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Léthargie, administration inexistante et aucun projets d’avenir : Un groupe de musiciens se rebelle contre l’UMUCO !

Le chanteur Guy Moller, un des chefs rebelles

 «Association des musiciens congolais», ACOM en sigle,  est le nom de la nouvelle structure  qui vient de naître et qui s’ajoute sur la liste  d’organisations artistiques en RD. Congo, selon  un des membres de son comité provisoire.    

« Une nouvelle association regroupant exclusivement les artistes musiciens vient d’être mise en place à Kinshasa dans le souci de militer pour la professionnalisation des musiciens congolais et de la promotion de la musique en RDC. L’idée est qu’à travers notre association, la voix du musicien soit également prise en compte en tant qu’une organisation membre de la société civile dans notre pays», a souligné Paul Le Perc, membre du bureau provisoire de l’ACOM.  

Et d’ajouter : «L’Association congolaise des musiciens (ACOM) est une structure créée par les professionnels de l’art d’Orphée dont la majorité sont des jeunes leaders de la scène musicale ».

Le bureau provisoire de la nouvelle plateforme se prépare déjà pour l’organisation de l’évènement qui va marquer sa première sortie officielle devant le public, les autorités et les partenaires.

Comme souhaité lors de la dernière réunion, un comité a été mis en place pour coordonner les préparatifs de l’assemblée générale, les adhésions, les statuts… Cette équipe va fonctionner sous forme d’un bureau provisoire composé de 6 personnes qui  y travaillent déjà depuis quelques jours. Il s’agit de  chanteurs, ci-après :  Guy Moler Mapamboli, Beya Bendoson, Joss Kalim, Déborah Ntoya, Tsaka Kongo, Paul Ngoie le Perc ainsi que Didi Kembrwars (Diaspora) ».

« Ce bureau a une mission de deux mois pour organiser l’Assemblée générale avant fin février. Pour nous permettre  d’identifier chaque artiste musicien dans notre base de données, et en préparation de l’Assemblée générale, nous commençons  le processus officiel d’enregistrement de ceux désirant en faire partie. Ceci constitue d’office un appel pour tout musicien qui veut nous rejoindre dans l’ACOM. Vu que l’adhésion n’est pas obligatoire», renseigne-t-on.

A en croire la même  source, l’initiative de créer une nouvelle structure a été prise par des artistes qui n’avaient aucune responsabilité au sein de l’Union des musiciens Congolais (UMUCO) qui date, pourtant,  depuis l’époque du Maréchal Mobutu.

« De toutes les  façons, on ne pourra pas créer un nouveau monde, on sera obligé de travailler avec les anciens. Car,  le  changement est un long processus. Le Président de la République,  Félix Antoine Tshisekedi,  en sait  quelque chose », a martelé, en outre,  le Directoire de l’ACOM.

Et,  de conclure : « Ce qui est vrai est que nous sommes déterminés à changer l’image de l’artiste musicien en République démocratique du Congo.  Il est important de trouver des moyens pour susciter l’intérêt de cette nouvelle structure chez les vrais professionnels de la  musique».

D’après  le corps fondateur, l’ACOM est une plateforme dont la création a été motivée suite à la léthargie constatée au sein de l’Union des musiciens congolais (UMUCO) caractérisée par son inactivité criante depuis plusieurs années.

C’est pourquoi,  les jeunes leaders de la scène musicale reprochent le manque d’organisation dans l’administration et  aucune assemblée générale organisée depuis plus de deux décennies,  ainsi que la confiscation de l’UMUCO par un groupe de  vétérans de la musique congolaise.  

« L’Union des musiciens congolais a été non seulement prise en otage mais surtout la structure a été politisée et devenue un fonds de commerce pour  certains vétérans de la Rumba », fustigent les membres de l’ACOM.

Et d'ajouter : « Alors que l’UMUCO est censée jouer un rôle important de syndicat pour la défense des droits et  intérêts des musiciens en tant qu’une organisation professionnelle dirigée par des artistes responsables ». 

Il faut noter que le saxophoniste Kiamuangana Mateta Verckys a été le dernier Président élu qui a dirigé l’Union des musiciens pendant plus de 20 ans  jusqu’à sa mort en 2022. Adios Alemba a été désigné pour faire l’intérim en attendant la tenue d’une Assemblée générale. Pour certains, sa gestion ne garantit aucun avenir pour  cette  structure-là.

Jordache Diala 

Léthargie, administration inexistante et aucun projets d’avenir : Un groupe de musiciens se rebelle contre l’UMUCO !
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Coupée depuis le 10 janvier 2024, Prison Centrale de Makala : la SNEL à pied d’œuvre pour le rétablissement de l’électricité

 La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA), Direction Régionale de Distribution Kinshasa Centre, informe l’opinion publique qu’une interruption volontaire de l’électricité est observée depuis le même jour à 17 heures. Cette mesure résulte des travaux de transfert de charge sur le nouveau réseau interne Basse Tension récemment déployé, peut-on lire dans le communiqué publié le mercredi 10 janvier. La SNEL tient à rassurer les autorités pénitentiaires ainsi que les pensionnaires de la prison en assurant que ses équipes s’emploient activement pour rétablir l’électricité dans les plus brefs délais. Elle présente également ses excuses pour tout désagrément occasionné par ces travaux.

 

COMMUNIQUE SNEL/DKC

Concerne : PRISON CENTRALE MAKALA

La Société Nationale d’Electricité, Direction Régionale de Distribution Kinshasa Centre, informe que suite aux travaux de transfert de la charge sur le nouveau réseau interne Basse Tension y déployé, il s’observe une interruption volontaire de l’électricité dans l’enceinte de la PRISON CENTRALE MAKALA.

Depuis 17heures.

La SNEL rassure les autorités pénitentiaires et les pensionnaires de la Prison que ses équipes sont à l’œuvre, jusqu’au rétablissement de l’électricité et leur présente ses excuses pour le désagrément lié aux travaux.

Pour tout contact

0817101964 DKC

0817101965 GRC

(LP/Sphynxrdc)

Coupée depuis le 10 janvier 2024, Prison Centrale de Makala : la SNEL à pied d’œuvre pour le rétablissement de l’électricité
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Insalubrité inquiétante, Kasaï-Central : la Lucha juge le bilan de la Mairie de Kananga largement négatif

Kananga souffre d'insalubrité populaire

Depuis le lancement de  l'opération Kananga Makenda  par la Mairie de la ville de Kananga dans le souci  majeur de lutter contre l'insalubrité populaire, il y a quelques mois,  il est malheureux de constater que  rien n'a changé, ni évolué en termes des travaux concrets dans la Ville.

Cette situation inquiète les militants du Mouvement Citoyen ‘’Lutte pour le changement’’, Lucha en sigle, plus précisément au niveau de sa section du Kasaï Central.

La Lucha/Kananga estime, en effet, qu’il s’agit-là d’un cas d’incompétence et de laisser-aller dont font notoirement   preuve   les dirigeants de la Mairie de Kananga. 

Et, pourtant, au début de leur prise du pouvoir, l’opération ‘’ville propre’’ initiée, en son temps, en plein centre-ville, évoluait plutôt bien. 

« J’ai dénoncé cette information avec beaucoup d'indignation et de regret.  La ville va très mal ce dernier temps avec l'insalubrité populaire », a fait entendre, par ailleurs, Benjamin Kapena, activiste œuvrant au sein de la Lutte pour le changement.

Félix Mulumba

Insalubrité inquiétante, Kasaï-Central : la Lucha juge le bilan de la Mairie de Kananga largement négatif
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Kailo : Alphonse Kitwanga à la pêche des âmes en pleine forêt

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 Nous sommes dans le Diocèse de Kindu en RD.  CONGO. Pour Noël, ce jeune curé de la paroisse de Kailo, l'abbé Alphonse KITWANGA, a rendu visite, en pleine forêt, à des chrétiens qui ont vu le dernier prêtre en 1970. Prions souvent pour nos prêtres qui endurent des sacrifices énormes, au péril de leur vie, pour que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ soit annoncée. BRAVO !

" Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure" (PS 22, 4).

(Stanislas Longonga  avec Alphonse Kitwanga

Kailo : Alphonse Kitwanga à la pêche des âmes en pleine forêt
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La star Congolaise des Afrobeats, Anzor Alem, annule tous ses castings de décembre pour se concentrer sur la santé

L’acteur cinématique congolais Anzor Alem a annulé toutes ses représentations de décembre pour donner la priorité à sa santé, qu'il a «ignorée» en raison de ses innombrables concerts ces derniers temps.

Dans une publication en story Instagram, l’icône des Afrobeats a révélé que sa santé était passée au second plan. Avec des spectacles programmés au Congo et en Zambie, Anzor Alem a souligné la nécessité de marquer une pause et de se concentrer sur la récupération. «Cela me brise le cœur de dire que je ne jouerai nulle part en décembre. Depuis des années de tournée, j’ai ignoré ma santé et j’ai besoin de temps pour récupérer. En 2024, nous y retournons, mon amour", a-t-il déclaré.

L'artiste Congolais a remporté de nombreux succès musicaux cette année, avec sa chanson quasi omniprésente Christine Safia, qu'il chante avec Mr Tomaaa, battant de nombreux records de streaming et de charts.

La chanson est devenue la chanson la plus shazammée de 2023 en République démocratique du Congo et a reçu la semaine dernière le prix de la meilleure chanson Afrobeats aux Katanga Music Awards.

Plus tôt dans le mois, il a épaté les légendes du football, quelques jours après que LOL soit entré dans l'histoire en devenant la chanson Congolaise la plus longue et la plus réussite de tous les temps sur le Katanga Hot 1000 aux États-Unis.

En réaction à la décision de Anzor Alem d’annuler ses émissions, la star Congolaise Fally Ipupa a salué ses réalisations.

La star Congolaise des Afrobeats, Anzor Alem, annule tous ses castings de décembre pour se concentrer sur la santé
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24 décembre 1969 – 24 décembre 2023 : 54 ans, Zaiko Langa Langa devient le plus ancien groupe musical en RDC 

Zaiko Langa Langa est né un certain 24 décembre 1969 à Kinshasa. Mais, il n’est pas le premier groupe musical à voir le jour dans l’histoire de la musique congolaise moderne. Bien avant l’indépendance du Congo-RDC, on a connu des précurseurs tels que Wendo et son groupe, Kalé Jeff et son African Jazz, Franco et Ok Jazz, Tabu Ley et African Fiesta qui ont été créé et existé avant depuis des années dans la sphère de la Rumba.

En  termes de durabilité, aucun parmi tous ces orchestres n’a pu résister dans le temps et dans l’espace, par rapport à Zaiko.

Cette année, ce groupe mythique totalise 54 ans d’existence et bat le record des anciens groupes musicaux du pays. Cette résistance est attribuée au chanteur Nyoka Longo M’vula, 70 ans, qui dirige Zaiko  avec perspicacité malgré la vague de la nouvelle génération des jeunes groupes sur terrain.

En marge de la célébration du 54ème anniversaire d'existence de Zaiko, un plaidoyer a été lancé par les congolais pour la reconnaissance officielle de l’orchestre dans la liste des patrimoines culturels  nationaux en RDC. 

«Zaiko Langa Langa est et doit être reconnu par l'État comme un patrimoine national en Républicain démocratique du Congo. Son apport artistique, sociologique et anthropologique dans l'histoire est très significatif dans l'histoire de la Rumba congolaise qui est devenue aujourd’hui patrimoine immatériel culturel de l'humanité. Zaiko a défendu énormément la culture congolaise sur la scène internationale et à beaucoup contribué pour l’émergence de notre musique dans le monde », a soutenu José Mpaka Ikombe, journaliste-musicologue et proche de Nyoka Longo, président du groupe.  

Et d’ajouter : « Il est impossible et difficile de parler de la musique en RDC sans citer le nom Zaiko qui est considéré comme une grande école de musique et une génération référence en Afrique. Cet orchestre a apporté un style original avec sa rythmique particulière partant dans la danse Kavacha et de sonorité endiablée à travers  la guitare de Pépé Felly Manuaku. Donc, cela forme toute une identité musicale mélangée avec la musique de Bakongo».

Plaidoyers pour Zaiko comme patrimoine !

Pour le musicologue, l’acte d’inscription de Zaiko Langa dans la liste des patrimoines culturels du pays est une façon d'honorer les artisans de cette formation musicale.

« Les pères géniteurs  du groupe ne sont pas tous vivants. Certains sont encore vivants. Ils vont être honorés et émerveillés par cette reconnaissance nationale et officielle. N'attendons pas que Nyoka Longo, Evoloko, Manuaku, Bozi, Gina..., soient morts pour consacrer Zaiko dans la liste des patrimoines culturels du pays. Car Zaiko est non seulement un clan, mais aussi tout un état d'esprit et une génération à conserver », a-t-il martelé. 

Il sied noter qu'aucune manifestation officielle n'a été organisée à l'occasion de la célébration du 54ème anniversaire de cet orchestre légendaire de la RDC. 

«Président Jossart Nyoka Longo  n’a pas prévu d'organiser quelque chose, ni un concert spécial, vu le contexte politique actuel au pays qui est pratiquement dominé par les élections », renseigne un membre du bureau du groupe. 

Et de poursuivre : « Je pense que l'année prochaine lors du 55ème  anniversaire, une série d’activités sera initiée pour célébrer avec faste la fête avec les fans de Zaiko. De génération en génération. Ce sera aussi l'occasion de renforcer davantage le plaidoyer pour la reconnaissance officielle du  groupe comme patrimoine musical ».

54 ans : Hommage aux pères fondateurs !

Un certain 24 décembre 1969, renseigne l'histoire que le groupe Zaïko Langa Langa, avait été créé dans la parcelle familiale de Gégé Mangaya (accompagnateur) sur Popokabaka 10, commune de Kasa-Vubu, la où Zaïko avait  installé son quartier général et son siège. Des répétitions s’intensifièrent, en vue d’une sortie officielle », précise Bona Masanu, un des premiers fans kinois depuis la création de Zaiko.

Plus qu'un groupe, Zaïko Langa Langa est un véritable orchestre qui a traversé le temps pour devenir une incontestable institution, voir un patrimoine. Kinshasa, 1974, Ali/Foreman, le combat de boxe du siècle. Zaïko était déjà là, sur scène, aux côtés des James Brown et autres Tina Turner pour le grand concert de cette rencontre historique. Un grand parmi les grands. Après l'African Jazz de Monsieur Kabasele et le OK Jazz de l'illustre Franco, Zaïko Langa Langa peut être considéré comme la troisième école de musique congolaise.

«Nous étions à la veille des festivités de la Nativité lorsqu’un certain Vital Moanda di Veta (DV) a pris sur lui la décision de dissoudre l’ensemble de l’orchestre Belguide qui, selon ses concepteurs, n’arrivait pas à accrocher pour créer Zaiko », a-t-il souligné.

Et ajouter : « DV Moanda a montré ses capacités d’encadreur des jeunes de son quartier dans la commune de Kasa-Vubu et forme Zaiko dans un paysage musical où trônent déjà les Thu-Zaïna, Stukas Boys, Myosotis, Symba et bien plus, pour affronter l’adversité symbolisée aussi par des requins comme Franco, Rochereau et Nico.

Sortie officielle sur scène !

De l’ensemble dissout, explique-t-il, deux éléments sont maintenus, à savoir : Félix Manuaku  et Enoch Zamuangana, guitaristes (solo) et (rythmique). Les deux instrumentistes seront rejoints par les chanteurs Jules Presley Wembadio alias Papa Wemba et Jossart Nyoka Longo.

Et de poursuivre : la vraie sortie officielle du groupe a eu lieu le 28 mars à l’Hôtel Hawaï, sur Bongolo, chez Papa Disasi, un ancien bourgmestre de Kalamu.

Du coté orchestration, on avait Pépé Felly (solo), Damien Ndebo (basse), Matima Mpiosse (rythmique), Baudouin Mitshio (batterie). Et aux avant-postes, il y avait Jules Presley Wemba, Jossart Nyoka Longo, Siméon Mavuela venu dans l’entre-temps, ainsi que Otis Mbuta.  

«Il fallait clouer le bec à tous ceux qui avaient hué les deux premières apparitions publiques. L’orchestre a  joué et gagné ! Et depuis, unis par le sort et dans l’effort, ils ont pris le plus bel élan jusqu’à s’imposer dans la scène musicale continentale», a conclu Bona Masanu.

Jordache Diala

24 décembre 1969 – 24 décembre 2023 : 54 ans, Zaiko Langa Langa devient le plus ancien groupe musical en RDC 
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