier, les nouveaux membres à privilégier au premier plan le travail, dans l'optique de promouvoir l'émergence de TRANSCO sur l'échiquier national. Il y a lieu de noter que, c’est pour la première fois que l’établissement public TRANSCO se dote d‘une sécurité interne, qui a pour but de s’assurer de la sécurité de son patrimoine à travers toute la République. Israël Mpoyi
Lancé officiellement le 1er juin 2023 à l'école primaire Lukolela Métro dans la commune de Lukolela, ville de Kikwit, l'examen national de fin d'études primaires (ENAFEP) 2023 reçoit 59.339 candidats inscrits. Parmi eux 29.414 filles et les autres des garçons. Tous ces candidats sont répartis dans 330 centres dont six nouveaux créés conformément aux instructions en la matière. Justin Nsinga Vuvu, Inspecteur principal provincial (IPP) de la Division provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Kwilu 2 qui a livré cette information dans son speech, a rendu hommage au Chef de l'Etat pour la gratuité de l'édition de base qui est devenue effective en République démocratique du Congo (RDC,). Ces épreuves se passent également de façon gratuite. « L'ENAFEP est traité localement. La direction provinciale sert de couloir de transmission pour envoyer le reste à la hiérarchie », a déclaré l'IPP. De son côté, Godefroid Katutu, délégué du Ministère national de l'EPST Venu de Kinshasa, a transmis aux finalistes du primaire les encouragements du ministre de tutelle. Il a invité tous les candidats à anéantir la peur. « Ces épreuves vous amènent à la certification de l'enseignement primaire. Comptez sur vos propres efforts », a-t-il martelé. Avant de lancer officiellement ces épreuves au nom du gouverneur de province, le Maire Abe Ngiama, a invité les candidats à l'assiduité. Il a estimé que tout se passera bon train. Le maire a saisi cette occasion pour saluer la gratuité de l'éducation de base rendue effective par le Chef de l'Etat. Badylon Kawanda
La Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap du Congo (FENAPHACO-HANDICAP/CONGO) annonce son absence dans toutes les activités qu’organisera le Ministère des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale chargé des personnes vivant avec Handicap et autres personnes vulnérables. Cette décision a été prise au cours d’une déclaration lue jeudi 8 juin 2023 à son siège de Mombele-Kinshasa. En effet, c’est après la décision de son exclusion prise par la ministre de Tutelle Irène Esambo, des travaux de l’atelier national d’adoption de l’article 33 de la CDPH (Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées) et la Loi organique 22/003 des documents constitutifs du cadre de concertation des organisations de la personne avec handicap (COPH), du Conseil national consultatif pour la personne avec handicap (CNCPH) ainsi que d’information sur la mise en place du Secrétariat général aux PVH et APV (Autres personnes vulnérables), que la FENAPHACO confirme son repli. Ce, malgré que certains de ses collaborateurs venus de l’intérieur du pays, y prennent part, sans l’aval préalable de la hiérarchie. Débauchage En clair, cette plateforme regroupant près de 540 associations des PVH reproche à la ministre de tutelle d’avoir invité les délégués provinciaux de cette structure, à l’insu de ses dirigeants notamment, son Coordonnateur national. Ce que la FENAPHACO qualifie de débauchage de ses membres. Une sorte de débauchage de ses membres, regrettent les représentants de ladite plateforme. Par ailleurs, tout en reconnaissant que les retombées de ce qui se fait seront en faveur des PVH, la FENAPHACO regrette néanmoins le fait qu’elle soit exclue des travaux ; ‘’alors qu’elle pouvait apporter son expertise, afin de favoriser la mise en œuvre de la Loi organique et participer à l’adoption de l’article 33 de la CDPH, qui définit les dispositifs que doivent mettre en place les Etats parties, pour assurer l’application et le suivi de ladite convention au niveau national’’, lit-on dans la déclaration. A l’instar de la suspension jusqu’à nouvel ordre de sa participation de toutes les activités organisées par le ministère des PVH, la FENAPHACO ajoute que les engagements pris par des personnes choisies par le ministère pour participer à différentes assises organisées par le ministre délégué des PVH, ne concernent pas la FENAPHACO et que tous les délégués invités par le ministère des PVH pour prendre part aux activités, doivent faire l’objet d’une information au bureau de sa coordination nationale, et dénonce en outre, la création d’un cadre de concertation des OPH par le ministère des PVH ; alors que le cadre est une organisation de la société civile. A retenir La FENAPHACO est une plate-forme qui regroupe plus de 540 associations et organisations travaillant et œuvrant pour la promotion et la protection des droits des PVH. Elle est une ONG/Asbl reconnue par le gouvernement de la RDC et dotée de quelques documents juridiques (Arrêté ministériel n°229/CAB/.MIN/AFF-SAH.SN/LK/2013 portant avis favorable et enregistrement de l’Asbl dénommée « Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap du Congo », en sigle FENAPHACO, du ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale ; Accusé de réception n°F.92/19.094 fait à Kinshasa le 09 octobre 2012 ; Arrêté n°151/CAB/MIN/J&DH/2014 du 28 avril 2014 accordant la personnalité juridique à l’Asbl non confessionnelle dénommée « Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap », en sigle FENAPHACO du ministère de la Justice et Droits Humains et la Convention de partenariat entre le gouvernement de la RDC représentée par le ministre des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale et les Organismes philanthropiques « « Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap du Congo ». Dans ses objectifs, la FENAPHACO s’emploie à rechercher et assurer le bien-être de la personne vivant avec handicap physique et mental ; défendre, former, informer et renforcer les capacités des personnes avec handicap physique et mental ; donner, élever le pouvoir économique des personnes vivant avec handicap physique et mental ; Insérer et réinsérer dans la société, les personnes vivant avec handicap physique et mental ; accompagner et servir les personnes vivant avec handicap et la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec handicap (PVH) A noter que la FENAPHACO se dresse contre la mendicité, la violence, l’injustice et la discrimination. Jules Ntamwe
L’ONG de défense de l’environnement ‘’Greenpeace’’ a célébré avec faste la journée mondiale de l’environnement qui se fête chaque 5 juin. Pour bien célébrer cette journée, les volontaires ont assaini la place de l’échangeur de Limete, dans le but de rendre propre cet espace public très fréquenté. C’était en présence de Patient Muamba, responsable de la campagne forêt de Greenpeace Afrique, et de plusieurs autres personnes. Dans son intervention, le responsable de Greenpeace Afrique, Patient Muamba, estime qu’il est temps que la RDC se libère de la servitude des emballages plastique ainsi que du pétrole qui sont selon lui très nocifs pour l’environnement. C’est ainsi même qu’il appelé le Gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, à appliquer ses propres décisions qui interdisent l’usage et la détention des embouteillages dans sa juridiction. «Nous demandons au gouverneur Ngobila d'appliquer ses circulaires sur les emballages plastiques et le décret signé par l’ancien premier ministre Bruno Tshibala. Nous avons l'impression que le désordre qu'il y a dans la gestion des emballages plastiques profite à quelques individus. Il est anormal que la ville soit polluée à ce point alors qu'il y a deux structures, Raskin et Kin Bopeto, qui s'occupent de l'assainissement. Que font ces structures? A qui profite la léthargie?», s’est-il interrogé. A lui de poursuivre : « Nous avons un décret du premier ministre qui interdit l'importation, la production et la commercialisation des emballages plastiques. A Kinshasa, les différents gouverneurs notamment, Gentiny Ngobila, ont eu à signer des décisions allant dans le même sens. Mais en réalité il y a aucune volonté politique pour appliquer ces textes. Finalement nous ne savons pas à qui profite cette anarchie. C'est vraiment inquiétant ». Pour lui, la population devrait également fournir un effort pour changer la mentalité. « Il y a quelques années, les emballages plastiques n'existaient pas à Kinshasa mais les gens faisaient quand même les courses. Que la population sache que les emballages plastiques qu'elle utilise détruisent son environnement. Les conséquences se retournent contre nous-mêmes surtout que la ville a aucune politique de gestion des déchets », souligne Patient Muamba. Grâce Daro
Expert en journalisme économique et Coordonateur national de l’ONGD ‘‘Toile d’Araignée’’, Jérôme Sekana est monté au créneau hier, mardi 6 juin 2023, au cours d’un point de presse, pour dénoncer haut et fort, certaines antivaleurs qu’il a eues à remarquer dans les institutions publiques en République démocratique du Congo. Il a, au nom de l’ONGD ‘‘Toile d’araignée’’, qui milite pour la promotion des règles de la bonne gouvernance, axé son intervention sur quatre points notamment, l’incompatibilité constatée au niveau des organes de contrôle des finances (IGF, CPCC, Cour des comptes…) ; le dossier du Conseil d’Administration de la Société de développement industriel et minier du Congo (SODIMICO), le cas de la crise au niveau des régies financières et le ministère des finances et, enfin, la publication du Baromètre national du climat des affaires. S’agissant de l’incompatibilité des services des commissaires aux comptes, Jérôme Sekana dénonce une mauvaise foi de ces derniers qui sont à la fois, inspecteurs des finances, travaillent à la Cour des comptes, au CPCC et continuent à toucher des salaires comme commissaires aux comptes dans des entreprises publiques. Dommage, ils refusent de libérer des postes parce que, selon Jérôme Sekana, ils s’arrangent avec l’entourage du Premier Ministre pour ne pas signer un Décret nommant d’autres personnes pour promouvoir des jeunes. Et, c’est depuis 2006 qu’ils sont nommés. Or, leur mandat était de 5 ans non renouvelables. C’est dire que tous les commissaires aux comptes sont hors-mandat et doivent, d’office, démissionner de leurs postes. Car, ils ne doivent pas être juges et parties. C’est dire qu’ils sont commissaires aux comptes et travailleurs dans les entreprises publiques. En vue de promouvoir des réformes dans la gestion des finances publiques, Jérôme Sekana et son ONGD ‘‘Toile d’Araignée’’, donne un ultimatum d’une semaine à tous les commissaires aux comptes afin de démissionner. Sinon, leurs noms seront publiés au vu et au su de tout le monde. ‘’Au nom du respect des règles de bonne gouvernance et promotion des jeunes congolais qui ont aussi droit à la vie, nous devons hausser le ton et demander au gouvernement de respecter cet ultimatum’’, a insisté Jérôme Sekana. Que se passe-t-il à la SODIMICO ? Une recréation s’observe à la Société de développement industriel et minier du Congo (SODIMICO). Etant hors mandat, les dirigeants de cette société minière ne veulent pas démissionner. D’ailleurs, un conseil d’administration est organisé aujourd’hui à Lubumbashi pour mettre fin à cette cacophonie. Dans un rapport synthèse de l’Inspection générale des finances sur la gestion des actifs miniers de la RDC par la SODIMICO SA, un désordre s’observe dans la gestion de cette société. D’où, l’IGF avait formulé une recommandation d’évaluer sur les remblais du patrimoine de cette société. Curieusement, selon Jérôme Sekana, les cadres qui dirigent la SODIMICO font fi de la recommandation de l’IGF. Conséquence, ils se permettent de vendre les remblais. ‘’Au moment où je vous parle, un tonnage de remblais se trouve déjà en Zambie. Ils sont signé le contrat de collaboration qui sont illégaux pour que ceux qui ont pris ces remblais achètent à 0,5 dollars la tonne, alors que logiquement c’est entre 50 dollars la tonne. Déjà, une bonne partie se trouve en Zambie ’’, dénonce Jérôme Sekana qui en appelle à l’audit de la SODIMICO tel que recommandé par l’IGF. Pour ‘‘Toile d’Araignée’’, il faut accorder à l’IGF le pouvoir coercitif au même titre que la DGI, la DGRAD pour que lorsqu’elle instruit un dossier, qu’il soit directeur à la Cour des comptes qui est l’autorité de contrôle. Pour lutter contre toutes les fraudes, l’ONGD Toile d’Araignée s’engage à publier tous les rapports de l’IGF. Malaise entre les régies financières et le Ministère des Finances Nul n’ignore la guéguerre qui règne sur la suppression de la plus-value dans les régies financières congolaises. Jérôme Sekana, acteur de la bonne gouvernance et expert en journalisme économique, n’est pas resté en marge de cette chronique financière. Il s’est exprimé pour demander à l’intersyndicale et le Gouvernement via le Ministère des Finances de fumer le calumet de la paix pour ne pas préjudicier le peuple congolais. Parce que, indique-t-il, si l’Intersyndicale déclenche des grèves, c’est le trésor public qui va subir des conséquences. Et, qu’il faille trouver un compromis afin que l’Etat congolais puisse maximiser ses recettes comme c’est le cas actuellement. ‘’En tant que Toile d’Araignée, spécialiste des questions des finances publiques, de la fiscalité, nous appelons la gouvernance à la prudence. Que le Premier Ministre intervienne pour que tout le monde puisse fumer le calumet de la paix. Que les responsables des régies soient payés, motivés afin que l’Etat puisse avoir suffisamment des recettes pour que nous organisions des élections en décembre 2023 en toute dignité’’, a souligné Jérôme Sekana. Affaire exonération dérogatoire des Cimentiers et Constructeurs Encore un dossier qui fâche. L’ONG Toile d’Araignée a appris, avec consternation, la signature d’un Décret portant exonération de la TVA en faveur des Cimentiers et Constructeurs en RDC. Pour ce faire, Jérôme Sekana dénonce une corruption et une discrimination. Pour lui, l’Etat congolais perd beaucoup avec ces exonérations qui se multiplient au jour le jour en faveur des expatriés qui ne sont pas pauvres. ‘’Ces cimentiers et Constructeurs ne sont pas dans la catégorie de l’exonération. Car, ils ne sont pas pauvres pour bénéficier de cela. Mais, pourquoi seulement eux ? Et pourquoi pas les journalistes et tant d’autres catégories sociales ? S’interroge Jérôme Sekana qui souligne, par ailleurs, qu’il s’agit-là d’une ‘‘tricherie’’. D’où, il en appelle à l’abrogation de ce Décret pour ne pas appauvrir l’Etat congolais. Jules Ntambwe
4.500 ménages représentant 29.685 personnes déplacées à cause du conflit foncier Teke-Yaka, reçoivent depuis lundi 22 mai 2023 une aide d’urgence de la part de la Caritas Congo Asbl et ses deux Bureaux diocésains de Kenge et Popokabaka. En effet, cette assistance, financée par le Fonds Humanitaire en RD Congo, a ciblé 3.040 ménages déplacés à Bandundu-Ville, 796 à Popokabaka et 664 à Kenge. Chaque ménage reçoit une enveloppe de 60 dollars US, des Articles Ménagers Essentiels (AME) ainsi qu’un kit d’hygiène intime pour femmes et jeunes filles en âge de procréer. Les AME sont composés des casseroles (1), gobelets plastiques (5), cuillères métalliques (5), louches cuisine métallique (1), couteau cuisine (1), savon de lessive (3), couverture (1), pagne 100% (1), sac en prolypropylène (1), Bâche 4mx5m (1) pour permettre à ces familles qui ont tout perdu suite à cette crise de Kwamouth de retrouver plus ou moins leur dignité humaine. Commencée lundi dernier par Bandundu-Ville où elle se clôture demain samedi 27 mai 2023, cette opération de distribution d’aide d’urgence en faveur des déplacés de la crise de Kwamouth se poursuivra la semaine prochaine dans les deux autres villes susmentionnées. Il sied de signaler que Caritas Congo Asbl a fait recours à un prestataire financier, en l’occurrence SOFICOM TRANSFERT. Celle-ci reçoit préalablement les listes d’émargement de la Caritas Congo Asbl, prépare conséquemment les enveloppes, avant de procéder à la remise du cash au même moment que les Kits AME aux bénéficiaires. Ces derniers viennent du Territoire de Kwamouth, d’où avait commencé la crise, et se sont déplacés vers plusieurs agglomérations voisines telles que Fatundu, Misayi, Bandundu-Ville, Kenge, Popokabaka, voire Kinshasa. Cette aide d’urgence cible également quelques familles d’accueil qui ont reçu les familles déplacées. Pour rappel, cette assistance fait suite à une évaluation que Caritas Congo Asbl a faite sur terrain avec le Bureau de OCHA/RDC. Il s’est dégagé des besoins pour ces déplacés, en termes notamment de protection, de vivres, d’accès à l’eau, d’abris, des AME/KHI, d’accès aux soins de santé, de nutrition, de l’éducation. GMK/Caritasdev.cd
C’est des marées humaines qui ont arpenté à pied les différentes artères de la ville de Kinshasa pour différentes destinations. Le centre-ville était morose. Les travailleurs et les clients n’étaient pas au rendez-vous faute de transport. La population qui est partie de la Tshangu, a préféré rebrousser chemin. Visiblement, seuls les trans-academia, les bus transco et esprits de vie qui tentaient de décongestionner le transport perturbé par cet appel à la grève des transporteurs privés. Les conducteurs de motos se sont comportés en petits rois doublant le coût de différents trajets. Rond-point Victoire était bondé de monde jusque tard l’après-midi. Négocier une moto était un véritable casse-tête. Le tronçon Victoire-Magasin qui se négocie en temps normal autour de 2.000 CDF, est subitement passé à 6.500 CDF prenant au dépourvu bon nombre de clients. Tandis qu’une course qui coûtait par exemple 1.000 FC, le cas de Bayaka dans la commune de Ngiri-Ngiri au Rond-point Huileries à Lingwala est passée à 2.000 FC. Au niveau de Victoire, les différents services accusés de tracasseries avaient disparu. Seuls quelques policiers, sans doute réfractaires aux ordres des autorités urbaines, tentaient d’intercepter les conducteurs des motos ou des tricycles. Comme le job auquel ils étaient habitués, n’offrait plus les garanties de sécurité, ils ont fini par s’éclipser sans crier gare. Les témoins sur l’avenue du 24 novembre de l’UPN au marché de Selembao ont indiqué que les chauffeurs manifestants auraient brûlé de pneus sur la chaussée. La police est intervenue pour les disperser et rétablir la circulation. Appel à la suspension, pas suivie La Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et la promotion du civisme routier en RDC, qui avait lancé le mot d’ordre de la grève préalablement prévue du 5 au 7 juin, a décommandé son action après les contacts qui se sont avérés positifs avec l’autorité urbaine. Mais, malheureusement, les sociétaires de cette synergie n’ont pas été informés à temps de nouvelles dispositions. Ils ont carrément débrayé. D’abord, le ministre provincial des transports de la ville de Kinshasa a commencé par lever le contrôle par manque de note de perception pour autorisation des transports. C’est l’occasion pour les transporteurs privés de Kinshasa de se mettre en ordre. Ensuite, pour mettre un terme au conflit entre ACCO et ACHACO, la commission a décidé des mesures conservatoires allant jusqu’à supprimer les frais octroyés aux chargeurs communément appelés «Marayi» au profit de la taxe de stationnement. Cependant, ces derniers seront identifiés et pris en charge par leurs communes respectives. Pour ainsi dire qu’aucune ASBL ne peut s’autoriser le droit de percevoir les frais comme l’avait décidé à l’époque Nkoy Mafuta alors le gouverneur de Kinshasa. Enfin, les chauffeurs ont exigé que seuls les éléments de la PCR et les services de la DGRAD puissent opérer dans les parkings. De ce fait, la présence des unités appelées Udjana, PP B2 Mbata ne sont plus les bienvenus pour percevoir les amendes ou interpellent les chauffeurs. Pour l’hôtel de ville, aucune raison de grever Le ministre provincial des Transports, Honoré Mbokoso a, pour sa part, déploré la décision des conducteurs des transports en commun de déclencher un mouvement de grève, malgré, dit-il, un début de réponse à leurs revendications. Parmi ces réponses, il cite une suspension en cours, durant 10 jours, des contrôles des documents dans la ville de Kinshasa avant d’appeler les grévistes à reprendre le travail. Il a assuré que la réponse gouvernementale à leurs revendications ne devrait pas tarder. « Ils n’ont aucune raison d’aller en grève», a-t-il conclu. Emma Muntu
Plus de peur que de mal ! La Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et la promotion du civisme routier en RDC viennent d’annoncer la suspension de la grève qui était prévue dès lundi 5 à mercredi 7 juin 2023. Les contacts ont bien évolué entre les chauffeurs de la ville de Kinshasa et l’autorité urbaine. Les revendications des transporteurs privés de la capitale ont été prises en compte. D’abord, le ministre provincial des transports de la ville de Kinshasa a commencé par lever le contrôle par manque de note de perception pour autorisation des transports. C’est l’occasion pour les transporteurs privés de Kinshasa de se mettre en ordre. Ensuite, pour mettre un terme dans le conflit entre ACCO et ACHACO, la commission a décidé des mesures conservatoires allant jusqu’à supprimer les frais octroyés aux chargeurs communément appelés « Marayi » au profit de la taxe de stationnement. Cependant, ces derniers seront identifiés et pris en charge par leurs communes respectives. Pour ainsi dire qu’aucune ASBL ne peut s’autoriser le droit de percevoir les frais comme l’avait décidé à l’époque Nkoy Mafuta alors le gouverneur de Kinshasa. Enfin, les chauffeurs ont exigé que seuls les éléments de la PCR et les services de la DGRAD puissent opérer dans les parkings. De ce fait, la présence des unités appelées Udjana, PP B2 Mbata ne sont plus les bienvenus pour percevoir les amendes ou interpeler les chauffeurs. Pour ce faire, l’autorité urbaine a promis d’en informer les responsables de l’inspection générale pour le contrôle, l’ordre et la discipline pour ces nouvelles dispositions. Pour sa part, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a promis de s’y impliquer individuellement. Pour rappel, dans une lettre adressée au gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, depuis le 26 mai dernier, la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC (SADCPCR/RDC) avait annoncé une grève générale dénommée «KINSHASA SANS TAXI-BUS ET BUS » pour dénoncer pendant 3 jours à partir de lundi 5 prochain jusqu’au 7 juin 2023, entre autres, les tracasseries routières dans les parkings. Emma Muntu
Dans le souci de promouvoir et valoriser les talents des artistes de la commune de N’djili, le centre culturel des Mwindeurs (collectif des artistes), a reçu une visite amicale récente de la délégation de l'ambassade américaine, en son QG situé au quartier 7 dans la commune de N’djili. A cet effet, la délégation américaine conduite par la cheffe de section des affaires publiques de la diplomatie américaine en République Démocratique du Congo, Monica Shie, a eu des échanges vifs avec les jeunes et artistes de cette municipalité qui sont formés et produits dans cette maison culturelle. Devant une trentaine d'enfants, des jeunes et d’artistes, la délégation américaine a abordé les questions de mobilité, de renforcement des capacités et de réseautage. Accompagnée du chargé d’affaires publiques Greg Porter et de Alain Chirwiza, la cheffe de section des affaires publiques de la diplomatie américaine en République Démocratique du Congo, Monica Shie, a prouvé sa fierté de partager les valeurs américaines avec le centre culturel des Mwindeurs, afin de mieux former, de produire, de manager et d’accompagner les artistes ainsi que leurs œuvres pour une visibilité globale et une cohésion socioculturelle. Pour sa part, Maitre Dodé, Chef d’atelier de sculpture Mfuti, a profité de cette occasion propice pour exprimé son désir d’apprendre la langue anglaise tout près de l’ambassade américaine : «Nous aimerions apprendre la langue anglaise tout près de chez nous et à moindre coût », a-t-il lâché, avant même de signaler que c’est pour une première fois que la maison culturelle des Mwindeurs accueille une forte délégation de l'ambassade des États-Unis dans son quartier depuis son installation dans la commune de N'djili. Pendant la visite, il y a eu la visite des locaux du collectif Malafi'arts production et des ateliers du quartier, l'exposition sonore et visuelle ainsi que l'échange avec les artistes et jeunes du quartier. Par ailleurs, Monica Shie et sa délégation se sont dits très émerveillés et motivés par l'énergie créatrice des artistes et jeunes de N'djili. La délégation a également eu l'honneur de visiter l'exposition sonore ''Écouté la ville'' de Malafi, quelques tableaux de l'artiste peintre Winn'art Nsangu, les sculptures métalliques de l'artisan Maya, les sculptures en bois de l'atelier Mfuti, et enfin quelques extraits musicaux avec les groupes Nkosi ya Kongo de Cizé Nkosi et Handi Muzika, composé de personnes en mobilité réduite. En gros, avec une programmation régulière, les activités de ce collectif d'artistes pour le management et la production des évènements culturels en milieu périurbain ne passent pas inaperçu. Il est composé d'un studio d'enregistrement audiovisuel, une scène adaptable avec une audience de 110 places, un lieu de formation et de partage, deux temps forts par an notamment, le Salon des Bruits de Kinshasa et la Nuit des Diseurs. Ronsard Malumalu
Jean-Paul Mboma Muyuku, le tout nouveau responsable de l’Inspection Générale du Travail (IGT), a officiellement pris ses fonctions hier, jeudi 18 mai 2023. La passation des pouvoirs avec Mme Marie Rose Nzumba Bakonga Moseka, celle qui l’y avait précédé, s’est déroulée au cours d’une brève cérémonie organisée en présence de quelques agents et cadres de l’IGT, au siège même de cette administration, dans la commune de la Gombe. Dans son mot de circonstance, M. Jean-Paul Mboma a promis d’œuvrer en faveur de la restauration totale et effective de l’autorité de l’Etat dans le secteur du travail, pour répondre favorablement aux attentes du Chef de l’Etat. Pour sa part, Marie Rose Nzumba a prodigué des sages conseils à son successeur et à l’ensemble du personnel. Elle a insisté sur la discipline et l’assiduité dans le travail pour un meilleur rendement et a exhorté les uns et les autres à n’avoir confiance qu’en Dieu seul plutôt qu’aux pratiques occultes. ‘’Il faut tout d’abord mettre Dieu au centre et il faut travailler. C’est-à-dire, là où vous êtes, faites le travail et il faut aimer ce que vous faites surtout dans notre travail dans l’Inspection Générale du Travail. Soyez justes. Respectez les parties, appliquez les dispositions légales et les concilier en suivant le Code du travail… Il ne faut pas favoriser les employeurs parce que ce sont des gens qui doivent aussi respecter les dispositions légales… Travaillez en mettant Dieu avant tout. Je crois que vous pouvez rester très longtemps comme moi’’, a-t-elle spécialement mentionné. Extrait du Procès verbal «Nous, Marie Rose Nzumba Bakonga Moseka et Jean Paul Mboma Muyuku respectivement Inspecteur Général du Travail retraitée sortante sous la suspension de Monsieur Donat Mabula Mukangu, Secrétaire Général à l’Emploi et au travail avons procédé à la remise-reprise des biens mobiliers et matériels ainsi que les dossiers et documents administratif constituant le patrimoine de l’Inspection Général du Travail pour besoin de clarification. Ce patrimoine a été présenté en 4 brins suivants : 1. Structure de l’inspection, 2. Actions réalisées, 3. Dossiers à suivre, 4. Locaux Structure : l’Inspection Générale du Travail a un caractère technique doté de l’autonomie administrative et financière placé sous l’autorité direct du ministre ayant l’emploi ou travail et la prévoyance sociale dans ses attributions. C’est au terme du décret N° 12/00 du 19 janvier 2012 autant création et organisation d’un service publique dénommé Inspection Générale du Travail, IGT en sigle. Sa structure organique se présente de la manière suivante : a. Au niveau central Kinshasa l’inspection générale du travail comprend une direction provinciale ainsi que 7 directions : Direction de contrôle de la main d’œuvre, Direction de sécurité technique, Direction d’hygiène et santé, Direction de contentieux professionnel, Direction d’étude et documentation, Direction de prévoyance social et Direction de service généraux. IGT est représenté dans les 26 provinces par un chef de division excepté la province de Kinshasa et celle de Lualaba où il y a le directeur. L’Inspection Générale du Travail a comme mission essentielle de contrôler l’application légale relative à la main d’œuvre et à la production des travailleurs dans l’exercice de leur profession dans les entreprises ou organismes à SJT au Code du travail et dans les unités informelles, de concilier les parties employeurs et employés, de conseiller les employés et les employeurs, d’enquêter », ont mentionné les deux protagonistes dans le procès verbal.
Qui est Jean-Paul Mboma ? M. Jean Paul Mboma Muyuku, Inspecteur Général du Travail entrant, est un Manager de formation, Expert en dialogue social. Il a dans le passé assumé des postes des responsabilités croissantes pendant 20 ans au sein de l’Inspection Générale du Travail. Il a commencé comme : Secrétaire de l’Inspection du Travail/District du Kwilu à Bulungu (2 ans) ; Contrôleur du travail affecté dans le territoire de Masimanimba (3 ans) ; Inspecteur du travail de ressort du Kwilu (6 ans) ; Inspecteur principal du travail de 2ème classe et chef de Division Unique de l’IGT (3 ans) ; Conseiller du ministre d’Etat, ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale (1 an) ; Inspecteur principal du travail de la Ville-Province de Kinshasa ( 5 ans) et à ce jour, il occupe la place de l’Inspecteur Général du Travail. La Pros.
A l’occasion du vernissage de l’ouvrage « ‘’Moins Homme’’ dite la guerre de Kolwezi» de l’auteur Fita Fita Dibwe, au centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa/Gombe, Paulin Kalau, Ministre provincial de la culture de la province de Lualaba, et un des hôtes de la cérémonie, a encouragé la jeunesse à développer la culture de la lecture au quotidien pour son bien-être mental et intellectuel. «Je suis venu par invitation de l’écrivain Cheik, du livre qui parle de ‘’Moins Hommes ou la guerre de Kolwezi’’ qui explique un évènement qui se passait dans la ville de Kolwezi. Nous sommes là comme étant ceux qui vivent dans cette ville et le livre parle de Kolwezi et c’est ce qui justifie notre présence dans ce centre Wallonie Bruxelles. En fait, c’est une histoire que nous essayons de raconter de bouche à l’oreille et l’écrivain de ce soir a mis ça dans un livre et avant de coucher ça sur papier, il l’a fait sous forme du théâtre pour conserver l’histoire et je crois qu’à partir du papier, lorsque les jeunes gens liront, ils auront une idée sur tout ce qui s’était passé, les jeunes aujourd’hui, qui vivent au Lualaba n’ont pas une explication nette de tout ce qui s’était passé précisément dans la guerre dite de 6 jours à Kolwezi, et c’est ainsi que je suis d’accord avec l’auteur, lorsqu’il parle sur l’éveil de la culture de la lecture afin de pouvoir chaque fois se remémorer de tout ce qui s’était passé», a indiqué Paulin Kalau, Ministre provincial de la culture de la province de Lualaba, un des hôtes de la cérémonie, qui a, à l’occasion, encouragé la jeunesse à développer la culture de la lecture au quotidien pour son bien-être mental et intellectuel. Il importe de retenir que Paul Kalau a relié le récit au contexte de la guerre qui sévit actuellement dans l’est de la RDC et a laissé entendre qu’il aimerait que cette activité puissent se dérouler aussi à Kolwezi, ville mère de l’ouvrage d’après son auteur, car il l’a rédigé pendant qu’il y vivait mais aussi pour renforcer la sensibilisation sur la culture de la lecture et rendre le rendu de l’ouvrage un peu plus authentique surtout, c’est le lieu où la guerre a eu lieu. Ruth Musau