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Un des meilleurs rappeurs du Haut-KatangaOxygène Bleduza affronte encore le marché du disque avec la chanson « Munene »

L’artiste Oxygène BLEDUZA en plein tournage du clip de la chanson « Munene »

Oxygène BLEDUZA est l’un des meilleurs artistes musiciens qui font la fierté de la province du Haut Katanga, à travers son art. Dynamique et créatif, ce jeune rappeur évoluant à Lubumbashi lance un nouveau single intitulé « MUNENE » sur le marché. Grâce au soutien de son manager Rince Banza, Bleduza est à Kinshasa dans le cadre de la promotion de cet opus. Celui que les fans Lushois ont baptisé ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ a profité de son séjour dans la Capitale africaine de la musique accordée une interview à la presse au cours de laquelle il a expliqué le contenu de sa chanson « Munene ».

 « La chanson ‘‘Munene’’ parle des problèmes quotidiens que rencontrent les filles grasses ou des fortes tailles dans la société actuelle. Le message est que les hommes soient sincères envers cette catégorie des femmes. Qu’ils aient le courage de dire la vérité en courtisant les femmes de grande taille. Est-ce que l’amour va vraiment aboutir à une relation sérieuse ou c’est tout simplement les hommes courent derrière pour leur forme physique », a raconté le rappeur Oxygène BLEDUZA.

Et d’ajouter : ces types de femmes sont victimes de moquerie dans la société à cause de leur corpulence. Beaucoup sont souvent aimés que pour des besoins sexuels mais pour le mariage. Conséquence, elles deviennent complexées vis-à-vis de la communauté. Dans une mélodie subliminale, je leur dit de garder confiance en elles et de bien conserver leur taille qui peut être importante dans la vie d’un autre homme qui l’adore ».

Sur le plan artistique, poursuit l’auteur, le nouvel opus est chanté en lingala et en swahili, deux des quatre langues officielles de la RDC. Il est travaillé dans une rythmique authentique basée sur le style afro-urbain dominé par les sons d’un instrumental émouvant et très agréable. Toutes les mélodies riment avec une voix enjouée de Bleduza.

La chanson ‘‘Munene’’ est déjà disponible en version audio depuis mi-octobre dans les différentes plateformes digitales de téléchargement de musique.

Selon le géniteur, la version vidéo –clip sera officiellement lancée au public, cette semaine par voie de presse.

« Nous avons déjà effectué le tournage des images pour le clip de ‘‘Munene’’. La grande partie des séquences de la prise de vue a été réalisée à Kinshasa. Elle va compléter les images qui ont été tournées à Lubumbashi. L’ensemble des travaux sont suffisamment avancés au niveau de montage. Sauf imprévu, la première diffusion du clip interviendra en exclusivité à l’émission Karibu Variété sur la RTNC. Ensuite, elle sera placée le même jour dans You tube et dans d’autres plateformes numériques », a confirmé l’artiste Oxygène Bleduza.

Et de conclure : « Munene est une chanson chantée à 99% en lingala que je compte mettre le 31 octobre 2023 à la disposition des amoureux de la musique du monde ».

Oxygène Bleduza partage sa vision artistique

Au cours de l’entretien, le jeune rappeur a profité pour partager la vision artistique de sa carrière musicale qui se veut être engagée et durable.

« J’ai une vision plus large pour ma carrière. Le plus important est de faire rayonner ma musique et mon style en Afrique et dans le monde entier. Mon engagement le plus profond est d’égayer et transmettre aux mélomanes des valeurs à travers mes tubes.

De son vrai nom Joël MENDA, Oxygène Bleduza est né et a grandi dans la ville cuprifère de la province du Haut Katanda. Très jeune, il s’est engagé dans l’art pour abandonner son rêve ultime de devenir avocat conseil.

Il est le premier rappeur à valoriser et à faire respecter le rap en langue swahili dans une période où tout le monde ne voulait chanter qu’en français. Cette contribution à la promotion de sa langue maternelle lui a valu le surnom ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ par les fanatiques.

Oxygène Bleduza est vocaliste, auteur-compositeur professionnel qui utilise sa voix pour défendre les causes et phénomènes de la société, à travers ses mélopées et mélodies enchanteresses. Il figure parmi les dix meilleurs artistes prolifiques et talentueux qui contrôlent l’univers de la musique urbaine à Lubumbashi.

C’est en janvier 2010, que le jeune rappeur s’est révélé du grand public lors d’une grande activité culturelle organisée au bâtiment du 30 juin par l'honorable Vital Nzunzu, un des metteurs en scène et opérateurs culturels de la Province. Ainsi, il commence sa carrière musicale en solo.

Du point de vue discographique, Oxygène Bleduza compte une vingtaine de chansons à son actif.

« Asijuwi kitu » édité en 2012 et « Stori Ndefu» en 2013 sont parmi ses premiers tubes lancés sur le marché avant « BLEDUZA » en 2014 qui est considéré comme le premier disque éponyme de sa carrière.

En 2017, il revient avec un deuxième album nommé « Power » réalisé en Afrique du Sud.

En 2020, Oxygène Bleduza a encore communié avec les amoureux de la bonne musique à travers la sortie de son EP nommé « Za Kiume » dans lequel l'artiste décide d'aller au-delà de sa zone de confort (rap Swahili) pour embrasser aussi d'autres style de musique notamment l'Afro Music.

Sur le plan thématique, le rappeur exploite souvent des thèmes qui traitent des réalités de la société et des faits sociaux. Ses messages sont centrés sur l’être humain et son environnement.

En terme du palmarès, il sied de noter que cette étoile montante de la musique urbaine détient dans son vitrine musicale deux superbes trophées en Or. Bleduza a été récompensé par les observateurs comme meilleur Rappeur du festival ‘‘NZEZE’’ et meilleur Rappeur urbain lors du festival Katanga Award organisé par l’opérateur culturel Dhedhe Mopassa.

Qui dit mieux ?

Jordache DIALA

 

 

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Kinshasa : une vingtaine de journalistes formés sur les stratégies et normes de la lutte contre le paludisme

Plus de vingt journalistes congolais ont été formés sur des stratégies de lutte contre le paludisme ainsi que les normes et directives y relatives au niveau communautaire. Du 11 au 12 octobre dernier, sous l’initiative d’ISA, Impact Santé Afrique et du PNLP en partenariat avec le SANRU et l’ACSA, les professionnels de médias ont bénéficié des connaissances sur les stratégies communicationnelles qui visent à sensibiliser la population dans la lutte contre cette maladie qui cause des milliers de morts chaque année à traves le pays. Bien plus, ils ont été formés pour relayer des messages clairs et précis de la part des professionnels de santé publique à la population, ainsi pour prévenir tout danger contre la maladie.

Les journalistes formés ont, à l’issue de leur apprentissage, signé la charte d’engagement pour accompagner la lutte contre le paludisme sur le plan communicationnel.

Avec 27 millions d’habitants atteints de la malaria en 2022, la République démocratique du Congo a enregistré en cette même année plus de 24 mille cas de décès dû au paludisme. Ce qui fait d’elle le deuxième pays le plus touché par cette maladie au niveau continental et troisième au niveau mondial.

Quid du paludisme ?

Le paludisme est une maladie causée par les piqures des moustiques du genre anophèle femelle infecté. Elle se transmet également lors de la transfusion du sang infecté et, aussi, de la mère à l’enfant pendant la grossesse.

La personne infectée de la maladie présente des signes tels que la fièvre ; les céphalées ; les courbatures, les frissons, les vomissements etc.

Comment l’éviter ?

Il existe plusieurs moyens de prévention contre le paludisme. Cependant, selon le programme national de lutte contre le paludisme, PNLP, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides à longue durée d’action dans les ménages, est le moyen le plus simple, sécurisé et le plus accessible à tous. La moustiquaire est donc l’instrument nécessaire pour lutter contre le paludisme. A coté de cela, il y a également l’assainissement de l’environnement, et l’épuration des eaux stagnantes.

Les formateurs ont insisté sur l’attitude que doit prendre tout un chacun en cas des signes de maladie caractérisée par la fièvre. «Courir dans un centre de santé le plus proche pour le TDR, texte de diagnostic rapide».

Par ailleurs, avec ce nouveau pacte scellé avec les professionnels de médias, le PNLP et l’ISA ainsi que leurs partenaires rêvent d’un Congo sans Paludisme et respectueux des consignes sanitaires.

Fidel Songo

 

 

Kinshasa : une vingtaine de journalistes formés sur les stratégies et normes de la lutte contre le paludisme
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Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture

Au terme de la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa, qui s’est déroulée à Kinshasa, Serge Kabisoso, initiateur de cette activité, a profité de cette occasion pour lancer un cri d’alarme. Il a sollicité, à cette occasion, l’implication et l’accompagnement du ministère de la Culture, arts et patrimoine afin que les prochaines éditions soient parrainées par le ministère de tutelle. Ces assises ont pour objectif primordial de promouvoir la mode africaine, en général, et celle de la RDC, en particulier.

De prime abord, Serge Kabisoso a remercié toutes les personnes qui ont apporté une pierre à l’édifice afin d’obtenir un résultat satisfaisant à l’issue de cette exposition. Et par la suite, il a présenté un tableau des écueils que lui et son équipe ont rencontrés dans la préparation et organisation de cette 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa.

Et de s’exprimer en ces termes : «Je suis très content de la réussite de cette expérience. Cela n’a pas été facile pour qu’on arrive à ce résultat positif. C’était trop dur cette année. Nous espérons que la prochaine édition sera mieux que celle-ci. Notre objectif reste le même donc, promouvoir les stylistes africains en général et ceux de la RDC, en particulier. Ainsi, nous souhaitons que nous allons continuer à réaliser de grandes choses sur la mode africaine surtout congolaise», avant toutefois d’inviter les autorités compétentes à s’imprégner de cette initiative.

A en croire Serge Kabisoso, cette messe de la culture s'organise chaque année, en vue de booster la culture et la mode congolaise pour ramener ces dernières au niveau africain ainsi que mondial. C'est aussi pour partager la mode de différents pays africains afin de montrer à la face du monde, qu'il y a un vibrant échange des cultures à travers la mode en Afrique et d'assurer un développement au quotidien de la culture africaine. Il en a également précisé que, plusieurs activités se sont déroulées lors de cet événement de grande envergure, entre autres, le master classe, défilé de mode, ainsi que des expositions de différentes marques africaines.

Il y a lieu de signaler que, la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa a connu la participation de plusieurs designers stylistes notamment, ceux de l'Afrique du Sud, du Botswana, ainsi que de la République démocratique du Congo.

Ronsard Malumalu

 

 

Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture
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Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week

Le Centre culturel Andrée Blouin a lancé, mercredi 18 octobre dernier, l’ouverture des activités dénommées «Congo week». Le thème qui est retenu pour ce mois d’octobre est : «Brisons le silence». En effet, cette gamme d’activités se veut un cadre d’éveil de la conscience des Africains, en général, et des Congolais, en particulier, sur la notion du panafricanisme.

‘‘Congo week’’ est une semaine d’activités qui commémorent les millions de vies fauchées dans le conflit au Congo. Il célèbre, pour ce faire, l’énorme potentiel humain et naturel qui existe dans le pays. Les communautés du monde entier s’associent aux Congolais chaque année, au cours de la troisième semaine d’octobre, pour projeter des films, organiser des rassemblements, et de nombreuses autres activités pour rehausser le profil du Congo à travers le monde.

Pour ce premier jour, les artistes multidisciplinaires ont eu à livrer un gigantesque spectacle au niveau du Rond-point Kintambo Magasin. Ce spectacle a porté essentiellement sur l’histoire du Congo, qui figure parmi des paradigmes peu oubliés. Le spectacle en RDC est de retour et tend à reprendre sa place dans la conscience de Congolais. Pour ainsi dire qu’il s’agit de stimuler l’homme congolais dans la prise de conscience et dans la recherche de la solidarité panafricaniste pour rendre le Congo libre et libéré.

A travers les dessins, les cris, la posture, les regards, les mimiques, la parole, le silence, la danse, les gestes, ces jeunes artistes ont transmis à la population la manière dont les Congolais avaient été torturés à l’époque coloniale avant de prendre conscience de leur histoire afin de se lever et briser le silence.

Au finish, il s’agit de montrer l’importance du Congo au monde entier. Car, la République démocratique du Congo est le deuxième pays le plus vaste de l’Afrique de par sa superficie et le quatrième par sa population. Le Congo-Kinshasa possède le plus des terres arables par rapport au reste de l’Afrique.

La RDC dispose de près de 80 millions d’hectares de terre cultivable. Elle a, en outre, suffisamment du potentiel afin de nourrir environ 2 millions de personnes. Presque le double de la population entière du continent africain.

L’histoire de Patrice Lumumba, de l’exploitation des ressources, des femmes dans la société congolaise, du Congo libre et libéré, des ravages du roi belge, du Katanga business, de la colère d’Hippocrate et de l’Afrique en morceaux sont bien-là les films qui seront projetés du 17 au 20 octobre 2023.

Hénoc Akano

 

 

 

Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week
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Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

Madame Catherine Furaha, Ministre congolaise en charge de la Culture, Arts et Patrimoine, a été, jeudi 12 octobre dernier, l’invitée de marque au briefing de son collègue Patrick Muyaya qui a l’habitude de l’organiser avec la presse congolaise chaque fois que le besoin d’informer se fait sentir.

Cette date, soit dit entre parenthèses, a coïncidé avec les 34 ans de la disparition de Franco Lwambo Makiadi, mort précisément le 12 octobre 1989.

La question des sites et infrastructures culturels a été parmi les choses qui ont constitué l’architecture de l’exposé de Madame la Ministre à l’intention des journalistes, toutes rédactions confondues. La Grande Dame en charge de la culture congolaise a mis au plus haut point sa joie de voir les travaux de construction du centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, sur le boulevard Triomphal, évoluer bon train vers sa livraison très bientôt. Elle n’a pas oublié l’achat par le Ministère de la culture, il n’y a pas très longtemps, de la Maison dite de la culture africaine et de l’afro descendant, qui servira pour la RDC de lieu à la fois de mémoire, de l’histoire et de l’identité africaines. Ce qui constitue un élément de réponse à la question de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et de l’exécution du décret devant créer un centre national de production cinématographique. Catherine Furaha a en plus rassuré qu’il existe des centres culturels à Mwenga, au sud-Kivu, et à Butembo, au Nord-Kivu, qui sont en voie d’être exécutés. A l’en croire, il y aura très bientôt la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de 145 territoires. La patronne de la culture congolaise se trouve à l’heure actuelle préoccupée par la question de la reconstitution de tous les sites historiques et archéologiques de la République Démocratique du Congo, cas du site de Nsiamfumu qu’elle a souligné être le tout 1er site des esclaves. Madama Furaha se dit heureuse, comme le dit son nom, de l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de la République Démocratique du Congo. Pour elle, cette inscription a aidé son ministère de savoir retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais emportés aux Amériques. Madame promet, pendant ce temps, l’érection très bientôt du mémorial de Simon Kimbangu dont les fouilles archéologiques, a-t-elle révélé, ont été menées à Kasongo, à Kabambare et à Nyangwe. Ceci, en vue de les documenter au sujet de leur classement au patrimoine mondial. C’est à ce titre qu’une formation y appropriée a eu lieu, pour les inventaires du patrimoine, du 14 mars au 4 avril 2022, laquelle a produit 30 stagiaires en collaboration avec Icomos. C’était dans le but que soient explorés d’autres sites tels que le complexe culturel Wagenia et le massif de Lovo, sans oublier la nécessité que soient protégés différents autres sites, notamment celui d’Ishango ainsi que celui de Kamba, la ville sainte du kimbanguisme, au kongo central. C’est en partie dans cet ordre d’idée que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, compte convoquer très bientôt un grand forum national sur la culture.

Saint-Germain Ebengo

 

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8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

Au cours de la 8ème session ordinaire de la grande commission mixte, tenue récemment à Kinshasa, la République démocratique du Congo et l’Ouganda ont décidé de supprimer les droits de visa d’entrée sur leurs territoires respectifs, afin de favoriser la libre circulation des personnes, a-t-on appris auprès des sources officielles.

C’était aussi un cadre propice pour les deux parties d’aborder des questions sur les quatre sous-commissions classiques constituées, à savoir : Politique, diplomatie et gouvernance ; Economie, finances et infrastructures ; Socio-culturelle et, enfin, Défense et Sécurité.

«Parmi les résolutions de cette 8ème session ordinaire de la grande commission mixte entre la RDC et l’Ouganda, nous notons celle relative à la suppression des droits de visa, en vue de favoriser la libre circulation des personnes pour les biens communs de nos deux peuples qui n’ont que besoin des pains et de la paix», a signifié Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration régionale.

Et d’ajouter : «Ce moment est très important tant pour les deux pays que pour notre région, parce que les raisons de se défier les uns les autres existent, mais nous devons fournir des efforts pour transformer tout cela en une force pour la reconstruction et le développement. C’est ce dont nos peuples ont besoin, car même le voyage d’un kilomètre commence par un premier pas».

Par ailleurs, les deux parties ont également examiné les questions liées notamment, à la sécurisation et la démarcation de leurs frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’au rapatriement des réfugiés et à l’administration publique. Sur ce, elles ont signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème grande commission mixte sur la douane et le commerce. Elles ont, dans le même ordre d’idée, discuté des possibilités de coopération notamment, sur la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les échanges des prisonniers et le transport aérien.

Pour sa part, la cheffe de la délégation ougandaise, Mme Rebecca Kadaga, Premier vice-premier ministre des affaires de la communauté de l’Afrique de l’Est, a remercié le Gouvernement congolais et le Président Félix Tshisekedi pour les efforts dans la recherche de la paix et du développement dans les Grands Lacs.

Notons que la grande commission mixte RDC-Ouganda se tient tous les cinq ans de manière rotative entre les deux pays. Voilà ce qui justifie la tenue en octobre 2018 de sa 7è édition à Kampala ainsi que de sa 9è sous expectative en 2028 dans la même capitale ougandaise.

Ronsard Malumalu

 

 

 

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée
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Après l’UNIKIN et l’ULK Projet ‘‘Un Hectare pour un étudiant’’ : Patrick Onoya à la conquête de l’Université Pédagogique Nationale !

«C'est un pari gagné ici à l'UPN, à travers la faculté d'Agronomie, qui se déclare partante et engagée. Les étudiants ont beaucoup apprécié. Et la prochaine étape, c'est naturellement les souscriptions, et puis la descente avec l'équipe de l'université de l'UPN à Songololo, conduite par la faculté d'agronomie». Tels sont les premiers mots de Patrick Onoya, lobbyiste et stratège en investissement, après la conférence-débat tenue le vendredi 13 octobre 2023 à l’Université pédagogique nationale (UPN). Il était question ici de présenter le projet ‘’Un hectare pour un étudiant’’ lancé dernièrement à l’Université de Kinshasa dont le but principal est de créer des emplois, lutter contre la faim et contribuer sensiblement à l’économie nationale.

Après l’UNIKIN et l’ULK Projet ‘‘Un Hectare pour un étudiant’’ : Patrick Onoya à la conquête de l’Université Pédagogique Nationale !
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KASAI CENTRAL : l’Abbé Edouard Makimba prêche l’Ethique, la bonne gouvernance…au Personnel des Caritas-Développement Luiza, Kananga et Luebo

*Après sa visite auprès des Caritas-Développement Lubumbashi, Bukavu, Uvira et Goma, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, Mr l’Abbé Edouard Makimba, et sa Délégation, ont poursuivi leur mission de solidarité et d’échanges au profit de celles de Kananga, Luiza et Luebo, dans la Province Ecclésiastique de Kananga. Au cours de cette mission, effectuée du 29 septembre au 6 octobre 2023, il a été accompagné de Messieurs André Mathunabo et Christian Nsangamina, respectivement Coordonnateurs Nationaux du Service de Promotion du Développement (SPD) et du Service de Promotion de la Solidarité et du Partage (SPSP).

KASAI CENTRAL : l’Abbé Edouard Makimba prêche l’Ethique, la bonne gouvernance…au Personnel des Caritas-Développement Luiza, Kananga et Luebo
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Wina Lokondo contre toute ségrégation faciale qui met de côté les pygmées

Wina Lokondo est un congolais de père et de mère. Il a très longtemps observé comment les pygmées, qui sont eux aussi congolais de pères et de mères, en d’autres mots ‘’sang pour sang’’ congolais, sont en train d’être l’objet d’une ségrégation faciale qui fait d’eux de simple sous-hommes. N’étant pas disposé à s’en réjouir, ce défenseur de la cause du pygmée, sachant écrire et parler, ne s’est pas résigné à transiter par les pages de Congo Nouveau pour y coucher quelques mots de sa colère quant à ce, ‘’écrire, c’est parler’’, dit-on.

A travers ce papier long d’une page et demie, ce compatriote, non faiseur d’acception de personne et riche en intérêt pour les autres, s’engage à soumettre à toutes les autorités qui seront issues de prochaines élections une proposition dispositive devant mettre sous exigence, dans le cadre de la discrimination préférentielle, la cooptation obligatoire d’un ou de deux pygmée(s) comme député(s) provinciaux dans toutes les Assemblées des provinces où il existe une forte présence de communautés pygmées.

‘’L’instruction de niveau universitaire sera le premier critère pour la cooptation des candidats préalablement choisis par leurs associations’’, a-t-il mis un bémol déterminatif de l’émulation qu’ils doivent avoir vis-à-vis des bantous au regard de leurs cursus scolaires, mais aussi et surtout à la faculté qu’ils se doivent désormais de cultiver dans le sens que ça les aide à prendre à la fois conscience et connaissance de l’impact des études sur le reste de leur vie.

A en croire Monsieur Lokondo, les pygmées ont foulé aux pieds la nécessité d’entreprendre des hautes études dans la mesure où ils croient que ça ne va les amener nulle part, vu la ségrégation faciale dont ils sont victimes de la part des bantous.

‘’A quoi sert pour un jeune pygmée, d’entreprendre de longues études lorsqu’il sait que sa demande d’emploi et son CV seront ‘’réservataires’’ d’une fin de non-recevoir par le bantou directeur des ressources humaines’’, s’est-il questionné ?

Voilà ce qui justifie la place permanente du jeune pygmée parmi les pousse-pousseurs, les veilleurs de nuit, les creuseurs des puits, les balayeurs des rues, les ‘’chailleurs’’ des jus…

Monsieur Wina se plaint de voir les pygmées subir jusqu’ici l’apartheid et être considérés comme des citoyens de la seconde zone ou soit des parias dont les bantous ont juste besoin des mains qui doivent travailler pour eux ou des voix qui doivent les voter aux élections.

‘’L’égalité de respect mutuelle et tous les autres droits leur sont totalement privés et méconnus, notamment le droit d’accéder à toute charge publique ou aux hautes fonctions étatiques’’, déplore-t-il avant de poursuivre le fil de sa préoccupation :

‘’Aucun pygmée n’a jusqu’ici occupé une fonction de commandement ni dans l’administration civile ou militaire, ni dans une entreprise publique, encore moins dans une institution politique’’.

En termes clairs, Wina Lokondo veut coûte que coûte voir ces pygmées, qui sont par fausse politesse appelées peuple autochtone, occuper désormais des places dans les instances de prise de décisions.

Saint-Germain Ebengo

 

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Cynthia Bovery Bongo parmi les 12 finalistes attendues samedi 14 pour la présentation de leurs projets

Cynthia Bovery Bongo, une congolaise de 22 ans révolus, née sur le sol belge, précisément dans la ville de Braine, est parmi les 12 candidates finalistes à l’élection Miss Africa Belgium, un concours miss unique en son genre où la beauté n’occupe pas le plus haut point dans le jugement des valeurs y recherchées par l’organisateur. Il est question en premier lieu de la présentation par chaque candidate d’un projet en lien avec un pays d’Afrique, mais aussi de leur éloquence expositive.

A en croire Cynthia Bongo, la finaliste représentera l’association Muzuri Afrika dans son pays d’origine, cas de la RDC en ce qui la concerne, mais aussi dans d’autres pays d’Afrique, en vue de venir à la rescousse des femmes veuves au Cameroun, ou d’aider à la création des maisons d’hôtes au Sénégal ou dans d’autres pays de l’Afrique. L’heureuse gagnante sera donc ambassadrice de la culture africaine dans toute sa diversité. Elle sera durant un an la porte-parole belge de la ‘’dite’’ culture africaine, avec comme mission : celle de transmettre un message de paix et de solidarité entre les peuples en Belgique et à l’étranger. Elle sera financièrement soutenue par son pays d’origine pour l’aboutissement à bon port de son projet.

‘’Mon projet porte sur une aide professionnelle des jeunes femmes en République Démocratique du Congo. Il porte sur une aide professionnelle aux jeunes femmes via trois ‘’C’’ : la culture, la couture et la cuisine. J’aurai quatre minutes pour convaincre samedi prochain, allusion faite au samedi 14 octobre à 18 heures au Cirque Royal de Bruxelles’’, parole de Cynthia Bongo qui n’a pas manqué de remercier ses fans qui l’ont soutenue via SMS :

‘’J’ai reçu énormément de soutiens y compris de la ville de Braine et du bourgmestre Maxime Dave’’, a-t-elle reconnu.

Etudiante en Marketing, Cynthia Bongo avoue que ce concours miss intelligente est loin de bouleverser ses études, condition indispensable pour ses parents qui tiennent coûte que coûte à la voir les terminer en bonne et due forme.

Il faut dire que c’est avec trois associations que travaille cette ‘’petite’’ brainoise dans son projet : Makala, une association belge qui aide à l’émancipation professionnelle des femmes en République Démocratique du Congo, Fondation Bongo du Chef cuisinier congolais Victor Bongo, sans oublier Sadisa Beto.

Le concours Miss Africa Belgium, faut-il le souligner, a été créée en 2013 à Liège par l’entremise de l’asbl Safari des Anges, et il totalise à l’heure actuelle 10 ans d’existence, sous la présidence de Steffi Munday. Safari des Anges est une association sans but lucratif qui vient au secours des enfants défavorisés en Belgique et en Afrique et qui, à l’heure actuelle, a passé le relais du concours Miss Africa Belgium à une autre asbl, en l’occurrence : Muzuri Afrika ci-haut évoquée et qui lutte en faveur de l’émancipation des femmes afro-descendantes ainsi que de la prévention des maladies sexuellement transmissibles.

Samedi 14 octobre sous expectative, le jury donnera sur place son avis qui comptera pour 50% de voix. Les discours soutenus de jeunes filles, leur éloquence ainsi que la qualité de leurs projets respectifs.

Saint-Germain Ebengo

 

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