‘Joyeux’’ est le titre phare du nouveau single que vient de lancer sur le marché du disque international l’artiste musicien congolais José Pèreelanga évoluant en Suède.
Au cours d’une interview accordée au quotidien kinois, La Prospérité, l’ancien choriste du groupe Zaiko Langa Langa a signifié que sa nouvelle sauce délicieuse sera servie, le 18 août 2023, dans toutes les plateformes de téléchargement digital où les mélomanes de la bonne musique vont découvrir une cuisine africaine mélangée au goût des ingrédients européens.
« C’est une chanson qui contient beaucoup de saveurs. J’attends juste le code clé pour partager le morceau dans les réseaux sociaux et le média You tube afin que les mélomanes de la bonne musique puissent savourer la sauce. Encore fois, nous avons privilégié le savoir-faire c’est-à-dire la bonne musique », a-t-il déclaré.
Une belle mélopée pour immortaliser l’anniversaire d’une sublime créature !
Pour l’artiste, la valeur de cette œuvre repose aussi dans sa thématique qui exprime la bonne humeur.
« L’histoire de cette mélopée enchanteresse a commencé à Kinshasa, avant de se poursuivre à Paris et ensuite Suède où j’ai eu l’inspiration de composer la chanson qui est dédiée à une dame formidable nommée Nadine Nze pour enjoliver son jour de naissance. Car chacun a son jour d’anniversaire. Joyeux’’ raconte l'histoire d'une belle créature qui vit à Paris et qui a séjourné à Kinshasa. Donc, on se rencontre à Kinshasa et la dame me confierait qu'elle tenait absolument à rentrer à Paris pour fêter son anniversaire à côté des siens», a expliqué José Pèreelenga.
Sur le plan artistique, l’auteur renseigne que la chanson a été enregistrée sur place en Suède et a connu la participation d’Apollo Kris, un des meilleurs guitaristes Suédois qui a joué toutes les guitares (Solo, accompagnement, basse dans Sebène). Il a aussi fait la programmation musicale.
Tandis que Daniel Fridell qui joue avec moi dans Cumbia Sound, a joué le piano et la guitare basse au début de la chanson.
« J’ai composé moi-même toute la musique. La particularité du single "Joyeux" réside dans la richesse des mélodies qui s’y trouvent. Sur le plan rythmique, nous avons le mélange des styles européens et africains dans un déchaînement superbe. On a joué une combinaison de la Rumba à l’européenne. Cette extase rythmique relève du mysticisme. Ç'est merveilleux ! Il faut tout juste l’écouter " Joyeux" afin de recevoir cet immense plaisir et être joyeux en retour. C'est au public de l'adopter maintenant ! ‘‘Joyeux’’ signifie tout simplement qu'il faut avoir l’esprit de la vérité. Dans une œuvre musicale, le titre doit refléter l'histoire racontée dans la chanson. Un artiste doit être en harmonie avec lui-même », a souligné le chanteur.
Et d’ajouter : « Mes œuvres sont aussi, pour moi, une occasion d’éduquer les masses par des textes instructifs. C’est aussi mon rôle d’artiste musicien de ramener la jeunesse à penser et méditer sur son avenir ».
Né à Kinshasa en RD-Congo, Joséelanga est un artiste de renommée internationale, au talent prodigieux qui fait la fierté de la musique congolaise à l'étranger. Basé à Malmö en Suède, il est chanteur, guitariste et auteur-compositeur.
À l’instar de la Rumba qui est son créneau et son identité ancestrale majeure, José est un professionnel musicien polyvalent.
Très expérimenté dans le domaine des sons, l’artiste s’est distingué aussi dans la musique des recherches. Il maîtrise surtout plusieurs types et courants musicaux au niveau international.
Avant de s’installer en Suède, rappelle-t-on, José Pèreelenga a transité par l’orchestre Multi Système aux côtés du feu Madilu Système avant de rejoindre le légendaire groupe musical et patrimoine Zaiko Langa Langa Nkolo Mboka, dans son pays natal.
C’est en 2014 que cet érudit de l’art d’Orphée a signé son premier album " Varma Kitoko" en 2014 dont le succès lui a valu la nomination au Stim, une grande organisation suédoise qui plébiscite les meilleures créations musicales de Scandinavie.
La même année, José Pèreelanga a entamé une série de tournées et beaucoup de concerts.
En 2015, il a été sélectionné encore parmi les 3 trois meilleurs artistes étrangers vivant en Suède pour figurer dans un film documentaire intitulé "Berättelser från Malmö" (Sound of exil).
En 2017, le chanteur congolais a été engagé pour une formation musicale à l’Université de Malmö.
Il faut ajouter aussi sa participation à une pièce de théâtre "Malmö Koden", qui dénonçait la situation de sans-papiers en Suède.
Dans cette pièce, Joséelanga a composé la musique et joué sur scène comme acteur. Ces dix dernières années, l’artiste a accompli beaucoup de réalisations positives dans sa carrière sur le plan discographique et scientifique. Très ouvert d'esprit, le chanteur congolais de Suède a non seulement participé dans plusieurs projets artistiques mais il a aussi animé des workshops et ateliers avec les jeunes en Europe.
JORDACHE DIALA
All Stories
Sous l’impulsion du Directeur Général Fabrice Lusinde, la Société nationale d’électricité (SNEL S.A) est actuellement dans une dynamique pour fournir un courant électrique qualitatif à ses abonnés à travers tout le pays. Après la mise en place d’une nouvelle ligne électrique d’une capacité de 30 KV à Kolwezi dans la province de Lualaba, l’installation d’un nouveau transformateur dans un quartier de Boma dans la province de Kongo Central, l’opérateur public de fourniture d’électricité vient de remettre en service, ce lundi 7 août 2023, les deux cabines électriques de l’Ecole de formation des officiers (EFO)- Académie militaire-, à Kananga dans la province de Kasaï, après de sérieux travaux d’entretien effectués par les agents de la SNEL.
La veille, aux alentours de 20h, les agents procédaient déjà « à la remise sous tension du feeder F103 au tronçon compris entre les cabines de l’EFO et l’ETTR qui était en défaut depuis le 11 mai 2023», a-t-on fait savoir. « Nous sommes restés au dispatching de 15h à 22h, et tout s’est bien déroulé, merci à toutes les équipes de la SNEL», a affirmé un responsable de suivi des travaux sur place.
Cash power à Bukavu
Avant les travaux de Kananga, soulignons-le, la Snel a évalué le système des compteurs à prépaiement dénommé « Cash power » installé depuis quelques mois à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Plusieurs ménages de la commune d’Ibanda dans la ville et chef-lieu du Sud-Kivu sont ainsi raccordés à ce système. Dans son enquête d’évaluation sur le système « Cash power » rendu public récemment, l’ONG Justice pour Tous mentionne à grandes lignes la satisfaction des abonnés de la SNEL Bukavu. Et une bonne partie de la commune d’Ibanda est désormais éclairée la nuit, et la constance de la fourniture de l’électricité impacte de manière positive sur l’économie des ménages.
D’après Jovi Mulemangabo, directeur provincial de la SNEL/Sud-Kivu, « le grand défi demeure aujourd’hui l’installation du système Cash power dans toutes les trois communes de Bukavu, mais aussi sur toute l’étendue du Sud-Kivu ». Il a fait part des études en cours pour l’introduction des paiements électroniques afin de pallier le bémol mentionné par l’ONG Justice pour tous, celui de la plainte des abonnés sur le mode de paiement, ils sont obligés de se rendre aux points de vente et arrivent à payer après plusieurs heures à cause du grand nombre de personnes à ces points de vente.
Depuis le retour du Directeur Général Fabrice Lusinde à la tête de la société, d’abord suspendu préventivement et ensuite innocenté après des enquêtes, la SNEL S.A se déploie dans le pays à travers plusieurs travaux pour une fourniture de facture de l’électricité aux abonnés. Ces derniers sont au cœur de la vision du Directeur Général Fabrice Lusinde, épousant ainsi la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de « l’Etat de droit » au bénéfice du « Peuple d’abord ».
La Pros.
Pour harmoniser et réguler le monde pharmaceutique, l’Autorité congolaise de régulation pharmaceutique (ACOREP) a organisé une conférence, le samedi 5 août 2023, en présence de pharmaciens de la RDC. Cet entretien a tourné autour du thème : «Assainissement dans le secteur pharmaceutique ». L’objectif poursuivi derrière cette initiative est de prêcher l’éthique déontologie à ces derniers qui, parfois, ont tendance à oublier que la mauvaise gestion des médicaments peut causer plusieurs dégâts et, surtout, de les appeler au professionnalisme.
Le président national de cette organisation, Glory Panzu, a, dans son intervention, rappelé que le médicament est un produit toxique qui peut conduire à la mort. Il a insisté, de même que, les médicaments doivent être gérés par des personnes qualifiées dans ce domaine. D’où, il lance un appel à la vigilance à tous les pharmaciens, les invitant à rester dans le circuit de distribution normal. A l’en croire, ceci explique tout simplement que le rôle primordial d’un pharmacien, n’est pas forcement la vente des produits pour s’enrichir mais, bien plus, de veiller pour ne pas permettre la circulation de faux médicaments.
«C’est regrettable lorsque nous disons que les choses changent, mais nous constatons que c’est les pharmaciens qui se retrouvent au plus loin du changement. L’apport du pharmacien est l’assainissement dans le secteur pharmaceutique, s’il n’y a pas d’assainissement on se trouve avec de faux médicaments en circulation, des médicaments qui n’ont pas suivi le circuit légalement établi, et combattre ces médicaments-là, c’est remettre le bon fonctionnement dans le circuit de distribution. Est-ce que nous pharmaciens nous réfléchissons à ce que nous faisons au quotidien par apport à cela ? » s’est demandé Glory Panzu, Présidente national d’ACOREP, qui a ensuite insisté sur le changement qui, pour lui, consiste à combattre tout mauvais produit pharmaceutique, de dire non à la corruption pour sauver la population.
A son avis, à ce jour, la source de faux médicaments c’est des EVG. «On importe des médications non autorisés, on achète les produits alors qu’on n’est pas importateur. Et tout ça occasionne des faux médicaments en musculation. Pourtant, aux Etats-Unis, par exemple, si tu as été interpelé par la justice, tu ne feras pas la pharmacie. Donc, ta faculté est attachée avec ton casier judiciaire. Tout ceci, parce que nous pharmaciens, détenons du poison, nous pouvons manipuler les poisons pour détruire la population. Mais ici, on vient nous faire croire que le pharmacien doit prendre les matériels de travail et le vendre, à la place de réparer», a-t-il déclaré, tout en demandant aux autorités congolaises de faire comme d’autres pays, qui n’accordent pas à tout le monde la charge de pratiquer ce métier.
A rappeler que l’ACOREP compte 135 pharmacies dont 12.000 pharmaciens qui sont inscrits pour être structurées et régulées.
Eunice Maleka
Seuls 7 syndicats sur 40 en compétition ont obtenu des sièges après les élections syndicales à l’Office Congolais de Contrôle. La nouvelle délégation syndicale, qui à un mandat de trois ans, a été officiellement installée ce mardi 8 août 2023, dans une ambiance chaleureuse. C’était au siège social de l’OCC sis commune de la Gombe, en présence des différentes autorités, cadres et agents de cet établissement public. Coup de chapeau à la Direction Générale de l’OCC qui n’a pas hésité de mettre à la disposition du bureau de vote central et local tous les moyens nécessaires en vue d’organiser ces élections sociales.
Les résultats telles que publiées ont classé la Confédération Syndicale du Congo, CSC, menée par M. Shiro, en première position.
A l’occasion de cette cérémonie de remise-reprise, le Directeur Général de l’OCC, M. Etienne Tshimanga, a présenté ses vives félicitations et fructueux mandant au Président de la Délégation syndicale et tous les délégués. Au terme d’une élection transparente, démocratique et apaisée, il a rassuré que durant ce mandant, l’accent devra être mis sur la collaboration et un partenariat qui privilégient l’intérêt supérieur de l’OCC, dans le strict respect des textes légaux et règlementaires.
A en croire le DG Tshimanga, dans les pays Anglo-Saxon, des organisations syndicales collaborent et font des propositions à l’employeur pour le développement et la bonne marche de l’entreprise. De cette manière, elles obtiennent facilement leurs revendications syndicales.
Une occasion pour lui d’inviter tous les membres de la délégation à donner le meilleur d’eux-mêmes pour faire rayonner cette organisation en acceptant de travailler comme des partenaires, avec un esprit ouvert et une collaboration franche.
«Nous vous exhortons à plus d’engagement pour le respect de l’objet social de l’établissement, à veiller aux intérêts de l’Office et de la masse travailleuse afin de construire une paix sociale durable», s’est-il exprimé.
A son tour, le Président de la Délégation syndicale installée, M. Shiro, a rassuré qu’au cours de leur mandat, ils vont travailler en étant proches des travailleurs sans distinction de sexe, de religion et sans appartenance syndicale et dans le respect mutuel, dans un esprit d’écoute, de tolérance, d’échange pour l’intérêt de l’OCC et de tous.
Dans le même ordre, il a pris l’engagement, d’une part, de faire respecter des textes légaux et règlements régissant le code du travail pour une justice distributive et la paix sociale.
Et d’autre part, un partenariat responsable, basé sur le respect des documents juridiques. Il a profité de cette occasion pour annoncer dans les prochains jours le dépôt d’un cahier des charges qui sera articulé essentiellement sur les conditions des travailleurs sur le plan administratif, de l’exploitation financière et logistique.
Il a rappelé aux travailleurs l’amour du travail bien fait, mais aussi il les a interpellés à bannir la mentalité du moindre effort de sorte à ne pas réduire les résultats attendus au sein de la société.
Le conseiller du cabinet et représentant du Ministre du Commerce à cette cérémonie, a félicité la Direction de l’Office qui a prouvé à suffisance que la synchronisation entre la masse laborieuse et le conseil d’administration, la direction générale est possible.
Dans ce cadre, il les a conviés de continuer sur cette percée harmonieuse de gouvernance qui fixe la portée de l’Office vers un avenir radieux et garantissant les bonnes conditions de ses travailleurs.
Niclette Ngoie
Anzor Alem commence sa carrière sur les écrans au milieu des années 2015. D’abord, cantonné à la télévision, il apparaît dans une multitude de productions Congolaises (Baby Boy of House, Tozoom, Ima) devenant un habitué des seconds rôles. Son talent commence à être repéré (il joue dans un film : Lubumbashi) mais, il se fait surtout connaître à partir de 2022. Pendant deux ans, il interprète Crover Tomas ‘'Tozoom'’, l’un des principaux Explorateurs de matière première, un film d’exploration acclamée par la critique.
«Conflits et guerres au Congo des Grands-Lacs. (1965 à nos Jours) », tel est le titre du nouvel ouvrage de Jean Kambayi Bwatshia, Professeur émérite et actuel recteur de l’Ifasic.
Paru cette année, ce livre se veut être un ouvrage retraçant les conflits qu’a connu la RDC depuis l’accession de Mobutu au pouvoir jusqu’à l’actuel mandat de Félix Tshisekedi.
S’il était en vie, le pauvre Donald-Wilfried Wasongolwa aurait totalisé 25 ans le 2 du mois de juillet qui vient de se clôturer. A l’époque du Maréchal Joseph-Désiré Mobutu, c’était la date de l’ouverture de la Foire de Kinshasa. A 25 ans, toutes choses restant égales par ailleurs, le jeune Wasongolwa aurait déjà terminé ses études universitaires, soit en Droit, soit en Economie ou soit en Sciences politiques et, pourquoi pas en Communication ?
Le 1er août est une journée où l’on rend hommage, chaque année, aux parent morts ou vivants. Les congolais se sont alors recueillis ce mardi 1er août 2023, dans différents cimetières de la ville de Kinshasa plus particulièrement au cimetière de la Gombe, qui jusqu’à ce jour, est devenu un rituel pour arranger et nettoyer les tombes des êtres disparus.
A Kinshasa, certaines familles ont honoré les mémoires de leurs proches décédés en organisant des visites aux cimetières pour l’entretien des sépultures le 1er août 2023.
Mardi 1er août, tout Kinshasa a été en effervescence, cap vers les cimetières, toutes destinations confondues : qui à Kimbaseke, qui à Mbenseke, qui à la Nouvelle cité, qui à la Nécropole de la N’sele… , chacun pour rendre hommage à ses parents disparus.
La Nécropole de la N’sele, dite Entre Terre et Ciel, a été l’une des plus vivantes en termes de nombre de visiteurs.
Parmi les familles trouvées sur place, il y avait celle du député national, l’honorable Eddy Iyeli.
Monsieur Valerien Mudoy est administrateur Directeur Funéraire de la Nécropole de la N’sele. Mardi 1er août, comme tous les autres premiers jours du huitième mois, a été pour lui une journée d’intenses réceptions des familles venues de tous les coins de la capitale, rendre hommage à leurs illustres ‘’disparus’’, inhumés sous le sol de la nécropole dont il est le conservateur des monuments funéraires.
L’homme s’est dit heureux de voir les familles ‘’éplorées’’ retrouver les tombes de leurs parents décédés dans une parfaite conservation, avec une remise à neuf jamais vécue ailleurs.
Des tombes disséminées dans un ordre parfait à travers un enchevêtrement de rues bien tirées au cordeau et étalées sur plus de 14 hectares compartimentés en plus de 25 quartiers, tous dans un état de propreté hors pair. L’idée, à en croire Monsieur Mudoy, c’est pour des sépultures à la hauteur de ces illustres personnes qu’ils reçoivent encercueillées.
Voilà ce qui justifie le sens de l’écriteau gravé sur le fronton de l’entrée de la Nécropole: ‘’Rien ne révèle mieux l’âme d’un pays que ses cimetières’’, une minute de silence pensive signée Bertrand Beyern, un auteur français, que l’ADF Valérien Mudoy a réussi à paraphraser au pied de la lettre.
Ce qui précède confirme la position légendaire qu’occupe depuis son érection la Nécropole de la N’sele, à savoir : entre terre et ciel.
Saint-Germain Ebengo
Kikwit : le RECIC lance la mobilisation de l’électorat et forme plus de 40 ‘’animateurs de terrain’’
(Par Badylon Kawanda)
La problématique des élections pour un avenir radieux continuent à faire couler beaucoup d’encres et des salives en République démocratique du Congo (RDC). Beaucoup d’organisations tant de la société civile que celle de liées à la politique ainsi que des partenaires se mobilisent et mettent la main à la pâte.
C’est dans cette optique que le Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC), une des plates-formes d’éducation civique ayant plus de 40 structures de la société civique au pays et en provinces a procédé, il y a quelques jours, au lancement des activités de la mobilisation de l’électorat.
La cérémonie y afférente a eu lieu dans la concession de l’UNAF (Union nationale des femmes) dans la commune de Kazamba. Des autorités politico-administratives, policières ainsi que plusieurs autres invités ont réhaussé de leurs présences cette cérémonie. Le tout autour d’un thème dûment choisi à savoir : ‘’Mobilisation de l’électorat pour un processus électoral démocratique, crédible, apaisé et inclusif en RDC Horizon 2023’’.
Les termes de référence de cette activité reconnaissent que les élections constituent un des piliers de la démocratie qui permet au peuple de choisir librement des hommes et des femmes capables de bien gérer la ‘’Res publica’’ (La Chose publique) au profil de la population à la base pour un avenir radieux.
«Il s’agira de mener une campagne d’infos-sensibilisation de la population de Kikwit sur la prévention et la gestion des conflits avec pour finalité d’améliorer la qualité des votes, faire participer les électeurs à toutes les opérations de vote, à prévenir et gérer les conflits en véhiculant les messages de paix et de cohésion sociale», précise le même document.
C’était une occasion pour que Charlotte Lula, maire adjointe de Kikwit, puisse éveiller la conscience des structures de la société civile à cet effet.
«Veuillez noter que lors des élections il y a toujours des contestations et des tensions, des gens crient à la tricherie, à la fraude etc. Nous voulons un processus électoral où le peuple s’implique. C’est pour cela que je demande au RECIC une sensibilisation de grande envergure à la base pour une gouvernance participative», a déclaré la Maire adjointe.
Lors d’une mini-conférence de presse, Rayomond Kitako, chef d’antenne du RECIC – Kiwilu y est revenu avec force détail. A la question de savoir la motivation qui a incité le RECIC à initier cette activité, Kitako a été clair.
«Depuis plus d’une décennie la RDC s’est investie dans le processus de sa démocratisation qui constitue la voie au développement durable. Il y a eu l’organisation de trois échéances électorales 2006, 2011 et 2018. Mais, pendant l’organisation de ces processus électoraux, et après proclamation des résultats provisoires par la CENI, définitifs par la cour constitutionnelle, les voix se sont élevées et plusieurs manifestations ont été organisées », a-t-il fait savoir.
Quant à elle, Delphine Ntanga, cheffe d’antenne CENI Kikwit a fait un état de lieu du processus électoral dans sa juridiction. Pour sa part Roger Masawu, chargé des programmes a présenté le contenu du projet de sensibilisation.
Formation de plus de 40 ‘’animateurs de terrain’’
Afin de mener à bien ces activités de sensibilisation de la population à la base, le RECIC a organisé un ‘’atelier de mise à niveau’’ qui s’est déroulé hier à l’IFAK (Institut facultaire de Kikwit).
Il s’agissait de renforcer les capacités des animateurs de terrain sur le ‘’rôle et la mission d’un animateur de terrain’’ ; ‘’la CCC (Communication pour le changement de comportement) et ses composantes’’ ; ‘’l’approche en matière de la communication pour le changement de comportement’’ ; ‘’quelques techniques pour la CCC’’…
Il sied de signaler que cet atelier de mise à niveau a permis aux animateurs de terrain de faire des exercices pratiques afin d’assimiler les matières reçues.
L’Université Catholique du Congo, UCC, a officiellement clôturé, lundi 31 juillet 2023, l’Année Académique 2022-2023. Dans son discours, l’Abbé Léonard Santedi, Recteur de l’Université, a fait étalage de quelques réalisations entreprises au cours de l’année Académique. Une cérémonie marquée notamment, par la proclamation des résultats par faculté et collation des grades académiques mais également l’admission à l’éméritat de trois professeurs.
A en croire l’Abbé Léonard Santedi, cette année académique était placée sous le signe de la Fraternité, une orientation donnée par Monsieur Marcel Utembi, grand chancelier de l’Université. C’est dans ce contexte qu’il a indiqué que le travail a été fait en synergie «afin d’honorer les orientations données par Monsieur Marcel Utembi, notre grand chancelier qui, à l’ouverture de cette année académique, a rappelé que la bonne santé de notre université réside dans un travail concerté mené en toute fraternité, solidarité et complémentarité avec franche collaboration et respect mutuel».