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Pour répartir sur de bonnes bases financières, Congo Airways : le nouveau comité s’en remet à l'expertise de l'IGF

Deux mois après sa suspension, la compagnie aérienne Congo Airways a repris avec ses activités. Sur ce, le nouveau comité de gestion se confie à l'IGF en vue de la remettre sur de bonnes bases financières. C'est le jeudi 16 novembre dernier que l’inspecteur général des finances et chef de service adjoint, Victor Batubenga, accompagné de l’inspecteur général des finances coordonnateur adjoint, Henry Paul Kazadi ont eu une séance de travail avec le nouveau comité de gestion de Congo Airways, conduit par son directeur général, José Dubier Lueya.

L'objectif du nouveau comité de gestion avec l’IFG, est d’exploiter l’expertise en vue de l'accompagnement de l'IGF. « Congo Airways doit dans les prochains jours reprendre ses activités, nous avons bénéficié du soutien du Président de la République, qui nous a permis de lever les fonds pour permettre à ce qu’on puisse avoir des avions en location afin de couvrir les nombreux besoins de la population. En cette période difficile où nous avons arrêté notre exploitation depuis plus deux mois,  nous avons approché l’expertise de l’inspection générale des finances par rapport à certains éléments financiers», souligne le directeur général de Congo Airways.

De son côté, M. Victor Batubenga, inspecteur général des finances-chef de service adjoint, fait comprendre que l’IGF va mettre à la disposition de Congo Airways son expertise. Et d’expliquer : «De manière concrète, il s’agit d’abord d’établir les responsabilités sur des faits que nous avons dit au DG qu’il est important que le pouvoir s’exerce par les différents responsables au sein de Congo Airways.  Ça veut dire que tout celui qui posera des actes contraires aux règles établies, qu’il subisse et qu’il reçoive une demande d’explication. Si ses réponses sont fondées on les laisse, sinon, il fera l’objet d’une sanction. Il est aussi question d’accompagner Congo Airways dans l’évaluation de contrat qu’il a signé. Il s’avère que certains contrats particulièrement avec des sous-traitants dont les coûts sont très élevés, il est donc important que nous puissions procéder à son évaluation. Pour terminer, lorsque nous avons fait le contrôle et l’audit de Congo Airways, nous avons constaté qu’il y avait des créances importantes que détenaient certaines personnes. L’accompagnement de l’IGF va consister à aider Congo Airways à récupérer toutes ses créances afin d’avoir les moyens de son action».

Notons que, après presque deux mois d’inactivité, la compagnie aérienne nationale Congo Airways a repris ce mercredi 15 novembre dernier, ses activités sur toute l’étendue de la République.

Israël Mpoyi

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Page d’histoire culturelle ,PAPA WEMBA  ET  LA SAPE : L’INCOMPREHENSION 

Papa Wemba, de son vrai nom, Jules Shungu Wembadio, est le fils d’un ancien militaire de la Force Publique qui a combattu victorieusement l’armée italienne de Mussolini en Abyssinie (Ethiopie) en 1941, aux batailles d'Assossa, de Gambela et de Saio, le sergent Jules Kekumba et de Marie Nyondo, une pleureuse professionnelle de la communauté tetela de Kinshasa. Jules Shungu va hériter de ses parents au moins deux qualités : l’audace de son père (les fils des militaires sont souvent courageux) et la passion du chant de sa mère.

Le mouvement de la sape 

Et justement, ces deux qualités feront de Papa Wemba l’un des artistes les plus célèbres de l’histoire de la musique congolaise moderne. Sa renommée est due  en grande partie à sa carrière musicale; mais aussi par un mouvement culturel dont il s’était fait le porte-étendard: la SAPE. Cette appellation est l’acronyme de la Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes. N'oublions pas que sape, c'est simplement est un mot de l'argot français qui signifie simplement habits ou vêtements. Le mouvement de la sape est donc la version africaine du dandysme, un mouvement culturel français du 19e siècle réunissant des personnes elegantes et raffinées, suivant rigoureusement les modes. Le sapeur est donc une personne(homme ou femme) qui se targue d’une grande élégance dans sa toilette et dans ses manières.

L'initiation de Papa Wemba au mouvement de la sape 

Le mouvement de la sape est né au Congo-Brazzaville chez des jeunes Lari (Les bakongo du Congo Brazza). Papa Wemba entrera en contact avec le milieu de la dispora congolaise de Brazzaville à Paris à travers son ami Stervos Niarcos; de son vrai nom Adrien Mombele Ngantshié. Ce dernier était lui-même très introduit dans ce milieu de la sape par ses cousins teke de Brazzaville. C’est ainsi que, grâce à Niarcos, Papa Wemba et Emeneya, entre autres, vont être initiés à cette philosophie culturelle de la sape. Par son exposition médiatique, Papa Wemba va donner une très grande visibilité ou mouvement. A l’instar de Bob Marley qui, à travers sa personne et sa musique, a rendu populaires la religion et la culture rasta.

Cependant, en ce qui concerne Papa Wemba et le mouvement de la sape, il y a manifestement, dès le départ, un malentendu et une incompréhension qui s’sont installés dans l’opinion publique en général.

Papa Wemba aurait-il dévoyé la jeunesse congolaise ?

En effet, de manière récurrente, on reproche à Papa Wemba, d’avoir dévoyé la jeunesse congolaise à travers l’apologie de la sape ; d’avoir inculqué aux congolais la culture de la légèreté, de l’irresponsabilité, de la vanité, du narcissisme, etc. Soit dit en passant, on reproche aussi à Emeneya d'avoir développé chez les congolais leur orgueil et un égocentrisme surdimentionné. Surtout chez les musiciens congolais où chacun est convaincu être le meilleur artiste-musicien de la RDC, si pas de l'Afrique. Nous reviendrons sur le cas Emeneya une autre fois. 

On met aussi sur le compte de Papa Wemba,  le mauvais penchant de certains compatriotes sapeurs à engloutir des sommes faramineuses dans l’achat d' habits et de chaussures des grandes marques alors que cet argent aurait pu servir à l’achat d’une parcelle ou à la construction d’une maison ou dépanner les membres de leurs familles qui galèrent au pays. 

En réalité, c’est un mauvais procès fait à Papa Wemba parce qu'on a pas pris suffisamment le temps de bien écouter les enseignements de l'artiste.

En effet, dans sa chanson intitulée « Proclamation », l’une des premières chansons dédiées à la Sape en 1985, Papa Wemba avait  déjà posé trois conditions qui sont pour lui des préalables pour être un bon et vrai sapeur.

Papa Wemba dénonce les comportements de certains sapeurs 

Papa Wemba commence par dénoncer le comportement irresponsable de beaucoup des congolais qui, travaillant durement en Europe pour gagner leur vie, gaspillent leurs économies en achetant des habits des marques et se précipitent pour aller en vacances au Congo enfin de frimer et d'impressionner leur entourage. Pour se faire encenser comme des parisiens et avoir du succès facile auprès des filles. Papa Wemba leur rappelle que le séjour en Europe est en réalité un défi, un examen de passage pour chacun de nous. La proclamation des résultats se fera à Kinshasa et à Brazzaville. 

Les préalables de Papa Wemba pour être un bon sapeur 

Après cette dénonciation, Papa Wemba va énumérer les trois conditions préalables d’un bon sapeur. C’est celui qui a une maison (un logement), un moyen de locomotion (un véhicule) et enfin, une source pérenne des revenus (salaire, revenus locatifs, activité commerciale …). Ce n'est qu'après avoir rempli ces trois préalables qu’on peut ensuite s’adonner à la passion de la sape de manière responsable. 

Dans la seconde partie de la chanson, Papa Wemba va citer plusieurs marques de vêtements (les griffes) et en général, c’est tout ce que la plupart des gens ont retenu de cette chanson. En ignorant totalement la première partie. Nous espérons que ce petit article pourra contribuer un tant soit peu à rétablir la pensée réelle de Papa Wemba et restaurer son image si ternie dans l’opinion et réhabiliter sa mémoire.

Extraits de la chanson " Proclamation "

Voici quelques extraits de la chanson en question (Titre: Proclamation).

Strophe 1

« Tongo etani e ! Mokanda moye !

    Baboti boyoka lisitoile

    Yo na poto, kelasi te

    Obeti libanga ; ozui motete

    Osombi bilamba, owelisi mbangu kokende na vacances

    Po basi balandaka yo; Po baloba tala parisien

    Wana omoni ah succès

    Nzoka na poto eza examen

   Jour ya proclamation na Kin

   Jour ya proclamation na Cfa "

Strophe 2

« Nakoya na Kin jour y’ango

   Ndako na nga eza nango

   Bagnole na nga eza n’ango 

   kamwa esika ekotisaka mbongo,

   Ezanga te, eanga te, ezanga te ».

Traduction en français

Strophe 1

« Le jour se lève ; le courrier est arrivé 

   Les parents venez écouter l’histoire

   Toi, en Europe, tu n’étudies pas, tu n'apprends pas.

   Tu as un job ; tu perçois ton salaire 

   Tu achètes des habits, tu te précipites pour partir en vacances

    Pour que les filles te courent après 

    Pour qu’elles s’extasient : " regardez le parisien ! "

    Pour toi, c’est ça la réussite. 

    Alors que l’Europe est un examen de passage 

    La proclamation des résultats se fera à Kinshasa

    La proclamation des résultats se fera à Brazzaville (Cfa)

Strophe 2

« Je viendra à Kin le jour en question

   J’aurai ma maison

   J’aurai ma bagnole

   J’aurai aussi une source des revenus; absolument, absolument, absolument ! "

Dans la suite de la chanson, Papa Wemba annonce que c'est après avoir stabilisé sa situation sociale qu'il ira à Brazzaville et il sera très bien habillé. C'est à ce moment-là seulement qu'il décline, dans la chanson, les marques des vêtements et des chaussures de sa collection. 

Bonne écoute ou réécoute à vous tous mes amis.

Papa Wemba, forever !                              

A suivre !

Thomas LUHAKA LOSENDJOLA

Vos observations, corrections et critiques sont les bienvenues

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Kinshasa : Le CODED sensibilise contre la pollution plastique

Le CODEC, Centre Congolais pour le Droit du Développement Durable, une ONG de recherche et de production du développement durable s’aligne dans la logique de sensibiliser la population pour lutter contre la pollution plastique. Au cours d’un atelier d’information tenu jeudi dernier à Kinshasa, cette ONG a dévoilé, de la bouche de Joakim Nsomue, le vice-président en charge de la recherche du réseau des gestionnaires de déchets de la RDC, les stratégies durables de lutte contre la pollution plastique que l’on retrouve partout dans les rues, caniveaux, poubelles à ciel ouvert non évacuées.

Sur la question de l’évacuation des déchets notamment, le vice-président du réseau des gestionnaires de déchets de la RDC a indiqué que dans tous les cas, les responsabilités sont partagées. Pour lui, que ça soit la population, l’Etat ou encore différents opérateurs qui œuvrent dans la gestion des déchets, tous sont concernés. «Que chacun prenne ses responsabilités », estime le vice-président.

Pour lutter contre la pollution plastique, il a dévoilé des stratégies à mettre en place. Il s’agit de l’éducation environnementale des enfants, la réduction de l’utilisation de plastique et l’évacuation des déchets électriques et électroniques.

Plus loin, il a présenté «EKOKI», une application créée pour l’identification des collecteurs agréés, des recycleurs et des chefs des quartiers et des rues des communes. 

Par ailleurs, il a invité la population à se familiariser aux bonnes pratiques de gestion de déchets et à l’Etat de contribuer à l’accompagnement de différentes actions qui cadrent avec la sensibilisation de la population pour vulgariser les messages et publicités d’intérêt public au niveau des médias. Et, surtout, améliorer l’éducation environnementale dès le niveau de l’école primaire ‘’afin de faire disparaître cette question au fil du temps’’.

Prenant part au rendez-vous, M. René Ngongo, lui, est intervenu sur le rôle de l’agent communal d’assainissement urbain dans les effets de promotion d’un environnement sain, dans un espace envahi par la pollution plastique.

Lors de son allocution, il a souligné que la ville de Kinshasa suscite des inquiétudes particulières sur le plan environnemental et urbain en raison des contraintes. «C’est pourquoi, les écologistes urbains recommandent de limiter l’utilisation des ordures non dégradables qui obstruent le passage de l’eau et de procéder au tri sélectif pour un développement durable de l’environnement qui amènera les villes à relever les défis sur les déchets en plastique», a-t-il expliqué.

Pour finir, il a donné quelques pistes de solutions ‘’pour une ville durable’’ et à la gestion responsable et durable des matières plastiques. A l’en croire, sur le plan technique, il est nécessaire de créer une banque de données sur les déchets et de vulgariser les techniques. Et, sur le plan institutionnel, adopter et appliquer les textes qui devront régir la participation des populations à l’hygiène et à la propreté.

Cet atelier s’est clôturé par une remise symbolique des matériels d’assainissement aux participants.

Pierre Kambeya

Kinshasa : Le CODED sensibilise contre la pollution plastique
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Report du Forum national sur la culture , Balufu Bakupa: « Nous avons rencontré des difficultés dues à diverses contraintes »

Initialement prévu du 16 au 18 novembre 2023 à Kinshasa, le Sommet national sur la culture et les droits d’auteur en République Démocratique est reporté pour l’année prochaine.

« Le comité d’organisation a rencontré des difficultés dues à diverses contraintes, notamment les perturbations actuelles du transport aérien qui est primordial pour le déplacement des participants des  provinces, le processus de résolution de conflit en cours au sein de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits Voisins  (SOCODA) ainsi que le contexte des élections générales dans lequel s’engage le pays tout entier », a indiqué le cinéaste -réalisateur Balufu Bakupa Kanyinda, en sa qualité du Coordonnateur du comité d'organisation du Sommeil.

Et d’ajouter : « La volonté du  Président de la République est que le Forum soit inclusif. Il souhaite la participation des principaux créatifs, acteurs culturels, institutions et entrepreneurs de toutes les provinces, ainsi que ceux résidant à l’étranger».

Pour le  Coordonnateur, le report est  aussi une option opportune  face aux défis d’organiser le Sommet, qui est crucial pour le développement et l’émergence d’une économie culturelle en RDC.

 Par conséquent, il est important pas que la rencontre soit renvoyée pour une date  ultérieure.

 « Le comité envisage de le programmer dans le premier semestre de 2024, pour en assurer une participation optimale et sa tenue dans les meilleures conditions», a déclaré Balufu Kanyinda

Et de poursuivre: «  le comité organisateur va poursuivre les travaux préparatoires du Sommet et de  continuer également le processus  de résolution du conflit à la SOCODA qui va se conclure dans les prochains jours.

Il sied de noter que le Forum national sur la culture et les droits d’auteur en RDC est une initiative personnelle du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi dans le but de redynamiser le secteur culturel en RDC et aussi de proposer des solutions adéquates face à la problématique de la gestion des droits d’auteur. Car il est impérieux  de mettre fin au cycle infernal des conflits à la SOCODA qui non seulement divisent les artistes congolais mais également ne permettent pas aux ayants droits de jouir des fruits de leurs créations artistiques à l’ère de l’industrie créative culturelle.

Lors du 103ème Conseil des ministres, le Président de la République avait instruit à la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de prendre toutes les dispositions afin de de convoquer un forum national sur la Culture qui va mettre autour  d'une table les professionnels du secteur et les protagonistes de la SOCODA.

Sur le plan politique, le but est d'assainir le secteur culturel et d'apporter des recommandations et résolutions qui vont contribuer à  l’amélioration des conditions de travail des artistes et entrepreneurs culturels en RDC.

L'idéal est de faire de la culture est un véritable moteur de développement économique.

JD

Report du Forum national sur la culture , Balufu Bakupa: « Nous avons rencontré des difficultés dues à diverses contraintes »
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Un des meilleurs rappeurs du Haut-KatangaOxygène Bleduza affronte encore le marché du disque avec la chanson « Munene »

L’artiste Oxygène BLEDUZA en plein tournage du clip de la chanson « Munene »

Oxygène BLEDUZA est l’un des meilleurs artistes musiciens qui font la fierté de la province du Haut Katanga, à travers son art. Dynamique et créatif, ce jeune rappeur évoluant à Lubumbashi lance un nouveau single intitulé « MUNENE » sur le marché. Grâce au soutien de son manager Rince Banza, Bleduza est à Kinshasa dans le cadre de la promotion de cet opus. Celui que les fans Lushois ont baptisé ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ a profité de son séjour dans la Capitale africaine de la musique accordée une interview à la presse au cours de laquelle il a expliqué le contenu de sa chanson « Munene ».

 « La chanson ‘‘Munene’’ parle des problèmes quotidiens que rencontrent les filles grasses ou des fortes tailles dans la société actuelle. Le message est que les hommes soient sincères envers cette catégorie des femmes. Qu’ils aient le courage de dire la vérité en courtisant les femmes de grande taille. Est-ce que l’amour va vraiment aboutir à une relation sérieuse ou c’est tout simplement les hommes courent derrière pour leur forme physique », a raconté le rappeur Oxygène BLEDUZA.

Et d’ajouter : ces types de femmes sont victimes de moquerie dans la société à cause de leur corpulence. Beaucoup sont souvent aimés que pour des besoins sexuels mais pour le mariage. Conséquence, elles deviennent complexées vis-à-vis de la communauté. Dans une mélodie subliminale, je leur dit de garder confiance en elles et de bien conserver leur taille qui peut être importante dans la vie d’un autre homme qui l’adore ».

Sur le plan artistique, poursuit l’auteur, le nouvel opus est chanté en lingala et en swahili, deux des quatre langues officielles de la RDC. Il est travaillé dans une rythmique authentique basée sur le style afro-urbain dominé par les sons d’un instrumental émouvant et très agréable. Toutes les mélodies riment avec une voix enjouée de Bleduza.

La chanson ‘‘Munene’’ est déjà disponible en version audio depuis mi-octobre dans les différentes plateformes digitales de téléchargement de musique.

Selon le géniteur, la version vidéo –clip sera officiellement lancée au public, cette semaine par voie de presse.

« Nous avons déjà effectué le tournage des images pour le clip de ‘‘Munene’’. La grande partie des séquences de la prise de vue a été réalisée à Kinshasa. Elle va compléter les images qui ont été tournées à Lubumbashi. L’ensemble des travaux sont suffisamment avancés au niveau de montage. Sauf imprévu, la première diffusion du clip interviendra en exclusivité à l’émission Karibu Variété sur la RTNC. Ensuite, elle sera placée le même jour dans You tube et dans d’autres plateformes numériques », a confirmé l’artiste Oxygène Bleduza.

Et de conclure : « Munene est une chanson chantée à 99% en lingala que je compte mettre le 31 octobre 2023 à la disposition des amoureux de la musique du monde ».

Oxygène Bleduza partage sa vision artistique

Au cours de l’entretien, le jeune rappeur a profité pour partager la vision artistique de sa carrière musicale qui se veut être engagée et durable.

« J’ai une vision plus large pour ma carrière. Le plus important est de faire rayonner ma musique et mon style en Afrique et dans le monde entier. Mon engagement le plus profond est d’égayer et transmettre aux mélomanes des valeurs à travers mes tubes.

De son vrai nom Joël MENDA, Oxygène Bleduza est né et a grandi dans la ville cuprifère de la province du Haut Katanda. Très jeune, il s’est engagé dans l’art pour abandonner son rêve ultime de devenir avocat conseil.

Il est le premier rappeur à valoriser et à faire respecter le rap en langue swahili dans une période où tout le monde ne voulait chanter qu’en français. Cette contribution à la promotion de sa langue maternelle lui a valu le surnom ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ par les fanatiques.

Oxygène Bleduza est vocaliste, auteur-compositeur professionnel qui utilise sa voix pour défendre les causes et phénomènes de la société, à travers ses mélopées et mélodies enchanteresses. Il figure parmi les dix meilleurs artistes prolifiques et talentueux qui contrôlent l’univers de la musique urbaine à Lubumbashi.

C’est en janvier 2010, que le jeune rappeur s’est révélé du grand public lors d’une grande activité culturelle organisée au bâtiment du 30 juin par l'honorable Vital Nzunzu, un des metteurs en scène et opérateurs culturels de la Province. Ainsi, il commence sa carrière musicale en solo.

Du point de vue discographique, Oxygène Bleduza compte une vingtaine de chansons à son actif.

« Asijuwi kitu » édité en 2012 et « Stori Ndefu» en 2013 sont parmi ses premiers tubes lancés sur le marché avant « BLEDUZA » en 2014 qui est considéré comme le premier disque éponyme de sa carrière.

En 2017, il revient avec un deuxième album nommé « Power » réalisé en Afrique du Sud.

En 2020, Oxygène Bleduza a encore communié avec les amoureux de la bonne musique à travers la sortie de son EP nommé « Za Kiume » dans lequel l'artiste décide d'aller au-delà de sa zone de confort (rap Swahili) pour embrasser aussi d'autres style de musique notamment l'Afro Music.

Sur le plan thématique, le rappeur exploite souvent des thèmes qui traitent des réalités de la société et des faits sociaux. Ses messages sont centrés sur l’être humain et son environnement.

En terme du palmarès, il sied de noter que cette étoile montante de la musique urbaine détient dans son vitrine musicale deux superbes trophées en Or. Bleduza a été récompensé par les observateurs comme meilleur Rappeur du festival ‘‘NZEZE’’ et meilleur Rappeur urbain lors du festival Katanga Award organisé par l’opérateur culturel Dhedhe Mopassa.

Qui dit mieux ?

Jordache DIALA

 

 

Un des meilleurs rappeurs du Haut-KatangaOxygène Bleduza affronte encore le marché du disque avec la chanson « Munene »
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Kinshasa : une vingtaine de journalistes formés sur les stratégies et normes de la lutte contre le paludisme

Plus de vingt journalistes congolais ont été formés sur des stratégies de lutte contre le paludisme ainsi que les normes et directives y relatives au niveau communautaire. Du 11 au 12 octobre dernier, sous l’initiative d’ISA, Impact Santé Afrique et du PNLP en partenariat avec le SANRU et l’ACSA, les professionnels de médias ont bénéficié des connaissances sur les stratégies communicationnelles qui visent à sensibiliser la population dans la lutte contre cette maladie qui cause des milliers de morts chaque année à traves le pays. Bien plus, ils ont été formés pour relayer des messages clairs et précis de la part des professionnels de santé publique à la population, ainsi pour prévenir tout danger contre la maladie.

Les journalistes formés ont, à l’issue de leur apprentissage, signé la charte d’engagement pour accompagner la lutte contre le paludisme sur le plan communicationnel.

Avec 27 millions d’habitants atteints de la malaria en 2022, la République démocratique du Congo a enregistré en cette même année plus de 24 mille cas de décès dû au paludisme. Ce qui fait d’elle le deuxième pays le plus touché par cette maladie au niveau continental et troisième au niveau mondial.

Quid du paludisme ?

Le paludisme est une maladie causée par les piqures des moustiques du genre anophèle femelle infecté. Elle se transmet également lors de la transfusion du sang infecté et, aussi, de la mère à l’enfant pendant la grossesse.

La personne infectée de la maladie présente des signes tels que la fièvre ; les céphalées ; les courbatures, les frissons, les vomissements etc.

Comment l’éviter ?

Il existe plusieurs moyens de prévention contre le paludisme. Cependant, selon le programme national de lutte contre le paludisme, PNLP, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides à longue durée d’action dans les ménages, est le moyen le plus simple, sécurisé et le plus accessible à tous. La moustiquaire est donc l’instrument nécessaire pour lutter contre le paludisme. A coté de cela, il y a également l’assainissement de l’environnement, et l’épuration des eaux stagnantes.

Les formateurs ont insisté sur l’attitude que doit prendre tout un chacun en cas des signes de maladie caractérisée par la fièvre. «Courir dans un centre de santé le plus proche pour le TDR, texte de diagnostic rapide».

Par ailleurs, avec ce nouveau pacte scellé avec les professionnels de médias, le PNLP et l’ISA ainsi que leurs partenaires rêvent d’un Congo sans Paludisme et respectueux des consignes sanitaires.

Fidel Songo

 

 

Kinshasa : une vingtaine de journalistes formés sur les stratégies et normes de la lutte contre le paludisme
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Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture

Au terme de la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa, qui s’est déroulée à Kinshasa, Serge Kabisoso, initiateur de cette activité, a profité de cette occasion pour lancer un cri d’alarme. Il a sollicité, à cette occasion, l’implication et l’accompagnement du ministère de la Culture, arts et patrimoine afin que les prochaines éditions soient parrainées par le ministère de tutelle. Ces assises ont pour objectif primordial de promouvoir la mode africaine, en général, et celle de la RDC, en particulier.

De prime abord, Serge Kabisoso a remercié toutes les personnes qui ont apporté une pierre à l’édifice afin d’obtenir un résultat satisfaisant à l’issue de cette exposition. Et par la suite, il a présenté un tableau des écueils que lui et son équipe ont rencontrés dans la préparation et organisation de cette 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa.

Et de s’exprimer en ces termes : «Je suis très content de la réussite de cette expérience. Cela n’a pas été facile pour qu’on arrive à ce résultat positif. C’était trop dur cette année. Nous espérons que la prochaine édition sera mieux que celle-ci. Notre objectif reste le même donc, promouvoir les stylistes africains en général et ceux de la RDC, en particulier. Ainsi, nous souhaitons que nous allons continuer à réaliser de grandes choses sur la mode africaine surtout congolaise», avant toutefois d’inviter les autorités compétentes à s’imprégner de cette initiative.

A en croire Serge Kabisoso, cette messe de la culture s'organise chaque année, en vue de booster la culture et la mode congolaise pour ramener ces dernières au niveau africain ainsi que mondial. C'est aussi pour partager la mode de différents pays africains afin de montrer à la face du monde, qu'il y a un vibrant échange des cultures à travers la mode en Afrique et d'assurer un développement au quotidien de la culture africaine. Il en a également précisé que, plusieurs activités se sont déroulées lors de cet événement de grande envergure, entre autres, le master classe, défilé de mode, ainsi que des expositions de différentes marques africaines.

Il y a lieu de signaler que, la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa a connu la participation de plusieurs designers stylistes notamment, ceux de l'Afrique du Sud, du Botswana, ainsi que de la République démocratique du Congo.

Ronsard Malumalu

 

 

Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture
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Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week

Le Centre culturel Andrée Blouin a lancé, mercredi 18 octobre dernier, l’ouverture des activités dénommées «Congo week». Le thème qui est retenu pour ce mois d’octobre est : «Brisons le silence». En effet, cette gamme d’activités se veut un cadre d’éveil de la conscience des Africains, en général, et des Congolais, en particulier, sur la notion du panafricanisme.

‘‘Congo week’’ est une semaine d’activités qui commémorent les millions de vies fauchées dans le conflit au Congo. Il célèbre, pour ce faire, l’énorme potentiel humain et naturel qui existe dans le pays. Les communautés du monde entier s’associent aux Congolais chaque année, au cours de la troisième semaine d’octobre, pour projeter des films, organiser des rassemblements, et de nombreuses autres activités pour rehausser le profil du Congo à travers le monde.

Pour ce premier jour, les artistes multidisciplinaires ont eu à livrer un gigantesque spectacle au niveau du Rond-point Kintambo Magasin. Ce spectacle a porté essentiellement sur l’histoire du Congo, qui figure parmi des paradigmes peu oubliés. Le spectacle en RDC est de retour et tend à reprendre sa place dans la conscience de Congolais. Pour ainsi dire qu’il s’agit de stimuler l’homme congolais dans la prise de conscience et dans la recherche de la solidarité panafricaniste pour rendre le Congo libre et libéré.

A travers les dessins, les cris, la posture, les regards, les mimiques, la parole, le silence, la danse, les gestes, ces jeunes artistes ont transmis à la population la manière dont les Congolais avaient été torturés à l’époque coloniale avant de prendre conscience de leur histoire afin de se lever et briser le silence.

Au finish, il s’agit de montrer l’importance du Congo au monde entier. Car, la République démocratique du Congo est le deuxième pays le plus vaste de l’Afrique de par sa superficie et le quatrième par sa population. Le Congo-Kinshasa possède le plus des terres arables par rapport au reste de l’Afrique.

La RDC dispose de près de 80 millions d’hectares de terre cultivable. Elle a, en outre, suffisamment du potentiel afin de nourrir environ 2 millions de personnes. Presque le double de la population entière du continent africain.

L’histoire de Patrice Lumumba, de l’exploitation des ressources, des femmes dans la société congolaise, du Congo libre et libéré, des ravages du roi belge, du Katanga business, de la colère d’Hippocrate et de l’Afrique en morceaux sont bien-là les films qui seront projetés du 17 au 20 octobre 2023.

Hénoc Akano

 

 

 

Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week
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Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

Madame Catherine Furaha, Ministre congolaise en charge de la Culture, Arts et Patrimoine, a été, jeudi 12 octobre dernier, l’invitée de marque au briefing de son collègue Patrick Muyaya qui a l’habitude de l’organiser avec la presse congolaise chaque fois que le besoin d’informer se fait sentir.

Cette date, soit dit entre parenthèses, a coïncidé avec les 34 ans de la disparition de Franco Lwambo Makiadi, mort précisément le 12 octobre 1989.

La question des sites et infrastructures culturels a été parmi les choses qui ont constitué l’architecture de l’exposé de Madame la Ministre à l’intention des journalistes, toutes rédactions confondues. La Grande Dame en charge de la culture congolaise a mis au plus haut point sa joie de voir les travaux de construction du centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, sur le boulevard Triomphal, évoluer bon train vers sa livraison très bientôt. Elle n’a pas oublié l’achat par le Ministère de la culture, il n’y a pas très longtemps, de la Maison dite de la culture africaine et de l’afro descendant, qui servira pour la RDC de lieu à la fois de mémoire, de l’histoire et de l’identité africaines. Ce qui constitue un élément de réponse à la question de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et de l’exécution du décret devant créer un centre national de production cinématographique. Catherine Furaha a en plus rassuré qu’il existe des centres culturels à Mwenga, au sud-Kivu, et à Butembo, au Nord-Kivu, qui sont en voie d’être exécutés. A l’en croire, il y aura très bientôt la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de 145 territoires. La patronne de la culture congolaise se trouve à l’heure actuelle préoccupée par la question de la reconstitution de tous les sites historiques et archéologiques de la République Démocratique du Congo, cas du site de Nsiamfumu qu’elle a souligné être le tout 1er site des esclaves. Madama Furaha se dit heureuse, comme le dit son nom, de l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de la République Démocratique du Congo. Pour elle, cette inscription a aidé son ministère de savoir retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais emportés aux Amériques. Madame promet, pendant ce temps, l’érection très bientôt du mémorial de Simon Kimbangu dont les fouilles archéologiques, a-t-elle révélé, ont été menées à Kasongo, à Kabambare et à Nyangwe. Ceci, en vue de les documenter au sujet de leur classement au patrimoine mondial. C’est à ce titre qu’une formation y appropriée a eu lieu, pour les inventaires du patrimoine, du 14 mars au 4 avril 2022, laquelle a produit 30 stagiaires en collaboration avec Icomos. C’était dans le but que soient explorés d’autres sites tels que le complexe culturel Wagenia et le massif de Lovo, sans oublier la nécessité que soient protégés différents autres sites, notamment celui d’Ishango ainsi que celui de Kamba, la ville sainte du kimbanguisme, au kongo central. C’est en partie dans cet ordre d’idée que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, compte convoquer très bientôt un grand forum national sur la culture.

Saint-Germain Ebengo

 

Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites
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8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

Au cours de la 8ème session ordinaire de la grande commission mixte, tenue récemment à Kinshasa, la République démocratique du Congo et l’Ouganda ont décidé de supprimer les droits de visa d’entrée sur leurs territoires respectifs, afin de favoriser la libre circulation des personnes, a-t-on appris auprès des sources officielles.

C’était aussi un cadre propice pour les deux parties d’aborder des questions sur les quatre sous-commissions classiques constituées, à savoir : Politique, diplomatie et gouvernance ; Economie, finances et infrastructures ; Socio-culturelle et, enfin, Défense et Sécurité.

«Parmi les résolutions de cette 8ème session ordinaire de la grande commission mixte entre la RDC et l’Ouganda, nous notons celle relative à la suppression des droits de visa, en vue de favoriser la libre circulation des personnes pour les biens communs de nos deux peuples qui n’ont que besoin des pains et de la paix», a signifié Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration régionale.

Et d’ajouter : «Ce moment est très important tant pour les deux pays que pour notre région, parce que les raisons de se défier les uns les autres existent, mais nous devons fournir des efforts pour transformer tout cela en une force pour la reconstruction et le développement. C’est ce dont nos peuples ont besoin, car même le voyage d’un kilomètre commence par un premier pas».

Par ailleurs, les deux parties ont également examiné les questions liées notamment, à la sécurisation et la démarcation de leurs frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’au rapatriement des réfugiés et à l’administration publique. Sur ce, elles ont signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème grande commission mixte sur la douane et le commerce. Elles ont, dans le même ordre d’idée, discuté des possibilités de coopération notamment, sur la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les échanges des prisonniers et le transport aérien.

Pour sa part, la cheffe de la délégation ougandaise, Mme Rebecca Kadaga, Premier vice-premier ministre des affaires de la communauté de l’Afrique de l’Est, a remercié le Gouvernement congolais et le Président Félix Tshisekedi pour les efforts dans la recherche de la paix et du développement dans les Grands Lacs.

Notons que la grande commission mixte RDC-Ouganda se tient tous les cinq ans de manière rotative entre les deux pays. Voilà ce qui justifie la tenue en octobre 2018 de sa 7è édition à Kampala ainsi que de sa 9è sous expectative en 2028 dans la même capitale ougandaise.

Ronsard Malumalu

 

 

 

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée
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