Le Directeur général de la société TransAcademia, Georges Ongelo, a dévoilé l’application ‘’TransAcademia’’ le lundi 27 mars 2023, au cours d’une conférence organisée par la coordination estudiantine de l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication IFASIC, dans l’espace Professeur Malembe au sein dudit institut, pour permettre aux étudiants de créer leurs comptes, s’abonner, contrôler et assurer leurs mobilités.
Intervenant pour débattre autour du thème : «L’éducation numérique pour l’épanouissement des femmes et filles en RDC», le numéro un du transAcademia n’a pas gardé secret la création de son application qui, selon lui, est une innovation numérique et est purement congolaise. ‘’TransAcademia’’, a indiqué M. Ongelo, est téléchargeable sur Playstore pour établir une communication numérique entre les étudiants et l’entreprise qu’il dirige. Cela, pour répondre à la question de paiement des frais d’abonnement qui s’élève à 375 FC la course. «Nous avons une application transAcademia, téléchargeable sur playstore, vous êtes appelés à créer un compte en mettant les informations vous concernant, qui doivent être identiques à celles de votre université. Parce l’université nous donne aussi les informations et cela pour raison d’exclusivité. Seuls les étudiants auront accès à bord de bus», a-t-il précisé.
Parlant de l’importance de l’application, il renseigne qu’il y a la possibilité de contrôler l’utilisation des frais des courses à travers cette application. «Elle peut aussi vous localiser par Géolocalisation le lieu où est bloqué le bus en cas d’embouteillage. Vous pouvez accéder au bord de bus grâce à l’application sur votre téléphone en donnant votre code qui sera aussi dans l’application en cas de perte se votre carte et on continu de la développer», a-t-il déclaré.
Le DG de TransAcademia a signifié que tout étudiant sera en possession d’une carte de TransAcademia portant son identité et le nom de son université, une fois qu’il s’enregistre. À la question de savoir la conséquence en cas de perte de la carte, il réagit : «La carte est valide pour une année académique, parce que, à chaque année vos données changent, la promotion change et consort. En cas de perte, vous pouvez accéder au bord de bus grâce à l’application sur votre téléphone en donnant votre code qui sera aussi dans l’application, en attendant une nouvelle carte de l’année en cours».
Chutant dans son intervention, il a demandé aux étudiants de télécharger l’application et à s’identifier pour l’abonnement.
Signalons que cette activité s’inscrit en marge du cinquantenaire de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication IFASIC et de la clôture du mois de mars dédié à la femme.
Michel Onoseke
All Stories
Les Amis de Socrates Mubengaie savent honorer les mamans. Comme chaque année, le mois de mars consacré à la promotion des droits de la femme est une occasion que saisissent les hommes bien éduqués et sensibles d’écouter la femme et célébrer ses nombreux bienfaits dans la société. C’est dans cette logique que l’asbl ‘’les Amis de Socrates Mubengaie’’, chapeautée par son initiateur qui porte le même nom, a bien compris l’importance de la gent féminine. En ce troisième mois de l’année 2023, les membres de cette structure sociale ont effectué une descente au quartier Ndjili Kilambo dans la commune de Mont-Ngafula où ils ont communié avec les femmes.
Accueilli en triomphe à son arrivée, l’autorité morale de « ASM » et sa compagne Madame Grâce Mubengaie, sans oublier les membres de cette asbl, ont marché sur une longue distance sous les ovations du public qui les attendait depuis les petites heures matinales. Visiblement, c’était un moment de joie, ponctué par des chants d’allégresse et de bienvenue.
Dans le mot de bienvenue, les mamans de Ndjili Kilambo dont la joie était débordante et palpable ont expliqué en détail les défis auxquels elles font face dans leur vie quotidienne. Ces difficultés sont d’ordre socio-économique mais également socio-culturel. Elles ont souhaité acquérir un centre d’alphabétisation fonctionnel qui pourrait faciliter la formation professionnelle d’un certain nombre d’activités génératrices de revenus afin de diminuer tant soit peu la misère dans cette communauté, ont-elles conclu.
Attentif, réceptif et sensible à la douleur sociale de « ses mamans », Maître Socrates Mubengaie, autorité morale de l’ASM dit avoir tout entendu et noté au fond de son cœur. L’heure n’est pas au discours ni à des promesses fallacieuses, a-t-il ajouté. Le centre d’alphabétisation fonctionnel a particulièrement retenu son attention ainsi que la mutuelle de santé, aussi demandé par les mamans de Ndjili Kilambo. Si Mont-Ngafula compte beaucoup de quartiers, son choix ce jour s’est porté sur Ndjili Kilambo pour être à l’écoute.
Ouvrant sa gibecière, le Joker de la République a distribué des pagnes à toutes les mamans présentes dans une grande réjouissance. Il a promis de revenir très prochainement afin de soulager les mamans suivant leur requête sociale. C’est par un pas de danse que tout s’est terminé lors de cette rencontre, la première du genre et certainement pas la dernière.
MB
Le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a participé, ce mercredi 22 mars 2023, à l'atelier « Légitimation de la Loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l'homme (DDH) » avec les Sénateurs, au Centre Carter, à Kinshasa. Une rencontre initiée par les organisations de la société civile notamment la Voix des Sans Voix (VSV), le SOS IJM et le Service international pour les droits de l'homme (SIDH), dont des Sénateurs et Députés nationaux, ainsi que certains acteurs de la société civile ont pris part.
Union des forces et des stratégies
Lors de ces assises, Paul Nsapu a signifié qu’« il sera donc question pour les organisateurs de mettre en place des stratégies efficaces avec les sénateurs dans le but d'en faire un suivi régulier en mettant en place un plan de plaidoyer global et inclusif par des actions orientées vers les parlementaires et le ministère des droits humains, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers ».
Il a, en outre, souligné que: « La CNDH demeure intéressée et engagée dans ce processus et attend dans la même logique que celle-ci, réunisse une délégation des parlementaires (Députés et Sénateurs), des représentants du Gouvernement et des institutions publiques (Ministères de la Justice, Droits humains et services publics), des défenseurs des droits humains et des représentants des missions diplomatiques pour engager un débat public, et favoriser les échanges sur ce plaidoyer législatif essentiel et prioritaire en matière des droits humains, d'une part, et d'autre part, pour constituer une équipe forte de suivi pour le plaidoyer législatif en RDC ».
Pour lui, « il sera aussi question de mettre en œuvre l'utilisation de nos carnets d'adresse parlementaires et diplomatiques pour cette fin. J'en appelle donc à l'union des forces et des stratégies ».
Responsabilités
Le Président de la Commission permanente des Droits de l’Homme de l'Assemblée nationale, le Député Simon Pierre Yananio, est intervenu pour relever que ce projet de loi déjà adopté au niveau de la Chambre basse a été faite de manière à protéger les défenseurs des droits de l'homme, mais aussi de les mettre devant leurs responsabilités.
« La vision pour la RDC est de faire des droits de l'homme une priorité pour les actions engagées au niveau de l'Etat et au niveau des associations », a précisé le Député National Simon Pierre Yananio.
C'est ainsi qu'il a plaidé auprès des sénateurs, présents à l'atelier, de faire d'urgence pour examiner ce projet de loi au niveau du Sénat, et l'envoyer au Président de la République pour sa promulgation.
Plaidoyer
Un plaidoyer approuvé par le Président de la Commission Politique, Administrative et Juridique (PAJ) du Sénat, le Sénateur Jean Bakomito. Ce dernier a pris l'engagement, ensemble avec les autres Sénateurs présents à la rencontre, pour la plupart membres de cette commission PAJ, de travailler pour que ce projet de loi soit inscrit au cours de session, pour son examen au Sénat.
Le coordonnateur de SOS IJM Justin Bahirwe, la représentante du SIDH, Mme Adélaïde, ainsi que le représentant du directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Hamidou Ngapnah, et le Directeur exécutif de la VSV, Ronstin Manketa ont tous plaidé en faveur du vote de la proposition de loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l'homme au Sénat en RDC, au cours de sa session de mars 2023 récemment ouverte.
LP/Cellule de communication CNDH
Ça y est ! La communauté baha’ie de la République Démocratique du Congo a inauguré la Maison d’adoration nationale ce samedi 25 mars 2023, dans la périphérie de la ville de Kinshasa, au cartier SICOTRA de la commune de la N’sele. Cette cérémonie d’inauguration a connu la participation de plus de deux mille personnes de toutes catégories sociales. Des représentants étatiques, de la société civile, parmi lesquels une diversité de confessions religieuses ayant un grand encrage dans la société congolaise, sans oublier la communauté baha’ie venue de tous les coins de la RDC et d’une trentaine de pays de cinq continents ainsi que des hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux ; des milieux urbain et rural, ils étaient les premiers à offrir des louanges au bon Dieu, dans ce magnifique cadre de la Maison d’Adoration Nationale.
Cette cérémonie a été marquée par trois temps forts. L’adresse de l’Assemblée Spirituelle Nationale des Baha’is de la RDC, le message de la Maison Universelle de Justice, institution suprême de la communauté mondiale baha’ie et le service dévotionnel offert au sein de la maison d’adoration. Tout en décrivant succinctement la portée de la foi mondiale baha’ie, le premier temps fort a constitué un survol de l’historique de la communauté baha’ie en RDC et celle du processus ayant conduit à l’érection de la Maison d’Adoration Nationale de la RDC.
Mot du Coordonnateur national
Le Coordonnateur de l’Assemblée spirituelle nationale des Baha’is en RDC, Lem’s Kamwanya, a signifié que l’érection de la Maison d’adoration est la concrétisation d’une recommandation spirituelle de Baha’u’llah. « En effet, sa sainteté Baha’u’llah, en tant que messager de Dieu pour notre époque, a apporté de nouveaux enseignements spirituels révélés des lois et des Ordonnances. Parmi elles, celle enjoignant aux hommes de multiplier des maisons d’adoration comme lieux par excellence de la louange et de la glorification de Dieu», renseigne-t-il. Et de renchérir : «La Maison d’adoration, telle que nous la voyons ici devant nous, en tant qu’une des ordonnances divines, ne peut pas être considérée comme un bâtiment ordinaire ou comme tout autre lieu du culte que nous avons l’habitude de fréquenter. Il s’agit d’un édifice particulier, spécialement chargé en potentialités spirituelles».
Un temple, un phare de lumière
Quant au deuxième temps fort, lu par Mme Melanie Bangala, du Corps continental des Conseillers de la foi baha’ie, c’est un message d’encouragement à la communauté baha’ie de la RDC, pour les efforts fournis dans la propagation des enseignements de Baha’u’llah durant les sept dernières décennies. Un accent particulier a également été porté sur le rôle transformateur que devrait jouer la Maison d’Adoration Nationale à Kinshasa et en RDC de manière générale. «Que votre première maison d’adoration soit un phare de lumière. Que ses murs résonnent les mélodies des paroles de Dieu ; qu’elle inspire les actes nés d’une foi véritable ; qu’elle offre la paix et la tranquillité à chaque âme qui y entre et qu’elle diffuse la lumière de la félicité universelle sur toute la ville de Kinshasa et sur toute la nation de la République démocratique du Congo », a-t-elle dit.
Pour ce qui est du troisième temps fort, il sied de retenir l’atmosphère paisible dans lequel on s’immerge dans la maison d’adoration. Avec des chants de méditatif entonnés en chœur ainsi que les prières dites dans différentes langues et la lecture des extraits des écritures saintes tirés du Coran, des Evangiles et du kitab-i-Aqdas, le livre saint baha’i.
Ouverture à tout le monde
Les maisons d’adoration bahá’íes sont ouvertes à tous pour venir prier, méditer et se ressourcer. Les programmes proposés consistent en des prières et des lectures choisies dans les textes saints de toutes les religions. Le chant choral y est également pratiqué. Il n’y a ni sermons, ni rituels, ni clergé officiant dans ces maisons d’adoration. Les prochaines maisons d’adoration seront érigées à l’échelle nationale ou locale, là où deux aspects essentiels et indissociables de la vie bahá’íe sont développés : l’adoration et le service.
Ces édifices, entièrement consacrés au souvenir de Dieu, créent en effet une interaction dynamique entre l’adoration et les actions de service entreprises en vue d’améliorer les conditions spirituelles, sociales et matérielles de la société. De ce fait, des équipements sociaux, médicaux, éducatifs, humanitaires et scientifiques sont construits autour des maisons d’adoration pour développer le bien-être collectif.
Zoom sur la foi baha’ie
La foi bahá’íe est une religion mondiale et indépendante. Son histoire débute en Perse en 1844. Son fondateur est Bahá’u’lláh(1817-1892) – nom persan qui signifie la « Gloire de Dieu » –, un noble persan qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre. Au cœur de son message se trouve la conviction que l’humanité forme une seule et même famille et que le moment est venu pour elle de s’unir en une société mondiale. Ceci implique une transformation des individus et des relations qui structurent la société.
Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les bahá’ís s’efforcent de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh, tels que :– l’âme rationnelle n’a ni sexe, ni race, ni ethnie, ni classe, ce qui rend inadmissible toute forme de préjugés ;
– Dieu est un, au-delà des diversités culturelles et des interprétations humaines et toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi ;
– la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation.
Après 180 ans d’existence, la foi bahá’íe compte plus de six millions de croyants appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, et répartis dans plus de 235 pays et territoires dépendants, ce qui en fait la deuxième religion géographiquement la plus répandue après le christianisme. Ses écrits sont traduits dans plus de 800 langues.
MB
L’un des grands combattants qui ont avec bravoure lutté pour la démocratie en République démocratique du Congo, nationaliste, Constant Mbala est un congolais né à Kinshasa. Après ses études à l’étranger, l’homme est revenu pour contribuer à l’émergence du pays. Actuellement, il est à la tête d’une ASBL dénommée ‘’Tshangu En Avant”, laquelle met en avant le développement de Tshangu, de la ville de Kinshasa, et de la RDC en général. Il a fait de son ASBL une structure qui facilite le contact direct avec la population à travers des activités de terrain sous le nom “RENCONTRE AVEC LA BASE”. En décembre prochain, il annonce sa candidature à la députation nationale et provinciale dans la circonscription électorale de Tshangu.
Une fois élu, Constant Mbala prévoit d’accomplir fidèlement son devoir de représentant du peuple au sein du parlement, avec des initiatives qui mettent en exergue le bien-être de la population. Dans son méga projet dévoilé tout récemment, il promet de rester toujours aux côtés de sa base à Tshangu et être accessible à tout moment à la différence des autres, même après son élection. Ci-dessous, retrouvez l’illustration de son projet durant son mandat.
PROJET N° 1
• Proposition d’une résolution sur la construction de l’aéroport de n’djili qu’on va dénommer aéroport international patrice Emery Lumumba.
• Avec des restaurants, des hôtels, des parkings, etc.…
• Ceci va développer Tshangu, Kinshasa, et la RDC.
• Avantage de créer l’emploie pour les résidants de Tshangu et des kinois.
PROJET N° 2
• Proposition de loi portant financement de Congo Airways
• Achats de deux nouveaux avions chaque année pour faire du Congo le centre d’Afrique.
• Avantage de décentraliser le pays et de créer les emplois.
PROJET N° 3
• Soutien total à la gratuité d’enseignement et a la réforme de notre système éducatif.
PROJET N° 4
• Proposition de loi sur la création d’un task-force du sport congolais chargé du contrôle et de l’évolution du sport au Congo.
PROJET N° 5
• Proposition de loi sur la création d’un task-force culturel au Congo chargé du control et de l’évolution de la culture congolaise (music et autres)
PROJET N° 6
• Désenclavement des entrées de Tshangu en militant pour la mise en place des systèmes de signalisation et ouvrir les entrées comme Petro-Congo afin de permettre la fluidité de la circulation
PROJET N° 7
• Création d’une académie des sports pour les jeunes de Tshangu
Qui est-il réellement ?
Né à Kinshasa, Constant Mbala est un enfant de Tshangu. Il a résidé au Quartier Télévision, au Quartier Imbali, et au Quartier Sans-Fil à Masina. Il a aussi résidé au quartier 8 à Ndjili sur le Boulevard Lumumba. Baptisé Chrétien, il est membre de l’Église Francophone l’Ache de l’Éternel. Après la maternelle faite au Collège Malula à Limete, Primaire à l’EP I Bambous, Secondaire: (1-4) à Institut LISANGA (Mgr BOKELEALE) à Gombe, il a décroché son diplôme d’Etat à l’Institut CBCO Sona Bata au Kongo Central.
Détenteurs de plusieurs diplômes académiques, Constant Mbala est passé par l’École Nationale des Finances (Informatique des Finances), George Washington University à Washington DC aux Etats-Unis et Fédération Américaine de Football (soccer) où il rafle un diplôme d’entraîneur de football senior.
La Pros.
La protection des journalistes est nécessaire dans ce contexte de conflit entre
Au Nord-Kivu, les médias sont directement impactés par le conflit entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23. Reporters sans frontières (RSF) et son partenaire Journaliste en danger (JED) demandent à toutes les parties de ne pas faire des journalistes des cibles ou des instruments de propagande.
Attaqués, pillés, censurés, ou menacés, les médias sont pris entre deux feux : les violences des rebelles du M23 et les ripostes de l'armée républicaine de la RDC. Il est primordial que les journalistes puissent exercer leur métier de manière impartiale et indépendante, sans subir de pressions. Nous demandons à toutes les parties au conflit de respecter le travail des médias qui ne sont pas des instruments de propagande.
Sadibou Marong
Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.
Mardi 7 mars 2023, un cessez-le-feu devait entrer en vigueur au Nord-Kivu, province du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Il devait marquer une trêve des combats qui sévissent dans cette région entre le Mouvement du 23 mars (M23), rébellion qui a repris les armes en 2021, et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Pourtant, les journalistes, directement touchés par ce conflit – qui ravive aussi les tensions avec le Rwanda, accusé par le gouvernement congolais de soutenir le M23, ce que Kigali dément – n’y voient aucun espoir d'apaisement. Malgré le cessez-le-feu, les combats continuent et les professionnels des médias sont toujours menacés par la nouvelle vague de pressions et de représailles qui les visent depuis début février.
Menaces et représailles du M23
Mi-février, les rebelles du M23 convoquent les responsables des médias émettant depuis Rutshuru, chef-lieu du Nord-Kivu, qu’ils contrôlent largement, selon une source proche de RSF. Accusés d’”incitation à la haine”, ils sont sommés de réajuster leur ligne éditoriale.
Les radios de la région sont interdites de relayer Top Congo FM, l’une des radios les plus écoutées de la région qui émet depuis Kinshasa, et ce, pendant deux mois. Lors de cette même réunion, les rebelles exigent la suppression de l’émission “Sauti ya wahami” (“la voix des déplacés"), diffusée sur plus de 40 radios du Nord-Kivu. Produite depuis Goma par des journalistes ayant fui les zones sous le contrôle du M23, elle donne la parole aux civils déplacés, qui accusent régulièrement le M23 d’être à l’origine des violences subies dans la région.
Chaque radio se voit également imposer une émission hebdomadaire, nommée “Maisha ya kwetu” (“La vie de chez nous”). Animée par un membre du M23, elle a pour vocation de promouvoir “la cohésion sociale, la paix et le développement, l'encouragement d’un climat d'affaires, d'éducation, de santé et de sécurité”, selon les rebelles.
Ces injonctions sont assorties de menaces : “Si jamais un journaliste ne respecte pas les consignes, le châtiment ne tardera pas”, a entendu un responsable de média, qui concède : “Nous avons peur, donc nous nous soumettons”. Et pour cause, les milices du M23 se sont déjà violemment attaquées aux médias du Nord-Kivu.
Le 3 février, des rebelles ont pillé les locaux de la radio Bashali, située dans la localité du même nom. Connus pour leur couverture impartiale du conflit, les journalistes de Bashali ont réussi à sauver une partie de leur matériel avant de prendre la fuite. C’est la deuxième fois que des membres du M23 s’attaquent aux infrastructures des médias. En juin 2022, la station la Voix de Mikeno à Bunagana, dans la même région, a été pillée et saccagée par les rebelles armés. Les journalistes ont fui en Ouganda, pays frontalier de la RDC.
La pression des autorités congolaises
Aux risques tangibles de représailles du M23 s’ajoute la crainte de sanctions des autorités nationales. Inquiet de la mainmise des rebelles sur l’information dans la région, le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), dans un communiqué du 15 février, menace de poursuites légales les médias se pliant aux injonctions et relayant des informations diligentées par le M23. Une réaction “incompréhensible” pour les journalistes : “[Les représentants du CSAC] veulent imposer leur loi dans des zones qu’ils ne contrôlent pas. Si on laisse une heure d’antenne aux milices, ils peuvent nous poursuivre ! Mais nous n’avons pas le choix, le M23 nous fait peur. C’est une véritable prise d’otage.”
Quelques jours plus tôt, le 2 février, le photographe Ismaël Matungulu, le correspondant et le photographe de l’Agence France-Presse (AFP) à Goma, Aubin Mukoni et Héritier Baraka Munyampfura, ainsi que le correspondant de l’agence Anadolu Augustin Wamenya, sont arrêtés par les FARDC, alors qu’ils réalisent un reportage sur les déplacés dans la ville de Saké, dans le territoire de Masisi, toujours dans la province du Nord Kivu. Bien qu’ils aient annoncé leur présence aux forces gouvernementales, il leur est reproché d’être sur une zone opérationnelle sans autorisation de l’armée. Ils sont ensuite accusés de fournir des informations au M23 et d’être des espions du Rwanda. Ils risquent alors la peine capitale pour trahison. Ismael Matungulu a été relâché le 5 février, ses confrères le 6 février. Les charges ont finalement été abandonnées le 8 février.
“JED dénonce vigoureusement toutes ces attaques contre les médias qui ne font qu'amplifier le conflit. Nous demandons aux responsables politiques de la RDC et du Rwanda de s'impliquer pour faire cesser cette guerre contre la liberté de la presse", déclare Tshivis Tshivuadi, Secrétaire général de JED.
L’état du conflit devient un tabou dans la presse congolaise. Jeudi 9 mars, le ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda, a déposé une plainte contre le journaliste du média d’information en ligne Actualite.cd Stanis Bujakera, également correspondant de Jeune Afrique et de l'agence Reuters, l’accusant de propager des rumeurs susceptibles de “démoraliser les troupes des FARDC”. Le journaliste avait simplement rapporté dans un tweet un extrait du compte-rendu du Conseil des ministres faisant état de l'avancée sur le terrain du M23. La démobilisation des forces armées par voie de presse en temps de guerre est passible de la peine de mort. La plainte a finalement été retirée le 12 mars, sous l’impulsion du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Les journalistes sont aussi régulièrement physiquement pris à partie. Le 11 mars dernier, lors d’une manifestation pacifique organisée dans la ville de Kasindi (nord-est du pays) par des partis d’opposition pour dénoncer le conflit entre le RDC et le Rwanda, deux journalistes ont été brutalisés puis embarqués dans une voiture de police, avant d’être déposés sur une route dangereuse, connue comme étant un repaire des rebelles islamistes des Forces démocratiques alliées (FAD).
Des tensions diplomatiques qui s’intensifient
Ces pressions illustrent l’escalade des menaces qui pèsent sur les journalistes à mesure que les tensions diplomatiques s’intensifient entre le Rwanda et la RDC. Début février, le CSAC suspend la diffusion de toutes les chaînes de télévision rwandaises émettant sur satellite pour une durée de 90 jours, les accusant : “d'intox, d'incitation à la désobéissance civile, à l'insurrection générale contre les autorités publiques de la RDC, de dénigrement systématique des institutions nationales et de leurs animateurs, ainsi que d'apologie de la guerre”. Elle intervient en réaction, selon le CSAC, au brouillage de certaines chaînes congolaises au Rwanda.
Le Président de la République ne cesse de poser des gestes qui mettent au centre la jeunesse, pour la reclasser à sa place d’assureur de l'avenir de la nation. Pendant son règne, deux gouvernements ont été installés au sein desquels les jeunes se sont retrouvés et honorés en occupant des postes jamais confiés avant. C'est ce qui pousse maître Konga Elonga, cadre de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et administrateur à l'Office des routes de conclure que le Chef de l'État est le choix de la jeunesse, parce que, pour lui, en effet, il est la réponse même aux différentes préoccupations des jeunes. Il l'a expliqué au cours de la conférence-débat tenue dimanche dernier par le G27, une structure de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, à Kinshasa.
Dans son intervention lors de cette conférence placée sous le thème : « Pourquoi Félix Tshisekedi est le choix de la jeunesse ?», Me Konga a, en réponse à cette interrogation, illustré, avec des mots justes, les actions du Chef de l'État faites en faveur de la jeunesse, faisant de lui avant-gardiste d'une jeunesse émergente, responsable et consciente au service de la nation.
«Quatre ans passés au pouvoir, la jeunesse congolaise continue de porter à cœur son chouchou qu'elle appelle affectueusement Fatshi Béton. À cette question, il fallait réellement répondre à l'opinion tant nationale qu'internationale, pourquoi Félix Tshisekedi est le choix de la jeunesse, parce qu'il est la réponse aux différentes préoccupations des jeunes et est le symbole de la Renaissance du Congo. Le président Félix a dit, lors de sa première allocution au congrès qu'il connaît très bien cette jeunesse, ses préoccupations et qu'il allait s'organiser pour y répondre. Et chemin faisant, le Président Félix Tshisekedi s'est fait accompagner de sa jeunesse à travers sa gouvernance. Nous avons vu que dans la composition du gouvernement, il a associé les jeunes à travers le choix porté à nos amis jeunes. À travers la nomination de différents mandataires dont j'en suis un, à travers des nominations au niveau de la territoriale, le président Félix Tshisekedi nous a fait confiance et a prouvé son amour envers les jeunes », a précisé ce haut cadre de l'UDPS.
Il a ajouté que même en instaurant la gratuité de l'enseignement sur toute l'étendue de la République, le Président Félix a répondu aux préoccupations de la jeunesse «parce que l'éducation est l'avenir d'un pays». Au regard de toutes ces réalisations faites au bénéfice de la jeunesse, Maître Konga Elonga conclut et rassure que la jeunesse congolaise a estimé que le Président Félix Tshisekedi est la réponse à toutes ses préoccupations. Il a en cette même occasion demandé aux jeunes de soutenir le Président de la République pour sa réélection en 2023. «À cette même jeunesse, nous demandons de faire un choix utile, de reconduire le président Félix Tshisekedi, lui renouveler la confiance en 2023 parce qu'il est la réincarnation de la Renaissance du Congo et le symbole du changement congolais tant attendu», exhorte-t-il.
Fidel Songo
La police des frontières de l’Angola a reconduit, vendredi 17 mars à la frontière avec la République démocratique du Congo, de nombreux Congolais en situation irrégulière sur son territoire. Au total 435 Congolais dont 23 enfants sont arrivés la frontière de Kamako dans le Kasaï.
La société civile de Kamako qui rapporte cette information dénonce le traitement subi par les Congolais expulsés. Ils seraient arrivés en RDC sans leurs bagages. Certains d’entr’eux auraient été emprisonnés avant être expulsés. A Kamako, ils passent de nuit à la belle étoile par manque d’infrastructures pouvant les accueillir.
«435 Congolais ont été expulsés de l’Angola ce vendredi 17 mars, par le poste frontalier principal de Kamako. Parmi eux nous avons 370 hommes, 42 femmes, 7 garçons et 16 filles. Ces expulsions se font de manière inhumaine et brutale. Nos compatriotes passent plusieurs jours en prison et sont expulsés sans bagages et plusieurs d’entr’eux présentent des signes de maladie et fatigue», a dit l’abbé Trudon Keshilemba Lamba, président de la société civile de Kamako.
Emma Muntu
A quelques mois des prochaines élections prévues en décembre 2023, plusieurs voix s’élèvent pour exiger une « transition sans Tshisekedi » en cas de non organisation des élections en 2023.
L'opposition politique a, lors d'une déclaration publiée, le 11 mars dernier, proposé qu'en cas de non-respect du calendrier électoral, la transition soit confiée à la société civile afin d'organiser des élections inclusives et crédibles. Ella accuse le pouvoir en place de manquer de volonté politique pour organiser les élections dans le délai fixé par la Constitution.
La Société Civile est d'avis au regard des irrégularités qui entachent le processus d'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo, entre autres : Le manque de moyens financiers en vue de faciliter le travail de la CENI, l'impaiement des agents électoraux, le Dysfonctionnement des plusieurs centres dû aux pannes de machines et à
l'insuffisance des techniciens, le monnayage de l'inscription presque dans tous les centres d'inscription,...
Le Coordonnateur de la plateforme des faîtières de la Société Civile, DYCOD/RDC, Me Patient Bashombe, note que tout a été sciemment planifié par la Commission Electorale Nationale Indépendante "CENI" et les politiciens au niveau national car selon lui, rien ne peut justifier le déclenchement du processus électoral sans moyens dans un pays où l'on attend environ 50 millions d'électeurs.
Le tableau très sombre et les irrégularités flagrantes ne peuvent pas, estime-t-il, permettre de s'attendre à un processus électoral crédible en République Démocratique du Congo.
"Dites-vous qu'après cette étape, lorsqu'on ira aux élections proprement-dites, il y aura des bureaux fictifs et la population n'aura que des yeux pour pleurer", dit-il.
Des erreurs liées à la nature humaine
Le Coordonnateur de la DYCOD/RDC s'inscrit en faux sur une quelconque hypothèse liée aux erreurs non prévues. Il souligne que les élections ont une particularité, car il s'agit d'une affaire des moyens et des ressources compétentes.
"Lorsqu'aujourd’hui on vous dit que les machines ont été achetées en nombre réduit par rapport à l'argent décaissé, où est partie une autre somme? Rien n'est fait au hasard. Une autre raison, comme vous pouvez le remarquer, dans d'autres coins la CENI a prolongé la période d'enrôlement des électeurs de 30 voire 45 jours, mais à Bukavu et dans toutes l'AO3, la CENI a ajouté 15 jours. Et c'est pour limiter le nombre d'électeurs à l'Est de la République Démocratique du Congo ?", renchérit-il.
Les doutes de Félix Tshisekedi et de la CENI
Les doutes s'accentuent dans la classe socio-politique, du côté de la majorité présidentielle ainsi que de la CENI, le calme et la sérénité règnent. D’ailleurs, lors de la conférence conjointe, Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron, Félix Tshisekedi a soulève la situation sécuritaire à l'Est liée à l'agression Rwandaise comme un obstacle à l'organisation des élections générales au pays.
Le président de la CENI [Commission électorale nationale indépendante], M. Denis Kadima, a, aussi lors d'une émission sur France24, soutenu cette hypothèse du président Congolais.
"Il faut l'avouer c'est le plus grand défi pour le pays car effectivement dans un contexte de guerre on ne peut pas enrôler les électeurs. Ce n’est ne pas une bonne chose d'avancer sans le Nord-Kivu car ça va poser un problème de légitimité ", avait martelé.
M. Denis Kadima évoque également des contraintes financières. En 2022, la CENI a reçu du gouvernement 480 millions de dollars américains sur un budget annuel de 640 millions. En 2023, sur un budget de 474 millions de dollars, la CENI n'a jusqu’à présent reçu aucun fonds du gouvernement, mais Denis Kadima rassure que des discussions avancent bien avec le gouvernement congolais.
Transition sans Tshisekedi
Me Patient Bashombe révèle, en effet, que le pouvoir de Kinshasa sait qu'il n'y aura pas des élections en 2023. Il alerte l'opinion nationale et internationale pour que le délai constitutionnel soit respecté par la Commission Electorale Nationale Indépendante et le gouvernement de la RDC.
"On ne pourra pas tolérer qu'il n'y ait pas d'élections cette année. Ils sont obligés de nous organiser des élections afin de respecter le délai constitutionnel. Si tel n'est le cas, personne n'acceptera que ces institutions restent", soutient-il.
Pour lui, le report des élections doit requérir l'assentiment de tout le monde.
"Si nous allons dans une sorte de glissement ou de transition, elle devra être dirigée par la société civile. Et nous saisissons cette occasion, pour accepter la main tendue de l'opposition pour diriger le Pays en cette période afin de rassurer toutes les parties prenantes au processus électoral", dit Patient Bashombe.
La jurisprudence « Kabila »
En cas de non organisation des élections en 2023, comme le « prétend » l’opposition politique congolaise, le Chef de l’État Félix Tshisekedi devra tout de même bénéficier de la jurisprudence de l’interprétation de l’article 70 de la Constitution congolaise dans son alinéa 2, qui stipule que « à la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».
Une interprétation de cet article par la Cour constitutionnelle avait déjà permis à l’ex-Président Joseph Kabila de rester à la tête du pays jusqu’à l’organisation des élections en 2018, alors que l’échéance de son mandat avait lieu en 2016.
Aboubakar Kigabi
https://libregrandlac.com/
*On l’appelle Bibwa 3. Parce que c’est la troisième fois que le gouvernement de la République et l’intersyndicale du secteur de la Santé se retrouvent sur la table des négociations au sujet des avantages sociaux des professionnels de santé. Cette fois-ci, il est question de trouver un consensus final et de programmer ensemble les actions à mener en 2023 pour améliorer les conditions de travail et le social des médecins, infirmiers et pro-santé.
Ainsi, la commission interministérielle et les délégués syndicaux ont démarré officiellement leurs discussions, ce dimanche 19 mars 2023, au quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele. Le banc gouvernemental est représenté par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ainsi que le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji.
Les principaux syndicats tels que Synamed, Sylimed, Symeco, ainsi que le bloc des médecins publics non primés, prennent part à ces négociations qui vont durer pendant trois jours dans cette zone périphérique de la capitale.
Les Indemnités de transport et de logement ainsi que l'harmonisation à l'enveloppe salariale et l'alignement à la prime des risques des professionnels des services publics œuvrant dans le secteur sont des sujets essentiels qui constituent l’essence de cette rencontre que le gouvernement considère comme un exercice républicain. Car, l'objet est de trouver les solutions durables pour l’intérêt des professionnels de santé en RDC.
Dans son mot d'ouverture de ces assises, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a d'abord rendu hommage à Son Excellence, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, apôtre infatigable du bien-être social des congolais, pour son impulsion et sa vision verticale dans le secteur de la santé. Et cela en vue de rendre effective la couverture santé universelle au profit de la population.
"C'est aussi, pour moi, l'occasion de vous exprimer à titre personnel, le double sentiment de fierté et de responsabilité que j'éprouve de me mettre autour d'une table avec le banc syndical du secteur de la santé, que vous représentez et ce, en dépit des faiblesses qui jalonnent parfois nos rencontres. Ensemble, nous avons pu déjouer les pronostics apocalyptiques de tous genres et en même temps, offrir des perspectives audacieuses de nature à redonner espoir et foi en l'avenir aux professionnels de santé de service public de l'Etat en vue de la réactivation de leurs avantages sociaux, tels que les indemnités de transport et de logement, sujet à l'ordre du jour des présentes assises", a déclaré Dr Jean-Jacques MBUNGANI.
Guerre à l’Est : les temps sont durs !
Toutefois, le numéro Un de la Santé en RDC a souligné que les négociations de ce jour interviennent dans un contexte historique particulier, marqué par la guerre injuste imposée au pays, dans sa partie Est. « Et le secteur de la santé paye un lourd tribut au travers des assassinats et des Kidnapping, en séries, de son personnel, la destruction de plusieurs infrastructures sanitaires », a-t-il dénoncé.
Aujourd’hui, dans sa troisième phase de négociation, Bibwa est un cadre permanent de dialogue social entre les autorités de tutelle et les agents de ce service public.
Cet atelier est aussi une occasion de programmer quelques actions à mener en 2023 pour améliorer davantage la situation sociale et les conditions professionnelles des personnels de santé.
«La réalisation de nos projets va nécessiter la mise en œuvre d'un certain nombre d'actions. Certaines de ces actions constituent des exigences immédiates et d'autres relèvent de la nécessité de transformer structurellement notre secteur », a renchéri le patron de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.
Pour clore son speech, Dr Jean-Jacques Mbungani a invité "le banc syndical à la construction d'un compromis raisonnable, en tenant compte de tous les efforts fournis par le Gouvernement sous la houlette du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour répondre aux différentes attentes du secteur de la santé et d'ailleurs, de tous les autres secteurs de la société, en ce moment où le trésor public est confronté à d'énormes défis avec la guerre d’agression imposée injustement à la République par le Rwanda, à travers son supplétif du M23.
« Je continue et persiste à croire qu'un partenariat fort, sincère et transparent, dans le cadre de la Commission interministérielle, permettra de renforcer notre système de santé en RDC », a conclu le ministre Jean-Jacques Mbungani.
JordacheDiala
Le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a effectué, vendredi 17 mars 2023, une tournée d'évaluation de différents chantiers routiers en construction à travers la ville de Kinshasa. De l'avenue Birmanie dans la commune de Ngiri-Ngiri jusqu'à l'avenue Kikwit en passant par les avenues Ngiri-Ngiri et Elengesa, le premier citoyen de la ville de Kinshasa s'est dit satisfait de la qualité des travaux exécutés sur ces différents chantiers.
Le patron de la Ville de Kinshasa a débuté sa tournée d'évaluation des chantiers routiers par les avenues Birmanie et Ngiri-Ngiri en cours de construction dans la commune de Ngiri-Ngiri. Après avoir reçu des amples explications de la part du chef de Chantier, le Gouverneur Gentiny Ngobila a, à son tour, donné quelques orientations dans le sens d'accélération des travaux.
De là, il s'est rendu sur l'autre bout de l'avenue Birmanie dans son croisement avec l'avenue Landu, où les travaux évoluent à pas de géant. Ensuite, l'autorité urbaine est allée visiter le chantier de l'avenue Kikwit qui a déjà fait jonction avec l'avenue Elengesa à la hauteur de la commune de Makala.
Là aussi, Gentiny Ngobila a été émerveillé par la qualité du béton posé par l'entreprise Safrimex. Ovationné par la population riveraine de l'avenue Kikwit, il a marché jusqu'au niveau du premier pont en phase de construction. Ensuite, le cortège du gouverneur de Kinshasa a repris l'itinéraire de l'avenue Elengesa pour déboucher sur la route Bypass dans la commune de Mont Ngalula. Longue de 6,5 km, l'avenue Elengesa qui traverse 6 communes attend d'être ouverte à la circulation dans quelques jours.
Le gouverneur de la ville a loué le génie de l'entreprise Adi Construct de droit RD-Congolais qui a réalisé un travail exceptionnel. Gentiny Ngobila Mbaka a bouclé sa tournée par l'avenue Kikwit à l'entrée de la deuxième porte de la Foire internationale de Kinshasa, après avoir visité le deuxième point en construction à quelques encablures de là.
Devant la presse, il a fait savoir que depuis son avènement, la ville de Kinshasa a déjà fait beaucoup de réalisations sur le volet infrastructure dans la capitale. Il a cité quelques routes secondaires dont l'avenue Cecomaf dans la commune de N'djili.
Longue de 15 km, cette route fera l'objet de la deuxième étape de la visite d'évaluation du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.
Peter Ngoyi
Dans une correspondance écrite en anglais, Dan Gertler, puissant homme d’affaires israélien opérant en République Démocratique du Congo, s’est adressé aux responsables des ONG The Sentry, «Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) et leurs alliés au sujet des multiples accusations dont elles sont instigatrices. Accusations qui seraient teinté, de l’avis de l’homme d’affaires israélien, de refus de transparence en s’opposant à être conduit sur une table des discussions franches et claires sur le dossier, et s’illustrant par des propos diffamatoires à son endroit.
Offre déclinée
«L’objectif de mes lettres précédentes était clair pour vous. En dépit des nombreuses années de votre plaidoyer contre moi et mes intérêts commerciaux, je vous ai invité à une table ronde afin que je puisse partager avec vous, sur une base transparente et collaborative, tous les documents, matériels et calculs que vous pourriez souhaiter voir concernant mes activités commerciales en RDC», a noté Dan Gertler, en introduction de sa correspondance datant du 17 mars 2023, sur le débat portant examen de ses transactions passées en toute transparence et ouverture.
Révélant que ces ONG ont à l’unanimité décliné son invitation et manqué l’occasion d’avoir les réponses à leurs questions, « Dan Gertler leur assure que son offre était authentique, sincère, sans aucun préalable et demeure ouverte, disant n’avoir jamais cherché à étouffer le travail de la Société civile, même s’il a constamment rejeté dans le passé les allégations faites par certaines ONGs ».
Alerte à la diffamation
Par ailleurs, s’adonnant à une série de remarques pertinentes à ses pourfendeurs, en leur faisant constater leur penchant pour la diffamation et la violation de la Loi à son égard, Dan Gertler a rappelé, «En effet, contrairement à votre position, la majorité de groupes de la Société civile en RDC soutiennent aujourd’hui le règlement. Tout en soutenant généralement le travail de la Société civile, on ne peut pas attendre de moi que j’encourage ou que je défende la liberté d’expression sous le couvert d’une Société civile qui est diffamatoire à mon égard et à mon détriment personnel immédiat et qui, à l’occasion, a enfreint la loi ».
La RDC redevable à Ventora
A la question soulevée par ces ONGs qui font référence aux actifs que son entreprise “restituera”, il leur a répondu en ces termes : « Veuillez noter que tous les actifs ont été restitués rapidement après la signature du règlement. Le processus de transfert, y compris toutes les données relatives aux actifs et tous les matériels et logiciels nécessaires à l’utilisation de ces données, a été effectué au cours des mois de mars et avril 2022 ».
Il ajoute qu’un expert international indépendant de niveau 1 a procédé à l’évaluation des actifs restitués, ce qui permet aux ONGs de comprendre que la valeur estimée de 2 milliards de dollars d’actifs et de liquidités restitués à la RDC est une estimation prudente.
Il précise aussi que le montant des coûts perdus que la RDC doit rembourser à Ventora a été vérifié et audité par la RDC et peut être entièrement étayé par des preuves documentaires. Cette somme n’a pas encore été payée par la RDC bien qu’elle ait reçu les actifs il y a près de 12 mois.
«Avec le rapport d’évaluation de niveau 1 mentionné ci-dessus, il s’agit d’un exemple de documents dont vous aurez connaissance lors de la table ronde à laquelle je vous ai invité», promet-il, confirmant, une fois de plus, que ni lui, ni aucune société du groupe Ventora, ni aucune personne ou entité liée à sa personne ou dans laquelle sa famille et lui sont bénéficiaires, n’ont d’intérêt dans aucun actif, permis, licence ou projet minier ou de ressources naturelles en RDC, à l’exception des trois redevances passives restantes dont la Société civile a déjà eu connaissance.
La Pros.
Ce jeudi 9 mars 2023, en début de soirée, le quartier DGC situé dans la commune de Ngaliema était inondé suite à la décadence d'un gigantesque tuyau de la Regideso traversant ce tronçon. Cette situation a fortement entravé la circulation des véhicules à passer d’un bout à l’autre car l'eau a débordé sur la voie principale.
C'était aux alentours de 18 heures que le quartier DGC s'est transformé en une mer suite au détachement d'un tuyau de la Regideso servant à la population de cette contrée de la ville à s'approvisionner de l'eau.
Selon des témoins oculaires, c'est la troisième fois que ce tuyau se dégrade. Un spectacle désolant qui a gêné la circulation, cet événement est un exemple éloquent d'un défaut d'entretien de tuyauterie de la part de la Regideso.
Au regard d’énorme dégâts que cause dame la pluie dans la capitale congolaise, l’autorité urbaine est appelée à se pencher très rapidement sur des solutions effectives d'autant plus que cette route se détériore avec les pluies et risque de devenir totalement impraticable.
Prosper Mampeta