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A la lisière de son jubilé d’Or, CS Mgr Moke : l’Abbé Jean-Boileau Makanzeiko appelle à agir pour le vivre ensemble


Le CS Mgr Moke va fêter, au cours de cette année scolaire 2023-2024, son jubilé d’Or. C’est dans ce contexte que l’Abbé Jean-Boileau Makanzeiko, administrateur de l’école, a appelé les élèves, personnels de l’école et gestionnaire à agir pour le vivre ensemble. L’appel a été lancé le 04 septembre 2023, lors de son allocution à l’occasion de la rentrée scolaire 2023-2024.
L’administrateur de l’établissement a laissé entendre qu’à mi-parcours de l’échéance 2024, ‘’élèves, personnel de l’école et gestionnaires embarqués dans le même navire, sont encouragés à véritablement accompagner ces moments par une attitude appropriée’’. C’est ainsi qu’il a appelé à la prière et à la communion d’esprit’’.
A l’en croire, les préparatifs de l’année jubilaire dans leur complexité rapproche davantage l’école, et cela pour des raisons imaginables, de l’Archevêché et des partenaires.
Il a, par ailleurs, informé que l’année jubilaire a été ouverte en mars de l’année en cours dans la perspective du Cinquantenaire de cette œuvre scolaire. A cet effet, une messe a été dite en la paroisse St Joseph de Matonge dans la commune de Kalamu par Mgr Carlos Ndaka, Evêque auxiliaire et vicaire général.
‘’Au nom de son Eminence, le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, je déclare solennellement ouverte l’année jubilaire du complexe scolaire Mgr Moke et toutes les activités y afférentes’’, avait lancé Evêque auxiliaire et vicaire général.
Une journée qui s’est clôturée par des activités culturelles et une série d’allocutions sur un podium aménagé par Africel, partenaire de l’école avec deux effigies respectivement, de son Eminence 1er Cardinal et de Feu Mgr Moke.
Ainsi, pour la suite, l’école a annoncé la mise en place des commissions dont les activités vont meubler l’année jubilaire.
‘’Le Complexe Scolaire Mgr Moke est une école privée agréée catholique de l’Archidiocèse de Kinshasa. L’école se veut une institution de promotion des valeurs humaines visant essentiellement le développement de l’intelligence par la voie de l’instruction’’, a renchéri l’Abbé.
Nelly Somba

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En marge de la célébration de ses 89 ans d’âge, Culture : Jeannot Bombenga met certains matériels de son art à la disposition du musée de la Rumba !

L’artiste Musicien Jeannot Bombenga remettra, au cours d’une cérémonie prévue le 28 septembre 2023, une partie de ses matériels au musée de la Rumba. Une manière pour l’artiste de célébrer autrement ses 89 ans de naissance et d’offrir à des générations futures les instruments musicaux historiques qui ont construit sa carrière d’artiste.
D’après un de ses collaborateurs, cette action qui sera posée par l’artiste est une occasion pour que les jeunes talents et d’autres désireux se souviennent non seulement de lui mais aussi des personnages ayant marqué l’histoire de la Rumba à travers les instruments.
Ainsi, tout comme Simaro Lutumba avait remis au président Joseph Kabila sa guitare pour marquer la fin de sa carrière, Bombenga deviendra le deuxième artiste musicien en vie à offrir ses biens artistiques à des étrangers.
Jeannot Bombenga Wewando aka Jeannot Bombenga fut un auteur-compositeur, arrangeur, producteur et excellent vocaliste et guitariste. C’est lui qui a popularisé le ‘’mongo’’, une des langues congolaises peu utilisée dans la Rumba congolaise.
Né en 1934, Jeannot Bombenga a débuté sa carrière à l’âge de 23 ans, soit en 1957 sur un bateau de l’Otraco dont il était agent. C’est en pleine navigation vers Kisangani qu’il interprétait les œuvres de Joseph Kabasele « Kallé Jeff ». Une situation qui va permettre aux deux hommes de se lier d’amitié.
C’est en 1959 qu’il va entamer une carrière professionnelle en créant son groupe dénommé ‘’ Vox-Africa ‘’en collaboration avec Franklin Boukaka venu de Brazzaville. Malgré cela, son succès ne durera que le temps d’un feu de paille.
Raison pour laquelle il va intégrer en 1963 l’orchestre African-Jazz de Grand Kallé après le départ de Nico Kassanda, Roger Izeidi et Pascal Tabu Rochereau.
Cependant, en 1968, Jeannot Bombenga quitte son mentor Joseph Kabasélé pour voler de ses propres ailes en solo au sein de son orchestre Vox Africa.
Un orchestre qui a ouvert ses portes à plusieurs autres artistes parmi lesquels Sam Mangwana (1967), Ntesa Nzitani Dalienst (1967-1968), Marcel Loko Massengo Djeskain (jusqu’en 1970), Antoine Nedule Monswe Papa Noël (jusqu’en 1968), ou Souzy Kasseya (1968-1973).
En 1969, Franklin Boukaka abandonne son orchestre Cercul-Jazz de Brazzaville pour rejoindre de nouveau Bombenga et le Vox- Africa.
Parmi les œuvres phonographiques qui ont fait sa notoriété, on peut citer ‘’Mado ‘’, Bébé 68 et autres ‘’ Lolango ‘’, chantée en Mongo.
Selon les musicographes Jeannot Bombenga a boosté considérablement la rumba congolaise en y injectant du rock et en revisitant des classiques de la musique congolaise. Telles est sa contribution dans la musique congolaise.
Nelly Somba

 

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Ouvert au Palais du peuple ; La 7ème édition du CINEF consacrée à l’industrialisation du cinéma congolais

C’est le 17 septembre dernier en la salle des spectacles du Palais du peuple que la 7ème édition du Festival cinéma au féminin (CINEF) a ouvert officiellement ses portes au public. Il faut noter que le CINEF 2023 est consacrée à l’industrialisation du cinéma congolais, a déclaré la présidente de cet événement. Cette thématique fera l’objet de différentes rencontres et débats, a souligné son initiatrice et Président durant les 5 jours du festival.
«La 7ème édition du Festival du cinéma au féminin (CINEF) vise à fédérer nos forces pour le développement économique du cinéma congolais, afin de contribuer à la promotion de l’autonomisation de la femme. J’aimerais de prime à bord, saluer votre présence ici au palais du peuple à la cérémonie d’ouverture de la 7ème édition du CINEF qui se penche sur «L’industrialisation du cinéma congolais’’», a déclaré Clarisse Muvuba.
Et d’ajouter : «Comme lors de l’édition précédente, nous nous sommes fixés comme objectif cette année, de fédérer nos forces, pour le développement économique du cinéma de la République démocratique du Congo, à travers ‘’CINEF’’ qui est un véritable cadre de partages, de réflexions et de bonnes valeurs».
Mme Muvuba, ensemble avec tous les professionnels du secteur, compte relever les défis de leur métier. «Dans un contexte de convivialité, nous voulons, à travers cette 7ème édition du festival cinéma au féminin, donner le ton du renouveau à travers différentes opportunités qui découleront».
A cet effet, la présidente a invité les festivaliers à une très bonne évasion. «Pour cette 7ème édition, la sélection est au goût multiculturel, 36 films ont été sélectionnés et 3 séries congolaises. Les projections sont prévues en trois sites notamment, le Palais du peuple, le Centre Wallonie Bruxelles et la place commerciale ‘’7ème rue Limete’’. Tous en sections compétitives dont cinq (5) longs métrages, six (6) documentaires, douze (12) courts métrages et huit (8) films en cinéma d’animation et sept (7) autres en compétition nationale », a indiqué l’oratrice.
SIRA ouvre le bal du festival
Parmi les films programmés, il sera projeté le film « SIRA », primé au « FESPACO 2023 » de la réalisatrice et cinéaste burkinabè Appoline Traoré, invitée d’honneur à ce festival qui a fait une rétrospective à l’une de ses œuvres pour ouvrir le bal.
Le CINEF a pour mission de mettre en avant-plan le travail des femmes actrices, réalisatrices, productrices, scénaristes, monteuses et autres. Ce festival penche aussi sur des questions liées à la condition des femmes dans l’industrie cinématographique.
J. Diala

 

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Nommé représentant du festival SICA en RDC : Le Congolais Randy Kalay explique sa mission !

*Juriste de formation, Randy Kalay alias ‘‘Energie renouvelable’’ est un expert en Droit de la propriété intellectuelle et un passionné de la culture. Jeune et dynamique, ce compatriote a été désigné pour représenter le festival Stars d’intégration culturelle africaine (SICA) dont la 17ème édition s’annonce fracassante au Cameroun. C’est pour la première fois que le comité organisateur dudit festival recourt à une expertise congolaise en la matière depuis sa création en 2001.
Au cours d’une interview accordée au quotidien Kinois La Prospérité, Randy Kalay a signifié son rôle et la mission qui l’attendent pour ses nouvelles fonctions au niveau continental.
«Après avoir étudié mon dossier et analysé mes prouesses managériales dans le domaine de la culture, le comité organisateur de ce festival panafricain a porté son choix sur ma personne pour représenter les SICA à Kinshasa. J’ai reçu officiellement ma lettre de notification signée par son Président, Monsieur Alli Wassi. Ma mission est de servir de relais de sensibilisation entre les artistes, les présentateurs live, les groupes musicaux traditionnels congolais », a déclaré l’expert congolais en culture et en propriété intellectuelle, Randy Kalay.
Et d’ajouter : « Le comité organisateur du festival des SICA m’a également mandaté d’organiser la sélection des nominés au niveau de la RDC pour l’édition 2023. Il me revient aussi la tâche de motiver les potentiels candidats congolais à s’inscrire à la phase sélective. J’imagine déjà comment attirer la prochaine édition à Kinshasa, en 2024 ».
Répondant à une question sur l’objectif de ce festival, Randy Kalay a révélé que SICA a été créé en 2001 au Bénin. Il est réputé comme un grand festival nomade panafricain dans le continent. Son objectif ultime est de valoriser le métier de Maître des Cérémonies ou Présentateur Live, promouvoir les clips vidéo ainsi que les musiques traditionnelles.
Grâce à une panoplie de stratégies mises en place, a-t-il souligné, cette initiative favorise l’intégration culturelle africaine et se révèle un marché musical important qui rassemble des managers et producteurs venus de partout pour dénicher des talents africains mis en évidence.
Les objectifs des SICA
La promotion de la culture africaine et l’enracinement du dialogue interculturel pour consolider la paix durable en Afrique et dans le reste du monde. Le festival des SICA est un cadre d’expression culturelle artistique et de réseautage entre les artistes musiciens et les présentateurs live. Il promeut la musique traditionnelle en lui trouvant une raison pour devenir mondiale et rafler un grand nombre d’auditeurs. C’est aussi une occasion qui est donnée aux Africains afin de s’approprier de leurs identités culturelles.
Signalons que la saison 2023 du Festival SICA va se déroulera du 16 au 26 novembre à Yaoundé au Cameroun.
Jordache Diala

 

Nommé représentant du festival SICA en RDC : Le Congolais Randy Kalay explique sa mission !
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La Grande rentrée littéraire de Kinshasa : une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature

C’est sous la houlette de la bibliothèque du centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa que s’est déroulée du 15 au 17 septembre 2023, au rond-point Étienne Tshisekedi, (ex rond-point Huileries), la 7eme édition de la Grande rentrée littéraire de Kinshasa. Ces assises ont réuni autour d’une même table pendant trois jours, les amoureux des belles lettres, librairies, éditeurs et auteurs. Ce forum avait pour objectif de promouvoir la littérature congolaise sous toutes ses formes et d’encourager le partage ainsi que l’échange autour des œuvres littéraires des auteurs congolais.
Déjà au premier jour, le go a été donné par le panel sur « la poésie congolaise aujourd’hui : Cris, angoisse, passion, Révoltes et peur » qui a mis au-devant de la scène, la poétesse KingLi, auteure du fameux « Révoltes », le poète Hervey Ngoma, Joseph archip et Ben Kamanda.
Après un spectacle à couper le souffle du trio, Benjamin Masiya, Fernando Kusenza et Obed Bossa du groupe Tetra qui laisse la place au panel sur la littérature féminine, avec comme thème « Écrire au féminin » qui a fait intervenir, l’écrivaine poétesse Eugène Mpongo, Elisabeth Mweya Tol’Ande, Élodie Ngalaka et Muriel. Ce deuxième panel a vu l’intervention de 4 femmes des lettres : les poétesses, Eugénie Mpongo, Elisabeth Mweya Tol’Ande et des auteures, Élodie Ngalaka et Muriel Munga sous la modération de Elfia Elese, écrivaine présidente de Felco (Femmes des lettres du Congo).
Le troisième panel enchainé sans interlude a réuni autour du thème : « l’engagement littéraire : Écrire pour écrire ou écrire pour une cause ? », le doyen Vincent Lombume auteur du roman Parole de Perroquet, Jean-Marie Mbowa avec Ndombolo, l’homme qui n’avait pas d’oreilles ; Christian Gombo avec ses carnets satiriques et Elder Junior Nsenga qui a présenté le récit intitulé « Les indignées sexuelles ». Tenant compte de leur thématique du jour, l’auteur septantenaire de « Parole de perroquet », a indiqué que « nous n’avons pas le droit d’écrire si nous écrivons le mal, mais écrivons dans l’idée de saisir le beau et le bien car, une âme qui s’élève, élève le monde ». Pour sa part, l’auteur des fables de Christian Gombo et de « Maladies textuellement transmissibles » a estimé qu’il écrivait pour dénoncer l’hypocrisie collective de notre société. Et Elder Junior Mbowa de conclure que « Écrire nous aide à nous connecter à notre propre conscience afin de recréer le monde autour de nous ».
Lesdites assises ont tiré leurs rideaux le dimanche 17 septembre dernier, par la présentation de la revue littéraire « Regard’ici » des éditions AndyBooks. Par la suite, un atelier d’écriture sur les genres littéraires tenu par le club Nfumu Buk, et un échange-débat autour du livre : « la congolexicomatisation », du savant Eddy Malu ont clôturé la journée.
En gros, c’était du bon spectacle pendant les jours de la 7eme édition de la Grande rentrée littéraire. Toutes les tables rondes se sont déroulées sous un soleil rouge et un air poussiéreux reliquat de la saison sèche, avec des intervenants pertinents et aguerris. Notons que, cette grande messe littéraire de Kinshasa a été une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature.
Ronsard Malumalu

La Grande rentrée littéraire de Kinshasa : une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature
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Kinshasa: Logos 1er organise une marche de santé de ramassage des déchets plastiques

La Journée mondiale du nettoyage du samedi 16 septembre dernier, a vécu en RDC par une marche de santé couplée au ramassage des déchets plastiques et autres sur le boulevard du 30 juin. Une initiative de Logos 1er avec l’appui de l’ambassade des Pays Bas. Ok plast y a pris part dans le cadre de sa collaboration avec la ville de Kinshasa. Le ministère de l’Environnement a également pris une part active à cet événement qui vise à contribuer efficacement et sensiblement à l’assainissement de Kinshasa. Thème retenu : «Retroussons nos manches, pour agir en faveur d’une planète avec des cours sans déchets plastiques».
C’est au niveau du rond-point Socimat que le départ a été donné, pour chuter à la Gare-Centrale. Aucun déchet plastique et autres résidus non biodégradables n’ont été épargnés.
Le professeur Albert Kabasele Yenga Yenga, un des acteurs de l’environnement, a souligné l’importance de ce rendez-vous en ces termes : «C’est ce qu’on appelle en anglais, clean of day, journée de nettoyage. C’est une journée mondiale, mais nous nettoyons quoi ? Nous nettoyons nos villes et cités des déchets plastiques. Les déchets, sont responsables de la courte vie que nous constatons dans des villes et cités, où les gens atteignent difficilement 70 ans».
Et de poursuivre: «Parce que les gens mangent des sachets dans la nourriture, dans les légumes, dans l’eau et aspirent ça dans l’air et ça crée beaucoup de maladies. Le cancer du sang, la tuberculose, les maladies pulmonaires et ça fragilise le système immunitaire. Quand il y a un corps rempli des sachets, tu ne vivras pas longtemps. Les déchets qu’on appelle les sachets plastiques, c’est du vrai poisson. Quand on le brule, un kilogramme des déchets plastiques brulés, ça fait 50 fois le kilogramme de gaz à effet de serre. Comprenez l’impact sur l’environnement».
Émue de l’implication de tous, au point de chute, l’ambassadrice des Pays-Bas, Angèle Samura a remercié tous les participants de s’être donnés à fond pour la brillance du boulevard du 30 juin. Ce, avant d’inviter les Congolais à demeurer dans cette habitude, même en dehors de la journée mondiale du nettoyage en vue de revoir la capitale redevenir «Kin la belle».
C’est par un mot du Secrétaire Général au ministère de l’Environnement que ce rendez-vous a été clos, juste après l’achat de différents déchets plastiques par l’entreprise de recyclage Ok-Plast.
Il y a lieu de noter que cette journée a été célébrée dans toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa.
Israël Mpoyi

Kinshasa: Logos 1er organise une marche de santé de ramassage des déchets plastiques
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Théâtre & narration : 15 jeunes artistes congolais primés par les compagnies Marconte et Zoukouyanyan !


Placé sur ‘’ les approches méthodiques et techniques de la marionnette et du conte’’, l’atelier de renforcement des capacités sur le théâtre et la narration tenu à Kinshasa s’est clôturé avec grand succès. Pour l’occasion, la compagnie théâtrale de Marconte et la compagnie Zoukouyanyan, organisatrices de l’évènement ont décerné des prix de mérite aux 15 jeunes artistes congolais qui se sont distingués au cours de ces assises.
Ces séances de travail se sont déroulées pendant quatre jours, soit du samedi 2 au mercredi 6 septembre 2023 à Kinshasa. ‘’Ndaku ya la vie est belle’’, était le centre des spectacles exploités. Les jeunes qui ont participé à ces formations sont venus de l’intérieur et de tous les coins de la RD-Congo. Durant ces assises, les participants ont appris la méthodologie de l’histoire, existant dans le temps et dans l’espace, mais également l’approche méthodologique sur la narration, la technique de la prise de parole en public et de la théâtralisation.
Chaque artiste a eu à conter une histoire extra-communication, qui a transmis deux types de message : ce qui est dit et ce qui est communiqué. Et, cela avait capté l’attention des spectateurs. Il s’agissait des contes ci-après : le serpent et le crapaud, les trois sourds, d’où vient la mort ?, les trois frères, les trois bœufs, etc.
Par ailleurs, Sunda Konde, dit S. Konde, artiste conteur, marionnettiste, metteur en scène et Directeur technique de la compagnie théâtre de Marconte, a rappelé le sens et signification du terme ‘’Marconte’’ qui, selon lui, est un terme composé de deux concepts à savoir, marionnette et conte. « Le but de cet atelier de renforcement des capacités est de promouvoir l’art, qui est un peu à l’oubli surtout en Afrique centrale, du côté marionnette et du côté conte », a-t-il signifié.
Pour lui, cette initiative a été mise en œuvre pour pérenniser l’art de la parole et puis, de préparer une génération de façon à leur communiquer les aspects notionnels sur le conte et d’être capable de le conter devant le public.
Pour David Memour, conteur, metteur en scène, Directeur Général de la compagnie Zoukouyanyan, de la Guyane et formateur de la masterclass, ce cadre est une formation réussie, « car les jeunes ont produit tout ce qu’ils avaient reçu lors de ces séances ». Il à l’instant promis aux artistes de la compagnie théâtre de Marconte qu’ils pourront revenir à Guyane pour travailler dans des écoles pour proposer leur savoir-faire dans le domaine de marionnette.
Hénoc Akano

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ESU : Quid de la vente des syllabus dans les milieux universitaires ?

L’interdiction de la vente des syllabus, telle que déclarée par Muhindo Nzangi, le Ministre de l’Esu, dans les milieux académiques, souffre-t-elle d’observation ou non ? Pour en savoir plus sur cette question, les étudiants de l’UNIKIN et de l’UPN se sont exprimés librement, lors d’une interview réalisée à La Prospérité.
D’emblée, il y a lieu de noter que la vente des syllabus a été prohibée par M. Muhindo Nzangi, le ministre de l’ESU, depuis l’année 2021, en République Démocratique du Congo.
A en croire les étudiants de l’UNIKIN, l’affaire de la vente des syllabus depuis son arrêt par le patron de l’ESU a cessé mais, il n’a pas été stoppé en un clin d’œil. «Jour pour jour, cela s’est définitivement arrêté, bien que la première année, depuis la publication du communiqué officiel, cela a été difficile», fait savoir l’étudiant Martin. Pour sa part, l’étudiante Rebecca, s’exprimant sur le même sujet, affirme que : «La plupart des professeurs persistaient toujours et vendaient des syllabus en cachette. Mais, avec un peu d’effort et de rigueur fournis par le doyen de l’Université et, au fur et à mesure, les syllabus ont été mis de côté.
Et, les supports des cours sont maintenant donnés sous format PDF et se donnent au bureau du décanat ou aux étudiants directement », fait-elle savoir.
Ceci démontre nettement que la problématique de la vente des syllabus n’est plus une histoire qui dérange les étudiants de l’UNIKIN.
Par ailleurs, du côté de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), il se fait que les syllabus soient toujours vendus mais, en catimini.
Certains étudiants de l’UPN révèlent que la question de la vente des syllabus s’effectue toujours, mais cela d’une manière coffrée et certains professeurs de l’université, sous prétexte de droit d’auteurs, tentent encore de persister. « Ils appellent ça, leurs droit d’auteur. Mais, d’autres professeurs, de bonne foi, ne vendent, que se soit, dans les départements populeuses ou moins populeuse. Ils préfèrent donner des notes gratuitement par mail, flash disque ou plutôt donner trois exemplaires imprimés, pour que chacun photocopie à sa manière », fait savoir un étudiant de l’UPN.
Il sied de noter que d’après les étudiants de l’UPN, contrairement à ceux de l’UNIKIN, la décision du ministre de l’ESU est observée partiellement.
Pelendo Dorcas Joyce

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Que reproche la tribu à la Cenco ?

Lumière pour l’opinion. Une milice tribale s’agite en République Démocratique du Congo (RDC). Dans une lettre ouverte, elle instrumentalise un serviteur de Dieu ivre du pouvoir tribal, pour remonter les bretelles au bureau permanent de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Elle cite en exemple, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les grandes démocraties occidentales, France et Etats-Unis, où la laïcité de l’Etat ne fait l’ombre d’aucun doute. La France et les Etats-Unis garantissent pourtant un minimum de vie acceptable à leurs populations. Ce qui n’est pas le cas en RDC, où les dirigeants s’enrichissent impunément. Les cinq étapes d’un « Guide du voleur d’État en RDC » sont désormais connues : arrestation théâtrale – parodie de justice – bref séjour en prison – liberté provisoire – retour aux affaires publiques. Comment l’Eglise peut-elle se taire ? Et, d’abord, pourquoi intervient-elle en politique ?
(1) L’Eglise catholique (et Protestante) en RDC reste l'unique instance crédible, qui n’est pas versatile comme les leaders politiques. Ceux-ci justifient leur inconstance par la « realpolitik ».
(2) Contrairement à d’autres pays africains où l’Etat et l’Eglise ont fleuri côte à côte, l'Eglise existait avant l’Etat au Royaume Kongo, qui était évangélisé au XVème siècle par les Spiritains et les Pères Blancs. L'État colonial n'est arrivé qu'en 1885, là où l’Église formait déjà les consciences. Cette antériorité de l’Eglise sur l’Etat est un fait historique que les politiciens congolais refusent, volontairement, de reconnaître. Elle donne à l’Eglise, mieux implantée sur le territoire national que l’État, l’autorité nécessaire pour parler des réalités qu’elle vit dans des paroisses et des villages. L’Eglise et ses services n’ont jamais quitté Bunagana, Rutshuru, Kiwanja, Nyamilima, Runyonyi, Kitagoma, Kako, Kishishe, Kitshanga, etc. Elle n’a jamais acquis des concessions minières…
(3) La RDC est le plus grand pays catholique d’Afrique avec plus de 50% de sa population qui est catholique. Il est clair qu'elle a un poids et une responsabilité réels sur le plan sociopolitique dans le pays. (4) L'Eglise en RDC assure la quasi-totalité de services sociaux qu'un Etat normal et responsable devrait assurer à sa population (construction et gestion des écoles, hôpitaux, éducation de qualité, secours aux pauvres, etc.). Elle dispose d’un réseau institutionnel mieux organisé, qui vient souvent à la rescousse de l’Etat (ex., acheminer et distribuer les salaires des enseignants dans certaines zones enclavées, etc.). Près de 90% de politiciens congolais ont fréquenté les écoles catholiques, mais n'en ont gardé que le chant « La croix est devant moi, je ne peux plus jamais reculer ». Celui qui parle dans une vidéo en ligne ne se gêne pas de réclamer que l'Eglise construise davantage d’écoles et d’hôpitaux... Ce qui n'est pourtant pas le rôle d’une Eglise en France et aux Etats-Unis qu'il cite en exemple. Dès lors, comment une Eglise qui porte une telle charge socio-économique, alors que les politiciens se la coulent douce en toute impunité, ne peut-elle pas hausser le ton, être exigeante à l'égard des dirigeants ?
(5) L'Eglise est pleinement dans sa mission prophétique. Elle annonce, dénonce et renonce. En son temps, disait quelqu’un, Jésus traitait les politiciens de "renard", "engeance de vipère", "tombeaux blanchis", "hypocrites", etc. C'étaient pourtant des insultes, qui avaient fait bondir les dirigeants : "Maître, en parlant ainsi, c'est nous aussi que tu insultes" (Luc 11, 45). Les prophètes Elie, Jérémie, Nathan, Jean-Baptiste, etc. s'attaquaient frontalement au mauvais comportement des rois. Quel est ce prophète qui n'a pas prophétisé contre le roi : Esaïe (chapitre 3), Ezéchiel (chapitre 28), Simon Kimbangu, etc ? Mais, l'Eglise n'en arrive pas jusque-là. Parler aux politiques, comme les prophètes et Jésus, fait pleinement partie de sa mission prophétique. Un vrai prophète n’a jamais été ami du roi. Y a-t-il une Bible qui ne parle pas de politique ?
Source : Service de Communication de la Cenco

 

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